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"Diamonds"

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"Diamonds" | Mer 19 Nov - 23:35
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Allongé de façon négligée sur le lit, ses mains tenaient son précieux livre de Shakespeare : « Othello ». Ce n’était pas la meilleure œuvre de ce talentueux écrivain mais Shiwoo l’aimait, il ne savait pas pourquoi. Il ne savait jamais rien de toutes les façons : c’était fatiguant. La croûte était toute abîmée suite aux nombreuses relectures de Shiwoo et de son acharnement à comprendre certains passages qui restaient flous, dans son esprit. Les pages étaient jaunies par le temps, démontrant qu’il l’avait acheté pour quelques wons sur un marché et non dans la prestigieuse bibliothèque qui se tenaient hautaine près de son université. Mais lui il s’en fichait, neuf ou vieux, rien ne pouvait changer un talent pareil. Shiwoo était ainsi tant que c’est bon : ça va.

La main derrière la nuque il tournait doucement une nouvelle page à l’aide de son index, quand un accord retenti près de lui. Peu distrait par ce son, ses yeux glissaient sur les mots, dévorant frénétiquement les lettres. C’était passionnant. Enfin, il pensait que ça l’était. Ou pas, au final. Un second accord fit écho dans son oreille, obligeant ses yeux à se poser légèrement au-dessus du livre. Su Nah. Oh, elle ? Au final ce n’était qu’elle, pas la peine de perdre du temps à la regarder gratter ses quelques cordes. Haussant les épaules il reprit sa lecture, absorbé de nouveau par ce magnifique style.

Su Nah. Au final, elle n’était pas « rien » ou « pas intéressante ». Elle appartenait à la vie de Shiwoo à sa façon. Plus ou moins intéressante, par contre. C’étaient jeunes qu’ils s’étaient fréquentés, alors que la famille de Shiwoo devenait « famille hors des normes », « famille à problèmes », « famille nombreuses » : « familles vivant des allocations ». Dans ces moments où Shiwoo était regardé de travers par les méfaits de sa famille. L’époque où les enfants sont cruels envers leurs semblables, où ils n’hésitent pas à taper là où ça fait mal, à ridiculiser celui qui ne le mérite pas, à mal traiter le plus faible, mais le plus sincère. Cette époque, qu’il aimerait effacer de sa vie. Non. En réalité. Ce qu’il voudrait effacer ce n’est pas ça. C’est sa famille. Sa vie. Son être entier. Disparaitre de cette planète, détruite ce passé, détruite cette filiation malsaine, détruite tous liens le reliant à ces êtres.

Shiwoo expira bruyamment, fermant les yeux et tournant une nouvelle page. Su Nah était toujours là, assise vers les pieds de Shiwoo, la guitare sur la cuisse concentrée sur ses cordes. La bouche remuant au rythme des accords. Elle était mignonne sa petite brunette. Enfin, il ne savait plus trop. Et puis jamais il le dirait. Ses yeux étaient fixés sur cette jeune femme, tranquillement assise perdue dans son monde, planant doucement sur un nuage. C’était assez relaxant d’une certaine façon. Oui, c’était un peu ça. « Othello » fini la face contre le matelas, délicatement posé.

Les accords volaient doucement dans la pièce relaxant Shiwoo qui sentait son corps partir petit à petit dans le doux monde des songes. Ou merdique monde des songes. Pas que les bisounours et les licornes roses le dérangeaient, mais d’une certaine façon : si. En voulant étendre ses jambes afin d’être tranquillement installé pour reprendre des forces, usées négligemment durant sa lecture, son pied heurta un obstacle peu désiré. Shiwoo, d’un air mal assuré, tâta ledit obstacle et le poussa doucement. Puis un peu plus fort. Encore plus fort. Mais sont obstacle ne souhaitait pas bouger de sa position, énervant radicalement Shiwoo, qui ne supportait pas qu’on le dérange en phase une de son sommeil. Cependant, il ouvrit les yeux quand son orteil reconnu la texture de cette chose. Moue. Peau. Rebondie. C’était clair : des fesses.

