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[-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul
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[-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Jeu 23 Oct - 14:53 Citer EditerSupprimer
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oh iseul x lee aidan
tenue ▬ Montant les escaliers pour arriver à l’étage redouté, les questions me tourmentaient. Je ne savais pourquoi Iseul m’avait demandé de venir jusque chez elle, de venir la voir alors que la seule chose qu’on aurait voulue était de rester loin l’un de l’autre. Je n’avais pas refusé et je me demandais encore pourquoi. D’ailleurs, j’aurais encore pu faire demi-tour, c’est vrai, mais c’était comme si mes jambes me guidaient sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Comme si elles avançaient, indépendantes de ma volonté, dépendantes de ce que je voulais vraiment. Les mains dans les poches, je trouvais le trajet si long et pourtant, j’allais trop vite, me disant que bientôt, dès que j’aurais frappé à cette porte, je ne pourrais plus reculer. Je rentrerais dans cet appartement et mes sentiments se mélangeront, se tordront dans mon estomac, me poussant à la plaquer contre un mur, la rage aux yeux, la poussant contre un mur, ses lèvres m’appelant pourtant. J’en étais conscient, je le savais, elle allait me faire perdre ma patience vainement contenue, elle allait me pousser à bout comme elle savait bien le faire et moi, je jouerais, je jouerais avec elle comme la routine que nous avons installée. C'était franchement drôle. C’était franchement pathétique. A quoi se résumait notre relation ? J’en savais rien moi-même, on se détestait, on fuyait et on revenait toujours. Je voulais partir, rebrousser chemin et retourner m’allonger confortablement dans mon lit. Je voulais partir, courir, m’enfuir, encore une fois, lui faire faux bond sans même lui donner une raison. Un silence, une habitude. Je voulais partir mais j’avançais, pas par pas vers cette porte au fond du couloir. Mes jambes m’y amenaient, je serrais les dents, j’aurais voulu contrôler cette main pour ne pas signaler ma présence derrière cette porte mais… trop tard.
Aimer jouer avec le feu. Est-ce un vice ? Peut-on ne pas supporter une personne comme ne pas supporter l’absence de sa présence ? Un paradoxe arrivé à son paroxysme. Un désir de la voir rougir de colère soutenu par un soupçon d’envie de tout faire valser, d’écraser son poing dans le mur avant de claquer la porte puis regretter car on aurait bien voulu rester. Pourquoi on arrive pas à s’entendre ? Pourquoi on doit se gueuler dessus, s’énerver puis se charmer, se faire les yeux doux ? J’arrive pas à comprendre Iseul. J’arrive pas à comprendre pourquoi tu m’attires comme tu me repousses.
La porte s’ouvrit devant moi, la silhouette de la brune se dessina et pas un sourire. Je rentrais dans son appartement, sans un mot, sans un regard. Enfin, je me tournai vers elle, nonchalamment, levant durement le regard sur le sien. Un soupire passa mes lèvres, je ne cachais pas mon agacement que d’être à ses côtés. J’attendais d’entendre sa voix pour souffler encore. « Tu voulais quoi ? » J’avais seulement attendu qu’elle brise le silence pour la briser elle. La volonté de lui montrer que j’étais là sans même savoir pourquoi, que j’étais venu sous la contrainte, sans envie, et que je voulais partir aussi vite que je n’étais arrivé. Et quand bien même, au fin fond de moi, ce n’était pas vrai, il fallait qu’elle le croie, qu’elle ne se doute pas une seconde que j’aimais la voir face à moi, que j’aimais savoir qu’elle était avec moi et avec personne d’autre. Une façon certaine de me persuader moi-même. C’était chiant, elle m’énervait rien qu’à l’entente de sa voix, je voulais pas la voir, ma patience me remontait déjà à la gueule et un soupire, un putain d’énième soupire. Qu’est-ce que je foutais là ?
Aimer jouer avec le feu. Est-ce un vice ? Peut-on ne pas supporter une personne comme ne pas supporter l’absence de sa présence ? Un paradoxe arrivé à son paroxysme. Un désir de la voir rougir de colère soutenu par un soupçon d’envie de tout faire valser, d’écraser son poing dans le mur avant de claquer la porte puis regretter car on aurait bien voulu rester. Pourquoi on arrive pas à s’entendre ? Pourquoi on doit se gueuler dessus, s’énerver puis se charmer, se faire les yeux doux ? J’arrive pas à comprendre Iseul. J’arrive pas à comprendre pourquoi tu m’attires comme tu me repousses.
La porte s’ouvrit devant moi, la silhouette de la brune se dessina et pas un sourire. Je rentrais dans son appartement, sans un mot, sans un regard. Enfin, je me tournai vers elle, nonchalamment, levant durement le regard sur le sien. Un soupire passa mes lèvres, je ne cachais pas mon agacement que d’être à ses côtés. J’attendais d’entendre sa voix pour souffler encore. « Tu voulais quoi ? » J’avais seulement attendu qu’elle brise le silence pour la briser elle. La volonté de lui montrer que j’étais là sans même savoir pourquoi, que j’étais venu sous la contrainte, sans envie, et que je voulais partir aussi vite que je n’étais arrivé. Et quand bien même, au fin fond de moi, ce n’était pas vrai, il fallait qu’elle le croie, qu’elle ne se doute pas une seconde que j’aimais la voir face à moi, que j’aimais savoir qu’elle était avec moi et avec personne d’autre. Une façon certaine de me persuader moi-même. C’était chiant, elle m’énervait rien qu’à l’entente de sa voix, je voulais pas la voir, ma patience me remontait déjà à la gueule et un soupire, un putain d’énième soupire. Qu’est-ce que je foutais là ?
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Jeu 23 Oct - 23:00 Citer EditerSupprimer
▬ Je ne suis plus très sûre maintenant. C'était exactement le genre de décision qui me rendait dubitative au moment même où je décide de la prendre. Un sentiment d'excitation qui se mêle lentement à celui du regret. Je mordillais mon ongle en fixant le mur, assise sur ce grand lit. Je me remémorais l'appel, celui que je venais juste de passer. Celui que j'avais déjà passé plusieurs fois, celui qu'il m'arrivait de recevoir aussi. Et puis, celui qui embaume le cœur tout en vous fracassant l'esprit. « Tss.. » Quelle idée.
C'est vrai que je me posais souvent la question, sur le pourquoi de ces appels. Il est vrai que je passe beaucoup de nuits, auprès de beaucoup d'hommes. Amante, confidente, muse… Cela au fond, ne me déplaisait en rien. A qui faisais-je du mal ? Personne, même pas à moi. Car j'avais appris l'empathie avec certains d'entre eux. Je savais penser leur peines de l'âme ou tout simplement combler un vide, de n'importe quel ordre.
Mais ces appels venaient sûrement de mon inconscient. C’était un appel à l'authenticité et au besoin naturel que j'avais de me sentir moi des fois. D'avoir de vrais sensations à mon tour, qu'on me percute de pleins fouet, que je me sente vivante.
Oui c'était sûrement pour ça. Parce que cette relation que j'entretenais avec Lee Aidan avec mille et un aspects. Et m'offrait alors mille et une opportunité de sentir l'adrénaline. C'était fou comme tout nos moments passés ensemble n'étaient que tornade. Un seul regard pouvait tout faire déraper, provoquer des éclats de voix et des intempéries. Jamais je n'étais autant sorti de mes gongs qu'avec lui. L'un faisait apparaître à l'autre une face cachée de sa personne, et inversement. Ce n'était pas de la malchance, ça arrive juste. Ça nous tombe dessus, rien n'aurait du se passer comme ça, mais voici où nous en sommes aujourd'hui. Et finalement, cette étreinte, ce baiser, ce besoin de humer l'odeur de l'autre, de glisser ses mains sur sa peau pour s'en rapprocher un peu plus. Toujours accompagné d'un refus, celui d'admettre tout cela. D'admettre qu'après chaque poing qui se serre on finit par ce désir fou de recoller les morceaux.
Mais ça bien sûr, ni lui ni moi ne l'admettrons, en l'avouerons.
J'attendais. J'ai finis par tourner en rond avec ma tisane à la main. Bizarrement – quoi que – j'appréhendais sa venue. C'était si prévisible et … imprévisible en même temps. (…)
J'entendis frapper à la porte et posai alors immédiatement ma tasse sans pour autant changer de place. Plantée devant le plan de travail, je fixais la porte. L'envie d'aller ouvrir, l'envie de l'envoyer paître. Je finis tout de même par bouger et m'approcher de la porte pour l’accueillir. A ce moment-ci, il entra directement dans l'appartement, comme si il était pressé. Comme ça commençait bien…
Après avoir fermé, j'entendis sa voix rauque s'imposer. Des mots si secs, qu'ils claquaient dans l'air. Des soupirs si longs, qu'on aurait dit qu'il y mettait tout son soul.
Ce que je voulais.. je ne pouvais pas le dire parce que j'étais encore dans l'hypothèse. Et quand nos regards se rencontrèrent, je ne pus m'empêcher de laisser un sourire se nicher au coin de mes lèvres pourpres. Je croisai les bras en m'appuyant sur l'entrée. Je le regardai un longuement avant de répondre. « C'est un crime de vouloir un peu de compagnie ? » Je laissai à nouveau le silence s'installer, sans lui laisser le droit de se prononcer. « Si cela t'est inconcevable et à limite de l'insupportable je ne t'oblige pas à rester. »
Je commençai à marcher vers lui, mais ne m'arrêtai qu'à la cuisine. J'expirai silencieusement, fatiguée, en frottant mon front avec la paume de ma main. Il était dix heure du soir, je venais de rentrer d'une visite chez mon « tuteur ». Doucement je tournai le visage vers lui, plantant un regard intense dans le sien en esquissant un fin sourire. « Tiens tu es toujours là... » dis-je sur un ton sarcastique.
Que le spectacle commence.
JE T'HAINE
▬ Je ne suis plus très sûre maintenant. C'était exactement le genre de décision qui me rendait dubitative au moment même où je décide de la prendre. Un sentiment d'excitation qui se mêle lentement à celui du regret. Je mordillais mon ongle en fixant le mur, assise sur ce grand lit. Je me remémorais l'appel, celui que je venais juste de passer. Celui que j'avais déjà passé plusieurs fois, celui qu'il m'arrivait de recevoir aussi. Et puis, celui qui embaume le cœur tout en vous fracassant l'esprit. « Tss.. » Quelle idée.
C'est vrai que je me posais souvent la question, sur le pourquoi de ces appels. Il est vrai que je passe beaucoup de nuits, auprès de beaucoup d'hommes. Amante, confidente, muse… Cela au fond, ne me déplaisait en rien. A qui faisais-je du mal ? Personne, même pas à moi. Car j'avais appris l'empathie avec certains d'entre eux. Je savais penser leur peines de l'âme ou tout simplement combler un vide, de n'importe quel ordre.
