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keep holding on. » naoji

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keep holding on. » naoji | Sam 6 Déc - 3:32
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keep holding on.

keep holding on. » naoji Rsw65

Lee Nao Ji. C’est le prénom qui m’échappa des lèvres lorsque l’infirmière me demanda qui je cherchais et si j’avais besoin d’aide, ma voix tremblant, se cassant sur la dernière syllabe. Je ne savais pas trop pourquoi je m’étais rendu à l’hôpital, d’ailleurs. Je ne me sentais pas mal, pour une fois. Ma santé semblait avoir repris du poil de la bête, mais j’avais cette peur au ventre qui ne voulait plus me quitter. Cette intuition, ce sentiment que quelque chose n’allait pas bien en dehors de ma propre vie. Ma dernière rencontre avec le jeune homme remontait à un peu plus d’une semaine. Ma dernière conversation, mon dernier message. Ils remontaient tous à cette date, également. Comme si le Wonsungi avait été coupé du monde sans le dire à qui que ce soit. Je ne l’avais pas vu au dortoir, encore moins en cours. Il n’était pas mon meilleur ami, non. Mais en ce moment même, alors que la jeune femme assise derrière le comptoir cherchait dans son registre, je me sentais tout comme s’il l’était. Comme si une connexion spéciale s’était créée entre nous depuis notre rencontre. Je sentais au fond de mes trippes que je m’étais rendu au bon endroit sans trop savoir. Je savais qu’il s’était passé quelque chose et c’est ce qui me rendait le plus nerveux. Je l’entendis murmurer un oui, suivit du numéro de chambre qu’il occupait. Je l’entendis d’ailleurs me prévenir que j’étais hors des heures de visites et que seuls les membres proches de la famille étaient autorisés à aller le voir. C’est d’un regard noir que je la gratifiais, murmurant entre mes dents un « Vous avez à faire à son petit-ami, merci. » Un mensonge de temps à autre n’avait jamais tué personne. Un air légèrement hautain collé sur le visage, je filai vers la chambre qu’elle avait nonchalamment mentionnée, pressant le pas dès que je fus hors de son champ de vision. Cet air hautain à fait place à la panique qui me rongeait intérieurement dès que mes doutes avaient été confirmés par cette cruche qui s’occupait de la réception. Au final, mon intuition ne m’avait pas berné. J’avais eu raison de m’inquiéter… C’est la peur au ventre que je poussai silencieusement la porte de la chambre après avoir regardé par la fenêtre de cette-ci, remarquant le corps de mon ami étendu sur le lit, seul article meublant cette chambre aux couleurs maladives. Le bruit qu’elle fit en se refermant emplit doucement la salle plongée dans un silence de mort, l’inertie du jaune ne faisant qu’augmentait la panique qui prenait contrôle sur mon corps. « Naoji… » Mes lèvres balbutièrent son prénom alors que je m’avançais, prenant place près de son lit, glissant mes doigts contre cette main inerte reposant délicatement contre les draps blancs comme neige. Il était vivant. C’est ce qui m’importait le plus. Et pourtant, ma vision se brouilla alors que je ne lui avais rien demandée, une boule se formant au creux de ma gorge. Je ne pouvais dire si c’était dû à la joie de le revoir sain et sauf ou à la tristesse qui transperçait mon cœur à la vision de mon cadet dans ce lit d’hôpital qui était la source de ce tumulte interne. Mais je serrais ses doigts entre les miens, comme si ma vie en dépendait, ou plutôt comme si ce geste insolite pouvait lui permettre de s’accrocher à la vie un peu plus longtemps.
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Re: keep holding on. » naoji | Dim 7 Déc - 3:06
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c'est dur, ça fait mal, et je respire mal. à chaque souffle, il se resserre un peu plus, et je passe toutes mes nuits en boule, recroquevillés sur moi-même. Ma main sur mon corps presse mon t-shirt et mes dents se serrent. Chaque nuit, je demande à celui qui apparemment dirige nos vie de bien vouloir m'accorder juste un peu plus de temps. Juste un peu plus longtemps. Juste pouvoir souffler, vivre, respirer un jour de plus, pour un sourire de plus, une journée, et quelques poignées de secondes. Les premiers jours sont toujours les plus durs, et les quatre nuits que je venaient de vivre étaient sans nul doute les pires de toute mon existence.

