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[warning] We're bad bitches » D E S Y R
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[warning] We're bad bitches » D E S Y R | Jeu 27 Nov - 0:28 Citer EditerSupprimer
that's my fuckin' problem
Notre problème ne peut être compris, nous ne sommes jamais que des triangles à quatre côtés, notre histoire n'a pas d'orthographe particulière, notre date est floue. Pourtant, nous savons résoudre cette énigme mieux que Layton ne le peut. Parce que c'est toi, et moi ; c'est nous.
Son corps avait refusé de bouger au moment où l'autre avait appuyé sur la poignée ; au moment où il avait compris qu'il serait seul face à son désarroi. Pauvre âme en perdition incapable de rembourser sa dette d'une vie antérieure, condamnée à errer dans les abysses en quémandant un pardon qui lui arrache la langue, et qu'on ne lui accorde. Tourmentée par tous les mots physiques, torturée par toutes les détresses morales. Pauvre âme en perdition. Les secondes qui avaient suivies sont départ furent pesantes, les minutes dures, les heures angoissantes, et finalement les jours similaires les uns aux autres. Tasyr vivait dans cette crainte permanente de voir le requin refermer sa mâchoire sur son erreur, d'être rattrapé par les mots de trop, ceux-là mêmes qu'il avait prononcé avec une sincérité qui avait désarmé son martyr , ceux-là mêmes qu'il regrettait amèrement. Pourtant, si le syrien était quelqu'un de fourbe et de maladroit, il n'en déméritait pas dans sa sincérité et son franc-parlé. C'était la source même de tous ses ennuis toutefois, cette fois-ci. Le sango avait bien fait les choses dans sa lâcheté : Dewei rentrait une fois le maknae endormi, partait avant même son réveil, à moins que ce ne soit l'inverse : le plus jeune ne saurait dire tant les frontières devenaient floues et la réalité irritable. Souvent, il se plaisait à penser que son aîné manquait à son corps par l'emprise qu'il avait sur ce dernier, ou encore que sa voix particulière et rauque au réveil causait un vide par son absence. C'est du moins ce que la routine du quotidien forgeait. Mais pour la première fois en si peu de temps, Tasyr se rendait compte à quel point ça n'était pas tout, à quel point il manquait à sa vie, à quel point il lui manquait. Il avait ce don désagréable d'accrocher et de flirter avec l'impossible, d'être un client fréquent des malices de l'incongru. Malgré ses plaintes courantes, ses questions récurrentes, le diablotin en avait convenu que doctissimo et ado.fr ne suffisaient plus à lui donner l'illusion de n'avoir aucun problème. Il devenait un homme et devait prendre le taureau par les cornes, et non se bercer de chansons douces et manichéennes.
Du moins c'est ce qu'il pensait avant de recommencer par tous les moyens possibles. Tout était bon pour se forcer à penser que rien n'allait de travers. Chaque jour était le dupliqué du précédent, seuls divergeaient les moyens de parvenir à la fausse idylle. Le cannabis avait remplacé dans sa totalité le tabac en ce laps de temps, il n'était non plus rare d'humer l'odeur prenante de la vodka émanant de ses bouteilles originairement fruitées, ou du ricard lorsqu'il s'offrait le luxe du goût anisé. Il ne fallait pas se méprendre toutefois : Dewei n'était pas le problème qui le plongeait si bas, il n'était qu'un problème de plus qui le rendait fou. Cet homme méprisable avait le don de le faire tourner en rond depuis le début, et de réduire le cercle jusqu'à ce qu'il en ai le tournis. Tasyr ne le comprenait pas, ne se comprenait pas lui-même. Ou en avait peur. Malgré les récents événements,il ne se voyait pas de ce bord-là . Là encore, c'est ce qu'il s'était dit avant d'attraper son portable ▬ I think I love you bad bitch, that's my fuckin' problem
« g 1 pb mdrrrzerr t ou ? prn ty mfe iecg aode moi fe pa lbatar c omporten jkroi jve crezver* » Contre toute attente ça n'était pas l'alcool qui avait une incidence désagréable sur son écriture, mais le fait que le syrien se refusait à porter son regard sur son écran, et sur le nom qui apparaissait, sur le reste de leur conversation. Ou peut-être qu'il avait bien un effet néfaste, du moins sur sa façon de penser. Allongé sur le sol de la cabane désertée par le concierge, un bras croisé sous sa tête lourde, il tapota de ses doigts fins la bouteille cartonnée anciennement détentrice de jus de fruit qui trônait à sa droite. Tasyr buvait souvent voilà depuis ce moment, mais jamais tant qu'avant. Il était un garçon prudent, il ne consommait que rarement jusqu'à ce que sa tête lui tourne, il gardait cette cohérence et cette façon de penser lucide quoiqu'un brin altérée par une sincérité touchante. Et ce jour de la semaine dont il ne pourrait identifier le nom tant il était pareil aux autres ne faisait pas exception. Il fallait qu'il vienne et ne lui fasse pas faux-bond ▬ à cause de l'ivresse j'vois des lignes floues. Je sais que tu l'veux.
Du moins c'est ce qu'il pensait avant de recommencer par tous les moyens possibles. Tout était bon pour se forcer à penser que rien n'allait de travers. Chaque jour était le dupliqué du précédent, seuls divergeaient les moyens de parvenir à la fausse idylle. Le cannabis avait remplacé dans sa totalité le tabac en ce laps de temps, il n'était non plus rare d'humer l'odeur prenante de la vodka émanant de ses bouteilles originairement fruitées, ou du ricard lorsqu'il s'offrait le luxe du goût anisé. Il ne fallait pas se méprendre toutefois : Dewei n'était pas le problème qui le plongeait si bas, il n'était qu'un problème de plus qui le rendait fou. Cet homme méprisable avait le don de le faire tourner en rond depuis le début, et de réduire le cercle jusqu'à ce qu'il en ai le tournis. Tasyr ne le comprenait pas, ne se comprenait pas lui-même. Ou en avait peur. Malgré les récents événements,
« g 1 pb mdrrrzerr t ou ? prn ty mfe iecg aode moi fe pa lbatar c omporten jkroi jve crezver* » Contre toute attente ça n'était pas l'alcool qui avait une incidence désagréable sur son écriture, mais le fait que le syrien se refusait à porter son regard sur son écran, et sur le nom qui apparaissait, sur le reste de leur conversation. Ou peut-être qu'il avait bien un effet néfaste, du moins sur sa façon de penser. Allongé sur le sol de la cabane désertée par le concierge, un bras croisé sous sa tête lourde, il tapota de ses doigts fins la bouteille cartonnée anciennement détentrice de jus de fruit qui trônait à sa droite. Tasyr buvait souvent voilà depuis ce moment, mais jamais tant qu'avant. Il était un garçon prudent, il ne consommait que rarement jusqu'à ce que sa tête lui tourne, il gardait cette cohérence et cette façon de penser lucide quoiqu'un brin altérée par une sincérité touchante. Et ce jour de la semaine dont il ne pourrait identifier le nom tant il était pareil aux autres ne faisait pas exception. Il fallait qu'il vienne et ne lui fasse pas faux-bond ▬ à cause de l'ivresse j'vois des lignes floues. Je sais que tu l'veux.
j'ai un problème, t'es où ? ptn tu me fais chier aide moi fait pas le bâtard c'est important j'crois j'vais crever (juste pour toi qui a une grande passion pour le kikoo ~ )
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Re: [warning] We're bad bitches » D E S Y R | Ven 28 Nov - 15:37 Citer EditerSupprimer
I love bad bitches
Il s'en était allé, probablement trop déboussolé pour assumer ce que le Syrien avait à lui dire ou du moins, ce qu'il lui avait dit. Dewei n'avait pas pour habitude de fuir, gardant la tête haute face à toutes situations aussi étranges pouvaient-elles être. Pourtant ce coup si, il n'y était pas parvenu. Sans voix, toutes ces révélations murmurées l'avaient laissé bouche bée et la seule option s'offrant à lui fût celle de prendre ses jambes à son cou et de partir très vite. Dans ce couloir qu'il avait longé à pas pressés, il avait pourtant eut envie de faire demi tour, de retourner dans sa chambre et d'essayer de comprendre, mais la facilité avait pris le dessus. Tout était beaucoup trop compliqué lorsqu'il s'agissait de l'autre. Au bout du moment, il c'était fait une raison, il savait que rien ne roulerait jamais comme sur des roulettes, qu'il allait en chier et tout ça l'attirait incontestablement. Rien que pour ça il était fou. Un saint d'esprit n'aurait même pas essayé, il serait parti très vite sans même chercher à comprendre. Mais non, Dewei était resté, et il était fou pour ça. Le danger, l'inconnu, s'ajoutaient au trop pleins déjà existant, pourtant il n'agissait pas, parce qu'il y avait cette flamme qui brûlait en Tasyr. Cette flamme qui l'immolait doucement et désagréablement, cette flamme qui l'intriguait et l'intéressait. Un fou. Seulement oui, ce soir dernier, trop d'informations avaient fusé, brouillant sa perception lucide. C'est ce soir là ou le chinois c'était découvert cette lâcheté qu'il se connaissait peu et qu'il apprivoisait désormais. Il ne pourrait dire depuis combien de temps il ignorait l'autre garçon. Ça lui semblait long seulement ça ne l'était pas tant que ça. Il n'y trouvait aucun plaisir, mais il le fuyait. A chaque recoin ou il pouvait bien le croiser il fientait d'être aveugle, jusque même dans la chambre qu'ils partageaient. Rentrant tard, partant tôt. Il n'y arrivait pas, soutenir son regard paraissait comme gravir le mont Fûji en pleine canicule. Infaisable. Seulement les temps commençaient à se faire long, et pour ça aussi il se détestait. Depuis quand était-il devenu aussi .. Dépendant ? Il n'en savait rien sauf depuis que Dewei avait décidé de jouer à ce petit jeu de cache cache. Beaucoup trop de questions, encore plus qu'avant et à fortiori, beaucoup trop de réponses introuvables. Il en était même arrivé à se poser des questions sur son orientation. Chose assez cocasse quand on y pense, du plus loin qu'il se souvenait le sango n'avait eut d'yeux que pour les femmes. Alors bien souvent, il se résignait, maugréant dans sa barbe des choses incompréhensible et maudissant cette idée de lui avoir simplement effleuré l'esprit un quart de seconde. Impossible ouais, totalement même.