Mais ces appels venaient sûrement de mon inconscient. C’était un appel à l'authenticité et au besoin naturel que j'avais de me sentir moi des fois. D'avoir de vrais sensations à mon tour, qu'on me percute de pleins fouet, que je me sente vivante.
Oui c'était sûrement pour ça. Parce que cette relation que j'entretenais avec Lee Aidan avec mille et un aspects. Et m'offrait alors mille et une opportunité de sentir l'adrénaline. C'était fou comme tout nos moments passés ensemble n'étaient que tornade. Un seul regard pouvait tout faire déraper, provoquer des éclats de voix et des intempéries. Jamais je n'étais autant sorti de mes gongs qu'avec lui. L'un faisait apparaître à l'autre une face cachée de sa personne, et inversement. Ce n'était pas de la malchance, ça arrive juste. Ça nous tombe dessus, rien n'aurait du se passer comme ça, mais voici où nous en sommes aujourd'hui. Et finalement, cette étreinte, ce baiser, ce besoin de humer l'odeur de l'autre, de glisser ses mains sur sa peau pour s'en rapprocher un peu plus. Toujours accompagné d'un refus, celui d'admettre tout cela. D'admettre qu'après chaque poing qui se serre on finit par ce désir fou de recoller les morceaux.
Mais ça bien sûr, ni lui ni moi ne l'admettrons, en l'avouerons.
J'attendais. J'ai finis par tourner en rond avec ma tisane à la main. Bizarrement – quoi que – j'appréhendais sa venue. C'était si prévisible et … imprévisible en même temps. (…)
J'entendis frapper à la porte et posai alors immédiatement ma tasse sans pour autant changer de place. Plantée devant le plan de travail, je fixais la porte. L'envie d'aller ouvrir, l'envie de l'envoyer paître. Je finis tout de même par bouger et m'approcher de la porte pour l’accueillir. A ce moment-ci, il entra directement dans l'appartement, comme si il était pressé. Comme ça commençait bien…
Après avoir fermé, j'entendis sa voix rauque s'imposer. Des mots si secs, qu'ils claquaient dans l'air. Des soupirs si longs, qu'on aurait dit qu'il y mettait tout son soul.
Ce que je voulais.. je ne pouvais pas le dire parce que j'étais encore dans l'hypothèse. Et quand nos regards se rencontrèrent, je ne pus m'empêcher de laisser un sourire se nicher au coin de mes lèvres pourpres. Je croisai les bras en m'appuyant sur l'entrée. Je le regardai un longuement avant de répondre. « C'est un crime de vouloir un peu de compagnie ? » Je laissai à nouveau le silence s'installer, sans lui laisser le droit de se prononcer. « Si cela t'est inconcevable et à limite de l'insupportable je ne t'oblige pas à rester. »
Je commençai à marcher vers lui, mais ne m'arrêtai qu'à la cuisine. J'expirai silencieusement, fatiguée, en frottant mon front avec la paume de ma main. Il était dix heure du soir, je venais de rentrer d'une visite chez mon « tuteur ». Doucement je tournai le visage vers lui, plantant un regard intense dans le sien en esquissant un fin sourire. « Tiens tu es toujours là... » dis-je sur un ton sarcastique.
Que le spectacle commence.
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Ven 24 Oct - 1:04 Citer EditerSupprimer
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oh iseul x lee aidan
tenue ▬ Et voilà que je me retrouvais déjà à bout de nerfs. C’était étrange et comique de voir comme elle, juste elle, pouvait tant me pousser à l’énervement alors que ma nature en était tout le contraire. Sa voix, ses mots me faisaient serrer les poings bien plus fortement que ma mâchoire. Ça me rappelait mes discussions avec mon beau-père. Cet enfoiré. Le même sentiment. Exactement. Un simple regard pouvait m’enrager et me faire désirer d’envoyer valser une chaise dans le mur. La seule chose était qu’elle était une femme et que ma mère n’était pas là pour arrêter le massacre. J’avais toujours tout fait pour me contenir, pour faire preuve de patience, pour être quelqu’un d’exemplaire et droit sur ce sujet, m’amusant parfois avec ça. Rien qu’avec Dewei, il n’était pas rare que l’on se tape dessus, comme des gosses, mais je prônais pourtant la paix. Je me considérais pas comme pacifiste mais presque et elle, un simple contact, un simple regard, la simple entente du son de sa voix détruisaient chaque effort que j’avais pu construire jusque maintenant. C’était risible, c’était idiot et complètement puéril, on aurait dit un adolescent prêt à se braquer, à se vexer pour un oui ou pour un non. J’en riais d’ailleurs moi-même rien qu’à cette pensée. Je m’en serais foutu des claques pour me reprendre et surtout, pour passer au-dessus de ça mais sur le moment, c’était impossible, mon impulsivité refaisait surface et c’était un autre homme qui prenait possession de mon être. J’étais certain qu’elle seule, après avoir quitté le foyer familial, avait pu percevoir autant de rage contenu dans mon regard et dans mes gestes. Je me souviens encore que j’étais pourtant tendre, amical, amusant et enjoué à cette époque mais à croire que le naturel revient toujours au galop. Et c’était avec de l’avance qu’il arrivait quand je me trouvais à ses côtés.
On avait plusieurs fois joué, on avait plusieurs voulu s’avoir l’un l’autre. Comme si à chaque fois l’un allait tomber dans le piège de l’autre sans se rappeler pourquoi on faisait ça. Mais moi, je m’en souviens. Tout était parti d’une histoire de deal. On devait s’avoir comme deux pigeons et ça nous faisait marrer. Ça nous faisait marrer et on a continué jusqu’à ce que ça nous bouffe, que ça nous ronge de l’intérieur pour que l’habitude s’installe et qu’on ne puisse s’en défaire. Comme si se faire souffrir mutuellement était devenu notre routine. Mais à quoi bon, on savait tous les deux que partis dans cette optique, tout s’arrangerait sur l’oreiller.
Bizarrement, même si je n’aurais voulu l’accepter ou l’admettre, je respectais Iseul. Je la respectais en tant que femme et en tant qu’adversaire. J’avais déjà partagé mes nuits avec plusieurs femmes différentes, pas aussi nombreuses qu’on aurait pu le penser mais restant assez pour que l’on me laisse dire qu’Iseul était différente. Ce n’était pas une partie de jambes en l’air pour une partie de jambes en l’air. Ce n’était ni pour les sentiments, ni même pour une relation durable. En soi, il n’y avait aucune relation à entretenir et, en réalité, on ne devait même pas savoir tous les deux pourquoi nous faisions ça. Néanmoins, ce n’était ni le premier ni le dernier appel que j’allais recevoir de sa part et auquel j’allais répondre pour faire acte de présence à ses côtés. A croire qu’elle appréciait que je m’énerve contre elle.
Son sourire se dessinant au coin de ses lèvres me fit encore et toujours le même effet et je levai les yeux au ciel à ses paroles. Du foutage de gueule à plein nez. « Je suppose que si tu avais vraiment eu besoin de compagnie, tu ne m’aurais pas demandé à moi. Sortant de ta bouche, ça sonne tellement faux. » Clairement, je le pensais et j’aurais pu épiloguer là-dessus. Je la regardais alors passer devant moi, la suivant du regard jusque la cuisine, venant à sa suite m’adosser à l’encadrement de la porte, les bras croisés sur mon torse. Et un léger rire jaune passa mes lèvres à sa réflexion. « Ouais, pour m’être pété le cul à venir pour ta belle gueule et si je partais maintenant, ça voudrait dire que j’aurais bousillé de l’essence pour faire un aller-retour pour rien. Et c’est pas la peine. » J’haussais les sourcils, ne la quittant pas des yeux. Elle me faisait devenir vulgaire, je ne tenais plus ma langue, je ne faisais aucun effort. Ma galanterie et mon savoir vivre s’envolaient comme par magie lorsque je m’adressais à sa personne.
On avait plusieurs fois joué, on avait plusieurs voulu s’avoir l’un l’autre. Comme si à chaque fois l’un allait tomber dans le piège de l’autre sans se rappeler pourquoi on faisait ça. Mais moi, je m’en souviens. Tout était parti d’une histoire de deal. On devait s’avoir comme deux pigeons et ça nous faisait marrer. Ça nous faisait marrer et on a continué jusqu’à ce que ça nous bouffe, que ça nous ronge de l’intérieur pour que l’habitude s’installe et qu’on ne puisse s’en défaire. Comme si se faire souffrir mutuellement était devenu notre routine. Mais à quoi bon, on savait tous les deux que partis dans cette optique, tout s’arrangerait sur l’oreiller.
Bizarrement, même si je n’aurais voulu l’accepter ou l’admettre, je respectais Iseul. Je la respectais en tant que femme et en tant qu’adversaire. J’avais déjà partagé mes nuits avec plusieurs femmes différentes, pas aussi nombreuses qu’on aurait pu le penser mais restant assez pour que l’on me laisse dire qu’Iseul était différente. Ce n’était pas une partie de jambes en l’air pour une partie de jambes en l’air. Ce n’était ni pour les sentiments, ni même pour une relation durable. En soi, il n’y avait aucune relation à entretenir et, en réalité, on ne devait même pas savoir tous les deux pourquoi nous faisions ça. Néanmoins, ce n’était ni le premier ni le dernier appel que j’allais recevoir de sa part et auquel j’allais répondre pour faire acte de présence à ses côtés. A croire qu’elle appréciait que je m’énerve contre elle.
Son sourire se dessinant au coin de ses lèvres me fit encore et toujours le même effet et je levai les yeux au ciel à ses paroles. Du foutage de gueule à plein nez. « Je suppose que si tu avais vraiment eu besoin de compagnie, tu ne m’aurais pas demandé à moi. Sortant de ta bouche, ça sonne tellement faux. » Clairement, je le pensais et j’aurais pu épiloguer là-dessus. Je la regardais alors passer devant moi, la suivant du regard jusque la cuisine, venant à sa suite m’adosser à l’encadrement de la porte, les bras croisés sur mon torse. Et un léger rire jaune passa mes lèvres à sa réflexion. « Ouais, pour m’être pété le cul à venir pour ta belle gueule et si je partais maintenant, ça voudrait dire que j’aurais bousillé de l’essence pour faire un aller-retour pour rien. Et c’est pas la peine. » J’haussais les sourcils, ne la quittant pas des yeux. Elle me faisait devenir vulgaire, je ne tenais plus ma langue, je ne faisais aucun effort. Ma galanterie et mon savoir vivre s’envolaient comme par magie lorsque je m’adressais à sa personne.
