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SuJi + We don't need fucking rules.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Dim 28 Déc - 14:03 Citer EditerSupprimer
Tenue +Je joue avec le feu dès que je croise le regard de Seo Ji, mais ça me plaît. Je sais que je risque de me brûler mais après tout, qu’est-ce qui devrais me faire peur ? Ce n’est qu’un petit jeu, loin d’être malsain et pervers, qui, je l’espère, ne méprend pas le jeune homme sur mes attentions. Je crois que je suis dans une phase que toutes les femmes finissent par traverser un jour pour se donner confiance en elle. Je n’avais rien prévu, rien calculé, ce matin en débarquant au circuit. Je voulais juste rendre service, monnayant un petit quelque chose en fin de séance. Mais la moto c’est mon truc, c’est ma vie. Je pourrais le faire gratuitement, passer des heures à l’enseigner à des aveugles qui n’auront jamais la chance de monter dessus. Même si ça parait inutile à beaucoup de gens, je veux juste … prendre mon pied et partager ma passion pour la moto. Mais la séance a tourné autrement. C’est peut-être cette façon qu’il a eu de me regarder ou de me sourire. Un mélange de satisfaction et de gentillesse. Seo Ji est quelqu’un que je n’arrive pas vraiment à cerné, pas en profondeur. Je peux vous sortir les clichés de bases que ce mec m’inspire mais je suis sûre qu’il est beaucoup plus que ça. Beaucoup plus qu’un simple … homme comme il le dit. Pas besoin d’être le Roi de Papouasie mais je crois qu’il a plus de valeurs qu’on ne peut le deviner aux premiers regards. C’est peut-être pour ça qu’il ne me drague pas grassement comme l’aurais fait le premier péchno du coin. Il me laisse jouer avec lui gentiment. Ça lui plaît ? Je suis prête à parier que oui, pourtant il ne fait aucun geste, pas vers moi. Et je crois que c’est ce qui me plait le plus. Il me donne l’illusion de tout contrôler, je suis la prof et lui, l’élève. C’est débile, dis comme ça on dirait le début d’un mauvais film porno. Pourtant, ça me fait marrer de resserrer mes cuisses sur lui, de le déconcentrer pendant qu’il m’énumère les changeant de plateaux pour passer les vitesses. Au moins je suis sûre qu’il a bien tout retenu et compris. Ses répliques me font sourires et ses réactions aussi. J’observe sa nuque et l’écoute passer ses vitesses. C’est un bon point il retient bien. Il tourne son visage à demi vers moi et je lui souris doucement « Okay, pas mal. » je me redresse et pose mes deux mains sur ses épaules pour descendre de l’engin. Je me poste à côté de lui et croise les bras après avoir fouillé un instant la clé dans mon décolleté. Je lui tends en resserrant ma prise dessus. « Où est l’embrayage et l’accélérateur ? » il n’aurait droit de prendre cet objet tant convoité qu’à l’instant où il aura bien répondu. Supposant qu’il voit juste je glisse la clé dans la fente et allume la moto avec un sourire non feint. La différence surement entre moi et le reste des filles de ce monde qui agite leur seins au dessus des motos pour se donner un genre, c’est que moi j’adore vraiment la moto. Et ça se voit d’ailleurs au sourire qui éclaire mon visage quand le moteur vrombit. « Rah putain, tu sais ce qui est vraiment bon sur cette terre ? » lui lançais-je sans vraiment attendre de réponse de sa part. Je ferme les yeux pour écouter mon bébé ronronner et lui réponds « Après l’orgasme et le chocolat, c’est le bruit d’une moto qui ronronne comme celle que tu tiens entre les mains. » Et j'affichais une mine sérieuse, parce que je le suis. Mon top trois est ce qu’il y a de plus … orgasmique pour moi sur cette terre. Et j’ai beau aimer la moto jamais elle ne prendra la tête. On ne blague pas avec le plaisir. Mon dieu, imaginez que je puisse prendre mon pied sur cette moto en recouvrant mon corps de chocolat. Okay, je crois que je viens de me trouver un fantasme et … bref. Je secoue la tête en rougissant comme si Seo Ji pouvait lire dans mes pensées et je ris légèrement nerveusement avant de serrer le frein pour être sûre que la moto ne fasse pas des bons en avant. « Okay, maintenant tu vas repasser les vitesses une à une, mais force pas trop sur les plateaux, comme tu ne roules pas les plateaux vont pas passer. » Je m’approche de lui et je suis obligée de me pencher un peu sur la moto pour regarder son pied. De ce fait je me retrouve à quelques centimètres de son visage et je sens son souffle chaud sur ma joue. Ça ne me déconcentre pas, j’ai pris mon rôle de prof imperturbable. Histoire d’osciller entre distance et rapprochement. Juste de quoi rendre cette leçon moins banale qu’un cours classique. « J’espère que tu as un bon équilibre. » lui soufflais-je en le trouvant prêt pour faire quelques mètres seuls sur la bécane.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Dim 28 Déc - 17:22 Citer EditerSupprimer