Jetant son mego calciné jusqu'au filtre un peu plus loin, Dewei s’apprêtait à regagner son entraînement de Basket. Très honnêtement, il n'en avait pas plus envie que ça, à croire que tout ce qui l'animait avant l'avait quitté en un claquement de doigt. Tout en soupirant fortement, il commença à avancer, les yeux fixés sur le bitume, il était fatigué de toutes ces conneries. La vibration de son téléphone dans sa poche l'arrêta et il extirpa ce dernier. Un court moment il bugua sur le nom de l'expéditeur et se tâta à ouvrir et lire le contenu du texto. Il en avait envie. Une inspiration plus poussée que les autres et il déverrouilla son portable, peut-être un peu trop vite, comme pour s'empêcher de faire marche arrière, de reculer à nouveau. Le chinois dû s'y reprendre à deux fois avant de déchiffrer convenablement le message tant c'était incompréhensible. « Mais quel connard » Il le maudit, pourtant le rictus qui était apparu sur sa bouche à mesure ou il lisait le sms, le trahissait fortement. Instinctivement, à leur tour, ses doigts pianotèrent sur l'écran. « T'es où ? T'as bu ? Tu m'emmerdes Tasyr, vraiment. » Au diable l’entraînement, il fit demi tour, chose qu'il aurait peut-être dû faire la fois passé. ▬ Take my hand, i can show you a sky full of stars.
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Regardes ce que tu as fais de moi Tasyr,
est-ce que tu es fier ?
est-ce que tu es fier ?
Jetant son mego calciné jusqu'au filtre un peu plus loin, Dewei s’apprêtait à regagner son entraînement de Basket. Très honnêtement, il n'en avait pas plus envie que ça, à croire que tout ce qui l'animait avant l'avait quitté en un claquement de doigt. Tout en soupirant fortement, il commença à avancer, les yeux fixés sur le bitume, il était fatigué de toutes ces conneries. La vibration de son téléphone dans sa poche l'arrêta et il extirpa ce dernier. Un court moment il bugua sur le nom de l'expéditeur et se tâta à ouvrir et lire le contenu du texto. Il en avait envie. Une inspiration plus poussée que les autres et il déverrouilla son portable, peut-être un peu trop vite, comme pour s'empêcher de faire marche arrière, de reculer à nouveau. Le chinois dû s'y reprendre à deux fois avant de déchiffrer convenablement le message tant c'était incompréhensible. « Mais quel connard » Il le maudit, pourtant le rictus qui était apparu sur sa bouche à mesure ou il lisait le sms, le trahissait fortement. Instinctivement, à leur tour, ses doigts pianotèrent sur l'écran. « T'es où ? T'as bu ? Tu m'emmerdes Tasyr, vraiment. » Au diable l’entraînement, il fit demi tour, chose qu'il aurait peut-être dû faire la fois passé. ▬ Take my hand, i can show you a sky full of stars.
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Re: [warning] We're bad bitches » D E S Y R | Dim 30 Nov - 19:49 Citer EditerSupprimer
that's my fuckin' problem
La touche tactile de l'envoie pressée, Tasyr reposa son téléphone à sa droite en un soupire profond. Au fond de lui, il savait qu'il viendrait, après tout n'étaient-ils pas deux personnes reliés par un solide élastique, incapable de se détendre ? Si le syrien craquait, quelque chose dans son esprit était persuadé que Dewei était dans le même état. Il viendrait, c'était une certitude. Son sentiment se retrouva renforcé lorsque, à peine quelques minutes plus tard, son portable vibra à son tour. Le chinois ne prendrait pas la peine de répondre si tout ceci ne lui était qu'égale et sans importance. Il releva son buste et s'assit sur le sol. De sa main droite en quête d'un passe-temps, il pianota sur le carton du faux jus de fruit. De l'autre, il attrapa son moyen de communication avec son martyr et esquissa un sourire bien loin d'être discret, déformant ses lèvres en un rictus orgueilleux. Ne l'avait-il pas prédit ? Le diablotin s'appliqua à la réponse cette fois, son regard si peu expressif focalisé sur l'écran lumineux, tachant à ne pas laisser le faible flou de l'alcool interférer dans son message. « T'emmerder c'est ce que je préfère tu sais. » Il se borna à ne rien écrire de plus à ce sujet, bien qu'il pensa à la manière d'un homme épris que s'il aimait tant ça, c'était actuellement pour ses sourcils qui tressautaient, et ses poings qui se serraient en faisant dangereusement gonfler ses biceps. Il s'y borna. « Non j'ai pas bu. J'suis chez l'concierge, dans la cabane au fond. » Il s'y borna bien que l'envie le démangeait : le but n'étais pas de le faire fuir une fois encore. De plus, le gosse pensait bel et bien qu'il était contre nature d'être ainsi, une tare de plus à sa génétique infructueuse pour le plonger dans le pêché tant côtoyé.
L'université n'était pas si grande et le temps nécessaire pour la traversée n'était pas si démesurée. Malgré tout, le rescapé trouva le temps bien trop long à son goût, lui laissant l'amer goût de la décuve le gagner. S'il n'était pas boosté à ces quelques mots dont il aurait aimé lui faire part, qui sait s'il aurait le courage suffisant pour lui en faire part ? Pour cette raison des plus absurdes, Tasyr attrapa le carton rectangulaire et le porta à ses lèvres malmenées par la nervosité, finit de deux gorgées le liquide. Il secoua la tête en grognant et se rallongea correctement pour pouvoir somnoler et laisser l'alcool léger le gagner dans un vain espoir pour perdre encore sa lucidité. Une fois encore ses mots étaient pensés lorsque rien n'avançait, étaient regrettés lorsque le danger le chatouillait. Ahn Dewei dans sa splendeur venait de passer le pas de la porte, le forçant à se relever maladroitement et déglutir pour chasser cette boule persistante dans sa gorge, laquelle glissa jusqu'à son estomac. Il grogna un moment, comme mécontent de le voir : il était toujours sur la défensive en sa présence, un réflexe naturel de survie.t'as fais quoi pour être aussi crade et moche que ça ? Ses paroles crachées et aboyées avec méchanceté contrastaient avec la douceur et l'admiration de son regard. Parce qu'avec ces cheveux qu'on devinait ébouriffés, la très fine odeur musquée et masculine de sa sueur et sa carrure solide, il était aussi laid qu'il était beau. Son esprit était une contradiction, une contradiction éprise d'un homme aussi fou qu'il ne l'était.
Il viendrait, ça n'était jamais qu'une question de temps.
Et le temps était son ennemi principal.
Et le temps était son ennemi principal.
L'université n'était pas si grande et le temps nécessaire pour la traversée n'était pas si démesurée. Malgré tout, le rescapé trouva le temps bien trop long à son goût, lui laissant l'amer goût de la décuve le gagner. S'il n'était pas boosté à ces quelques mots dont il aurait aimé lui faire part, qui sait s'il aurait le courage suffisant pour lui en faire part ? Pour cette raison des plus absurdes, Tasyr attrapa le carton rectangulaire et le porta à ses lèvres malmenées par la nervosité, finit de deux gorgées le liquide. Il secoua la tête en grognant et se rallongea correctement pour pouvoir somnoler et laisser l'alcool léger le gagner dans un vain espoir pour perdre encore sa lucidité. Une fois encore ses mots étaient pensés lorsque rien n'avançait, étaient regrettés lorsque le danger le chatouillait. Ahn Dewei dans sa splendeur venait de passer le pas de la porte, le forçant à se relever maladroitement et déglutir pour chasser cette boule persistante dans sa gorge, laquelle glissa jusqu'à son estomac. Il grogna un moment, comme mécontent de le voir : il était toujours sur la défensive en sa présence, un réflexe naturel de survie.
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Re: [warning] We're bad bitches » D E S Y R | Mar 2 Déc - 23:10 Citer EditerSupprimer
I love bad bitches
Le message était envoyé. Il marchait vers il ne savait où, son regard inconsciemment toujours fixé sur l'appareil allumé dans sa paume. Mordillant sa lèvre inférieure, il patentait. Dewei, par chance, n'eut pas à attendre bien longtemps que son téléphone vibra, à deux reprises. Le sourire en coin accroché à ses lèvres s'élargit un peu plus en lisant le premier sms. Oh oui, il le savait et pas qu'un peu. Tasyr excellait même lorsqu'il s'agissait de le faire chier. C'était leur truc à eux, ils ne pouvaient subsister s'il n'y avait pas la dose d’emmerdement qui allait avec. Au début c'était certainement un peu relou, puis avec le temps, le chinois s'y était habitué. Comme avec beaucoup d'autre chose d'ailleurs. Il tiqua deux secondes en parcourant le deuxième message. La cabane du concierge ? Mais qu'est ce qu'il pouvait bien foutre la bas ? Soit, rien ne l'étonnait plus vraiment avec le Syrien désormais. Fourrant son portable à sa place initiale c'est à dire sa poche, il se dirigea vers le dit lieux, peut-être en accélérant le pas légèrement. Il n'avait même pas hésité, pourtant il aurait pu, laissant son instinct le guider à présent. Au fond de lui quelque chose, aussi petite soit-elle, lui criait d'y aller, de le rejoindre une nouvelle fois. Aujourd'hui le chinois c'était résigné à la suivre cette chose qu'il s'amusait à appeler conscience. Car en toute honnêteté, ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait entendre, cette voix inaudible, il l'avait perçu hier lorsque les deux garçons c'étaient croisés au détour d'un couloir et avant hier aussi et ce depuis que Dewei avait quitté cette chambre sans faire marche arrière.