Et même si maloe serraient ma main le plus longtemps possible, que j'avais la voix de keoni dans mes oreilles, et que l'équipe de l'hôpital prenait grand soin de moi, inconsciemment, parfois, j'aimerais dire d'accord. Laisse moi juste les embrasser une dernière fois et reprend moi, et les laisser tourner une page douloureuse. Remplis d'amour, de sourire et de partage, mais avec cette petit odeur de douleur et la brise des larmes dans mon coeur.

c'est un mélange de tristesse et d'amour
mais c'est égoïste non ? d'être heureux juste un peu plus longtemps
parce qu'ils seront malheureux eux,
et ils vont souffrir, alors que je ne veux que leur bonheur
ils souffriront
et verseront des larmes.
moi, j'veux qu'ils dansent, qu'ils fêtent
qu'ils s'embrassent en pensant à moi
mais je vais les faire pleurer.

j'ai honte parfois, j'ai peur aussi, mais surtout, je me trouve si égoïste. d'être entouré, d'avoir des amis, mais leur malheur fait mon bonheur. mais le bonheur lui-même n'est-il pas égoïste ? es yeux clos sur mon lit, j'ai fermé les yeux et juste un peu, j'écoute le son du vent dehors, quelques oiseaux, les rares voitures qui arrivent à pousser le son de leur moteur jusqu'à mon étage. Puis parfois, j'entend les infirmières, les docteurs, et le bip bip incessant comme un bourdonnement à mes oreilles. je vais mieux, un peu. J'ai mal, beaucoup mais, c'est moins grave que l'autre jour. Aujourd'hui, enfin non, pas aujourd'hui, à cet instant précis oui, mais cette nuit sera surement douloureuse, comme les trois autres avant celle-ci.

C'est le toucher d'une main qui me ramène dans la chambre, à la réalité. c'est le murmure de mon nom, la voix masculine, sa main crispée sur la mienne, l'affolement d'un coeur puis le soulagement incontrôlé. C'est exactement cette sensation que j'aimerais éviter aux gens que j'aime. Je souris avant d'ouvrir les yeux et me tourne sur le côté, du côté de logan. En le découvrant j'ai d'abord sourit, avant de me redresser un peu vite, surpris. logan? qu'est ce que tu fais la ? avait-je dit sans réfléchir, surpris qu'il m'ai trouvé, qu'il soit là, les larmes aux yeux et ce regard de celui qui sait. comment... qui t'as dis que j'étais à l'hopital? quelques secondes, peut-être minute, de silence puis un sourire finalement, et je m'assois doucement, ne lâchant pas la main qui sert la mienne. mais je suis content de te voir dit-je en passant ma main libre dans mes cheveux. Je ne joue pas à celui qui va bien, c'est devenu une seconde nature, faire semblant.
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Re: keep holding on. » naoji | Mer 10 Déc - 3:54
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Instinctivement, ma main se posa directement conte l’épaule de mon cadet. Pas que je ne voulais pas qu’il m’approche. Je n’étais pas contagieux, n’était également pas malade et je ne risquais absolument pas d’alourdir sa situation. Mais je ne savais pas encore ce qu’il avait. Ce qui était arrivé. Ce qui avait causé son hospitalisation. Il avait beau se trouver dans une chambre normale, je ne connaissais également pas son état de santé actuelle. Qui me disait qu’il allait vraiment bien..? Il semblait en bonne santé, mais qui savait si un seul mouvement de trop le fatiguerait, lui retirerait le regain d’énergie qui l’habitait présentement. « Mauvais pressentiment. » Murmurais-je doucement, appuyant sur cette dite épaule afin de le repousser dans son lit. J’aurais préféré le tirer contre moi, le serrer dans mes bras et le couvrir de baisers tellement j’étais heureux de voir qu’au moins, il était encore en vie. Et franchement, en ce moment, c’est ce qui m’importait le plus. C’est un sourire presque gêné qui se glissa sur mes lèvres, caressant lentement le revers de sa main en baissant la tête. « Je sais. Pour toi. Depuis un moment déjà… » Je voyais déjà les questions lui brûler les lèvres. Qui, quoi, comment, où? Pourquoi étais-je au courant d’une chose qu’il ne m’avait jamais fait part? Ce qui se passait chez les jaunes ne manquait jamais à venir aux oreilles des jaunes. Surtout que mon meilleur ami n’était autre qu’Haejin. Les rumeurs courraient aussi vite que le vent avec lui dans votre vie.

