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we got the world in our hands ▬ jinaxaidan
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Lun 2 Fév - 18:01 Citer EditerSupprimer
we're the poisoned youth
song jina x lee aidan
Penché sur le ruisseau, je plongeai mes mains dans l’eau fraîche pour le désaltérer. L’endroit était d’une pureté indescriptible, j’avais rarement assisté à de tels spectacles. Et alors que le soleil laissait peu à peu le ciel se colorer de teintes rosées, je souriais discrètement aux paroles de la blonde. Sa fierté lui collait à la peau et ça m’amusait. J’avais raison, elle ne pouvait le nier. Et mon regard se tourna vers elle lorsqu’elle arriva à mon niveau, toujours accroupi. « Tu vois que je ne raconte pas que des conneries. » disais-je en levant les sourcils. Un léger rire passa mes lèvres à cette remarque, souriant de plus bel tandis que ses yeux se posèrent sur les miens. Un instant, je crus que le temps s’était arrêté, qu’il n’y avait plus rien autour qu’autre que le bruit de l’eau et les couleurs pastelles se reflétant sur le visage de Jina. Je n’aurais pu dire si nous avions passé des secondes, des minutes ou bien des heures à se regarder de la sorte mais ce que je pouvais affirmer, pour la première fois était qu’à ce moment-même, elle ne m’avait pas laissé indifférent. C’était une sensation autre que celles que j’avais pu ressentir en sa présence. C’était chaud, agréable, c’était étrange et inhabituel. Jina était belle et ses joues rondes avaient doucement pris la teinte du ciel. Un instant chérissable qu’elle coupa en reprenant la parole. Retrouvant mes esprits, je passai ma main dans mes cheveux, regardant maintenant au loin de la rive. J’hochais la tête à ses dires, n’écoutant que relativement ce qu’elle disait, j’étais quelque peu perdu sans pour autant le montrer. Je préférais clarifier mon esprit avant d’avancer quoi que ce soit. « mh, oui, tu as raison ! » que je lançais d’un air assuré et pourtant vague. J’étais resté dans mes pensées quelques secondes puis, je fus pris d’un sursaut lorsque Jina m’éclaboussa de l’eau froide. Mon regard se tourna vers elle, la bouche ouverte de surprise. Je n’attendis pas bien longtemps avant de prendre de l’eau dans mes mains pour la mouiller à son tour « Tu vas voir, tu vas pas t’en sortir comme ça. » Alors que les fines gouttelettes me coulaient sur les bras, me provoquant quelques frissons, je me levai et jetai l’eau qui glaçait mes mains sur elle pour me gentiment me venger. Je riais à cette provocation alors qu’il y avait à peine quelques minutes, elle bougonnait encore et toujours sur ce réseau qu’elle ne trouvait pas depuis l’après-midi même. Jina était comme ça, elle changeait rapidement d’état d’esprit. Elle criait ou elle jouait. Et moi, je continuais de sourire, ravi de la voir sourire aussi.
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Lun 2 Fév - 19:35 Citer EditerSupprimer
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song jina x lee aidan
Elle ne savait pas encore ce qui se passait. Le regarder la faisait se sentir un peu bizarre. Proche et si loin, c'était étrange comme sensation, et elle se dépêcha d'essayer de l'éviter. Parce que c'était... déstabilisant. Et bon, beau. Elle voyait Aidan sous un autre angle... Qui lui plaisait. Gifle mentale. Rien que l'idée la faisait encore rougir. Merde. Et du coup, elle cherchait a noyer le poisson, et parler. Parler. Et quand elle proposait de rester là, il répondit d'un air vague qu'elle avait raison. Si bien qu'elle profita de l'occasion pour lui pitcher de l'eau dessus. Et la réaction fut instantanée. Un air surpris, puis une menace joueuse. Elle commença a rire avant de se retrouver elle aussi aspergée d'eau. Elle le fixait faussement boudeuse, avant de lui repitcher de l'eau dessus. Et de rire. Avant de le fixer songeuse. Elle était en train de se perdre dans ses pensées, le soleil sur lui, avec l'eau qui coulait. C'était une image qui lui plaisait. Beaucoup. Mais elle ne l'admettrait jamais. Ou du moins pas en face lui. Pas après la peur qu'il lui avait collée a la maison hantée. Mais dans un autre sens, c'était tellement... Aish. Elle se remit une gifle mentale. Elle n'irait pas loin, si même son cerveau commençait a lui coller des idées incompréhensibles. Et sans attendre, elle commença a marcher dans l'eau, plus qu'amusée. Avant de lui dire d'un ton plus amusé.
« Tu pense qu'en suivant l'eau, on va trouver un lac ? »
Elle commençait a avoir envie de se balader. Et de s'amuser. Quelque chose la poussait a vouloir profiter, parce que, qui savait ce qui pourrait se passer une fois a Seoul ? Bref , elle avait presque envie de rester ici pour peu qu'il reste dans le coin... Sans savoir trop pourquoi d'ailleurs. Et elle continua avec un air de gamine.
« Ça te dirait pas de voir si on réussit a trouver un lac ? »
C'était une idée, qui ne tenait pas compte de son sens de l'orientation totalement foireux. Mais qui savait, Aidan l'avait amenée jusque là, il saurait comment rentrer non ? Bref, a eux deux, ils trouveraient forcément leur chemin pour revenir. Et puis bon, quitte a être perdu, autant l'être a deux. Même si elle trouvait qu'elle commençait a avoir le cerveau qui buguait. Et pas qu'un peu. Bref, elle était motivée pour le coup, et marcher l'empêcherait d'être distraite par qui que ce soit. Et elle revint vers lui avec un sourire.
« Allez on y va ? »
Et la voilà qui prenait sa main, avec un air décidé en apparence, même si elle se sentait bizarre de faire ça intérieurement.
« Tu pense qu'en suivant l'eau, on va trouver un lac ? »
Elle commençait a avoir envie de se balader. Et de s'amuser. Quelque chose la poussait a vouloir profiter, parce que, qui savait ce qui pourrait se passer une fois a Seoul ? Bref , elle avait presque envie de rester ici pour peu qu'il reste dans le coin... Sans savoir trop pourquoi d'ailleurs. Et elle continua avec un air de gamine.
« Ça te dirait pas de voir si on réussit a trouver un lac ? »
C'était une idée, qui ne tenait pas compte de son sens de l'orientation totalement foireux. Mais qui savait, Aidan l'avait amenée jusque là, il saurait comment rentrer non ? Bref, a eux deux, ils trouveraient forcément leur chemin pour revenir. Et puis bon, quitte a être perdu, autant l'être a deux. Même si elle trouvait qu'elle commençait a avoir le cerveau qui buguait. Et pas qu'un peu. Bref, elle était motivée pour le coup, et marcher l'empêcherait d'être distraite par qui que ce soit. Et elle revint vers lui avec un sourire.
