[EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Lun 7 Mai - 19:07 Citer EditerSupprimer
Homme au comportement puéril, un garçon insouciant et irréfléchi. Très certainement, était-ce là l’image que tu avais de ma personne et tu n’avais foncièrement tort. C’était ainsi que j’aimais être perçu, car tout était aisé ainsi, mes propos, des gestes, rien n’était sérieux; dans rien ils ne m'engageaient un seul instant. Les responsabilités je fuyais presque tout autant que l’engagement, car source de contraintes, d’angoisses, mais surtout source de douleur possible. De celle que tu avais traversé et que tu traversais encore derrière ces sourires que tu m’offrais, derrière ces rires qui parvenaient à, parfois, franchir la frontière de tes lèvres; et je ne souhaitais m’y adonné. Alors oui, je fuyais; c’était bien là discipline dans laquelle j’excellais depuis des années. Pourtant, j’étais aujourd’hui le premier à m’interroger sur les répercussions de ce geste pendant que toi, tu t’occupais de l’enfant immature que j’étais. Devrais-je m’excuser d’avoir ainsi voler tes lèvres, alors que tu fus la première aujourd’hui à le faire? A moins que tu n’espérais d’autres excuses? Quel moment t’avais-je le plus profondément blessé dans cette journée pour qu’ainsi, tu demande la source de mon possible pardon? De ma main ayant fermement tenue ta fesse lors du second défi à ces caresses aventureuses sur ta cuisse à peine quelques instants auparavant, sans oublier les baisers marqués d’un rouge vif que j’avais ainsi déposé sur ta peau et qui m’avaient value punition d’un suçon profondément ancré sur la peau de mon cou et cette légèreté avec laquelle j’avais tout d’abord répondu à tes questions pourtant sérieuses lors du repas. Quel geste fut le plus désagréable pour toi? Mes hypothèses devrais-je te partager afin d’être éclairé sur le sujet?
Tandis que j’hésitais encore dans la formulation de mes propos, que la pulpe de mes lèvres s’étant précédemment retrouvées contre les tiennes je pressais l’une contre l’autre dans un signe d’anxiété évident, ta proposition tu fis brusquement. Contre toute attente, celle-ci se révélait bien loin de ce que j’avais pu imaginer, me laissant pantois et l’air idiot l’espace de quelques instants, si ma gorge ne s’était nouée dans mon mutisme, assurément un « hein » aurait pu y être formulé. Pourtant, il ne fut rien, un simple silence agrémenté d’un regard interrogateur se posait sur les traits de ton visage dans un premier temps avant que la suite de tes propos, de tes attentes quant à notre journée ensemble, ne soient révélées. Seulement alors, je comprenais ton intention, celle de ne revenir sur un sujet qui te gênait sans que, pour autant, tu ne semble le désapprécier. Ne m’aurais-tu giflé une fois de plus si tel était le cas? N’aurais-tu pas reculé à peine notre échange aurait-il commencé? Lentement, mon regard se détachait de ta personne pour errer dans le vague un bref instant et de son inquiétude il perdait pour se voiler d’une fine et délicate douceur à cette explication qui sonnait, oh combien, candide à mon esprit. Et je ne manquais ce geste de ta part au plus éloigné recoin de mon champ de vision, ces doigts que tu levais à tes lèvres afin de les en couvrir délicatement l’espace de quelques instants, comme si cet échange tu venais à te remémorer, ou que la sensation tu cherchais de nouveau? Devrais-je te l’offrir à nouveau? Si le désir de réitérer l’expérience naissait et grandissait de plus en plus dans mon esprit déjà bien échauffé, je me montrais néanmoins sage et n’affichais qu’un faible et timide sourire dans cette situation qu’il m’était donné de vivre pour la première fois. Adorable que tu étais à t’afficher ainsi timide face à moi, à te remémorer possiblement un tel échange; à moins que tu ne réfléchissais en réalité à comment réparer cet incident? Une possibilité bien moins mignonne que la précédente mais qui portait tout son sens en voyant comme tes yeux parcourait le parc à la recherche de quelque chose, pour, qu’enfin, tu ne décroche une onomatopée de ma part. Un simple « yah » que ma voix faisait flotter dans l’air en allongeant la voyelle quelques instants dans sa formulation, que mon timbre rendait le plus doux possible face à tes taquineries que je recevais terriblement bien malgré la situation.
Du banc je me levais enfin et de ton sac, que je prenais soin de refermer au préalable, je me saisissais finalement afin de t’en décharger comme j’aurais dû le faire depuis bien longtemps à présent. J’ignorais son contenu entier, n’ayant à ma connaissance que ce que tu en avais sorti sous mes yeux - et je n’irais jeter un oeil dedans, n’ayant que trop été mis en garde quant à cette idée de fouiller le sac d’une femme - mais assurément, il pesait bel et bien son poids. Oppa indigne que j’étais de t’avoir ainsi laisser porter une telle charge depuis ce matin… « On trouvera les toilettes plus facilement que des fontaines avec le plan. » Un choix que je prenais sans véritablement te consulter puisque tu avais émise toute seule de toute façon, de plus… « Faut que je me passe un coup sur le visage avec la glace que je me suis mis partout et que j’aille aux toilettes de toute façon. » Malgré mes épaules chargés de ton sac accompagné du mien, celles-ci j’haussais afin d’imager ma pensée: l’escale ne serait une perte de temps et la repousser ne ferait que retarder l’inévitable. Alors pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups dès à présent? De ma main prisonnière de la fourrure bleutée je me saisissais de la tienne, prêt à partir à la recherche de notre prochaine destination mais, également, de te rappeler cette chose qui nous liait depuis le début de la matinée en levant nos doigts joints dans les airs. « Présidente, on peut au moins se séparer le temps d’aller aux toilettes, pas vrai? » J’osais espérer que, dans ce sac pesant non loin d’une tonne, les clefs de nos menottes tu avais garder bien précieusement pour ce genre de situation. Après tout, où pouvaient bien être les clefs si tu ne les avais?
