« le meilleur ne fait pas parti du passé » TARAKAN
Invité
Invité
« le meilleur ne fait pas parti du passé » TARAKAN | Mar 4 Nov - 22:42 Citer EditerSupprimer
Yonsei m'est inconnue. J'ai la vague impression que toutes les rues sont identiques. Alors qu'en réalité rien ne se ressemble. Rien ne ressemble à Suwon non plus. Les quartiers de cette ville sont si ancrés dans mon esprit qu'ici je crois faire du sur place. Je crois bien que je tourne en rond. Et je tourne depuis trop longtemps. Alors que je sais que j'y suis presque. Je le sens. Avec des jours et des nuits de recherche je dois m'y approcher. Sans l'aide de Mika, je dois y arriver. J'ai mal au crâne. J'ai encore trop bu ce soir. C'est con, je m'étais promis d'être sobre devant lui. J'ai mal aux jambes, je m'accroche aux alcools forts pour trouver la force d'avancer. Plus j'avance plus je vois les bars se fermer un par un. Je me ruine pour un verre. Le prix à payer pour un renseignement. Je laisse des inconnus m'offrir des consommations sans vraiment m’attarder. Je ne veux pas perdre du temps à les écouter, sortir et voir toutes les portes fermées.
Imprudente à la limite de l’inconscience, je continue à déambuler seule dans tous les sens. Mon sens de l'orientation a prit la fuite. Je suis déjà passée par ici, je crois, si j'ai pas rêvé. La notion du temps s'en est allée aussi. Je fatigue. J'ai pas envie de rentrer même si je sais plus où aller. J'ai la gorge nouée et le cœur serré rien que d'y penser. Mes pensées font marche arrière et me ramène au temps où je pouvais toujours le trouver. Même quand j'étais perdue, défoncée, la tête prête à exploser à l'autre bout de Suwon je savais le retrouver. Je fatigue trop. Je me suis trop éloignée du centre ville. Je me suis trop éloignée de lui. Je fais demi tour, suis les indications, je n'ai aucune organisation. Il faut que je me pose. Je ne regarde pas où je marche, je regarde juste autour de moi en espérant trouver un endroit ou me poser. Vu l'heure j'ai plus vraiment d'espoirs. Je serai prête à rentrer dans le premier truc ouvert que je trouve. Et c'est même ce que je fais, désespérée.
Mon regard se perd sur la décoration, je ne fais même pas attention au reste, si quelqu'un est là ou pas. Oui, mon attention est trop portée sur l'endroit. Si différent des autres. J'avance vers ce qui semble être le bar. Mes jambes me lâche, je perds l'équilibre et me raccroche au comptoir. Je m'assoie difficilement. Vertige, je dois faire peur à voir. Au fond heureusement qu'il ne me verra pas ce soir. Demain promis je ferai un effort.
Le meilleur ne fait pas parti du passé
« C'est con, je m'étais promis d'être sobre devant lui. »
Yonsei m'est inconnue. J'ai la vague impression que toutes les rues sont identiques. Alors qu'en réalité rien ne se ressemble. Rien ne ressemble à Suwon non plus. Les quartiers de cette ville sont si ancrés dans mon esprit qu'ici je crois faire du sur place. Je crois bien que je tourne en rond. Et je tourne depuis trop longtemps. Alors que je sais que j'y suis presque. Je le sens. Avec des jours et des nuits de recherche je dois m'y approcher. Sans l'aide de Mika, je dois y arriver. J'ai mal au crâne. J'ai encore trop bu ce soir. C'est con, je m'étais promis d'être sobre devant lui. J'ai mal aux jambes, je m'accroche aux alcools forts pour trouver la force d'avancer. Plus j'avance plus je vois les bars se fermer un par un. Je me ruine pour un verre. Le prix à payer pour un renseignement. Je laisse des inconnus m'offrir des consommations sans vraiment m’attarder. Je ne veux pas perdre du temps à les écouter, sortir et voir toutes les portes fermées.
Imprudente à la limite de l’inconscience, je continue à déambuler seule dans tous les sens. Mon sens de l'orientation a prit la fuite. Je suis déjà passée par ici, je crois, si j'ai pas rêvé. La notion du temps s'en est allée aussi. Je fatigue. J'ai pas envie de rentrer même si je sais plus où aller. J'ai la gorge nouée et le cœur serré rien que d'y penser. Mes pensées font marche arrière et me ramène au temps où je pouvais toujours le trouver. Même quand j'étais perdue, défoncée, la tête prête à exploser à l'autre bout de Suwon je savais le retrouver. Je fatigue trop. Je me suis trop éloignée du centre ville. Je me suis trop éloignée de lui. Je fais demi tour, suis les indications, je n'ai aucune organisation. Il faut que je me pose. Je ne regarde pas où je marche, je regarde juste autour de moi en espérant trouver un endroit ou me poser. Vu l'heure j'ai plus vraiment d'espoirs. Je serai prête à rentrer dans le premier truc ouvert que je trouve. Et c'est même ce que je fais, désespérée.
