Des solutions il y en a surement des millions le problème c’est qu’il en faut une pas trop dangereuse, où les chances de réussites ne sont pas de 2% … « Ça aurait été plus simple si on avait eu un fil qui passait au-dessus de la piscine, on aurait accroché des sceaux avec les poids. » enfin avec des si on aurait déjà fini depuis longtemps. Je l’écoute proposer une autre idée, pas si mauvaise mais j’ai du mal à voir comment le mettre en place. « Ouai mais dans ce cas faut qu’on retourne au bord pour coincer le balai parce que là on va se retourner si on le fait ici. Mais après on peut plus repartir. » et si on le fait au bord on aura plus de pagaie … Finalement nos deux cerveaux ont du mal même combiner. Sinon il nous faut une autre pagaie, j’ai pas vu s’il y avait plus d’hélices mais bon on peut trouver autre chose sinon je sais pas.

si elle avait su que ça serait aussi compliqué de couler un bateau, elle ne serait pas en plein milieu de la piscine en train de se demander comment rajouter du poids dans cette embarcation. elle a beau réfléchir, aucune solution ne lui vient, surtout sans les mettre en danger de retournement de bateau. "ça aurait été plus facile en effet." oui mais voilà, ils n'ont pas de fil accroché au dessus de la piscine avec des seaux, ils ont simplement un bateau sur le point de couler, et une bouée qui s'est échapée à l'opposé d'eux. "à la limite, on pourrait attacher une corde à la bouée, on garde avec nous l'autre bout de la corde et comme ça, on peut la rapprocher quand on rajoute un poids. mais on n'a pas de corde dans le bateau..." ce qui voudrait dire, retourner au bord pour tout recommencer. "je crois qu'on est coincés." où comment dire de manière détournée qu'ils vont devoir retourner au bord pour gérer les derniers détails.

L’idée de la corde reviens, je vois pas vraiment d’autre solution non plus à moins que. « Est-ce qu’il y a un filet de badminton ? Parce qu’au pire on met des poteaux de chaque côté de la piscine, on tend le filet et on accroche les poids sur le filet. » enfin il aurait fallu le faire avant. Même problème pour la corde. Il faut réfléchir et vite, comment faire … Je regarde de partout et soudain j’ai une idée. « On peut utiliser ça ! » Je lui montre le cordon de mon short de bain, certes c’est pas ouf mais si on accroche ça sur le bout du balai et l’autre bout à la bouée ça peut le faire ! « C’est pas long mais si on l’accroche au balai ça sera bon, et on peut toujours posé le balai dans l’eau si ça nous déséquilibre. » en gros tirer sur la ficelle que quand on a besoin de rapprocher la bouée. J’espère juste qu’on va finir par y arriver.

toujours les mêmes idées, mais tournées de manière différentes. au final, avec peu de moyens, ils peuvent faire beaucoup de choses, mais le soucis reste le même : que cela leur permette de mener l'expérience à bien sans couler trop vite, où tomber à l'eau. "à moins que les poteaux soient en béton, ça va s'écrouler avec le poids." elle se mordille la lèvre, l'idée en soit est bonne, mais pas vraiment applicable à leur situation. mais il faut croire que les deux cerveaux fonctionnent à cent à l'heure puisque son vis-a-vis finit par avoir une nouvelle idée. "l'attacher au balai d'accord mais... comment ça va nous aider à rapprocher la bouée ? il faudrait qu'il soit aussi attaché à la bouée aussi non ?" pour le coup, elle semble un peu perdue. un cordon peut être utile en soit, mais elle n'arrive pas à voir comment, accroché à leur pagaie, cela va les aider à rapprocher la bouée pour récupérer les poids.

Heureusement que j’ai pas prévu de faire carrière comme ingénieur parce que clairement c’est pas mon domaine. Des idées j’en ai mais ça veut pas dire qu’elles sont bonnes ou en faisable. En l’occurrence on a beau chercher il y a toujours un point qui nous bloque. On aurait dû attaché un point à la bouée avec une corde pour faire acre elle aurait pas bouger de notre point au moins mais maintenant c’est trop tard. Pour mon idée du cordon tout n’est pas perdu, enfin je crois. « Bah on utilise la pagaie pour ramener la bouée à nous et on attache le cordon dessus. » Bon c’est de l’approximatif mais a-t-on d’autre choix ? On commence à venir à bout des idées, on avait pas pensé à ce problème au départ sinon on aurait pu anticiper. Tout s’est fait un peu de manière hâtive et approximative mais on peut quand même y arriver.