Tandis que j’hésitais encore dans la formulation de mes propos, que la pulpe de mes lèvres s’étant précédemment retrouvées contre les tiennes je pressais l’une contre l’autre dans un signe d’anxiété évident, ta proposition tu fis brusquement. Contre toute attente, celle-ci se révélait bien loin de ce que j’avais pu imaginer, me laissant pantois et l’air idiot l’espace de quelques instants, si ma gorge ne s’était nouée dans mon mutisme, assurément un « hein » aurait pu y être formulé. Pourtant, il ne fut rien, un simple silence agrémenté d’un regard interrogateur se posait sur les traits de ton visage dans un premier temps avant que la suite de tes propos, de tes attentes quant à notre journée ensemble, ne soient révélées. Seulement alors, je comprenais ton intention, celle de ne revenir sur un sujet qui te gênait sans que, pour autant, tu ne semble le désapprécier. Ne m’aurais-tu giflé une fois de plus si tel était le cas? N’aurais-tu pas reculé à peine notre échange aurait-il commencé? Lentement, mon regard se détachait de ta personne pour errer dans le vague un bref instant et de son inquiétude il perdait pour se voiler d’une fine et délicate douceur à cette explication qui sonnait, oh combien, candide à mon esprit. Et je ne manquais ce geste de ta part au plus éloigné recoin de mon champ de vision, ces doigts que tu levais à tes lèvres afin de les en couvrir délicatement l’espace de quelques instants, comme si cet échange tu venais à te remémorer, ou que la sensation tu cherchais de nouveau? Devrais-je te l’offrir à nouveau? Si le désir de réitérer l’expérience naissait et grandissait de plus en plus dans mon esprit déjà bien échauffé, je me montrais néanmoins sage et n’affichais qu’un faible et timide sourire dans cette situation qu’il m’était donné de vivre pour la première fois. Adorable que tu étais à t’afficher ainsi timide face à moi, à te remémorer possiblement un tel échange; à moins que tu ne réfléchissais en réalité à comment réparer cet incident? Une possibilité bien moins mignonne que la précédente mais qui portait tout son sens en voyant comme tes yeux parcourait le parc à la recherche de quelque chose, pour, qu’enfin, tu ne décroche une onomatopée de ma part. Un simple « yah » que ma voix faisait flotter dans l’air en allongeant la voyelle quelques instants dans sa formulation, que mon timbre rendait le plus doux possible face à tes taquineries que je recevais terriblement bien malgré la situation.
Du banc je me levais enfin et de ton sac, que je prenais soin de refermer au préalable, je me saisissais finalement afin de t’en décharger comme j’aurais dû le faire depuis bien longtemps à présent. J’ignorais son contenu entier, n’ayant à ma connaissance que ce que tu en avais sorti sous mes yeux - et je n’irais jeter un oeil dedans, n’ayant que trop été mis en garde quant à cette idée de fouiller le sac d’une femme - mais assurément, il pesait bel et bien son poids. Oppa indigne que j’étais de t’avoir ainsi laisser porter une telle charge depuis ce matin… « On trouvera les toilettes plus facilement que des fontaines avec le plan. » Un choix que je prenais sans véritablement te consulter puisque tu avais émise toute seule de toute façon, de plus… « Faut que je me passe un coup sur le visage avec la glace que je me suis mis partout et que j’aille aux toilettes de toute façon. » Malgré mes épaules chargés de ton sac accompagné du mien, celles-ci j’haussais afin d’imager ma pensée: l’escale ne serait une perte de temps et la repousser ne ferait que retarder l’inévitable. Alors pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups dès à présent? De ma main prisonnière de la fourrure bleutée je me saisissais de la tienne, prêt à partir à la recherche de notre prochaine destination mais, également, de te rappeler cette chose qui nous liait depuis le début de la matinée en levant nos doigts joints dans les airs. « Présidente, on peut au moins se séparer le temps d’aller aux toilettes, pas vrai? » J’osais espérer que, dans ce sac pesant non loin d’une tonne, les clefs de nos menottes tu avais garder bien précieusement pour ce genre de situation. Après tout, où pouvaient bien être les clefs si tu ne les avais?
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Mer 27 Juin - 20:22 Citer EditerSupprimer
De mes taquineries je déchantais bien tôt. Je riais soudainement beaucoup moins à l’instant où je prenais conscience que l’idéal pour nettoyer quelque peu les dégâts de ce défit serait de nous engager en quête des toilettes. Le dernier endroit où je souhaitais mettre les pieds, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la plus conventionnelle stipulant que les femmes n’avaient leur place dans les toilettes des hommes. Malgré les files d’attente toujours beaucoup plus longue du côté de la gente féminine, j’étais parfaitement en accord avec cette règle de société que je respectais scrupuleusement. Enfin, la vérité serait sans doute encore plus exacte de dire que je n’entrais guère jamais plus dans des toilettes collectifs, publiques… Plus depuis ma première année de lycée. Depuis qu’une angoisse s’était ancrée dans ma mémoire de manière irrépressible. Déraisonnable sans doute, mais je ne parvenais à m’en défaire. D’ailleurs, à la seule projection suggérée de devoir t’accompagner dans les toilettes, je me sentais soudainement comme vidée de ma vitalité. La chaleur de notre précédent échange laissait place à cette sensation de froid accablante lorsque notre corps manque cruellement d’énergie. C’était plus qu’une raison de bienséance pour laquelle je priais intérieurement que nous privilégions la voie des fontaines plutôt que des sanitaires. J’avais peur. Mais cette peur stupide, méprisable pour mon orgueil impétueux et victorieux, assurément je me refuserais de te l’avouer. De toute façon, je n’y gagnerais de ta part que moqueries en retour et certainement suppositions absurdes à l’instar de ma peur du noir dans les vestiaires. Parce que la réalité était quelque chose que je ne parvenais à dévoiler… Et le regard de mon ex fiancé pour un « malheureux baiser forcé » ne faisait que renforcer ma honte au sujet de cet incident…
De honte en revanche tu ne semblais doté à trancher si naturellement pour l’option direction les toilettes. N’y voyais-tu aucun inconvénient à pénétrer à l’intérieur en ma compagnie ? N’avais-tu pas la moindre once d’attention à mon égard, n’envisageant un seul instant que peut-être, je m’y sentirais mal à l’aise ? Gênée de me tenir à proximité des urinoirs de ces messieurs… Puis, je compris. Lorsque tu demandas à propos de notre séparation, je compris que toi, tu n’avais pas compris. Immobile, je baissais brièvement les yeux dans un soupir avant de les relever et d’affirmer le contraire : « On ne peut pas. » Neutre mais catégorique, mon timbre s’imprégnait d’un subtile zeste de dépit. Une faille de plus dans le concept de cette journée. À l’instar des défis pour certains desquels, je n’avais vu l’envers de la réalisation, ce détail concernant les sanitaires m’avait échappé. Pour cause de mon absence d’anticipation, j’avais pris l’habitude de tenir facilement toute une journée entière à défaut de pouvoir utiliser les toilettes publics. Donc pour ma part, la question n’aurait pas eu à se poser. J’oubliais mon binôme. Partenaire qui de surcroit ne s’avérait point être l’initial, puisqu’à n’en pas douter, Hyeon se serait retenu plutôt que d’uriner avec mon poignet relié au sien…
Avant que mes pensées ne s’égarent à imaginer la scène – qui fut un temps m’aurait fait sourire, et peut-être même y aurais-je trouvé un taquin plaisir – m’embarrassant et me serrant le coeur à présent, je secouais légèrement la tête et ajoutais : « Je n’ai pas les clés. » Plus qu’une obsession de ma part de n’absolument pas transiger aux règles de la journée, j’étais bien dans l’incapacité d’ouvrir nos menottes ne serait-ce que le temps qu’il te faudrait pour te soulager. « Tu imagines bien que ce serait injuste si je pouvais enlever mes menottes à ma guise tandis que les autres doivent rester attachés. » J’en soupirais, malheureusement. J’aurais mieux fait de m’accorder un privilège de présidente en l’occurence. « Et pour éviter d’être harcelée par un binôme qui voudrait se séparer pour x raison, je n’ai même aucune clé en ma possession. » Je voulais aussi profiter de ma journée, qu’elle fut avec mon désormais ex-fiancé ou avec toi, ma dernière envie était de rencontrer des gumiho à tout bout de champs pour me demander d’ouvrir les menottes parce qu’ils se sont disputés, parce qu’ils veulent aller pisser justement, ou que savais-je ! À cet instant, je me rappelais notre égarement précédent et mes yeux s’écarquillèrent à l’éventualité que des camarades de notre fraternité auraient pu débarquer au moins où tous les deux nous… Où de ta main, tu… Je déglutis et détournais aussitôt mon regard de ta personne, cherchant encore une fois à te fuir. « Il doit y en avoir d’indiquer ! » m’exclamais-je après m’être légèrement racler la gorge en guise de diversion aux divagations de mon esprit, notamment te concernant. Alors que du regard j’effleurais une pancarte indiquant justement les toilettes les plus proches, je pris néanmoins soin de l’ignorer, continuant à chercher.