Espérant qu'aucun de l'équipe de basket ne croise sa route, son visage admirant le sol devenu intéressant, il priait pour que Hwan Baek ne soit pas dans les parages. Au pire des cas il devrait simplement gueuler, mais ce dernier lui prendrait la tête à coup sûr et il avait mieux à faire pour le moment. Les mains jointent devant lui, Dewei triturait ses doigts inlassablement en signe de cette pointe de stresse qui naissait en lui. Il appréhendait, chose qui lui arrivait rarement, mais pour une fois, il ne savait pas à quoi il allait se heurter en retrouvant l'autre la bas. Vu la manière dont ils c'étaient quittés la fois passée et surtout, comme ils c'étaient esquivés jusqu'alors, le macaque n'avait clairement aucune idée de ce qui l'attendait et ça l'effrayait un peu. Il n'en dirait jamais rien, et garderait la tête haute au moment voulu, la fierté jouant beaucoup, seulement à cet instant il ne se trouvait pas en pleine confiance contrairement à d'habitude. Là encore, c'était un truc de Tasyr. A croire que ce type avait décidé de le faire passer par toutes les émotions possibles et inimaginables.
La loge du gardien arriva bien vite à ses yeux ce qui le fît ralentir doucement. Il allait passer cette porte et après ? Allaient-ils encore se hurler dessus ? Se frapper ? Ou Tasyr allait de nouveau le rendre bouche bée avec des révélations ahurissantes ? Le chinois n'en avait pas la moindre idée. L'inconnu il connaissait bien, pourtant aujourd'hui ça lui laissait un goût amer sur la langue, il n'aimait pas. Soupirant une bonne fois pour toute, il poussa la porte qui les séparait avant de la laisser claquer derrière lui. L'image qui s'offrait à ses yeux le fît se réchauffer agréablement. Tasyr, avachi à même le sol entre les briquettes de jus, cette même expression dérangeante animant ses traits fins. Il le regardait, tout comme l'autre le faisait et la voix de se dernier s'éleva, comblant le vide de l'endroit. Dewei eut envie de rire à gorge déployée face à l'absurdité des propos débités, mais n'y fit rien. Se contentant de le toiser comme il savait si bien le faire, teintant son expression faciale d'un mépris certain. Combien de temps c'étaient-il esquivés ? Aucune idée, seulement là, maintenant, tout de suite, il la sentait cette impression de contentement grossir dans son ventre. Ce contentement de le retrouver. C'était douloureux et tellement bon en même temps. C'était eux simplement. « Et toi ? Qu'est ce que tu fous ici, affalé par terre comme un clodo ? » Ca lui avait presque manqué. Le regard du plus âgé scintillait de malice, tandis que sa voix rauque dû à la pression se voulait nonchalante. Il restait là, debout devant son miroir qui semblait diminué vu d'en haut. Dewei retrouva un semblant d'assurance, un rien ne les séparait, mais il se sentait en position de force, lui sur ses pieds et l'autre à ceux-là. Ca aussi, c'était plutôt jouissif comme situation. Et son sourire restait gravé sur sa bouche, montrant à quel point il appréciait. ▬ Vil garçon qu'il était.
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Espérant qu'aucun de l'équipe de basket ne croise sa route, son visage admirant le sol devenu intéressant, il priait pour que Hwan Baek ne soit pas dans les parages. Au pire des cas il devrait simplement gueuler, mais ce dernier lui prendrait la tête à coup sûr et il avait mieux à faire pour le moment. Les mains jointent devant lui, Dewei triturait ses doigts inlassablement en signe de cette pointe de stresse qui naissait en lui. Il appréhendait, chose qui lui arrivait rarement, mais pour une fois, il ne savait pas à quoi il allait se heurter en retrouvant l'autre la bas. Vu la manière dont ils c'étaient quittés la fois passée et surtout, comme ils c'étaient esquivés jusqu'alors, le macaque n'avait clairement aucune idée de ce qui l'attendait et ça l'effrayait un peu. Il n'en dirait jamais rien, et garderait la tête haute au moment voulu, la fierté jouant beaucoup, seulement à cet instant il ne se trouvait pas en pleine confiance contrairement à d'habitude. Là encore, c'était un truc de Tasyr. A croire que ce type avait décidé de le faire passer par toutes les émotions possibles et inimaginables.
La loge du gardien arriva bien vite à ses yeux ce qui le fît ralentir doucement. Il allait passer cette porte et après ? Allaient-ils encore se hurler dessus ? Se frapper ? Ou Tasyr allait de nouveau le rendre bouche bée avec des révélations ahurissantes ? Le chinois n'en avait pas la moindre idée. L'inconnu il connaissait bien, pourtant aujourd'hui ça lui laissait un goût amer sur la langue, il n'aimait pas. Soupirant une bonne fois pour toute, il poussa la porte qui les séparait avant de la laisser claquer derrière lui. L'image qui s'offrait à ses yeux le fît se réchauffer agréablement. Tasyr, avachi à même le sol entre les briquettes de jus, cette même expression dérangeante animant ses traits fins. Il le regardait, tout comme l'autre le faisait et la voix de se dernier s'éleva, comblant le vide de l'endroit. Dewei eut envie de rire à gorge déployée face à l'absurdité des propos débités, mais n'y fit rien. Se contentant de le toiser comme il savait si bien le faire, teintant son expression faciale d'un mépris certain. Combien de temps c'étaient-il esquivés ? Aucune idée, seulement là, maintenant, tout de suite, il la sentait cette impression de contentement grossir dans son ventre. Ce contentement de le retrouver. C'était douloureux et tellement bon en même temps. C'était eux simplement. « Et toi ? Qu'est ce que tu fous ici, affalé par terre comme un clodo ? » Ca lui avait presque manqué. Le regard du plus âgé scintillait de malice, tandis que sa voix rauque dû à la pression se voulait nonchalante. Il restait là, debout devant son miroir qui semblait diminué vu d'en haut. Dewei retrouva un semblant d'assurance, un rien ne les séparait, mais il se sentait en position de force, lui sur ses pieds et l'autre à ceux-là. Ca aussi, c'était plutôt jouissif comme situation. Et son sourire restait gravé sur sa bouche, montrant à quel point il appréciait. ▬ Vil garçon qu'il était.
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Re: [warning] We're bad bitches » D E S Y R | Mer 3 Déc - 20:56 Citer EditerSupprimer
that's my fuckin' problem
He did not recognize, the fire burning in his eyes. Il y avait celle qui les animait lorsqu'ils se chamaillaient quotidiennement, qui ne reflétait qu'une terne lassitude. Il y avait aussi celle qui les enflammait dans ces moments où leurs poings s'entrechoquaient, celle-là même se raréfiait. Et puis, il y avait la flamme qu'ils rencontraient tous deux pour la première fois et qui les consumait agréablement, vive du contentement certain qu'ils avaient à se faire face après un moment, à s'adresser à nouveau la parole. Qu'importe lequel cherchait à cacher les répercussions de cette nouvelle rencontre, ou quand bien même fussent-ils deux tout simplement, le savoir prenait le pas sur la honte. Bien sûr qu'ils savaient. Or aucun des deux n'en parlait : ce serait affirmer de vive voix que c'était un sentiment partagé. Incompréhensible, incongru et improbable venant d'eux, et pourtant. Ils étaient ravis de se faire face encore. Dans un cadre différent peut-être, ou alors tournerait-il tôt dans des limites plus conventionnelles. Qu'importe, pour le moment il leur suffisait : peu importait son fond et sa forme. Il était là, et Tasyr leva nerveusement son pouce à ses lèvres pour le mordiller. Il s'en moquait, s'il devait passer sous son corps et sous sa violente force, ou encore si ses mots écorcheurs s'abattaient sur le rocher lisse qu'il était ; ses yeux scintillaient et parlaient d'eux-même. Il ne comprenait certes pas Dewei en dehors de la partie du syrien qu'il reflétait, mais il était une évidence qu'il ne se comprenait pas lui-même. C'était ça, l'attachement plus profond qui le rongeait ? The chaos that controlled his mind.
Never to return again. Ses mots ne lui faisaient ni chaud ni froid, et sûrement était-ce le cas pour le chinois. Ça n'était que de futiles banalités. Tasyr plissa le nez en se pinçant les lèvres, non sans vriller une dernière fois son regard assombri et orageux dans celui de son interlocuteur d'infortune. Il ne prit pas le risque de manquer d'équilibre et s'affaler honteusement à ses pieds, c'est pourquoi une poignée de secondes lui furent nécessaire pour se retourner sur le ventre et user de la force de ses bras afin de se stabiliser sur ses pieds. Le garçon vacilla sur ses jambes et posa sa main sur la table en soufflant, sa main libre passant négligemment dans ses cheveux pour les ébouriffer. Dieu qu'il détestait boire quand il avait à l'affronter. Bon sang qu'il aimait pouvoir accuser l'alcool quand les choses ne tournaient pas à son avantage. Le syrien était lâche, certes. Il souffla : il aurait préféré suivre le schéma par étapes qui leur était habituel. Il y avait cette introduction tout d'abord, qui prenait la forme d'agacement, d'insultes et de coups parfois. Puis leur histoire brève, cette période de calme comme dans l’œil même du cyclone. Et enfin cette fin, un peu panache et mal assurée, qui promettait une suite sous peu en réinstallant le cadre initial. Le diablotin aurait aimé. Mais il semblerait que pour le garder à ses côtés cette fois, il devrait se lancer de front et à corps perdu dans quelque chose d'incertain. Ou il partirait, et ne reviendrait pas. Ne reviendrait plus. He said goodbye, too many times before. And his heart is breaking in front of him. He has no choice, cause he won't say goodbye anymore.
