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[-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Mar 3 Fév - 23:20 Citer EditerSupprimer
if we're talking body
oh iseul x lee aidan
tenue ▬ Une délicieuse chaleur envahissait mon être, une chaleur me brûlant l’échine, mon corps s’y perdant. Des frissons prirent place sur ma peau, relevant les fins poils de mes bras, trahissant le désir qui remplaçait mon dégoût. Je n’aurais pu admettre l’effet que les doigts experts de ma victime me procuraient lorsqu’ils se posaient avec malice sur mon épiderme. Je n’aurais pu admettre qu’Iseul nourrissait mon besoin d’assouvir mes pulsions d’homme, de toute sorte qu’elles étaient. Elle me transformait en ce diable que je ne pouvais regarder en face, celui à la mâchoire serrée, aux poings l’emprisonnant contre le mur. Mon corps avait l’habitude de la surplomber, mon corps avait l’habitude d’avoir le dessus. Je n’avais aucun remord, je ne pensais pas aux conséquences au moment précis, je faisais, je vivais, je frappais. Mon âme toute entière se délivrait aux supplices qu’elle me faisait vivre. J’étais à sa merci, je revenais toujours à elle lorsqu’elle me le demandait sans arriver à faire demi-tour. Chaque pas que je posais pour la rejoindre me plongeait un peu plus dans l’abîme de cette addiction. Plus je venais à elle, moins je pouvais m’en sortir. Elle avait de cette emprise sur mon être, sur mon âme, qui m’obligeait à me perdre un instant dans la plus malsaine des affections. J’aimais Iseul autant que je la détestais. Ce sentiment étrange, celui qui me poussait à lui cracher ma haine plus que mon amour. Cependant, jamais je n’aurais pu dire ou bien simplement me rendre compte de ce qui n’était plus évident. Drôle de façon de montrer son attachement.
Ce qu’Iseul ne savait pas, ce qu’Iseul ne voyait pas, c’était l’autre côté de la porte. Cette porte que je fermais lorsque je la quittais en pleine nuit. Cette porte qui creusait le fossé entre nos deux vies. Mes vêtements ramassés, mes chaussures à peine enfilées, j’avais pour habitude de sortir de cet appartement sans un bruit, sans un au revoir. J’avais pris pour habitude de la laisser se réveiller seule pour qu’elle ne voie pas ce visage déformé par Satan, orné par Némésis. Cette porte fermée et je prenais conscience de mes actes des heures précédentes. Ces actes qui m’empêchaient de me regarder dans le miroir pendant plusieurs jours. Ces actes qui me rongeaient et que je recommençais pourtant à chaque fois. Ils étaient devenus vitaux, et le besoin était bien plus fort que la raison.
Ce moment déconcertant, celui où vous êtes conscients que vous allez regretter chacune de vos paroles, chacun de vos gestes mais que vous êtes poussés par une force invisible et incontrôlable, que vous êtes condamnés à le faire malgré vous, malgré toutes les tentatives de raisonnement et de contrôle. Vous le faites pour vous délivrer de ce mal pesant sur vos épaules car il est bien plus puissant que le sentiment de regret, il est bien plus puissant que le regard que vous porterez sur votre personne le lendemain.
Ce qu’Iseul ne savait pas, c’était que les remords me rongeaient dès que cette porte était fermée jusqu’à ce qu’elle s’ouvre de nouveau. Ces remords me bouffaient jusqu’à ce que j’entende sa voix à l’autre bout de mon téléphone. Ce qu’Iseul ne voyait pas, c’était que je n’étais pas si perfide qu’elle pouvait le croire. ▬ How can I sleep if I don't have dreams? I just have nightmares.
« Iseul, dis-moi que personne d’autre ne marque ton corps comme je le marque, dis-moi que je suis le seul à te procurer ces sentiments. Je me fous de paraître pour l’homme le plus ignoble et répugnant à tes yeux, je me fous de te faire mal si tu en redemandes, je me fous qu’il y ait des hommes qui arrivent à t’aimer. Dis-moi simplement que je serai le seul jusque ton dernier souffle qui marquera ton esprit comme je marque ta peau. Iseul. Dis-le moi. »
Douce confession aux bords des lèvres. Douce confession débordant d’une sincérité déconcertante. Douce confession d’un cerveau atrophié, d’une âme abîmée. J’aurais voulu que les choses se passent autrement, crois-moi Iseul, j’aurais voulu pouvoir m’en rendre compte plus tôt, m’en rendre compte avant que je ne te détruise. Qu’est-ce que je suis devenu? Que me fais-tu devenir?
M’approchant de quelques pas, mon regard se baissa sur la jeune femme se trouvant maintenant assise devant moi. Ma langue humidifiait mes lèvres, ma bouche s’asséchant, raffolant, capricieuse. Ses fines phalanges effleurant ma peau me valurent de violents frissons, mes yeux se fermant à ce contact. Mon bas ventre m’électrisa, mon corps en demandait déjà davantage. Iseul m’injecta son venin, m’empoisonnant avec délice et frénésie. Je vaquais sur les rives entre réalité et folie. Elle avait ce don de faire sortir ma rage autant que mon désir.
Iseul était si belle. Ma main passa dans ses cheveux noirs ébène, dégageant son visage si parfaitement dessiné pour l’admirer peut-être des secondes ou bien des minutes. Je me penchais ensuite lentement vers elle pour cueillir ses lèvres rosées, m’abreuvant de ses douces paroles pourtant si rudes à encaisser. Je profitais pour la renverser doucement sur le lit, mon corps se nichant au-dessus du sien. Mes lèvres effleuraient sa peau, sa mâchoire, je prenais mon temps, je faisais en sorte de n’oublier aucune parcelle de son corps pour le redessiner, mon souffle en guise de pinceau. Je ne la touchais presque pas, je me délectais de la simple odeur enivrante de son épiderme, mes lèvres se glissant, joueuses, au creux de son oreille pour y murmurer d’une voix aux airs graves et suaves « Contentons-nous de nos monotones habitudes… nous savons tous les deux que tu en raffoles. » ▬ The only flaw; you are flawless. But I just can't wait for love to destroy us.
Ce qu’Iseul ne savait pas, ce qu’Iseul ne voyait pas, c’était l’autre côté de la porte. Cette porte que je fermais lorsque je la quittais en pleine nuit. Cette porte qui creusait le fossé entre nos deux vies. Mes vêtements ramassés, mes chaussures à peine enfilées, j’avais pour habitude de sortir de cet appartement sans un bruit, sans un au revoir. J’avais pris pour habitude de la laisser se réveiller seule pour qu’elle ne voie pas ce visage déformé par Satan, orné par Némésis. Cette porte fermée et je prenais conscience de mes actes des heures précédentes. Ces actes qui m’empêchaient de me regarder dans le miroir pendant plusieurs jours. Ces actes qui me rongeaient et que je recommençais pourtant à chaque fois. Ils étaient devenus vitaux, et le besoin était bien plus fort que la raison.
Ce moment déconcertant, celui où vous êtes conscients que vous allez regretter chacune de vos paroles, chacun de vos gestes mais que vous êtes poussés par une force invisible et incontrôlable, que vous êtes condamnés à le faire malgré vous, malgré toutes les tentatives de raisonnement et de contrôle. Vous le faites pour vous délivrer de ce mal pesant sur vos épaules car il est bien plus puissant que le sentiment de regret, il est bien plus puissant que le regard que vous porterez sur votre personne le lendemain.
Ce qu’Iseul ne savait pas, c’était que les remords me rongeaient dès que cette porte était fermée jusqu’à ce qu’elle s’ouvre de nouveau. Ces remords me bouffaient jusqu’à ce que j’entende sa voix à l’autre bout de mon téléphone. Ce qu’Iseul ne voyait pas, c’était que je n’étais pas si perfide qu’elle pouvait le croire. ▬ How can I sleep if I don't have dreams? I just have nightmares.
