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SuJi + We don't need fucking rules.

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SuJi + We don't need fucking rules. | Dim 23 Nov - 1:05
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Tenue +
« Je sais papa on fait attention ! » Soupirais-je en levant les yeux au ciel. Il faut dire qu’il m’avait confié sa meilleure moto, sa préféré, et la mienne aussi. Comment résister à un tel bolide ? J’en avais des frissons rien qu’en la regardant. Elle avait du caractère. Assez pour me plaire. Elle était basse et ses roues larges. Son moteur vrombissait à m’en arracher la chaire de poule. Rien ne peut comparer une moto. Si ce n’est peut-être une bonne partie de jambe en l’air. Celle où vous avez le contrôle, celle où vos hanches sont assez souples pour suivre le mouvement. Cette sensation d’adrénaline, de flirter avec le danger. On se sent libre sur une moto, libre de voler, libre de conquérir le monde, toujours plus vite, toujours plus loin. On frôle l’asphalte comme on caresserait les reins d’une amante, ou d’un amant. C’est des frissons et le pouvoir qui se mélangent. Une sensation qui rend vite accroc. Dont je suis d’ailleurs accroc depuis des années. Je suis montée sur une moto à l’âge de 8 ans. Casque sur la tête, cramponnée à mon père comme jamais. Il m’a fait faire un tour de circuit, un gentille tour, rien de bien folichon, histoire de goûter, savoir si ça me plairait. Et jamais je n’ai autant aimé les sensations sur une moto. Depuis ce jour j’en fais. Il m’aura suffit d’une fois pour y être accroc. Et j’espère bien passer ma passion à Seo Ji. Il n’aurait pas besoin d’en connaitre un rayon, de savoir quel carburateur va mieux à quelle moto, ni une roaster et plus maniable qu’une sportive. Et puis je ne sais pas encore ce qu’il veut vraiment. La vitesse, la souplesse, les deux ? Quelle moto pourrait lui aller. En étudiant le choix qui s’offrait devant moi j’ai décidé de lui prendre le même modèle avec lequel j’ai appris à conduire. J’avais environ 16 ans, et j’ai appris à manier ce petit bijou sur ce même circuit. Tout comme les voitures. J’espère que mon choix plairait à Seo Ji. On ne se connait pas tant que ça, voir même pas franchement. On s’était aperçus plusieurs fois au Kurss. Et un soir que j’arrivais en moto, il était venu me trouver, avec son sourire de tombeur et sa nonchalance qui m’a fait sourire. On a parlé autour d’un verre et de fil en aiguille on en est venu à parler du circuit. Une information qu’il du noter dans un coin de sa tête puisqu’il s’était pointé un jour pour me demander de lui apprendre à conduire. Si j’avais été surprise par se demande ? Carrément, jamais personne ne m’avait fait ce genre de demande. Rencontrer mon père, avoir un autographe de lui ou même leur faire faire des tours de circuits gratos mais leur apprendre à conduire … jamais. Et je me demandais d’ailleurs pourquoi il ne passait pas par une agence classique. Mais j’avais vite compris que Seo Ji agissait comme il le voulait et que ses raisons, aussi suffisantes soient-elles, il ne sentait pas la peine de les partager avec les autres. Surtout si ça ne lui disait rien de nous les dires. Il a ses raisons et je n’ai pas besoin d’en savoir plus. C’est comme ça que ça fonctionne et ça me va très bien. Je suis de nature secrète et je ne dis jamais plus que je n’ai besoin de le faire, alors je comprends que Seo Ji ait envie de garder … certaines informations. Et puis entre nous quand on voit le nombre d’heure imposées et l’acquisition difficile des plateaux je peux comprendre qu’il veuille d’abord savoir en faire avec de prétendre à passer son permis. Finissant d’inspecter les roues et le moteur je passais à l’autre moto pour m’assurer que tout était en ordre avant l’arriver du jeune homme. Je lui avais dit de se présenter au garage numéro 2 sans passer par l’accueille histoire qu’on ne perde pas de temps. Il n’avait qu’à prononcer mon prénom et c’était le pass magique. Aujourd’hui des essais se faisait sur le circuit principale, une course de voiture était organisée et un bon nombre de personnes étaient mobilisées. Je m’étais donc arrangé pour qu’on le circuit secondaire, un morceau tout du moins. Pas besoin de le lancer sur le grand circuit pour un premier essai. J’enroule les bras de ma combinaison autour de ma hanche avant de dégainer mon téléphone pour appeler mon frère «  Su Wun ? T’es bien dans le garage numéro deux ? Ouais pourquoi ? Ok, niquel. Si un homme plutôt beau gosse se pointe et te dit être Yoo Seo Ji passe lui une de tes combinaisons de moto et emmène le sur le circuit secondaire s’il te plait. Et pourquoi je ferais ça ? Parce que je suis ta petite sœur et que tu ne voudrais pas que papa apprenne que tu utilises encore ses motos de courses pour faire les tiennes à la Séoul by night. … Ok ok je te l’amène ce mec. Et il sort d’où d’aille… » Je raccroche sans prendre la peine de lui répondre. Quel curieux. Je m’étire en sautant sur la scelle de ma moto, posant un coude sur mon casque à côté de moi. Tout était prêt il ne manquait plus que le jeune homme. Au loin on entendait les essais moteurs du circuit principal. J’enfilais ma combinaison totalement et la ferma pas tout à fait jusqu’au cou. L’air était piquant aujourd’hui, mais sec, une chance. J’avais tout en tête, toutes les questions que je voulais poser à Seo Ji concernant la moto. Et la liste risquait d’être longue. J’attendais donc le  jeune homme qui ne devrait pas tarder.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Dim 23 Nov - 18:55
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+ tenue
Sôji s'était ramené en touriste au lieu de travail de Su Nah, dans un jean déchiré au niveau des genoux, un t-shirt et son éternelle veste en cuir. A vrai dire, il n'avait aucune idée de la tenue exigée pour monter sur une moto, donc il avait fait comme il faisait chaque matin, en prenant ce qui lui passait sous la main à son appartement, sans même chercher à savoir si c'était propre ou sale. Ce n'était pas son problème, après, il s'aspergeait toujours de parfum fortement masculin, donc si jamais ses habits n'étaient pas propres, personne ne remarquait la farce. Il hésita un instant devant l'accueil, avant de se rappeler que la jeune femme lui avait bien précisé de ne pas aller à l'accueil, parce que ça prendrait trop de temps et de papiers pour mettre en place sa leçon de moto. Il erra donc un peu au hasard entre les différents garages, admirant au passage les bolides exposés pour des réparations ou des modifications quelconques. Au loin, des sons vrombissants de moteurs de voiture se faisaient entendre, attisant la curiosité du blond. Il se demandait si il se passait quelque chose de spécial sur les circuits