« Tu me manquais. Alors je réfléchissais à « pourquoi ». Et surtout comment faire pour que ça cesse, mais il semblerait que je n'sois pas très bon à ce jeu-là. » Ça n'était évidemment pas la réponse que son aîné souhaitait lui soutirer et il le savait bien. Était-ce seulement une réponse. Le syrien s'interrogeait sur son sort qu'il jugeait pitoyable, misérable, contre-nature plus qu'il ne désirait répondre à sa question rhétorique. De plus, ça n'était pas comme si, qu'importe ce qui sortait de sa bouche, cela ne le satisfaisait pas. Pas comme s'il n'avait pas cette habitude de se sentir dépassé. he tries his best to find his appetite, so hard to keep him satisfied. Taz n'était pas idiot pour autant. La réaction passée du sango lui avait confirmé que ce dernier n'était pas prêt à ce qu'il avait à lui dire ; il lui faudrait pourtant prendre sur lui, ou bien le plus jeune n'en aurait jamais plus l'audace. Le maknae se déplaça jusqu'à la porte qu'il barra de son corps le plus naturellement du monde en y prenant appui, ses bras croisés et ses yeux perdus sur le sol. « Il semblerait que je sois malade comme tu l'as dis plusieurs fois. Complètement détraqué. Les connards dans ton genre ne me plaisaient pas, mais tu les surpasses tous. Et bizarrement ça, j'aime beaucoup. Ça me rend fou. » Il ne se voyait pas de ce bord-là. Ou alors, au fil des secondes, Tasyr se rendit compte qu'il ne s'y voyait qu'avec lui. Venant de sa bouche venimeuse, ces mots sonnaient si précieusement si l'on savait lire entre les lignes. Une révélation bien plus pure et douce que ce que l'on y apercevait au premier abord. Ses mots en cachaient bien souvent d'autres. Sa main droite se posa sur le flan du sango avec assurance, la longeant vers le haut d'une caresse légère.
Et se retira tout aussi vite tandis que son regard se perdait encore au sol. Il tenta de s'enfoncer dans la porte pour s'y noyer, se cacher et faire disparaître les rougeurs persistantes de ses joues. Il avait parlé trop, et sa timidité refaisait soudainement surface en cette situation improbable. Please, kept playing love like it was just a game, pretending to feel the same.
Never to return again. Ses mots ne lui faisaient ni chaud ni froid, et sûrement était-ce le cas pour le chinois. Ça n'était que de futiles banalités. Tasyr plissa le nez en se pinçant les lèvres, non sans vriller une dernière fois son regard assombri et orageux dans celui de son interlocuteur d'infortune. Il ne prit pas le risque de manquer d'équilibre et s'affaler honteusement à ses pieds, c'est pourquoi une poignée de secondes lui furent nécessaire pour se retourner sur le ventre et user de la force de ses bras afin de se stabiliser sur ses pieds. Le garçon vacilla sur ses jambes et posa sa main sur la table en soufflant, sa main libre passant négligemment dans ses cheveux pour les ébouriffer. Dieu qu'il détestait boire quand il avait à l'affronter. Bon sang qu'il aimait pouvoir accuser l'alcool quand les choses ne tournaient pas à son avantage. Le syrien était lâche, certes. Il souffla : il aurait préféré suivre le schéma par étapes qui leur était habituel. Il y avait cette introduction tout d'abord, qui prenait la forme d'agacement, d'insultes et de coups parfois. Puis leur histoire brève, cette période de calme comme dans l’œil même du cyclone. Et enfin cette fin, un peu panache et mal assurée, qui promettait une suite sous peu en réinstallant le cadre initial. Le diablotin aurait aimé. Mais il semblerait que pour le garder à ses côtés cette fois, il devrait se lancer de front et à corps perdu dans quelque chose d'incertain. Ou il partirait, et ne reviendrait pas. Ne reviendrait plus. He said goodbye, too many times before. And his heart is breaking in front of him. He has no choice, cause he won't say goodbye anymore.
« Tu me manquais. Alors je réfléchissais à « pourquoi ». Et surtout comment faire pour que ça cesse, mais il semblerait que je n'sois pas très bon à ce jeu-là. » Ça n'était évidemment pas la réponse que son aîné souhaitait lui soutirer et il le savait bien. Était-ce seulement une réponse. Le syrien s'interrogeait sur son sort qu'il jugeait pitoyable, misérable, contre-nature plus qu'il ne désirait répondre à sa question rhétorique. De plus, ça n'était pas comme si, qu'importe ce qui sortait de sa bouche, cela ne le satisfaisait pas. Pas comme s'il n'avait pas cette habitude de se sentir dépassé. he tries his best to find his appetite, so hard to keep him satisfied. Taz n'était pas idiot pour autant. La réaction passée du sango lui avait confirmé que ce dernier n'était pas prêt à ce qu'il avait à lui dire ; il lui faudrait pourtant prendre sur lui, ou bien le plus jeune n'en aurait jamais plus l'audace. Le maknae se déplaça jusqu'à la porte qu'il barra de son corps le plus naturellement du monde en y prenant appui, ses bras croisés et ses yeux perdus sur le sol. « Il semblerait que je sois malade comme tu l'as dis plusieurs fois. Complètement détraqué. Les connards dans ton genre ne me plaisaient pas, mais tu les surpasses tous. Et bizarrement ça, j'aime beaucoup. Ça me rend fou. » Il ne se voyait pas de ce bord-là. Ou alors, au fil des secondes, Tasyr se rendit compte qu'il ne s'y voyait qu'avec lui. Venant de sa bouche venimeuse, ces mots sonnaient si précieusement si l'on savait lire entre les lignes. Une révélation bien plus pure et douce que ce que l'on y apercevait au premier abord. Ses mots en cachaient bien souvent d'autres. Sa main droite se posa sur le flan du sango avec assurance, la longeant vers le haut d'une caresse légère.
Et se retira tout aussi vite tandis que son regard se perdait encore au sol. Il tenta de s'enfoncer dans la porte pour s'y noyer, se cacher et faire disparaître les rougeurs persistantes de ses joues. Il avait parlé trop, et sa timidité refaisait soudainement surface en cette situation improbable. Please, kept playing love like it was just a game, pretending to feel the same.
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Re: [warning] We're bad bitches » D E S Y R | Jeu 4 Déc - 0:52 Citer EditerSupprimer
I love bad bitches
For every step in any walk, any twon of any thought, i'll be your guide. Ils marchaient dans leurs pas mutuels, se suivant inconsciemment et difficilement malgré tout. Deux inconnus, connu, qu'un rien pouvait raccrocher, rapprocher. C'était étrange à leur début, peut-être brusquant et déroutant, pourtant désormais ça semblait parfaitement normal, du moins aux yeux du chinois. Ils étaient destinés à se détester, pour le simple fait que leur similitude les éloignait. Le reflet qu'ils se revoyaient se trouvait effrayant, beaucoup trop pour deux simples gosses que l'existence n'avait épargnée. Pourtant avec le temps, à force d'entrechoquer leurs poings, de se malmener, la sympathie avait pris place entre eux, puis à présent il y avait cette chose. Cette chose qu'ils savaient pertinemment au fond d'eux même, mais sur laquelle ils ne posaient pas de mots. Le silence et la meilleure arme pour ceux qui n'assument pas, elle préserve, mais les faits sont pourtant bels et biens réels. A présent, enfermés sans personne dans cette cabane humide et poisseuse, les deux Sangos se retrouvaient face à leur vérité, ne pouvant l'esquiver tant elle était omniprésente et même après tout ça, tout moyen était bon pour la refouler encore un peu plus. Ils ne pouvaient pas être de ce côté là. Non ils ne pouvaient pas seulement encore une fois, ils se rejoignaient et ce même dans leurs pensés les plus absurdes. The same blood runs in every hand. Et contre toutes attentes le chinois c'était pointé, sans prendre le temps de laisser un suspense, en courant presque il avait franchi les mètres qui les séparaient. Il ne saurait expliquer quelle force l'y avait poussé, ni même pourquoi il n'avait pas résister comme il le faisait si bien ces derniers temps. La voix dans sa tête le lui avait intimé. Il avait lâché prise assouvissant enfin son désir de le revoir à nouveau, en bonne et du forme.
Sans grande discrétion, Dewei sondait son miroir sans gêne. L'impression de rattraper ce peu de temps qu'il avait perdu à jouer à cache cache. Ça le consumait. Tout était beaucoup trop embrumé dans son esprit, il ne saisissait pas grand chose pourtant il ne voulait bouger d'ici. Comme si ça place était là, dans cet endroit exiguë et qui plus est, avec lui. You know there's still a place for people like us. Sa position de supérioritée s'évapora en une claquement de doigts quand l'autre décida de se redresser à son tour. Comme hypnotisé, Dewei ne le lâcha pas, suivant chacun de ses mouvements avec un intérêt spécial. La voix de l'autre s'éleva à nouveau bloquant son souffle, beaucoup trop captivé par ce qu'il entendait. Un léger rire quitta ses lèvres, mais il ne savait que répondre. Alors comme ça il lui avait manqué ? Lui aussi, mais le chinois était beaucoup trop fier pour l'avouer et surtout se l'avouer. Manquer de quelqu'un signifiait en être dépendant au moins un minimum et ce n'était pas concevable. Stupide type. Il se contenta donc de hausser les sourcilles fientant l'étonnement. Leur vie n'étaient décidément qu'un tissu de non-dits. Attiré malgré tout, le plus âgé ne distinguait même pas le regard oppressant qu'il posait sur son vis à vis, le suivant à la trace, jusqu'à ses pas vers la porte de sortir. Il pivota, n'arrachant son sourire de ses lèvres. A cet instant, le macaque se plus à penser que le Syrien devait de toute évidence songer qu'il partirait, comme la dernière fois. Seulement aujourd'hui, il ne le laisserait pas. Il ne passerait pas cette porte pour vouloir ensuite faire demi tour sans pour autant suivre ses envies. Il ne partirait pas. You see it's not the wings that makes the angel.