De honte en revanche tu ne semblais doté à trancher si naturellement pour l’option direction les toilettes. N’y voyais-tu aucun inconvénient à pénétrer à l’intérieur en ma compagnie ? N’avais-tu pas la moindre once d’attention à mon égard, n’envisageant un seul instant que peut-être, je m’y sentirais mal à l’aise ? Gênée de me tenir à proximité des urinoirs de ces messieurs… Puis, je compris. Lorsque tu demandas à propos de notre séparation, je compris que toi, tu n’avais pas compris. Immobile, je baissais brièvement les yeux dans un soupir avant de les relever et d’affirmer le contraire : « On ne peut pas. » Neutre mais catégorique, mon timbre s’imprégnait d’un subtile zeste de dépit. Une faille de plus dans le concept de cette journée. À l’instar des défis pour certains desquels, je n’avais vu l’envers de la réalisation, ce détail concernant les sanitaires m’avait échappé. Pour cause de mon absence d’anticipation, j’avais pris l’habitude de tenir facilement toute une journée entière à défaut de pouvoir utiliser les toilettes publics. Donc pour ma part, la question n’aurait pas eu à se poser. J’oubliais mon binôme. Partenaire qui de surcroit ne s’avérait point être l’initial, puisqu’à n’en pas douter, Hyeon se serait retenu plutôt que d’uriner avec mon poignet relié au sien…
Avant que mes pensées ne s’égarent à imaginer la scène – qui fut un temps m’aurait fait sourire, et peut-être même y aurais-je trouvé un taquin plaisir – m’embarrassant et me serrant le coeur à présent, je secouais légèrement la tête et ajoutais : « Je n’ai pas les clés. » Plus qu’une obsession de ma part de n’absolument pas transiger aux règles de la journée, j’étais bien dans l’incapacité d’ouvrir nos menottes ne serait-ce que le temps qu’il te faudrait pour te soulager. « Tu imagines bien que ce serait injuste si je pouvais enlever mes menottes à ma guise tandis que les autres doivent rester attachés. » J’en soupirais, malheureusement. J’aurais mieux fait de m’accorder un privilège de présidente en l’occurence. « Et pour éviter d’être harcelée par un binôme qui voudrait se séparer pour x raison, je n’ai même aucune clé en ma possession. » Je voulais aussi profiter de ma journée, qu’elle fut avec mon désormais ex-fiancé ou avec toi, ma dernière envie était de rencontrer des gumiho à tout bout de champs pour me demander d’ouvrir les menottes parce qu’ils se sont disputés, parce qu’ils veulent aller pisser justement, ou que savais-je ! À cet instant, je me rappelais notre égarement précédent et mes yeux s’écarquillèrent à l’éventualité que des camarades de notre fraternité auraient pu débarquer au moins où tous les deux nous… Où de ta main, tu… Je déglutis et détournais aussitôt mon regard de ta personne, cherchant encore une fois à te fuir. « Il doit y en avoir d’indiquer ! » m’exclamais-je après m’être légèrement racler la gorge en guise de diversion aux divagations de mon esprit, notamment te concernant. Alors que du regard j’effleurais une pancarte indiquant justement les toilettes les plus proches, je pris néanmoins soin de l’ignorer, continuant à chercher.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Mer 27 Juin - 20:24 Citer EditerSupprimer
A contrario de nos mains jointes relevées, je vis ton regard s'affaisser vers le sol, de tes lèvres entrouvertes je devinais un soupir qui ne présageait rien de bon. Et les mots s’élevaient et la sentence s’abattait sur ma conscience qui ne l’acceptait tandis qu’immobile ainsi, je te fixais avec incrédulité. Comment ça, nous ne pouvions nous séparer rien qu’un instant? Je parvenais à comprendre que les règles se devaient d’être respectées, une journée entière attachée à son binôme, mais dans ce cas présent… Ne pouvions-nous faire impasse rien que cinq petites minutes? Quelques instants éloigné l’un de l’autre afin d’assouvir un besoin naturel sur une journée qui se dotait de plus de mille d’entre elles, était-ce si grave à tes yeux? Bien rapidement, je comprenais: non que tu ne le voulais par soucis d’équité, mais tu ne pouvais. Et alors naissait une crainte, une appréhension idiote et puérile de ma part, celle de devoir vivre indéfiniment attaché à ton poignet, et j’imaginais tous ces instants gênants que nous aurions à vivre, ces moments où nous nous engueulerions car l’un désirait aller au lieu A tandis que l’autre préféré le B. Comment pourrions-nous suivre nos cours même? Enfin, c’était une gêne qui s’emparait de moi. Celle d’imaginer la tête du serrurier lorsque nous nous présenterions face à lui, ainsi menottés et avec pour seule explication de fêter la St.Valentin version Gumiho… Pour une fois, n’étais-tu celle qui n’avais réussit à prévoir? Pourtant, je n’arrivais à t’en porter préjudice, je ne pouvais que m’amuser bien que sur mon visage affichait une résignation désespérée face à ce destin qui nous incombait. Divertissement auquel s’ajoutait une pointe de tristesse à l’idée que ta rupture ait pu être la cause de cette maladresse, tu n’étais infaillible, je le savais déjà et n’en prenais que d’autant plus conscience à cet instant. Et alors naissait une interrogation, ou plutôt un doute sur ton absence d’envie de nous diriger vers ces toilettes dont le panneau tu prenais soin d’esquiver du regard: serais-tu gênée de pénétrer dans les toilettes pour homme?