Shiwoo reprit pied dans la réalité et croisa les yeux de Su Nah. C’était puissant, étrange. En effet, ils étaient deux dans cette pièce, difficile que ce soit les fesses d’un autre. D’une autre. D’un sourire mi désolé et crispé, il prit place assis sur le lit, observant Su Nah.

« Crois pas que je te fais du pied. Tu es juste trop grosse. »

Charmant. Comme toujours. Faut dire les mots gentils c’est à se demander s’il connait réellement. Cacher ses véritables sentiments, c’était ainsi qu’était formée sa carapace. Un bloc de glace encastré dans une armoire au blindage massif. Son cœur était le saint graal que personne n’avait pu toucher. Peut-être une personne, mais la banquise entourant son organe avait fait barrage de nouveau très vite. Telle une protection interne. De toutes les façons, ses yeux étaient le reflet propre des tourments qui habitaient incessamment Shiwoo, cet être froid et distant, puant l’insociabilité à plein nez. C’était ainsi qu’il se protégeait de la pitié et la curiosité incessante des autres.

« Après tu n’y peux rien. Quoi que, les desserts bien gras au déjeuner, tu pourrais éviter. »

Les mots d’excuses ce n’était pas son fort. Ces quelques mots lui brûlaient la gorge. Saloprie de fierté. Ses yeux croisèrent ceux de Su Nah. Automatiquement ses yeux reprirent cette teinte vide et froide. À quoi bon, montrer ses faiblesses ? De son pied, il poussa Su Nah de son lit. Frappant doucement, mais avec force que la jeune fille dû se lever, pour qu’il s’allonge confortablement sur le lit, les jambes tendues, la tête enfouie dans l’oreiller. Il sentait bon. Une odeur de fille certainement. Ces mélanges épicés et doux à la fois, raffinés et enfantins. Une douce fragrance déposée doucement le long de son cou, sur ses clavicules, sur le haut de sa poitrine. Le long de sa délicate mâchoire, sur le creux de ses bras, de ses jambes. Cette peau laiteuse, délicatement parfumée. Oui elle était jolie.

Mais jamais il  ne l’avouera.
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Re: "Diamonds" | Ven 21 Nov - 12:14
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Pain, without love. Pain, I can't get enough. Pain, I like it rough Ccuse I'd rather feel pain than nothing at all. You're sick of feeling numb, you're not the only one. I'll take you by the hand, and I'll show you a world that you can understand. This life is filled with hurt when happiness doesn't work. Trust me and take my hand when the lights go out you will understand

Tenue +
Assise à côté de lui je grattais les cordes de ma guitare en essayant de l’accorder. La tête légèrement penchée en avant je me concentrais sur les notes qui me parvenaient. Avec le temps j’avais finis par ne plus avoir besoin de machine et autre outils électronique ultra performant pour accorder mon petit bijou. Je n’ai qu’à me concentrer un instant, dans le silence et le tour est joué. Et ce n’est pas avec le bruit que fait Shi Woo que je risque d’être gênée. Comme à son habitude il est allongé sur mon lit, un de ses vieux bouquins en main qu’il lit, lit et relit jusqu’à en user des pages. On est souvent ainsi tous les deux. Dans notre bulle, dans notre monde. On ne se parle pas toujours, à vrai dire on ne se parle que lorsque c’est vraiment nécessaire. Ou alors quand il n’a pas le nez plongé dans son livre. Shi Woo est l’homme le plus calme, le plus posé que je connaisse. Je dirais même qu’il est … mou. Sans être méchante. Il semble constamment manqué de motivation, de courage, de force. Il fait les choses mais tout semble lui coûter. Oh, il ne grimace pas, il ne se plaint pas, mais c’est comme si son corps me paraissait lourd. Beaucoup de personnes chuchotent en le voyant. Comme s’il avait quelque chose de différents. J’ai appris à ne plus faire attention à ces rumeurs et lui … Je ne sais même pas s’il en a conscience. Peut-être que si. Peut être que non. Sûrement qu’il préfère les ignorer. A quoi bon s’engueuler avec des inconnus qui pensent tout connaitre de nos vies. Et puis peut-être que ça le fatigue d’avance et qu’il préfère consacrer son énergie à quelques choses de plus utiles. Comme lire son livre, squattant mon lit universitaire comme il en a l’habitude. Su Ah est dehors aujourd’hui, alors je peux profiter de Shi Woo comme lorsque nous squattions ma petite chambre chez mon père. C’était notre refuge. Le sien. Il venait chez moi chaque fois qu’il ne supportait pas l’idée d’être chez lui. J’y ai d’ailleurs rarement mit les pieds. Je crois qu’il ne voulait pas me montrer sa famille, ou alors parce qu’il ne voulait pas me montrer à sa famille. Comme une bouffée d’oxygène qu’il voulait se garder pour lui. Enfin, peut-être que je m’accorde trop d’importance ? Mais j’aime à croire que j’étais le petit rayon de soleil de Shi Woo quand il était ado et même aujourd’hui. Je zieute dans sa direction quand il soupire, sans lui accorder plus que ça. je reprends mes accords et finis par accorder ma guitare correctement. Quelques accords fusent dans l’air alors que Shi Woo décide de laisser tomber sa lecture. Il s’allonge et je sens ses pieds heurté mes fesses. Assise en tailleurs sur le peu de place qu’il m’a accordé sur MON lit je ne réagis pas tout de suite. Je le laisse tâter du terrain, tenter de me pousser un peu, un peu plus, un peu plus fort. Je grogne pour signaler ma présence, pour lui signifier que je ne bougerais pas. Mais je crois qu’il en a décider autrement. Je le fixe, attendant qu’il réalise qu’il était entrain de marquer mes fesses de bleu à l’empreinte de son pied.
 