aujourd'hui. Alors qu'il manquait de trébucher sur une jante qui traînait là, il fut hélé par un garçon de son âge, qui avait une clé dans la main. « Hé hé, gaffe aux jantes mec, elles sont pas données ! » s'écria-t-il pour le prévenir, bien qu'un peu trop tard. Heureusement, le japonais ne se cassa pas la gueule, tout autant que les jantes en question, qui évitèrent de justesse d'être écrasées sous ses rangers. « Désolé. » déclara-t-il en le saluant d'un bref mouvement de la tête, gêné. Bah oui tout de même, il piétinait sur les plates-bandes de quelqu'un, dans un domaine dont il n'avait aucune connaissance aka la mécanique. Il n'y avait pas de quoi être fier. Le garçon s'assura que les jantes n'étaient pas amochées, avant d'en revenir à lui. Ses mains étaient couvertes de cambouis, et Sôji manqua de lui demander s'il était mécanicien dans le garage. Mais avant qu'il ne dise une autre connerie, l'inconnu prit la parole. « Est-ce que par hasard, tu t'appelle Seoji ? Genre comme dans Yoo Seo Ji ? » Le concerné fronça les sourcils en se demandant comment il connaissait son nom, avant de comprendre que Su Nah avait, d'une façon ou d'une autre, du faire passer le mot. Il acquiesça aussitôt énergiquement. Le garçon le jaugea une dernière fois de bas en haut, avant de lui tourner le dos en lui faisant signe de le suivre. Sôji se demanda s'il l'avait bel et bien entendu murmuré beau gosse mes fesses, mais n'eut pas le temps de vérifier que déjà, l'inconnu lui fourrait une combinaison dans les bras, tout en lui désignant une porte non loin d'eux. « Va te changer là-bas, parce que c'est certainement pas aujourd'hui que je laisserais quelqu'un grimper sur une moto avec un jean. » dit-il avec un regard qui semblait le défier, et de repartir en direction d'une voiture à moitié démontée. Le yakuza fit la mimique dans son dos, en se moquant du ton sérieux que le garçon avait pris comme s'il régnait sur le monde entier, mais entra malgré tout dans la pièce. Après s'être débarrassé de ses vêtements de touriste, il enfila la combinaison qu'il lui avait donné, et qui était principalement composée de noir et blanc. Après avoir tiré plusieurs fois à certains endroits, le tissu collant bien trop à son goût à sa peau, il sortit de la fameuse pièce. L'inconnu de tout-à-l'heure avait disparu sous la voiture en question, et qui en ressortit en entendant la porte claquer. Le trajet jusqu'au circuit secondaire se déroula dans un silence effroyable. Sôji n'osait pas articuler un seul mot, parce qu'il avait soit peur de dire une bourde, soit peur de se faire genre méchamment rembarrer. Et connaissant son caractère, il riposterait aussitôt, et ses leçons de moto, il pourrait se les mettre là ou il pensait. Il fit donc patte blanche jusqu'à ce qu'ils arrivent à Su Nah, qui était déjà perchée sur un bolide qui était impressionnant à regarder. La peinture brillait sous le soleil de cette journée, et rien que son allure ferait baver n'importe quel professionnel et amateur. Et là, il parlait bien de la moto et non pas de Su Nah, bien que l'une n'ait rien à envier à l'autre. L'autre garçon disparut aussi vite qu'il était apparu, les laissant enfin seuls. « Salut. » la salua Sôji en agitant sa main dans sa direction, avant de porter son regard sur la deuxième moto présente. Qu'elle lui dise qu'elle était son engin pour la leçon d'aujourd'hui et il allait mourir de bonheur. Il avait décidément bien fait de lui demander des leçons à elle, et non pas à une compagnie spécialisée.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Lun 24 Nov - 13:08
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Tenue +Comme j’aurais pu m’en douter Su Wun affichait son air de mal aimable quand il arriva avec Seo Ji. Il est vraiment associable ces derniers temps c’est dingue. J’affichais un sourire posé et doux sur mes lèvres, histoire de compenser avec l’air bougon de mon frère. Si, si on est bien de la même famille. Et on a à peine 10 mois d’écart. Mais j’ai pris le caractère doux de notre père et lui le caractère … de notre mère. Enfin bref. Pauvre Seo Ji, bien qu’il ne soit pas le genre d’homme à craindre les mauvais caractères il n’en restait pas moins qu’un accueil aussi pourri aurait pu être évité. Mais je suis persuadée que si ça avait été une amie à moi, Su Wun aurait débarqué torse nu, du cambouis sur son torse finement dessiné. Bref, le cliché parfait du mécano sexy. D’un côté je devrais peut-être me ressentir rassuré qu’il ne l’ait pas fait pour Seo Ji. J’aurais eu des questions à me poser. Je pouffais à cette idée et sauta de la moto pour m’avancer en direction des garçons. Un casque sous la main j’avance particulièrement vers Seo Ji. Je lui souris un brin timidement et observe mon frère s’en aller. « Salut. » finissais-je pas lui rendre. Okay, je ne pensais que ça serait aussi … étrange de me retrouver en tête à tête avec lui. Mordillant ma lèvre inférieure et jouant avec la lanière de mon casque je fixais le jeune homme, le jaugeant de la tête au pied. « Ça te va plutôt bien cette combinaison. T’as l’air musclé. » Oui l’air. Je le taquine, c’est ma façon à moi de me sentir à l’aise ; bien que taquiner les autres n’était pas forcément idée du siècle. Imaginez que je le vexe. J’en avais finis jusqu’à la fin de la séance. Je lui donnais le casque que je tenais sous le bras et lui plaqua doucement contre le torse. « C’est pour toi ça, je pense qu’il t’ira, il faut que tu sois serré au niveau des joues. Tu risques d’avoir une bouche de … poisson dirons-nous mais derrière la visière teintée ça ne se verra pas. » Je riais doucement en me détournant. Ouais, le style avait quand même son rôle à jouer et s’il était comme je le pensais, il avait une certaine fierté qu’il ne laissait pas piétiner comme ça. Je me détournais et avança jusqu’à ma moto. Je me penchais un instant pour resserrer mes chaussures de conduites. Des bottines qui épousaient mon pied parfaitement. C’était important et d’ailleurs Seo Ji avait les mêmes. Je zieutais dans sa direction pour me rendre compte qu’il n’avait pas assez serré ses lacets. Ce genre de chaussure était peut-être que les chaussures de ski. Si avec on ressemblait à Rocobop avec des chaussures de conduite on était tout aussi coincé. Je me redressais et lui fit remarquer « Il faudrait que tu resserres un peu plus tes lacets et la lanière passe en dessous puis au-dessus. » Pesant le pour et le contre pendant une seconde je finis par retourner vers lui. Je m’accroupis à son niveau et lui retirer ses lanières. Okay, pardon Seo Ji je t’infantilise, mais juste … pour ta lanière. Je relève mon visage vers lui en souriant, clignant d’un œil à cause du soleil qui me tape dans le visage. « C’est pour éviter que ça se prenne sur ta pédale au cas