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[EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 4 Mar - 21:41
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Sur ton sac, mon attention se portait. Accessoire duquel tu sortais une bouteille d’eau, à croire que tu en gardais toujours une sur toi en cas de besoin. Du contenant je me saisissais, bien qu’il faille l’avouer, j’étais curieux de savoir ce qui se cachait dans ce sac que tu portais depuis notre arrivée. D’ailleurs, cela me faisait penser : devrais-je le porter à ta place ? Un coup d’œil je jetais autour de nous, plus loin, un couple très certainement où l’homme avait sur son bras un sac à main bien trop féminin pour lui appartenir. Sans doute… Finirais-je par porter ton sac… Après avoir ouvert, la bouteille, je bus une petite gorgée sous la pluie de reproche que tu me faisais. Ou plutôt : me prenais-tu pour un idiot à ce point ? Ma joue gauche se gonflait du liquide frais, appréciant la sensation le temps de quelques secondes, avant de déglutir. Mes doigts refermaient la bouteille tandis que, sur mon visage, s’inscrivait une moue boudeuse. « Je préfère rien prévoir et agir sur le moment. » Comment cela pourrait-il t’étonner depuis le temps que nous nous connaissions ?

Néanmoins, tu semblais avoir compris une chose : mon enthousiasme pour les attractions VR. A en croire ton sourire, toi aussi, tu semblais curieuse de savoir ce qui nous attendait. Ce fut donc sans surprise que, notre tour venu, je me montrais débordant d’enthousiasme et de bonne humeur, sans doute trop, mais qu’importait. Nous étions là pour nous amuser, comme des enfants, insouciant, profitant de la vie comme elle venait purement et simplement. Ce fut dans cette optique que l’expérience se déroulait. Secousses, visuel captivant et éblouissant, c’était avec des étoiles dans les yeux que je quittais l’attraction celle-ci finie. Avais-tu compris ? Sans même me concerter, tu nous guidais vers la seconde attraction VR et, le cœur débordant, je te suivais sans rechigner. Bien loin de là même. « Hm ? » De quoi me parlais-tu soudainement ? Mes pupilles brillantes se posaient sur tes traits avec curiosité et incompréhension. Lipstick ? Je me souvenais alors de la liste des défis que tu nous avais prévus pour cette sortie. « Hera… Ton sac est un puit sans fond dans lequel tu as mis toutes les affaires de ta chambre ? » Trois bouteilles, une trousse à maquillage… Que me réservais-tu encore au juste ? « Je te laisse choisir pour moi. Mais toi… » Je me saisissais du rouge à lèvre que je trouvais le mieux adapté pour toi et te le tendais. « Mets celui-ci. » Une couleur plutôt claire mais voyante malgré tout, innocente mais pas enfantine pour autant, offrant certainement un air candide et vif à tes airs de Gumiho mangeuse d’homme. J’osais espérer que tu serais aussi clémente sur la couleur que je devrais porter, ne voulant me retrouver avec un rouge vif sur les lèvres bien que je savais comment me venger le cas échéant. « Je suis sûr que tu vas bien réussir à l’appliquer en plus. » Parce que tu avais l’habitude de le faire contrairement à moi qui risquait de finir avec bien plus de texture sur le visage que sur les lèvres avec ou sans attraction. C’était la triste réalité de ce défi, les hommes étaient désavantagés.

Le bâton que tu m’avais choisis entre les doigts, un choix d’ailleurs des plus prévisibles pour ce genre de défi, nous patientons encore un petit moment avant que ce ne soit notre tour. Une fois installés dans l’attraction, je retirais le bouchon du rouge à lèvre que tu m’avais si gracieusement prêté pour enfin me préparer au défi. Doucement, l’attraction se mettait en route et, si les mouvements n’étaient violents dans un premier temps, l’utilisation de cette chose si naturelle pour toi me semblait une véritable épreuve. Une minute même pas et, me voilà avec du rouge sur la joue. Je le savais. Je le sentais. Ce gras étrange posé dessus me dérangeait, néanmoins, je tentais de remplir la mission comme il le fallait. Une chose était sûre, à la sortie de celle-ci, mes lèvres devaient être colorées outrageusement car incapable de savoir l’appliquer, mais surtout : outre le haut de mon visage protégé par le casque, j’en avais, absolument partout.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Lun 5 Mar - 16:17
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Tu ne devais vraiment pas connaitre grand chose aux femmes pour t’étonner de tout ce que mon sac pouvait contenir. Toute femme se devait d’avoir un sac magique. D’autant plus qu’aujourd’hui, j’avais fait exprès de ne pas me munir d’un simple sac à main de ville mais d’un sac plus grand et pratique pour la journée. Quant à l’eau et la trousse à maquillage, n’étaient-ce pas sur la liste des indispensables à toujours avoir ? Je m’étonnais cependant lorsque je t’eus laissé l’occasion de choisir que tu le fasses pour moi et non pour toi. Brièvement, je battis des cils en me saisissant du rose que tu avais choisi. Pourquoi celui-ci ? Aimais-tu la teinte ? Pourquoi pour moi ? Aimais-tu me voir le porter ? Avais-tu déjà regardé mes lèvres auparavant ? Ah oui, je me souvenais dans ta chambre… Je secouais très légèrement la tête pour balayer ses pensées et souvenirs. Puis, je te tendis le bâton de rouge à lèvres qui serait le tien : « Les grands classiques sont des valeurs sûres ! Bien que le rose t’irait sans doute bien au teint. » Mais aujourd’hui, ce serait un splendide rouge qui ornerait tes lèvres. À condition que tu y parviennes…