L'atmosphère changea certainement et Dewei s'en aperçu très vite. Planté là comme un piquet, il ne contrôlait plus vraiment là foule de sensations qui lui retournaient les entrailles. Était-ce agréable ou pas ? L'unique chose qu'il savait était qu'il n'avait ressenti ça aucune fois. C'était la première, jamais ça n'avait bataillé à ce point dans son estomac. A nouveau et sans qu'il n'ait pu se préparer à l'avance, les maux de Tasyr l'assaillir et là pour le coup, ça lui fit mal. Un mal de chien. Just have to move the bats out of your head. Son visage se baissa, totalement désemparé. On aurait pu l'écraser sans effort tant ces mots sonnaient étrangement. Il cherchait un double sens et à son plus grand désarroi il en trouvait un. Pourquoi ? A sa place la plus faible, il ne payait pas de mine, mais il ne faisait rien pour en changeait. N'osant l'affronter encore. « Taz.. » Le son de sa voix laissait en suspend, glaça son propre sang. Le chinois en était donc réduit à ça? Murmurer un surnom débile et intime à la fois ? Et là, il la senti. Cette main qui, habituellement s’abattait violemment sur son corps. Il la senti se poser presque délicatement sur son côté. Les yeux clos il inspira fortement, mais aussitôt elle n'était déjà plus. Pourtant la trace qu'elle laissa par dessus ses vêtements lui brûlait l'épiderme. Se donnant du courage le macaque redressa ses orbites. « Qu'est ce que tu fais putain.. A quoi tu joues, ça rime à quoi. » Les poings serrés, les traits durcis, malgré tout, il avait avancé de quelque pas, se rapprochant du poison devant lui l'air faussement menaçant. Il était attiré, irrémédiablement. For every street of any scene, any place you've never been, i'll be your guide.
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Sans grande discrétion, Dewei sondait son miroir sans gêne. L'impression de rattraper ce peu de temps qu'il avait perdu à jouer à cache cache. Ça le consumait. Tout était beaucoup trop embrumé dans son esprit, il ne saisissait pas grand chose pourtant il ne voulait bouger d'ici. Comme si ça place était là, dans cet endroit exiguë et qui plus est, avec lui. You know there's still a place for people like us. Sa position de supérioritée s'évapora en une claquement de doigts quand l'autre décida de se redresser à son tour. Comme hypnotisé, Dewei ne le lâcha pas, suivant chacun de ses mouvements avec un intérêt spécial. La voix de l'autre s'éleva à nouveau bloquant son souffle, beaucoup trop captivé par ce qu'il entendait. Un léger rire quitta ses lèvres, mais il ne savait que répondre. Alors comme ça il lui avait manqué ? Lui aussi, mais le chinois était beaucoup trop fier pour l'avouer et surtout se l'avouer. Manquer de quelqu'un signifiait en être dépendant au moins un minimum et ce n'était pas concevable. Stupide type. Il se contenta donc de hausser les sourcilles fientant l'étonnement. Leur vie n'étaient décidément qu'un tissu de non-dits. Attiré malgré tout, le plus âgé ne distinguait même pas le regard oppressant qu'il posait sur son vis à vis, le suivant à la trace, jusqu'à ses pas vers la porte de sortir. Il pivota, n'arrachant son sourire de ses lèvres. A cet instant, le macaque se plus à penser que le Syrien devait de toute évidence songer qu'il partirait, comme la dernière fois. Seulement aujourd'hui, il ne le laisserait pas. Il ne passerait pas cette porte pour vouloir ensuite faire demi tour sans pour autant suivre ses envies. Il ne partirait pas. You see it's not the wings that makes the angel.
L'atmosphère changea certainement et Dewei s'en aperçu très vite. Planté là comme un piquet, il ne contrôlait plus vraiment là foule de sensations qui lui retournaient les entrailles. Était-ce agréable ou pas ? L'unique chose qu'il savait était qu'il n'avait ressenti ça aucune fois. C'était la première, jamais ça n'avait bataillé à ce point dans son estomac. A nouveau et sans qu'il n'ait pu se préparer à l'avance, les maux de Tasyr l'assaillir et là pour le coup, ça lui fit mal. Un mal de chien. Just have to move the bats out of your head. Son visage se baissa, totalement désemparé. On aurait pu l'écraser sans effort tant ces mots sonnaient étrangement. Il cherchait un double sens et à son plus grand désarroi il en trouvait un. Pourquoi ? A sa place la plus faible, il ne payait pas de mine, mais il ne faisait rien pour en changeait. N'osant l'affronter encore. « Taz.. » Le son de sa voix laissait en suspend, glaça son propre sang. Le chinois en était donc réduit à ça? Murmurer un surnom débile et intime à la fois ? Et là, il la senti. Cette main qui, habituellement s’abattait violemment sur son corps. Il la senti se poser presque délicatement sur son côté. Les yeux clos il inspira fortement, mais aussitôt elle n'était déjà plus. Pourtant la trace qu'elle laissa par dessus ses vêtements lui brûlait l'épiderme. Se donnant du courage le macaque redressa ses orbites. « Qu'est ce que tu fais putain.. A quoi tu joues, ça rime à quoi. » Les poings serrés, les traits durcis, malgré tout, il avait avancé de quelque pas, se rapprochant du poison devant lui l'air faussement menaçant. Il était attiré, irrémédiablement. For every street of any scene, any place you've never been, i'll be your guide.
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Re: [warning] We're bad bitches » D E S Y R | Lun 8 Déc - 22:57 Citer EditerSupprimer
that's my fuckin' problem
Hello, wherever you are, are you dancing on the dance floor or drinking by the bar? Il avait été dur pour le syrien de d'ignorer les appels lancés par la présence unique du corps de son aîné, lorsqu'ils raisonnaient d'une puissance décuplée dans sa cage thoracique. Tous ces instants où il l'avait croisé au détour d'un couloir, parfois même en dehors de l'établissement, sans qu'il ne puisse poser les yeux sur lui, sans qu'il ne puisse ouvrir la bouche. S'était-il pensé dépendant un jour seulement. Pourtant aucun des deux n'avait désiré ni même esquissé l'ombre d'un geste pour attiser l'attention déjà aiguë qu'il portait à Dewei, du moins volontairement. L'effritement de leur maigre relation menaçait, le sol tangible dansait sous ses pieds, c'était désormais quitte ou double. Un choix coûteux qu'il lui fallait prendre, ou bien serait-il bloqué dans cette bulle qu'il s'était forgé après l'écroulement de son unique issue de sortie. Tasyr râlait lorsqu'il était là, pestait son absence lorsqu'il disparaissait. Les questions l'avaient assailli depuis longtemps : il ne savait plus ni comment respirer, ni comment survivre à tous ces doutes qui n'avaient pas lieu d'être. Avait-il trouvé quelqu'un qui occupait ses pensées plus qu'il ne le faisait déjà, ou bien s'amusait-il simplement à cueillir un autre gamin au berceau pour le rendre aussi fou qu'il ne l'était devenu ? Peut-être encore voyait-il tout ceci comme un jeu. C'était dans ces moments où la pression voilait de flou ses yeux qu'il réalisait un peu plus que tout était contre-nature. Mais il n'avait rien demandé, après tout. Pas même à l'aimer pour leur haine. Jamais la notion d'affection ne lui avait effleuré l'esprit lorsqu'il songeait à son aîné, et pas même désormais. Ça n'était que le désir absolu d'accaparer tout ce que pouvait ressentir le chinois et en être maître, roi incontesté d'un échiquier. Puis, il n'en ferait rien. Le garçon s'était découvert un plaisir brut à ne plus renverser le sango : il était en quête de repentance, mais qui était-il pour prôner la pareille de ses mains et son être actuellement bien trop souillé ? Il était tout bonnement jouissif de subir. Les chosent changent avec le temps, et l'espoir lui reste que tout ceci n'est qu'une punition passagère. Qu'un jour, Dewei s'en ira en emportant tout ce qu'il avait apporté de bon ou de mauvais. Mais l'espoir ne suffisait pas à palier à sa crainte et sa tristesse d'une telle éventualité. He's a crazy kid.
They don't give a fuck cause that's just who they are. Il n'était pas aisé pour Tasyr d'apprendre à observer et contempler un paysage différent que la gêne lui offrait. Le sol ne lui avait jamais semblé si loin qu'à cet instant où il se tenait droit comme un piquet, le dos contre la porte pour l'empêcher de s'échapper. S'il l'aurait pu, il aurait certainement mis fin à sa vie présentement pour épargner au basketteur la vue de ses joues vives et colorées qui ne s'étaient jamais teintées pour lui auparavant. Par ailleurs, depuis quand Dewei se permettait-il d'user du surnom réservé à ses proches intimes et à ceux qui étaient en droit de ces trois lettres ? Son pouce remonta à sa bouche, ses dents mordillèrent la peau pour évacuer la tension. Étaient-ils intimes ? L'aspirant médecin ne savait pas. Ne suivait pas. Ne comprenait pas. Il avait cessé de chercher ceci il y a quelques jours déjà, ne se préoccupant que de saisir la chance qui viendrait passablement. Sa main était chaude du chemin pourtant gelé qu'elle avait tracé sur ses vêtements, le contact de l'étoffe ne quittait plus la pulpe ; était-il condamné à ça ? A respirer dans l'attente de son jugement, de son approbation, de ses gestes et ses dires ? A retenir son souffle, ses mots, les palpitations de son cœur et ses pensées pour ne pas le froisser, sans ne trouver jamais son dû ? Sans doute pas. Il savait lire dans ses yeux, et il y prédisait qu'aujourd'hui serait différent. Them, the crazy kids.