Mon regard se perd sur la décoration, je ne fais même pas attention au reste, si quelqu'un est là ou pas. Oui, mon attention est trop portée sur l'endroit. Si différent des autres. J'avance vers ce qui semble être le bar. Mes jambes me lâche, je perds l'équilibre et me raccroche au comptoir. Je m'assoie difficilement. Vertige, je dois faire peur à voir. Au fond heureusement qu'il ne me verra pas ce soir. Demain promis je ferai un effort.
love.disaster
Invité
Invité
Re: « le meilleur ne fait pas parti du passé » TARAKAN | Jeu 6 Nov - 12:48 Citer EditerSupprimer
Les nuits noires empestent mon âme, la touche et lui rendre ce petit côté de tumultes eu j’espérais chasser. Les cauchemars ne me quittent jamais et toute les nuits, ou plutôt tout les jours, chaque fois que mes yeux se ferment, mes remords hantent mon âme. Kan, des remord ? Oh oui, comme tout le monde. Alors pour tenter de dormir, pour ne pas inquiéter ces rares personnes qui me voient comme je suis, comme je souffre, je cache, j'endors mon esprit, mon cerveau.
plus forts sont les cris dans ma tête, plus forts est la rage dans mes poings. je tape. le sac de sable au fond du hangar dans lequel j'ai reconstruis ma vie. Il est tard, très tard. Il ne reste que ceux qui habitent presque la. Je sais que bo bae m'observe, la dans le coin sombre, peut-être même tremblante, soumise à l'incompréhension. elle ne peut rien faire, comme tout le monde, comme mika. personne ne peut rien contre les fantômes de mon passé. Chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Renforcé par l'alcool et la drogue qui remplace mon sang, elle me hante. ils me hantent. tout ce que j'ai perdu, que j'ai chéri. Ceux qui faisaient ma vie.
Je m'accroche au sac de sable, transpirant, le marcel collant à ma peau. Je m'accroche au passé sans réussir à voir l'avenir. J'ai cru, j'ai cru pouvoir avancer, recommencer en m'éloignant de mes tragédies, mais ils me poursuivent et me hantent. ne nous oublie pas. leur cries dans ma tête, leur noms dans ma peau. Jun. An. Tara. Jin sil. Ethan. Morts, disparus, désenchanté dans la réalité. alors je frappe à nouveau dans le sac pour me défouler. C'est bo bae qui m'attrape, qui doucement pose ses mains sur ma peau, m'arrache à mes fantômes pour me ramener dan un semblant de réalité. elle me regarde, me souris, et me guide en dehors de cette salle. Elle me ramène devant, près d'hee jae qui tiens encore le bar. quel heure il est au juste, qu'attend t-il pour rentrer chez lui ? Elle me donne un verre qu'elle avait préalablement apportée.
C'que j'doit lui faire de la peine, mais je la remercie. Je la remercie que se soit elle qui me voit ainsi et pas mika. j'ai trop fait de mal, les voix résonnent dans ma tête, toutes. Quand le soir la vie décide de te torturer, tu ne peut qu'endurer. doucement je passe une main dans les cheveux de bo bae, embrasse son crâne, esquisse un sourire désolée. va te coucher que je lui dit. Je boit alors mon verre tout en marchant vers le bar qui se trouve face à moi. Puis je relève la tête et la voit.
Sa tête est basse, son allure mal fringuée, désespérée. tara. Mon verre s'échappe et s'éclate en mille morceaux sur le sol, le reste de tequila glissant sur le sol froid du kurss. en avait-je pris tant que ça. Je passe mes deux mains dans mes cheveux, sur mon visage puis regarde à nouveau. Tara. Mes yeux dans les siens. Tara. Je m'approche alors et passe à côté d'hee jae qui allait lui servir son verre, m'approche et pose ma main sur sa joue. réelle. Tara.
Le meilleur ne fait pas parti du passé
« Quand le soir la vie décide de te torturer, tu ne peut qu'endurer. »
Les nuits noires empestent mon âme, la touche et lui rendre ce petit côté de tumultes eu j’espérais chasser. Les cauchemars ne me quittent jamais et toute les nuits, ou plutôt tout les jours, chaque fois que mes yeux se ferment, mes remords hantent mon âme. Kan, des remord ? Oh oui, comme tout le monde. Alors pour tenter de dormir, pour ne pas inquiéter ces rares personnes qui me voient comme je suis, comme je souffre, je cache, j'endors mon esprit, mon cerveau.
plus forts sont les cris dans ma tête, plus forts est la rage dans mes poings. je tape. le sac de sable au fond du hangar dans lequel j'ai reconstruis ma vie. Il est tard, très tard. Il ne reste que ceux qui habitent presque la. Je sais que bo bae m'observe, la dans le coin sombre, peut-être même tremblante, soumise à l'incompréhension. elle ne peut rien faire, comme tout le monde, comme mika. personne ne peut rien contre les fantômes de mon passé. Chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Renforcé par l'alcool et la drogue qui remplace mon sang, elle me hante. ils me hantent. tout ce que j'ai perdu, que j'ai chéri. Ceux qui faisaient ma vie.
Je m'accroche au sac de sable, transpirant, le marcel collant à ma peau. Je m'accroche au passé sans réussir à voir l'avenir. J'ai cru, j'ai cru pouvoir avancer, recommencer en m'éloignant de mes tragédies, mais ils me poursuivent et me hantent. ne nous oublie pas. leur cries dans ma tête, leur noms dans ma peau. Jun. An. Tara. Jin sil. Ethan. Morts, disparus, désenchanté dans la réalité. alors je frappe à nouveau dans le sac pour me défouler. C'est bo bae qui m'attrape, qui doucement pose ses mains sur ma peau, m'arrache à mes fantômes pour me ramener dan un semblant de réalité. elle me regarde, me souris, et me guide en dehors de cette salle. Elle me ramène devant, près d'hee jae qui tiens encore le bar. quel heure il est au juste, qu'attend t-il pour rentrer chez lui ? Elle me donne un verre qu'elle avait préalablement apportée.