Et comme prévisible, le défi fut loin d’être facile ! Peut-être qu’en prime, j’avais vraiment choisi la difficulté supplémentaire avec cette attraction. Les masques nous rendaient totalement aveugle de la réalité. Allez vous maquiller le visage à l’aveugle, vous imaginant plongé dans un monde totalement différent, en proie à l’action et votre cours aux secousses du bras robot animant vos sièges ? J’avais beau connaitre ce geste par coeur au point de le faire les yeux fermés, là en l’occurence, je sentis bien ma main déviée légèrement par moment à cause des changements de rotation notamment. Ma réussite ne serait pas parfaitement, mais je pensais et espérais ne pas avoir trop dérapé. Quoi que, ne serait-ce pas drôle ? D’ailleurs, à plusieurs reprises, j’émis des éclats de rire durant le laps de temps où le robot nous ballotait. Puis, vint la fin. L’attraction s’immobilisa. Les barrières se relevèrent. Nous enlevâmes nos masques et… j’en tombais accroupi tant la vue de ton visage ainsi bariolé me plia de rire subitement. Ce fut un véritable fou rire irrépressible. Tu dus presque me trainer pour que nous sortions de l’attraction tant je parvenais à peine à mettre un pied devant l’autre, l’abdomen contracté et le souffle coupé. J’en pleurais littéralement de rire.


Une fois à l’extérieur, quelques pas au-delà de la sortie, je parvins néanmoins à recouvrir mon souffle et me redresser même si garder mon sérieux s’avérait encore difficile chaque fois que mes yeux se posaient sur toi et sachant que mon maquillage n’était pas irréprochable non plus. « Damn, tu as ruiné tout le bâton ! » Je constatais l’état du malheureux, puis je te le remis dans la main. Tu pouvais le garder, je ne m’en resservirais pas. « Et ton visage aussi, » ajoutais-je en relevant les yeux à sa hauteur, contenant un soubresaut de rire. « Aurais-tu essayer décrier l’excès d’usage de cosmétique sur les visages des femmes dans notre société ? A moins que ce ne soit les tests sur animaux que tu défendes ? » Du pouce de ma main libre, j’essayais d’essuyer un peu de ce gras, en vain. « Mais rassure-toi, tous mes produits de maquillage proviennent de la société H.Y., une gamme certifiée respectueuse de l’environnement et sans test sur animaux. » Je jetais rapidement un regard autour de nous pour analyser les parages. « Viens, on va nettoyer ça ! » A l’instar des montagnes russes précédentes, encore une fois – et certainement pas la dernière – nous attirions l’attention sur nous alors que je te pris par le poignet pour t’emmener un peu plus loin sur le côté. Je nous trouvais un banc où nous asseoir, puis fouillais à l’intérieur de la trousse à maquillage contenue dans mon sac. J’en sortis un petit sachet de lingettes démaquillantes pour les cas d’urgences. Ou de massacre dans ton cas. J’en extrayais une tout d’abord pour la passer sur ma propre peau, là où je pouvais sentir le gras avoir dépassé le contour de mes lèvres. Ce fut ensuite à ton tour. Je me munissais d’une nouvelle lingette – que d’autres suivront indiscutablement fut l’étendue des dégâts – et la portais jusqu’à ton visage. Le tissu cosmétique entre mes doigts, j’entreprenais de te nettoyer la peau, quitte à frotter de manière un peu plus prononcée s’il le fallait. Je commençais par tes joues, ton nez aussi, et peu à peu, je me rapprochais du contour de tes lèvres. Contour que je dessinais, bien tentée à l’idée de t’imposer de rester maquiller au moins le temps d’une prochaine attraction. Mais alors que mes yeux se concentraient sur tes lèvres, je sentis la chaleur grimpée et le feu emplir mes joues. Je tentais de ne rien laisser paraitre mais, je devais être presque aussi rouge que ton visage sur-maquillé à la descente du robot, non ?

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 10 Mar - 6:01
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A ta réaction, ce rire que tu ne pouvais retenir… Cette image que tu offrais à tous ces gens qui nous entourait alors que de toutes les femmes que je connaissais tu devais bien être la plus raffinée. En plus des menottes qui ne donnaient bonne impression initialement… Je ne voulais voir mon visage bien qu’une photo pourrait être nécessaire pour ne jamais réitérer l’expérience dans le futur. A l’instar de ces cheveux que j’eus bouclé un jour au plus grand damne de mes parents et de ma tignasse désormais marquée à vie. Allez savoir comment, depuis ce jour, à chaque sortie de douche je pouvais voir et jouer des ondulations faibles mais bien présentes dans cette masse capillaire qui ornait mon crâne. Aussi naturelles qu’artificielles ! Un peu comme ce rouge à lèvre dont la mort n’eus été causée par nulle autre personne que la mienne. Qu’espérais-tu d’un homme gaucher ayant dû se maquiller à l’aveugle de la droite  dans une attraction qui n’était  la plus conciliante à l’épreuve ? Et qu’espérais-tu que je fasse de ce bâton aussi inutile pour moi que totalement ravagé lui aussi ? Car je la sentais parfaitement cette couche de graisse sur mon épiderme, aussi désagréable qu’elle me faisait sentir sale. D’ailleurs, une fois à l’extérieur, le bout de mes doigts glissait sur ma joue pour atténuer un massacre qui ne pouvait être réparé si aisément. Je ne le comprenais que lorsque je sentais, non pas la graisse partir, mais bien s’étaler encore plus. Une texture aussi souple que rugueuse, aux senteurs étranges aussi. Jamais je n’avais été tant en contact avec des cosmétiques et sans doute, aujourd’hui, cela serait la dernière fois d’ailleurs. « Yah… » Soufflais-je à tes moqueries que je savais innocentes. Tu ne voulais me blesser d’une quelconque façon ou m’humilier, si tenter d’avouer que je pouvais le faire davantage qu’en ressemblant à un clown dans un parc d’attraction, mais ne pouvais-tu deviner que je souhaitais vite me débarrasser de tout cela ? L’ôter de mon, habituellement, si joli faciès pour en retrouver toute ma fierté et splendeur ? « Tu t’es raté aussi par endroits… » Etais-je un enfant pour ainsi pointer du doigt les erreurs que tu avais fait en retour ? Une moue boudeuse venait même à prendre place sur mes traits alors qu’enfin, tu proposais que nous allions nettoyer tout cela.