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Lun 27 Oct - 12:35 Citer EditerSupprimer
song ▬ Je me souviens du soir où mon tuteur m'a dirigé vers ce jeune homme.. Ce petit dealer, celui qui ne paye pas de mine mais qui en sait beaucoup. Et ma surprise fut des plus grandes quand mes pas me menèrent jusqu'à un élève de ma faculté. Jusqu'à Lee Aidan. Aussi étonnant cela puisse paraître, rien n’annonçait nos fréquentes disputes. Tout se passait bien, jusqu'à qu'il décide de jouer au petit malin... à son tour. Nous avions passé une nuit, puis deux, puis trois. Jusqu'à que je vois dans son regard, cette fourberie qui donne la nausée. Jusqu'à que je comprenne. Nous avions compris tout les deux. Pourtant jamais lui ou moi n'avions mis des mots sur la chose. Comme deux animaux, il suffit à présent de rugir, marquer son territoire. Afin de mieux oublier et recommencer. Des fois, je l'avoue, j'ai honte de mon attitude. J'oublie ce côté humain qui ne me quitte jamais, et devient une vraie tigresse, prête à lui bondir dessus. Il y a eu cette fois, où je me suis retournée pour le gifler, lui griffer le visage, au bord de la crise de nerf. Enfin, ce n'est pas un ange non plus, en fait j'ai honte pour nous deux. Quand Aidan cri, sa voix remplit toute la pièce, fait vibrer votre corps. Quand il lève la main, et que vous savez qu'il ne fera rien, vous reculez tout de même avant de le repousser violemment. Nos corps, nos âmes, l'espace occupé... nos champs de bataille. Mais que voulez-vous. Il y a quelque chose en lui, quelque chose en moi, qui est insupportable et exquis à la fois. Quelque chose qu'on veut sentir en bouche avant de le cracher, le vomir.
Pourtant il était si facile de revenir à un havre de paix. Est ce la pitié, la culpabilité ou l'ego qui nous fait revenir vers l'autre, peu importe. Mais combien de fois ais-je senti ses bras autour de moi après ces explosions de sentiments ? Combien de fois l'ais-je doucement niché au creux de mon cou pour le calmer, glissant mes doigts dans ses cheveux ? Beaucoup trop je suppose. Ce plaisir de se faire du mal, de blesser l'autre pour mieux le réconforter et l'avoir près de soi... ça n'a pas de sens. C'est ridicule, mais c'est comme ça que l'on s'apprécie. Lui éclater les lèvres, puis les soigner des mienne. Je suis autre en sa présence, et nous ne nous supportons pas. A croire que l'on aimait ça, nous pousser jusqu'aux limites du raisonnable...
Parce que tout ça n'était pas raisonnable. Un jour ça va exploser et on va le sentir passer.
Et ce soir, ce n'était qu'une des nombreuses scènes de notre pièce. Un vrai show, un sacré numéro. Mais le lecteur, spectateur, doit gravement s'ennuyer. Chaque fois, la même chose. La même crise, la même réconciliation.
Je soupire. C'était lui qui me provoquait cette fois-ci. Pourquoi est ce qu'il prenait un pareil ton pour me répondre ? Est ce que je m'étais montré méchante ou même moqueuse ? Enfin, pourquoi chercher à comprendre. C'était ainsi, point. Il fallait, à ce stade, cesser de se poser des questions auquel jamais on ne trouvera de réponses. Oubliez toute logique, vous rentrez dans un monde où ce qui est, est. Fin.
« C'est accablant.. cette manie que tu as de remettre en question tout ce que je te dis. J'ai simplement pensé à toi pour passer la soirée. Pour quelle autre raison voudrais-tu que je te demande de venir ? » Très bonne question ma chère Iseul, comme si tu savais.
J'attrapai une cigarette de mon paquet que je glissai entre mes lèvres pour l'allumer. Puis je me retournai vers lui en expirant la fumée grisâtre. « Pas la peine d'être aussi vulgaire... tu fais ce que tu veux. » Je hausse les épaules d'un air exaspéré en me déplaçant pour attraper un cendrier. Décidément, il installait déjà une bonne ambiance. Et puis maintenant il semblerait que je doive le remercier de m'honorer de sa présence. Eh bien voyons...
Je m'arrêtai un moment pour le contempler. Il pouvait être beau, même au bord de l'explosion. Je m'approchai d'un pas félin vers lui, jusqu'à que je juge nos deux personnes assez proches l'une de l'autre pour parler. Je plantai mon regard noir dans le sien, laissant un court silence s'installer. «Mais dis moi, pourquoi es-tu ici alors ? Si tu ne comptes pas repartir... »
JE T'HAINE
song ▬ Je me souviens du soir où mon tuteur m'a dirigé vers ce jeune homme.. Ce petit dealer, celui qui ne paye pas de mine mais qui en sait beaucoup. Et ma surprise fut des plus grandes quand mes pas me menèrent jusqu'à un élève de ma faculté. Jusqu'à Lee Aidan. Aussi étonnant cela puisse paraître, rien n’annonçait nos fréquentes disputes. Tout se passait bien, jusqu'à qu'il décide de jouer au petit malin... à son tour. Nous avions passé une nuit, puis deux, puis trois. Jusqu'à que je vois dans son regard, cette fourberie qui donne la nausée. Jusqu'à que je comprenne. Nous avions compris tout les deux. Pourtant jamais lui ou moi n'avions mis des mots sur la chose. Comme deux animaux, il suffit à présent de rugir, marquer son territoire. Afin de mieux oublier et recommencer. Des fois, je l'avoue, j'ai honte de mon attitude. J'oublie ce côté humain qui ne me quitte jamais, et devient une vraie tigresse, prête à lui bondir dessus. Il y a eu cette fois, où je me suis retournée pour le gifler, lui griffer le visage, au bord de la crise de nerf. Enfin, ce n'est pas un ange non plus, en fait j'ai honte pour nous deux. Quand Aidan cri, sa voix remplit toute la pièce, fait vibrer votre corps. Quand il lève la main, et que vous savez qu'il ne fera rien, vous reculez tout de même avant de le repousser violemment. Nos corps, nos âmes, l'espace occupé... nos champs de bataille. Mais que voulez-vous. Il y a quelque chose en lui, quelque chose en moi, qui est insupportable et exquis à la fois. Quelque chose qu'on veut sentir en bouche avant de le cracher, le vomir.
Pourtant il était si facile de revenir à un havre de paix. Est ce la pitié, la culpabilité ou l'ego qui nous fait revenir vers l'autre, peu importe. Mais combien de fois ais-je senti ses bras autour de moi après ces explosions de sentiments ? Combien de fois l'ais-je doucement niché au creux de mon cou pour le calmer, glissant mes doigts dans ses cheveux ? Beaucoup trop je suppose. Ce plaisir de se faire du mal, de blesser l'autre pour mieux le réconforter et l'avoir près de soi... ça n'a pas de sens. C'est ridicule, mais c'est comme ça que l'on s'apprécie. Lui éclater les lèvres, puis les soigner des mienne. Je suis autre en sa présence, et nous ne nous supportons pas. A croire que l'on aimait ça, nous pousser jusqu'aux limites du raisonnable...
Parce que tout ça n'était pas raisonnable. Un jour ça va exploser et on va le sentir passer.
Et ce soir, ce n'était qu'une des nombreuses scènes de notre pièce. Un vrai show, un sacré numéro. Mais le lecteur, spectateur, doit gravement s'ennuyer. Chaque fois, la même chose. La même crise, la même réconciliation.
Je soupire. C'était lui qui me provoquait cette fois-ci. Pourquoi est ce qu'il prenait un pareil ton pour me répondre ? Est ce que je m'étais montré méchante ou même moqueuse ? Enfin, pourquoi chercher à comprendre. C'était ainsi, point. Il fallait, à ce stade, cesser de se poser des questions auquel jamais on ne trouvera de réponses. Oubliez toute logique, vous rentrez dans un monde où ce qui est, est. Fin.
« C'est accablant.. cette manie que tu as de remettre en question tout ce que je te dis. J'ai simplement pensé à toi pour passer la soirée. Pour quelle autre raison voudrais-tu que je te demande de venir ? » Très bonne question ma chère Iseul, comme si tu savais.
J'attrapai une cigarette de mon paquet que je glissai entre mes lèvres pour l'allumer. Puis je me retournai vers lui en expirant la fumée grisâtre. « Pas la peine d'être aussi vulgaire... tu fais ce que tu veux. » Je hausse les épaules d'un air exaspéré en me déplaçant pour attraper un cendrier. Décidément, il installait déjà une bonne ambiance. Et puis maintenant il semblerait que je doive le remercier de m'honorer de sa présence. Eh bien voyons...
Je m'arrêtai un moment pour le contempler. Il pouvait être beau, même au bord de l'explosion. Je m'approchai d'un pas félin vers lui, jusqu'à que je juge nos deux personnes assez proches l'une de l'autre pour parler. Je plantai mon regard noir dans le sien, laissant un court silence s'installer. «Mais dis moi, pourquoi es-tu ici alors ? Si tu ne comptes pas repartir... »
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Mer 29 Oct - 4:12 Citer EditerSupprimer
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oh iseul x lee aidan
tenue ▬ Un regard blasé, un regard envoûté, un regard dégoûté porté sur sa personne. Un regard cachant mille et une facettes de ce que je pouvais ressentir à son égard. Iseul était belle, elle était élégante et elle avait un charisme, une prestance. Elle était de ces femmes qu’on n’oublie pas dès le premier regard posé sur elle. Mon problème était peut-être que j’avais certainement posé trop de fois mon attention sur sa personne. J’en arrivais à me demander si ce n’était pas dangereux. Comme hypnotisé, je ne pouvais me passer de la regarder comme je ne pouvais me passer de sa présence. Iseul était belle même en colère. J’avais beau cherché, on avait beau me demander, je ne savais pas ce qui clochait. Je ne savais pas pourquoi, je ne savais pas expliquer comment les seuls mots qui pouvaient sortir de ma bouche en parlant d’elle étaient rongés par la colère et le dégoût. Iseul était belle, aussi belle que mon désir de lui cracher ma vulgarité au visage. Je ne la quittais pas des yeux, j’aurais voulu, je me serais certainement moins mis en colère en lui parlant, j’aurais peut-être été moins ridicule que de lui parler sur ce ton alors qu’elle se montrait dans un semblant de sympathie. Mais justement, ces mots sonnaient si faux sortant de sa bouche, ils étaient risibles, ils sonnaient hypocrites et dénués de sincérité. Ça m’énervait, ça me rongeait, car elle donnait l’impression de jouer, encore une fois. Et moi, comme un con, j’étais venu, j’avais plongé tête la première, encore une fois. Je ne savais pas pourquoi j’étais là, je ne savais pas pourquoi elle voulait que je sois là mais je restais certain que les raisons énoncées n’étaient pas les réelles.