Tandis que mes pas suivaient les tiens, j’en venais à t’arrêter dans ta quête avec une idée précise en tête, une proposition qui, peut-être, te plairait davantage que l’initiale. « J’ai une proposition à te faire. » déclarais-je en te tournant face à moi délicatement. Sur mes traits, un sérieux face à une situation qui pourrait être critique dans les heures à venir. « Je déteste avoir à me retenir, mais les toilettes pour homme… Enfin t’es une femme, c’est un peu… problématique. » Je n’arrivais à imaginer ton visage si d’autres hommes venaient à nous rejoindre afin de faire leur besoin et qu’avec leur intimité tu devais te retrouver confronter. Te collerais-tu à moi afin de n’avoir à être spectatrice de cela? Ou aurais-tu peur de ce qui pourrait arriver à une femme aussi délicate que toi, entourée par une gente masculine parfois trop déplacée? « Dans ce cas, allons dans les toilettes pour femme. L’un ou l’autre, c’est pareil pour moi et tu seras entourée de femmes donc t’auras pas à voir… « ça » si d’autres personnes arrivent, ce sera moins dérangeant pour toi. » Bien que je doutais fort que cette situation n’allait être gênante malgré tout, tant pour toi que pour moi… J’entendais déjà ces femmes crier au pervers lorsque je mettrais le nez entre ces murs, les regards en biais et réprobateurs auxquels j’aurais le droit. Je n’avais envie de m’y aventurer, mais n’était-ce plus simple pour toi en sachant comme cela allait déjà être dérangeant? Je ne pouvais être plus égoïste que je ne l'étais déjà et te forcer à m’accompagner dans les toilettes pour hommes.
Tandis que mes pas suivaient les tiens, j’en venais à t’arrêter dans ta quête avec une idée précise en tête, une proposition qui, peut-être, te plairait davantage que l’initiale. « J’ai une proposition à te faire. » déclarais-je en te tournant face à moi délicatement. Sur mes traits, un sérieux face à une situation qui pourrait être critique dans les heures à venir. « Je déteste avoir à me retenir, mais les toilettes pour homme… Enfin t’es une femme, c’est un peu… problématique. » Je n’arrivais à imaginer ton visage si d’autres hommes venaient à nous rejoindre afin de faire leur besoin et qu’avec leur intimité tu devais te retrouver confronter. Te collerais-tu à moi afin de n’avoir à être spectatrice de cela? Ou aurais-tu peur de ce qui pourrait arriver à une femme aussi délicate que toi, entourée par une gente masculine parfois trop déplacée? « Dans ce cas, allons dans les toilettes pour femme. L’un ou l’autre, c’est pareil pour moi et tu seras entourée de femmes donc t’auras pas à voir… « ça » si d’autres personnes arrivent, ce sera moins dérangeant pour toi. » Bien que je doutais fort que cette situation n’allait être gênante malgré tout, tant pour toi que pour moi… J’entendais déjà ces femmes crier au pervers lorsque je mettrais le nez entre ces murs, les regards en biais et réprobateurs auxquels j’aurais le droit. Je n’avais envie de m’y aventurer, mais n’était-ce plus simple pour toi en sachant comme cela allait déjà être dérangeant? Je ne pouvais être plus égoïste que je ne l'étais déjà et te forcer à m’accompagner dans les toilettes pour hommes.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Mer 27 Juin - 20:25 Citer EditerSupprimer
Ma tentative d’esquive n’avait de sens. Je ne faisais que repousser l’échéance. Si des toilettes nous cherchions, immanquablement nous finirions pas trouver. Ce n’était comme si nous nous trouvions à l’un des points de convergences principales du parc rempli de boutiques et restaurants tout autour de nous. Sans doute y avait-il ici l’équivalent du tiers des sanitaires du parc alors, si je parvenais à te détourner d’un panneau, le suivant ne tarderait à nous apparaitre. Et puis, ce n’était pas non plus comme s’il y avait possibilité d’éviter cette étape. Je maudissais intérieurement les hommes d’avoir une si petite vessie. Ou d’être si peu prévoyant. Quand bien même présentement, j’étais celle qui n’avait pas anticipé cette faille dans le concept de la journée.
J’avançais ainsi, sans vraiment chercher, d’une part car trop absorbée dans mes pensées espérant vainement une issue à ce cul-sac. D’autre part parce que je n’en avais pas envie. Tu les apercevrais sans doute bien assez vite par toi-même. D’ailleurs, tu m’arrêtais. Mon coeur fit un bon en me retournant vers toi. Le supplice était-il éminent ? Pourtant, tu ne m’annonçais avoir repéré l’objet de notre quête. À la place, tu évoquais une proposition. Je fronçais aussitôt les sourcils. Quel genre d’idée avais-tu bien pu te passer par la tête pour que tu aies une proposition à me faire alors que nous nous apprêtions à pénétrer dans des toilettes pour homme menottés l’un à l’autre. L’incident de tout à l’heure ne t’aurait donner de faux espoirs et surtout une mauvaise idée de ma personne ? À cette horrible éventualité ma bouche s’ouvrit dans l’intention de te corriger avec aplomb mais tu l’interrompis.
Tu reconnaissais donc le problème. Je t’en étais reconnaissante quand bien même je ne te le dirais certainement pas. Et encore moins lorsque tu fis déchanter mon soulagement en formulant le fond de ta proposition. Que nous nous rendions ensemble dans les toilettes des femmes ? « Yah ! » l’éclat de voix avorté précédemment retentit cette fois. Te rendais-tu compte de ce que ta suggestion impliquait ? Etait-ce la suite de ta proposition ? « Tu crois vraiment que m’en… » Ma gorge se noua m’empêchant de prononcer ce mot dont la représentation me donnait des sueurs froides d’effroi. Je déglutis et tentais de me ressaisir alors que mon teint devait être bien pâle à la sensation qui imprégnait mes joues. « S’enfermer dans une cabine des toilettes des femmes soient une meilleur idée ? » Je te fixais quelques instants pour que tu imagines bien la scène et comprenne où se situait le problème. Ou peut-être n’en était-ce pas un pour toi, mais moi, je pressentais déjà les effets suffocants de l’angoisse rien qu’à y penser. « Et on échappera pas aux cris de scandales de l’exhibitionniste si tu ne fermes pas la porte ! » Peut-être en déduirais-tu que je n’appréhendais que les racontars et les risques de scandales, certainement bien plus bruyant du côté des femmes que la porte soit ouverte ou close, je m’en fichais. Sans doute même préférais-je que tu ne cherches à sonder la véritable raison de mon refus. D’ailleurs, je mettais un terme à la discussion en me saisissant de ton poignet. « C’est mon erreur, et je vais l’assumer ! » tranchais-je en t’amenant dans la direction des sanitaires précédemment soigneusement esquivés. Puis derrière cette assurance feinte, pour moi-même bien que peut-être audible à tes oreilles, je murmurais entre mes lèvres pincées : « Il me suffira de fermer les yeux et ça ira… » De ma main libre, j’incitais déjà quelques mèches de cheveux à retomber le long de mon visage comme si celles-ci pourraient m’aider à me cacher.