Il se relève. C’est pas trop tôt. Il a croisé mon regard à la fois agacé et surpris. Il en a mit du temps à redescendre de sa petite lune. Je reprends ce que je faisais et cache mon sourire en mordillant mes lèvres quand il me traite de grosse. Comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Mais c’est Shi Woo ça. J’ai pas le souvenir de l’avoir entendu me faire ne serait-ce qu’un compliment. Mais je crois que le jour où il le ferait je m’inquiéterais. Il penserait l’inverse, j’en suis persuadée. Et non, de toute façon ça serait tellement … tellement étrange venant de lui que je ne le croirais pas. D’ailleurs il continue sur sa lancée et c’est une pluie de douces paroles que je reçois. J’encaisse, ça ne me vexe pas vraiment, je m’en fou en fait. Je l’écoute parler et ça me fait rire. « Hm, hm. » me contentais-je de marmonner en continuant mes accords. Je le reconnais bien là mon Shi Woo. Je me demande d’ailleurs comment j’ai fais pour ne pas le tuer depuis toutes ces années. Ah oui je sais, je le faisais en rêve. Un peu comme si j’avais une poupée vaudou à son effigie. Ça défoule sans faire de mal, et j’étais loin d’être une pro en maraboutage. Mais je savais être aussi chiante que lui. Peut-être même plus, mais c’est ce qui fait mon charme pas vrai ? Je croise son regard toujours aussi vide et capitule. Je me lève. Je saute de mon lit et va poser ma guitare. L’inconvénient des petites chambres universitaire c’est qu’on se retrouvait souvent avec des lits jumeaux si on voulait avoir un minimum de place. Et avec la tonne d’instrument que j’avais installé dans notre chambre j’avais conscience de prendre beaucoup de place. Je tentais néanmoins d’en laissé assez à ma su pour ne pas qu’elle se sente étouffée. Fixant Shi Woo sur mon lit je croisais les bras un peu agacée de son comportement. J’en avais l’habitude mais ça n’empêchait que son attitude titillait mon caractère bien trempée. Je plissais des yeux en cherchant de quoi le saouler. Le tirer du lit et le faire tomber ? Trop brutal. Je ne voulais pas m’engueuler avec lui. Lui verser de l’eau sur la tête ? Mon dieu, j’étais une psychopathe ou quoi ? Et puis de toute façon je devrais changer les draps après et je n’avais pas le courage. Alors e me contentais de grimper à nouveau sur le lit. J’aurais pu me blottir doucement contre lui, me caler entre ses bras sans lui demander son avis au risque de me faire jeter à nouveau. J’aurais pu sinon, m’allonger sur lui, poser ma tête sur son torse et m’endormir comme ça en espérant qu’il ne fasse pas tomber à nouveau. Le lit n’est pas haut, mais assez pour que je puisse me faire mal en cas de mauvaise chute. Mais j’ai choisis une autre option. Je grimpe sur le lit et je m’allonge sur lui. Allant jusqu’à ignorer sa présence. « Ca serait dommage de ne pas me servir du gras de ton ventre comme matelas moelleux. » c’est petit, et même pas vrai en plus. Mais c’est à son niveau. Je m’allonge sur le dos, l’écrasant surement de tout mon poids et glisse mes fesses entre ses cuisses pour être confortablement installée. Je n’ai qu’à poser une main derrière ma tête pour être posée. Je lâche un soupir d’aise en tâtant ses cuisses. « Plutôt agréable comme coussin. » ma voix était à la fois taquine et un poil ironique. Attrapant une de ses mains je me suis mise à jouer avec, la tripotant et l’analysant sous toutes ses coutures. Il a des doigts fins. Plus que moi ? Pour m’assurer que non, je nous fais faire la taille. Non, ca va l’honneur est sauf.
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Re: "Diamonds" | Lun 5 Jan - 22:21
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❝Diamonds❞
Su Nah & Shi Woo