« Iseul, dis-moi que personne d’autre ne marque ton corps comme je le marque, dis-moi que je suis le seul à te procurer ces sentiments. Je me fous de paraître pour l’homme le plus ignoble et répugnant à tes yeux, je me fous de te faire mal si tu en redemandes, je me fous qu’il y ait des hommes qui arrivent à t’aimer. Dis-moi simplement que je serai le seul jusque ton dernier souffle qui marquera ton esprit comme je marque ta peau. Iseul. Dis-le moi. »
Douce confession aux bords des lèvres. Douce confession débordant d’une sincérité déconcertante. Douce confession d’un cerveau atrophié, d’une âme abîmée. J’aurais voulu que les choses se passent autrement, crois-moi Iseul, j’aurais voulu pouvoir m’en rendre compte plus tôt, m’en rendre compte avant que je ne te détruise. Qu’est-ce que je suis devenu? Que me fais-tu devenir?
M’approchant de quelques pas, mon regard se baissa sur la jeune femme se trouvant maintenant assise devant moi. Ma langue humidifiait mes lèvres, ma bouche s’asséchant, raffolant, capricieuse. Ses fines phalanges effleurant ma peau me valurent de violents frissons, mes yeux se fermant à ce contact. Mon bas ventre m’électrisa, mon corps en demandait déjà davantage. Iseul m’injecta son venin, m’empoisonnant avec délice et frénésie. Je vaquais sur les rives entre réalité et folie. Elle avait ce don de faire sortir ma rage autant que mon désir.
Iseul était si belle. Ma main passa dans ses cheveux noirs ébène, dégageant son visage si parfaitement dessiné pour l’admirer peut-être des secondes ou bien des minutes. Je me penchais ensuite lentement vers elle pour cueillir ses lèvres rosées, m’abreuvant de ses douces paroles pourtant si rudes à encaisser. Je profitais pour la renverser doucement sur le lit, mon corps se nichant au-dessus du sien. Mes lèvres effleuraient sa peau, sa mâchoire, je prenais mon temps, je faisais en sorte de n’oublier aucune parcelle de son corps pour le redessiner, mon souffle en guise de pinceau. Je ne la touchais presque pas, je me délectais de la simple odeur enivrante de son épiderme, mes lèvres se glissant, joueuses, au creux de son oreille pour y murmurer d’une voix aux airs graves et suaves « Contentons-nous de nos monotones habitudes… nous savons tous les deux que tu en raffoles. » ▬ The only flaw; you are flawless. But I just can't wait for love to destroy us.
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Ven 6 Fév - 19:04 Citer EditerSupprimer
song ▬ Peut-être que c'est tout simplement un rêve. Que tout ça est simplement réalisé par mon subconscient. Que du plus profond de moi même a jailli un scénario sans queue ni tête. Les moments que je passe avec Aidan, il me semble qu'ils sont hors réalité. Ils ne s'apparentent à aucun autres instants que je pourrais passer avec x ou y. Aidan est unique et ce qu'il me fait vivre l'est tout autant. Je ne dis pas que c'est bon, j'ai plus tendance à croire que c'est mauvais. Mais mauvais jusqu'à quel point après tout ? J'ai besoin de lui. Et il a besoin de moi. Finalement, peut-être que notre but premier n'est pas de nous faire du mal intentionnellement c'est juste purement égoïste. On prend l'autre comme échappatoire sans réfléchir aux tourments qu'on pourrait lui procurer. C'est affreux d'en arriver là. Alors de temps à autre je préfère me voiler la face et me dire que ce n'est qu'un songe ou un cauchemar. Me dire que ce n'est pas en train d'arriver et que je panse mes maux et mes troubles dans un profond sommeil où se mêlent délices et chagrins.
Ou alors je suis bel et bien dans la réalité et je cherche encore le dé truqué ou la toupie qui m'aideront dans mes interrogations. Ca me fait paniquer. J'en ai le cœur qui bat à la chamade. Parce que je le sais au fond c'est idiot. Je le sais que ça n'a rien d'un rêve. J'aimerais que ça en soit un c'est différent. Ca serait moins difficile à assumer, moins lourd à porter. Je le garderais pour moi comme un secret, et je n'aurais pas à me cacher des certains plaisirs que cette histoire m'apporte. Il y a des choses, que jamais je ne pourrai lui dire. Il y a des mots qui ne dépasseront jamais la frontière de mes lèvres. Et il y aura toujours des non dits même de sa part. On sait mais on ne dit pas. Telle était la politique de cette relation si dangereuse que nous menions aujourd'hui. Une liaison malsaine et destructrice. Comme un vin qui vous assommerait trop vite.
Des fois je me surprends à me demander si ce petit diablotin ne serait pas mon âme sœur. Oui parfaitement. Mon âme sœur. Vous ne comprenez pas ? C'est vrai que c'est difficile à intégrer au début. A vrai dire je ne suis même pas sûre de pouvoir l'expliquer de moi même. Ce dont je peux être sûre c'est qu'une personne qui arrive à vous faire sentir à la fois si vivant et si mort, ne peut être qu'une personne relativement importante. Non ?
Aidan je ne peux pas t'effacer de ma vie. C'est si douloureux à penser, mais est ce que tu voudrais rester avec moi pour toujours ? Je n'en ai plus le choix maintenant... nous n'en avons plus le choix.
Ces mots résonnaient dans ma tête alors que je le regardais droit dans les yeux, malicieuse et timide à la fois. Je n'étais plus tout à fait sûre mais je savais que j'allais encore me risquer. Parce que j'en avais envie, j'en mourrais d'envie même. Aussi paradoxal cela puisse être je voulais être à lui. Cette fois je l'admettais.
Je me délectai du baiser qu'il vint m'offrir, savourait le goût de ses lèvres, follettes. Son toucher témoignait d'une certaine sûreté et si je ne me trompe pas, d'une certaine envie aussi. Cela me plut, énormément. Ses mains puissantes me transportent vers le fond du lit et le poids de son corps d'homme emprisonnent le mien. Je peux sentir ma poitrine monter et descendre contre son torse, ainsi que sa langue humidifier ma peau ici et là. Aidan jouait avec moi, il s'y prenait lentement et sûrement, n'en faisait qu'à sa tête. Il voulait me voir exploser, sentir qu'il était le maître de mon plaisir. Je le sais comme ça ; dominant et avide de l'effet qu'il pouvait me faire.
Sa voix rauque qui se glisse à mon oreille, m'arrache un silencieux soupire tandis que les mots qui s'y cachent derrière ne me font rien ressentir. Ou alors, ne me font plus rien ressentir. C'était trop facile. Monsieur était d'humeur à jouer, très bien. Je crois que de toute façon nous en sommes arrivés à un stade où il n'y a plus de sens à quoi que ce soit. La logique ne suit plus. Quand Aidan rentre chez moi, chacun connaît sa propre fin. Lui qui s'abandonne à moi, moi qui m'abandonne à lui :le contrôle n'est plus. Ici, ont l'habitude de s'enlacer deux être profondément primitifs... qui recherche pourtant une certaine complicité dans le désarroi.
Il faut qu'un jour, nous nous mettions d'accord sur ce sentiments branlant, avant que ça soit nous qui nous cassions la figure.