Assis sur le banc, c’était une fois encore de ce sac aux apparences sans fond pour moi, que tu sortais des lingettes. Curieux, ce fut en avant que j’effectuais un mouvement aussi léger qu’inutile. Je ne pouvais voir même une partie de son contenu, alors j’abandonnais bien vite cette idée pour te voir te démaquiller avec grâce et, visiblement expérience. Enfant mais pas manchot, je décidais d’attraper une lingette également après quelques instants.. si seulement tu ne m’avais devancé pour t’exécuter et, comme une mère, commencait à nettoyer mon visage. Les quelques passants nous jetaient des coups d’œil parfois amusés, parfois réprobateurs. A croire que j’avais besoin d’aide d’autrui pour même me nettoyer… De ta lingette précédemment utilisé je me saisissais, m’étonnant de son humidité et sa texture par la même occasion. Délicatement, j’approchais celle-ci de ta peau pour retirer une trace de rose restante que tu semblais avoir oublié. « Ah… ça ira si tu t’es démaquillée ? » Interrogation aussi impulsive qu’attentionné et idiote. D’ailleurs, bien vite, j’en prenais conscience et, plutôt que de te blesser ou t’énerver, j’optais pour les explications. Je ne voulais que tu interprètes mes propos comme ceux d’un homme pensant qu’une femme n’était belle qu’avec un maquillage parfait. Ce n’était le cas ! Les plus belles femmes étaient les plus naturelles à mes yeux. Les cheveux un peu ébouriffés, le maquillage léger ou même absents, est-ce que tout cela n’avait plus de charmes encore ? « Ce que je veux dire, c’est… Si tu t’es maquillée avec… Comment ça s’appelle. Le truc sur la peau, le fond de teint ! Ça ne va pas partir aussi ? » Etait-ce des lingettes uniquement pour le rouge à lèvre ? Sur le paquet je portais mon attention ensuite, ne voyant aucune mention de ce type sur l’emballage. Alors vers  ton visage je reportais mon attention et ne constatais qu’à ce moment la rougeur de tes joues. Le dos de mes phalanges je posais sur ta joue, inquiet. « T’es chaude, tout va bien ? Tu fais une réaction aux lingettes ? Tu fais une insolation ? Tu veux de l’eau ? C’est rouge aussi. » Où était donc passé ta peau de porcelaine d’où la moindre rougeur ou imperfection ne régnait ? La pire situation me venant à l’esprit fut celle que tu étais tombé malade, tu ne l’étais pas vrai ? Comment pouvais-je t’emmener à l’hôpital avec une paire de menotte exactement ? Et si nous devions intervenir rapidement… Je n’étais pas médecin ! Je n’étais même pas tomber malade, ma mère prenait toujours sur elle, alors comment devais-je m’occuper de la situation si les choses tournaient mal exactement ?!


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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 10 Mar - 22:24
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Évidemment le problème du démaquillage se posait, néanmoins, la solution m’apparaissait plus que limpide. Il me suffirait d’une petite retouche. Malgré ce que mon teint de poupée pouvait éventuellement laisser penser, non je ne me bariolais pas la peau d’une couche épaisse de fond de teint et poudre pour unifier le tout. Surtout lorsque je m’apprêtais à passer une journée pareille au parc d’attraction. Entre les défis, les manèges aquatiques, ce matin j’avais eu la main plus que légère, quand bien même j’avais foi en la résistance de qualité des cosmétiques Hana Yon que j’utilisais. Peut-être était-ce la marque développée par la famille Baek, soit la branche maternelle de ma demie-soeur Liwei, si leurs produits ne me satisfaisaient, je ne m’en servirais pas. Par ailleurs, peut-être serais-tu encore surpris mais mon sac contenait également le minimum indispensable pour les retouches maquillages, y compris un peu miroir de poche. Cependant, tu ne me laissas pas le temps de te donner cette réponse à ton interrogation de surcroit vexante et maladroite effectivement de prime abord. Concentrée sur mon ouvrage, hypnotisée par la vue de tes lèvres me rappelant mon geste, mon élan intempestif. Je les avais gouté, sans vraiment prendre le temps de les savourer. Le regrettais-je ? De t’avoir embrassé ou de n’avoir su en profiter ? Aurais-je dû ? L’aurais-je voulu ? Je n’avais pour habitude de me comporter de la sorte. D’offrir un don de tendresse aussi affectueuse et intime dans la symbolique à un homme envers lequel je n’étais véritable engagée dans une relation de couple. Je venais… D’embrasser un autre garçon que Hyeon. C’était fait. Tout semblant de cordon persistant j’avais tranché. Consciente que cela n’avait aucune signification entre nous, je ne pourrais me convaincre sincèrement qu’il ne s’était rien passé. 