© Pando


Shi Woo était la définition même de la passivité et de la flemmardise. Des yeux vides, sans aucune vie reflétant un trou noir sans fin. C’était cette image froide qu’il renvoyait à chaque fois qu’une personne osait rencontrer ses yeux. Ce vide avait quelque chose de déstabilisant, de troublant : de perturbant. Qu’est-ce qu’un homme si jeune avait vécu pour avoir des yeux si noirs ? Certainement une tragédie. Pourtant la vie de Shi Woo n’était pas toute rose mais n’était pas tachetée de noir. Juste un modèle familial plutôt orignal et honteux pour un adolescent.  Shi Woo c’était donc renfermé sur lui-même créant une barrière contre le monde extérieur, créant un froid entre lui et les autres, se protégeant des attaques du à son passé.

Il savait que des gens murmuraient sur son passage, bavait sur lui et ne cachait pas leur dégoût pour ces personnes nonchalantes. C’était comme des corps sans vie, des âmes vagabondes qui cherchaient refuge pour le repos éternel. Rien de glorieux en soi. Cependant Shi Woo n’y prêtait aucune attention, traçant son chemin comme il le souhaitait et vivant comme il l’entendait. Certaines remarques avaient été blessantes, mais son cœur endurci d’une couche de glace c’était protégé et avait passé l’éponge. Mais des cicatrices mal refermées s’ouvraient inconsciemment en lui, saignant abondamment, démontrant qu’il n’avait pas fait la paix avec son passé. Qu’il était tout près, attentif aux moindres mouvements de Shi Woo, pour lui rappeler sa vie passée. Alors il s’enfermait de nouveau dans son monde, seul, noir, où le moindre geste ne coûtait rien, que la vie n’avait pas obligatoirement de sens, qu’on pouvait se laisser porter par les jours qui arrivaient. Dont l’avenir n’avait aucunement d’importance. C’était son échappatoire, son lieu de refuge, sa façon de contourner les moqueries et les insultes blessantes. Malgré ce calme et se froid constant, Shi Woo était une bombe à retardement, prête à exploser au premier faux mouvement.

De ce regard vide, il toisait Su Nah.  Elle ne prêtait même plus attention à ses réflexions plus ou moins piquants. Si elle réagissait ainsi, ce n’était plus drôle de trainer avec elle, pensait-il.  Shi Woo aimait bien les petites crises de colère ou de mécontentement que Su Nah pouvait lui monter, quand son caractère bien trempé était titillé. C’est avec un petit sourire, caché, qu’il regardait Su Nah ranger sa guitare et hocher la tête de façon positive pour répondre à ses attaques enfantines. Su Nah était loin d’être une de ces greuluches que tu mets facilement de ton lit, qui portent l’étiquette « femme mouchoir ». Malgré sa beauté et sa féminité sans égards, Shi Woo n’arrivait pas à la voir autrement quand amie. Il s’était déjà posé la question : qu’est-elle ? Mais le statut autre qu’ « amie » n’était point plausible. C’était contre nature de coucher avec ses amis, de l’utiliser pour assouvir des pulsions primitives. Cependant, il ne nierait jamais avoir eu la tentation de caresser sa peau, de toucher ses lèvres et de sentir son corps vibrer contre le sien. Il restait un homme, mais avec des principes. Et le premier qu’il respecterait et ne briserait pour rien au monde, c’est perdre une amie à cause du sexe.