Doucement, je me relève un peu et le fait basculer sous moi. Ma robe me donne un air lamentable, je dirais même qu'elle me gêne. Je décide de suivre son petit jeu, de faire monter la tension. Mes gestes sont aussi lents que les siens quand je me défais avec délicatesse de ma robe sous ses yeux. Assise sur son bassin, je le regarde ensuite et me penche en appuyant une main à côté de sa tête, l'autre saisissant sa mâchoire sans méchanceté aucune. A demie nue, je répondis sur le même ton qu'il avait pris pour me parler. « Parce que toi, non ? » Ma main serpente son torse, passant son son haut pour se poser sur son ventre musclé. Je le taquine, traçant un contour imaginaire de sa bouche avec la mienne, ne la touchant jamais, l'esquivant même quand il tentait de se rapprocher. J'affiche un affectueux sourire que je ne saurais expliquer. « Tu es un piètre menteur. »
JE T'HAINE
song ▬ Peut-être que c'est tout simplement un rêve. Que tout ça est simplement réalisé par mon subconscient. Que du plus profond de moi même a jailli un scénario sans queue ni tête. Les moments que je passe avec Aidan, il me semble qu'ils sont hors réalité. Ils ne s'apparentent à aucun autres instants que je pourrais passer avec x ou y. Aidan est unique et ce qu'il me fait vivre l'est tout autant. Je ne dis pas que c'est bon, j'ai plus tendance à croire que c'est mauvais. Mais mauvais jusqu'à quel point après tout ? J'ai besoin de lui. Et il a besoin de moi. Finalement, peut-être que notre but premier n'est pas de nous faire du mal intentionnellement c'est juste purement égoïste. On prend l'autre comme échappatoire sans réfléchir aux tourments qu'on pourrait lui procurer. C'est affreux d'en arriver là. Alors de temps à autre je préfère me voiler la face et me dire que ce n'est qu'un songe ou un cauchemar. Me dire que ce n'est pas en train d'arriver et que je panse mes maux et mes troubles dans un profond sommeil où se mêlent délices et chagrins.
Ou alors je suis bel et bien dans la réalité et je cherche encore le dé truqué ou la toupie qui m'aideront dans mes interrogations. Ca me fait paniquer. J'en ai le cœur qui bat à la chamade. Parce que je le sais au fond c'est idiot. Je le sais que ça n'a rien d'un rêve. J'aimerais que ça en soit un c'est différent. Ca serait moins difficile à assumer, moins lourd à porter. Je le garderais pour moi comme un secret, et je n'aurais pas à me cacher des certains plaisirs que cette histoire m'apporte. Il y a des choses, que jamais je ne pourrai lui dire. Il y a des mots qui ne dépasseront jamais la frontière de mes lèvres. Et il y aura toujours des non dits même de sa part. On sait mais on ne dit pas. Telle était la politique de cette relation si dangereuse que nous menions aujourd'hui. Une liaison malsaine et destructrice. Comme un vin qui vous assommerait trop vite.
Des fois je me surprends à me demander si ce petit diablotin ne serait pas mon âme sœur. Oui parfaitement. Mon âme sœur. Vous ne comprenez pas ? C'est vrai que c'est difficile à intégrer au début. A vrai dire je ne suis même pas sûre de pouvoir l'expliquer de moi même. Ce dont je peux être sûre c'est qu'une personne qui arrive à vous faire sentir à la fois si vivant et si mort, ne peut être qu'une personne relativement importante. Non ?
Aidan je ne peux pas t'effacer de ma vie. C'est si douloureux à penser, mais est ce que tu voudrais rester avec moi pour toujours ? Je n'en ai plus le choix maintenant... nous n'en avons plus le choix.
Ces mots résonnaient dans ma tête alors que je le regardais droit dans les yeux, malicieuse et timide à la fois. Je n'étais plus tout à fait sûre mais je savais que j'allais encore me risquer. Parce que j'en avais envie, j'en mourrais d'envie même. Aussi paradoxal cela puisse être je voulais être à lui. Cette fois je l'admettais.
Je me délectai du baiser qu'il vint m'offrir, savourait le goût de ses lèvres, follettes. Son toucher témoignait d'une certaine sûreté et si je ne me trompe pas, d'une certaine envie aussi. Cela me plut, énormément. Ses mains puissantes me transportent vers le fond du lit et le poids de son corps d'homme emprisonnent le mien. Je peux sentir ma poitrine monter et descendre contre son torse, ainsi que sa langue humidifier ma peau ici et là. Aidan jouait avec moi, il s'y prenait lentement et sûrement, n'en faisait qu'à sa tête. Il voulait me voir exploser, sentir qu'il était le maître de mon plaisir. Je le sais comme ça ; dominant et avide de l'effet qu'il pouvait me faire.
Sa voix rauque qui se glisse à mon oreille, m'arrache un silencieux soupire tandis que les mots qui s'y cachent derrière ne me font rien ressentir. Ou alors, ne me font plus rien ressentir. C'était trop facile. Monsieur était d'humeur à jouer, très bien. Je crois que de toute façon nous en sommes arrivés à un stade où il n'y a plus de sens à quoi que ce soit. La logique ne suit plus. Quand Aidan rentre chez moi, chacun connaît sa propre fin. Lui qui s'abandonne à moi, moi qui m'abandonne à lui :le contrôle n'est plus. Ici, ont l'habitude de s'enlacer deux être profondément primitifs... qui recherche pourtant une certaine complicité dans le désarroi.
Il faut qu'un jour, nous nous mettions d'accord sur ce sentiments branlant, avant que ça soit nous qui nous cassions la figure.
Doucement, je me relève un peu et le fait basculer sous moi. Ma robe me donne un air lamentable, je dirais même qu'elle me gêne. Je décide de suivre son petit jeu, de faire monter la tension. Mes gestes sont aussi lents que les siens quand je me défais avec délicatesse de ma robe sous ses yeux. Assise sur son bassin, je le regarde ensuite et me penche en appuyant une main à côté de sa tête, l'autre saisissant sa mâchoire sans méchanceté aucune. A demie nue, je répondis sur le même ton qu'il avait pris pour me parler. « Parce que toi, non ? » Ma main serpente son torse, passant son son haut pour se poser sur son ventre musclé. Je le taquine, traçant un contour imaginaire de sa bouche avec la mienne, ne la touchant jamais, l'esquivant même quand il tentait de se rapprocher. J'affiche un affectueux sourire que je ne saurais expliquer. « Tu es un piètre menteur. »
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Dim 15 Fév - 18:31 Citer EditerSupprimer
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oh iseul x lee aidan
tenue ▬ Mes lèvres redemandaient encore et toujours du goût délicieusement fruité de sa peau. Mes mains connaissaient et apprenaient chaque fois un peu plus le corps de la jeune femme que je tenais sous moi. Un enivrant besoin se jouait de mon désir, il m’était nécessaire de sentir le corps de la brune sous mes doigts, l’effleurant, la dessinant. Sa peau douce était une savoureuse drogue qui pénétrait tous les pores de la mienne, elle hantait mon esprit et je n’arrivais à penser à autre chose qu’assouvir mon envie de la toucher, doucement, affectueusement, agréablement. Ces moments privilégiés partagés entre un bourreau et sa victime m’étant en parallèle leurs batailles acharnées, leurs poings levés, leurs mots crachés. Notre relation n’était qu’un mélange de paradoxes et de passion, soutenue par une trop grande fierté. Nous étions têtus et obstinés, on ne savait même plus pourquoi on se battait mais nous continuions comme si notre vie était en jeu. Les instants que je passais en la présence d’Iseul étaient un monde parallèle à la vie que je menais quotidiennement. Je découvrais un autre homme, je me libérais. Et je ne savais si elle aurait pu comprendre ce que je ressentais, je ne comprenais pas moi-même. C’était déroutant, nos gestes étaient furieux, forcenés, exquis. On criait de rage pour crier de plaisir. On se tuait comme on se faisait revivre.