Mon pouls battait rapidement dans mes tempes, je bouillonnais déjà pour un rien. Sa voix, son sourire, sa démarche, sa façon de parler, elle. C’était alarmant, stupide et si puéril. J’étais agacé, autant d’être ici pour elle que de mon comportement. J’étais conscient que tout ce cirque ne nous mènerait à rien, que nous avancions pour reculer. Le même scénario, la même histoire, et tout qui se répète encore et encore. On le savait tous les deux et on continuait tout de même, fonçant dans l’espoir que, peut-être, ça changerait. Mais non. Espoir illusoire ou illusion délirante, plus rien n’avait d’explication plausible.
Un soupire de sa part, mon regard se tourna vers les meubles de la cuisine, dans le vide, je regardais lacement, un sourire prenant de nouveau place sur mes lèvres alors que je tentais de respirer profondément avant de prendre la parole, contrôlant tant bien que mal mes pulsions « C’est bien ce que je me demande, Iseul, mais il doit bien en avoir une autre car, tu m’excuseras mais pour le coup, ouais, je remets en question ta parole. Pourquoi voudrais-tu que je te tienne compagnie alors que tu sais très bien comment ça se passe à chaque fois ? » Je la regardais de nouveau dans ses yeux sombres et perçant, mon ton accentuant l’évidence de ma question. Pourtant, je ne pris pas la peine de répondre à sa remarque, la toisant toujours sans la moindre relâche, sans le moindre ennui. Des regards, c’est tout ce qu’on savait échanger en plus de nos reproches. Des regards qui en disaient parfois long, des regards qui nous trahissaient parfois ou des regards qui jouaient.
Elle avançait, je la regardais, elle avançait et je ne reculais. Un sourire niché au coin de mes lèvres et je passais la main dans mes cheveux; je n’en attendais pas moins d’elle. Je m’avançais alors à mon tour, me décollant du mur pour être plus proche, sans que nos corps se touchent, j’enfouissais les mains dans les poches de mon pantalon, levant quelque peu les yeux afin de réfléchir pour revenir sur les siens. Je prenais mon temps tout comme elle avait pris le sien, je prenais mon temps pour choisir mes mots, pour faire en sorte que ma voix soit calme, reposée et légère. « Ma curiosité m’a poussé à venir comme à chaque fois. Je voulais voir si, pour une fois, les choses que tu avais à me dire allaient être plus… surprenantes, intéressantes. Et encore une fois, je me suis trompé. » Une pause. Mes lèvres humidifiées. Une légère pause. « Mais si tu veux que ta compagnie s’en aille, je peux partir. L’essence n’aura qu’à bien se tenir. » Un sourire innocent et je me risquais à apporter ma main à son visage, repoussant l’un de ses mèches de cheveux pour la mettre derrière son oreille. Iseul était belle et davantage en colère.
Mon pouls battait rapidement dans mes tempes, je bouillonnais déjà pour un rien. Sa voix, son sourire, sa démarche, sa façon de parler, elle. C’était alarmant, stupide et si puéril. J’étais agacé, autant d’être ici pour elle que de mon comportement. J’étais conscient que tout ce cirque ne nous mènerait à rien, que nous avancions pour reculer. Le même scénario, la même histoire, et tout qui se répète encore et encore. On le savait tous les deux et on continuait tout de même, fonçant dans l’espoir que, peut-être, ça changerait. Mais non. Espoir illusoire ou illusion délirante, plus rien n’avait d’explication plausible.
Un soupire de sa part, mon regard se tourna vers les meubles de la cuisine, dans le vide, je regardais lacement, un sourire prenant de nouveau place sur mes lèvres alors que je tentais de respirer profondément avant de prendre la parole, contrôlant tant bien que mal mes pulsions « C’est bien ce que je me demande, Iseul, mais il doit bien en avoir une autre car, tu m’excuseras mais pour le coup, ouais, je remets en question ta parole. Pourquoi voudrais-tu que je te tienne compagnie alors que tu sais très bien comment ça se passe à chaque fois ? » Je la regardais de nouveau dans ses yeux sombres et perçant, mon ton accentuant l’évidence de ma question. Pourtant, je ne pris pas la peine de répondre à sa remarque, la toisant toujours sans la moindre relâche, sans le moindre ennui. Des regards, c’est tout ce qu’on savait échanger en plus de nos reproches. Des regards qui en disaient parfois long, des regards qui nous trahissaient parfois ou des regards qui jouaient.
Elle avançait, je la regardais, elle avançait et je ne reculais. Un sourire niché au coin de mes lèvres et je passais la main dans mes cheveux; je n’en attendais pas moins d’elle. Je m’avançais alors à mon tour, me décollant du mur pour être plus proche, sans que nos corps se touchent, j’enfouissais les mains dans les poches de mon pantalon, levant quelque peu les yeux afin de réfléchir pour revenir sur les siens. Je prenais mon temps tout comme elle avait pris le sien, je prenais mon temps pour choisir mes mots, pour faire en sorte que ma voix soit calme, reposée et légère. « Ma curiosité m’a poussé à venir comme à chaque fois. Je voulais voir si, pour une fois, les choses que tu avais à me dire allaient être plus… surprenantes, intéressantes. Et encore une fois, je me suis trompé. » Une pause. Mes lèvres humidifiées. Une légère pause. « Mais si tu veux que ta compagnie s’en aille, je peux partir. L’essence n’aura qu’à bien se tenir. » Un sourire innocent et je me risquais à apporter ma main à son visage, repoussant l’un de ses mèches de cheveux pour la mettre derrière son oreille. Iseul était belle et davantage en colère.
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Jeu 30 Oct - 0:33 Citer EditerSupprimer
song ▬ C'est devenue une douce habitude, un vieux rite, une manie. Je me suis faite à son regard profond, à ses yeux qui envoient des éclairs. Je me suis faite à son sourire ravageur, à sa raillerie. J'ai accepté ses mains puissantes dans ma vie de tout les jours, qui empoignent ma mâchoire comme un enfant attrape une friandise, à ses mots qui laissent des traces sur ma peau. Je l'ai laissé passer sa langue au coin de mes lèvres, ses dents se planter dans ma chair. J'ai toléré son langage vulgaire, et aussi son manque de manière. J'ai tout laissé passer, et ça presque sans rechigner.
Le problème c'est qu'aujourd'hui c'est encore le cas, que je n'ai plus besoin de tout raconter au passé. Il a juste fait irruption dans ma vie et maintenant il impossible pour moi de l'en faire sortir. Et ce, pour des raisons qui me sont parfaitement inconnues. Je pourrais l’éjecter d'un jeu de doigts, lui souffler dessus pour qu'il s'envole. Je pourrais lui claquer la porte au nez, ne plus jamais attraper ce téléphone pour l'appeler. Tout ça je pourrais le faire théoriquement. Mais que l'Homme est fou, à vouloir ce qui n'est pas bon pour lui. Aidan, alors, ne devait pas être bon pour moi. C'est peut-être vite s'avancer, mais admettre le contraire m'est impensable. Rien que le fait d'y réfléchir doit le faire jubiler, je ne peux pas me permettre une telle chose. Mon ego ne doit pas être très content à l'heure actuelle.
Il avait cette nonchalance insupportable qui s'opposait à un charisme fou. Le genre de chose qui n'attire pas du tout, mais qui peut vous faire brûler à l'intérieur. Je brûle de haine, je brûle de passion. Des fois dans ma tête je m'amuse à l'appeler démon. Il a tout les vices en lui, il vous pousserait à commettre le plus odieux des crimes. Ses mains qui se glissent autour de votre cou comme pour le rompre, se détendront pourtant pour palper votre chaire avec envie. Moi je ne veux pas, je préfère qu'il me tue plutôt qu'il prenne plaisir à pétrir mon corps. Et pourtant je le laisse faire, découvrant le régal de son toucher.
Des fois il rentre dans la pièce, il vous laisse une odeur d’écœurement, mais repart en laissant derrière lui les effluves d'une magnificence.
Et cela me crève littéralement. Parce que c'est un fait, et j'ai beau me persuader que ce n'est qu'illusion, un fait reste un fait.
« Non lâche moi, pars loin, je ne veux plus voir ton visage. Je n'en peux plus d'entendre tes cris recouvrir les miens, me réduire à néant alors que toi tu n'es qu'un moins que rien. Disparais, laisse moi dans mon coin, tout est fini. Je pensais qu'on pourrait doser cette fois-ci, mais regarde le mal que ça nous fait. C'est comme deux étrangers qui cherchent en permanence à se tirer dessus : à quoi bon. On souhaite se voir agoniser sans savoir pourquoi. Les mots tuent, alors tu cherche à me faire revivre dans tes bras. Mais ce n'est pas comme ça que ça marche idiot. Tu n'es qu'un enfant, tu m'exaspère, les jeux comme ça... je n'en ai jamais eu l'âge. »
On était très certainement les deux personnes les plus ridicules que la Terre ait jamais porté dans son ventre.
Il était là, son regard dans le mien, à jouer au plus sournois, au plus piquant. Il devait se sentir rempli d'une immense satisfaction, que c'était pathétique. Je sentais déjà l'impatience et l'irritation me transporter. Mais il fallait que je me contienne, ca serait me montrer vulnérable – trop tôt ? - et lui faire un trop grand plaisir.
Mais finalement, ses dires me font sourire. Il veut être le dominant, il veut toujours être le dominant. Ses doigts me touchent, son regard me déshabille. Je déteste comme j'apprécie. Un sourire narquois se peint sur mon visage, puis je passe mon bras sur une de ses épaules, tenant la cigarette entre l'index et le majeur, l'enroulant presque autour de sa nuque. «A peine arrivé tu abois déjà, qu'est ce que je suis censé pouvoir dire dans ces cas là ? Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche que tu te précipite sur moi... » Un petit rire. Je le toise à mon insu, porte la cigarette à mes lèvres pour la rattraper de mon autre main. «Tu dis des bêtises. Car entre toi et moi – je veux dire que nous le savons tout les deux – … tu n'es pas prêt de partir. »
Tu veux me détester pour ensuite m'apprécier, m’assassiner pour me faire renaître.
JE T'HAINE
song ▬ C'est devenue une douce habitude, un vieux rite, une manie. Je me suis faite à son regard profond, à ses yeux qui envoient des éclairs. Je me suis faite à son sourire ravageur, à sa raillerie. J'ai accepté ses mains puissantes dans ma vie de tout les jours, qui empoignent ma mâchoire comme un enfant attrape une friandise, à ses mots qui laissent des traces sur ma peau. Je l'ai laissé passer sa langue au coin de mes lèvres, ses dents se planter dans ma chair. J'ai toléré son langage vulgaire, et aussi son manque de manière. J'ai tout laissé passer, et ça presque sans rechigner.