C'que j'doit lui faire de la peine, mais je la remercie. Je la remercie que se soit elle qui me voit ainsi et pas mika. j'ai trop fait de mal, les voix résonnent dans ma tête, toutes. Quand le soir la vie décide de te torturer, tu ne peut qu'endurer. doucement je passe une main dans les cheveux de bo bae, embrasse son crâne, esquisse un sourire désolée. va te coucher que je lui dit. Je boit alors mon verre tout en marchant vers le bar qui se trouve face à moi. Puis je relève la tête et la voit.
Sa tête est basse, son allure mal fringuée, désespérée. tara. Mon verre s'échappe et s'éclate en mille morceaux sur le sol, le reste de tequila glissant sur le sol froid du kurss. en avait-je pris tant que ça. Je passe mes deux mains dans mes cheveux, sur mon visage puis regarde à nouveau. Tara. Mes yeux dans les siens. Tara. Je m'approche alors et passe à côté d'hee jae qui allait lui servir son verre, m'approche et pose ma main sur sa joue. réelle. Tara.
love.disaster
Invité
Invité
Re: « le meilleur ne fait pas parti du passé » TARAKAN | Mar 11 Nov - 16:20 Citer EditerSupprimer
Encore une nuit avec ce vide au creux de ma poitrine. Un vide de plus en plus douloureux depuis mon retour au pays du matin calme. J'ai l'impression qu'au lieu de me rapprocher de tout ce que j'ai perdu, je m'en éloigne. C'est la fatigue, mes nerfs jouent avec moi. Je n'ai jamais été aussi près, fatigue. Sans le réaliser j'y suis même arrivée. Je rentre dans un bar qui me semble être le dernier ouvert. Peut être même qu'il est sensé être fermé mais je ne me pose pas de questions. Sans hésitation, j'y rentre avec ma désinvolture habituelle. Guidée sans le savoir par ce vide qui me dévore. Où est donc passée l'autre partie de moi ? Bientôt devant moi, sans le savoir.
Une fois assise je détaille le visage du barman face à moi. Se ne sera définitivement pas pour ce soir. Silence, désillusion, je n'arrive pas à parler. Depuis le début de mes recherches c'est toujours pareil. A croire que je suis entrée dans un cercle vicieux. A chaque fois que je rentre quelque part l'espoir prend forme pour finir déformé par la déception. Mes nerfs s'amusent encore. Où est donc passée ma force d'esprit ? Bientôt de retour. Bientôt.
Un verre qui se brise, une détonation, un coup de feu tiré en plein cœur de la Tara vidée. J'ai parlé trop vite, je parle toujours trop vite. Mon regard croise le sien. Son regard croise le mien. Les battements de mon cœur s'accèlèrent. Soudain sa main sur ma joue, j'ai l'impression de rêver. Une hallucination devant moi. Je pose ma main sur la sienne. Mes paupières sont closes un court instant tandis qu'un sourire glisse sur mes lèvres. J'ouvre les yeux. Il est là, il est encore là, il est vraiment là. Le barman s'éloigne du bar comme pour nous laisser, je profite de l'occasion pour passer derrière le comptoir et tomber dans les bras de Kan. L'odeur de l'alcool nous colle à la peau, noyée sous les souvenirs, une larme coule le long de ma joue. C'était si prévisible. « Excuse moi. » Inconsciemment je lui murmure en espagnol. De l'espagnol, comme à chaque fois que je faisais quelque chose qu'il ne fallait pas. Désolée.
Le meilleur ne fait pas parti du passé
« Où est donc passée l'autre partie de moi ? »
Encore une nuit avec ce vide au creux de ma poitrine. Un vide de plus en plus douloureux depuis mon retour au pays du matin calme. J'ai l'impression qu'au lieu de me rapprocher de tout ce que j'ai perdu, je m'en éloigne. C'est la fatigue, mes nerfs jouent avec moi. Je n'ai jamais été aussi près, fatigue. Sans le réaliser j'y suis même arrivée. Je rentre dans un bar qui me semble être le dernier ouvert. Peut être même qu'il est sensé être fermé mais je ne me pose pas de questions. Sans hésitation, j'y rentre avec ma désinvolture habituelle. Guidée sans le savoir par ce vide qui me dévore. Où est donc passée l'autre partie de moi ? Bientôt devant moi, sans le savoir.
Une fois assise je détaille le visage du barman face à moi. Se ne sera définitivement pas pour ce soir. Silence, désillusion, je n'arrive pas à parler. Depuis le début de mes recherches c'est toujours pareil. A croire que je suis entrée dans un cercle vicieux. A chaque fois que je rentre quelque part l'espoir prend forme pour finir déformé par la déception. Mes nerfs s'amusent encore. Où est donc passée ma force d'esprit ? Bientôt de retour. Bientôt.