Je n’aurais pu l’admettre mais Iseul était peut-être bien la femme de ma vie. La femme que j’attendais, arrivée au mauvais moment, au mauvais endroit. Et pourtant, jamais je ne regretterai de l’avoir rencontrée autant que j’aurais préféré qu’elle ne fasse jamais partie de ma vie, partie de moi. Et bien que j’aurais préféré ne jamais connaître cet autre visage, je me délectais de chaque ressentis, de chaque vague d’émotions toutes plus différentes à chaque fois. Parce qu’au fond, je lui en étais reconnaissant, reconnaissant de me faire vivre mes jours les plus intenses, les plus passionnels. Aucun mot, aucun geste, aucune seconde ne pouvaient s’effacer de mon esprit. Je me rappelais et me rappellerai chacun d’entre eux et ce jusque mon dernier souffle. Elle avait certainement pris possession de mon être, sorcière qu’elle était. Elle devait m’avoir ensorcelé, envoûté pour me mener la vie dure. J’en étais persuadé et pourtant si conquis. Je vivais en sa présence des moments uniques que je n’aurais pu vivre avec personne d’autres. Iseul ne méritait pas ce que je lui faisais subir, je me demandais souvent pourquoi nous en étions arrivés à là mais aucune réponse rationnelle ne daignait faire surface. Nous étions idiots ou peut-être fous. Fous l’un de l’autre jusqu’à se briser. Iseul et moi, ça ne pouvait s’expliquer. C’était secret, mystérieux, silencieux. Si brutal et si affectueux. Je ne savais juste plus comment m’y prendre avec elle.
Perdu dans son regard, je m’étais rapidement trouvé sous elle sans la moindre contestation. Mes yeux hypnotisés par sa beauté se glissaient le long de ses fines formes. Je me délectais de ses mouvements, la regardant se dévêtir bien trop lentement à mon goût mais je ne disais rien, je la laissais faire, mes mains vagabondant sur ses cuisses dénudées. J’admirais l’élégance et la pureté de cette femme, ne sachant plus bien si je devais me trouver chanceux de l’avoir auprès de moi en cet instant. Rien n’était vulgaire ou déplacé, tout était si naturel et frivole et pourtant si malsain. C’était peut-être dans ces moments que nous retrouvions un semblant d’humanisme et de contrôle, cet instant qui subissait la versatilité de nos sentiments. Peut-être que si nous n’avions pas été aussi stupides, nous aurions pu vivre une belle histoire. Néanmoins, on aurait pu refaire beaucoup de choses avec des ‘si’, nous aurions pu refaire le monde même mais c’était tout bonnement inutile car nous savions pertinemment que nous ne pouvions plus rien changer, c’était trop tard. Nous étions tombés dans un engrenage dont on ne pouvait se sortir à moins de s’arracher l’un à l’autre. Ouais, c’était peut-être ça la meilleure solution, arrêter nos conneries et mettre fin à cette mascarade. Pourtant, j’étais persuadé que ni elle ni moi ne voulions que ça s’arrête. C’était devenu un besoin. Nous avions besoin l’un de l’autre, besoin de notre violence et de notre fusion.
Je cessais de penser et de réfléchir un instant, savourant le moment présent. Iseul, à demi-nue sur mon bassin et je resserrais mon emprise sur la peau de ses jambes, son souffle chaud sur mes lèvres percutant le mien. Je m’abreuvais de ses paroles, de ses soupires, mes doigts allant à la rencontre de ses hanches dénudée, de son dos puis de ses reins. Sa main glissée sous mon t-shirt me faisait frissonner, déglutissant avec peine alors que mon bassin vint instinctivement à la rencontre du sien. J’humidifiais mes lèvres, souriant finement aux dires de la brune, amusé, enjoué. « Tout n’est qu’une question de point de vue. » soufflais-je alors avec ardeur et envie. La jeune femme se jouait de moi et de mon envie naissante, je perdais raison, je perdais la tête. Je pris alors son visage entre mes mains, effleurant mes lèvres entre-ouvertes des siennes, mon regard planté dans le sien pour murmurer de ma voix trahissant tout mon désir « Tu es si belle, Iseul. ». Ces belles paroles pour la première fois avouées, les yeux voilés de mon ardeur.
Je n’aurais pu l’admettre mais Iseul était peut-être bien la femme de ma vie. La femme que j’attendais, arrivée au mauvais moment, au mauvais endroit. Et pourtant, jamais je ne regretterai de l’avoir rencontrée autant que j’aurais préféré qu’elle ne fasse jamais partie de ma vie, partie de moi. Et bien que j’aurais préféré ne jamais connaître cet autre visage, je me délectais de chaque ressentis, de chaque vague d’émotions toutes plus différentes à chaque fois. Parce qu’au fond, je lui en étais reconnaissant, reconnaissant de me faire vivre mes jours les plus intenses, les plus passionnels. Aucun mot, aucun geste, aucune seconde ne pouvaient s’effacer de mon esprit. Je me rappelais et me rappellerai chacun d’entre eux et ce jusque mon dernier souffle. Elle avait certainement pris possession de mon être, sorcière qu’elle était. Elle devait m’avoir ensorcelé, envoûté pour me mener la vie dure. J’en étais persuadé et pourtant si conquis. Je vivais en sa présence des moments uniques que je n’aurais pu vivre avec personne d’autres. Iseul ne méritait pas ce que je lui faisais subir, je me demandais souvent pourquoi nous en étions arrivés à là mais aucune réponse rationnelle ne daignait faire surface. Nous étions idiots ou peut-être fous. Fous l’un de l’autre jusqu’à se briser. Iseul et moi, ça ne pouvait s’expliquer. C’était secret, mystérieux, silencieux. Si brutal et si affectueux. Je ne savais juste plus comment m’y prendre avec elle.
Perdu dans son regard, je m’étais rapidement trouvé sous elle sans la moindre contestation. Mes yeux hypnotisés par sa beauté se glissaient le long de ses fines formes. Je me délectais de ses mouvements, la regardant se dévêtir bien trop lentement à mon goût mais je ne disais rien, je la laissais faire, mes mains vagabondant sur ses cuisses dénudées. J’admirais l’élégance et la pureté de cette femme, ne sachant plus bien si je devais me trouver chanceux de l’avoir auprès de moi en cet instant. Rien n’était vulgaire ou déplacé, tout était si naturel et frivole et pourtant si malsain. C’était peut-être dans ces moments que nous retrouvions un semblant d’humanisme et de contrôle, cet instant qui subissait la versatilité de nos sentiments. Peut-être que si nous n’avions pas été aussi stupides, nous aurions pu vivre une belle histoire. Néanmoins, on aurait pu refaire beaucoup de choses avec des ‘si’, nous aurions pu refaire le monde même mais c’était tout bonnement inutile car nous savions pertinemment que nous ne pouvions plus rien changer, c’était trop tard. Nous étions tombés dans un engrenage dont on ne pouvait se sortir à moins de s’arracher l’un à l’autre. Ouais, c’était peut-être ça la meilleure solution, arrêter nos conneries et mettre fin à cette mascarade. Pourtant, j’étais persuadé que ni elle ni moi ne voulions que ça s’arrête. C’était devenu un besoin. Nous avions besoin l’un de l’autre, besoin de notre violence et de notre fusion.
Je cessais de penser et de réfléchir un instant, savourant le moment présent. Iseul, à demi-nue sur mon bassin et je resserrais mon emprise sur la peau de ses jambes, son souffle chaud sur mes lèvres percutant le mien. Je m’abreuvais de ses paroles, de ses soupires, mes doigts allant à la rencontre de ses hanches dénudée, de son dos puis de ses reins. Sa main glissée sous mon t-shirt me faisait frissonner, déglutissant avec peine alors que mon bassin vint instinctivement à la rencontre du sien. J’humidifiais mes lèvres, souriant finement aux dires de la brune, amusé, enjoué. « Tout n’est qu’une question de point de vue. » soufflais-je alors avec ardeur et envie. La jeune femme se jouait de moi et de mon envie naissante, je perdais raison, je perdais la tête. Je pris alors son visage entre mes mains, effleurant mes lèvres entre-ouvertes des siennes, mon regard planté dans le sien pour murmurer de ma voix trahissant tout mon désir « Tu es si belle, Iseul. ». Ces belles paroles pour la première fois avouées, les yeux voilés de mon ardeur.