Le problème c'est qu'aujourd'hui c'est encore le cas, que je n'ai plus besoin de tout raconter au passé. Il a juste fait irruption dans ma vie et maintenant il impossible pour moi de l'en faire sortir. Et ce, pour des raisons qui me sont parfaitement inconnues. Je pourrais l’éjecter d'un jeu de doigts, lui souffler dessus pour qu'il s'envole. Je pourrais lui claquer la porte au nez, ne plus jamais attraper ce téléphone pour l'appeler. Tout ça je pourrais le faire théoriquement. Mais que l'Homme est fou, à vouloir ce qui n'est pas bon pour lui. Aidan, alors, ne devait pas être bon pour moi. C'est peut-être vite s'avancer, mais admettre le contraire m'est impensable. Rien que le fait d'y réfléchir doit le faire jubiler, je ne peux pas me permettre une telle chose. Mon ego ne doit pas être très content à l'heure actuelle.
Il avait cette nonchalance insupportable qui s'opposait à un charisme fou. Le genre de chose qui n'attire pas du tout, mais qui peut vous faire brûler à l'intérieur. Je brûle de haine, je brûle de passion. Des fois dans ma tête je m'amuse à l'appeler démon. Il a tout les vices en lui, il vous pousserait à commettre le plus odieux des crimes. Ses mains qui se glissent autour de votre cou comme pour le rompre, se détendront pourtant pour palper votre chaire avec envie. Moi je ne veux pas, je préfère qu'il me tue plutôt qu'il prenne plaisir à pétrir mon corps. Et pourtant je le laisse faire, découvrant le régal de son toucher.
Des fois il rentre dans la pièce, il vous laisse une odeur d’écœurement, mais repart en laissant derrière lui les effluves d'une magnificence.
Et cela me crève littéralement. Parce que c'est un fait, et j'ai beau me persuader que ce n'est qu'illusion, un fait reste un fait.
« Non lâche moi, pars loin, je ne veux plus voir ton visage. Je n'en peux plus d'entendre tes cris recouvrir les miens, me réduire à néant alors que toi tu n'es qu'un moins que rien. Disparais, laisse moi dans mon coin, tout est fini. Je pensais qu'on pourrait doser cette fois-ci, mais regarde le mal que ça nous fait. C'est comme deux étrangers qui cherchent en permanence à se tirer dessus : à quoi bon. On souhaite se voir agoniser sans savoir pourquoi. Les mots tuent, alors tu cherche à me faire revivre dans tes bras. Mais ce n'est pas comme ça que ça marche idiot. Tu n'es qu'un enfant, tu m'exaspère, les jeux comme ça... je n'en ai jamais eu l'âge. »
On était très certainement les deux personnes les plus ridicules que la Terre ait jamais porté dans son ventre.
Il était là, son regard dans le mien, à jouer au plus sournois, au plus piquant. Il devait se sentir rempli d'une immense satisfaction, que c'était pathétique. Je sentais déjà l'impatience et l'irritation me transporter. Mais il fallait que je me contienne, ca serait me montrer vulnérable – trop tôt ? - et lui faire un trop grand plaisir.
Mais finalement, ses dires me font sourire. Il veut être le dominant, il veut toujours être le dominant. Ses doigts me touchent, son regard me déshabille. Je déteste comme j'apprécie. Un sourire narquois se peint sur mon visage, puis je passe mon bras sur une de ses épaules, tenant la cigarette entre l'index et le majeur, l'enroulant presque autour de sa nuque. «A peine arrivé tu abois déjà, qu'est ce que je suis censé pouvoir dire dans ces cas là ? Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche que tu te précipite sur moi... » Un petit rire. Je le toise à mon insu, porte la cigarette à mes lèvres pour la rattraper de mon autre main. «Tu dis des bêtises. Car entre toi et moi – je veux dire que nous le savons tout les deux – … tu n'es pas prêt de partir. »
Tu veux me détester pour ensuite m'apprécier, m’assassiner pour me faire renaître.
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Dim 28 Déc - 2:27 Citer EditerSupprimer
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tenue ▬ Il y avait de quoi rire aux éclats jusqu’à transpercer nos poumons. On aurait pu lâcher les armes et mettre fin à toute cette mascarade et dans un regard, se mettre à rire de nos conneries les plus profondes. On aurait pu se rendre compte que tout ça n’était que risible, que tout était purement ridicule et que cette histoire allait désespérément nous mener à notre perte. Parce qu’au fond, quel est le fondement de nos actes et de nos paroles ? Qu’est-ce qui nous pousse à agir de la sorte ? Pourquoi tant de haine sans si peu de raisons pour l’alimenter ? Pourtant, c’est toujours avec les mêmes yeux, ces mêmes yeux remplis de hargne et de dégoût avec lesquels que nous nous regardions. On se crachait nos mots à la figure comme si aucune conséquence ne pouvait s’en suivre, comme si nos réconciliations incessantes effaçaient tout sur son passage. On se réfugiait dans la simplicité d’un laissé aller permanent. On se détestait car c’était plus simple que de s’aimer. On levait la voix et les poings car c’était plus simple que de réfléchir à nos gestes et à nos paroles. On vivait sous l’impulsivité sans penser à l’impact de nos actes. On s’abandonnait à la veulerie d’un désir éphémère. Ephémère. Tout l’était en notre présence. Plus rien n’existait que le moment présent. On ne réfléchissait plus, on perdait contact avec la réalité pour mieux réaliser nos fantasmes les plus enfouis. C’était un jeu malsain que nous nous acharnions à faire vivre pour mieux nous tuer.
Iseul me rendait fou, totalement fou. Cette présence qui me dénuait de toute capacité à réfléchir correctement. Ce regard qui me transperçait, me vidait pour mieux me remplir de son venin. Mes démons ressortaient au simple effluve de son être jusqu’à ce que j’en devienne un à mon tour. La chaleur de sa prestance me transformer en un autre homme dont j’avais honte. C’était soulagé et pourtant, honteux que je ressortais de nos retrouvailles. Je ressortais tel un homme changé, comme si mes vices les plus profonds se peignaient au bout de mes lèvres à chaque regard croisé. Ces actes et ces paroles enfermés, sellés, personne à part elle ne voyait cette facette de moi. Elle subissait chacune de mes faiblesses, elle subissait ma nature jalouse, colérique et impulsive, ces dernières marquant sa peau et son cœur à jamais. Comme si mes péchés se reflétaient en elle sans que cela n’apparaisse sur mon visage. Elle était le portrait subissant les conséquences de ma lâcheté tel que celui de Dorian Gray. Elle portait sur elle les marques que personne ne pouvait apercevoir. Elle était mon échappatoire, le refuge de mes défaillances. Elle était ma boîte de pandore.
Elle pensait certainement que ses mots me toucheraient mais j’en riais ouvertement. Les yeux au ciel, je revenais enfin à ses pupilles noirs de passion. Iseul était passionnée, passionnante. J’aurais pu rester des heures à la regarder, des heures sans jamais la quitter des yeux. Elle était de ces femmes qu’on n’arrive pas à regarder qu’une seule fois, ce regard profond, ces lèvres rouges et ces cheveux noirs aussi noirs que ces yeux contrastant avec la pâleur de son teint. Ces mêmes yeux couvrant son âme d’un voile d’ironie et d’acharnement. Mon cœur ratait des battements, rythmé par l’intensité de mon agacement. Mes tempes chauffaient et je contrôlais mes gestes pour qu’ils soient des plus doux. Mes doigts fins et puissants effleuraient son cou, caressaient son épiderme comme si c’était la chose la plus merveilleuse qu’ils avaient rencontrée. Et avec la plus grande tendresse, ils vinrent s’enrouler autour d’une mèche de cheveux, s’attardant un instant avant de redescendre sur sa jugulaire. Mes yeux ne quittèrent jamais les siens, je buvais ses paroles, les lèvres entre-ouvertes. Je respirais la fumée que les siennes rejetaient et mes doigts se glissaient délicatement sur ce cou frêle pour l’entourer simplement. « Ce qui me surprend est que ça continue de t’étonner. N’est-ce pas pourtant habituel que nos retrouvailles se fassent dans le bruit ? » La voix calme et masculine, mon regard se posait sur la chair que je tenais dans ma main. « En effet, mais je sais que cette idée te plaît. » Je relevais les yeux à la fin de cette phrase alors que ma main libre vint dessiner un chemin jusque sa hanche, sa peau recouverte du tissu de sa robe avant de se glisser farouchement dans le creux de son dos. Je la tenais près de moi, je la gardais comme si elle allait m’échapper, comme si elle pouvait se libérer sournoisement de mes filets sans que je ne m’en rende compte.
Iseul me rendait fou, totalement fou. Cette présence qui me dénuait de toute capacité à réfléchir correctement. Ce regard qui me transperçait, me vidait pour mieux me remplir de son venin. Mes démons ressortaient au simple effluve de son être jusqu’à ce que j’en devienne un à mon tour. La chaleur de sa prestance me transformer en un autre homme dont j’avais honte. C’était soulagé et pourtant, honteux que je ressortais de nos retrouvailles. Je ressortais tel un homme changé, comme si mes vices les plus profonds se peignaient au bout de mes lèvres à chaque regard croisé. Ces actes et ces paroles enfermés, sellés, personne à part elle ne voyait cette facette de moi. Elle subissait chacune de mes faiblesses, elle subissait ma nature jalouse, colérique et impulsive, ces dernières marquant sa peau et son cœur à jamais. Comme si mes péchés se reflétaient en elle sans que cela n’apparaisse sur mon visage. Elle était le portrait subissant les conséquences de ma lâcheté tel que celui de Dorian Gray. Elle portait sur elle les marques que personne ne pouvait apercevoir. Elle était mon échappatoire, le refuge de mes défaillances. Elle était ma boîte de pandore.