Je m’égarais dans ces pensées. Seulement quelques brefs instants, amplement suffisant pour que mon visage prenne cette teinte pourpre que tu ne manquais de remarquer.  À ma différence, moi qui ne vis ta main approchée jusqu’à ce que sur la joue tu déposes le dos de tes doigts. Si froid comparé à moi. À cette sensation, à ce geste, je sursautais légèrement. Mes yeux se relevaient jusqu’aux tiens. Troublée, je papillonnais des cils face aux flots de tes interrogations. Incrédule, je ne parviendrais pas à regagner ma sérénité si tu continuais ainsi. Pourquoi t’inquiétais-tu avec tant de dévotion ? D’absurdité aussi. Ne pouvais-tu pas comprendre la vérité ? Pourtant, ne trouvais-je mon compte à ton incompréhension ? « Yah ! Idiot ! » lâchais-je finalement dans une exclamation bougonne. « Tu dis n’importe quoi ! » D’un revers de la mienne, je chassais ta main. Sans violence, je l’ôtais simplement. Je détournais le regard, déposant mes doigts sur l’épiderme empourpré de mon visage. « Nous sortons d’attractions, c’est normal d’avoir les joues un peu rouge. » Je ne souffrais de nul mal que tu avais évoqué mais je ne pouvais t’avouer non plus mes précédentes pensées. Que tu ne t’imagine que j’ai pu être troublée par ce baiser… insignifiant. 


Mon attention je reportais finalement sur ta personne. « Regarde, toi aussi… » Ton visage est rouge. Mais je ne pus finir ma phrase face un constat. Outre les traces restantes légèrement incrustées dans les pores de ta peau, ce fut bien sur tes lèvres que mes yeux se fixèrent non plus pour la même raison que précédemment cependant. Je constatais juste que m’ayant interrompu, tu les gardais ornées d’un superbe rouge. Je pinçais alors les miennes et décidais de détourner l’attention. « Alors comme ça, tu doutes que je puisse être sortable sans maquillage ? » revins-je sur ton interrogation première. Je sortis de nouvelles lingettes et enlevais toute présence de fond de teint de ma peau à l’aide de mon miroir de poche. « Voilà, c’est réglé ! » Je refermais le miroir et me tournais vers toi avec assurance et fierté. Je bondis ensuite sur mes pieds avant que l’étincelle dans mon regard ne me trahisse. « Bon, on va au bateau pirate ? » Autant se dépêcher avant que tu ne viennes à te sentir ou te rappeler que toi en revanche, tu étais toujours maquillé.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 11 Mar - 0:22
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De l’inquiétude. A cet instant, c’était bien tout ce que je pouvais ressentir. Allais-tu t’évanouir ? Forçais-tu sur un corps déjà fatigué ? Nombreuses étaient les hypothèses que mon esprit extrapolait en silence par lui-même mais tu étais bien la seule à pouvoir répondre à cette question : Allais-tu bien ? A voir ta réaction, la façon dont tu repoussais ma main… Tu semblais aller plutôt bien. Puis venais ton explication, celle d’un contrecoup dû au manège. Alors les attractions te faisaient rougir ? Un sourcil arqué, je m’en étonnais et tentais de comprendre à quoi cela pouvait bien être dû. Le sang qui montait au cerveau avec les mouvements ? L’excitation de toutes ces secousses que, probablement, tu n’avais l’habitude de ressentir ? Ou les femmes étaient peut-être plus sensibles que les hommes à ce genre d’activités… Le doute subsistait, les questionnements également jusqu’à celle que tu me posais. Ou plutôt, cette remarque que tu tournais à l’interrogative sans que je n’aie à véritablement y répondre. « J’ai pas dit ça, je sais que tu dois l’être. Mais pour beaucoup de…» Mais voilà que tu te démaquillais entièrement sous mes yeux, comme désireuse de prouver qu’au naturel également tu pouvais être radieuse. « Ça ira vraiment si tu sors sans maquillage ? J’ai pas envie que ça te stresse. » Même ma mère ne pouvait se passer d’une session maquillage avant de sortir, alors toi ? Allais-tu vraiment être à l’aise sans cette couche d’artifice qui, de toute évidence, n’était nécessaire à croire la beauté que j’admirais à cet instant.

Dans ton entrain pour te relever et partir vers la destination suivante, j’oubliais de te demander si mon démaquillage –ou plutôt la réparation d’un massacre esthétique– était réglé. Alors je te suivais sans broncher, glissant seulement le dos de mes doigts sur ma peau humide pendant notre avancée. Jusqu’au mouvement qui me faisait prendre conscience d’une chose : ce rouge. Pourquoi en avais-je encore ? Sur les lèvres ? Bien loin d’une simple petite trace qu’un résidu laisserait, c’était une couche voyante et vive qui se trouvait sur ma peau. « Yah ! » lançais-je alors, comprenant que tu t’étais joué de moi. « Je te faisais confiance pour le démaquillage ! » Bien que tu ne pouvais t’échapper, je te faisais signe d’approcher de ma main libre. « Viens-là. Punition ! » Ma main prisonnière attrapait la tienne, te tirant vers moi pour que tu ne t’enfuis ; bien que tu ne pouvais véritablement le faire au vu de notre situation. De l’autre, mes doigts se posaient sur tes joues, sur la droite pour le pouce, la gauche pour l’index et le majeur. Je ne me risquerais à te retenir avec deux doigts dont la force m’était difficilement contrôlable, alors c’était bien les trois seuls que j’utiliserais pour te punir.