Tenue + Tous deux, aussi bien élève que professeur, jouaient à un jeu dangereux, un jeu auquel ils avaient tous deux consentis au premier regard et aux premières paroles échangées. Sôji ne se sentait même pas un poil gêné par son attitude ou celle de Su Nah, au contraire, ça l'amusait plus que tout. Lui qui avait l'habitude de côtoyer des femmes fades, ternes et pratiquement sans-intérêt, aujourd'hui, il découvrait une femme qui méritait que l'on s'attarde un peu plus sur elle. Parce que des femmes qui aiment la moto, pour l'instant, à part Su Nah, il n'en avait pas croisé d'autres en ville, et il était sûr que le pourcentage ne devait pas dépasser les 3%. Les femmes en général aimaient les soirées, le shopping, le maquillage, ce genre de sports. Mais trouver une femme qui aime le sport, la mécanique et tout autre travail salissant et dangereux, ça relevait du miracle. Le japonais se surprenait à penser que si ils s'étaient connus plus tôt, il aurait pu être sincère vis-à-vis de ses sentiments pour elle. Mais là, ce n'était que du jeu, et il espérait d'ailleurs qu'il en allait de même pour elle. Il se doutait qu'une belle femme comme elle ne pouvait pas être célibataire, mais on ne sait jamais, il vaut mieux être prudent. Pour en revenir à la leçon, visiblement, il a su retenir tant bien que mal ce qu'elle lui avait expliquée, puisqu'elle descendit de la moto en prenant appui sur ses épaules, avec un sourire satisfait. Un soulagement incroyable envahit le corps du yakuza, qui se détendit un peu sur la moto. Il avait déjà réussi à passer le coté technique de la leçon, c'était une bonne chose de faite. Lorsqu'elle ressort la clé de son décolleté, ses yeux brillent d'envie, et il suit la clé lorsqu'elle l'insère dans la fente de l'engin. Lorsqu'elle lui demande de lui rappeler ou se trouve l'embrayage et l'accélérateur, il porte les doigts à son front pour frotter ses sourcils un bref instant, réfléchissant à quelle pédale est quoi. « Ici, l'embrayage, et ici l'accélérateur. » Il pose cette fois-ci ses mains sur les poignées pour accompagner le geste à la parole, relevant à nouveau la tête vers son professeur pour savoir s'il a juste. Et ça a l'air d'être bon, puisqu'elle fait tourner la clé et démarre la moto. Un peu surpris par les tremblements qui secouent son corps, Sôji sursaute, avant de s'habituer lentement mais surement. A coté de lui, Su Nah rayonne littéralement en entendant le son du moteur du bolide, et il ne peut s'empêcher d'éclater de rire en la voyant comme ça, et en entendant ses paroles. « T'as oubliée une bonne bière, aussi. » ajoute-t-il avec un clin d’œil espiègle, se réajustant sur la moto pour ne pas glisser, et se mettre en condition. Su Nah lui demande de passer à nouveau les vitesses, cette fois-ci avec la moto en marche, et Sôji se concentre, détectant à l'oreille le bruit désormais familier des plateaux. Son professeur le surveille, penchée sur la moto, et son visage est à quelques centimètres de celui du japonais, qui ne se gêne pas pour la fixer. Après tout, il peut bien en profiter non ? Et puis, Su Nah est une belle femme, donc pourquoi se priver lorsqu'elle lui tendait la perche de la sorte. Finalement, elle lui confie qu'elle espère qu'il ait un bon équilibre, et soudain, la bouche de Sôji est sèche. Des accidents de moto, il en avait déjà vu autrefois, et ça ne se finissait jamais bien. « Tu crois vraiment que je suis prêt ? Je veux dire, j'en sais rien, je ne suis pas sûr de moi. » balbutia-t-il en resserrant la prise de ses doigts sur les poignées de l'engin. Il savait, au fond de lui-même, qu'il pouvait maîtriser un tel engin. Rien ne résistait à un yakuza. Mais il devait aussi protéger son clan, et ce n'est pas à moitié mort qu'il le ferait. C'était le moment crucial de la leçon, celle ou il prenait sa décision, pour de bon. Parce qu'il pouvait encore reculer, dire que c'était trop pour lui, et s'enfuir en courant. Mais allez savoir pourquoi, son corps restait collé à la moto, comme pour lui dire que c'était déjà trop tard.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Mar 30 Déc - 0:26 Citer EditerSupprimer