Elle pensait certainement que ses mots me toucheraient mais j’en riais ouvertement. Les yeux au ciel, je revenais enfin à ses pupilles noirs de passion. Iseul était passionnée, passionnante. J’aurais pu rester des heures à la regarder, des heures sans jamais la quitter des yeux. Elle était de ces femmes qu’on n’arrive pas à regarder qu’une seule fois, ce regard profond, ces lèvres rouges et ces cheveux noirs aussi noirs que ces yeux contrastant avec la pâleur de son teint. Ces mêmes yeux couvrant son âme d’un voile d’ironie et d’acharnement. Mon cœur ratait des battements, rythmé par l’intensité de mon agacement. Mes tempes chauffaient et je contrôlais mes gestes pour qu’ils soient des plus doux. Mes doigts fins et puissants effleuraient son cou, caressaient son épiderme comme si c’était la chose la plus merveilleuse qu’ils avaient rencontrée. Et avec la plus grande tendresse, ils vinrent s’enrouler autour d’une mèche de cheveux, s’attardant un instant avant de redescendre sur sa jugulaire. Mes yeux ne quittèrent jamais les siens, je buvais ses paroles, les lèvres entre-ouvertes. Je respirais la fumée que les siennes rejetaient et mes doigts se glissaient délicatement sur ce cou frêle pour l’entourer simplement. « Ce qui me surprend est que ça continue de t’étonner. N’est-ce pas pourtant habituel que nos retrouvailles se fassent dans le bruit ? » La voix calme et masculine, mon regard se posait sur la chair que je tenais dans ma main. « En effet, mais je sais que cette idée te plaît. » Je relevais les yeux à la fin de cette phrase alors que ma main libre vint dessiner un chemin jusque sa hanche, sa peau recouverte du tissu de sa robe avant de se glisser farouchement dans le creux de son dos. Je la tenais près de moi, je la gardais comme si elle allait m’échapper, comme si elle pouvait se libérer sournoisement de mes filets sans que je ne m’en rende compte.
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Mar 30 Déc - 3:37 Citer EditerSupprimer
song ▬ Est ce possible ? Je ne l'aurais jamais cru. On dit que l'amour vous change, on dit que l'amour vous transporte. Mais c'est faux. La haine est bien plus grande, la haine fait bien plus de choses. Et je suis persuadée le haïr du plus profond de mon âme. Je le hais de me faire apparaître comme un monstre, de me couper en deux pour ne garder que le mauvais morceau. J'étais un être humain à part entière quand il était avec moi, j'oubliais toute douceur et tendresse. J'étais ce que je n'aimais pas être, j'étais différente. J'étais tout ce qui me faisait pleurer, j'étais un être humain détestable.
Oh oui je le hais. Je le hais car malgré tout, tout ça me tient en vie, je le hais parce qu'il participe à un bien être complètement masochiste et que je n'étais pas encore prête à l'accepter.
Lee Aidan, tu es la bête noire, celui que se cache dans mes cauchemars, le Malin qui me nargue quand de temps à autre je me regarde dans le miroir.
Des fois je me retiens de pleurer alors qu'il est là. Parce que je sais qu'il n'aurait aucune pitié pour moi, je sais qu'il en voudras encore plus. Il voudrait boire mes larmes, s'en nourrir, en deviendrait vite addict et en demanderait encore comme un enfant capricieux. Il me battrait de sa rage, de son excitation, de sa férocité jusqu'à que la douleur soit insurmontable. Il mettrait tout en œuvre pour me voir à sa merci. Je suis sa proie, je sais qu'il veut me dévorer toute crue. Il n'attend que ça.
Deux animaux. Qui boivent, mangent, se battent, dorment. Ensemble, nous ne répondons à qu'à des pulsions archaïques. C'est pourquoi notre seul moyen de réconciliation restait ces instants charnels, érotiques, qui recouvraient tel un voile de soie nos guerres incessantes. Quand ses pattes glissent sur chacun de mes membres, que sa langue parcourt mon corps, que de ses griffes il lacère ma peau... j'oublie presque à quel point il me fait du mal, pour me laisser aller au bien. Même quand je n'en ai presque pas envie, je savoure toujours ces instants qui sont bien les seuls dont je profite avec lui je crois. Je peux sentir son appétit à des kilomètres. Je me retourne et je vois dans ses yeux un tentateur, le plus misérable des pécheurs. Et je perds la tête, fatiguée de me battre. Fatiguée de haïr, fatiguée d'avoir un cœur si lourd qu'il me penche vers les méandres de l'enfer.
Je me laisse me perdre dans son beau regard, son regard si expressif, qui me donne l'illusion d'être une femme. Je le laisse me sourire, étirer ses lèvres en un radieux mensonge qu'il dépose sur les miennes. Et petit à petit, Aidan et moi ne faisions qu'un. Je trouvais ça terrifiant, à en glacer le sang.
Je veux que tu t'en aille. Mais je n'en ai plus l'énergie. Je déteste quand tu me touche, et pourtant cela m'emmène aux cieux. J'ai l'impression d'être ton pantin, ta chose quand délicatement tu me prends contre toi pour t'embrasser. S'il te plait... de toi même... abandonne moi pour toujours. Tue moi pour de bon, mais ne m'offre pas une éternité si douloureuse.
Ses mots ont le don de se faire passer pour tempête, alors que sa voix reste d'une sérénité remarquable. Et quand tout vous excède, cela n'est qu'encore plus détestable. Les effluves de sa fourberie me chatouillaient les narines, alors que j'admirais son beau visage. Je le trouvais Apollon, je le trouvais beau malgré son âme si laide. Comment un être pouvait-il inspirer tant de dégout, tout en réussissant à être ravissant ? C'est peut être ça, ma torture.
Il ponctua la fin de sa phrase par une étreinte qui traduisait sa force bestiale. Je ne savais pas si il s'en rendait compte, mais il me faisait presque mal. Sa main dans le creux de mes reins, j'étais collée à lui, comme si nous n'avions jamais été aussi proche. Je pouvais sentir son torse dessiné sur mon petit ventre, entendre sa respiration. Ma main toujours autour de son cou, je portai la cigarette à mes lèvres et recrachai la fumée dans sa figure sans violence aucune.
« Comment pourrait-elle me plaire ? » demandais-je doucement. Je fumais rapidement quelques lattes de mon petit plaisir avant de me pencher pour l'écraser. Je le regardai à nouveau, amenant une main pour caresser son visage délicatement. « Hm ? Dis moi comment cette idée pourrait me plaire, si tu ne cherches qu'à planter tes crocs dans ma chair ? » Mes doigts se frayent un chemin vers sa chevelure, que je sers légèrement. Deux éléments contraires étaient à présent, à une proximité folle. Et si l'un érafle l'autre, alors il faut se préparer à la catastrophe. .
JE T'HAINE
song ▬ Est ce possible ? Je ne l'aurais jamais cru. On dit que l'amour vous change, on dit que l'amour vous transporte. Mais c'est faux. La haine est bien plus grande, la haine fait bien plus de choses. Et je suis persuadée le haïr du plus profond de mon âme. Je le hais de me faire apparaître comme un monstre, de me couper en deux pour ne garder que le mauvais morceau. J'étais un être humain à part entière quand il était avec moi, j'oubliais toute douceur et tendresse. J'étais ce que je n'aimais pas être, j'étais différente. J'étais tout ce qui me faisait pleurer, j'étais un être humain détestable.
Oh oui je le hais. Je le hais car malgré tout, tout ça me tient en vie, je le hais parce qu'il participe à un bien être complètement masochiste et que je n'étais pas encore prête à l'accepter.
Lee Aidan, tu es la bête noire, celui que se cache dans mes cauchemars, le Malin qui me nargue quand de temps à autre je me regarde dans le miroir.
Des fois je me retiens de pleurer alors qu'il est là. Parce que je sais qu'il n'aurait aucune pitié pour moi, je sais qu'il en voudras encore plus. Il voudrait boire mes larmes, s'en nourrir, en deviendrait vite addict et en demanderait encore comme un enfant capricieux. Il me battrait de sa rage, de son excitation, de sa férocité jusqu'à que la douleur soit insurmontable. Il mettrait tout en œuvre pour me voir à sa merci. Je suis sa proie, je sais qu'il veut me dévorer toute crue. Il n'attend que ça.
Deux animaux. Qui boivent, mangent, se battent, dorment. Ensemble, nous ne répondons à qu'à des pulsions archaïques. C'est pourquoi notre seul moyen de réconciliation restait ces instants charnels, érotiques, qui recouvraient tel un voile de soie nos guerres incessantes. Quand ses pattes glissent sur chacun de mes membres, que sa langue parcourt mon corps, que de ses griffes il lacère ma peau... j'oublie presque à quel point il me fait du mal, pour me laisser aller au bien. Même quand je n'en ai presque pas envie, je savoure toujours ces instants qui sont bien les seuls dont je profite avec lui je crois. Je peux sentir son appétit à des kilomètres. Je me retourne et je vois dans ses yeux un tentateur, le plus misérable des pécheurs. Et je perds la tête, fatiguée de me battre. Fatiguée de haïr, fatiguée d'avoir un cœur si lourd qu'il me penche vers les méandres de l'enfer.
Je me laisse me perdre dans son beau regard, son regard si expressif, qui me donne l'illusion d'être une femme. Je le laisse me sourire, étirer ses lèvres en un radieux mensonge qu'il dépose sur les miennes. Et petit à petit, Aidan et moi ne faisions qu'un. Je trouvais ça terrifiant, à en glacer le sang.
Je veux que tu t'en aille. Mais je n'en ai plus l'énergie. Je déteste quand tu me touche, et pourtant cela m'emmène aux cieux. J'ai l'impression d'être ton pantin, ta chose quand délicatement tu me prends contre toi pour t'embrasser. S'il te plait... de toi même... abandonne moi pour toujours. Tue moi pour de bon, mais ne m'offre pas une éternité si douloureuse.
Ses mots ont le don de se faire passer pour tempête, alors que sa voix reste d'une sérénité remarquable. Et quand tout vous excède, cela n'est qu'encore plus détestable. Les effluves de sa fourberie me chatouillaient les narines, alors que j'admirais son beau visage. Je le trouvais Apollon, je le trouvais beau malgré son âme si laide. Comment un être pouvait-il inspirer tant de dégout, tout en réussissant à être ravissant ? C'est peut être ça, ma torture.
Il ponctua la fin de sa phrase par une étreinte qui traduisait sa force bestiale. Je ne savais pas si il s'en rendait compte, mais il me faisait presque mal. Sa main dans le creux de mes reins, j'étais collée à lui, comme si nous n'avions jamais été aussi proche. Je pouvais sentir son torse dessiné sur mon petit ventre, entendre sa respiration. Ma main toujours autour de son cou, je portai la cigarette à mes lèvres et recrachai la fumée dans sa figure sans violence aucune.
« Comment pourrait-elle me plaire ? » demandais-je doucement. Je fumais rapidement quelques lattes de mon petit plaisir avant de me pencher pour l'écraser. Je le regardai à nouveau, amenant une main pour caresser son visage délicatement. « Hm ? Dis moi comment cette idée pourrait me plaire, si tu ne cherches qu'à planter tes crocs dans ma chair ? » Mes doigts se frayent un chemin vers sa chevelure, que je sers légèrement. Deux éléments contraires étaient à présent, à une proximité folle. Et si l'un érafle l'autre, alors il faut se préparer à la catastrophe. .