Ta joue, le bout de ton nez, ta mâchoire ou bien ton oreille mais aussi ton cou et, parfois, la commissure de tes lèvres. Nulle partie de ton corps n’était épargnée de cette punition tant méritée pour m’avoir trahi de la sorte ! Et si la trace des baisers n’était claire, tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi-même si tu avais bougé ; autrement, tu pourrais certainement narguer les passants d’être aimé par un homme bien étrange. Mais n’étais-tu pas jolie également de la sorte ? Couverte de rouge ici et là, dans un signe affectif des plus discrets habituellement en Corée car réserver aux couples ou amis très proches, chose que nous n’étions et ne seront probablement jamais... Mon chef d’œuvre à présent fini, mon visage se plaçait face au tien, mes pupilles plantées dans les tiennes pour avoir ton attention et, surtout, que tu enregistre les mots qui s’apprêtaient à passer mes lèvres. « Je suis un homme dangereux. » Malgré mon ton sérieux, mon regard sombre et mes traits fermés, ce fut ce baiser dans le vide qui te prouvait que je plaisantais en formulant cette affirmation. Mais également ce clin d’œil que je t’offrais juste après pour enfin te libérer, fier de moi.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Lun 12 Mar - 10:49
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Après la vexation d’être potentiellement enlaidie à tes yeux sans maquillage suivit celle d’être jugée si superficielle. Je me savais belle au naturel. Si ma mère m’avait inculqué d’être toujours élégante et bien apprêtée, je jugeais que l’assurance et la classe d’une femme pouvait aussi résider dans sa capacité à se montrer sans artifice. Je n’en avais besoin pour surpasser la beauté des autres femmes que nous croiserions dans la journée. Au contraire, elles auront encore plus à pâlir d’envie face à ma supériorité en toute simplicité. Même maquillées, elles ne sauraient m’égaler. Bien que présentement, de nous deux, je ne serais assurément pas celle qui attirerait le plus l’attention. Ce rouge sur les lèvres te sciaient à merveille. J’avais bien espoir de parvenir à détourner ton attention afin que tu en oublies la sensation et te promènes ainsi. Malheureusement, le plan échoua.

Évidemment que je ne comptais obtempérer alors que tu me sommais de me rapprocher, cependant je ne pouvais m’échapper non plus. À l’impulsion de ta main me tirant à toi, je ne pus résister. Car, si je ne l’avouerais, tu étais plus fort que tu en avais l’air et que je ne me méfiais pas suffisamment pour essayer. J’aurais sans doute dû. De mon visage prisonnier de tes doigts, je tentais d’articuler : « Qu’est-ce que tu… » J’eus rapidement la réponse à ma question. Ce que tu faisais : tu m’embrassais la joue. Pire encore, tu continuais à me couvrir de bisous. Si la joue et le nez me surprirent, ils demeuraient innocents, mignons et tolérables. En revanche, lorsque tes lèvres se déposèrent sur ma mâchoire, mes yeux s’écarquillèrent. Un frisson me parcourut l’épiderme. Je me figeais. J’aurais voulu, j’aurais dû tenter de fuir, d’esquiver, mais j’étais si stupéfaite que mon corps se pétrifiait. Mon cerveau s’arrêtait, inondé par une vague de sensations chaudes et suaves alors que ton souffle caressait ce cou que tu embrassais à son tour. Ce ne fut que le léger courant électrique procuré par ce touché de ta chair au coin de mes lèvres, entre le bisou et le baiser, qui sembla réactivité la machine de mon esprit. Vivement je me reculais. « Yah ! » Je m’exclamais sur une intonation de reproches, sans pour autant pouvoir en jeter davantage, captivée par ton regard. Tu étais homme dangereux ? Devais-je y comprendre un avertissement ? Mon coeur s’en inquiéta. Mon visage couvert des traces du passage de tes lèvres aurait sans doute blêmi si tu n’avais ponctué prestement tes mots de mimiques traduisant ta plaisanterie. J’entrouvris la bouche, prête à te passer un savon, quand me vint une idée. Ma bouche refermée, je fronçais légèrement les sourcils avec détermination. Et tel un rapace fondant sur sa proie, sans crier garde, je me dressais et enfouissais mon visage au creux de ton cou. De mes dents, j’en mordis la peau si blanche et appétissante. Plusieurs instants, je persistais sans lâcher  prise dans l’intention de te laisser moi aussi une trace de mon passage, bien plus pérenne que celles dont tu m’avais couverte.


Quand j’eus enfin daigné de te libérer, à mon tour, je plantais mon regard dans le tien. Un sourire fin et narquois, je passais subtilement ma langue sur mes lèvres. « Et moi, je suis une gumiho encore plus dangereuse. Souviens t’en ! » À ton instar, je t’adressais un baiser dans le vent et un clin d’oeil malicieux, bien que certainement les miens parurent paraitre bien plus menaçant que rassurant. Sur ce je me reculais d’un pas et m’en retourner chercher dans mon sac, en quête de mon miroir de ma main libre. J’ouvris celui-ci pour vérifier l’ampleur des dégâts. « Aish… » sifflais-je entre mes dents, agacée de devoir réitérer le démaquillage. « Amène ta main, et ne bouge plus, » te sommais-je râlant, nécessitant l’usage de mes deux mains pour tenir le miroir et nettoyer ma peau de l’autre. Une fois fait, je m’en retournais vers toi et portais cette fois une lingette à tes lèvres. « C’était ton gage pour avoir perdu, je n’avais pas à être punie. Pour la peine, je t’en trouverais un autre, »  me plaignis-je, mécontente. Ou plutôt, cherchant sujet à pinailler afin d’empêcher mon esprit de s’égarer tandis que sur tes lèvres mon attention étaient portées. Celles-ci me happaient un peu trop aujourd’hui. D’autant que ma peau gardait le souvenir de leur touché, incontestablement agréable…