Un verre qui se brise, une détonation, un coup de feu tiré en plein cœur de la Tara vidée. J'ai parlé trop vite, je parle toujours trop vite. Mon regard croise le sien. Son regard croise le mien. Les battements de mon cœur s'accèlèrent. Soudain sa main sur ma joue, j'ai l'impression de rêver. Une hallucination devant moi. Je pose ma main sur la sienne. Mes paupières sont closes un court instant tandis qu'un sourire glisse sur mes lèvres. J'ouvre les yeux. Il est là, il est encore là, il est vraiment là. Le barman s'éloigne du bar comme pour nous laisser, je profite de l'occasion pour passer derrière le comptoir et tomber dans les bras de Kan. L'odeur de l'alcool nous colle à la peau, noyée sous les souvenirs, une larme coule le long de ma joue. C'était si prévisible. « Excuse moi. » Inconsciemment je lui murmure en espagnol. De l'espagnol, comme à chaque fois que je faisais quelque chose qu'il ne fallait pas. Désolée.
love.disaster
Invité
Invité
Re: « le meilleur ne fait pas parti du passé » TARAKAN | Lun 17 Nov - 15:03 Citer EditerSupprimer
Réelle. Ma main sur sa joue, ses yeux dans les miens, et nos regards, à nouveau connectés. Puis le contact perdure, elle pose sa main sur ma joue, et en miroir à son visage, je ferme les yeux, apprécie le simple contact d'une main sur une peau. Ou d'une peau sur une peau. Rien autour de nous ne peut plus nous séparer parce que la bulle se forge à nouveau. Elle nous englobe, alors qu'elle me lâche, qu'elle m'approche et pendant un instant, comme si j'avais l'impression que son corps allait faire flamber le miens, je n'ose pas bouger. Puis elle est la, tout près de moi. si proche, si loin. Réelle ?
« Excuse moi. » L'espagnol résonne à mes oreilles comme une détonation et j'enroule mes bras autour de son corps, posant ma tête contre la sienne, je ferme les yeux et soupire longuement. Réelle. Je la sert si fort qu'elle doit avoir mal. Mais elle est là, ce n'est plus un rêve, plus un cauchemar, plus une hantise de la savoir loin, morte, vivante, que faire, lorsqu'elle est loin. Les minutes passent et je n'ose pas la lâcher de peur de me réveiller, de me rendre compte que j'hallucine, que l'héro dans mon sang se joue de moi et qu'en fait, ce n'est personne d'autre que bo bae ou mika. Alors je sert très fort mes bras et je ferme très fort mes yeux. « tu es vraiment là ou j'hallucine... dit moi que c'est pas une hallu. Dit moi que c'est toi tara.. » Un murmure, une supplication, parce que les larmes coulent silencieusement sur mes joues. J'ai eu si peur de la perdre une fois, comment ne pas avoir peur de la perdre une deuxième fois ? Et les voix dans ma tête résonnent à nouveau, en hurlant de ne pas y croire, de ne pas l'oublier. Le démon se bat à l'intérieur de moi, étripant mes rêves pour me faire regretter le passé. J'autorise à son corps de respirer, je lâche mon emprise mais c'est comme si toute la faiblesse, la rage, la fatigue accumulé dans mon corps jouait avec moi à cet instant précis. Je la regarde, je la fixe, mes yeux dans les siens. « comment t'as osé partir... »
Le meilleur ne fait pas parti du passé
« Où est donc passée l'autre partie de moi ? »
Réelle. Ma main sur sa joue, ses yeux dans les miens, et nos regards, à nouveau connectés. Puis le contact perdure, elle pose sa main sur ma joue, et en miroir à son visage, je ferme les yeux, apprécie le simple contact d'une main sur une peau. Ou d'une peau sur une peau. Rien autour de nous ne peut plus nous séparer parce que la bulle se forge à nouveau. Elle nous englobe, alors qu'elle me lâche, qu'elle m'approche et pendant un instant, comme si j'avais l'impression que son corps allait faire flamber le miens, je n'ose pas bouger. Puis elle est la, tout près de moi. si proche, si loin. Réelle ?