La fierté du maknae ne pouvait subir d'affront supplémentaire qu'il s'infligeait seul. Les pas du bourreau progressaient, le regard du plus jeune se relevait. Et bientôt, lorsqu'il ne fut qu'à portée de main une fois encore, il posa ses doigts sur ses côtes à nouveau sans les déloger cette fois-ci. Un contact électrisant qui lui assurait la sécurité de pouvoir le repousser et le maintenir à distance de sa poigne si les choses ne tournaient pas en sa faveur. Pourrait-il toujours accuser l'alcool maintenant que son regard n'était plus que teinté du flou de l'incertitude ? « Quel mot tu ne saisis pas ? » Sourcils froncés, Tasyr se mit à mordiller nerveusement sa lèvre inférieure avant de reprendre sur un ton doucereux et bien trop peu employé, réservé à Mika il y a peu encore. « Ça veut bien dire ce que ça veut dire, non ? » Il se surprenait à se découvrir courageux. Quel homme aurait été capable de relever ce défit plus abrupte qu'une montagne et porter ce poids lourd de sentiments sur ces maigres épaules ? D'autant plus qu'il s'agissait d'un homologue masculin, et pas des moindres. Sa main droite longea cette peau dissimulée sous un vêtement et ne s'arrêta qu'une fois en totale possession de ses quelques mèches obscures qu'il tira doucement. Lorsqu'il n'assumait plus ses mots, le syrien poussait Dewei à bout : tout était oublié lorsqu'il touchait le sol, plus rien d'autre n'avait d'importance. « Frappe-moi si c'est ce dont tu as envie. Après tout, ça fait un moment non ? » Tasyr pouvait-il seulement accepter de se soumettre au rôle d'objet pour passer les désirs violents de l'homme ? La réponse était de toute évidence positive ; il n'était là que pour lui servir. They are the crazy people.
They don't give a fuck cause that's just who they are. Il n'était pas aisé pour Tasyr d'apprendre à observer et contempler un paysage différent que la gêne lui offrait. Le sol ne lui avait jamais semblé si loin qu'à cet instant où il se tenait droit comme un piquet, le dos contre la porte pour l'empêcher de s'échapper. S'il l'aurait pu, il aurait certainement mis fin à sa vie présentement pour épargner au basketteur la vue de ses joues vives et colorées qui ne s'étaient jamais teintées pour lui auparavant. Par ailleurs, depuis quand Dewei se permettait-il d'user du surnom réservé à ses proches intimes et à ceux qui étaient en droit de ces trois lettres ? Son pouce remonta à sa bouche, ses dents mordillèrent la peau pour évacuer la tension. Étaient-ils intimes ? L'aspirant médecin ne savait pas. Ne suivait pas. Ne comprenait pas. Il avait cessé de chercher ceci il y a quelques jours déjà, ne se préoccupant que de saisir la chance qui viendrait passablement. Sa main était chaude du chemin pourtant gelé qu'elle avait tracé sur ses vêtements, le contact de l'étoffe ne quittait plus la pulpe ; était-il condamné à ça ? A respirer dans l'attente de son jugement, de son approbation, de ses gestes et ses dires ? A retenir son souffle, ses mots, les palpitations de son cœur et ses pensées pour ne pas le froisser, sans ne trouver jamais son dû ? Sans doute pas. Il savait lire dans ses yeux, et il y prédisait qu'aujourd'hui serait différent. Them, the crazy kids.
La fierté du maknae ne pouvait subir d'affront supplémentaire qu'il s'infligeait seul. Les pas du bourreau progressaient, le regard du plus jeune se relevait. Et bientôt, lorsqu'il ne fut qu'à portée de main une fois encore, il posa ses doigts sur ses côtes à nouveau sans les déloger cette fois-ci. Un contact électrisant qui lui assurait la sécurité de pouvoir le repousser et le maintenir à distance de sa poigne si les choses ne tournaient pas en sa faveur. Pourrait-il toujours accuser l'alcool maintenant que son regard n'était plus que teinté du flou de l'incertitude ? « Quel mot tu ne saisis pas ? » Sourcils froncés, Tasyr se mit à mordiller nerveusement sa lèvre inférieure avant de reprendre sur un ton doucereux et bien trop peu employé, réservé à Mika il y a peu encore. « Ça veut bien dire ce que ça veut dire, non ? » Il se surprenait à se découvrir courageux. Quel homme aurait été capable de relever ce défit plus abrupte qu'une montagne et porter ce poids lourd de sentiments sur ces maigres épaules ? D'autant plus qu'il s'agissait d'un homologue masculin, et pas des moindres. Sa main droite longea cette peau dissimulée sous un vêtement et ne s'arrêta qu'une fois en totale possession de ses quelques mèches obscures qu'il tira doucement. Lorsqu'il n'assumait plus ses mots, le syrien poussait Dewei à bout : tout était oublié lorsqu'il touchait le sol, plus rien d'autre n'avait d'importance. « Frappe-moi si c'est ce dont tu as envie. Après tout, ça fait un moment non ? » Tasyr pouvait-il seulement accepter de se soumettre au rôle d'objet pour passer les désirs violents de l'homme ? La réponse était de toute évidence positive ; il n'était là que pour lui servir. They are the crazy people.
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Re: [warning] We're bad bitches » D E S Y R | Lun 15 Déc - 16:21 Citer EditerSupprimer
I love bad bitches
Today it's gonna be the day that i'm gonna throw it back to you. Il était perdu. Nageant entre deux eaux ne sachant que penser et surtout quoi faire face à la situation. Pourtant si sûr de lui normalement, le chinois se retrouvait dénué de tout, nu comme un ver, peut-être la première fois qu'il se retrouvé désemparé à ce point. Alors c'était donc ça ? Désormais était obligé de se trouvé ainsi, aussi vulnérable face à son double ? Car c'est ce qu'il était à présent, la faible personne qu'il était réellement au final, mais qu'il camouflait derrière cette carapace qu'il c'était forgé avec les années. Des interrogations beaucoup trop nombreuses s'entrechoquaient dans son crane lui donnant mal à la tête. Pourquoi rien ne pouvait jamais être simple ? Couler de source et basta. Dans d'autres circonstances, de préférence lorsqu'il n'était pas impliqué, Dewei aurait de toute évidence lancer un vague ' sinon c'est pas drôle '. Seulement il ne trouvait rien de risible à l'instant présent. Il aurait préféré se marrer à plein gosier, frapper dans ses mains et se barrer à nouveau. Pourtant il n'y parvenait pas, comme bloqué dans sa léthargie vide d'expressions et de sentiments. Il semblait à coup sur, loin de tout, le yeux blême et les traits aussi lisses qu'un début de journée bien commencé. Seulement à l’intérieur rien n'était vraiment similaire à ce qu'il offrait à la vue du syrien. Il avait chaud, bien trop chaud et il ne saurait expliquer pourquoi. Son estomac était tordu comme lors des résultats de diplômes, le stresse, mais là aussi il ne comprenait pas. Le plus troublant pour lui était l'affolement de ses battements cardiaque qui dansaient la samba à temps emballé. Rien ne fonctionnait correctement et ouais, il ne saisissait pas pourquoi tout avait l'air de se détraquer dans son corps à cet instant précis. Il était gêné de le voir pourtant ses yeux ne quittaient Tasyr. Il aurait voulu s'en aller une nouvelle fois, pourtant ses pieds restaient fixé au sol. I don't believe that anybody feels the way i do, about you now.