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Dim 15 Fév - 20:14 Citer EditerSupprimer
song ▬ Son souffle comme une symphonie, ses mains comme le toucher divin. Il a cette emprise sur moi, ce pouvoir que je pourrais expliquer via personne d'autre. Notre relation semble être un mythe, elle est trop singulière et trop violente pour que l'on y croit. Si je devais un jour écrire mes mémoires, si je devais transmettre à qui veut les déboires de ma petite vie, je serai forcément amenée à parler d'Aidan. Je ne peux laisser ce si grand personnage s'effacer de ma vie. Jamais je ne lui dirai, jamais je ne lui avouerai de mon vivant. Jamais je ne pourrais le regarder dans les yeux pour lui dire à quel point j'ai été bouleversée par son arrivée dans mon monde. Lui dire que si il s'en va c'est aussi un bout de moi qui part. Pourtant je ne l'aime pas j'en suis persuadée. Mais je suis bien forcée d'admettre que si l'un de nous part, je serais complètement désorientée. Comment cela va-t-il se passer quand un jour, obligatoirement, nos chemins vont devoir se séparer, quand je vais devoir lui lâcher la main et regretter toute ces fois où j'aurais aimé ne pas la rabattre sur son visage ?
Aidan nous savons tout les deux que c'est impossible mais que nous devons ne jamais nous abandonner. Notre histoire est bien malsaine mais je ne peux m'empêcher de me dire que ça ira mieux des fois, dans des instants de détresse, dans des instants de faiblesse. Quand il me susurre de chaudes paroles à l'oreille, quand il se fait protecteur en m'enlaçant de ses bras musclés, j'ai presque l'impression que lui et moi pourrions aller mieux.
Mais non il n'y a aucun espoir. Parce que nous sommes complètement fou. J'ai découvert ce que c'était d'aimer le mal, d'aimer me faire du mal. Quand ses dents se plantent dans ma chair pour y laisser deux petites plaies, sa signature. J'en crie de douleur, j'en ai mal jusqu'au plus profond de mes entrailles. Mais dans ma douleur se cache un peu de jouissance, un peu d'amour, un peu de tout ce qui ne devrait pas être. Parce que Aidan c'est tout ce qu'il ne devrait pas être pour moi. Et pourtant je le veux, je le désire et des fois sans m'en rendre compte. J'aurais du te rencontrer dans d'autres circonstances Aidan. Tu aurais pu te permettre d'être ce que tu es aujourd'hui, et je t'aurais sans aucun doute mieux accepté, tout contre moi. Je ne passerai pas mon temps à te vociferer toute ces atrocités, à te rabaisser plus bas que terre pour me convaincre que tu n'es rien. J'aurais pu dire tout haut que tu es quelqu'un de bien, sans avoir honte. Mais c'est trop tard.
Maintenant je me contente juste de l'avoir entre mes draps, seul moment de répis. Le seul moment où nous sommes nous même c'est pathétique. Il suffit que nous nous renversions sur ce lit, que nous nous sourions un peu. Que nous nous montrons un peu de tendresse, et les loups deviennent agneaux.
Je souris à ses mots, venant déposer mes lèvres sur son front, puis sur une de ses pommettes, sans jamais le laisser atteindre mes lèvres. Il cherche à s'amuser, je le sens coquin. Je voulais qu'il m'offre une belle nuit, une nuit différente des autres. Tout doucement, je montais ma main vers son torse, laissant mes doigts vagabonder sur ses muscles saillants, jusqu'à lui faire retirer son haut qui me semblait un peu de trop.
J'admirais alors son corps proche de la perfection, que beaucoup devaient sûrement lui envier. Je le caressais de mes deux mains, sans être trop sensuelle, sans être trop maladroite. De façon à lui faire simplement plaisir, à lui montrer de mon intérêt. J'ajustai mon bassin sur le sien, et levai le regard d'un coup vers le sien quand j'entendis la suite.
Je mis un moment à me réagir. Les compliments des hommes ne m'ont jamais fait grand effet. Et je fus surprise de voir à quel point son commentaire me fit plaisir. Je finis par lui afficher un sourire sincère avant d'entrelacer nos doigts entre eux et de me pencher, affichant une parfaite cambrure. « Quel flatteur. » dis-je d'un air taquin. Ma poitrine se colle à lui, mes deux bras glissent au dessus de sa tête pour créer une cage. Je ne savais pas quoi répondre. Dans un chuchotement, d'un provocateur, je laisse échapper. « Prouve le moi. Prouve moi, que je suis belle. » Ce n'était pas fait exprès. Ca traduisait juste un besoin, ça traduisait juste une envie.
De tes mains, ce soir, je veux que tu me façonne à nouveau, ce que tu nommes beauté.
JE T'HAINE
song ▬ Son souffle comme une symphonie, ses mains comme le toucher divin. Il a cette emprise sur moi, ce pouvoir que je pourrais expliquer via personne d'autre. Notre relation semble être un mythe, elle est trop singulière et trop violente pour que l'on y croit. Si je devais un jour écrire mes mémoires, si je devais transmettre à qui veut les déboires de ma petite vie, je serai forcément amenée à parler d'Aidan. Je ne peux laisser ce si grand personnage s'effacer de ma vie. Jamais je ne lui dirai, jamais je ne lui avouerai de mon vivant. Jamais je ne pourrais le regarder dans les yeux pour lui dire à quel point j'ai été bouleversée par son arrivée dans mon monde. Lui dire que si il s'en va c'est aussi un bout de moi qui part. Pourtant je ne l'aime pas j'en suis persuadée. Mais je suis bien forcée d'admettre que si l'un de nous part, je serais complètement désorientée. Comment cela va-t-il se passer quand un jour, obligatoirement, nos chemins vont devoir se séparer, quand je vais devoir lui lâcher la main et regretter toute ces fois où j'aurais aimé ne pas la rabattre sur son visage ?
Aidan nous savons tout les deux que c'est impossible mais que nous devons ne jamais nous abandonner. Notre histoire est bien malsaine mais je ne peux m'empêcher de me dire que ça ira mieux des fois, dans des instants de détresse, dans des instants de faiblesse. Quand il me susurre de chaudes paroles à l'oreille, quand il se fait protecteur en m'enlaçant de ses bras musclés, j'ai presque l'impression que lui et moi pourrions aller mieux.
Mais non il n'y a aucun espoir. Parce que nous sommes complètement fou. J'ai découvert ce que c'était d'aimer le mal, d'aimer me faire du mal. Quand ses dents se plantent dans ma chair pour y laisser deux petites plaies, sa signature. J'en crie de douleur, j'en ai mal jusqu'au plus profond de mes entrailles. Mais dans ma douleur se cache un peu de jouissance, un peu d'amour, un peu de tout ce qui ne devrait pas être. Parce que Aidan c'est tout ce qu'il ne devrait pas être pour moi. Et pourtant je le veux, je le désire et des fois sans m'en rendre compte. J'aurais du te rencontrer dans d'autres circonstances Aidan. Tu aurais pu te permettre d'être ce que tu es aujourd'hui, et je t'aurais sans aucun doute mieux accepté, tout contre moi. Je ne passerai pas mon temps à te vociferer toute ces atrocités, à te rabaisser plus bas que terre pour me convaincre que tu n'es rien. J'aurais pu dire tout haut que tu es quelqu'un de bien, sans avoir honte. Mais c'est trop tard.
Maintenant je me contente juste de l'avoir entre mes draps, seul moment de répis. Le seul moment où nous sommes nous même c'est pathétique. Il suffit que nous nous renversions sur ce lit, que nous nous sourions un peu. Que nous nous montrons un peu de tendresse, et les loups deviennent agneaux.
Je souris à ses mots, venant déposer mes lèvres sur son front, puis sur une de ses pommettes, sans jamais le laisser atteindre mes lèvres. Il cherche à s'amuser, je le sens coquin. Je voulais qu'il m'offre une belle nuit, une nuit différente des autres. Tout doucement, je montais ma main vers son torse, laissant mes doigts vagabonder sur ses muscles saillants, jusqu'à lui faire retirer son haut qui me semblait un peu de trop.