« Excuse moi. » L'espagnol résonne à mes oreilles comme une détonation et j'enroule mes bras autour de son corps, posant ma tête contre la sienne, je ferme les yeux et soupire longuement. Réelle. Je la sert si fort qu'elle doit avoir mal. Mais elle est là, ce n'est plus un rêve, plus un cauchemar, plus une hantise de la savoir loin, morte, vivante, que faire, lorsqu'elle est loin. Les minutes passent et je n'ose pas la lâcher de peur de me réveiller, de me rendre compte que j'hallucine, que l'héro dans mon sang se joue de moi et qu'en fait, ce n'est personne d'autre que bo bae ou mika. Alors je sert très fort mes bras et je ferme très fort mes yeux. « tu es vraiment là ou j'hallucine... dit moi que c'est pas une hallu. Dit moi que c'est toi tara.. » Un murmure, une supplication, parce que les larmes coulent silencieusement sur mes joues. J'ai eu si peur de la perdre une fois, comment ne pas avoir peur de la perdre une deuxième fois ? Et les voix dans ma tête résonnent à nouveau, en hurlant de ne pas y croire, de ne pas l'oublier. Le démon se bat à l'intérieur de moi, étripant mes rêves pour me faire regretter le passé. J'autorise à son corps de respirer, je lâche mon emprise mais c'est comme si toute la faiblesse, la rage, la fatigue accumulé dans mon corps jouait avec moi à cet instant précis. Je la regarde, je la fixe, mes yeux dans les siens. « comment t'as osé partir... »
love.disaster
Invité
Invité
Re: « le meilleur ne fait pas parti du passé » TARAKAN | Sam 3 Jan - 23:59 Citer EditerSupprimer
Mon corps contre le sien, sa force m'immobilise. Je suis incapable de bouger, de toute façon je n'ai pas envie de bouger. S'il me lâche je pourrai m’effondrer. Il n'y a plus aucune force dans mes jambes. Mes poings se serrent sur son haut, je m'accroche à lui. Je me raccroche à la vie.« C'est moi. C'est bien moi. » Et c'est lui, c'est vraiment lui aussi. Je sens son emprise se défaire alors doucement mes poings s'ouvrent. Mes mains tremblantes glissent le long de son dos pour finalement le quitter. Je passe mes mains sur mes yeux pour essuyer les larmes qui menacent de couler mais de nouvelles s'en forme pour les remplacer. Regarde nous, regarde dans quel état je t'ai mis. Un sentiment de culpabilité se mêle à l'alcool dans mes veines. Mauvais mélange, nausées et cœur serré. « J'ai jamais voulu partir. » Ma voix se brise. Crois moi, j'aurai jamais choisi de t'abandonner. Et qu'on brûle ceux qui disent qu'on a toujours le choix. J'ai jamais eu le choix. J'ai toujours dû faire avec.
Mais rien n'y fait, je ne peux pas arrêter la culpabilité qui s’immisce dans tout mon corps jusqu'à mon regard. Et j'ai peur. J'ai peur de ce que j'ai laissé en partant. J'ai peur de tout ce que j'ai raté, de tout ce que j'ai pu provoqué. « Rien n'a changé ? » Question vague, pensée qui m'effraie. Je devrai donner des explications, je fais les choses à l'envers. Je m’inquiète du futur. J'ai l'impression qu'une nouvelle vie vient de commencer. J'ai peur que tout ait avancé autour de moi alors que je fais du sur place depuis des mois. Nerveuse je joue avec mes doigts. Si j'avais l'air pathétique avant de quoi j'ai l'air maintenant ? Je passe une main dans mes cheveux, aller reprends toi Tara. Je me rapproche de lui, nos visages sont si proches comme autrefois. Il n'a pas changé. Une main sur son visage que je détaille. C'est le même. « Kan, comment tu vas ? » Tout ce que je dis est illogique. J'ai tant à dire, à demander mais ses réponses sont tellement redoutées.
Le meilleur ne fait pas parti du passé
« Crois moi, j'aurai jamais choisi de t'abandonner. »
Mon corps contre le sien, sa force m'immobilise. Je suis incapable de bouger, de toute façon je n'ai pas envie de bouger. S'il me lâche je pourrai m’effondrer. Il n'y a plus aucune force dans mes jambes. Mes poings se serrent sur son haut, je m'accroche à lui. Je me raccroche à la vie.« C'est moi. C'est bien moi. » Et c'est lui, c'est vraiment lui aussi. Je sens son emprise se défaire alors doucement mes poings s'ouvrent. Mes mains tremblantes glissent le long de son dos pour finalement le quitter. Je passe mes mains sur mes yeux pour essuyer les larmes qui menacent de couler mais de nouvelles s'en forme pour les remplacer. Regarde nous, regarde dans quel état je t'ai mis. Un sentiment de culpabilité se mêle à l'alcool dans mes veines. Mauvais mélange, nausées et cœur serré. « J'ai jamais voulu partir. » Ma voix se brise. Crois moi, j'aurai jamais choisi de t'abandonner. Et qu'on brûle ceux qui disent qu'on a toujours le choix. J'ai jamais eu le choix. J'ai toujours dû faire avec.
Mais rien n'y fait, je ne peux pas arrêter la culpabilité qui s’immisce dans tout mon corps jusqu'à mon regard. Et j'ai peur. J'ai peur de ce que j'ai laissé en partant. J'ai peur de tout ce que j'ai raté, de tout ce que j'ai pu provoqué. « Rien n'a changé ? » Question vague, pensée qui m'effraie. Je devrai donner des explications, je fais les choses à l'envers. Je m’inquiète du futur. J'ai l'impression qu'une nouvelle vie vient de commencer. J'ai peur que tout ait avancé autour de moi alors que je fais du sur place depuis des mois. Nerveuse je joue avec mes doigts. Si j'avais l'air pathétique avant de quoi j'ai l'air maintenant ? Je passe une main dans mes cheveux, aller reprends toi Tara. Je me rapproche de lui, nos visages sont si proches comme autrefois. Il n'a pas changé. Une main sur son visage que je détaille. C'est le même. « Kan, comment tu vas ? » Tout ce que je dis est illogique. J'ai tant à dire, à demander mais ses réponses sont tellement redoutées.