HS : Babe je suis sur tel je met les couleurs demain ♡
Tenue +
il a de l'allure sur une moto et contrairement a ce que l'on peut penser ce n'est pas donné à tout le monde. Je l'écoute me réciter correctement les pédales. Je dois être une bonne prof alors. Et lui un bon élève okay je le concede. Même si entre nous je n'ai pas la méthode classique d'enseignement. Mais va-t-il s'en plaindre ? Je souris amusée a sa remarque et ajoute " Une bonne bière tu marques un point. " Je le regarde alors que son expression semble changer et devenir soudain sérieuse. Je penche la tête sur le côté et recueille sa confession. Je dois avouer que je suis contente qu'il me dise ça. Trop confiance en soi c'est mauvais ... surtout quand on débute. Je le fixe, sans oser faire ce qui me vient tout de suite a l'esprit. Mais je me dis que si je suis sincère avec lui ... il me fera davantage confiance pour la suite. n'est ce pas ? " Descend. " lui dis je tout simplement. Je le fixais avec une expression à la fois neutre et pleine de mystère. " Descend " lui répétais je d'un ton un peu plus assuré. Je coupais le moteur et récupéra la clé que je glissais a nouveau dans mon soutient gorge. Je m'apprêtais a lui donner un petit coup de fouet. Une sorte de coup de pression qui n'était rien de plus qu'une main tendue que je lui offrais. Mais quelque chose en moi me disait que lui prendre la main, la bouche en coeur, en lui disant miellieusement que j'étais là pour lui et qu'il s'en sortirait, n'était pas forcément la solution adéquate. Et ce sixième sens féminin que toutes les filles ont a savoir quoi dire quand le dire avec la bonne manière semblait m'échapper complètement. De toute façon je préférais ma manière. Je m'accroupis pour sortir la cale de la moto et le fixe. S'il arrive a déchiffrer mon expression c'est qu'il commence à me connaitre. Je me met debout face à lui et sans vraiment le prévenir je fais glisser ma fermeture éclair et me débarrasse du haut de ma combinaison. Je n'ai qu'une brassière, celle qui maintient les seins en vous faisant une jolie paire de seins. Bien qu'elle soit pas franchement féminine. Il doit se demander ce que je fou mais il apprendra à me connaître. Je fais toujours ce qui me passe par la tête, optant pour une pédagogie qui m'est propre. J'ai mon regard ancré dans le sien. Je frissonne à cause du froid et j'imagine déjà mon frère hurlé en nous apercevant de loin. Je finis par me tourner a moitié vers Seo Ji pour lui montrer une cicatrice fine et blanche qui marque mes côtes. " Ca tu vois c'est parce que j'ai hésité. " C'est pas mochr a voir mais disons qu'on imagine bien la mauvaise chute que j'ai pu faire. Je me tourne face à lui et écarte légèrement une bretelle de ma brassière pour lui montrer ma clavicule. Je dégage mes cheveux et lui explique " Et celle la, elle est fine mais c'est parce que les médecins ont fait du bon boulot. Ca tu vois c'est mon frère qui a hésité. Clavicule de péter. J'ai eu droit a deux broches pour la redresser." Je grimace a ce souvenir et vient prendre appuie sur la moto en jouant par habitude avec mon piercing au nombril. " Si tu hésites en moto tu pourras te sauver la mise qu'une fois ou deux ... mais si t'es pas sûre de toi en moto tu te plantes direct. " Je cherche pas à l'en dissuader, je veux juste qu'il réalise pleinement tout ce qui se joue aujourd'hui. Comme ça. Le jour où il sera sûr de lui il pourra monter sur cette moto et la conduire en étant sûr de ce dont il est capable. On survit rarement en entier a une mauvaise chute en moto. Je remets ma combinaison en la fermant à moitié et le regarde " Je sais pas qui tu es Soe Ji, ni d'où tu viens ou ce que tu as vécut et vit. Mais ce que je vois, et arrête moi si je me trompe, mais t'es pas le genre de mec a te laisser abattre par une moto. C'est dangereux et je serais la première à te le dire, mais t'as en toi de quoi dompter la peur. Sert toi de l'adrénaline. C'est mon meilleur booster. Plus tu auras peur et plus tu iras loin crois moi. " Dit la drogué de l'adrénaline que je suis. Mais je suis persuadée qu'il peut gérer comme un dieu. Mais la peur peut tout aussi bien être un booster qu'un frein. Ses craintes sont légitimes et il a eu raison de les dires. " Tu le sauras quand tu te sentiras prêt. " Je lui souris avant de lui rendre la clé " Tu veux faire un tour avec moi ? " Je lui propose en lui montrant ma moto d'un signe de tête. " Ca te donnera une idée des sensations qu'on ressent." Commençons doucement.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Mar 30 Déc - 18:12 Citer EditerSupprimer