où ça se défait. » Je finis par me redresser en prenant légèrement appuie sur ses cuisses. Je ramène mes cheveux d’un côté de mon visage avant de lui dire « Avant qu’on ne commence il y a trois règles que j’aimerais que tu respectes : la première, interdiction de prendre des initiatives de quelques natures que ce soit. La moto n’est pas un jouet alors ne teste pas les figures que tu aurais vu dans fast and furious. Deuxièmement : au risque de te déplaire je suis celle qui donne les ordres ici. La sécurité est ce qui doit primer. Et entre toi et la moto mon choix sera vite fait. » Je ne peux retenir un sourire en coin ; j’avais croisé les bras pour plus de sérieux, histoire d’avoir plus de crédibilité puis je terminais avec une touche d’humour, enfin … une touche que je voulais drôle. « Et si tu veux tripoter, attends la fin de la séance. Quoique tu vas pouvoir t’amuser dans les minutes qui arrivent. » La moto bien sûr. Vous pensiez à quoi d’autre ? Bande de pervers. « Si tu manques à l’une de ses règles, j’arrête tout de suite Seo Ji. » Pour le coup le petit regard et sérieux étaient vraiment de mise. Je marchais jusqu’à ma moto et m’assis dessus sans grimper dessus. « Si tu comptais monter dessus avant la fin de la séance on va revoir tes plans. Avant je vais d’abord t’apprendre les différentes pièces et ce qui pourrait sauver ta vie quand t’auras mit tes fesses sur la scelle. » Je ris doucement en le regardant. J’espèrais quand même ne pas l’avoir froissé avec mon petit air autoritaire et névrosé que mon père m’avait passé concernant la moto. Je peux être tête brûlée sur beaucoup de chose, même concernant la moto parce que je connais mes limites et mes capacités. Mais jouer avec le feu et envoyer un novice droit dans le mur avec une moto de caractère ... C'était loin d'être mon genre.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Lun 24 Nov - 16:39
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Et bien, autant dire que la jeune femme qu'était Su Nah était d'une compagnie bien plus agréable que celle du garçon de tout-à-l'heure. A se croire presque supérieur tout ça parce qu'il s'y connait dans le domaine de la mécanique. Et puis quoi, Sôji s'y connaissait en armes, et pas lui, et il n'en faisait pas une affaire d'état. Bien au contraire, il devait faire profil bas pour éviter de se faire remarquer de la toile d'araignée chinoise qui s'était installée en ville. Encore heureux qu'il ne soit pas du genre à se laisser impressionner par ce genre de caractère à la limite du dédain, sinon, cela aurait fait longtemps qu'il aurait engagé une bagarre avec l'inconnu avant de se sauver comme un voleur. Enfin, il était parti, son professeur était incroyablement sexy et sa leçon de moto allait commencer. La journée commençait enfin à s'éclairer un peu. Su Nah se mordit la lèvre en triturant la lanière de son casque, visiblement en train de chercher ce qu'elle pourrait bien lui dire. Rencontrer de nouvelles personnes était toujours affreusement gênant, parce qu'on ne sait pas quel sujet aborder sans froisser l'autre personne. Heureusement, elle le met rapidement à l'aise en le complimentant sur la façon dont ses muscles se voient sous sa combinaison. Bien sûr, elle flatte l'ego du japonais, qui ne retient pas un sourire fier d'étirer ses lèvres et d'éclairer ses yeux de millions d'étincelles joyeuses. Si elle savait d'ou ces muscles venaient. Les gens, en l'apercevant dans la rue, devait certainement se dire qu'il se rendait régulièrement à la salle de sports du coin pour s'entraîner et rouler des mécaniques devant les filles. Mais les apparences sont souvent trompeuses : il n'était que yakuza après tout, rien de très important. « Merci. Je dois dire que ta combinaison...t'avantage aussi. » déclara-t-il avec un clin d’œil espiègle, d'humeur joueuse. C'est vrai, Su Nah était une belle femme, il n'allait pas mentir non plus. Il était né pour dire la vérité. Enfin, pour certaines choses du moins, pas tout. Elle s'avança pour plaquer le casque qu'elle tenait entre ses mains contre son torse, en lui indiquant que c'était le sien, et que ça risquait peut-être de lui faire faire des grimaces bizarres. Alors que l'image cool que le japonais s'imaginait en arrivant ici se brisait en milles morceaux, et qu'il songeait sérieusement à repartir d'ou il venait, elle le rassura en ajoutant qu'avec la visière teintée, on ne verrait pas son visage. Un soupir de soulagement passa la barrière de ses lèvres. Un bon point concernant le début de cette leçon, un. La jeune femme semblait savoir comment fonctionnait les types dans son genre, à ne pas vouloir endommager leur fierté à la con. « Tu m'as fait peur, trois secondes, » plaisanta-t-il en riant en cœur avec elle. Sa compagnie était loin d'être désagréable, son choix de lui demander des cours s'avérait de plus en plus justifié. Il la regarda resserrer ses chaussures de conduite, qui pour tout dire, ressemblaient plus à une paire de chaussures de ski qu'autre chose. Mais bon, il n'allait pas juger ce qu'il connaissait pas. Alors qu'il baissait les yeux sur les siennes lorsqu'elle lui fit la remarque que ses lacets étaient mal-faits, avec la honte de sa vie en se rappelant son combat de 12 longues années pour apprendre à faire correctement un nœud de lacets, Su Nah s'agenouilla devant lui pour rectifier cela elle-même. Autant dire que le japonais se fit des films lorsqu'elle fit cela. Mais il lui était reconnaissant de lui venir en aide, et de ne pas le laisser patauger dans la semoule et avoir l'air con. Il allait vraiment faire de son mieux pour apprendre, promis juré craché. « Je vais devoir te remercier encore ou j'arrête là ? » s'enquit-il en riant à nouveau, tout à fait détendu. Alors qu'il était arrivé raide de partout et les muscles tendus, maintenant, il était relaxé comme jamais. Elle reprit la parole pour lui faire la liste des règles qu'elle lui imposait, et une grimace s'installa bien assez tôt sur le visage du yakuza. Oui parce qu'il avait cru qu'en arrivant ici, il monterait tout de suite sur une moto et ferait des course-poursuites de malade sur des circuits de champions. En gros, il s'était fait des films bourrés de stéréotypes. Il se força à acquiescer à chacune des règles, en refrénant son intérieur un peu rebelle qui refusait de se laisser commander, surtout par une femme. Oui, Sôji était macho sur les bords, comme tout les hommes merde. Mais il pouvait se plier aux ordres de son professeur pour cette fois. « Bien chef, vos désirs sont des ordres. » rigola-t-il une fois de plus, avant de se rapprocher de la moto de la jeune femme, pour observer la carrure de l'engin. Apprendre le nom des pièces lui semblait être un travail long et dur. Mais il avait promis, et un homme tenait toujours ses promesses, surtout un Katô. Et puis, l'air sévère et convaincant de Su Nah est plus qu'enclin à le pousser à être sage et à l'écouter.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Mar 25 Nov - 11:53