Une fois fait, je te certifiais ma bonne foi quant à l’état de ta bouche à l’aide du miroir, puis le refermais et le rangeais. « Direction le Columbus ! » Je t’incitais à me suivre dans cette direction sans reprendre ni ta main ni ton poignet. Peut-être aurais-je aimé pouvoir rétablir un peu de distance afin de dissiper tout le trouble latent qui persistait autant dans mon corps que mon esprit, mais nous ne pouvions nous séparer. Dans la nouvelle file d’attente, un regard je te jetais finalement t’avoir esquiver à plusieurs reprises. La marque rouge laissée sur ton cou restait encore voyante. À sa vue, je repensais non pas tant à mon geste, mais aux tiens, notamment ce bisou dans le cou dont tu m’avais gratifié. Instinctivement, je passais doucement ma main libre sur cette peau précédemment embrassée. « Franchement, comment peux-tu toujours te comporter aussi inconsidérément ? » finis-je par te reprocher, sans agressivité mais tout de même désapprobatrice.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Lun 12 Mar - 17:53
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Y avait-il meilleure satisfaction que celle qui naissait de la taquinerie envers une jolie femme? Tel un petit garçon de primaire qui s'amusait à frapper et embêter l'élue de son coeur, c'était ainsi que le mien exprimait son ressenti. D'insouciance apparente, d'ignorance de ma raison, je ne savais ce que j'aurais du ressentir à ainsi découvrir ton corps de mes lèvres. De la timidité? De la gêne? Peut-etre de l'envie? Je ne savais, je préférais ne pas savoir pour continuer à vivre une journée aussi plaisante qu'elle l'était jusqu'à présent. Car, indéniablement, j'étais heureux de la passer à tes côtés, de te voir sourire et même rire quand bien même c'était de moi que tu le faisais. Cela n'avait d'importance, le ridicule ne tuait pas et toi, tu en garderais un bon souvenir. Du moins, j'espérais que cela puisse être le cas, que je ne sois seul à m'amuser lorsque c'était toi que je devais couvrir de bonheur aujourd'hui. Quand bien même c'était plus de baisers que je t'avais couverte à cet instant que de joie véritable, d'ailleurs j'attendais ta riposte. Je te savais assez vivace pour ne pas te laisser faire de la sorte, m'engueuler, mes punir, me menacer... Je ne savais à quoi m'attendre mais certainement pas à ce qui suivait.

Des paupières je battais à ton approche. Que faisais-tu? Mon souffle se coupait sous la surprise et c'était le tambours de mon coeur qui s'exprimait dans un esprit vidé de toute pensée. Sur mon cou, une sensation de picotement, une légère douleur aussi agréable qu'étrange. Tu n'étais en train de faire ce que je pensais, n'est ce pas? Je n'arrivais a t'imaginer faire une telle chose. Encore moins sur ma peau, sur moi. Pourtant plus qu'une morsure, je sentais cette succion sur mon épiderme, celle qui promettait qu'une marque rosée à violette y trônerait les jours à venir. « Qu'est-ce que tu fais? » soufflais-je sous le choc évident de ton attaque. Je n'attendais de réponse, je l'avais déjà, mais pourquoi? Pourquoi cette vengeance? Encore une fois, dans mon esprit à présent embrouillé, je me demandais ce que tu attendais de moi. Devais-je y voir un message? Une forme de possession de ta part sur mon être? Alors que tu reculais, fière de toi de toute évidence, je ne savais comment réagir. Instinctivement, mes doigts se posaient sur une chair rougie et chaude après ton passage. A cette sensation, je savais qu'une marque s'y trouvait, une trace que je ne pourrais cacher de toute la journée, qui amènerait certainement suspicion chez certains et regards complices pour d'autres, ou réprobateurs de la part d'inconnus incapable de se mêler de ce qui ne les regardaient...

Mon regard s'attardait d'ailleurs sur quelques passants que nous dérangions à nous être stoppés en plein milieu du chemin pendant que, de ton côté,  tu te démaquillais une fois de plus. Patiemment, comme si cela fut une habitude quelconque, j'attendais que tu eus finis pour nous remettre en route. J'étais certain qu'à t'avoir ainsi embrassé je n'avais une once de texture rougeâtre sur les lèvres alors qu'elle ne fut pas la surprise de te voir toucher mon visage une nouvelle fois. Mon regard se posait rapidement sur ton visage, yeux légèrement arrondis avant qu'ils ne s'élèvent vers le ciel à tes propos. « Alors tu aurais dû prévenir... Comment je suis censé savoir? » Je ne te connaissais encore assez pour faire la différence entre tes blagues et tes punitions, si différence il y avait vraiment entre les deux. J'en doutais...

Une fois la file d'attente atteinte, je me permettais de glisser ma main dans la tienne comme si, déjà,  celle-ci me manquait. J'aimais sentir tes doigts contre les miens, marcher ainsi tout simplement en m'assurant que le fer des menottes ne blessait ta peau de porcelaine si fragile. « Hm? » Bien rapidement tu captais mon attention de ta question et mon intérêt se portait,  non pas sur la réponse,  mais la cause de cette interrogation. Sur ta main portée à ton cou mon regard se posait avant que ce ne soit ma main qui rejoignit la tienne dans une caresse aussi fine sur superficielle. « Je t'ai fait mal? » C'était bien là, la seule inquiétude qui m'habitait: celle de t'avoir blessé d'une façon ou d'une autre. « Désolé... Tu veux que je regarde? » Je n'avais pourtant l'impression d'avoir été si violent dans ma punition, j'étais même plutôt certain qu'elle était douce et sans risque. M'etais-je trompé? Avais-je fauté?