mon cœur me faisait mal.
considérablement moins que le sien, mais tout de même…
j’avais l’impression qu’il voulait me sortir de la poitrine.
à cause de toutes ces émotions pèles-mêles.
la joie, la peine. comment te sens-tu, naoji?

Moi aussi, j’avais ces questions qui me brûlaient les lèvres. Cette envie maladive de me laisser aller et de pleurer. Mais je me disais que depuis son hospitalisation, c’est la seule chose qu’il devait avoir supporté. Ses amis, sa famille, qui venaient le voir et qui versaient des larmes. Je n’avais pas envie de lui imposer mes propres inquiétudes en plus des siennes. « Oh, au passage. Si jamais on te demande, je suis ton petit-copain. » Un sourire narquois se glissa sur mon visage alors que j’enroulais de nouveau mes doigts aux siens. Peut-être que ça aiderait à faire lever cet atmosphère morose qui pesait dans la chambre. « C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour pouvoir entrer dans ta chambre. » Je bougeai légèrement pour m’asseoir en indien sur son lit, me rapprochant ainsi de lui sans qu’il n’ait besoin de bouger. J’avais encore cette irrésistible envie de le prendre dans mes bras, mais je me contentai de regarder autour de nous, de m’assurer de l’heure qu’il était. « Je peux reste aussi longtemps que tu le voudras. Je peux même dormir ici, si tu veux… » Un lit d’hôpital n’était probablement pas la meilleur accommodation, et que son état m’était toujours inconnu, mais je voulais qu’il le sache. Peut-être que ça lui conviendrait, même. Je ne savais pas. Qui n’essaie rien n’a rien. Personne ne méritait d'être seul dans une situation comme celle-ci.
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Re: keep holding on. » naoji | Dim 14 Déc - 5:30
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un moment intense, entre tristesse et amour,
bienveillance, égoïsme et malheur.
ai-je droit moi aussi, d'avoir quelqu'un qui se soucie ?

Mes yeux cherchent ceux de logan et quand il me repousse dans mon lit, je ne peut m'empêcher de sourire, et d'accepter. me tournant quand même un peu vers lui, je ne retire pas ma main, mais vrille un peu mon corps. Ses murmures sont pour moi comme un nouveau pacte d'amitié, et je sens bien que quelque chose à changé, en lui, entre lui et moi. Puis le verdict tombe et bizarrement, bien après une fraction de secondes d'étonnements, c'est comme un grand souffle qui balaie un poids de mes épaules. Il sait alors, et pourtant malgré ça, il est là près de moi, à tenir ma main et à contrôler son corps et ses yeux, et ses pensées pour ne pas me causer du tord, pour ne pas me montrer qu'il a eu peur. Je sourit alors. Il a sa tête baissé, fuis mon regard, ne bouge pas beaucoup et se tend, mais moi, je sourit. Merci, toi qui fait tourner le temps, de me laisser le plaisir de savourer le moment.
Je n'avait pas prononcé un seul mot mais mon rire, joyeux, festif et heureux vint enchanter la salle, un peu, après l'annonce de logan. mon petit ami, mh? Ma main libre joue doucement sur la sienne, qui tiens mon autre main. Je caresse ses doigts du bout des miens, comme si c'était du coton, ou une jolie fleure à ne pas casser. Je sourit finalement quand il s’assoit près de moi et me relève, doucement de mon lit pour m'asseoir moi aussi. Les pieds sous la couverture, à peu près jusque mes hanches, je regarde d'abord nos mains pis son regard, quand il parle à nouveau. Mais les mots, dans ces moments, ne servent pas à grand chose n'est-ce-pas ?

il est si fort, lui qui à si peur,
il sourit, il sert ma main dans la sienne avec ferveur.
il est si fort, lui qui à si peur.