J'admirais alors son corps proche de la perfection, que beaucoup devaient sûrement lui envier. Je le caressais de mes deux mains, sans être trop sensuelle, sans être trop maladroite. De façon à lui faire simplement plaisir, à lui montrer de mon intérêt. J'ajustai mon bassin sur le sien, et levai le regard d'un coup vers le sien quand j'entendis la suite.
Je mis un moment à me réagir. Les compliments des hommes ne m'ont jamais fait grand effet. Et je fus surprise de voir à quel point son commentaire me fit plaisir. Je finis par lui afficher un sourire sincère avant d'entrelacer nos doigts entre eux et de me pencher, affichant une parfaite cambrure. « Quel flatteur. » dis-je d'un air taquin. Ma poitrine se colle à lui, mes deux bras glissent au dessus de sa tête pour créer une cage. Je ne savais pas quoi répondre. Dans un chuchotement, d'un provocateur, je laisse échapper. « Prouve le moi. Prouve moi, que je suis belle. » Ce n'était pas fait exprès. Ca traduisait juste un besoin, ça traduisait juste une envie.
De tes mains, ce soir, je veux que tu me façonne à nouveau, ce que tu nommes beauté.
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Lun 16 Mar - 23:46 Citer EditerSupprimer
if we're talking body
oh iseul x lee aidan
Ne suis-je pas un faux accord Dans la divine symphonie, La pénombre de la nuit avancée dessinant les courbes parfaites de la femme entre mes doigts. Son ombre laissait percevoir l’élégance de son aura, me laissant me délecter de son parfum fruité, de son divin touché. Comme un docile animal, je la laissais me soumettre à ses envies, me dénudant entre ses draps, le torse avide de ses caresses, mes frissons en redemandant. Je fermais les yeux un instant, mon corps s’abreuvant de la chaleur de ses mains qui avait cet effet glacial et déchirant sur mon épiderme. Je me sentais rempli d’un bien-être indescriptible, d’un vide creusant ma poitrine. Cette dernière se soulevant au rythme de mon doux souffle irrégulier, excité et envieux. Mes doigts musclés prisonniers des siens, si fins, si félins. J’avais cru percevoir ses lèvres se déformer en un sourire mais je ne savais plus si la brume de mes yeux désireux ou peut-être le clair-obscur dans lequel la pièce était plongée pouvaient me jouer des tours. Je resserrais enfin mes doigts sur les siens à l’entente de ses mots, un sourire joueur se dessinant sur mon visage. J’étais impatient et pourtant amusé Grâce à la vorace Ironie Qui me secoue et qui me mord.
Il me suffit d’un coup de bassin pour la basculer de nouveau et reprendre mon rôle de tortionnaire. Redressé sur son corps, appuyé sur nos mains toujours liées, je la prenais à son jeu, l’emprisonnant à mon tour de ma carrure bien plus imposante que la sienne. Je l’admirais de mon regard brûlant, la douce lumière de la ville se projetant sur son visage rougi, encadré par ses cheveux de déesse. Mon bassin vint instinctivement à la rencontre de son sous-vêtement restant, mes lèvres venant délicieusement taquiner les siennes, se posant contre elles avec ardeur, avec passion. Ce baiser lui transmettait toutes mes émotions, mes tourments, mes peurs, mon envie, mon bien-être. Ma haine. Mon amour. Je ne contrôlais plus, je me laissais aller de la plus tendre des manières. Mes lèvres redessinèrent le contour de sa mâchoire, la liaison de nos phalanges toujours intactes, mon torse collé à sa poitrine. Je m’attaquais à son cou, mordillant sa peau pour la faire rougir, soufflant chaudement dessus pour soulager les délicieuses douleurs que je lui affligeais. Puis, la malice vint déformer mes lèvres un sourire, celui-ci remontant pour que mes dents jouent avec l’oreille de la brune avant que je n’y susurre « Tu me fais confiance, Iseul? » Et je n’attendis pas de réelle réponse, ma main glissant sur la zone sud de mon torse pour y détacher ma ceinture, la deuxième retenant ses poignets. Iseul était belle. Iseul était l’une des plus belles créatures que j’avais pu connaître. Et elle était à ma merci mais ce soir-là, je ne voulais pas lui faire de mal, je voulais la combler, lui faire sentir l’importance qu’elle avait dans ma vie, celle que je tentais de ne pas percevoir, me persuadant moi-même que l’indéniable l’était. Je l’avais pris au mot. Je voulais qu’elle se sente belle, qu’elle se voit comme je la voyais, là, en ce moment-même. Pas cette femme qui me répugnait et m’insupportait, pas celle qui faisait ressortir ma bestialité, mon inhumanité. Je voulais qu’elle ressente tout ce qu’un homme pouvait éprouver pour elle. Lui montrer que je n’étais pas un homme pour elle, que nous étions néfastes pour l’un comme pour l’autre, que ce que je pouvais lui offrir n’était que perversité malsaine d’un corps voulant assouvir un désir d’impulsivité et de violence. Je voulais lui montrer tout ça en lui procurant tout l’inverse, tout ce qui était inhabituel entre nous deux. Elle méritait mieux.
Elle est dans ma voix, la criarde! C'est tout mon sang ce poison noir! Et je ramenais enfin ma ceinture à ses poignets, la glissant entre eux pour les emprisonner du cuir, l’attachant ensuite à la tête de lit de manière à ce qu’elle ne puisse plus les bouger. Un doux baiser posé sur ses lèvres, Iseul devait se sentir telle qu’elle était. Ma bouche dérivait sur ses clavicules, mes doigts vagabondant sur les rives de ses hanches, retraçant ses courbes, redessinant chaque parcelle de son corps frêle. Je m’attardais sur chaque point pour qu’elle sente tous mes gestes, toutes mes envies. J’appuyais mes lèvres plus par endroit que d’autre, accompagnés parfois de la chaleur de ma langue et de mon souffle erratique. Je me délectais de la jeune femme à en perdre pieds, mes doigts taquins dérivant sur le sous-vêtement qu’elle portait, jouant avec son élastique. Je suis le sinistre miroir Où la mégère se regarde.
Je suis la plaie et le couteau!
Je suis le soufflet et la joue!
Je suis les membres et la roue,
Et la victime et le bourreau!
▬ Charles Baudelaire
Il me suffit d’un coup de bassin pour la basculer de nouveau et reprendre mon rôle de tortionnaire. Redressé sur son corps, appuyé sur nos mains toujours liées, je la prenais à son jeu, l’emprisonnant à mon tour de ma carrure bien plus imposante que la sienne. Je l’admirais de mon regard brûlant, la douce lumière de la ville se projetant sur son visage rougi, encadré par ses cheveux de déesse. Mon bassin vint instinctivement à la rencontre de son sous-vêtement restant, mes lèvres venant délicieusement taquiner les siennes, se posant contre elles avec ardeur, avec passion. Ce baiser lui transmettait toutes mes émotions, mes tourments, mes peurs, mon envie, mon bien-être. Ma haine. Mon amour. Je ne contrôlais plus, je me laissais aller de la plus tendre des manières. Mes lèvres redessinèrent le contour de sa mâchoire, la liaison de nos phalanges toujours intactes, mon torse collé à sa poitrine. Je m’attaquais à son cou, mordillant sa peau pour la faire rougir, soufflant chaudement dessus pour soulager les délicieuses douleurs que je lui affligeais. Puis, la malice vint déformer mes lèvres un sourire, celui-ci remontant pour que mes dents jouent avec l’oreille de la brune avant que je n’y susurre « Tu me fais confiance, Iseul? » Et je n’attendis pas de réelle réponse, ma main glissant sur la zone sud de mon torse pour y détacher ma ceinture, la deuxième retenant ses poignets. Iseul était belle. Iseul était l’une des plus belles créatures que j’avais pu connaître. Et elle était à ma merci mais ce soir-là, je ne voulais pas lui faire de mal, je voulais la combler, lui faire sentir l’importance qu’elle avait dans ma vie, celle que je tentais de ne pas percevoir, me persuadant moi-même que l’indéniable l’était. Je l’avais pris au mot. Je voulais qu’elle se sente belle, qu’elle se voit comme je la voyais, là, en ce moment-même. Pas cette femme qui me répugnait et m’insupportait, pas celle qui faisait ressortir ma bestialité, mon inhumanité. Je voulais qu’elle ressente tout ce qu’un homme pouvait éprouver pour elle. Lui montrer que je n’étais pas un homme pour elle, que nous étions néfastes pour l’un comme pour l’autre, que ce que je pouvais lui offrir n’était que perversité malsaine d’un corps voulant assouvir un désir d’impulsivité et de violence. Je voulais lui montrer tout ça en lui procurant tout l’inverse, tout ce qui était inhabituel entre nous deux. Elle méritait mieux.