Comme d’accoutumé, tandis que les femmes devaient faire la queue, les hommes pouvaient rentrer directement dans leurs toilettes sans attendre. Dès que nous approchions du seuil, je te laissais reprendre les devants, me recroquevillant légèrement sur moi-même et je t’adressais discrètement d’une voix soufflée : « Yah, je ne regarde pas alors je compte sur toi pour me guider…» J’abaissais mes paupières sur mes pupilles. Sauf qu’aussitôt plongée dans cette obscurité, démunie alors que je me savais mettre les pieds dans un lieu qui m’angoissait tant, je sentis la panique me gagnait et mes yeux se rouvrirent. « Ah non, non, je veux voir où je mets les pieds, je te fais pas confiance avec tes blagues idiotes ! » Je me resserrais néanmoins un peu contre toi, fixant le sol au gré de tes pas afin de pas poser les yeux sur quoique ce soit d’indésirable. Puis, une fois que tu semblas avoir choisi ton urinoir, il me fallut un petit instant pour comprendre le sens de ton arrêt. Je me décollais alors soudainement et fermais à nouveau les yeux. Ces derniers bien froncés, je les couvrais en prime de ma main libre, tandis que celle qui t’était menottée, de ce doigt elle vint agripper de plus en plus fermement le tissu de ton t-shirt. Mon coeur battait tellement fort que son explosion semblait imminente. Ce lieu était pour moi, cent fois pire que la maison hantée de ce parc…
J’avançais ainsi, sans vraiment chercher, d’une part car trop absorbée dans mes pensées espérant vainement une issue à ce cul-sac. D’autre part parce que je n’en avais pas envie. Tu les apercevrais sans doute bien assez vite par toi-même. D’ailleurs, tu m’arrêtais. Mon coeur fit un bon en me retournant vers toi. Le supplice était-il éminent ? Pourtant, tu ne m’annonçais avoir repéré l’objet de notre quête. À la place, tu évoquais une proposition. Je fronçais aussitôt les sourcils. Quel genre d’idée avais-tu bien pu te passer par la tête pour que tu aies une proposition à me faire alors que nous nous apprêtions à pénétrer dans des toilettes pour homme menottés l’un à l’autre. L’incident de tout à l’heure ne t’aurait donner de faux espoirs et surtout une mauvaise idée de ma personne ? À cette horrible éventualité ma bouche s’ouvrit dans l’intention de te corriger avec aplomb mais tu l’interrompis.
Tu reconnaissais donc le problème. Je t’en étais reconnaissante quand bien même je ne te le dirais certainement pas. Et encore moins lorsque tu fis déchanter mon soulagement en formulant le fond de ta proposition. Que nous nous rendions ensemble dans les toilettes des femmes ? « Yah ! » l’éclat de voix avorté précédemment retentit cette fois. Te rendais-tu compte de ce que ta suggestion impliquait ? Etait-ce la suite de ta proposition ? « Tu crois vraiment que m’en… » Ma gorge se noua m’empêchant de prononcer ce mot dont la représentation me donnait des sueurs froides d’effroi. Je déglutis et tentais de me ressaisir alors que mon teint devait être bien pâle à la sensation qui imprégnait mes joues. « S’enfermer dans une cabine des toilettes des femmes soient une meilleur idée ? » Je te fixais quelques instants pour que tu imagines bien la scène et comprenne où se situait le problème. Ou peut-être n’en était-ce pas un pour toi, mais moi, je pressentais déjà les effets suffocants de l’angoisse rien qu’à y penser. « Et on échappera pas aux cris de scandales de l’exhibitionniste si tu ne fermes pas la porte ! » Peut-être en déduirais-tu que je n’appréhendais que les racontars et les risques de scandales, certainement bien plus bruyant du côté des femmes que la porte soit ouverte ou close, je m’en fichais. Sans doute même préférais-je que tu ne cherches à sonder la véritable raison de mon refus. D’ailleurs, je mettais un terme à la discussion en me saisissant de ton poignet. « C’est mon erreur, et je vais l’assumer ! » tranchais-je en t’amenant dans la direction des sanitaires précédemment soigneusement esquivés. Puis derrière cette assurance feinte, pour moi-même bien que peut-être audible à tes oreilles, je murmurais entre mes lèvres pincées : « Il me suffira de fermer les yeux et ça ira… » De ma main libre, j’incitais déjà quelques mèches de cheveux à retomber le long de mon visage comme si celles-ci pourraient m’aider à me cacher.
Comme d’accoutumé, tandis que les femmes devaient faire la queue, les hommes pouvaient rentrer directement dans leurs toilettes sans attendre. Dès que nous approchions du seuil, je te laissais reprendre les devants, me recroquevillant légèrement sur moi-même et je t’adressais discrètement d’une voix soufflée : « Yah, je ne regarde pas alors je compte sur toi pour me guider…» J’abaissais mes paupières sur mes pupilles. Sauf qu’aussitôt plongée dans cette obscurité, démunie alors que je me savais mettre les pieds dans un lieu qui m’angoissait tant, je sentis la panique me gagnait et mes yeux se rouvrirent. « Ah non, non, je veux voir où je mets les pieds, je te fais pas confiance avec tes blagues idiotes ! » Je me resserrais néanmoins un peu contre toi, fixant le sol au gré de tes pas afin de pas poser les yeux sur quoique ce soit d’indésirable. Puis, une fois que tu semblas avoir choisi ton urinoir, il me fallut un petit instant pour comprendre le sens de ton arrêt. Je me décollais alors soudainement et fermais à nouveau les yeux. Ces derniers bien froncés, je les couvrais en prime de ma main libre, tandis que celle qui t’était menottée, de ce doigt elle vint agripper de plus en plus fermement le tissu de ton t-shirt. Mon coeur battait tellement fort que son explosion semblait imminente. Ce lieu était pour moi, cent fois pire que la maison hantée de ce parc…
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Mer 27 Juin - 20:27 Citer EditerSupprimer