« Allez on y va ? »
Et la voilà qui prenait sa main, avec un air décidé en apparence, même si elle se sentait bizarre de faire ça intérieurement.
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Mar 3 Fév - 19:47 Citer EditerSupprimer
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song jina x lee aidan
Abandonnés à des jeux d’enfants, on se laissait aller comme l’eau pouvait le faire, s’amusant comme de grands gamins alors que l’on oubliait un instant que nous pouvions être perdus dans cette forêt. Nous aurions pu être paniqués et essayer de retrouver notre chemin, criant au loin dans l’espoir que quelqu’un nous entende mais, au lieu de ça, on se perdait dans le regard de l’autre et nous jouions comme si plus rien ne nous entourait.
J’appréciais la présence de la jeune femme depuis notre première rencontre. Elle était rapidement devenue une compagne de conneries avec laquelle je pouvais rire et charrier pour qu’elle le fasse en retour. Nous étions de grands enfants, nous oublions nos responsabilités un moment pour partager le nôtre, profitant de la présence de l’un et de l’autre sans pour autant reconnaître que l’on s’attache de plus en plus. Jina avait de ces caractères à double tranchant, elle était joueuse, elle s’irritait facilement et j’aimais la provoquer, j’aimais la voir sortir de ses gongs comme j’aimais la voir rougir lorsque je m’approchais un peu trop de son visage. C’était déconcertant de voir comme nous pouvions chacun changer l’humeur de l’autre, c’était surtout étrange de voir comme je pouvais m’attacher aussi à sa personne, sans pour autant la connaître en dehors de nos chamailleries.
« Rien n’est impossible. J’ai bien réussi à trouver ce point d’eau! » lui lançai-je alors à sa question, un sourire se peignant sur mes lèvres. « On est plus à ça prêt, allons-y! » finissais-je par lui dire, serrant doucement sa main entre mes doigts. J’hésitais pourtant un instant à me mouiller davantage, trempant non sans mal mes pieds à mon tour. Je grimaçais à la froideur de l’eau, de longs frissons me parcourant l’échine. « T’es complètement folle de m’emmener là-dedans, sérieusement. » Les yeux levés sur son visage, je me demandais comment elle pouvait avoir eu cette idée et surtout, l’idée de passer par le ruisseau. Je m’efforçais cependant à avancer dans ce courant d’eau, ne lâchant pas la main de la blonde dont les doigts concurrençaient la froideur de l’eau.
J’appréciais la présence de la jeune femme depuis notre première rencontre. Elle était rapidement devenue une compagne de conneries avec laquelle je pouvais rire et charrier pour qu’elle le fasse en retour. Nous étions de grands enfants, nous oublions nos responsabilités un moment pour partager le nôtre, profitant de la présence de l’un et de l’autre sans pour autant reconnaître que l’on s’attache de plus en plus. Jina avait de ces caractères à double tranchant, elle était joueuse, elle s’irritait facilement et j’aimais la provoquer, j’aimais la voir sortir de ses gongs comme j’aimais la voir rougir lorsque je m’approchais un peu trop de son visage. C’était déconcertant de voir comme nous pouvions chacun changer l’humeur de l’autre, c’était surtout étrange de voir comme je pouvais m’attacher aussi à sa personne, sans pour autant la connaître en dehors de nos chamailleries.
« Rien n’est impossible. J’ai bien réussi à trouver ce point d’eau! » lui lançai-je alors à sa question, un sourire se peignant sur mes lèvres. « On est plus à ça prêt, allons-y! » finissais-je par lui dire, serrant doucement sa main entre mes doigts. J’hésitais pourtant un instant à me mouiller davantage, trempant non sans mal mes pieds à mon tour. Je grimaçais à la froideur de l’eau, de longs frissons me parcourant l’échine. « T’es complètement folle de m’emmener là-dedans, sérieusement. » Les yeux levés sur son visage, je me demandais comment elle pouvait avoir eu cette idée et surtout, l’idée de passer par le ruisseau. Je m’efforçais cependant à avancer dans ce courant d’eau, ne lâchant pas la main de la blonde dont les doigts concurrençaient la froideur de l’eau.
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Mar 3 Fév - 20:36 Citer EditerSupprimer
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song jina x lee aidan
Crier qu'ils étaient perdus ? Eux ? Jamais ! C'était un peu l'ambiance qui faisait ça quand ils étaient ensemble. Toujours à s'entraîner dans ses idées folles, des cap ou pas cap et des défis comme des enfants. Oui des jeux d'enfants. C'était peut être pour ça qu'ils s'appréciaient autant ou alors le fait que sous cette relation se cachait un attachement qui grandissait a leur insu et qui leur jouait des tours. Jina n'aurait pas été capble de l'expliquer. Tout ce qu'elle savait a l'heure actuelle c'était qu'elle voulait voir si un lac était a proximité, et avec Aidan. L'un n'allait pas avec l'autre c'était devenu une condition qu'elle n'aurait pas pu expliquer. Et la voilà qui souriait en l'entendant dire que ce n'était pas impossible, et qu'ils pouvaient y aller après tout. Avant de l'entendre dire
« T’es complètement folle de m’emmener là-dedans, sérieusement. »
Elle eut un rire en le sentant frissonner. C'était une première pour une fois que ce n'était pas elle qui était entraînée au milieu d'un gros truc qui la dépassait, et qui frissonnait. Si bien qu'elle le fixait avec ce sourire débile qui ne quittait pas son visage
« Il aurait froid Monsieur Lee ? … Rooooh, j'assume ma folie, sinon ca serait ennuyant non ? »
Elle tenait sa main, et tout en avançant dans l'eau fraîche, elle réfléchissait. Mais qu'est ce qui lui arrivait ? Comment il pouvait arriver à influencer son humeur sans lever le petit doigt ? Et comment il pouvait... Stop. Elle devait arrêter de cogiter la dessus. Et sans savoir pourquoi, au fur et a mesure qu'elle tenait sa main, elle resserrait la sienne sur la sienne, comme si elle avait peur qu'il la lache. Elle regardait autour d'elle, c'était vraiment beau. Mais elle avait aussi remarqué qu'il n'avait pas eu l'air emballé, et au bout de quelques minutes, elle s'était retournée, face a lui, avec un air serein
« Si tu préfére, on peut le longer au lieu de marcher dedans, t'as l'air de te transformer en glaçon... »
Et surtout qu'elle sentait bien la visite chez le médecin demain ou après demain pour un bon rhume. Mais elle ne s'occupait pas d'elle, elle avait froid depuis ce matin alors... Lui par contre n'était pas obligé d'être embarqué dans cette histoire là non plus. Et avec un sourire en coin, elle commençait a sortir de l'eau, et se placer sur le côté. Avant de risquer un regard vers lui. Gosh. Le soleil dans son dos n'arrangeait pas vraiment ses pensées. Et tout en essayant de mettre en veilleuse tous les signaux qui s'activaient dans ses pensées, elle reprit la marche, avec lui.