à croire que tout devient bien plus compliqué en plein milieu d'une piscine, dans un bateau prêt à couler si on rajoute quelques poids. des idées, ils en ont, mais de là à pouvoir les appliquer, c'est une toute autre histoire. elle réfléchit à la proposition d'in ho, les sourcils froncés, alors qu'une solution germe dans son esprit. "tu as ton cordon avec toi, pas vrai ? je peut l'avoir ? il faudrait qu'on rapproche la bouée par contre." elle récupère rapidement le bout de corde alors qu'ils tentent comme ils peuvent de rapprocher la bouée d'eux. "je vais l'attacher à la corde qui maintient la planche. comme ça, je peut tenir le cordon pour que la bouée ne s'échappe pas pendant que tu rajoutes les poids dans le bateau." ça a le mérite d'être plausible, sans pour autant prendre trop de risques, du moins, c'est ce qu'elle pense. "je ne pense pas qu'on puisse faire mieux sans perdre notre pagaie."

On est sur la même longueur d’onde, à quelque chose près ce qu’elle propose c’est comme mon idée, le cordon n’étant pas grand j’avais pensé à le mettre sur le balai pour avoir une marge mais bon on devrait pas avoir à s’en servir longtemps. Normalement en tout cas. J’enlève le cordon de mon short et lui passe. « Tiens, j’espère que ça va marcher. » Bon si après tout ça on parvient pas à le couler ce bateau ça sera quand même un comble … On y met toute notre énergie en tout cas.
Finalement on y arrive, le cordon est tenu à la bouée, bon maintenant vu que niveau équilibre on est très limite il faut qu’on la joue finement. « Je vais tenter de prendre un nouveau poids, essaye de garder le bateau stable le plus possible. » Bon j’ai conscience que c’est pas facile mais c’est ça ou on se retourne et on foire l’expérience.

"je l'espère aussi." à croire qu'ils ne sont pas au bout de leurs peines. aussi concentrée que possible, bagheera arrive finalement à attacher le cordon, gardant le bout avec elle pour garder la bouée non loin. heureusement, ils ne se sont pas encore retournés, mais avec ce qu'il reste à faire, rien n'est gagné pour le moment. elle se pince les lèvres, presque anxieuse à l'idée que l'exérience fonctionne, et se focalise sur le fait qu'ils peuvent y arriver. in ho se décide à ajouter un nouveau poids dans le bateau, ils peuvent enfin continuer l'expérience. "oui, d'accord." elle joint son geste à la parole en se penchant du côté opposé de la bouée pour faire contre-poids. intérieurement, elle espère que ça va fonctionner, qu'elle est assez lourde pour pouvoir faire balancier avec tout ce qu'il y a déjà dans leur embarcation. "tu t'en sors ?" parce qu'elle se doute que la mission n'est pas facile pour lui non plus.

Déjà que je suis plus lourd qu’elle de base, avec un poids de 10kg en plus dans les bras c’est encore plus flagrant du coup garder le bateau stable devient une vraie galère. J’essaye de faire vite histoire de pas tanguer trop. Elle me demande si je m’en sors, je lâche un rire nerveux « Si on veut. » c’est super lourd en plus, mes bras commencent à galérer et on est loin d’avoir fini. On voit quand même que le bateau s’enfonce dans l’eau. « Ah mon avis on est pas loin de couler. » je pense qu’avec encore 1 poids ou 2 on va vraiment commencer à être limite. Mais il ne faut surtout pas qu’on penche le bateau sans quoi on le fera couler direct sans avoir atteint le poids maximum. « Je fais une petite pause, j’ai les bras qui crampent. » bah oui je suis pas un grand sportif et tenir des poids à bout de bras c’est pas facile mine de rien. Une petite pause s’impose.

elle fait de son mieux pour garder le bateau stable, malgré son poids plume. mais elle sait surtout que son rôle est important pour ne pas se retrouver à retourner le bateau sans avoir terminé l'expérience. ses sourcils se froncent en entendant in ho rire. elle se doute qu'il n'a pas le meilleur rôle mais n'aurait certainement pas réussi à rajouter les poids elle même. elle regarde l'eau, se rendant compte qu'il a raison, ils ne sont plus très loin du but. "on en est à cent quatre vingt kilos, on arrive presque à la limite indiquée." bien que le résultat soit important, elle se demande encore combien de kilos sont nécessaires pour parvenir à ses fins. "ne t'inquiètes pas, on a le temps après tout." ce n'est pas comme s'ils étaient encore au point de départ après tout, mais d'un coup, quelque chose lui semble étrange. "attends..." elle lui fait signe de ne plus bouger. "j'ai l'impression d'entendre un bruit bizarre..."