Doucement, j'approche un peu, et de ma main libre, celle qui ne serre pas la sienne comme un lien entre nous, je l'attire contre moi, maladroitement certe, mais avec affection. Ma tête posée sur son épaule, ma main glisse dans son dos et sans que je ne m'en rende vraiment compte, s'accroche légèrement à sa veste. merci fut le seul mot murmuré au creux de son oreille avant de me défaire doucement de lui. restant néanmoins assis, je baisse à nouveau le regard sur nos mains et je sourit, doucement et simplement. J'ai mal au coeur, pour plusieurs raisons, et je me demande bien laquelle fait la plus mal. C'est peut-être mon dernier séjour à l'hôpital.. C'est grave, ma maladie, et si je trouve pas une greffe, c'est peut-être la dernière fois que j'ai une chance je l'avais dit sans avoir peur. Je savais. Mourir ne me faisait pas peur. Mais j'avais affreusement peur des larmes de mes amours. Tu as le droit de me demander ce que tu veux logan, ou de dire ce que tu veux. un nouveau souffle, mais je relève la tête pour quitter nos mains et regarder ses yeux. Un sourire, de la confiance et de l'amitié.
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Re: keep holding on. » naoji | Ven 19 Déc - 18:17
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Un rire. C’est la seule chose que je pus remarquer, sur le coup, tellement j’étais abasourdi. Naoji venait de pousser un rire, clair et franc, pas un rire utilisé pour camoufler sa douleur ou son état. Je ne m’attendrais franchement pas à entendre ce genre d’exclamation de la part de mon cadet, surtout pas dans l’endroit où nous nous trouvions. Je me contente de regarder nos mains, toujours enlacées, glissant le bout de mon pouce contre son épiderme, seul petit geste un peu plus aventureux que je m’ose, pour l’instant, à poser. Jusqu’à me sentir légèrement basculer sur le côté. Jusqu’à sentir la tête de Naoji se poser contre la mon épaule. Sa main glisser contre mon dos. Sa voix résonner dans mes oreilles, prononçant un léger « merci » que je ne croyais pas mériter. C’était normal. C’est normal d’accourir quand quelqu’un à qui vous tenez ne va pas bien, non?

Il me semble si fort, lui qui se trouve en périlleuse situation.
Est-il résolu? Accepte-t-il son destin?
Il semble si fort, mais j’ai envie de le protéger.

Silencieusement, je l’écoute parler. Ses mots pèsent lourds sur mon cœur et, pourtant, je sens qu’il a passé un cap. Qu’il a compris qu’il risque de mourir à n’importe quel moment et étrangement, ça ne semble pas le déranger… Mais moi, ça me dérange. J’ai l’impression qu’il s’abat, qu’il laisse la vie suivre son cours normal, comme si sa destiné était de se lover entre les bras de la mort. « Tu sais… » Murmurais-je doucement, retirant mes doigts d’entre les siens pour pouvoir me relever. Je contournai son lit, y remontant de l’autre côté pour, lentement, me blottir contre lui, posant ma tête contre son épaule. « Si tous les gens savaient à quel point tu es un être exceptionnel, ils se rueraient vers toi. » Un faible sourire vint orner mes lèvres à la suite de mes mots. Je tendis de nouveau mes doigts pour m`accrocher aux siens, recréant ce lien qui nous unissait de façon invisible, mais tout aussi tangible, fermant les yeux. Je laissai ma langue humecter mes lèvres. Un léger soupir les passa. « Je t’offrirais tout ce que tu as de besoin juste pour pouvoir de garder avec moi un peu plus longtemps, Naoji… » C’était peut-être égoïste. De dire que je voulais le garder pour moi. Mais un ami comme Naoji, c’est précieux. Ça apporte un baume à ma vie, une lueur de gaité que je ne pouvais ignorer et que je ne voulais absolument pas voir s’éteindre. J’esquisse un nouveau sourire. Mes yeux ne sont plus mouillés. J’ai réussit à masquer la peine qui me tourne, malgré tout, toujours autour. Je relève ma main libre et la glisse dans sa chevelure, l’ébouriffant un moment avant de soigneusement replacer ses mèches. « Qu’est-ce que tu aimerais savoir..? Des trucs sur moi..? Ce qui se passe chez les Wonsungis…? » Cela faisait quand même un petit moment qu’il avait quitté le dortoir. Les nouvelles ne devaient pas lui venir aussi rapidement qu’à la normale. Et en fait, je voulais juste parler. Parler d’autre chose, oublier que nous étions dans cette chambre d’hôpital. Oublier le fait que sa vie ne tenait pratiquement qu’à un fil et que cette idée me fichait la trouille.
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Re: keep holding on. » naoji | Lun 19 Jan - 0:41
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c'est un silence doux et aimant,
mais aussi dur et de plomb
comme une balle il chatouille ma peau avant de m'anéantir.