love.disaster
Invité
Invité
Re: « le meilleur ne fait pas parti du passé » TARAKAN | Dim 11 Jan - 13:45 Citer EditerSupprimer
ça fait mal, de l'avoir là entre mes doigt. ses yeux sont mon supplice, ses larmes des armes qui tranchent mon âme. ça fait tellement mal, de la voir. Je sais, je sens qu'elle est terrifiée. ai-je changer ? a t-elle changée ? évidemment que oui. Blessés, séparés nous ne sommes plus rien que deux corps déchirés, c'est la sensation que j'ai eu pendant toute ses heures au loin d'elle, dans le néant du rien, dans l'ignorance. l'ignorance, la pire souffrance de l'homme. En la regardant, mon regard se durcis, il est froid, il est noir. Il est glace d'héroïne. héroïne que j'ai toujours interdis à tara de prendre. J'en suis là, vraiment ? Mes mains glissent sur son corps, mais remontent à ses joues. Je ne suis pas doux, je suis brusque. C'est pas moi qui commande, c'est héro. J'ai peur de lui faire mal, si elle souffre je souffre, c'est toujours comme ça. Sa voix est brisée, ses yeux pleurent. Je déteste son regard, je déteste ses gestes, mais elle m'as tellement manquée. Incapable de parler, de répondre, je ne commande pas mes lèvres qui s'écrasent sur les siennes d'abord durement, puis plus gentiment, puis avec envie. Sa main sur ma peau, mes mains dans ses cheveux, je les tire légèrement. Je souffre tellement. « Kan, comment tu vas ? » ses mots résonnent encore dans mon esprit. Comment je vais ? question piège à laquelle je ne compte pas répondre.
ça fait mal, la dans mon coeur. dans mon corps. Quand mes lèvres se détachent des siennes, j'ouvre à nouveau les yeux et la regarde. si profondément que j'aurais pu me noyer dans ses larmes, dans ses yeux, dans son passé. Notre passé, en fait. « ça fait mal... » un murmure contre ses lèvres, contre son fantôme du passé, ses fantasmes, son rêve, son malheur. tara. « ça à fait tellement mal, tara... t'es le démon. » On croit que kan est celui qui à fait grandir tara. qu'il est celui qui l'a enfoncée dans les méfaits du noir, dans les méandres de l'alcool. On croit que c'est lui qui fait mal à elle, mais elle à déposer le venin dans ses veines. elle à déposer la torture qui s'appelle Amour. Elle fait mal, tara. elle fait mal au coeur, à la tête, au corps, à l'âme. « bien ? j'aime croire que ça va. C'est l'illusion, ma vie est un jeu d'illusion... tara, je.. mh. » c'est dur de parler, c'est dur de s'exprimer. C'est tara la, entre mes doigts ? Je pose mon front contre le siens, descendant mes mains dans le creux de son dos.
Le meilleur ne fait pas parti du passé
« Crois moi, j'aurai jamais choisi de t'abandonner. »
ça fait mal, de l'avoir là entre mes doigt. ses yeux sont mon supplice, ses larmes des armes qui tranchent mon âme. ça fait tellement mal, de la voir. Je sais, je sens qu'elle est terrifiée. ai-je changer ? a t-elle changée ? évidemment que oui. Blessés, séparés nous ne sommes plus rien que deux corps déchirés, c'est la sensation que j'ai eu pendant toute ses heures au loin d'elle, dans le néant du rien, dans l'ignorance. l'ignorance, la pire souffrance de l'homme. En la regardant, mon regard se durcis, il est froid, il est noir. Il est glace d'héroïne. héroïne que j'ai toujours interdis à tara de prendre. J'en suis là, vraiment ? Mes mains glissent sur son corps, mais remontent à ses joues. Je ne suis pas doux, je suis brusque. C'est pas moi qui commande, c'est héro. J'ai peur de lui faire mal, si elle souffre je souffre, c'est toujours comme ça. Sa voix est brisée, ses yeux pleurent. Je déteste son regard, je déteste ses gestes, mais elle m'as tellement manquée. Incapable de parler, de répondre, je ne commande pas mes lèvres qui s'écrasent sur les siennes d'abord durement, puis plus gentiment, puis avec envie. Sa main sur ma peau, mes mains dans ses cheveux, je les tire légèrement. Je souffre tellement. « Kan, comment tu vas ? » ses mots résonnent encore dans mon esprit. Comment je vais ? question piège à laquelle je ne compte pas répondre.
ça fait mal, la dans mon coeur. dans mon corps. Quand mes lèvres se détachent des siennes, j'ouvre à nouveau les yeux et la regarde. si profondément que j'aurais pu me noyer dans ses larmes, dans ses yeux, dans son passé. Notre passé, en fait. « ça fait mal... » un murmure contre ses lèvres, contre son fantôme du passé, ses fantasmes, son rêve, son malheur. tara. « ça à fait tellement mal, tara... t'es le démon. » On croit que kan est celui qui à fait grandir tara. qu'il est celui qui l'a enfoncée dans les méfaits du noir, dans les méandres de l'alcool. On croit que c'est lui qui fait mal à elle, mais elle à déposer le venin dans ses veines. elle à déposer la torture qui s'appelle Amour. Elle fait mal, tara. elle fait mal au coeur, à la tête, au corps, à l'âme. « bien ? j'aime croire que ça va. C'est l'illusion, ma vie est un jeu d'illusion... tara, je.. mh. » c'est dur de parler, c'est dur de s'exprimer. C'est tara la, entre mes doigts ? Je pose mon front contre le siens, descendant mes mains dans le creux de son dos.