« On aurait du faire une sortie en forêt, ca aurait été tellement plus cool... »
Elle ne plaisantait pas. Au moins, il y aurait eu des choses a faire.
« T’es complètement folle de m’emmener là-dedans, sérieusement. »
Elle eut un rire en le sentant frissonner. C'était une première pour une fois que ce n'était pas elle qui était entraînée au milieu d'un gros truc qui la dépassait, et qui frissonnait. Si bien qu'elle le fixait avec ce sourire débile qui ne quittait pas son visage
« Il aurait froid Monsieur Lee ? … Rooooh, j'assume ma folie, sinon ca serait ennuyant non ? »
Elle tenait sa main, et tout en avançant dans l'eau fraîche, elle réfléchissait. Mais qu'est ce qui lui arrivait ? Comment il pouvait arriver à influencer son humeur sans lever le petit doigt ? Et comment il pouvait... Stop. Elle devait arrêter de cogiter la dessus. Et sans savoir pourquoi, au fur et a mesure qu'elle tenait sa main, elle resserrait la sienne sur la sienne, comme si elle avait peur qu'il la lache. Elle regardait autour d'elle, c'était vraiment beau. Mais elle avait aussi remarqué qu'il n'avait pas eu l'air emballé, et au bout de quelques minutes, elle s'était retournée, face a lui, avec un air serein
« Si tu préfére, on peut le longer au lieu de marcher dedans, t'as l'air de te transformer en glaçon... »
Et surtout qu'elle sentait bien la visite chez le médecin demain ou après demain pour un bon rhume. Mais elle ne s'occupait pas d'elle, elle avait froid depuis ce matin alors... Lui par contre n'était pas obligé d'être embarqué dans cette histoire là non plus. Et avec un sourire en coin, elle commençait a sortir de l'eau, et se placer sur le côté. Avant de risquer un regard vers lui. Gosh. Le soleil dans son dos n'arrangeait pas vraiment ses pensées. Et tout en essayant de mettre en veilleuse tous les signaux qui s'activaient dans ses pensées, elle reprit la marche, avec lui.
« On aurait du faire une sortie en forêt, ca aurait été tellement plus cool... »
Elle ne plaisantait pas. Au moins, il y aurait eu des choses a faire.
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Mar 3 Fév - 21:30 Citer EditerSupprimer
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song jina x lee aidan
Oui, monsieur Lee avait froid. Je me les caillais grave. Je n’étais pas de nature frileux mais il fallait dire que la saison n’aidait pas, ni le peu de vêtements que je portais. Je riais pourtant à sa remarque, ne pouvait même pas la contredire. « En effet, tu as raison. C’est sûrement ce que j’apprécie le plus chez toi. » Ces mots sortirent de mes lèvres, sonnant du même bruit qu’une confession étouffée. C’était bien la première fois que j’arrivais à mettre ma fierté de côté pour être aussi honnête avec elle. Et ça me déroutait. Cependant, je tentai de ne pas trop réfléchir sur ce sujet, je voulais simplement profiter et advienne que pourra. Je ne voulais gâcher le moment qui se présentait à moi, je voulais juste vivre cet instant, au risque de dire un peu n’importe quoi. Jina avait cet effet sur moi, cet effet que peu de gens avaient. Je me sentais si à l’aise et pourtant sur la retenue. Elle me donnait envie de ne pas réfléchir bien que beaucoup trop de questions m’obsédaient. Cette vague de sentiments beaucoup trop étranges pour moi, ceux trop inhabituels, ceux que je n’arrivais à contrôler. Et je me maudissais intérieurement de n’arriver à rien faire pour que toutes ces pensées partent de mon esprit. Jina me brouillait toute possibilité à raisonner correctement.
Je suivais Jina sans broncher alors que je ne sentais déjà presque plus mes pieds. L’eau n’était pas très profonde mais assez pour que je sente déjà mes anticorps baisser les bras. « Eh bien… c’est pas que j’ai froid mais… j’ai froid quoi. » Et un léger nerveux s’échappa de mes lèvres, ne pouvant cacher ma faille. J’avais froid, et pas Jina. La nature était en la faveur de la blonde, comme une vengeance qu’on lui offrait de cette fameuse journée à la maison hantée. Elle avait eu peur, et pas moi. Et alors que nous nous dirigions vers la rive, je soupirais de soulagement de ne plus sentir cette eau me glacer le sang mais je grimaçais de ne plus sentir mes pieds du tout. Tentant tout de même de reprendre le chemin que Jina traçait, je marchais à ses côtés, sa main toujours dans la mienne. « Eh bien, je dois dire que c’était un peu le principe du camping, en soi. » J’haussais ensuite les épaules à mes dires, la regardant, les lèvres pincées. Ma main libre vint se nicher dans mes cheveux pour les repousser en arrière, ce geste devenu sale habitude.
Nous marchions, le clair de lune s’invitant à notre balade, le froid se faufilant entre nos corps, la nuit nous plongeant dans une atmosphère peu sereine. Nous étions sûrement maintenant loin du car et nous ne pouvions compter sur le sens de l’orientation de l’un ou de l’autre pour retrouver notre chemin, encore moins dans la nuit. Je savais que Jina n’appréciait pas tant cette nouvelle situation. Le soleil s’était rapidement caché et nous n’avions pas pensé à cette éventualité. Le temps ne s’était pas arrêté. Je lâchais alors doucement la main de la jeune femme avant de passer mon bras autour de ses épaules, nos corps se reprochant, se touchant. De ma carrure protectrice, je la gardais maintenant contre moi « On devrait essayer de retrouver le car, tu ne penses pas? » disais-je en tournant le regard vers le sien, nos visages à une proximité moindre.