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« Merci. Je dois dire que ta combinaison...t'avantage aussi. » Rougi pas Su Nah, rougi surtout pas. Tente d’avoir un peu de classe quand même … Si tu te mets à rougir chaque fois qu’un garçon se met à te faire un demi-compliment on n’a pas finis. Prends sur toi, expose lui tes règles et après on avisera. Si tu veux baver devant lui tu pourras. Si tu préfères te la jouer femme fatal tu pourras aussi. Mais garde encore un peu de mystère. Oui, c’est souvent que je m’engueule moi-même pour ce genre de choses. J’ai l’air tellement ridicule avec les garçons … Surtout ceux que je ne connais pas. Je sais très bien être la copine sympa, mignonne, rigolote, qui a toujours un truc  a raconté et qui est douée pour la plus part des sujets qu’affectionne les garçons. Mais alors pour être la femme sensuelle et attirante qui leur ferait tourner la tête j’étais encore bien loin du compte. Mais je me soigne. J’ai d’abord troqué mes gros pantalons pour des jeans moulants et désormais j’ose les mini jupes et les hauts courts, histoire de mettre mon corps en avant. Enfin, disons plutôt ma féminité. Je suivais les conseils de Su Ah à la lettre, genre vraiment. Et même si je ne comptais pas me faire mon nouvel élève il n’en restait pas moins que je pourrais toujours tenter de … savoir si je pouvais charmer un homme avec les conseils de Su. Je le jure, si je sens qu’il n’y a qu’un dixième de chance pour moi de plaire au moins un peu à ce mec canon, je voue un culte à ma meilleure amie jusqu’à la fin de sa vie. Enfin avant ça il faut d’abord que je l’avertisse sur quelques points. Et une fois fait j’observe sa réaction, de peur de ne l’avoir trop froissé. Bon sang, faut vraiment que j’apprenne à dire les choses. Avoir ce petit côté autoritaire mais que les gens écoutent. Mais j’ai de la chance Seo Ji semble enclin à respecter mes règles et me parait de bonne humeur, assez pour qu’on passe une bonne séance. Son rire me mit même à l’aise. Relax Su Nah, c’est rien, tout va bien se passer. On dirait que je suis celle qui va monter sur une moto pour la première de sa vie. Je respire doucement et lui fait signe d’approcher un peu plus. « Ca c’est MA moto. Interdiction d’y toucher, mais tu peux baver dessus, elle adore ça. » je la contourne en souriant amusée et ajoute « C’est une suzuki GSXR 600 que même le petit bout de femme que je suis est capable de maitriser. Son moteur est puissant et pour les accélérations ça risque d’être compliqué pour toi pour le début. Mais quand tu maitriseras ta moto peut-être que je t’autoriserais à monter dessus. » Je me penche en avant pour tapoter le centre de la moto, au dessus des cales pieds. « Ca c’est le centre de gravité de ta moto, c’est toi qui le contrôle. Tes jambes, tes hanches, le haut de ton corps, tu vas devoir tout utiliser pour le manier. Les lignes c’est ce qu’il y a de plus facile, les virages c’est une autre pair de manches. » Je m’assurais qu’il suive du regard les différentes parties et enchaîna «  Embrayage c’est cette poigné, pour passer les vitesses c’est cette pédales sur la gauche. Les freins et ça c’est l’accélérateur. Sur ta moto il est plutôt sensible, imagine la comme … un étalon sauvage que tu voudras dominer. Utilise ta force pour y aller en tout en douceur. » Je dépose mon casque au sol et enjambe ma moto. Les sportive ont leur guidon bas, je suis obligée de me pencher en avant pour atteindre les poignets. « Okay donc … » Pressant le haut de mon corps sur ma moto, je l'allume en tournant la clé et lui indique le réservoir au niveau mon ventre «  Ca c’est le réservoir mais pour ce genre de genre on verra plus tard. Je te fais la version accéléré des choses parce que j’imagine que la théorie ce n’est pas ce pourquoi tu t’es adressé à moi. » Je souris en coin et me redresse en prenant appuie sur le corps de mon petit bijou haussant le ton de ma voix pour me faire entendre je repris «  Ce truc sous mon pieds c’est un sélecteur, c’est ce qui te permet de passer les vitesses. Le point mort se situe entre la première et la seconde. En appuyant le sélecteur vers le bas, on engage la première vitesse. En poussant le sélecteur vers le haut, on engage successivement la 2ème, la 3ème, la 4ème, la 5ème et la 6ème vitesse. » Je le fixais pour m’assurer qu’il suive. Tenant fermement les freins je fis passer chacune de mes vitesses pour lui faire entendre le bruit familier des plateaux qui saute. «  C’est sûrement l’exercice le plus difficile à maitriser, la monté de plateau. Mais il faut que tu t’y habitues, parce que sur une moto, surtout en circuit, tu passeras ton temps à ça. En ville t’en auras moins l’occasion. Mais que ce soit sur une roadster ou une sportive la montée de plateau reste le plus chiant. » Et me voilà à parler sans m’arrêter. C’est dingue ça, la moto restera toujours un sujet où j’aurais toujours un million de choses à dire. Et je redevenais Su Nah le garçon manqué. Je devrais peut-être me cambrer ou ouvrir un peu plus le haut de ma combinaison pour lui plaire ? Mais c’était pas moi et je me sentirais surtout mal à l’aise … Je rougi légèrement en me rendant compte que je devais sûrement être un peu ridicule sur ma grosse moto à lui expliquer la montée de plateau. Ce n’est pas sexy … pensais je en retenant un soupire. Et même si ce n’est pas le but de la journée j’avais quand même envie de passer pour une … vraie femme cette fois. « Donc point mort entre la première et la deuxième. Quand tu descends première et plus tu montes plus tu augmentes ta vitesse. Et n’oublie pas l’embrayage, c’est un coup de poignet à avoir. » Je souris doucement en coupant le moteur de la moto. «  T’as des questions pour l’instant ? »
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Jeu 27 Nov - 14:49