love.disaster
Invité
Invité
Re: « le meilleur ne fait pas parti du passé » TARAKAN | Mer 4 Fév - 22:08 Citer EditerSupprimer
Je ne sais plus qui je suis. Je ne me reconnais plus. J'étais pas seulement loin, j'étais plus. Nous n'étions plus. Plus rien, c'était le vide. Il faisait noir. Je devais avancer, je me disais que c'est ce qu'il faisait. Mais j'y arrivais pas, je voulais reculer moi. La lumière était derrière. Je voulais retourner dans le passé, je voulais être à nouveau, être nous. Je ne sais pas ce que nous étions mais nous étions un. On était forts dans nos faiblesses. Je suis forte parait-il. Tout le monde se trompe. Ce soir je suis faible. Ce soir je suis terrifiée. Ce soir j'ai peur pour la première fois de ma vie. J'ai peur parce que je ne peux pas reculer. Le passé est loin. J'ai raté des choses. Kan n'est plus dans la même ville, il tient un bar, j'avais raison il a avancé, pas vrai ? J'ai peur. Je veux calmer ce sentiment que je ne connais pas et qui me ronge. Je pose des questions. Des questions qui n'ont pas de mots pour réponse. Juste ses lèvres violemment contre les miennes. Ce contact, ça brûle à l'intérieur, ça brûle l'âme. Quand ses lèvres s'éloignent des miennes, quand il me regarde si intensément, je le tire vers moi pour l'embrasser encore. Le passé à bon goût.
Mais le passé à mal aussi. « Il fût un temps où c'était toi. » Parait-il, je n'y ai jamais cru. Un sourire amer, ironique, nostalgique ou quelque chose qui y ressemble se dessine quelque secondes sur mon visage. C'est ce qu'ils disaient tous. C'est ce que mes parents disaient. Et ils en ont eu assez de le dire. C'est pour ça qu'ils m'ont envoyé en Espagne. C'est à cause de lui, ils l'ont dit et répété. Et pourtant c'est à cause de moi. Le démon, c'est peut être moi qui l'ai toujours été. Je ne m'excuse pas. Je l'ai fais mais je ne le refait pas. Je n'aime pas les excuses. Souvent elles ne sont que des justifications pour avoir bonne concience. Là, je ne peux pas redemander pardon. Le pardon n'efface pas. Il commence une phrase mais ne la finit pas. C'est dur de parler, je sais qu'il pense ça. Pour moi aussi c'est dur, la preuve je ne pose que des questions. C'est parler pour rien dire. « Kan, il faut qu'on parle. Il le faut vraiment. » Je le lâche pour récupérer la lettre que j'ai écrite en réponse à la sienne. Abimée, tachée de larmes et d'alcool. Comme lui et moi. Je la pose sans un mot sur le comptoir derrière moi. Je ne sais pas ce que j'allais en faire. Je ne sais pas si je suis capable de dire tout ce qu'il y a écrit à voix haute. Je ne me reconnais définitivement plus. « Mais on est pas obligé de le faire maintenant. » Je m'avance, reposant mes mains contre lui, sur son torse, même si je ne suis pas sûre que parler plus tard soit moins douloureux.
Le meilleur ne fait pas parti du passé
« (...)Abimée, tachée de larmes et d'alcool. Comme lui et moi. »
Je ne sais plus qui je suis. Je ne me reconnais plus. J'étais pas seulement loin, j'étais plus. Nous n'étions plus. Plus rien, c'était le vide. Il faisait noir. Je devais avancer, je me disais que c'est ce qu'il faisait. Mais j'y arrivais pas, je voulais reculer moi. La lumière était derrière. Je voulais retourner dans le passé, je voulais être à nouveau, être nous. Je ne sais pas ce que nous étions mais nous étions un. On était forts dans nos faiblesses. Je suis forte parait-il. Tout le monde se trompe. Ce soir je suis faible. Ce soir je suis terrifiée. Ce soir j'ai peur pour la première fois de ma vie. J'ai peur parce que je ne peux pas reculer. Le passé est loin. J'ai raté des choses. Kan n'est plus dans la même ville, il tient un bar, j'avais raison il a avancé, pas vrai ? J'ai peur. Je veux calmer ce sentiment que je ne connais pas et qui me ronge. Je pose des questions. Des questions qui n'ont pas de mots pour réponse. Juste ses lèvres violemment contre les miennes. Ce contact, ça brûle à l'intérieur, ça brûle l'âme. Quand ses lèvres s'éloignent des miennes, quand il me regarde si intensément, je le tire vers moi pour l'embrasser encore. Le passé à bon goût.
Mais le passé à mal aussi. « Il fût un temps où c'était toi. » Parait-il, je n'y ai jamais cru. Un sourire amer, ironique, nostalgique ou quelque chose qui y ressemble se dessine quelque secondes sur mon visage. C'est ce qu'ils disaient tous. C'est ce que mes parents disaient. Et ils en ont eu assez de le dire. C'est pour ça qu'ils m'ont envoyé en Espagne. C'est à cause de lui, ils l'ont dit et répété. Et pourtant c'est à cause de moi. Le démon, c'est peut être moi qui l'ai toujours été. Je ne m'excuse pas. Je l'ai fais mais je ne le refait pas. Je n'aime pas les excuses. Souvent elles ne sont que des justifications pour avoir bonne concience. Là, je ne peux pas redemander pardon. Le pardon n'efface pas. Il commence une phrase mais ne la finit pas. C'est dur de parler, je sais qu'il pense ça. Pour moi aussi c'est dur, la preuve je ne pose que des questions. C'est parler pour rien dire. « Kan, il faut qu'on parle. Il le faut vraiment. » Je le lâche pour récupérer la lettre que j'ai écrite en réponse à la sienne. Abimée, tachée de larmes et d'alcool. Comme lui et moi. Je la pose sans un mot sur le comptoir derrière moi. Je ne sais pas ce que j'allais en faire. Je ne sais pas si je suis capable de dire tout ce qu'il y a écrit à voix haute. Je ne me reconnais définitivement plus. « Mais on est pas obligé de le faire maintenant. » Je m'avance, reposant mes mains contre lui, sur son torse, même si je ne suis pas sûre que parler plus tard soit moins douloureux.