Je suivais Jina sans broncher alors que je ne sentais déjà presque plus mes pieds. L’eau n’était pas très profonde mais assez pour que je sente déjà mes anticorps baisser les bras. « Eh bien… c’est pas que j’ai froid mais… j’ai froid quoi. » Et un léger nerveux s’échappa de mes lèvres, ne pouvant cacher ma faille. J’avais froid, et pas Jina. La nature était en la faveur de la blonde, comme une vengeance qu’on lui offrait de cette fameuse journée à la maison hantée. Elle avait eu peur, et pas moi. Et alors que nous nous dirigions vers la rive, je soupirais de soulagement de ne plus sentir cette eau me glacer le sang mais je grimaçais de ne plus sentir mes pieds du tout. Tentant tout de même de reprendre le chemin que Jina traçait, je marchais à ses côtés, sa main toujours dans la mienne. « Eh bien, je dois dire que c’était un peu le principe du camping, en soi. » J’haussais ensuite les épaules à mes dires, la regardant, les lèvres pincées. Ma main libre vint se nicher dans mes cheveux pour les repousser en arrière, ce geste devenu sale habitude.
Nous marchions, le clair de lune s’invitant à notre balade, le froid se faufilant entre nos corps, la nuit nous plongeant dans une atmosphère peu sereine. Nous étions sûrement maintenant loin du car et nous ne pouvions compter sur le sens de l’orientation de l’un ou de l’autre pour retrouver notre chemin, encore moins dans la nuit. Je savais que Jina n’appréciait pas tant cette nouvelle situation. Le soleil s’était rapidement caché et nous n’avions pas pensé à cette éventualité. Le temps ne s’était pas arrêté. Je lâchais alors doucement la main de la jeune femme avant de passer mon bras autour de ses épaules, nos corps se reprochant, se touchant. De ma carrure protectrice, je la gardais maintenant contre moi « On devrait essayer de retrouver le car, tu ne penses pas? » disais-je en tournant le regard vers le sien, nos visages à une proximité moindre.
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Mar 3 Fév - 22:00 Citer EditerSupprimer
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song jina x lee aidan
Elle avait peut être cessé de respirer quelques secondes en l'entendant dire qu'il appréciait son côté un peu fou. Elle ne bougeait plus pendant ces quelques secondes essayant d'arrêter le flot de ses pensées et ce que ce genre de paroles faisaient résonner en elle. C'était mal barré. Mais il était hors de question de parler comme ça. Alors quand ils étaient sortis de l'eau, elle avait rigolé en l'entendant dire qu'il avait froid. Et elle lui adressa un grand sourire avant de dire
« Chacun son tour Aidan, pour une fois que ce n'est pas moi ! »
Puis avec un sourire, elle ajouta d'un ton joueur
« Je te prêterais bien ma veste, mais je suis même pas sure qu'elle soit à ta taille »
C'était une blague sortie d'un ton taquin. C'était aussi ça la base de leur relation, des conneries, et quelque chose que ni l'un ni l'autre n'arrivait a définir... Et pourtant. Ils survivaient parfaitement bien. Du coin de l'oeil elle le voyait encore passer sa main ses cheveux. C'était quelque chose qui l'amusait chez lui, puisqu'elle même le faisait avant. Avant qu'elle ne se rende compte qu'elle se décoiffait plus qu'autre chose.
Ils marchaient, la nuit commençait a arriver, et le temps se rafraîchissait. Et le soleil ayant disparu, ca commençait a sentir mauvais. Vraiment mauvais, mêm:e si la présence d'Aidan la calmait, ca ne s'annonçait pas bien. Et au fur et a mesure de la marche, ils s'étaient rapprochés, lui avait même passé son bras autour de ses épaules, la maintenant contre lui. Et bizarrement, ca lui plaisait. Elle aurait probablement pu rester des heures a marcher comme ça, sans savoir pourquoi. Quand il baissa le regard vers elle, en proposant de retrouver le car. Oui c'était une idée qui n'était pas bête, la nuit, ils ne le retrouveraient jamais, et avec leur chance légendaire, le bus était foutu de partir sans eux. Sans le lâcher du regard, elle hocha de la tête. C'était tellement serein qu'elle n'osait même plus trouver le calme qui s'était instauré entre eux. Si elle disait quelque chose, qui sait si cette atmosphère ne risquait pas de disparaître comme le songe d'une nuit d'été ? Mais, elle réalisa qu'elle n'avait pas spécialement mémorisé le chemin, alors elle espérait qu'Aidan l'avait fait, sinon ils n'allaient pas rentrer. Et toutes se mélangea. La situation dont elle ne voulait pas voir la fin, Aidan, et le fait qu'ils étaient au milieu d'une foret, sans carte ni rien. D'une voix réservée et étrange, elle se décida a demander...
« Dis... Tu sais comment on est venu jusque ici ? »
« Chacun son tour Aidan, pour une fois que ce n'est pas moi ! »
Puis avec un sourire, elle ajouta d'un ton joueur
« Je te prêterais bien ma veste, mais je suis même pas sure qu'elle soit à ta taille »
C'était une blague sortie d'un ton taquin. C'était aussi ça la base de leur relation, des conneries, et quelque chose que ni l'un ni l'autre n'arrivait a définir... Et pourtant. Ils survivaient parfaitement bien. Du coin de l'oeil elle le voyait encore passer sa main ses cheveux. C'était quelque chose qui l'amusait chez lui, puisqu'elle même le faisait avant. Avant qu'elle ne se rende compte qu'elle se décoiffait plus qu'autre chose.
Ils marchaient, la nuit commençait a arriver, et le temps se rafraîchissait. Et le soleil ayant disparu, ca commençait a sentir mauvais. Vraiment mauvais, mêm:e si la présence d'Aidan la calmait, ca ne s'annonçait pas bien. Et au fur et a mesure de la marche, ils s'étaient rapprochés, lui avait même passé son bras autour de ses épaules, la maintenant contre lui. Et bizarrement, ca lui plaisait. Elle aurait probablement pu rester des heures a marcher comme ça, sans savoir pourquoi. Quand il baissa le regard vers elle, en proposant de retrouver le car. Oui c'était une idée qui n'était pas bête, la nuit, ils ne le retrouveraient jamais, et avec leur chance légendaire, le bus était foutu de partir sans eux. Sans le lâcher du regard, elle hocha de la tête. C'était tellement serein qu'elle n'osait même plus trouver le calme qui s'était instauré entre eux. Si elle disait quelque chose, qui sait si cette atmosphère ne risquait pas de disparaître comme le songe d'une nuit d'été ? Mais, elle réalisa qu'elle n'avait pas spécialement mémorisé le chemin, alors elle espérait qu'Aidan l'avait fait, sinon ils n'allaient pas rentrer. Et toutes se mélangea. La situation dont elle ne voulait pas voir la fin, Aidan, et le fait qu'ils étaient au milieu d'une foret, sans carte ni rien. D'une voix réservée et étrange, elle se décida a demander...