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Mar 30 Déc - 5:43 Citer EditerSupprimer
if we're talking body
oh iseul x lee aidan
tenue ▬ On m’a dit un jour qu’il n’y avait pas de haine sans amour.
Les yeux rivés sur les siens, je ne saurais décrire ce sentiment qui m’envahissait à chaque reprise. Une sorte de chaleur remplissant mon ventre, grimpant jusque dans ma poitrine pour monter à mes joues. Une chaleur agréable et pourtant, insoutenable. Comme si mon cerveau ne répondait plus et se braquait sur une seule chose; la regarder. Comme si je ne pouvais faire autrement que la toiser, hypnotisé. Ce même sentiment qui me faisait grincer des dents, serrer les poings et respirer profondément. Ce sentiment qui fulminait sans raison apparente en moi pour créer une colère indescriptible. Etait-ce sa beauté incomparable qui me rendait fou de rage? Etait-ce son élégance? Ou sa légèreté? J’étais charmé de la façon la plus malsaine par cette femme. Si elle n’avait pas été Iseul, elle aurait été la hantise de mes nuits et de mes espoirs. Pourtant, rien n’y faisait. Elle était bel et bien elle. C’était peut-être ça qui me gênait le plus.
Notre champ de bataille était miné, nos bagarres étaient insensées. On s’obstinait comme des gamins à se battre armés de notre fierté pour encaisser les coups de nos mots, de notre brutalité. Rien et pourtant tout était contrôlé. Aucun dérapage. Dans la vie de tous les jours, on enfile notre masque pour montrer la personne la plus parfaite que nous voulons être. On s’habille de notre politesse et de notre savoir vivre. On se cache sous des airs de tendresse et de galanterie. Avec elle, un regard échangé et c’était notre masque de fourberies que nous portions devant nos yeux. On pensait chacun de nos mouvements, de nos paroles afin de voir qui blessera le plus l’autre. Un jeu ridicule auquel nous nous perdions. Plus nous essayions plus nous tombions dans la plus malsaine des parties. On aimait se faire souffrir comme nous aimions que l’autre nous fasse du mal.
Etait-ce par simple sécurité que nous décidions de s’abandonner aux tourmentes de nos désirs? Savoir que n’agissions de la sorte avec personne d’autre, savoir que nous étions les seuls à voir cette facette de l’un et de l’autre? Cela nous donnait une certaine importance, une certaine emprise. Gardions nous cette distance de toute pitié aussi lointaine simplement pour pousser l’autre encore plus profondément dans le vice afin d’être certain que personne d’autre ne sache y arriver? Tant de questions qui ne pouvaient trouver de réponses.
Nos états étaient déplorables. Aucun mot ne pouvait parfaire à la stupidité de la situation. Rien ne pouvait égaler la puérilité arrivée à son paroxysme de nos états d’âme à ce moment-même. Deux ennemis se bouffant sans gêne et sans douceur, enlacés dans les bras l’un de l’autre. Nos corps et nos esprits ne faisaient déjà plus qu’un sans qu’aucun de nous ne s’en rende bien compte. La fierté nous voilait les yeux. La fierté nous gâchait chaque moment qu’on arrivait à trouver délicieux. Qui de nous n’appréciait pas la violence de nos étreintes, la brutalité de nos paroles? Qui de nous n’en raffolait pas jusqu’à en redemander? Jusqu’à toujours reprendre ce fichus téléphone pour encore et toujours entendre cette voix que l’on ne supporte pas, que l’on ne supporte plus? C’était une blague tragique que l’on se crachait au visage. Un pathétique sans nom qui nous portait au désespoir.
Les paroles doucement écoulées de ses lèvres rouges peignirent un fin sourire aux coins de mes lèvres. Dans mes yeux se lisaient de l’amusement mais aussi et toujours, une admiration certaine pour cette femme que je tenais contre moi. Doucement, je relâchais sa mâchoire délicatement dessinée, doucement, ma main rejoignit sa jumelle alors que j’accompagnais le geste de celle d’Iseul, me yeux se fermant un instant. J’appréciais comme je redoutais ce qu’elle me faisait subir. Sa main perdue dans mes cheveux et je vins coller mon front au sien, la même main venant, lentement, faire glisser la fermeture de sa robe. Mes yeux se perdaient sur son visage parfait si près du mien. Sans réellement savoir pourquoi, je vins murmurer à la rencontre de sa chair. « Je n’en sais rien Iseul. C’est à toi de me le dire… puisque tu me demandes toujours de revenir. » A ces mots, mes lèvres vinrent cueillirent les siennes, d’une douceur que je ne connaissais plus en sa présence. D’une délicatesse que j’avais oubliée un long instant. Je retrouvais ce qui ne m’avait pas habité depuis que nous étions ensemble, dans la même pièce, je lui montrais l’ouverture de cette partie de moi qu’elle n’avait jamais connue que dans moments les plus intimes. Et relevant lentement les yeux sur les siens, détachant nos lèvres dans cet effleurement des plus simples, je vins murmurer de nouveau. « Pourquoi m’as-tu fait venir cette fois si cette idée ne te plait pas? »
Les yeux rivés sur les siens, je ne saurais décrire ce sentiment qui m’envahissait à chaque reprise. Une sorte de chaleur remplissant mon ventre, grimpant jusque dans ma poitrine pour monter à mes joues. Une chaleur agréable et pourtant, insoutenable. Comme si mon cerveau ne répondait plus et se braquait sur une seule chose; la regarder. Comme si je ne pouvais faire autrement que la toiser, hypnotisé. Ce même sentiment qui me faisait grincer des dents, serrer les poings et respirer profondément. Ce sentiment qui fulminait sans raison apparente en moi pour créer une colère indescriptible. Etait-ce sa beauté incomparable qui me rendait fou de rage? Etait-ce son élégance? Ou sa légèreté? J’étais charmé de la façon la plus malsaine par cette femme. Si elle n’avait pas été Iseul, elle aurait été la hantise de mes nuits et de mes espoirs. Pourtant, rien n’y faisait. Elle était bel et bien elle. C’était peut-être ça qui me gênait le plus.
Notre champ de bataille était miné, nos bagarres étaient insensées. On s’obstinait comme des gamins à se battre armés de notre fierté pour encaisser les coups de nos mots, de notre brutalité. Rien et pourtant tout était contrôlé. Aucun dérapage. Dans la vie de tous les jours, on enfile notre masque pour montrer la personne la plus parfaite que nous voulons être. On s’habille de notre politesse et de notre savoir vivre. On se cache sous des airs de tendresse et de galanterie. Avec elle, un regard échangé et c’était notre masque de fourberies que nous portions devant nos yeux. On pensait chacun de nos mouvements, de nos paroles afin de voir qui blessera le plus l’autre. Un jeu ridicule auquel nous nous perdions. Plus nous essayions plus nous tombions dans la plus malsaine des parties. On aimait se faire souffrir comme nous aimions que l’autre nous fasse du mal.
Etait-ce par simple sécurité que nous décidions de s’abandonner aux tourmentes de nos désirs? Savoir que n’agissions de la sorte avec personne d’autre, savoir que nous étions les seuls à voir cette facette de l’un et de l’autre? Cela nous donnait une certaine importance, une certaine emprise. Gardions nous cette distance de toute pitié aussi lointaine simplement pour pousser l’autre encore plus profondément dans le vice afin d’être certain que personne d’autre ne sache y arriver? Tant de questions qui ne pouvaient trouver de réponses.
Nos états étaient déplorables. Aucun mot ne pouvait parfaire à la stupidité de la situation. Rien ne pouvait égaler la puérilité arrivée à son paroxysme de nos états d’âme à ce moment-même. Deux ennemis se bouffant sans gêne et sans douceur, enlacés dans les bras l’un de l’autre. Nos corps et nos esprits ne faisaient déjà plus qu’un sans qu’aucun de nous ne s’en rende bien compte. La fierté nous voilait les yeux. La fierté nous gâchait chaque moment qu’on arrivait à trouver délicieux. Qui de nous n’appréciait pas la violence de nos étreintes, la brutalité de nos paroles? Qui de nous n’en raffolait pas jusqu’à en redemander? Jusqu’à toujours reprendre ce fichus téléphone pour encore et toujours entendre cette voix que l’on ne supporte pas, que l’on ne supporte plus? C’était une blague tragique que l’on se crachait au visage. Un pathétique sans nom qui nous portait au désespoir.
Les paroles doucement écoulées de ses lèvres rouges peignirent un fin sourire aux coins de mes lèvres. Dans mes yeux se lisaient de l’amusement mais aussi et toujours, une admiration certaine pour cette femme que je tenais contre moi. Doucement, je relâchais sa mâchoire délicatement dessinée, doucement, ma main rejoignit sa jumelle alors que j’accompagnais le geste de celle d’Iseul, me yeux se fermant un instant. J’appréciais comme je redoutais ce qu’elle me faisait subir. Sa main perdue dans mes cheveux et je vins coller mon front au sien, la même main venant, lentement, faire glisser la fermeture de sa robe. Mes yeux se perdaient sur son visage parfait si près du mien. Sans réellement savoir pourquoi, je vins murmurer à la rencontre de sa chair. « Je n’en sais rien Iseul. C’est à toi de me le dire… puisque tu me demandes toujours de revenir. » A ces mots, mes lèvres vinrent cueillirent les siennes, d’une douceur que je ne connaissais plus en sa présence. D’une délicatesse que j’avais oubliée un long instant. Je retrouvais ce qui ne m’avait pas habité depuis que nous étions ensemble, dans la même pièce, je lui montrais l’ouverture de cette partie de moi qu’elle n’avait jamais connue que dans moments les plus intimes. Et relevant lentement les yeux sur les siens, détachant nos lèvres dans cet effleurement des plus simples, je vins murmurer de nouveau. « Pourquoi m’as-tu fait venir cette fois si cette idée ne te plait pas? »
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Mar 30 Déc - 17:20 Citer EditerSupprimer
song ▬ « Je suis l'esprit, vivant au sein des choses mortes.
Je sais forger les clefs quand on ferme les portes ;
Je fais vers le désert reculer le lion ;
Je m'appelle Bacchus, Noé, Deucalion ;
Je m'appelle Shakespeare, Annibal, César, Dante ;
Je suis le conquérant ; je tiens l'épée ardente,
Et j'entre, épouvantant l'ombre que je poursuis,
Dans toutes les terreurs et dans toutes les nuits.