Battements de cils égaré, traits dessinés à l’incompréhension, ce n’était que mon silence momentané qui t’exprimait mon embarras à suivre tes pensées mais ma personne dans son intégralité. L’origine de ta question première n’avait de sens à mes yeux sur l’instant présent, je n’en suivais le fil conducteur évident comme j’aurais dû. Alors dans mon esprit, je tâchais d’esquisser l’apparence de notre destination mais pour les femmes, une salle dans laquelle, jamais, je n’avais rien qu’une seule fois mis les pieds. Probablement dans ma tendre enfance lorsque je nécessitait encore ma mère pour m’accompagner aux toilettes ou lorsque j’étais bébé assurément, mais datant de si loin, c’était avec beaucoup de peine que j’effectuais cette tâche. Pourtant, lorsque l’éclair de lucidité traversait mon esprit, celui-ci prenait forme sur mon visage. Mon teint pâlissait légèrement. Mes lèvres se pinçaient. Conscient de mes propos aussi indécents que déplacés, je ne savais où regarder bien que déjà tu me guidais vers le lieu de notre torture commune en affirmant devoir assumer cette erreur. Devions-nous véritablement? Ne pouvions-nous scier le fer des menottes quitte à nous tenir la main obligatoirement pour le reste de la journée? Nous l’avions pourtant déjà fait depuis notre arrivée, afin que ton poignet ne soit marqué par ces traces rouges indélébiles les jours suivants. Une excuse camouflant mon affection particulière pour cette étreinte qui ne m’était pourtant autorisée. J’aimais voir nos doigts entrelacés, voir ta paume plus petite disparaître sous la mienne dans cette étreinte, sentir ma main réchauffer la tienne lorsqu’il était encore tôt ce matin… Je ne pouvais penser ainsi, je ne voulais ressentir tout cela et me certifiais que tout reviendrait à la normale une fois nos poignets libérés ce soir. Rien n’avait d’importance aujourd’hui. T’offrir cette douceur ne signifiait rien, vouloir te faire plaisir n’était que mon devoir pour te remonter le moral, t’embrasser… n’avait aucune incidence. Une journée à part, un petit bout de rêve éveillé grâce auquel j’aspirais te voir briller de nouveau comme avant bien qu’à cet instant, tu semblais perdre en éclat plus nous nous rapprochions de notre destination. Bien plus encore une fois que nous étions arrivé à celle-ci…
Mes iris couvraient la pièce d’un bref regard, constat de notre seule présence en ce lieu, cela te rassurerait-il? Un coup d’oeil à mes côtés et tout au contraire je te voyais te replier sur toi-même, souffler des mots qui perdaient de cette confiance singulière qui te représentais. Munie d’un tel tempérament, ne devrais-je être celui qui ressentait de la crainte? Tes doigts, tes ongles, si proche d’une partie si fragile de mon anatomie... si je n’étais certain que tu ne prendrais plaisir à la voir se tordre de douleur sous ton emprise, jamais je n’aurais pu envisager une telle situation. Cette dernière m’arrachant quelques rougeurs vagabondes aux joues tant elle m’intimidait. Le dos de ma main droite se portait à l’une d’elle, espérant l’apaiser de sa fraîcheur mais ne m’offrait qu’une impression totalement inverse. Mes pas te guidaient dans la pièce, ne sachant comment formuler mes pensées ni même s’il valait mieux que je me taise ou que je te les partage. Le silence était pesant, mais parler n’était-ce malaisant également? Arrêté devant un urinoir, je voyais rapidement ta main couvrir tes yeux, gage que tu ne regarderais pourtant je n’arrivais à seulement ouvrir mon pantalon. Tout ceci me paraissait si déplacé… si pervers. C’était d’ailleurs le regard que me lançait un homme plus âgé qui venait de rentrer mais bien rapidement accompagné d’un sourire caucase.« Les jeunes sont bien plus entreprenants qu’à mon époque... » lançait-il de sa voix grave en s’approchant pour choisir un urinoir à quelques pas de là où nous nous trouvions, ouvrant sans timidité son pantalon comme s’il avait pu en voir d’autres bien pire. Ma main droite, elle, se levait naturellement pour se poser sur ton épaule opposée, te rapprochant face à mon torse afin qu’il ne puisse te reconnaître ou porter un regard déplacé sur ta personne. Tu ne le verrais les yeux ainsi couverts, mais tu pourrais certainement le sentir et je ne me trompais, l’instant suivant l’homme ne se gênait pour te lancer un regard sous-entendu, amusé… indécent. Vieux pervers… Un soupir et c’était en me forçant mentalement pour en finir le plus vite possible que j’ouvrais mon vêtement à mon tour, me servant de ma main dominante pour soulager ce besoin naturel tandis que la droite gardait place sur ton épaule. Je ne savais comment te rassurer ou te changer les idées dans cette situation, ni même si c’était possible à vrai dire...
Mes iris couvraient la pièce d’un bref regard, constat de notre seule présence en ce lieu, cela te rassurerait-il? Un coup d’oeil à mes côtés et tout au contraire je te voyais te replier sur toi-même, souffler des mots qui perdaient de cette confiance singulière qui te représentais. Munie d’un tel tempérament, ne devrais-je être celui qui ressentait de la crainte? Tes doigts, tes ongles, si proche d’une partie si fragile de mon anatomie... si je n’étais certain que tu ne prendrais plaisir à la voir se tordre de douleur sous ton emprise, jamais je n’aurais pu envisager une telle situation. Cette dernière m’arrachant quelques rougeurs vagabondes aux joues tant elle m’intimidait. Le dos de ma main droite se portait à l’une d’elle, espérant l’apaiser de sa fraîcheur mais ne m’offrait qu’une impression totalement inverse. Mes pas te guidaient dans la pièce, ne sachant comment formuler mes pensées ni même s’il valait mieux que je me taise ou que je te les partage. Le silence était pesant, mais parler n’était-ce malaisant également? Arrêté devant un urinoir, je voyais rapidement ta main couvrir tes yeux, gage que tu ne regarderais pourtant je n’arrivais à seulement ouvrir mon pantalon. Tout ceci me paraissait si déplacé… si pervers. C’était d’ailleurs le regard que me lançait un homme plus âgé qui venait de rentrer mais bien rapidement accompagné d’un sourire caucase.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Mer 27 Juin - 20:29 Citer EditerSupprimer
Plongée dans derrière l’obscurité de mes paupières, les rayons de soleil qui nous avaient bercé tout au long de cette première moitié de journées me paraissaient bien éloignés. Je ne ressentais plus la douceur enjouée des heures précédentes. La chaleur de l’atmosphère aux effluves de printemps en avant première. Non, dès lors qu’un pied j’avais mis en lieu, un voile glacé semblait être venu m’enveloppé. Je me sentais vidée de toute contenance. Si l’angoisse avait été trop grande pour que je me résigne à garder les paupières closes tandis que tu me guiderais, si je n’avais pu t’accorder cette confiance – tu ne faisais encore partie de ceux-là –, lorsque tu t’arrêtais, que mon cerveau en analysait la raison, d’instinct ma main vint couvrir mes yeux alors fermés. Étrange réflexe car je me savais parfaitement fiable et totalement désintéressée par l’idée de regarder. Rien que d’y penser me dégoutait et m’embarrassait. Non, en aucune façon je n’éprouvais cette curiosité. D’une part, j’avais déjà vu un sexe masculin. D’autre part, je ne désirais en rien voir le tien ! De mon propre chef, je m’étais immergée dans les ténèbres, redoutant peut-être après une mauvaise blague, de ta part ou d’un intriguant présent pour se soulager, incapable de résister à l’envie de taquiner l’audacieuse ayant pénétrer en ce lieu menottée à son partenaire. Oui, vu ô combien tu aimais m’embêter et le revendiquais, tu serais bien capable de tenter une minable farce m’incitant à voir… Ce que je ne voulais pas voir si mes yeux j’avais gardé ouverts !