Les doigts de l'autre, à nouveau se posèrent contre ses côtes. Électrisant, ça lui brûla encore la peau et Dewei se surpris à se demander si c'était une bonne chose ou non. Un fois n'est pas coutume, il refoula cette pensé stupide, mais malgré tout ne chassa pas ces doigts qui avaient certainement trouvé leur place étant donné qu'ils n'en bougeaient plus. Masquant fragilement la respiration affolé, l'adrénaline montait en lui, comme au par avant, pour une raison différente aujourd'hui. Ou non, il l’agaçait. Le Syrien et son courage naissant qu'il venait de se découvrir. Depuis quand arrivait-il à ne plus hésitait ? Il l'avait pourtant vu, pas plus tard qu'il y a 5 minutes, mordillait son pouce en signe d’inquiétude et là. Tasyr se sentait presque pousser des ailes. Et ça l'emmerdait, au plus haut point. La position de faiblesse n'était pas celle qu'occupait le macaque, il ne savait pas ou du moins ne savait plus. Alors comment ce gamin avait-il pu retourner la situation à son avantage et déstabiliser à ce point le chinois ? Déglutissant avec un mal certain, ses orbites s’agrandissant un peu plus encore, avait-il bien entendu ? Un rire s’évanouit au bord de ses lèvres ne résonnant même pas dans la pièce. L'autre venait presque de lui proposer de le frapper. Ça faisait longtemps c'est vrai, mais depuis plusieurs semaines, le basketteur n'en ressentait plus vraiment le besoin, ni même l'envie. Il souhaitait le voir, de temps à autres soyons d'accord, mais l'idée de lui en foutre plein la tronche ne lui avait effleuré l'esprit un seul instant. Sans vraiment le vouloir, il repensa à leur conversation de l'autre fois et à la révélation qu'il avait dû subir. Etait-il fou, malade, à ce point pour réclamer une punition qu'il ne méritait pas franchement ? L’agacement avec le Syrien, il connaissait, il en fallait beaucoup plus au chinois pour s'emporter. Ou pas. « Fermes la. »
Son propre murmure fit frissonner d'inconfort tant la manière dont il était sorti sonnait fade. Pas l'ombre d'un énervement, rien. Pourtant, un tout se chamboulait en lui, à telle point que Dewei en avait le tournis. Son habilité à réfléchir beaucoup trop lui posait problème, il n'était pas si fort que ça le petit hongkongais, et il faut croire que Tasyr c'était transformé en faille. Ce genre de brèche qu'il ne savait maîtriser et qui le foutait mal n'importe quand. Les yeux du plus âgé quittèrent enfin ceux de l'autre, glissant sur l'épaule de se dernier, son bras et terminant sur cette main posé en terre ennemis. Un sourire s'esquissa sur sa bouche. « Je crois qu'enfaite... » Le rictus offert au planché s'élargit un peu plus. Un ressentiment étranger s'infiltra dans son être, sentiment qu'il refoula aussitôt car beaucoup trop absurde. Il ne pouvait simplement pas aimer ces phalange contre son vêtement. Non il ne pouvait pas. Et malheureusement pour lui, Dewei n'avait pas d'autre choix que d'utiliser son unique arme de défense. La seule qui fonctionnait contre ce connard qui de toute évidence, commençait à prendre une certaine place dans sa vie. Dans le fond, il ne pouvait nier l'évidence, il aimer ça, qu'il le touche comme si, comme si .. il n'en savait rien. Mais il ne pouvait pas. « Ouais.. » Ses pupilles se levèrent, ses yeux ne parlant le même langage que ce sourire significatif d'orage. Sans même prendre le temps de se dégager de cette emprise qu'on exerçait sur lui, le poing du chinois alla violemment s’abattre contre la mâchoire de son vis à vis et là, à cet instant il regretta presque son geste. C'était une première encore une fois, mais il ne pouvait faire marche arrière. Se défouler sur Tasyr était beaucoup plus aisé qu'avouer quelque chose qu'il ne connaissait pas, mais qu'il comprenait désormais. There are many things that I Would like to say to you but I don't know how
J'ai tenté de faire moins long mais .. N'en parlons pas ok ? :04:
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Les doigts de l'autre, à nouveau se posèrent contre ses côtes. Électrisant, ça lui brûla encore la peau et Dewei se surpris à se demander si c'était une bonne chose ou non. Un fois n'est pas coutume, il refoula cette pensé stupide, mais malgré tout ne chassa pas ces doigts qui avaient certainement trouvé leur place étant donné qu'ils n'en bougeaient plus. Masquant fragilement la respiration affolé, l'adrénaline montait en lui, comme au par avant, pour une raison différente aujourd'hui. Ou non, il l’agaçait. Le Syrien et son courage naissant qu'il venait de se découvrir. Depuis quand arrivait-il à ne plus hésitait ? Il l'avait pourtant vu, pas plus tard qu'il y a 5 minutes, mordillait son pouce en signe d’inquiétude et là. Tasyr se sentait presque pousser des ailes. Et ça l'emmerdait, au plus haut point. La position de faiblesse n'était pas celle qu'occupait le macaque, il ne savait pas ou du moins ne savait plus. Alors comment ce gamin avait-il pu retourner la situation à son avantage et déstabiliser à ce point le chinois ? Déglutissant avec un mal certain, ses orbites s’agrandissant un peu plus encore, avait-il bien entendu ? Un rire s’évanouit au bord de ses lèvres ne résonnant même pas dans la pièce. L'autre venait presque de lui proposer de le frapper. Ça faisait longtemps c'est vrai, mais depuis plusieurs semaines, le basketteur n'en ressentait plus vraiment le besoin, ni même l'envie. Il souhaitait le voir, de temps à autres soyons d'accord, mais l'idée de lui en foutre plein la tronche ne lui avait effleuré l'esprit un seul instant. Sans vraiment le vouloir, il repensa à leur conversation de l'autre fois et à la révélation qu'il avait dû subir. Etait-il fou, malade, à ce point pour réclamer une punition qu'il ne méritait pas franchement ? L’agacement avec le Syrien, il connaissait, il en fallait beaucoup plus au chinois pour s'emporter. Ou pas. « Fermes la. »
Son propre murmure fit frissonner d'inconfort tant la manière dont il était sorti sonnait fade. Pas l'ombre d'un énervement, rien. Pourtant, un tout se chamboulait en lui, à telle point que Dewei en avait le tournis. Son habilité à réfléchir beaucoup trop lui posait problème, il n'était pas si fort que ça le petit hongkongais, et il faut croire que Tasyr c'était transformé en faille. Ce genre de brèche qu'il ne savait maîtriser et qui le foutait mal n'importe quand. Les yeux du plus âgé quittèrent enfin ceux de l'autre, glissant sur l'épaule de se dernier, son bras et terminant sur cette main posé en terre ennemis. Un sourire s'esquissa sur sa bouche. « Je crois qu'enfaite... » Le rictus offert au planché s'élargit un peu plus. Un ressentiment étranger s'infiltra dans son être, sentiment qu'il refoula aussitôt car beaucoup trop absurde. Il ne pouvait simplement pas aimer ces phalange contre son vêtement. Non il ne pouvait pas. Et malheureusement pour lui, Dewei n'avait pas d'autre choix que d'utiliser son unique arme de défense. La seule qui fonctionnait contre ce connard qui de toute évidence, commençait à prendre une certaine place dans sa vie. Dans le fond, il ne pouvait nier l'évidence, il aimer ça, qu'il le touche comme si, comme si .. il n'en savait rien. Mais il ne pouvait pas. « Ouais.. » Ses pupilles se levèrent, ses yeux ne parlant le même langage que ce sourire significatif d'orage. Sans même prendre le temps de se dégager de cette emprise qu'on exerçait sur lui, le poing du chinois alla violemment s’abattre contre la mâchoire de son vis à vis et là, à cet instant il regretta presque son geste. C'était une première encore une fois, mais il ne pouvait faire marche arrière. Se défouler sur Tasyr était beaucoup plus aisé qu'avouer quelque chose qu'il ne connaissait pas, mais qu'il comprenait désormais. There are many things that I Would like to say to you but I don't know how
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Re: [warning] We're bad bitches » D E S Y R | Mar 23 Déc - 15:49 Citer EditerSupprimer
that's my fuckin' problem
Tu as tord. Après tout il n'avait pas demandé à être ainsi. Il ne cherchait jamais que le réconfort là où il pouvait se trouver sans autre façon, cette douceur rassurante d'après danger. Les mèches entre ses doigts étaient balayées d'un geste machinal et sans violence tandis que le syrien se mordait le coin des lèvres pour refréner son désir de noyer son mal contre le torse large qui lui était offert. Il était autorisé à céder, mais qu'à petits pas progressifs. Il s'agissait d'une traque inversée de laquelle, de chassé il était passé à chasseur, et sa proie serait certainement un trophée tel qu'il ne la laisserait jamais plus filer, pensait-il souvent ces derniers temps. Une fois lancé à corps perdu dans cette lutte des sentiments, Tasyr ne discernait plus l'ironie de la réalité, et l'espoir l'avait un instant rendu captif de la tourmente lorsque la main de son aînée se posa sur la sienne. « Alors, tu..? » Il était fragile et désarçonné de son cheval de fougue et de vice, laissé seul chétif face au lion. Sans sa lance de mots vénéneuse, sans son casque protecteur ; armé seul de son courage. Un sourire discret peignit ses lèvres fines lorsque le regard du maknae rencontra celui du chinois. De toute évidence, il ne comprenait pas. Tu as tord de me faire ces choses-là.
Et je reste là, là reste, la bouche B. Ses doigts se crispèrent sur le tissus du vêtement de Dewei lorsque le coup le fit tituber, réduisant à néant les espoirs que son sourire qu'il n'avait su comprendre avait ravivés. Depuis combien de temps n'avait-il pas entrouvert plaintivement les lèvres pour manifester sa douleur, gémit de cette façon ? La surprise l'avait empêché de se préparer, et pourtant il l'avait réclamé de son plein gré en sachant à quoi s'attendre. Tasyr était souvent, pour ne dire toujours, dans cette position d'infériorité lorsqu'il s'agissait du sango, aussi il se recroquevilla dans une position fœtale par instinct pour échapper autant qu'il le pouvait à la pluie de coups qu'il sentait poindre. Peu à peu son corps se détendit, et le diablotin prit appuie le dos contre la porte et les fesses au sol de la façon la plus simple qu'il soit : il l'avait réclamé. Certes l'envie et l'attente n'y étaient pas ; mais il l'avait réclamé ou avait plutôt ouvert le feu de son autorisation. Et pourtant, et seulement. Ses sourcils se froncèrent doucement, et le syrien remonta sa main jusqu'à la nuque de son aîné non sans décrocher son regard suppliant du sien ; prière silencieuse. Il aurait juste aimé que tout se passe comme il l'aurait voulu, mais le ciel n'était semblait-il que peu clément. Dans un effort conséquent pour se redresser, ignorant les lancements aigus de sa mâchoire, il posa son front contre le sien en grimaçant. « Fais pas semblant, j'ai vu tes yeux. » Taz n'était pas dupe ; il était faible et fou dans l'instant, mais loin d'être aveugle en ce qui concernait les expressions du sango. L'invitation à concrétiser son souhait outrepassa les frontières du tolérable et de leur conventionnel au moment où il se permit de laisser son souffle s'écouler contre les lèvres de Dewei. Anéantir la frontière ne tenait qu'à lui, ou bien le diablotin accepterait son sort et se tiendrait dorénavant à carreaux, à sa place. Mais reste là, reste, la bouche BB.