« Dis... Tu sais comment on est venu jusque ici ? »
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Lun 9 Fév - 21:35 Citer EditerSupprimer
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Un rire m’échappa à la remarque de Jina. En effet, je n’étais pas non plus certain que sa veste soit à ma taille, je l’aurais plus déformée qu’autre chose mais l’idée et l’image de moi-même dans son vêtement me firent de nouveau sourire. « C’est bien dommage, je suis sûr que j’aurais été très mignonne avec. » Un léger moqueur passa mes lèvres et nous continuions de marcher tranquillement lorsque la nuit survint. Pris de court, je n’avais pas pensé à ce que la nuit tombe aussi vite. Le temps passait rapidement aux côtés de Jina. C’était indéniable. Et pourtant, je tentais de retirer cette idée de ma tête aussi vite qu’elle n'y parvint. Je me serais même bien tenté à secouer la tête pour l’aider à trouver le chemin inverse mais la coréenne m’aurait clairement pris pour un dingue et, à ce moment-là, je préférais éviter.
Pendant un court instant, la nuit, le monde n’étaient plus. Pendant un court instant, le regard de Jina croisa le mien et une douce douleur se nicha au creux de ma poitrine, un délicieux pincement qui n’aidait pas mes pieds à retrouver la terre. Je ne m’étais jamais vraiment attardé sur les traits de son visage, la sango était une amie depuis quelques temps et bien que nous ayons souvent été proches, bien que nous ayons été souvent ensemble, notre amitié se résumait à des jeux d’enfants, des jeux auxquels on avait rapidement pris goût. Nous calquions conneries et taquineries, toujours un mot plus haut que l’autre. On se cherchait, on poussait les limites de l’autre pour voir qui serait le plus faible. C’était juste comme ça. Doux et à la fois brusque, comme des enfants insouciants du monde qui les entourait. Ce soir-là, c’était tout autre. Jina n’était plus l’enfant aux yeux de malice qui cherchait à toujours avoir raison, Jina se présentait à moi comme la belle jeune femme qu’elle était. Ses cheveux courts encadrant son visage au teint porcelaine, ses yeux joliment dessinés et mis en valeur d’un portrait tout à fait symétrique. Jina était belle.
Sa question m'interpella. En réalité, je ne savais absolument pas par où nous étions arrivés, je ne savais pas où aller et la nuit m’empêchait de retrouver ne serait-ce qu’un bout de chemin. Et son regard. Elle me déstabilisait. Elle me déroutait totalement. Etrange sensation que je n’avais pas ressentie depuis longtemps. Sans m’en rendre compte, j’étais effrayé, effrayé de cette sensation nouvelle et pourtant familière. Inconsciemment, je me rapprochais doucement de son corps, comme un aimant, j’étais repoussé comme attiré alors que mon regard se glissa sur les lèvres de la jeune femme. C’était envoûtant, c’était attrayant, c’était flippant. Et pourtant, à quelques centimètres de ces dernières, je soufflai sur sa peau tendre « Je n’en sais strictement rien… »
Pendant un court instant, la nuit, le monde n’étaient plus. Pendant un court instant, le regard de Jina croisa le mien et une douce douleur se nicha au creux de ma poitrine, un délicieux pincement qui n’aidait pas mes pieds à retrouver la terre. Je ne m’étais jamais vraiment attardé sur les traits de son visage, la sango était une amie depuis quelques temps et bien que nous ayons souvent été proches, bien que nous ayons été souvent ensemble, notre amitié se résumait à des jeux d’enfants, des jeux auxquels on avait rapidement pris goût. Nous calquions conneries et taquineries, toujours un mot plus haut que l’autre. On se cherchait, on poussait les limites de l’autre pour voir qui serait le plus faible. C’était juste comme ça. Doux et à la fois brusque, comme des enfants insouciants du monde qui les entourait. Ce soir-là, c’était tout autre. Jina n’était plus l’enfant aux yeux de malice qui cherchait à toujours avoir raison, Jina se présentait à moi comme la belle jeune femme qu’elle était. Ses cheveux courts encadrant son visage au teint porcelaine, ses yeux joliment dessinés et mis en valeur d’un portrait tout à fait symétrique. Jina était belle.
Sa question m'interpella. En réalité, je ne savais absolument pas par où nous étions arrivés, je ne savais pas où aller et la nuit m’empêchait de retrouver ne serait-ce qu’un bout de chemin. Et son regard. Elle me déstabilisait. Elle me déroutait totalement. Etrange sensation que je n’avais pas ressentie depuis longtemps. Sans m’en rendre compte, j’étais effrayé, effrayé de cette sensation nouvelle et pourtant familière. Inconsciemment, je me rapprochais doucement de son corps, comme un aimant, j’étais repoussé comme attiré alors que mon regard se glissa sur les lèvres de la jeune femme. C’était envoûtant, c’était attrayant, c’était flippant. Et pourtant, à quelques centimètres de ces dernières, je soufflai sur sa peau tendre « Je n’en sais strictement rien… »
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Lun 9 Fév - 22:14 Citer EditerSupprimer
Elle réprima un rire en l'entendant dire qu'il aurait été mignonne. Surement oui. Mais il commençait a faire froid, et la nuit tombait, elle était prête a parier que d'ici une vingtaine de minute se repérer serait beaucoup plus compliqué. Bref, ils étaient dans une mauvaise posture, son instinct le lui disait. Mais dans un autre sens, une part d'elle se disait que ce n'était peut être pas si mal. Pourquoi ? Parce que c'était Aidan et pas le voisin. Et que même si elle ne comprenait pas vraiment les tours que son cœur et son esprit lui jouaient, une part d'elle l'avait toujours trouvé plutôt beau. Et l'aurait même admis, mais en tant qu'ami, pas plus. A l'heure actuelle, elle ne savait plus quoi en penser, et elle n'avait pas envie d'y réfléchir non plus. Savourer le moment présent sans penser au reste lui semblait la meilleure idée qu'elle n'ai jamais eu.