(...) » V.H
Ca me brûle quand il me touche. De partout. J'ai l'impression que ma chair se décompose à chaque fois qu'il pose ses mains dessus. Une petite voix hurle de douleur en moi, s'agrippe au parois de ma gorge en tentant de sortir, mais glisse toujours dans mes entrailles. En moi né un feu ardent, qui me mène à la folie la plus pure, qui me fait valser dans les ténèbres sur un air de martyr. J'ai appris avec cet homme, que la souffrance n'était qu'un avant goût de l'extase. Qu'il est faisable – et peut-être incontournable qui sait – pour l'être humain de se délecter de son tourment pour mieux l'accepter, mais aussi pour le rendre plus vivable. Ce dernier a vite compris à quel point il est complexe d'y faire face en permanence, alors plutôt que de lutter constamment contre lui, il s'unit de temps en temps avec lui. Cela lui donne l'illusion d'être plus heureux, de panser ses propres plaies. Quel individu naïf, cet Homme. Quel lâche, d'autant se voiler la face. Le genre humain est fait de beaucoup d'hypocrisie. Il est à la fois bourreau et esclave, mais se plaît à se dire qu'il est avant tout son propre remède. Douce illusion.
« Tu n'es qu'un connard, je veux que tu disparaisse Aidan, tu comprends ? Je ne veux plus te voir, tu me pourris l'existence ! Non, tu ne me touche plus, dégage je te dis, ne me touche pas ! » J'avais vociféré ses mots comme une dingue, j'étais prête à le tabasser, le réduire à néant. Mais cet idiot s'était jeté sur moi, m'avait enrobé de ses bras musclés pour me calmer, en chuchotant de tendres paroles à mon oreilles. Il voulait me rassurer ce jour là, le loup était devenu agneau. Et alors que je reprenais petit à petit mon souffle, il me portait contre lui, m'allongeait à ses côtés dans le lit. Sa main caressait mes cheveux, ses lèvres quelques fois se posaient sur mon crâne. Et moi je restai là, impuissante, à me faire cajoler par mon assassin. J'éprouvais tant de faiblesses quand d'un geste, d'un dire, il chassait mes plus grands démons. C'était ce pouvoir qu'il avait sur moi, cette emprise insupportable qui me rongeait un peu plus à chaque fois. Il me laissait m'endormir à ses côtés, et n'était plus entre les draps quand je me réveillais. Je me suis sentie si mal que j'ai vomis. Je m'en souviens encore. Il était certain, qu'il repartait serein, persuadé d'avoir accomplis sa bonne action de la journée. Imbécile, si tu savais.
Mais malgré tout ça il était là, devant moi. Son corps parfaitement collé au mien, prêt à l'unification. Un corps si savait être rassurant sur le mien, contre toute attente. J'eus un déclic. Un je ne sais quoi. Alors qu'il me regardait dans les yeux, un sentiment de confort s'empara de moi de façon inattendue. Était-ce ses mains d'homme, grandes et puissante qui me maintenaient contre lui ? Ou alors cette mâchoire attrayante, où il est tentant d'y déposer quelques baisers ?
Je divague. Je me sens partir, je n'ai pas le droit d'éprouver une telle chose. Pas maintenant... je ne veux pas lui donner une bonne raison d'atteindre son but. Je ne veux pas l'aider à me détruire une nouvelle fois ce soir...
Tu me demandes toujours de revenir... « tu ». Il ne me fallut pas longtemps pour retrouver ma haine sans pareille, à l'entente de ses mots. En vérité je me sentais pathétique. C'est vrai, que jamais il ne venait vers moi. Il attendait patiemment que je rampe contre lui, comme une vipère. Parce qu'il était trop sûr de lui, et savait que je prendrai ce téléphone pour lui demander de me rejoindre. Il n'aura alors plus qu'à s’exécuter pour me jeter la pierre ensuite. Et cela devait changer... cet opportuniste, devra vivre avec la frustration qu'il mérite.
Je n'eus pas le temps de répliquer, ni même de grogner à son sarcasme. Sa bouche à la tendre chair rose, se posa sur la mienne, avec une douceur que je ne saurais expliquer. C'est comme si tout à coup, il prenait conscience de ma véritable fragilité. Comme si il comprenait enfin que je pouvais être brisée, que je pouvais être poussière. Quand il mit fin à ce moment de tendresse, je le regardais presque reconnaissante de m'avoir offert tant de délicatesse. Les yeux dans les siens, je m'abaissai doucement pour m'asseoir sur le lit, alors captivé par la personne que j'avais devant moi. Alors que son toucher me dégouttait d'habitude, il devint en un rien de temps rassurant à souhait. J'étais ébahie par la sincérité de ses gestes, je refusais presque d'y croire.
Ma main glissa le long de son torse avec lenteur, s'arrêtant sur sa ceinture que j'empoignai pour le rapprocher de moi. Je me penchai légèrement pour poser mon menton dessus, le regard toujours ancré dans le sien. Ma robe qu'il avait ouverte dans le dos, s'étendait et laissait apparaître de plus en plus ma peau.
Il était si désirable, dans son costume d'agneau... je n'en prenais conscience que maintenant. Je déposai quelques baisers sur son ventre, puis deux, mes fins doigts se baladant sur ses côtes. Et en relevant la tête, je le dis tout bas :
« Parce que j’espérais comme à chaque fois que tu sois différent... que nous soyons différents. »
JE T'HAINE
song ▬ « Je suis l'esprit, vivant au sein des choses mortes.
Je sais forger les clefs quand on ferme les portes ;
Je fais vers le désert reculer le lion ;
Je m'appelle Bacchus, Noé, Deucalion ;
Je m'appelle Shakespeare, Annibal, César, Dante ;
Je suis le conquérant ; je tiens l'épée ardente,
Et j'entre, épouvantant l'ombre que je poursuis,
Dans toutes les terreurs et dans toutes les nuits.
(...) » V.H
Ca me brûle quand il me touche. De partout. J'ai l'impression que ma chair se décompose à chaque fois qu'il pose ses mains dessus. Une petite voix hurle de douleur en moi, s'agrippe au parois de ma gorge en tentant de sortir, mais glisse toujours dans mes entrailles. En moi né un feu ardent, qui me mène à la folie la plus pure, qui me fait valser dans les ténèbres sur un air de martyr. J'ai appris avec cet homme, que la souffrance n'était qu'un avant goût de l'extase. Qu'il est faisable – et peut-être incontournable qui sait – pour l'être humain de se délecter de son tourment pour mieux l'accepter, mais aussi pour le rendre plus vivable. Ce dernier a vite compris à quel point il est complexe d'y faire face en permanence, alors plutôt que de lutter constamment contre lui, il s'unit de temps en temps avec lui. Cela lui donne l'illusion d'être plus heureux, de panser ses propres plaies. Quel individu naïf, cet Homme. Quel lâche, d'autant se voiler la face. Le genre humain est fait de beaucoup d'hypocrisie. Il est à la fois bourreau et esclave, mais se plaît à se dire qu'il est avant tout son propre remède. Douce illusion.
« Tu n'es qu'un connard, je veux que tu disparaisse Aidan, tu comprends ? Je ne veux plus te voir, tu me pourris l'existence ! Non, tu ne me touche plus, dégage je te dis, ne me touche pas ! » J'avais vociféré ses mots comme une dingue, j'étais prête à le tabasser, le réduire à néant. Mais cet idiot s'était jeté sur moi, m'avait enrobé de ses bras musclés pour me calmer, en chuchotant de tendres paroles à mon oreilles. Il voulait me rassurer ce jour là, le loup était devenu agneau. Et alors que je reprenais petit à petit mon souffle, il me portait contre lui, m'allongeait à ses côtés dans le lit. Sa main caressait mes cheveux, ses lèvres quelques fois se posaient sur mon crâne. Et moi je restai là, impuissante, à me faire cajoler par mon assassin. J'éprouvais tant de faiblesses quand d'un geste, d'un dire, il chassait mes plus grands démons. C'était ce pouvoir qu'il avait sur moi, cette emprise insupportable qui me rongeait un peu plus à chaque fois. Il me laissait m'endormir à ses côtés, et n'était plus entre les draps quand je me réveillais. Je me suis sentie si mal que j'ai vomis. Je m'en souviens encore. Il était certain, qu'il repartait serein, persuadé d'avoir accomplis sa bonne action de la journée. Imbécile, si tu savais.
Mais malgré tout ça il était là, devant moi. Son corps parfaitement collé au mien, prêt à l'unification. Un corps si savait être rassurant sur le mien, contre toute attente. J'eus un déclic. Un je ne sais quoi. Alors qu'il me regardait dans les yeux, un sentiment de confort s'empara de moi de façon inattendue. Était-ce ses mains d'homme, grandes et puissante qui me maintenaient contre lui ? Ou alors cette mâchoire attrayante, où il est tentant d'y déposer quelques baisers ?
Je divague. Je me sens partir, je n'ai pas le droit d'éprouver une telle chose. Pas maintenant... je ne veux pas lui donner une bonne raison d'atteindre son but. Je ne veux pas l'aider à me détruire une nouvelle fois ce soir...
Tu me demandes toujours de revenir... « tu ». Il ne me fallut pas longtemps pour retrouver ma haine sans pareille, à l'entente de ses mots. En vérité je me sentais pathétique. C'est vrai, que jamais il ne venait vers moi. Il attendait patiemment que je rampe contre lui, comme une vipère. Parce qu'il était trop sûr de lui, et savait que je prendrai ce téléphone pour lui demander de me rejoindre. Il n'aura alors plus qu'à s’exécuter pour me jeter la pierre ensuite. Et cela devait changer... cet opportuniste, devra vivre avec la frustration qu'il mérite.
Je n'eus pas le temps de répliquer, ni même de grogner à son sarcasme. Sa bouche à la tendre chair rose, se posa sur la mienne, avec une douceur que je ne saurais expliquer. C'est comme si tout à coup, il prenait conscience de ma véritable fragilité. Comme si il comprenait enfin que je pouvais être brisée, que je pouvais être poussière. Quand il mit fin à ce moment de tendresse, je le regardais presque reconnaissante de m'avoir offert tant de délicatesse. Les yeux dans les siens, je m'abaissai doucement pour m'asseoir sur le lit, alors captivé par la personne que j'avais devant moi. Alors que son toucher me dégouttait d'habitude, il devint en un rien de temps rassurant à souhait. J'étais ébahie par la sincérité de ses gestes, je refusais presque d'y croire.
Ma main glissa le long de son torse avec lenteur, s'arrêtant sur sa ceinture que j'empoignai pour le rapprocher de moi. Je me penchai légèrement pour poser mon menton dessus, le regard toujours ancré dans le sien. Ma robe qu'il avait ouverte dans le dos, s'étendait et laissait apparaître de plus en plus ma peau.
Il était si désirable, dans son costume d'agneau... je n'en prenais conscience que maintenant. Je déposai quelques baisers sur son ventre, puis deux, mes fins doigts se baladant sur ses côtes. Et en relevant la tête, je le dis tout bas :
« Parce que j’espérais comme à chaque fois que tu sois différent... que nous soyons différents. »
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