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Il se demandait si son commentaire de tout-à-l'heure avait fait rougir la jeune femme ou non. Il n'arrivait pas vraiment à distinguer son visage, couvert par ses longs cheveux bruns. En tout cas, elle semblait déterminée à ne pas se faire passer pour une fille facile, ce que Sôji se refusait à croire la concernant. Certes, elle était très jolie, magnifique même, mais elle ne semblait pas être de ce genre de filles qui offrent leurs corps à qui le veut bien, contre un petit service en échange. Su Nah était une jeune femme emplie de détermination et d'énergie, qui ne se laissait pas marcher sur les pieds, ou du moins, arborait une façade visuelle qui résistait aux chocs provenant de l'extérieur. En tout cas, Sôji espérait sincèrement qu'ils allaient bien s'entendre, et pas se casser les bonbons toutes les trois secondes, comme il lui arrivait de faire avec certaines personnes. Ces gens-là le cherchaient bien aussi, à lui demander s'il a de la famille, ce qu'il faisait avant, ou il étudiait etc etc. Sérieusement, vous avez besoin de connaitre la vie de quelqu'un de a à z pour l'aimer? Certainement pas. Peut-être pour aider quelqu'un avez-vous besoin de connaitre ses soucis. Mais le japonais n'avait pas besoin d'être aidé. Enfin, il n'en avait pas le sentiment. Comme il s'accroupit devant la moto de la jeune femme, elle lui explique que c'est bien la sienne, et lui donne même la marque du bolide. Il n'en revenait pas : alors comme ça, cet engin lui appartenait vraiment ? Il pensait qu'on lui avait prêté cette moto pour la leçon, ou quelque chose comme ça. Parce que la première fois qu'il l'avait vu sur une moto, c'était sur un tout autre modèle que celui-là. Mais elle avait aussi très bien pu changer entre-temps, après tout. Les hommes changeaient bien de femmes du jour au lendemain, alors pourquoi les femmes ne feraient pas la même chose concernant les motos ? Sage comme une image, les yeux brillants d'envie, il se retient tant bien que mal de tendre les doigts et d'effleurer la carrosserie sombre et brillante de la moto. Depuis qu'il avait entendu le moteur d'une moto à ses 14 ans, il avait toujours rêvé d'en voir une de plus près. Et dire que dans quelques-temps, il pourrait monter sur l'une d'entre elles. Enfin, ne crions pas trop vite victoire : c'était à son professeur de juger s'il était apte à contrôler une moto lui-même ou s'il était condamné à utiliser les transports en communs pour le restant de ses jours. Son regard descendit à l'endroit ou elle tapota l'engin, qui se situait juste au-dessus des cales pieds. Les explications de Su Nah étaient claires comme de l'eau de roche, et il avait l'impression, en l'entendant parler, de déjà savoir comment contrôler une moto. Enfin, presque. Il se gratta le bout du nez en l'entendant parler des virages, un peu mal-à-l'aise. Il avait déjà vu des accidents de deux-roues à la télé, et bon dieu ce que ça avait l'air moche. Le dernier qu'il avait vu, le type était complètement disloqué. Et sa moto, encore pire. Elle le divertit cependant rapidement en partant sur un tout autre sujet, les poignées de l'engin. Sa comparaison avec un étalon sauvage le fait sourire. Elle sait toucher les cordes sensibles : cette image est parfaitement visible dans la tête du jeune homme. Même si il n'est pas certain d'y arriver, car dans son clan, on lui a toujours appris à utiliser sa force avant tout autre chose. Lorsqu'il tuait quelqu'un, c'était rapide et soudain, comme ça, il n'y avait pas de douleur, pas de cri, rien. C'était presque propre. Mais tuer en douceur, ça, c'était un tout nouveau concept. Comment tuer en douceur, d'ailleurs ? Il n'en avait absolument aucune idée. Il préféra donc continuer de suivre le flot de paroles qui s'écoulaient de la bouche de Su Nah. Mieux valait ne pas être à la traîne. Enfin, elle enjambe sa moto, en s'alignant avec la forme de cette dernière, et le vrombissement familier éclate. Sôji est ravi, autant le dire tout de suite : son sourire ressemble à celui d'un gosse à qui on aurait offert un kinder bueno. Il confirme son opinion sur Su Nah : cette dernière est incroyablement perspicace. Depuis leur dernière rencontre, et en le voyant debout devant elle, elle parvient à cerner son caractère, ses désirs et ses envies. Il se relève pour entendre mieux la jeune femme, dont la voix est légèrement couverte par le bourdonnement de la moto. Tout en hochant de la tête, il la regarda changer successivement de vitesses, le bruit s'entendant nettement par-dessus celui du moteur du bolide. Expliqué comme cela, ça n'avait pas l'air compliqué, mais le japonais était persuadé qu'en pratique, ce ne serait pas aussi simple que ça. Alors qu'il commence à se sentir un peu plus incertain, par rapport à son arrivée dans le garage, Su Nah continue à discuter, et ne semble plus pouvoir s'arrêter. Il était plutôt amusant de voir qu'elle était passionnée à ce point-là, au point de pouvoir en parler pendant des heures et des heures. Elle était décidément le meilleur professeur dans ce domaine-là, décida Sôji. Et cela changeait tellement des femmes habituelles, toutes à se pomponner et à essayer de charmer les hommes autour d'elles avec leurs yeux de bambi. Enfin, elle coupa le moteur de l'engin, le calme revenant sur le circuit. Sôji tapota ses oreilles, comme pour s'assurer qu'il entendait encore ce que la jeune femme lui disait, avant de sourire maladroitement. « Non, pas vraiment ? Enfin, si, j'en ai une. » Il s'assura que personne n'était autour d'eux, avant de se pencher vers elle pour murmurer et éviter que quelqu'un les entende. « C'est vrai qu'il y a des courses underground de motos ? » Bon, il était officiellement fiché.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Ven 28 Nov - 18:43
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Mes explications me paraissaient claires et précises, mais c’est facile quand on connait. Je suivais attentivement l’expression de son visage, il semblait tout à coup moins sûr de lui et j’esquissais un sourire amusé. J’avais cette même impression la première fois que j’ai conduit une moto seule. J’étais tellement sûre de moi après avoir passé toutes ses années en passagère arrière, j’ai presque cru que la moto se piloterait toute seule. Mais j’avais tort. Et ma première chevauchée sauvage, à était plus pathétique que magique ; mais je m’étais relevée et j’avais tout repris à zéro. Mit de côté ma fierté et j’ai grimpé sur cette moto comme si je la découvrais pour la première fois. Ca a presque quelque chose de vexant de ne pas savoir dompter toute de suite ce genre de choses qu’on aime tant. On aimerait pouvoir tout contrôler tout de suite, comme si la hauteur de notre amour et de notre passion pouvait être équivalant au talent qu’on a de tout maitriser. Mais on se casse les dents et on à d’autre choix que de se relever et de reprendre là où se croyait être si fort. Je fixais Seo Ji en me demandant d’où il pouvait bien venir. C’était quoi son histoire, son passé ? Qu’est-ce qui l’avait construit, détruit. Avait-il aimé, détesté, s’était-il blessé ou avait-il était heureux ? Il affichait ce genre de façade lisse d’homme tranquille qui vivait sa vie sans encombre. Comme s’il avait toujours été heureux, comme si rien ne pouvait l’atteindre. Il affichait une certaine arrogance, une certaine assurance que montrait parfois les personnes tristes ou peu sûr d’elle. Il donne l’impression de prendre la vie comme un jeu, avec une