- Spoiler:
- pas de soucis angel
Tenue +Tout le long de la leçon, malgré le stress qui envahissait lentement mais surement son corps, Sôji ne pouvait s'empêcher de se demander quel genre de dégaine il avait, assis sur un bolide du genre. Sérieusement, il devait tout de même avoir une certaine allure, tous les motards étaient impressionnants et imposants. Il s'imaginait déjà au volant d'une de ces motos, dans les rues, à rouler vite et sans aucunes limites, à faire le fou avec ses amis. Bon, ça ne sonnait pas très adulte et mature, mais au diable tout ça, les règles et les normes. Il avait suffisamment écouté son père et les dictons du clan lorsqu'il était petit, il avait largement le droit de se déclarer indépendant aujourd'hui, à plus de la vingtaine. Viendrait le jour ou il prendrait ses responsabilités, pour assurer la sécurité et la prospérité du clan Katô. Mais ce jour n'était pas pour tout de suite, alors autant se faire un peu plaisir en attendant. Il ne peut retenir un sourire d'étirer ses lèvres lorsqu'elle rejoint son avis sur la bière, satisfait. Su Nah était décidément tout l'opposé des femmes qui grouillaient dans cette ville, et c'était, selon lui, un don du ciel. Les filles superficielles et fausses, il y en avait marre, à la longue. Mais Su Nah rassemblait tous les opposés féminins en elle. C'était incroyable, et bien contre lui, le japonais sentait du respect se bâtir peu à peu envers elle. Comment ne pouvait-on pas admirer une femme forte comme elle? On aurait pu la prendre pour un garçon manqué, mais elle n'avait rien de cela : elle avait des formes là ou il le fallait, un visage agréable à regarder. Un véritable labyrinthe vivant. Il se demande soudainement si par ses doutes, son professeur ne va pas changer d'avis, et revenir en arrière ou arrêter la leçon. La jeune femme lui demande de descendre, et un peu surpris, il se contente de la fixer, les sourcils haussés. Mais lorsqu'elle se répète, d'une voix plus ferme qu'auparavant, le japonais s’exécute aussitôt, la tête baissée comme il lâche la moto. Il a l'impression d'avoir l'air ridicule, d'être un bon à rien tout d'un coup. Allait-il se faire gronder? Il espérait que ce n'était pas le cas, parce que son ego et sa fierté mal-placée allait certainement sortir les crocs. Alors qu'il s'apprête à ouvrir la bouche, à demander ce qui ne va pas, à s'excuser au pire des cas, Su Nah enlève son haut, et Sôji fait les gros yeux en apercevant sa simple brassière. Autant dire qu'avec la météo, une telle tenue était peu conseillée. Ne sachant pas quoi faire, il resta devant elle, les bras ballants, un peu gêné. Puis, il voit la longue cicatrice blanche qui zèbre sa peau, au niveau de ses côtes. Il plisse les yeux, en imaginant très bien dans sa tête l'impact de l'accident, et la douleur que cette blessure a du engendrer. Lorsqu'elle fait l'inventaire de ses blessures de guerre, le yakuza prend conscience des conséquences que pourrait apporter une petite promenade à moto. Il pourrait ne plus être capable de gérer les affaires du clan, et voir un de ses membres disparaître. Ou alors, mourir directement. Un frisson le parcourt, et il n'est pas du au froid cette fois-ci. Par réflexe, il porte sa main à son cou, pour essuyer la sueur qui est là. Il avait peur, qui n'aurait pas peur en se disant que sa vie peut finir d'une seconde à une autre. Mais Su Nah semble persuadée qu'il peut le faire, surmonter un tel obstacle, et la façon dont elle l'a cerné le surprend. Alors, pendant tout ce temps, elle l'observait, elle dessinait son caractère au fil de la plume dans son esprit. « Je suppose que tu as raison, une moto n'est rien comparé au reste. » murmure-t-il doucement, les yeux perdus dans le vide. Il avait enduré de la torture, trois ans d'absence loin de sa famille, des entraînements douloureux et des séparations tragiques. Ce n'était pas une simple moto qui allait le faire reculer maintenant, pas alors qu'il avait déjà franchi le point de non-retour. Lorsqu'elle lui propose de faire un tour avec elle, Sôji accepte aussitôt, une nouvelle lueur brillant ses yeux, une lueur déterminée à vaincre. « Si je te vois manipuler ta moto, je pense que je serais capable de faire de même avec la mienne. » déclara-t-il sérieusement, avant de grimper sur la moto de la jeune femme. Il n'a pas peur, bizarrement, derrière elle, ses bras autour de sa taille. Elle pourrait se tromper, faire une erreur de calcul, pourtant, il est persuadé que rien de tel n'arrivera. Ce n'est pas son professeur pour rien après tout. Et puis, elle avait appris de ses erreurs passées.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Sam 3 Jan - 17:50 Citer EditerSupprimer