love.disaster
Invité
Invité
Re: « le meilleur ne fait pas parti du passé » TARAKAN | Ven 20 Fév - 19:10 Citer EditerSupprimer
Un rien. Un vide si profond, un qui fait mal, qui t'écrase, qui te noie, te flambe, te casse. Et ça te déchire, ça te crie dessus, ça t'éclate le cerveau jusqu'au point de non-retour. Une blessure si béante, si brutale, un manque. Se serait un mensonge de dire que mon cœur n'est pas en train d'exploser, de me faire regretter d'avoir casser mes barrières de pierres, d'avoir accepté sans m'en rendre compte (mon cul, tu le savait très bien kan) de m'attacher à quelqu'un. Mes mains dans ses cheveux les tirent légèrement. Réelle. Vide et réelle. Bonheur et malheur. Mais elle se sauve de mes bras, après quelque chose que je n'entend pas. Mon esprit est trop embrumée, trop ailleurs. Je baisse les yeux sur la lettre qu'elle tiens entre ses mains. Mais je craque, je craque complètement et prend sa feuille, la pose sur le comptoir et reprend violemment Tara contre moi. Et son corps contre moi, je la sert. Elle doit avoir mal, tellement je la serre fort, mais je sais pas faire autrement. La douleur c'est mon bonheur, son corps c'est mon extase. Et le parfum de ses cheveux, et sa peau que je grignote de baser, et son coup que je mord. Et je sens mon souffle, saccadé et désespéré. Et mes mains contre son corps, et elles glissent, mes mains, elle glissent jusque ses joues et mes lèvres embrassent les siennes. La conscience, elle m'as perdu depuis longtemps. Et puis j'ai craquer. Juste ce soir. C'est marrant Tara non. Juste avant que tu ne réapparaisse, héroïne dans mon corps, dans mon cœur. J'en pouvait plus sans ma dose de toi, et voilà ou ça me mène. Et je craque, et les larmes sur mes joues c'est de l'acide, ça fait mal comme ça fait du bien, parce que si ça brûle ma peau, si c'est une douleur physique au moins, elle est palpable, elle est jetable. Toi tara, tu fou en l'air mon moi. T'es la douleur morale, t'es pire qu'un manque. Et je peux rien faire d'autre que de serrer son corps contre le miens, rien d'autre que sentir que tara, elle est vraiment la.
Le meilleur ne fait pas parti du passé
« (...)Abimée, tachée de larmes et d'alcool. Comme lui et moi. »
Un rien. Un vide si profond, un qui fait mal, qui t'écrase, qui te noie, te flambe, te casse. Et ça te déchire, ça te crie dessus, ça t'éclate le cerveau jusqu'au point de non-retour. Une blessure si béante, si brutale, un manque. Se serait un mensonge de dire que mon cœur n'est pas en train d'exploser, de me faire regretter d'avoir casser mes barrières de pierres, d'avoir accepté sans m'en rendre compte (mon cul, tu le savait très bien kan) de m'attacher à quelqu'un. Mes mains dans ses cheveux les tirent légèrement. Réelle. Vide et réelle. Bonheur et malheur. Mais elle se sauve de mes bras, après quelque chose que je n'entend pas. Mon esprit est trop embrumée, trop ailleurs. Je baisse les yeux sur la lettre qu'elle tiens entre ses mains. Mais je craque, je craque complètement et prend sa feuille, la pose sur le comptoir et reprend violemment Tara contre moi. Et son corps contre moi, je la sert. Elle doit avoir mal, tellement je la serre fort, mais je sais pas faire autrement. La douleur c'est mon bonheur, son corps c'est mon extase. Et le parfum de ses cheveux, et sa peau que je grignote de baser, et son coup que je mord. Et je sens mon souffle, saccadé et désespéré. Et mes mains contre son corps, et elles glissent, mes mains, elle glissent jusque ses joues et mes lèvres embrassent les siennes. La conscience, elle m'as perdu depuis longtemps. Et puis j'ai craquer. Juste ce soir. C'est marrant Tara non. Juste avant que tu ne réapparaisse, héroïne dans mon corps, dans mon cœur. J'en pouvait plus sans ma dose de toi, et voilà ou ça me mène. Et je craque, et les larmes sur mes joues c'est de l'acide, ça fait mal comme ça fait du bien, parce que si ça brûle ma peau, si c'est une douleur physique au moins, elle est palpable, elle est jetable. Toi tara, tu fou en l'air mon moi. T'es la douleur morale, t'es pire qu'un manque. Et je peux rien faire d'autre que de serrer son corps contre le miens, rien d'autre que sentir que tara, elle est vraiment la.
love.disaster
Contenu sponsorisé