insouciance à toute épreuve mais qui possède assez d’intelligence pour toujours s’en sortir. A ne pas en douter. Seo Ji est rusé. Je l’aurais bien vu chez les Gumiho, tant à penser qu’il se plairait à l’université. Il respire la liberté. Celle qu’on rêve tous d’avoir. Un peu d’anarchie et d’utopie se mélange dans son regard. Comme si les lois n’étaient pas faites pour lui. Il les comprenait mais ne s’y pliait pas. Et ne s’y plierait jamais. Si je le comprends aujourd’hui c’est parce que Hee Jae avait la même et qu’il l’a toujours. Ce qui nous rapprochait c’était l’amour du risque. Mais je devais être trop ancré dans les règles et lois qui nous entourent pour comprendre que lui voulait toujours plus. Seo Ji dégage la même aura et pendant un cours instant je me demande si ces deux pourraient s’entendre. Mais ça me paraitrait trop bizarre de croiser mon ex avec une personne de mon présent. Aussi nouvelle soit-elle. Et puis Seo Ji n’était pas le genre d’homme à se faire juste des potes, il a plus l’air … d’être un homme entier. Qui a de vrais amis, ou des ennemis. Quelques personnes dont il aurait besoin au passage, mais aucune relation futile. Dit moi à quel pourcentage j’ai tort Seo Ji. Je lui souris doucement en écoutant sa question et rougie en l’entendant. Je me redresse en prenant un air sévère, je croise même les bras pour être dans le personnage et finit par lui donner une pichenette légère sur le front pour le faire reculer. « C’est quoi ça comme question. » Je soulève ma jambe pour la passer par devant, au dessus du guidon, montrant ma souplesse incroyable et saute de la moto. Je prends appuie contre et observe le jeune homme en plissant des yeux. Je le jauge, savoir s’il est digne de confiance. Mais il a l’air de vraiment vouloir faire partie de cet univers. «  Y en a une ce soir. Je t’y amènerais si tu veux. T’as de quoi masquer le bas de ton visage ? Quand les flics font des descentes c’est plus facile pour les semer. » Je pense faire le bon choix en lui faisant confiance. Mon frère va me tuer s’il sait que je ramène quelqu’un mais qu’importe. J’entrainais déjà Seo Ji vers sa moto et lui dit «  grimpe dessus, je vais vérifier que t’es bien retenu ce que j’ai dit. » je sors le clé de sa moto de mon décolleté, par manque de poche, et la glisse dans le démarreur. «  Cite moi les différentes partie et explique moi comment changer les vitesses et si t’as tout bon tu pourras allumer le petit bijou. » par précaution, je serre moi-même le frein en le fixant.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Mer 3 Déc - 16:34
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Une fois de plus, il mentirait s'il disait qu'il était uniquement là pour le coté pratique et sage de la moto. Parce que non, monter une moto uniquement pour s'arrêter gentiment aux feux rouges ou aller au repas familial chaque dimanche, ce n'était pas ce qu'il avait en tête, concernant l'apprentissage de la moto. Lui, il était plus concerné à propos du coté obscur de ces engins, et qui résidait principalement dans les courses illégales. Il en avait déjà entendu, au loin. Et il avait toujours aimé voir des motos foncer à toute allure sur les routes pour échapper aux sirènes de police, qui se faisaient entendre toujours de loin. Il trouvait cela tellement classe, tellement frauduleux. De vrais pirates de la route, selon lui. Bon, il avait vu ça avec des yeux d'adolescent de 14 ans, donc ce n'était peut-être pas le meilleur raisonnement du monde, et une personne avisée ne s'y fierait peut-être pas. Mais désormais qu'il avait grandi et gagné en maturité et en responsabilité, sa passion pour les motos s'affirmait, au lieu de disparaître. Donc, ce n'était pas qu'un petit caprice de gosse, comme une petite fille voudrait un poney, non. S'il souhaitait apprendre à contrôler un bolide de la sorte, c'était pour affirmer son image de yakuza, de badboy entre autres. Lorsqu'on est yakuza, on doit faire peur ou impressionner, si on veut pouvoir régner dans le respect de ses sujets. Sôji savait qu'il avait encore un long chemin à faire avant d'être totalement respecté par le clan Katô au complet, surtout avec des types comme Kazuya qui ne lui faisait pas, mais alors pas du tout confiance, mais il était prêt à commencer son ascension jusqu'au sommet. Un sourire dessine les lèvres de Su Nah à sa question, et elle rougit en se redressant sur sa moto. Il se demande si c'est parce qu'elle n'aime pas en entendre parler, ou parce qu'elle se demande ou il a pu entendre parler de ce genre de choses. Les gosses ne parlaient que de ça, partout, au lycée, même au collège. Entre ça et les courses de voitures, il y avait de quoi trouver son bonheur coté mécanique et danger. Peu de personnes osaient faire face à la mort dans ce genre d'activités, mais ceux qui le faisaient n'étaient jamais déçus. Selon Sôji, ces personnes-là étaient celles qui vivaient véritablement, tandis que les autres se contentaient de suivre le mouvement, en attendant que quelque chose arrive un jour dans leur vie. Et qui risquait peut-être de ne jamais arriver, s'ils ne tentaient jamais le diable. Son visage redevient sérieux, et elle croise même ses bras sur sa poitrine, comme elle avait déjà fait en le voyant arriver. Le japonais craque un sourire devant sa posture, amusé. Elle faisait vraiment des efforts pour essayer de rentrer dans son personnage de professeur. La pichenette qu'elle lui donna le fit reculer de quelques pas. Il frotta son front en faisant la moue, faussement blessé. Mais pour dire la vérité, il aimait beaucoup qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et qu'elle lui montre qui était le chef à bord en ce moment. Il ne peut se retenir de se mordre les lèvres en la voyant passer une jambe au-dessus du guidon, pour sauter au sol. Elle avait un sacré potentiel coté souplesse et agilité, et cela devait être plus qu'utile, autant au travail qu'ailleurs. Bon, il faudrait vraiment qu'il arrête de fantasmer sur son professeur particulier, et qu'il se concentre un peu plus sur l'engin qu'il devra apprendre à maîtriser plus tard. Il se contente d'hausser les épaules lorsqu'elle le rabroue, indifférent. Il aimait ces courses de motos qui se faisaient dans le dos de l'autorité de l'état, il avait le droit, après tout. Il n'allait pas se cacher ou s'excuser : il aimait vraiment ça. Su Nah s'appuie contre sa moto tout en le jaugeant du regard, comme si elle le testait visuellement, pour savoir si il serait capable de s'intégrer à son univers. Sôji se tient bien droit devant elle, avec son regard déterminé et fier. Et lorsqu'elle lui annonce qu'elle peut l'emmener à celle qui se déroule, par chance, le soir-même, son sourire revient sur ses lèvres, les étirant largement sur son visage. Il