Cependant, abaisser la barrière des paupières signifiaient inéluctablement l’ouverture du portail de l’imaginaire, des autres sens et de la mémoire. À commencer par l’odorat et mes narines piquées par cette nauséabonde odeur d’urine qui imprégnait les lieux. Je pouvais néanmoins m’y faire. En me concentrant, je palliais aux assauts de souvenirs lointain par un parallèle avec… la dernière tournée de contrôle des sanitaires masculins du dortoir des gumiho. Si désormais les filles n’avaient pu à subir le désordre et manque d’entretien de ces messieurs, en tant que Présidente, je me devais néanmoins d’inspecter de temps en temps qu’une arme bactériologique de nouvel ordre ne naisse pas dans notre fraternité… En revanche, moins ouïe accentuée fut bien plus difficile à contrecarrer. Tout d’abord, des bruits de pas traversant la pièce, se rapprochant de nous : mes muscles se crispèrent. Puis, une voix, nouvelle, ne correspondant pas à la tienne qui me fit sursauter. Mes paupières se froncèrent davantage. Sa remarque s’adressait-elle à ma seule présence et à l’usage des menottes ou se tramait-il quelque chose dont je n’avais conscience ? Comme un début de réponse je sentis ta main se poser sur mon épaule et provoquant une fulgurante sueur froide parcourant tout mon organisme. Mes lèvres je dus pincer pour ne pas crier et mon corps se montrait récalcitrant, résistant tandis que tu tentais de le rapprocher de ta personne. Qu’avais-tu donc en tête ? À quoi jouais-tu encore ? « Ne me touche pas… » soufflais-je dans un murmure inaudible tant il était faible, la gorge nouée à m’en couper la respiration. Inconsciemment, j’étais passée en apnée alors que ma main avait été entrainé vers la tienne en direction de ce que je devinais être… Le son du zip de ta fermeture éclaire confirma qu’il s’agissait de ta braguette, donc de ton entrejambe, que tu allais sortir, dont tu avais approché ma main. Les souvenirs donnèrent la charge en flash insoutenables à tel point qu’avant d’étouffer sous leur poids, je dus rouvrir les yeux et reprendre une profonde inspiration. Mon coeur battait si vite que j’avais l’impression qu’il exploserait à tout instant. D’avoir désormais les yeux ouverts ne me rendaient pas plus sereine mais au moins, je ne verrais plus les images d’antan défiler dans mon esprit. Il me fallait à présent un nouveau point d’ancrage pour tenir bon dans cette situation. Malgré l’embarras, la pire idée serait de céder à l’instinct de baisser le regard comme chaque fois que l’on ressent de la gêne. Le détourner ? Honnêtement, je ne savais ni sur qui, ni sur quoi je pourrais tomber, alors… À défaut d’autre solution, ce fut sur tes traits que mes iris se posaient. Aussi indécent fut-il de te dévisager de la sorte alors que manifestement tu étais en train d’uriner, mais c’était bien la seule façon que j’avais de tenir bon sans céder à une crise d’angoisse qu’assurément tu ne comprendrais pas. Et je souhaitais que jamais personne ne puisse en comprendre l’origine. Je pensais avoir réussi à vaincre mes démons, mais ce fut sans compter sur le soulagement de t’entendre remonter ta braguette et cette vague absence en conséquence qui fit brièvement fléchir mes jambes.
Cependant, abaisser la barrière des paupières signifiaient inéluctablement l’ouverture du portail de l’imaginaire, des autres sens et de la mémoire. À commencer par l’odorat et mes narines piquées par cette nauséabonde odeur d’urine qui imprégnait les lieux. Je pouvais néanmoins m’y faire. En me concentrant, je palliais aux assauts de souvenirs lointain par un parallèle avec… la dernière tournée de contrôle des sanitaires masculins du dortoir des gumiho. Si désormais les filles n’avaient pu à subir le désordre et manque d’entretien de ces messieurs, en tant que Présidente, je me devais néanmoins d’inspecter de temps en temps qu’une arme bactériologique de nouvel ordre ne naisse pas dans notre fraternité… En revanche, moins ouïe accentuée fut bien plus difficile à contrecarrer. Tout d’abord, des bruits de pas traversant la pièce, se rapprochant de nous : mes muscles se crispèrent. Puis, une voix, nouvelle, ne correspondant pas à la tienne qui me fit sursauter. Mes paupières se froncèrent davantage. Sa remarque s’adressait-elle à ma seule présence et à l’usage des menottes ou se tramait-il quelque chose dont je n’avais conscience ? Comme un début de réponse je sentis ta main se poser sur mon épaule et provoquant une fulgurante sueur froide parcourant tout mon organisme. Mes lèvres je dus pincer pour ne pas crier et mon corps se montrait récalcitrant, résistant tandis que tu tentais de le rapprocher de ta personne. Qu’avais-tu donc en tête ? À quoi jouais-tu encore ? « Ne me touche pas… » soufflais-je dans un murmure inaudible tant il était faible, la gorge nouée à m’en couper la respiration. Inconsciemment, j’étais passée en apnée alors que ma main avait été entrainé vers la tienne en direction de ce que je devinais être… Le son du zip de ta fermeture éclaire confirma qu’il s’agissait de ta braguette, donc de ton entrejambe, que tu allais sortir, dont tu avais approché ma main. Les souvenirs donnèrent la charge en flash insoutenables à tel point qu’avant d’étouffer sous leur poids, je dus rouvrir les yeux et reprendre une profonde inspiration. Mon coeur battait si vite que j’avais l’impression qu’il exploserait à tout instant. D’avoir désormais les yeux ouverts ne me rendaient pas plus sereine mais au moins, je ne verrais plus les images d’antan défiler dans mon esprit. Il me fallait à présent un nouveau point d’ancrage pour tenir bon dans cette situation. Malgré l’embarras, la pire idée serait de céder à l’instinct de baisser le regard comme chaque fois que l’on ressent de la gêne. Le détourner ? Honnêtement, je ne savais ni sur qui, ni sur quoi je pourrais tomber, alors… À défaut d’autre solution, ce fut sur tes traits que mes iris se posaient. Aussi indécent fut-il de te dévisager de la sorte alors que manifestement tu étais en train d’uriner, mais c’était bien la seule façon que j’avais de tenir bon sans céder à une crise d’angoisse qu’assurément tu ne comprendrais pas. Et je souhaitais que jamais personne ne puisse en comprendre l’origine. Je pensais avoir réussi à vaincre mes démons, mais ce fut sans compter sur le soulagement de t’entendre remonter ta braguette et cette vague absence en conséquence qui fit brièvement fléchir mes jambes.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Mer 27 Juin - 20:30 Citer EditerSupprimer