Tenue +" Sunah bordel qu'est ce que tu fais ?! Ralenti ! " me cri mon frère dans l'oreillette. " Je maîtrise Su Wun ! Arrête de me stresser ! " Je garde mon rythme. Fixant le dos de mon adversaire. Il faut que je le batte. Je ne veux pas perdre face à lui, pas après ses remarques. " Tu vas ralentir tout de suite Su Nah ! " la voix inquiète et colérique de mon père me parvient. Dès que je vais rentrer au bercail il va m'engueuler. Je coupe l’oreillette, parce qu’ils me dérangent. J’ai 16 ans, je sais ce que je fais. Je n’ai pas peur, je ne dois pas avoir peur, pourtant j’ai l’estomac noué et une nausée que je n’arrive pas à faire partir. L’adrénaline devrait pourtant faire son effet. J’accélère un peu plus et je suis à deux doigts de dépasser mon concurrent. Mes doigts resserrent leur prise autour du guidon et mes gants ne font plus qu’un avec mes mains. Je transpire, j’ai chaud, beaucoup trop chaud. Le virage arrive et au lieu de me pencher pour le dépasser dans son intérieure je me mets à freiner brusquement. Pendant une seconde j’ai ma vision qui s’est troublé pour devenir noir opaque. Une seconde de doute qui m’a fait perdre pied. La moto se couche et m’entraine avec elle. Mon épaule heurte violemment le sol et je ne ressens aucune douleur, pas sur le coup. La glissade me parait interminable et je termine ma chute, amortis par les pneus qui entoure le circuit. J’ai l’air d’une poupée de chiffon qu’on ballote. La dernière chose dont je me souviens c’est de ces jambes qui accouraient vers moi. J’ai sombré avant de me réveiller à l’hôpital. Mon père et mes frères étaient tellement inquiet pour moi qu’ils n’ont même pas su m’engueuler. J’aurais du prendre la dérouiller du siècle mais au lieu de ça mon père m’a prit dans ses bras en se retenant de chialer, fierté oblige. J’ai faillis crever ce jour là, comme toutes les autres fois où je me suis manger des gamelles en moto, mais ça forge et on apprend de ses erreurs, alors je sais. Je sais que jamais je ne pourrais laisser Seo Ji monter sur une moto s’il n’est pas sur de lui. On pourra toujours commencer soft avec des circuits et des plots, comme on commence tous. Et quand il se sentira d’attaque on ira sur le grand circuit. Je lui souris et l’écoute me dire cette réponse énigmatique qui ne manque pas de piquer ma curiosité. Le reste ? Mais je suis bien trop sur la réserve pour oser lui demander plus. Je note juste l’expression de son visage dans un coin de ma tête quand il a prononcé ces mots. Pour casser cette ambiance qui devient lourde je lui propose un tour en moto. Je souris à sa remarque en me rendant qu’il veut vraiment bien faire. « Familiarise toi avec les sensations déjà et habitue ton bassin dans les virages. » Je lui tendis le casque et enfila le mien après avoir tressé mes cheveux. Les cheveux c’est bien que dans les films, en vrai ca fait des nœuds et mes cheveux ressemblent à de la paille après. Je deviens soudain concentrée et sérieuse comme chaque fois que je m’essayais sur une moto de course et enfila mes gants en cuir. Je démarre en douceur et rejoins la piste la plus petite du complexe. De toute façon la grande est utilisé par mon père et ses essaies. Je fais rapidement monter l’aiguille et passe les plateaux un à un. J’arrive à une boucle en tête d’épingle comme on dit et j’attrape la main de Seo Ji pour qu’il raccroche plus fort à mon ventre. Si je le perds dans le virage il perd un bras. J’accélère pour prendre le virage comme je le veux, un peu large pour ne pas lui donner envie de gerber tout de suite. Je ralentis pour la sortie du virage et redresse la moto. Je sens son corps me freiner un peu mais c’est normal c’est la première fois. Je lui fais signe de regarder mes hanches et fait quelques vague avec la moto de gauche à droite pour lui montrer que mon bassin bouge mais que le haut de mon corps reste plutôt en axe avec la moto. J’arrive au prochaine virage et le prends plus serré jusqu’à faire frôler nos genoux sur le sol. Je tourne légèrement mon visage vers lui et lui fait un clin d’œil avant de tendre ma main libre et frôler l’asphalte qui glisse sous nous comme une mer calme mais dangereuse. Je finis par redresser la moto et j’attaque la ligne droite en dépassant les 200. C’est des papillons dans mon ventre et mon cœur qui remonte au bord des lèvres ; merde j’aime trop ça. La sensation que ça me procure est grisante, je crois que je pourrais crever sans moto. Ca serait comme me couper les ailes.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Sam 3 Jan - 19:15 Citer EditerSupprimer