Elle est dans ma voix, la criarde! C'est tout mon sang ce poison noir! Et je ramenais enfin ma ceinture à ses poignets, la glissant entre eux pour les emprisonner du cuir, l’attachant ensuite à la tête de lit de manière à ce qu’elle ne puisse plus les bouger. Un doux baiser posé sur ses lèvres, Iseul devait se sentir telle qu’elle était. Ma bouche dérivait sur ses clavicules, mes doigts vagabondant sur les rives de ses hanches, retraçant ses courbes, redessinant chaque parcelle de son corps frêle. Je m’attardais sur chaque point pour qu’elle sente tous mes gestes, toutes mes envies. J’appuyais mes lèvres plus par endroit que d’autre, accompagnés parfois de la chaleur de ma langue et de mon souffle erratique. Je me délectais de la jeune femme à en perdre pieds, mes doigts taquins dérivant sur le sous-vêtement qu’elle portait, jouant avec son élastique. Je suis le sinistre miroir Où la mégère se regarde.
Je suis la plaie et le couteau!
Je suis le soufflet et la joue!
Je suis les membres et la roue,
Et la victime et le bourreau!
▬ Charles Baudelaire
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Mar 17 Mar - 0:46 Citer EditerSupprimer
song ▬ Je ne le sais même plus, je ne saurais dire qui il est. Un chien errant, un preux chevalier. Le saint écolier, le pêcheur fievreux de ses vices. J'ai beau laceré son visage de mes oncles, lui arracher tout ces masques qu'il porte. Rien à faire ; je ne vois pas le sang jaillir de sa chair. Il est faux, il est factice. Il est mon reflet dans le miroir, celui qui est autre et que me ressemble pourtant. Celui que j'observe pernicieusement, en pensant me contempler. J'ai l'impression qu'on se joue de moi. Parce que je suis son petit jouet. Il peut m'attraper entre ses doigts, m'utiliser quand bon lui semble. Puis me ranger jusqu'à sa prochaine envie de jeu. Est-ce-qu'un jour il trouvera un autre jouet ? Je ne sais pas, sans doute. Ce qui encore plus incertain, c'est la façon dont je le vivrais. Question d'habitude... ou non. Je ne me suis pas seulement habituée à cette étrangeté ambiante, à cette maltraitance. Je me suis aussi faite à son odeur, sa voix, ses sourires. Là est tout le problème. Même si je sais que c'est une tâche impossible, il faut que j'apprenne à l'effacer de ma vie.
Sans m'y attendre, les rôles s'inversent. Son corps tient le mien, et je sens presque les ronces s'enfoncer dans ma peau douloureusement. Ses mains dans les miennes m'empêchaient toute fuite, prisonnière de cet homme qui en sait déjà beaucoup trop sur la façon de m'achever. Nous nous observâmes, alors qu'un voile sombre avait recouvert la ville et l'appartement. Je pouvais voir ses deux prunelles briller dans l'obscurité, et peut-être un peu de coquinerie quand des flashs blancs passaient à tout allure sur son visage. Il me détaille, il lèche de son regard chaque centimère de peau alors que je sens une friction contre mon dernier sous vêtement. Et je devine que l'excitation est au rendez vous autant chez lui que chez moi... C'est suite à ce geste sensuel qu'il vient me torturer de ses lèvres et ses dents. Mouillant ma peau, l'asséchant, la maltraitant. J'étais esclave de ses envies. Bizarrement, j'aimais beaucoup cela. Je voulais lui dire. Mais seul de graves soupirs sortaient d'entre mes lèvres.
Un frisson de tout les diables me secoua quand sa voix se fit entendre. Une vague de plaisir au ventre, je ne sus quoi répondre. Je le vis juste se défaire de sa ceinture, la peur au ventre. Je ne compris pas tout de suite ses intentions. Et toujours muette je tentai de me glisser hors de son emprise. Non Aidan... je n'ai pas confiance en toi.
Ce fut trop tard. Attachée au barreaux de mon lit, je le regardai ensuite faire et m'apaisai quelque peu. Ses gestes étaient alors doux, je sentais une certaine attention à chacun de ses touchers. Il ne laisse aucune place à la pitié, touchant et caressant mon corps de toute part. Alors je me cambre en soupirant une nouvelle fois, mordillant l'interiéur de ma lèvre. J'avais peur de perdre l'esprit trop tôt. Tout deux voulions déjà goûter au fruit défendu, et je l'imaginais déjà s'emparer de moi pour assouvir nos desirs communs.
Je souris quelque peu en le voyant jouer avec le dernier bout de tissu. D'une voix sensuelle, je m'adresse alors à lui, joueuse. « Tu es timide peut-être... ? » Je me tortille un peu,mon corps fin réagissant toujours au précedentes petites attentions qu'il m'avait porté. Je mords ma lèvre et lève le pied vers son t-shirt que je glisse lentement vers le haut. « Ce n'est pas très fair play tu sais... comment cela se fait-il que tu sois toujours habillé ? » Je n'avais aucune gêne à lui dire que je voulais le voir nu. J'aimais son corps, j'aimais comme il semblait être sculpté dans la pierre, et j'aimais sentir chaque détail sous mes mains ou sur ma peau. C'était bien sadique de vouloir me priver d'un tel spectacle.
J'allais bientôt m'abandonner à un plaisir qui ne m'était pas inconnu, et pourtant toujours aussi magique. Une fois de plus, j'allai sentir ces mains experte vagabonder sur moi... et sans doute plus encore.
JE T'HAINE
song ▬ Je ne le sais même plus, je ne saurais dire qui il est. Un chien errant, un preux chevalier. Le saint écolier, le pêcheur fievreux de ses vices. J'ai beau laceré son visage de mes oncles, lui arracher tout ces masques qu'il porte. Rien à faire ; je ne vois pas le sang jaillir de sa chair. Il est faux, il est factice. Il est mon reflet dans le miroir, celui qui est autre et que me ressemble pourtant. Celui que j'observe pernicieusement, en pensant me contempler. J'ai l'impression qu'on se joue de moi. Parce que je suis son petit jouet. Il peut m'attraper entre ses doigts, m'utiliser quand bon lui semble. Puis me ranger jusqu'à sa prochaine envie de jeu. Est-ce-qu'un jour il trouvera un autre jouet ? Je ne sais pas, sans doute. Ce qui encore plus incertain, c'est la façon dont je le vivrais. Question d'habitude... ou non. Je ne me suis pas seulement habituée à cette étrangeté ambiante, à cette maltraitance. Je me suis aussi faite à son odeur, sa voix, ses sourires. Là est tout le problème. Même si je sais que c'est une tâche impossible, il faut que j'apprenne à l'effacer de ma vie.