Quand elle demandait s'ils savaient comment rentrer au bus... Son impression se confirma. Aidan semblait étrange lui même. Un peu... perdu ? Et sans qu'elle ne comprenne ce qui se passait, il s'était rapproché d'elle. L'atmosphère était étrange, et si elle ne l'avait pas fixé dans les yeux, elle aurait pu faire comme si elle n'avait rien vu, mais ce n'était pas le cas. Elle l'avait suivi du regard, a mi chemin entre envoutée et surprise, sans un mot, se contentant de rougir. Quand il s'arrêtait a quelques centimètres de ses lèvres pour dire qu'il n'en savait rien. Elle aurait pu le taper en criant qu'il n'avait pas à l'approcher d'aussi près mais en avait elle envie ? Non. Elle était aussi perdue que lui a ce moment précis. Voir ses lèvres a quelques centimètres des siennes ne lui donnait pas que de bonnes idées qu'une jeune demoiselle aurait perdue en forêt. Loin de là. Elle sentait des papillons dans son ventre, et ca lui faisait peur. Parce qu'elle ne comprenait pas. Et qu'elle n'avait aucune envie de briser le moment non plus. C'était un peu comme un songe d'une nuit d'été, quelque chose d'éphémère qui, elle le pensait, ne se reproduirait pas. Qui savait, peut être n'était ce pas une pièce de théâtre. Et sans bouger, elle lui adressa un sourire en coin.
« Alors nous avons un problème... Aidan »
Elle se figea. Elle allait dire monsieur Lee, ou comme d'habitude ne pas l'appeler tout court. Mais pourquoi, rajouter ça ? C'était cette foret, elle était prête a y mettre sa main a couper. Et pourquoi, elle n'arrivait pas a lâcher son regard ? C'était fou. Combien de fois, ils s'étaient regardés et rien n'était arrivé ? La terre ne tournait plus rond, c'était officiel. Ou alors elle devenait folle. Et sans réfléchir, attrapa sa main, avant de lâcher d'un ton inquiet, sans le lacher des yeux.
« Mais... Du coup, si tu ne sais pas ou on est... et moi non plus... »
Gosh, elle cherchait du réseau parce qu'ils étaient déjà perdus, et ils avaient fait le tour de force de se reperdre par dessus. Et elle soupira, tout en maintenant sa main dans la sienne.
« En plus t'as froid... »
Comparé a elle, il avait l'air d'être tombé dans le congélateur. C'était pas la meilleure comparaison, mais ca y ressemblait beaucoup. Ils allaient pas finir congelés au milieu de la foret quand même hein ?
we're the poisoned youth
song jina x lee aidan
Elle réprima un rire en l'entendant dire qu'il aurait été mignonne. Surement oui. Mais il commençait a faire froid, et la nuit tombait, elle était prête a parier que d'ici une vingtaine de minute se repérer serait beaucoup plus compliqué. Bref, ils étaient dans une mauvaise posture, son instinct le lui disait. Mais dans un autre sens, une part d'elle se disait que ce n'était peut être pas si mal. Pourquoi ? Parce que c'était Aidan et pas le voisin. Et que même si elle ne comprenait pas vraiment les tours que son cœur et son esprit lui jouaient, une part d'elle l'avait toujours trouvé plutôt beau. Et l'aurait même admis, mais en tant qu'ami, pas plus. A l'heure actuelle, elle ne savait plus quoi en penser, et elle n'avait pas envie d'y réfléchir non plus. Savourer le moment présent sans penser au reste lui semblait la meilleure idée qu'elle n'ai jamais eu.
Quand elle demandait s'ils savaient comment rentrer au bus... Son impression se confirma. Aidan semblait étrange lui même. Un peu... perdu ? Et sans qu'elle ne comprenne ce qui se passait, il s'était rapproché d'elle. L'atmosphère était étrange, et si elle ne l'avait pas fixé dans les yeux, elle aurait pu faire comme si elle n'avait rien vu, mais ce n'était pas le cas. Elle l'avait suivi du regard, a mi chemin entre envoutée et surprise, sans un mot, se contentant de rougir. Quand il s'arrêtait a quelques centimètres de ses lèvres pour dire qu'il n'en savait rien. Elle aurait pu le taper en criant qu'il n'avait pas à l'approcher d'aussi près mais en avait elle envie ? Non. Elle était aussi perdue que lui a ce moment précis. Voir ses lèvres a quelques centimètres des siennes ne lui donnait pas que de bonnes idées qu'une jeune demoiselle aurait perdue en forêt. Loin de là. Elle sentait des papillons dans son ventre, et ca lui faisait peur. Parce qu'elle ne comprenait pas. Et qu'elle n'avait aucune envie de briser le moment non plus. C'était un peu comme un songe d'une nuit d'été, quelque chose d'éphémère qui, elle le pensait, ne se reproduirait pas. Qui savait, peut être n'était ce pas une pièce de théâtre. Et sans bouger, elle lui adressa un sourire en coin.
« Alors nous avons un problème... Aidan »
Elle se figea. Elle allait dire monsieur Lee, ou comme d'habitude ne pas l'appeler tout court. Mais pourquoi, rajouter ça ? C'était cette foret, elle était prête a y mettre sa main a couper. Et pourquoi, elle n'arrivait pas a lâcher son regard ? C'était fou. Combien de fois, ils s'étaient regardés et rien n'était arrivé ? La terre ne tournait plus rond, c'était officiel. Ou alors elle devenait folle. Et sans réfléchir, attrapa sa main, avant de lâcher d'un ton inquiet, sans le lacher des yeux.
« Mais... Du coup, si tu ne sais pas ou on est... et moi non plus... »
Gosh, elle cherchait du réseau parce qu'ils étaient déjà perdus, et ils avaient fait le tour de force de se reperdre par dessus. Et elle soupira, tout en maintenant sa main dans la sienne.
« En plus t'as froid... »
Comparé a elle, il avait l'air d'être tombé dans le congélateur. C'était pas la meilleure comparaison, mais ca y ressemblait beaucoup. Ils allaient pas finir congelés au milieu de la foret quand même hein ?
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Sam 14 Fév - 12:08 Citer EditerSupprimer
we're the poisoned youth
song jina x lee aidan
Mes yeux ne quittaient plus une seule seconde les siens, hypnotisés, si près. Je restais là, calmement, mes lèvres à proximité des siennes, sentant sous souffle sur ma chair. Ses mots me firent finement sourire, ma main venant s’aventurer avec douceur sur sa joue puis s’enroulant autour d’une mèche de ses cheveux pour la mettre derrière son oreille, dégageant ce visage que je prenais maintenant le temps d’admirer grâce au doux filet de lumière que la Lune reflétait sur ses pommettes. « Je crois bien, en effet. » Ma voix se faisait basse, douce, juste un souffle, un soupire.