tenue + Dieu seul sait s'il est véritablement à grimper sur un de ces engins du diable. Installé bien droit, raide comme un piquet sur la moto, le japonais essaie de se concentrer, de faire le tri dans ses pensées pour éviter d'être trop distrait. Cela restait une leçon, pas une heure de temps libre ou il avait le droit d'agir comme un gosse. Sinon, il ne se serait pas dérangé pour faire des acrobaties dignes d'un clown de cirque. Mais il savait quand agir comme un adulte, bien que peu de gens le remarquent. S'il surmontait cette épreuve, il serait certainement capable de diriger son clan. C'était une comparaison plutôt faible, mais il en avait décidé ainsi. Si il réussissait à diriger une moto correctement, alors il retournerait au Japon pour parler avec son père. Car pour l'instant, son père ne savait pas qu'il était en vie. Sôji se sentait terriblement désolé de lui infliger son absence, qui devait être comme une maladie pour lui, mais il préférait que cela soit ainsi. Il allait profiter de sa jeunesse comme il aurait du s'il n'avait pas été kidnappé par les chinois. Et ensuite, il retournerait au Japon, pour dire à son père qu'il était prêt à prendre en charge le clan. Ce serait un choix décisif dans sa vie, un point de non-retour, et il s'y préparait déjà psychologiquement. Qui sait s'il reviendrait un jour en Corée, dans cette ville tout particulièrement. Lorsque Su Nah lui tendit son casque, sa main se perdit dans ses cheveux bruns pour les aplatir, mais il ne parvint qu'à les ébouriffer encore plus. Une véritable crinière de lion, à part lorsque sa sœur utilisait l'arme fatale : le lisseur. Détail gênant dont il n'avait aucune envie de parler. Une fois le casque enfin sur sa tête, il laissa Su Nah s'installer, positionnant ses mains sur sa taille pour s'accrocher. Sa poigne était suffisamment ferme pour ne pas tomber, mais aussi légère, pour ne pas la toucher plus qu'il ne le faudrait. Lorsqu'elle démarre, son cœur commence à battre plus vite, tout comme sa respiration se coince dans sa gorge. Il garde son calme, mais ses doigts se sont crispés imperceptiblement sur le corps de la jeune femme. Le paysage défile plus vite sous ses yeux, et c'est à peine si il arrive à identifier le garage. Le bruit familier des plateaux retentit sous les pieds de Su Nah, et il baisse les yeux un bref instant pour observer sa technique. Elle s'y connait, et elle n'a aucune hésitation. Plus personne ne douterait de sa compétence en matière de moto après l'avoir vu en monter une. Soudain, elle attrape ses mains pour lui faire comprendre de les resserrer un peu plus sur elle, ce qu'il fait aussitôt. Ils dépassent le virage en une boucle large, et Su Nah commence à faire des vagues avec le bolide. Il se rappelle de ce qu'elle lui a dit avant de grimper, qu'il devait apprendre à bouger son bassin, et baissa à nouveau les yeux, cette fois-ci sur son corps, pour l'observer bouger le bas de son corps avec la moto, tandis que le haut de son corps reste relativement stable. A peine remis de ses émotions du dernier virage, la jeune femme en prend un autre, cette fois-ci serré, leurs genoux frôlant l'asphalte sèche. Le japonais se surprend à tendre la mâchoire en voyant le sol se rapprocher, anxieux. Une seule erreur de calcul suffisait à tout faire foirer, il avait déjà vu ça. Mais Su Nah est confiante : lorsqu'elle tourne la tête vers lui, c'est pour lui accorder un clin d’œil amusé. Sa main caresse le bitume, et il a envie de faire la même chose. Sauf qu'il n'a pas l'assurance de Su Nah : ses mains sont gelées sur la taille de la jeune femme, et il est incapable de bouger un seul de ses doigts. Elle reprend la ligne droite ou ils parlaient avant en accélérant toujours plus. Lorsque Sôji jette un coup d’œil devant lui, il voit la petite flèche rouge qui tressaute du coté des 200 km/h. Et puis, il tourne la tête pour observer le décor autour de lui, qu'il voit à peine, et il le sent. La sensation dans son corps, comme si ce dernier s'apprêtait à s'envoler, comme si quelqu'un gonflait des ballons dans son propre ventre. La peur est partie, et c'est avec un grand sourire aux lèvres qu'il crie de toutes ses oreilles, l'excitation ayant pris le dessus sur tout le reste, dont la raison. Il voyait le monde d'une tout autre façon que celle à laquelle il était habitué, et il adorait ça. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et la moto ralentit, pour finalement s'arrêter. Su Nah descend la première, Sôji la suit, pour trébucher et devoir se rattraper sur les genoux. Il ne peut s'empêcher de rire, c'est presque nerveux. Lorsqu'il ôte le casque, son visage est couvert de sueur, mais heureux. « Putain, c'était génial ! Et tu étais géniale ! » s'écrie-t-il une fois ceci fait. Cette leçon était la meilleure de sa vie, vraiment.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Dim 11 Jan - 14:09 Citer EditerSupprimer
Tenue +je crois que la moto c’est pas seulement une question de style. On peut faire son beau et se la jouer beau gosse de quartier en tournant dans les rues avec une moto qui coute la peau du cul mais qui sera jamais utilisé au max de son potentiel. La moto c’est surtout une question de … sensations. De ce qu’on veut ressentir, de ce qu’on aime et de l’endroit où l’on veut aller. Ce n’est pas seulement un accessoire pour faire jolie. C’est une question de passion et de liberté. La liberté d’aller où on veut, de flirter avec la vie, la mort. La vitesse qui nous consume et le vent qui s’engouffre dans nos vêtements. Il me donne l’impression de voler et de toucher le ciel. Si je veux fuir je n’ai qu’à enfourcher ma moto. Le temps que je ne suis dessus rien ne peut m’arrêter. Rien. Et même si je sais que la réalité va me rattraper, je sais aussi que pendant une seconde, je vais avoir droit à ma liberté. A une échappatoire, parce qu’on a tous besoin d’une échappatoire. Quand je suis sur ma moto je suis enfin moi-même, et j’ai confiance en moi, bien plus que lorsque je suis cette jeune femme dans la vie de tous les jours. Je n’ai peur de rien sur ma moto et je me sens presque démunie quand je suis sans. C’est peut-être pour ça que j’aime tellement les courses clandestines. Parce que quand je gagne je me sens puissantes. Ce genre de secrets que je garde pour moi, la nuit, comme une justicière qui mènerait une double vie. La moto ralentit et je m’arrête complètement pour descendre et faire descendre Seo Ji. On est revenu à notre point de retour et je retire mon casque en souriant. Rien de tel qu’un petit tour pour remettre en forme. Je pose mon casque sur la moto et défais ma natte en basculant mes cheveux en avant. Je passe une main dedans avant de les rejeter en arrière pour leur redonner leur volume initiale. Ils tombent en cascade le long de mes épaules et je passe mes doigts dedans après avoir jeté négligemment mes gants sur la selle. Je le souris satisfaite et fière de moi en le voyant aussi excité. Je ris légèrement en rougissant « Je sais, tout le monde dit ça ! » Oui mes chevilles vont très bien je vous remercie. Soudain je vois mon frère arrivée et je marmonne pour moi-même « putain je sens les embrouilles arriver. » Et j’avais bien raison, mon frère affiche un air blasé et nous lance « Papa veut pas que tu utilises les motos de l’agence pour donner tes cours à je cite « le premier mec que tu croises et qui te fait du charme » » Je soupire en levant les yeux au ciel comme une gamine rebelle « Tu diras à papa que j’utilise de vieux modèle et qu’il n’a pas à s’en faire. et que si il a un soucis avec moi qu’il vienne me voir au lieu de t’envoyer en pigeon voyageur ! » J’affichais une mine boudeuse et contrariée. Su Wun jaugea Seo Ji du regard et lui demanda « Tu lui veux quoi à ma sœur toi ? la foutre dans ton lit ? » Ok. Là il la mérite la tape derrière sa tête. « SuWun ! » m’étouffais-je en crisant. Il se fout de ma gueule putain. « Lâchez moi putain je sais ce que je fais. » Je vire mon frère en le poussant vers son boxe tout en l’engueulant doucement et revient rapidement vers Seo Ji « Désolée, j’ai grandit dans une famille de garçon, à croire qu’ils se sont donné la mission que je termine vieille fille, seule, ou lesbienne. » Je soupire avant de rire légèrement et croises les bras « Alors comme ça tu as adoré ? Maintenant il ne reste plus qu’à te lancer ! On peut commencer avec une moto moins puissante, c’est d’ailleurs peut-être mieux que celle que je t’ai donné. Tu auras plus facilement la maitrise ! Et ca fonctionne exactement pareil. » Je lui souris et lui fais signe d eme suivre dans le box vide qui nous faisait de l’œil depuis tout à l’heure.