devait très certainement ressembler à un gosse de 4 ans à qui on aurait promis une glace. « Génial ! » s'exclama-t-il, s'approchant d'elle pour la saisir dans ses bras pour la remercier, manquant de lui briser des côtes vu la force avec laquelle il la serre contre lui. Avant qu'il ne se rappelle qu'il tenait son professeur, et ne la relâche précipitamment, en riant d'un air gêné. « Désolé. C'est juste...super. » Il est gonflé de joie, autant le dire tout de suite, ça saute aux yeux. « J'ai une écharpe, c'est pas classe, mais ça devrait faire l'affaire. » lui confia-t-il d'un air ravi, ses yeux brillants et rieurs. Il l'avait mise dans son jean ce matin-même, lorsqu'en sortant, il s'était rendu compte qu'il se gelait dehors. Du coup, il était rentré à nouveau, pour récupérer une écharpe au hasard, usée par les années. Au moins, il n'aurait pas choper une pneumonie ou un rhume. Il n'avait pas que ça à faire que d'éternuer et de se moucher toutes les trois secondes, sérieusement. Mais Su Nah l'emmène déjà vers sa propre moto, en lui demandant de grimper dessus pour qu'elle vérifie s'il a bien assimilé ses conseils. Cette partie-là ne devrait pas être très difficile, se raisonna Sôji en s'installant sur la moto, plaçant ses mains sur les poignées et ses pieds sur les pédales pour lui montrer la position dans laquelle il sera pour conduire. Bon, il n'était peut-être pas assez penché, ou peut-être trop, il n'en avait aucune idée à vrai dire, de là ou il était, c'était un peu difficile à dire. Lorsqu'il se redressa, la jeune femme lui demanda cette fois-ci de lui citer les différentes parties du bolide, en sortant la clé de son décolleté. Bien sûr, les yeux de Sôji était sur tout sauf la clé. Quelle endroit pratique pour ranger ses affaires. Il retint un sourire amusé de revenir sur son visage en voyant la mine sérieuse de Su Nah, et se concentre, essayant de se rappeler ce qu'elle lui avait dit plus tôt. « Alors, euh...le centre de gravité juste là, que je contrôle avec tout mon corps. » explique-t-il en tapotant des doigts sur le centre de la moto, là ou il se souvenait avoir vu les siens quelques secondes plus tôt. Il chercha un quelconque signe d'encouragement sur son visage, avant de poursuivre. « Ensuite, la poignée qui est là, c'est l'embrayage, cette pédale sert pour changer de vitesse? »Il termine sur une interrogation, car il n'est plus tout à fait certain de ce qu'il dit. Il a l'impression de ne pas savoir du tout de quoi il parle, et sincèrement, c'est gênant. « Forcément, le frein et l'accélérateur, » ajoute-t-il en les pointant du doigt. « Le réservoir ici aussi, et...je dois expliquer les vitesses aussi ? » s'enquit-il d'un air curieux et incertain. Parce que les vitesses, c'était le plus compliqué, et il aurait bien besoin d'avoir la mémoire rafraîchie sur ce sujet.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Jeu 18 Déc - 12:02
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Okay je l’avoue, je ne m’attendais pas à une explosion de joie comme vient de le faire Seo Ji. Il m’a soulevé du sol comme si je ne pesais rien et m’a serré contre lui avec force. Enfin j’avais surtout l’impression d’être une poupée de chiffon qu’il secouait à sa guise. Un peu sonnée mais amusée je me laissais retomber au sol en prenant appuie sur ses épaules. Hé oui, c’est que c’est fragile une prof de moto hein. Si j’avais su qu’une simple course clandestine lui faisait autant plaisir, j’aurais attendu Noël pour lui en offrir une. Je souris en coin en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille. « Une écharpe ? Hm, sinon je dois avoir un truc qui t’ira, si m’emprunter un des miens ne te dérange pas. » C’est vrai quoi, je ne sais pas si on en était à ce stade déjà, s’échanger nos souffles indirectement. Je souris à ma remarque stupide dans ma tête et plisse les yeux vers lui « La prochaine fois que tu te sens soudain très heureux préviens-moi d’accord, que je me prépare psychologiquement à décoller du sol. » lui dis-je pour le taquiner. D’ailleurs j’émets un petit rire amusée et le suit jusqu’à sa moto pour voir si depuis le début du cours il a enregistré quelque chose. Je le fixe avec un visage qui se veut sérieux, je croise les bras sous ma poitrine et l’écoute attentivement. J’acquiesce doucement quand il tombe juste et me demande si la semaine prochaine il aura tout aussi bien retenu. Je le vois presque hésitant à réciter sa leçon et dans ma tête je me félicite de lui avoir tout rédigé sur papier avec des dessins histoires que ce soit plus clair. Je ne le prends pas pour un con mais entre nous, les pictogrammes qu’on étudie en maternelle sont quand même vachement plus pratiques que les longs textes imbuvables qu’on nous demande d’apprendre par cœur lors des études secondaires. Je le fixe en guettant la moindre erreur mais pour le coup il finit avec justesse, je souris pour l’encourager et le vois hésiter pour les vitesses. Cette chose me semblait pourtant être le plus facile, mais je pense qu’il s’agit juste là d’une question d’habitude. Je souris et me met de profil, regardant dans la même direction que lui pour lui montrer avec un geste du pied comment passer les vitesses. « Joue un peu avec la pédale tu vois qu’elle est molle non ? » Putain ma phrase est franchement tendancieuse et dégueulasse mais je préfère ne pas relever. Un sourire étire néanmoins mes lèvres. Je lève doucement la jambe et appuie dans le vide avec ma cheville vers le bas. « Première c’est en bas. Et plus tu montes plus tu passes les vitesses. » Mon pied se lève doucement « Deuxième, troisième, quatrième … » je monte, je monte, j’ai presque la jambe en angle droit. Je pense qu’il a saisie maintenant. Je repose doucement mon pied et me tourne vers lui. « Première, et tu montes … tic tic tic tic » J’imitais maintenant avec ma main et passait les crans en taquinant mes dents de ma langue. Je ne lui donnais donc pas tout de suite la clé pour qu’il démarre la moto et la glissa à nouveau dans mon décolleté parce que avouons le avec le porte clé ça m’encombrait. Et parce que ça m’amusait de le déconcentrer, mais ça je ne l’avouerais jamais. Il était quel genre de mec le Seo Ji ? De ceux qui aime voir les strip teaseuse danser, ou plutôt ceux qui allait de bar en bar pour trouver la plus jolie poupée a ramené chez lui ? J’avais du mal à l’imaginer … romantique. Quand il souriait c’était toujours un peu … provocateur, nonchalant. Il me faisait penser à mon frère pour le coup et ça avait quelque chose … d’amusant. Son regard était à la fois amusé et je sentais qu’au moindre faux pas il pourrait devenir sérieux et perdre son masque de mec un peu relax et qui prends la vie comme un jeu. Je penche la tête sur le côté et finit par conclure : à moins que ce