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Lun 12 Mar - 19:20
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Pourquoi ce geste ? Aucune idée, j’avais laissé mon instinct revanchard me guider. En plantant mes crocs dans ta chair, je jouais sur mon visage de gumiho. T’impressionner et te malmener, à défaut d’espérer pouvoir te rendre l’embarras et la confusion que tu me causais, peut-être pouvais-je miser sur un peu de douleur en guise de vengeance ? Cependant, indéniablement, je ne me contentais d’une simple morsure. À croire que je ne pus m’empêcher, me retenir de goûter à ta peau. Oui peut-être bien que l’envie de te dévorer se manifesta, rendant ma vengeance d’autant plus délectable. J’aimais autant l’idée de te faire souffrir, ne serait-ce qu’un petit peu, que le plaisir découlant d’un instinct animal brièvement avivé. Durant quelques instants, j’oubliais l’indécence de mon geste et les paupières closes, je me focalisais sur la sensation jusqu’à… Revenir à la réalité au son des passants et des attractions, je me réprimais. Tachant d’avoir l’air de rien, j’étais revenue te faire face, me pinçant légèrement les lèvres. Si tu voulais jouer, tu pouvais avoir la certitude à présent d’avoir trouver une adversaire de taille. À chacun de tes assauts, ou presque, je répondrais.

Tandis que je te démaquillais, j’improvisais une plaidoirie mensongère, ou plutôt, de mauvaise foi. J’avais eu besoin de trouver à rétorquer, à t’imputer la faute alors que de toute évidence, il ne s’agissait que d’une plaisanterie. Je ne pensais plus sur l’instant à cette histoire de gage au perdant. Il fallait bien que j’ai le dernier. Et à nouveau lorsque tu me reprochais de ne t’en avoir informer. « Ça n’aurait pas été aussi drôle, si tu savais, » bougonnais-je. Tu en conviendrais. À rôles inversés, tu en aurais fait de même. En revanche ce dont tu n’étais certainement pas en capacité de remarquer, c’était ô combien au-delà de recouvrir ma spontanéité, je n’hésitais pas à me montrer naturelle, à jouer de mes différentes expressions, sans me soucier de mon apparence à tes yeux. Tu avais autant le don de m’embarrasser que de me mettre en confiance. Si toi, tu l’ignorais, moi je le ressentais. 


Cette même sensation qui se manifesta lorsque tu pris ma main dans la tienne. Pourquoi ? Pourquoi agissais-tu ainsi ? Ne soupçonnais-tu à quel point, ce petit geste si insignifiant avait le pouvoir de me troubler ? Ce geste trop intime pour nous deux. Ce geste qui me rappelait le passé fraichement tourné autant qu’il m’évoquait un vent de nouveautés. Alors comme si je cherchais des réponses à travers ma personne, mes yeux se posèrent sur toi. Sur la marque que je t’avais laissée. Ce fut avec une certaine nervosité que je portais mes doigts à mon cou. Vaguement pensive, je ressentis un soudain petit courant électrique alors que ta peau rencontra la mienne. Ma main, délicatement, dans un effleurement tu couvais. J’immobilisais jusqu’à m’étonner dans un léger sursaut. « Hein ? » Je te fixais de mes yeux grands ouverts. « Non… Non ! » me défendis-je en enlevant ma main et la tienne par la même occasion. « Je n’ai pas mal. » Je ne voulais pas que tu te penches à nouveau à hauteur de mon cou. Que cette situation me rappelle ou le baiser que tu avais déposé au creux du mien, ou la morsure que j’avais infligé au tien. « Et si nous trouvions un prochain défi ? » Je pressais de détourner le sujet en quête de la liste. Mais pour l’attraper, il m’aurait valu libérer ma main de la tienne. Étrangement, je me retenus de te l’ôter.  « Choisissons plutôt après l’attraction… Ça te plait au fait ? » Mon embarras était-il palpable tandis que j’essayais de faire diversion, tout autant que je m’intéressais sincèrement à tes goûts.  « Ce type d’attractions ? Qu’est-ce que tu aimes et préfères généralement ? » N’étais-je celle qui dictait le programme depuis le début ? Certes je pensais à tes centres d’intérêts qui m’étaient connus, mais combien ignorais-je encore ? « Hormis m’embêter, » ajoutais-je, un soupçon accusatrice. À défaut d’être une attraction, j’avais bien conscience d’être un sujet de distraction privilégié de ta personne. À moins que tu sois toujours comme cela, avec les autres aussi… Après tout, pourquoi serais-tu différent avec moi ? Nos regards et nos rapports l’un envers l’autre ne sauraient être comparés. Tu ne doutais certainement pas à quel point, tout ce qui était si naturel et anodin pour toi ne l’était en rien pour moi. À la pensée de cette évidence, je poussais un discret soupir. Mon regard éteint se baissa.

Notre tour de monter dans l’attraction arriva après une grosse dizaine de minutes d’attente.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Lun 12 Mar - 23:52
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Soucieux de ton bien-être que, probablement, j’eus corrompu en agissant trop brusquement auparavant, ma main s’était posée sur la tienne. Une interrogation j’avais formulé, près à vérifier que je ne t’avais blessé mais bien vite, assez franchement, tu m’en empêchais. Ou plutôt, tu me repoussais tout simplement en m’assurant ne pas avoir mal. Malgré tout, ce fut avec une moue boudeuse, un brin pensif, que mon regard se portait sur l’épiderme de ton cou pour m’en assurer. Pas de marques visibles, pas de griffures ou autre… Effectivement, tout semblait aller bien alors pourquoi t’en étais-tu inquiétée au point de poser ta main par-dessus ? Bien rapidement, tu me détournais de mes pensées pour poser une question…. Puis une autre et encore d’autres. Une chaine sans grande logique bien qu’il y en avait une en arrière-fond, mais si rapide qu’elle en était étonnante. Presque déroutante même. Si un instant c’était avec suspicion que je t’observais, celui d’après, c’était bien de l’amusement que tu pouvais voir se dessiner sur mon visage. « Pourquoi tant de questions soudainement ? Je vais pas m’envoler. » Douce ironie en sachant pour quelle attraction nous attendions notre tour cela dit, car, si, nous allions nous envoler. Mais ensemble, fermement maintenu ensemble même.