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Re: SuJi + We don't need fucking rules. | Dim 18 Jan - 18:03 Citer EditerSupprimer
tenue + Il y avait quelque chose dans la manière que Su Nah avait de diriger cette moto qui était fascinante. Des motards, vous pouviez en voir à tous les coins de rue, vous savez, ces types qui veulent paraître cool et se faire respecter, et qui chevauchent ces engins du vent dans ce seul et unique but. Mais ils n'iront jamais jusqu'au bout du potentiel de leur bolide, car ils n'en sont même pas conscients. Ils ne savent pas qu'il y a plus de pouvoir dans une moto qu'ils ne le croient au départ. Et lorsqu'ils en prennent conscience, quelques-fois, ils choisissent d'ignorer ce potentiel, par peur de ne pas être en mesure de le contrôler pleinement, sans que ça ne leur échappe et leur explose à la gueule. Et sur ce circuit, avec cette moto, Su Nah venait tout juste de lui montrer tout le potentiel d'une moto, sans une seule fois se tromper, faire une erreur de calcul et les envoyer tous les deux dans le décor. Elle n'était pas son professeur aujourd'hui pour rien. Su Nah rougit à son compliment avant de sourire de toutes ses dents, sourire que Sôji lui rend bien. Il voyait la jeune femme comme une bonne amie, désormais. Ils ne se connaissaient que par le biais d'une leçon de moto, et pourtant, ils avaient l'impression qu'ils s'étaient tout racontés de leur vie, comme s'ils s'étaient retrouvés autour de quelques verres un soir. Drôle de sensation qu'il n'avait jamais éprouvé par le passé. Soudain, Su Nah se renfrogne quelque peu, et lorsque le japonais se retourne, il comprend la raison de sa moue boudeuse. Le type de tout-à-l'heure, celui qui l'avait accueilli d'une manière si particulière, était de retour. Sôji serra les dents en l'entendant parler, se retenant de justesse de ne pas le saisir par le col et de lui mettre une droite pour lui faire retirer ces mots. La provocation était son fort, mais il n'y résistait pas. C'était sa faiblesse et sa force. Visiblement, le père était du même calibre que le fils. Attendez, alors cela voulait dire que ce gars était le frère de Su Nah ? Sôji fit les gros yeux en joignant finalement les deux bouts. Qui l'eut cru. Lorsque le type s'adressa directement à lui, Sôji ne résista pas, et une lueur dangereuse s'alluma aussitôt dans son regard, comme un briquet qui s'allumerait après plusieurs essais. « Et si c'est le cas, ça te dérange ?» rétorqua-t-il avec un sourire rusé aux lèvres, comme s'il contrôlait la situation. Ces deux-là auraient très bien pu se taper sur la gueule, mais heureusement, Su Nah fit déguerpir son frère avant que la situation ne déraille de trop. Un soulagement pour le yakuza qui ne voulait pas que ses leçons de moto s'arrête aujourd'hui pour un mot de travers à la famille de son professeur. Il nota dans un coin de sa tête le nom du type, Suwun, avant de sourire gentiment à Su Nah lorsqu'elle revint vers lui. « Je comprends tout à fait, j'agis de la même façon avec ma propre sœur.» Et c'était vrai. Il ne laisserait pas n'importe qui toucher à Perséphone, encore moins si ce quelqu'un avait une tête de rat. Il la suivit docilement jusqu'au boxe vide, ou devait être entreposée la fameuse moto dont elle lui parlait. A nouveau, ses mains se couvraient de sueur. Avant, Su Nah était là pour s'assurer qu'il ne foire pas, mais là, il serait vraiment tout seul sur le bolide. Et il ne savait pas s'il arriverait à gérer la chose.
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