soit … juste une grande gueule. Au moins l’avantage qu’il a pour lui c’est qu’il est beau gosse. Je souris en coin et sans prévenir je grimpe sur la moto et m’installe derrière lui en faisant épouser mes cuisses à la forme de siennes. Je pose mes deux mains sur son épaule et me tient bien droite. La moto penche légèrement mais la cale et le pied du jeune homme la retient. Je me penche vers lui et pose ma main sur sa cuisse avant de lui murmurer à la fois amusée et sérieuse pour donner plus d'impact au ton de ma voix grave « Calme ton imagination c’est que la suite de la leçon. » Je ris légèrement avant de ramener mes cheveux d’un seul côté de mon visage. « Tu sens la tension dans ta cuisse là ? » Je souris en coin avant de reprendre l’air de rien « Tu vas devoir la compenser avec ta main opposé. C’est là que le jeu commence vraiment » lui dis-je alors en posant mes deux mains sur ses hanches pour me pencher vers sa main opposé dans glisser de la moto sur laquelle mes pieds reposent. « La difficulté supplémentaire en moto c’est de devoir faire fonctionner tes deux hémisphères en même temps. » Lui dis-je en tapotant ses deux tempes de mes indes. « Accélérateur à droite, et embrayage à gauche. C’était un coup à s’emmêler les pinceaux. Mais c’est qu’une question d’entrainement, tu verras tu vas vite chopper le truc. » Je me redresse et me décolle légèrement de lui. Seules mes jambes se tiennent prête à resserrer leur prise sur son bassin au cas où je me sentirais tomber. C’est pas pratiquement de l’observer alors que je suis de dos mais au moins je verrais clairement s’il fait des erreurs avec son pied. « Okay, vas y, cite moi les vitesses et montre moi comment tu fais pour passer d’un plateau à l’autre. »
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Jeu 18 Déc - 16:47
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Bon, jusque-là, il avait l'air de se débrouiller plutôt bien, autant sur la technique que sur l'ambiance. Parce que prendre des cours, ce n'était pas simplement de la politesse et la leçon en question, non. Le but aussi, c'était un peu de faire de nouvelles rencontres, d'entrer dans un monde inconnu. Et Sôji était fasciné par la mécanique, désormais. Bien sûr, toujours moins que le monde des yakuzas et le danger de risquer sa vie tous les jours. Mais il y avait quelque chose dans ces bolides à roues qui hypnotisait le japonais. Il espère juste ne pas y être allé trop fort en l'ayant pris dans ses bras. Il s'attendait à tout moment qu'elle le repousse et le vire de son cours pour avoir osé un tel geste. Mais c'était tellement naturel chez lui, cette impulsivité, cette façon de suivre son instinct et de ne se fier qu'à ses sens naturels. Les gens avaient l'habitude de le prendre pour un idiot à cause de cela, mais ils se trompaient lourdement. Revenir à son état primitif, à un état animal, était la meilleur défense et attaque du monde. Sauf que peu de gens avaient la narine pour ce genre de détails, malheureusement. Lorsqu'elle lui propose l'équipement nécessaire pour leur virée du soir-même, Sôji opine aussitôt. Il préférait se référer à Su Nah plutôt qu'à lui-même, dans ce genre de situations. Parce qu'avec une écharpe, il lui suffisait d'un faux mouvement ou d'une chute pour que son identité soit révélée. Et que son image soit affichée sur tous les écrans du monde ne l'aidait pas dans son idéal de vivre sa vie cachée aux yeux de tous, et surtout des chinois. « Hm, parce qu'il y aura une prochaine fois ? » la taquine-t-il avec un clin d’œil espiègle, un sourire en coin. Depuis le début de la leçon, ces deux-là jouaient à un jeu du chat et de la souris plutôt dangereux, et aucun d'entre eux ne s'était fait rattraper par l'autre, encore. Mais ce n'était qu'une question de temps, bien sûr. Lorsqu'il hésite sur les vitesses, la jeune femme montre sa bonté une fois de plus, en se mettant de profil pour esquisser dans le vide les mouvements qu'il doit exécuter. Il la copie aussitôt, pour être sûr de s'en rappeler par la suite. Son jeu de mots le fait sourire encore plus, et il ne retint pas un rire amusé de lui échapper. Décidément, il n'imaginait pas qu'apprendre à contrôler une moto serait aussi drôle. Il remarque une fois de plus sa souplesse lorsqu'elle soulève sa jambe haut en l'air pour lui montrer le changement de vitesse. Aurait-elle fait de la gymnastique lorsqu'elle était plus jeune, ou était-ce naturel ? Lorsqu'elle s'approche dans son angle mort, il tourne la tête sur la droite, pour la surveiller du coin de l’œil. Réflexe de yakuza : toujours s'assurer que son angle mort est couvert, ou c'est terminé. Bien que la situation n'avait rien de dangereux, il préférait s'en assurer par lui-même, quitte à rester méfiant malgré la bonne volonté et humeur de Su Nah. Elle s'installe derrière lui sur la moto, collant ses cuisses aux siennes, en posant ses mains sur ses épaules. Son sourire pourrait presque déchire ses joues tant il est large désormais, et il ne peut s'empêcher de ricaner bêtement tout seul. C'est juste que la situation est tellement ambiguë, sérieusement. « Qui a dit que je pensais à quoi que ce soit ? Ce ne serait pas plutôt à toi de prendre ce conseil personnellement ? » plaisanta-t-il lorsqu'elle l'alerta d'arrêter net son imagination. De toute façon, les deux savaient que la position dans laquelle ils se trouvaient était tout sauf innocente. Mais bon, ils allaient devoir faire avec. Elle est si proche de lui que Sôji peut sentir son souffle chaud sur sa nuque, et il frissonne involontairement. Lorsqu'elle lui parle de la tension dans sa cuisse, il lève les yeux au ciel. De la tension, il n'y en avait pas que dans sa cuisse : tout son corps était tendu à cause de leur proximité. Concentre-toi un peu, s'ordonna-t-il intérieurement, en restant attentif aux paroles de la jeune femme. Après lui avoir expliqué quelques petits détails, elle se penche légèrement en arrière pour se décoller de lui, et lui demande de lui ré-expliquer ce qu'elle venait de dire. « Donc pour passer les vitesse, j'appuie sur cette pédale-là. » dit-il tout en appuyant doucement sur la pédale de gauche. « La première vitesse est tout en bas, et au fur et à mesure qu'on monte, on passe à la deuxième, troisième, quatrième. » expliqua-t-il en démontrant ce qu'il disait par des gestes. Le bruit des plateaux qui changent, il le faisait avec sa propre bouche, comme Su Nah l'avait fait quelques secondes auparavant. Une fois qu'il a fini, le japonais tourne sa tête derrière son épaule, pour observer le visage de Su Nah et ses réactions, histoire de savoir s'il a bien compris, ou s'il a encore quelques lacunes à éclaircir.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | 
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