Quand il se lève, je le regarde, un élan de détresse dans mes yeux. Il fuit ? Ah, non. Sa présence dans mon dos, sa tête contre mon épaule, je pose avec délicatesse la mienne contre, un fin sourire aux lèvres. Il est si brave, il est si doux. Et ce qu'il dit est si juste, pour lui aussi. Je ferme doucement les yeux comme pour enregistrer chaque mot, chaque geste, chaque caresse et je sourit doucement. si les gens savaient à quel point tu es formidable, ils se rueraient vers toi, logan. presque la même phrase, lourde de sens et il le savait. Avec douceur, je caresse sa peau, ses doigts, baissant légèrement le yeux sur nos mains entremêlées. ses mots dans mes oreilles, résonnent encore une fois comme de belles paroles et me font sourire. je suis pas encore.. partis. dit-je avec un semblant de malice dans la voix. Mais je savait ce qu'il voulait dire, c'est évident, et je le comprenait. J'ai toujours refuser de faire souffrir mon entourage et c'est pour ça que personne ne sait. son geste me fait rire. Un vrai rire, pas un rire pour cacher ses sentiments. Et j'ébroue ma tête avant de le laisser replacer mes mèches. qu'il est doux. mh... oui, qu'est ce qu'il se passe au dortoir ? Dans ma chambre ? Les filles doivent bien être contente de plus m'avoir dans les pattes tiens ! un nouveau petit rire, puis je tourne un peu ma tête vers lui. Nos visages sont proches et je le détail quelques secondes avec un doux sourire. Dit, logan, je peut te demander quelque chose? La malice ans mes yeux se mélangeait a la peine puis aussi à la curiosité dans un magnifique dégradé de sentiments, et après m'être légèrement mordu la lèvre inférieur, je laisse tomber sur le ton de celui qui rigole mais pas trop tu veux pas... m'embrasser ? enfin, ouais. un tout petit rire, quelques secondes je baisse les yeux avant de regarder nos mains à nouveau. tu sais, j'ai toujours voulu tout essayer avant de partir, et... voila une petite voix, puis finalement je relève les yeux vers lui enfin si tu me dis non y'a spas de soucis hein je comprendrais! ajoutais-je rapidement.
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Re: keep holding on. » naoji | Lun 19 Jan - 15:38
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Je sens mon cœur se serrer une nouvelle fois au creux de ma poitrine. Je me dis que les médecins sont compétents, qu’ils réussiront à le remettre sur pieds et qu’il pourra voir encore une fois de nombreux couchers de soleil. Qu’il pourra sentir la chaleur de ce dernier le réchauffer. Que les oiseaux lui chanteront de multiples balades au creux des oreilles, apposeront un baume sur son âme. Et pourtant, la peur qui me ronge lentement ne veut s’effacer. Et même si je tente de le rassurer, il est celui qui me rassure. Ses mots glissent sur mon être comme un velours, m’enveloppant complètement, réchauffant mon corps, un sourire se glissant sur mes lèvres. « Tu es adorable, mon Naoji. » Oui, mon. Parce que j’aimais m’approprier les choses, les gens. J’aimais leur montrer quelle importances ils avaient dans ma vie et Naoji avait une place toute spéciale, et ce depuis que nous nous connaissions. Je ferme les yeux, ma tête toujours sur son torse, la présence de ses doigts liés aux miens me rassurant complètement. « Mh… Et bien.. C’est plutôt tranquille. Les