Nous étions perdus, c’était indéniable et pourtant, le monde pouvait bien s’écrouler que je n’aurais voulu quitter ses prunelles des miennes un seul instant. Je ne ressentais plus le froid, je ne pensais plus à la nuit qui nous recouvrait de ses bruits étranges ou d’un quelconque car qui nous attendrait, des sangos qui s’inquiéteraient certainement de ne pas nous voir revenir. Je m’en foutais.
Je percevais l’inquiétude de Jina si bien dans sa voix que dans ses yeux malgré la pénombre. Ce n’était sûrement pas le moment pour être le plus romantique, j’aurais probablement dû la ramener, la rassurer, lui dire que tout allait bien et que je connaissais le chemin, que l’on allait retrouver le groupe et que nous allions faire ce foutu camping ou tout simplement rentrer. Cependant, j’étais incapable de réfléchir correctement, de me rappeler le chemin que nous avions emprunté quelques heures plus tôt, j’avais oublié comment faire pour aligner deux idées cohérentes si ce n’était assouvir la soif de mes lèvres voulant s’abreuver sur les siennes.
Il y avait cette atmosphère entre nos corps, nous empêchant de reculer, de s’écarter. Une douce paralysie coulait dans mes veines alors que mon regard restait planté dans celui de la jeune femme qui me faisait face. C’était inconcevable, impensable, si déconcertant. « Je n’ai plus si froid, pour être honnête. » Ma voix avait gardé sa monotonie, un ton grave et délectable, soutenu de ces pensées qui me traversaient l’esprit dont je lui faisais silencieusement par. Je n’aurais voulu l’effrayer, la faire fuir mais si elle était encore là, devant moi, si près de moi, n’était-ce pas parce qu’elle en avait aussi envie?
Mon pouce vint alors épouser sa lèvre inférieure, la survolant, la caressant avec la plus grande attention avant que mes doigts ne jouent avec les fines mèches rebelles de ses cheveux décolorés, se faufilant au creux de sa nuque. Ma respiration se faisant plus haletante alors que rien ne s’était concrètement produit, mes yeux sombres toujours ancrés dans les siens. C’était une délicieuse sensation que de sentir sa peau frissonner sous ma main, un simple toucher, une simple caresse et je n’aurais su résister plus longtemps. Mes lèvres réduisirent l’espace entre leurs jumelles pour les effleurer, les flatter tendrement, avec envie et retenue. Je les posais contre les siennes, mes yeux s’étant fermés sans que je ne m’en rende compte pour les embrasser avec affection.
Main dans la main, mes doigts cajolèrent les siens alors que mon autre main maintenait son visage contre le mien. Un doux moment, une douce envie. Et je me disais que j’avais eu envie de ce contact bien avant que je ne le réalise.
Nous étions perdus, c’était indéniable et pourtant, le monde pouvait bien s’écrouler que je n’aurais voulu quitter ses prunelles des miennes un seul instant. Je ne ressentais plus le froid, je ne pensais plus à la nuit qui nous recouvrait de ses bruits étranges ou d’un quelconque car qui nous attendrait, des sangos qui s’inquiéteraient certainement de ne pas nous voir revenir. Je m’en foutais.
Je percevais l’inquiétude de Jina si bien dans sa voix que dans ses yeux malgré la pénombre. Ce n’était sûrement pas le moment pour être le plus romantique, j’aurais probablement dû la ramener, la rassurer, lui dire que tout allait bien et que je connaissais le chemin, que l’on allait retrouver le groupe et que nous allions faire ce foutu camping ou tout simplement rentrer. Cependant, j’étais incapable de réfléchir correctement, de me rappeler le chemin que nous avions emprunté quelques heures plus tôt, j’avais oublié comment faire pour aligner deux idées cohérentes si ce n’était assouvir la soif de mes lèvres voulant s’abreuver sur les siennes.
Il y avait cette atmosphère entre nos corps, nous empêchant de reculer, de s’écarter. Une douce paralysie coulait dans mes veines alors que mon regard restait planté dans celui de la jeune femme qui me faisait face. C’était inconcevable, impensable, si déconcertant. « Je n’ai plus si froid, pour être honnête. » Ma voix avait gardé sa monotonie, un ton grave et délectable, soutenu de ces pensées qui me traversaient l’esprit dont je lui faisais silencieusement par. Je n’aurais voulu l’effrayer, la faire fuir mais si elle était encore là, devant moi, si près de moi, n’était-ce pas parce qu’elle en avait aussi envie?
Mon pouce vint alors épouser sa lèvre inférieure, la survolant, la caressant avec la plus grande attention avant que mes doigts ne jouent avec les fines mèches rebelles de ses cheveux décolorés, se faufilant au creux de sa nuque. Ma respiration se faisant plus haletante alors que rien ne s’était concrètement produit, mes yeux sombres toujours ancrés dans les siens. C’était une délicieuse sensation que de sentir sa peau frissonner sous ma main, un simple toucher, une simple caresse et je n’aurais su résister plus longtemps. Mes lèvres réduisirent l’espace entre leurs jumelles pour les effleurer, les flatter tendrement, avec envie et retenue. Je les posais contre les siennes, mes yeux s’étant fermés sans que je ne m’en rende compte pour les embrasser avec affection.
Main dans la main, mes doigts cajolèrent les siens alors que mon autre main maintenait son visage contre le mien. Un doux moment, une douce envie. Et je me disais que j’avais eu envie de ce contact bien avant que je ne le réalise.