De ma main libre, je levais l’index comme pour commencer une suite d’énonciation. « Est-ce que ça me plait : Je ne sais pas de quoi tu parles, mais je passe une bonne journée. Je pense que ça répond bien à la question. » Mon majeur suivait le mouvement à la fin de cette phrase pour continuer. « Je suis le genre d’homme qui pourrait s’amuser sur un cheval à bascule. Mais j’ai une préférence pour tout ce qui est sensation forte ou alors décors accrocheurs. » Mon annulaire suivait rapidement alors que le nombre de tes questions s’arrêtaient pourtant à mon grand deux dans l’explication. « Enfin… Comment on peut exclure le fait de t’embêter ? C’est mon attraction préférée. » Si cette journée était si agréable, ce n’était en rien à cause des attractions – bien qu’elles jouaient dans le compte final également – mais bien grâce à toi. Parce que tu étais à mes côtés, que tu répondais à mes actions et mes propos par d’autres, sans te laisser atteindre, sans chercher à me blesser. Simplement s’amuser sans se prendre la tête, n’était-ce ce pour quoi nous étions là ?

« Tu vas pas me broyer la main parce que t’as peur hein ? » Se balancer à plusieurs dizaines de mètre du sol n’était pas forcément toujours une bonne idée et je ne voulais finir avec ma main dominante dans le même état que les deux derniers doigts de la droite… Néanmoins, au moment où nous montions dans l’attraction, je te faisais passer devant, non par appréhension de l’attraction, mais par une galanterie bien asiatique me poussant à me soucier d’une gêne éventuelle de ta part au moment où tu désirais grimper dans le bateau. A mes yeux, cette attention semblait naturelle et même instinctive, tout comme celle de t’offrir ma main comme appui si besoin se faisait sentir.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Mar 13 Mar - 12:41
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L’intérêt pour autrui avait été tout un apprentissage en ce qui me concernait. Un apprentissage relativement récent avec mon intégration à la Yonsei, mais toi qui ne me connaissais que depuis quelques mois, comment pouvais-tu t’en douter ? Peut-être un peu, certes, néanmoins, tu devais être loin d’imaginer le chemin déjà parcouru. Des premiers pas accomplis grâce à des amis, à un homme aussi, puis le grand bond en avant avait indéniablement été mon élection – sans concurrence – à la vice-présidence et présidence de la fraternité. Humainement, j’avais été transformé. Et peu à peu, les renards je faisais passer en priorité. Alors mes questions, tu pouvais les interpréter comme simple curiosité vis à vis d’un de mes protégés gumiho, ou tu pouvais leur accorder une valeur plus personnelle. Après tout,nous allions partager cette journée qui serait incontestablement plus agréable si nous la vivons tous deux dans le plaisir et la bonne humeur.  Cependant, pour cette dernière, de ta part, je savais si seulement elle pouvait être ébranlée.


D’un claquement de langue je répondis à ton retour de question et ta vague moquerie sur le fait de t’envoler. Je n’étais pas à l’aise pour témoigner de l’intérêt à quelqu’un, pour m’intéresser à lui, du moins pas comme ça, pas quelqu’un comme toi qui étais… Qu’étais-tu au juste ? Je ne parvenais à t’identifier au terme ami. Il y avait quelque chose qui sonnait faux dans ce mot. Quoi qu’il en fut, tu ne m’aidais pas en te moquant de mon intention. Je m’apprêtais d’ailleurs à tempêter d’agacement mais tu ne m’en laissas le temps daignant finalement répondre correctement. Il semblerait que savoir que tu passais un bon début de journée me fit plaisir. Fut-ce de prouver que les moments partagés avec moi malgré mon terrible caractère puissent tout de même être agréables ? Je ne fus en revanche pas surprise, ni que tu saches t’amuser d’un rien, ni que je fus ta source de distraction préférée. Les traits du visage légèrement froncés, je t’adressais un regard désapprobateur avant qu’une étincelle n’y pointe. Je détendis et esquissais un sourire fin et narquois. « C’est vrai, je t’ai déjà fait un cadeau un peu trop beau en te choisissant comme partenaire, alors pourquoi me soucier en plus de ce qui te plait ? » Je redressais le menton, la tête de profil pour te toiser du coin de l’oeil. « Rien que par ma présence tu ne peux qu’être combler ! » Sur ce, je t’incitais à avancer dans la file qui progressait en direction de l’attraction.


Attraction pour laquelle tu ne peux t’empêcher de me faire une remarque exaspérante avant que nous ne montions à bord. « Je n’ai pas p… » commençais-je à revendiquer fermement. Puis, je me ravisais et affichais sur mes traits un air beaucoup plus doux et innocent. « Je vais essayer, mais je ne promets rien, Oppa ! » prononçais-je en minaudant presque. Une attitude mignonne qui, si tu savais lire entre les lignes, n’annonçait rien qui vaille. En effet, une fois assis dans l’attraction, je ne lâchais ta main proposée en soutien pour m’installer. De toute l’attraction, je n’eus peur. Les cris exaltés que j’eus pu pousser ne furent que le fruit de mon amusement tandis que les sensations me provoquaient de chatouillis dans le ventre. Pour ta main accompagnant la mienne, bras au-dessus de nos têtes, l’expérience fut peut-être moins amusante. 


Une fois descendue, je prétendis m’excuser à demi-mot tandis que nous nous éloignons avec le flot de la foule sortant de l’attraction. « Ce fut un peu plus impressionnant que je ne l’aurais cru ! » Doux mensonge dont le sourire agrémentant mes lèvres ne se cachait guère. « Comment va ta main ? » Je soulevais celle-ci avec précaution comme si je m’en souciais vraiment, mais mes yeux ne traduisaient-ils pas le contraire ?

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