gens n’ont pas vraiment la tête à sautiller partout. Elles t’aiment, tu sais? Elles parlent souvent de toi, en vrai. Elles ont hâte que tu reviennes au bercail. » Et ce détail était valable pour le reste des Wonsungis. Le dortoir n’était jamais vraiment normal lorsque l’un de nos camarades était absent. Je fronce doucement les sourcils aux prochains dires de mon compagnon, me reculant légèrement pour le regarder. Était-il vraiment sérieux..? Mon index libre retrace la ligne bien définie de sa mâchoire, mon pouce s’aventure contre ses lèvres, douces, à ma portée puisque nos visages se trouvent encore tout près l’un de l’autre. Je me contente de sourire avant de me blottir une nouvelle fois contre son torse. Je suis tout de même intrigué par sa soudaine demande. « Es-tu certain…? Je ne voudrais pas que tu le regrettes… » Je relève toutefois la tête, tirant sur son menton pour que nos lèvres se frôlent un instant, jusqu’à ce que je vienne les cueillir, doucement, tendrement, ne le forçant en aucun cas à répondre au baiser que je lui offre. Je le laisse expérimenter, profiter, sans m’attendre à quoi que ce soit en retour. Je m’offre à corps perdu pour ce jeune homme dont l’existence m’est indispensable et, à cette pensée, mon cœur se serre de nouveau.
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Re: keep holding on. » naoji | Mar 20 Jan - 2:22
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Un fin sourire se dessine sur mes lèvres lorsqu'il parle du dortoir, mais ma tête est déjà à la réponse d'après. Quand ses doigts sur ma peau tracent avec délicatesse une douce promesse, quand ses yeux me regardent, me transpercent et m'apaisent, quand il frôle mes lèvres de ses bout des doigts et quand son sourire touche mon coeur si profondément que jamais il ne s'en ira. Un doux sourire a sa question. C'est juste un mhh, mhh négatif qui sort de ma gorge avant qu'il ne relève la tête. mes yeux font un aller-retour entre ses yeux et ses lèvres, et ses doigts sur mon menton me font tressaillir. Avait-je vraiment demander à logan de m'embrasser ? La douce chaleur de ses lèvres contre les miennes me font fermer les yeux, et alors que c'est incertain, bizarre, décontenancent, j'appuie avec douceur mes lèvres aux siennes. Et le temps se fige. Et le temps se fige parce que pendant un court instant, je vois la scène de l'extérieur. au moment ou nos lèvres se touchent, mon coeur rate un battement, puis hurle à l'agonie. Même le plaisir fait mal pour naoji. Puis avec douceur, comme si le geste avait duré dix ans, je passe doucement ma main sur sa peau. Jsute du bout des doigts, je le frôle. Et comme si nous avions le temps, une larme perle doucement au coin de mon oeil. Je détache mes lèvres des siennes, ouvre les yeux, le regarde puis finalement, me permet d'emprunter ses lèvres encore une fois. Avec douceur et bonheur. Puis nos lèvres se détachent et je pose avec délicatesse mon front contre le siens, les yeux fermés. J'inspire longuement et expire tout aussi longtemps, mon souffle entrecoupé de fébriles tremblements. Je sourit alors, et la main de logan dans la mienne, et l'autre sur sa joue, je sourit. merci un murmure parmi tant d'autre déjà murmuré. Logan est si doux, si gentil avec moi, vais-je lui aussi le faire pleurer ?