Shi Woo avait vu les mouvements assez équivoques de Su Nah, mais il n’avait pas prédit un tel atterrissage sur son ventre. C’est étalée de tout son long, qu’elle lui avait retourné les estomacs et coupé littéralement le souffle. Sans aucune gêne, elle s’était glissée entre ses cuisses pour trouver une position plutôt confortable. Dans un mouvement naturel il entourait ses hanches de ses longues jambes et enserrait délicatement la fine silhouette de sa compagne. Su Nah prenait ses aises en attrapant les mains de Shi Woo et s’amusant avec. Dans un reflex certainement humain et naturel, Shi Woo enlaça les doigts de son amie avec les siens. Ils s’embottaient parfaitement. C’était beau, d’une certaine façon. Les petits et fins de doigts de Su Nah, dans les longs et rugueux doigts de Shi Woo.

Le jeune homme glissa doucement sur les couvertures de la jeune femme, prenant une position plus confortable. Ses jambes enlacèrent celles de Su Nah et ses bras prirent place sous la poitrine de la jeune femme. Si une personne extérieure voyait cette scène, amalgame il y aurait. Et toutes les preuves étaient réunies pour prouver sa bonne foi.

« Ca serait dommage de ne pas me servir du gras de ton ventre comme matelas moelleux »

La raison de son acte fit doucement sourire Shi Woo, qui voyait en lui un signe de répartie à sa moquerie. Cette tentative de le recadrer était mignonne et bourrée de failles. Shi Woo aurait pu réduire cette défense dans les secondes qui la suivaient, mais il préférait conserver se calme qui régnait autour d’eux.

« Hum.»

Le jeune homme prit les doigts de son amie et jouait avec, tout en regardant le plafond qui avait des airs très intéressant. Il plongeait de nouveau dans son monde, se perdant dans les limbes d'une noirceur sans nom. Mais il était bien, là. Avec Su Nah entre ses jambes, sentant son cœur battre sous ses bras, écoutant sa respiration régulière. Toutes les conditions idéales étaient réunies pour un repos paisible, sans amis surprises non désirés. Alors ses yeux se fermèrent doucement, engloutissant la fine lumière du jour dans un tableau noir. Sa respiration se calquait à celle de son amie.

« Plutôt agréable comme coussin »

Les yeux fermés, il sourit à la moquerie de son amie, trouvant cette réplique plutôt véridique. Depuis quelques temps il avait pris de la brioche et n’entretenait plus son corps. Ca demandait trop d’effort, sa demandait surtout : de l’énergie. Certaines de ses conquêtes trouvaient ça plutôt mignon, d’autre tue-l’amour. Il devrait se pencher plus sérieusement sur son cas plus tard. Ses mains remontèrent doucement vers la poitrine de son amie, jouant avec les petits abdos dessinés dessous. Il s’amusait à titiller la naissance de ses monts de Vénus de ses fins doigts.

« Certains doivent apprécier la douceur et la rondeur de ce gras. »

Shi Woo passa négligemment et doucement ses mains au-dessus de la poitrine de Su Nah avant de les placer sur son cou caressant doucement la naissance de ses clavicules. C’était de loin l’homme le moins tactile que la planète ait pu porter en son sein. Mais avec Su Nah, il pouvait avoir ses moments de tendresse qui dérivaient vite à la moquerie. Il resserrait ses jambes autour des hanches de Su Nah, avant d’en glisser une entre les deux, et de se caler pour une petite sieste bien méritée.
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Re: "Diamonds" | 
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