Et je reste là, là reste, la bouche B. Ses doigts se crispèrent sur le tissus du vêtement de Dewei lorsque le coup le fit tituber, réduisant à néant les espoirs que son sourire qu'il n'avait su comprendre avait ravivés. Depuis combien de temps n'avait-il pas entrouvert plaintivement les lèvres pour manifester sa douleur, gémit de cette façon ? La surprise l'avait empêché de se préparer, et pourtant il l'avait réclamé de son plein gré en sachant à quoi s'attendre. Tasyr était souvent, pour ne dire toujours, dans cette position d'infériorité lorsqu'il s'agissait du sango, aussi il se recroquevilla dans une position fœtale par instinct pour échapper autant qu'il le pouvait à la pluie de coups qu'il sentait poindre. Peu à peu son corps se détendit, et le diablotin prit appuie le dos contre la porte et les fesses au sol de la façon la plus simple qu'il soit : il l'avait réclamé. Certes l'envie et l'attente n'y étaient pas ; mais il l'avait réclamé ou avait plutôt ouvert le feu de son autorisation. Et pourtant, et seulement. Ses sourcils se froncèrent doucement, et le syrien remonta sa main jusqu'à la nuque de son aîné non sans décrocher son regard suppliant du sien ; prière silencieuse. Il aurait juste aimé que tout se passe comme il l'aurait voulu, mais le ciel n'était semblait-il que peu clément. Dans un effort conséquent pour se redresser, ignorant les lancements aigus de sa mâchoire, il posa son front contre le sien en grimaçant. « Fais pas semblant, j'ai vu tes yeux. » Taz n'était pas dupe ; il était faible et fou dans l'instant, mais loin d'être aveugle en ce qui concernait les expressions du sango. L'invitation à concrétiser son souhait outrepassa les frontières du tolérable et de leur conventionnel au moment où il se permit de laisser son souffle s'écouler contre les lèvres de Dewei. Anéantir la frontière ne tenait qu'à lui, ou bien le diablotin accepterait son sort et se tiendrait dorénavant à carreaux, à sa place. Mais reste là, reste, la bouche BB.
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Re: [warning] We're bad bitches » D E S Y R | Mar 23 Déc - 20:08 Citer EditerSupprimer
I love bad bitches
We'll go down in history. Le coup était partie, sans crier gare, brisant d'un murmure le silence désolant, son poing c'était échoué contre la mâchoire de l'autre en face de lui. Et oui, le temps d'un instant Dewei avait regretté son choix, sa stupidité et sa connerie. Un semblant de lucidité l'avait parcouru lui intimant qu'il venait de faire une connerie, lucidité qu'il chassa très vite. Son instinct d'antan avait repris le dessus, de façon fuguasse et il n'avait vu d'autre option que d’abîmer le corps du syrien, une nouvelle fois. Le chinois n'était pas si courageux que ça, surtout lorsqu'il était concerné. Il fuyait et n'affrontait pas grand chose, préférant jouer la carte de la facilité plutôt que de faire face à sa propre réalité. Étrangement, de cet assaut, il n'avait tiré aucun plaisir, même l'adrénaline lui avait fait défaut. A la place un pincement c'était exercé et si l'option retour en arrière avait été possible alors ouais, peut-être qu'il l'aurait choisi. Et Ca lui faisait peur, beaucoup trop peur et Dewei n'aimait pas se sentir faible. Il savait user de sa force, s'en servir comme d'un bouclier protecteur et c'est ce qu'il avait fait. Se protéger de l'inconnu beaucoup trop tentant qui s'offrait à lui à l'instant.
Dans sa chute, Tasyr entraîna le chinois qui se retrouva à genoux devant lui. Une grimace traversa ses traits en sentant ses os buter brutalement contre le sol poisseux. Il jura à voix basse une série d'insulte plus absurdes les unes que les autres, mais jurait-il vraiment pour la douleur qu'il ressentait ? Ses yeux fuyant eux aussi se posèrent sur les cheveux de son vis à vis et pendant cette brève pause le macaque se demanda comment ils avaient bien pu en arriver là. Comment lui pouvait-il se retrouver à naviguer entre deux eaux, ne sachant laquelle était la meilleure. Depuis quand était-il devenu aussi lâche, car il comprenait enfin sa stupidité et il n'appréciait pas, ne pouvant ce pendant pas la refouler tant elle était omniprésente. Du coin de l’œil, il le vis, son homonyme se redresser, la distance qu'il effaçait entre eux fit divaguer le plus âgé lui faisant poser une main sur l'une des cuisses de l'autre, pour se rattraper. Leurs fronts collés en une brûlure devenu familière maintenant, et sa voix qui le fouettait d'une réalité si évidente le troublait et enfin il daigna le regarder. Comme un enfant, ils en étaient rendu au même stade à présent, plus de différences ni de supériorité, juste deux types un peu paumés, englobés d'un sentiment qui les dépasse. Le souffle chaud qui s'écrasait contre sa bouche lui faisait à moitié perdre la tête et Dewei laissa descendre son regard plus au sud, s'arrêtant sur cette paire de lèvres qu'il, à l'instant, trouvait désirable. Il aurait voulu se frapper la tête contre un mur, se maudire comme pas permis, mais cette bouche qu'il prenait le temps de regardait pour la première fois avec attention, il voudrait pouvoir la mordre, l'arracher et la malmener. Il devenait fou. « Tu parles trop. » Des yeux qu'il voulait dur se reposèrent dans leurs jumeaux face à eux, changeant voir bipolaire ? Il s'en contre fichait, Tasyr lisait bien assez aisément comme ça en lui pour qu'il n'arrête toutes tentatives de camouflage. Sa main sur la cuisse du syrien la pressa doucement, tandis que l'autre frôlait son bras jusqu'à remonter sur son cou. Il l'encercla fébrilement. « beaucoup trop. » Et il serra, le regard énervé, il le défiait sans se rendre compte qu'il menait un combat seul aujourd'hui. Mais encore une fois, cette piqûre lui fit lâcher prise et la frayeur dû passer dans ses yeux. Simplement il décolla son front de l'autre et le toisa pendant quelques secondes, cherchant à déceler la moindre trace de supercherie, mais seule la franchise lui parvint. Inconsciemment il mordilla sa lèvres inférieures. Et maintenant ? Que devait-il faire ? Qu'elle était la marche à suivre ? Sans vraiment savoir, il se senti pousser vers l'avant, se rapprochant encore un peu plus du démon devant lui.
Et cette main sur cette cuisse qu'il broyait littéralement démontrait à quel point il pouvait être ignorant, combien il devait se raccrocher à quelque chose, à quelqu'un, à lui, pour ne pas défaillir. But you will remember me,remember me for centuries
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Dans sa chute, Tasyr entraîna le chinois qui se retrouva à genoux devant lui. Une grimace traversa ses traits en sentant ses os buter brutalement contre le sol poisseux. Il jura à voix basse une série d'insulte plus absurdes les unes que les autres, mais jurait-il vraiment pour la douleur qu'il ressentait ? Ses yeux fuyant eux aussi se posèrent sur les cheveux de son vis à vis et pendant cette brève pause le macaque se demanda comment ils avaient bien pu en arriver là. Comment lui pouvait-il se retrouver à naviguer entre deux eaux, ne sachant laquelle était la meilleure. Depuis quand était-il devenu aussi lâche, car il comprenait enfin sa stupidité et il n'appréciait pas, ne pouvant ce pendant pas la refouler tant elle était omniprésente. Du coin de l’œil, il le vis, son homonyme se redresser, la distance qu'il effaçait entre eux fit divaguer le plus âgé lui faisant poser une main sur l'une des cuisses de l'autre, pour se rattraper. Leurs fronts collés en une brûlure devenu familière maintenant, et sa voix qui le fouettait d'une réalité si évidente le troublait et enfin il daigna le regarder. Comme un enfant, ils en étaient rendu au même stade à présent, plus de différences ni de supériorité, juste deux types un peu paumés, englobés d'un sentiment qui les dépasse. Le souffle chaud qui s'écrasait contre sa bouche lui faisait à moitié perdre la tête et Dewei laissa descendre son regard plus au sud, s'arrêtant sur cette paire de lèvres qu'il, à l'instant, trouvait désirable. Il aurait voulu se frapper la tête contre un mur, se maudire comme pas permis, mais cette bouche qu'il prenait le temps de regardait pour la première fois avec attention, il voudrait pouvoir la mordre, l'arracher et la malmener. Il devenait fou. « Tu parles trop. » Des yeux qu'il voulait dur se reposèrent dans leurs jumeaux face à eux, changeant voir bipolaire ? Il s'en contre fichait, Tasyr lisait bien assez aisément comme ça en lui pour qu'il n'arrête toutes tentatives de camouflage. Sa main sur la cuisse du syrien la pressa doucement, tandis que l'autre frôlait son bras jusqu'à remonter sur son cou. Il l'encercla fébrilement. « beaucoup trop. » Et il serra, le regard énervé, il le défiait sans se rendre compte qu'il menait un combat seul aujourd'hui. Mais encore une fois, cette piqûre lui fit lâcher prise et la frayeur dû passer dans ses yeux. Simplement il décolla son front de l'autre et le toisa pendant quelques secondes, cherchant à déceler la moindre trace de supercherie, mais seule la franchise lui parvint. Inconsciemment il mordilla sa lèvres inférieures. Et maintenant ? Que devait-il faire ? Qu'elle était la marche à suivre ? Sans vraiment savoir, il se senti pousser vers l'avant, se rapprochant encore un peu plus du démon devant lui.
Et cette main sur cette cuisse qu'il broyait littéralement démontrait à quel point il pouvait être ignorant, combien il devait se raccrocher à quelque chose, à quelqu'un, à lui, pour ne pas défaillir. But you will remember me,remember me for centuries
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