Je me recule doucement, sans lâcher sa main mais en lâchant sa joue, et mon regard reprend tout naturellement sa place dans le siens. je peut te demander un autre service, logan? Ma voix n'était plus sur, à cause du chagrin. Je n'avais pas peur de mourir, j'avais juste peur des larmes des autres. j'ai... écrit une lettre pour les wonsungis. Un léger sourire sur mes lèvres, mais je baisse les yeux en jouant avec douceur sur la peau de mon ami. tu pourras la lire ?
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Re: keep holding on. » naoji | Mar 27 Jan - 22:01
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Je me demande tout de même si j’ai fait la bonne chose. Si lui dire oui avait été une bonne idée. Si je n’allais pas m’accrocher un peu plus à sa personne alors que je savais pertinemment qu’il me quitterait. Qu’il nous quitterait tous éventuellement. Mais j’avais plongé sans me poser trop de question, sans écouter ce que ma tête me criait alors que mon cœur, lui, me murmurait autre chose. Je m’étais accroché à ses lèvres avec douceur et tendresse, n’attendant rien en retour. Nos lippes se séparèrent, mes yeux valsèrent un moment sur le visage du jeune homme, ayant tout simplement le temps de remarquer la fine larme qui sillonnait sa peau nacrée avant qu’il ne m’embrasse de son propre chef. Mon propre cœur s’emballe sans que je ne sache trop pourquoi. Je pose ma paume contre le torse de mon cadet, comme pour m’assurer que son propre cœur tien le coup, la laissant remonter contre sa joue pour essuyer, du bout du pouce, la larme qui marquait son faciès. Un soupir passa mes lèvres lorsque son front se posa contre le mien, le bout de mon pouce caressant lentement sa joue. Je tentais de me faire à l’idée que le diagnostique des médecins pouvait être erroné. Que Naoji vivrait beaucoup plus longtemps qu’ils le disaient, qu’il n’y aurait pas de problème. Que je garderais mon confident à perpétuité, que rien ne nous séparerait. Je la lirai, je te le promets. » Murmurai-je, alors que mes yeux sombres se glissaient une nouvelle fois dans son regard. Cette vue allait me manquer. Son regard doux, qui normalement luisait de mille feux. Je pouvais comprendre que la douleur devait être insupportable, mais le voir ainsi, triste sans trop comprendre, me crevait le cœur. « Tu sais que je ferais n’importe quoi pour toi. Tu peux me demander tout ce qui te fera plaisir… » Je laissai ma main, posée contre sa joue, lentement glisser jusqu’à son torse où je me blottis une nouvelle fois, posant mon regard sur nos doigts toujours enlacés. Je regrettais. De ne pas avoir connu Naoji plus tôt, de ne pas avoir pu passer autant de temps que je l’aurais voulu avec lui. « Quand tu sortiras d’ici, je te réquisitionne… On partira, juste toi et moi. J’ai un endroit à te montrer. » Créer des souvenirs. Autant pour moi que pour lui. M’accrocher autant que je le pouvais. Profiter de sa présence jusqu’au jour où la flamme dans son regard s’éteindrait pour l’éternité.
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Re: keep holding on. » naoji | Mer 28 Jan - 17:41
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un léger tremblement, mais surtout du bonheur dans mes veines. C'est ce que je voulais avant de partir. connaitre le bonheur, connaître la sensation d'adrénaline. et même si ça fait mal à mon coeur, et même si demain je mert, j'aurais connu au moins. J'aurais connu. L'amour tenre en quelques secondes. la tendresse d'un ami. la sensation des lèvres contre les miennes. Sa main sur mon coeur, ses yeux sur moi, moi sur lui, je sourit doucement. merci  un écho à son murmure.  Quand il se blottis, je lève un bras en inspirant difficilement, le serrant avec douceur contre moi, ma tête posé contre la sienne. Mes doigts libre caressent avec douceur sa nuque, ses cheveux, sa peau, son coeur de loin. Partir, quel doux mot. d'accord quelques mots, une promesse de beaux jours. Et si ça pouvait durer tout les jours, tout le temps, toute la vie ? On aime, on aime, on aime. Peut-on aimer sans défaillir ? Mon coeur explose et pourtant, logan contre moi me donne tout l'amour de demain.


FIN :cry:
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Re: keep holding on. » naoji | 
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