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Re: we got the world in our hands ▬ jinaxaidan | Sam 14 Fév - 21:08 Citer EditerSupprimer
Ses yeux la captivaient, un je ne sais quoi qui faisait qu'elle ne pensait a rien d'autre. Ses yeux, son teint pâle. C'était con a dire, mais il aurait probablement pu l'emmener au fond du lac, qu'elle l'aurait suivi. Parce qu'il y avait ce je ne sais quoi qui lui créait des papillons dans le ventre quand elle le regardait, et qu'il faisait cette tête là. Quand il posa sa main sur sa joue, puis touchait ses cheveux, elle aurait presque pu poser sa tête dedans, et ne plus bouger. Juste fermer les yeux. Mais elle n'arrivait même pas a lâcher ses yeux. Il répondait a sa question de cette voix si basse et si... plaisante. Ca raisonnait, et une petite voix au fond d'elle lui demandait ce qui se passait. C'était tellement bizarre, mais elle n'y prêtait pas attention. La seule chose qui comptait, c'était lui. Et quand il lâcha qu'il n'avait plus si froid pour être honnête, elle le fixait d'un air un peu perplexe, mais toujours inquiet. Elle ne bougeait pas, se contentant de le détailler, du moins son visage. Elle aurait probablement pu rester des heures ainsi, sans même s'en rendre compte, quand il survola ses lèvres de son pouce et qu'il ne joue avec ses cheveux. Elle frissonnait. Comment il arrivait a la faire se sentir comme ça ? C'était presque irréel, et pourtant, elle frissonnait. Et ce fût comme un signal, une décharge. Il se rapprochait d'elle jusqu'à ce que leurs lèvres ne fassent plus qu'un. Doucement, pendant qu'il ne lâchait plus sa main. Sa main derrière sa tête la maintenait mais sérieusement, aurait-elle cherché a fuir ? Elle posa sa main libre dans son cou, avant de faire la seule chose qu'elle voulait faire. Ce qui était affectueux à la base, lui donnait envie de plus. Comme si une part d'elle savait pertinemment ce qu'elle voulait au détriment du reste. Et sans même y penser, elle oubliait la retenue en fermant les yeux. Au fur et a mesure que les secondes passaient, elle réalisait. Elle était là, perdue dans cette foret avec lui, et elle s'en foutait comme de sa première chaussette. Elle se surprenait même a espérer qu'ils resteraient longtemps dans cette forêt. Pourquoi ? Parce qu'une fois partis, ca ne serait pas pareil, au contraire. Il pourrait tout se passer dehors, comme rien du tout. C'était aussi inconnu que maintenant, mais elle n'était pas seule. Un sanglier aurait pu rôder autour, qu'elle n'aurait rien vu, ou entendu. Parce que les papillons dans son ventre l'empêchait de réaliser tout ce qui se passait autour. Et quand elle se détachait de lui à regrets, de quelques centimètres, avant d'avoir un sourire en coin.
« J'vois ça, monsieur Lee »
Elle le fixait dans les yeux. Comme si elle essayait de lui communiquer sans le dire tout ce qu'elle avait pu ressentir depuis qu'ils étaient sur le chemin du retour. Attirance, douceur mais aussi l'impulsivité. Elle avait presque peur de rompre le contact. Ca serait probablement très bizarre après. Extrêmement même. Et elle commençait a ajouter
« Aidan... »
Avant de refermer la bouche. Silence radio. Elle ne savait même pas quoi dire. C'était même inhabituel, avant de faire la seule chose qui la tentait. Elle posa sa tête contre son torse sans rien dire. Ça valait mieux pour elle. Elle et son impulsivité... Avant d'entendre des craquements. Elle ne bougeait pas, mais ca ne la rassurait pas des masses. Au bout de plusieurs bruits, elle releva la tête vers lui, un tantinet inquiéte.
« Me dis pas qu'il y a des sangliers dans le coin.... »
Elle ne sentait pas du tout cette idée. Ni cette question d'ailleurs.
we're the poisoned youth
song jina x lee aidan
Ses yeux la captivaient, un je ne sais quoi qui faisait qu'elle ne pensait a rien d'autre. Ses yeux, son teint pâle. C'était con a dire, mais il aurait probablement pu l'emmener au fond du lac, qu'elle l'aurait suivi. Parce qu'il y avait ce je ne sais quoi qui lui créait des papillons dans le ventre quand elle le regardait, et qu'il faisait cette tête là. Quand il posa sa main sur sa joue, puis touchait ses cheveux, elle aurait presque pu poser sa tête dedans, et ne plus bouger. Juste fermer les yeux. Mais elle n'arrivait même pas a lâcher ses yeux. Il répondait a sa question de cette voix si basse et si... plaisante. Ca raisonnait, et une petite voix au fond d'elle lui demandait ce qui se passait. C'était tellement bizarre, mais elle n'y prêtait pas attention. La seule chose qui comptait, c'était lui. Et quand il lâcha qu'il n'avait plus si froid pour être honnête, elle le fixait d'un air un peu perplexe, mais toujours inquiet. Elle ne bougeait pas, se contentant de le détailler, du moins son visage. Elle aurait probablement pu rester des heures ainsi, sans même s'en rendre compte, quand il survola ses lèvres de son pouce et qu'il ne joue avec ses cheveux. Elle frissonnait. Comment il arrivait a la faire se sentir comme ça ? C'était presque irréel, et pourtant, elle frissonnait. Et ce fût comme un signal, une décharge. Il se rapprochait d'elle jusqu'à ce que leurs lèvres ne fassent plus qu'un. Doucement, pendant qu'il ne lâchait plus sa main. Sa main derrière sa tête la maintenait mais sérieusement, aurait-elle cherché a fuir ? Elle posa sa main libre dans son cou, avant de faire la seule chose qu'elle voulait faire. Ce qui était affectueux à la base, lui donnait envie de plus. Comme si une part d'elle savait pertinemment ce qu'elle voulait au détriment du reste. Et sans même y penser, elle oubliait la retenue en fermant les yeux. Au fur et a mesure que les secondes passaient, elle réalisait. Elle était là, perdue dans cette foret avec lui, et elle s'en foutait comme de sa première chaussette. Elle se surprenait même a espérer qu'ils resteraient longtemps dans cette forêt. Pourquoi ? Parce qu'une fois partis, ca ne serait pas pareil, au contraire. Il pourrait tout se passer dehors, comme rien du tout. C'était aussi inconnu que maintenant, mais elle n'était pas seule. Un sanglier aurait pu rôder autour, qu'elle n'aurait rien vu, ou entendu. Parce que les papillons dans son ventre l'empêchait de réaliser tout ce qui se passait autour. Et quand elle se détachait de lui à regrets, de quelques centimètres, avant d'avoir un sourire en coin.
« J'vois ça, monsieur Lee »
Elle le fixait dans les yeux. Comme si elle essayait de lui communiquer sans le dire tout ce qu'elle avait pu ressentir depuis qu'ils étaient sur le chemin du retour. Attirance, douceur mais aussi l'impulsivité. Elle avait presque peur de rompre le contact. Ca serait probablement très bizarre après. Extrêmement même. Et elle commençait a ajouter
« Aidan... »
Avant de refermer la bouche. Silence radio. Elle ne savait même pas quoi dire. C'était même inhabituel, avant de faire la seule chose qui la tentait. Elle posa sa tête contre son torse sans rien dire. Ça valait mieux pour elle. Elle et son impulsivité... Avant d'entendre des craquements. Elle ne bougeait pas, mais ca ne la rassurait pas des masses. Au bout de plusieurs bruits, elle releva la tête vers lui, un tantinet inquiéte.
« Me dis pas qu'il y a des sangliers dans le coin.... »
Elle ne sentait pas du tout cette idée. Ni cette question d'ailleurs.
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