Sans m'y attendre, les rôles s'inversent. Son corps tient le mien, et je sens presque les ronces s'enfoncer dans ma peau douloureusement. Ses mains dans les miennes m'empêchaient toute fuite, prisonnière de cet homme qui en sait déjà beaucoup trop sur la façon de m'achever. Nous nous observâmes, alors qu'un voile sombre avait recouvert la ville et l'appartement. Je pouvais voir ses deux prunelles briller dans l'obscurité, et peut-être un peu de coquinerie quand des flashs blancs passaient à tout allure sur son visage. Il me détaille, il lèche de son regard chaque centimère de peau alors que je sens une friction contre mon dernier sous vêtement. Et je devine que l'excitation est au rendez vous autant chez lui que chez moi... C'est suite à ce geste sensuel qu'il vient me torturer de ses lèvres et ses dents. Mouillant ma peau, l'asséchant, la maltraitant. J'étais esclave de ses envies. Bizarrement, j'aimais beaucoup cela. Je voulais lui dire. Mais seul de graves soupirs sortaient d'entre mes lèvres.
Un frisson de tout les diables me secoua quand sa voix se fit entendre. Une vague de plaisir au ventre, je ne sus quoi répondre. Je le vis juste se défaire de sa ceinture, la peur au ventre. Je ne compris pas tout de suite ses intentions. Et toujours muette je tentai de me glisser hors de son emprise. Non Aidan... je n'ai pas confiance en toi.
Ce fut trop tard. Attachée au barreaux de mon lit, je le regardai ensuite faire et m'apaisai quelque peu. Ses gestes étaient alors doux, je sentais une certaine attention à chacun de ses touchers. Il ne laisse aucune place à la pitié, touchant et caressant mon corps de toute part. Alors je me cambre en soupirant une nouvelle fois, mordillant l'interiéur de ma lèvre. J'avais peur de perdre l'esprit trop tôt. Tout deux voulions déjà goûter au fruit défendu, et je l'imaginais déjà s'emparer de moi pour assouvir nos desirs communs.
Je souris quelque peu en le voyant jouer avec le dernier bout de tissu. D'une voix sensuelle, je m'adresse alors à lui, joueuse. « Tu es timide peut-être... ? » Je me tortille un peu,mon corps fin réagissant toujours au précedentes petites attentions qu'il m'avait porté. Je mords ma lèvre et lève le pied vers son t-shirt que je glisse lentement vers le haut. « Ce n'est pas très fair play tu sais... comment cela se fait-il que tu sois toujours habillé ? » Je n'avais aucune gêne à lui dire que je voulais le voir nu. J'aimais son corps, j'aimais comme il semblait être sculpté dans la pierre, et j'aimais sentir chaque détail sous mes mains ou sur ma peau. C'était bien sadique de vouloir me priver d'un tel spectacle.
J'allais bientôt m'abandonner à un plaisir qui ne m'était pas inconnu, et pourtant toujours aussi magique. Une fois de plus, j'allai sentir ces mains experte vagabonder sur moi... et sans doute plus encore.
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Re: [-18] It's like we can't stop, we're enemies ft. AiSeul | Sam 2 Mai - 3:04 Citer EditerSupprimer
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oh iseul x lee aidan
Ma main dominante dessinait cette sublime féminité, effleurant un paradis livide, essuyant les plaies que j’avais moi-même ouvertes. Mes lèvres traînaient sur son bas-ventre, s’abreuvant de la jeunesse du fauve, mon pouls affolé. Son corps me sauvait autant qu’il me perdait. Je voulais panser chacune de ses blessures en la blessant encore plus. Que mes mains la délient autant qu’elles l’emprisonnent. La lumière du rideau noir cachait nos craintes et nos peurs, notre image a gardé nos songes.
Un sourire enjôleur se peignit sur mes lèvres alors que les mots de la brune enchanteresse m’amusaient. « Me penses-tu réellement timide? » et j’accompagnais cette interrogation provocatrice de baisers humides au creux de son haine, la faisant languir, avant de retirer mon propre vêtement pour libérer mon torse de ses limpides pudeurs et de cette supplique muette. En posant mes yeux épais d’un désir brouillé sur son visage, j’articulais lentement un « Madame est satisfaite? » avant que mes mains ne se faufilent sous le dernier sous-vêtement de la jeune femme, le laissant délicatement glisser sur ses cuisses pour qu’il rejoigne le reste de nos vêtements. Je ne voyais plus rien à part elle dans cette pièce succombée par la chaleur de nos deux corps et de la nuit avancée. J’empoignai alors le haut de ses cuisses avec ardeur, me glissant entre elles pour que ma langue goûte enfin au fruit défendu. M’enivrant d’un désir silencieux, je sentais la chaleur dans mes mains tendues sur son corps laiteux. Ses soupirs m’envahissaient, mes mains autoritaires la réduisant à l’impuissance, et ma langue traînait sur tout son corps pour remonter à son cou puis à son visage pour que ma voix grave et suave s’entrechoque à son souffle « Madame voudrait-elle me déshabiller? » Mes doigts volatiles accompagnèrent mes dires, venant menacer la boucle de ma ceinture et y libérer les mains de ma victime. Je ne pouvais continuer sans sentir ces âpres délices que ses mains sur ma peau.
Toute pudeur, tout songe et toute haine s’étaient envolés, et éperdu de tendresse, je vins m’abreuver de ses lèvres, ce sentiment insupportablement bon. Iseul, transformée en ce fantasme me réduisant à ce que je n’ai jamais été avec elle. Moi. Douceur au creux des doigts, tendresse au bout des lèvres. Je voulais la sentir tout contre moi, la serrer aussi fort que je le pouvais pour la protéger, la libérer de cette tristesse permanent au fond de son regard. Pendant un instant, un seul petit instant, je voulais être le sauveur de ses nuits plutôt qu’en être le bourreau. Pendant un instant, je voulais qu’Iseul se sente auprès de moi comme elle méritait de se sentir.
Il faut souffrir pour désirer. Il faut souffrir pour aimer.
Un sourire enjôleur se peignit sur mes lèvres alors que les mots de la brune enchanteresse m’amusaient. « Me penses-tu réellement timide? » et j’accompagnais cette interrogation provocatrice de baisers humides au creux de son haine, la faisant languir, avant de retirer mon propre vêtement pour libérer mon torse de ses limpides pudeurs et de cette supplique muette. En posant mes yeux épais d’un désir brouillé sur son visage, j’articulais lentement un « Madame est satisfaite? » avant que mes mains ne se faufilent sous le dernier sous-vêtement de la jeune femme, le laissant délicatement glisser sur ses cuisses pour qu’il rejoigne le reste de nos vêtements. Je ne voyais plus rien à part elle dans cette pièce succombée par la chaleur de nos deux corps et de la nuit avancée. J’empoignai alors le haut de ses cuisses avec ardeur, me glissant entre elles pour que ma langue goûte enfin au fruit défendu. M’enivrant d’un désir silencieux, je sentais la chaleur dans mes mains tendues sur son corps laiteux. Ses soupirs m’envahissaient, mes mains autoritaires la réduisant à l’impuissance, et ma langue traînait sur tout son corps pour remonter à son cou puis à son visage pour que ma voix grave et suave s’entrechoque à son souffle « Madame voudrait-elle me déshabiller? » Mes doigts volatiles accompagnèrent mes dires, venant menacer la boucle de ma ceinture et y libérer les mains de ma victime. Je ne pouvais continuer sans sentir ces âpres délices que ses mains sur ma peau.
Toute pudeur, tout songe et toute haine s’étaient envolés, et éperdu de tendresse, je vins m’abreuver de ses lèvres, ce sentiment insupportablement bon. Iseul, transformée en ce fantasme me réduisant à ce que je n’ai jamais été avec elle. Moi. Douceur au creux des doigts, tendresse au bout des lèvres. Je voulais la sentir tout contre moi, la serrer aussi fort que je le pouvais pour la protéger, la libérer de cette tristesse permanent au fond de son regard. Pendant un instant, un seul petit instant, je voulais être le sauveur de ses nuits plutôt qu’en être le bourreau. Pendant un instant, je voulais qu’Iseul se sente auprès de moi comme elle méritait de se sentir.
Il faut souffrir pour désirer. Il faut souffrir pour aimer.
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