Hésitation et anxiété s’insinuaient progressivement dans chaque recoin de mon organisme, suintaient de mes pores et, bien que j’aurais pu tenter l’humour comme remède, c’était un espoir vain. Chaque phrase passant mon conscient semblait déplacée dans cette situation, chaque idée naissante amenait avec elle son lot de représailles possibles. Évidentes. Mon regard ne parvenait à seulement effleurer tes traits alors je ne pouvais compter que sur cette image floue qu’un recoin de mon champ de vision offrait pour le confirmer: le silence était ma meilleure arme à cet instant. Tu n’étais apte à accepter une blague de ma part, tu n’étais même apte à parler. L’instant suivant ma main reposant sur ton épaule, je croyais avoir vu tes lèvres se mouvoir sans qu’un son compréhensible n’en passe la frontière. Je ne pouvais affirmer avec certitude cette pensée qui, bien entendu, tournait encore et encore dans mon esprit; mais je ne me résoudais à t’interroger non plus. Peut-être… avais-tu seulement juré? Passant ces si jolies pulpes rosées, je ne parvenais à concevoir que ta voix puisse portée de tels propos, néanmoins, je n’oubliais que, tout comme moi, tu étais un être humain. Les injures étaient chose naturelle et incontrôlable dans certaines situations et celle-ci pouvait en faire partie. Moi-même, dans mon silence, je jurais de cette situation ridicule dans laquelle nous étions…Avant que tu ne fasse naître nombres d’interrogations sur l’origine de ton regard. Je n’osais toujours me tourner face à toi, mais je les apercevais, je les sentais, ces iris fermement fixés sur mon visage. Ce dernier se pâmait d’une teinte rosée de plus en plus prononcée et mon regard se détournait sur le côté légèrement, te fuyant pour n’avoir à supporter le tien. C’était inutile. Quand bien même je te fuyais du regard, mes sens le ressentaient, mes muscles se contractaient; je ne pouvais fuir. Alors je tâchais de mettre rapidement un terme à tout ceci car j’étais bien le seul capable d’abréger tant tes souffrances que les miennes. Dans les années à venir nous pourrons certainement rigoler de ce souvenir embarrassant et intimidant pour ma part, à moins que tu n’en garde rancune après moi? J’espérais que, malgré ton état actuel, tu parvienne à voir en cette situation quelque chose d’amusant dans les temps à venir, que tu ne sois marquée négativement par ce souvenir que nous partagions malgré nous…
Alors que je me rhabillais, l’homme ayant fait précédemment irruption dans la pièce nous tournait le dos pour prendre son départ non sans oublier de lancer un dernier regard amusé en notre direction. Je ne savais le lui rendre, je désirais seulement quitter cette pièce au plus vite. Reprendre notre planning où nous l’avions laissé avec ce dessert qui, déjà, avait perturbé la légèreté de la journée. Vêtement refermé, j’effectuais un petit pas en arrière pour t’intimer de suivre le mouvement, te faire comprendre que nous en avions fini avec cette scène malaisante que nous avions vécu et qu’enfin, nous pourrions partir. Nous étions libéré de ce calvaire qui jamais ne trouverait semblable, était-ce pour cette raison que ta force te quittait brusquement? Précédemment si stable sur tes jambes, à présent sous mes yeux, j’apercevais tes jambes perdre en force. Alors incapables de te tenir et amenant la promesse d’une chute violente sur le sol - dans le meilleur des cas -, c’était mon instinct qui répondait. Ma main droite attrapait ton bras et te tirait à moi pour, agilement, glisser autour de tes épaules par la suite. Te maintenant ainsi debout si tu le pouvais - le cas échéant mes jambes se plieraient afin de t’accompagner dans ce mouvement de chute et le rendre moins violent - mes pupilles se posaient enfin sur ton visage, voilées d’inquiétude. Seulement à cet instant, je remarquais comme tu n’allais bien.
Allais-tu t’évanouir? L’avais-tu déjà fait? Une anxiété nouvelle faisait son apparition: celle de ne savoir comment agir. Incapable de réfléchir correctement une fois encore, j’optais involontairement pour la question la plus idiote de la Terre... « Yah! Tu vas bien?! » Tu n’allais bien, ton corps entier me le disait mais… n’était-ce là une façon de s’assurer que tu étais toujours avec moi? A défaut d’avoir la force de tenir debout, si tu avais celle de m’envoyer paître, alors cela signifiait que tu allais bien. Il te fallait probablement un peu de temps seulement… « Je dois t’emmener à l’hôpital? C’est quoi le numéro... » Si je ne parvenais à te toucher de ma main gauche, car encore non lavée, mes poches, elles, subissaient une fouille de sa part afin de retrouver mon portable. Dans mon esprit repassaient les numéros d’urgence que je connaissais. Le 110 était bien vite mis de côté car numéro de la police, alors le 119? Le 119 me paraissait une bonne alternative avec le 120… avant que la réalité ne me rappelle à l’ordre: nous étions en Corée. Pas en Chine. Les numéros étaient alors différents! Panique naissait, l’esprit s’embrumait un peu plus. 119.. Le 119 existait en Corée aussi, mais était-ce le même? 112, la police… 911? Non, le 911 c’était uniquement dans les films américains… Alors me frappait la révélation -où tout du moins une partie -: le numéro était composé de quatre chiffres. Un peu de concentration et je parviendrais à remettre la main sur celui-ci, n’avais-je pas une mémoire incroyable dès lors qu’il s’agissait de chiffres? Bien que bizarrement, elle semblait rencontrer quelques difficultés aujourd’hui...
Alors que je me rhabillais, l’homme ayant fait précédemment irruption dans la pièce nous tournait le dos pour prendre son départ non sans oublier de lancer un dernier regard amusé en notre direction. Je ne savais le lui rendre, je désirais seulement quitter cette pièce au plus vite. Reprendre notre planning où nous l’avions laissé avec ce dessert qui, déjà, avait perturbé la légèreté de la journée. Vêtement refermé, j’effectuais un petit pas en arrière pour t’intimer de suivre le mouvement, te faire comprendre que nous en avions fini avec cette scène malaisante que nous avions vécu et qu’enfin, nous pourrions partir. Nous étions libéré de ce calvaire qui jamais ne trouverait semblable, était-ce pour cette raison que ta force te quittait brusquement? Précédemment si stable sur tes jambes, à présent sous mes yeux, j’apercevais tes jambes perdre en force. Alors incapables de te tenir et amenant la promesse d’une chute violente sur le sol - dans le meilleur des cas -, c’était mon instinct qui répondait. Ma main droite attrapait ton bras et te tirait à moi pour, agilement, glisser autour de tes épaules par la suite. Te maintenant ainsi debout si tu le pouvais - le cas échéant mes jambes se plieraient afin de t’accompagner dans ce mouvement de chute et le rendre moins violent - mes pupilles se posaient enfin sur ton visage, voilées d’inquiétude. Seulement à cet instant, je remarquais comme tu n’allais bien.
Allais-tu t’évanouir? L’avais-tu déjà fait? Une anxiété nouvelle faisait son apparition: celle de ne savoir comment agir. Incapable de réfléchir correctement une fois encore, j’optais involontairement pour la question la plus idiote de la Terre... « Yah! Tu vas bien?! » Tu n’allais bien, ton corps entier me le disait mais… n’était-ce là une façon de s’assurer que tu étais toujours avec moi? A défaut d’avoir la force de tenir debout, si tu avais celle de m’envoyer paître, alors cela signifiait que tu allais bien. Il te fallait probablement un peu de temps seulement… « Je dois t’emmener à l’hôpital? C’est quoi le numéro... » Si je ne parvenais à te toucher de ma main gauche, car encore non lavée, mes poches, elles, subissaient une fouille de sa part afin de retrouver mon portable. Dans mon esprit repassaient les numéros d’urgence que je connaissais. Le 110 était bien vite mis de côté car numéro de la police, alors le 119? Le 119 me paraissait une bonne alternative avec le 120… avant que la réalité ne me rappelle à l’ordre: nous étions en Corée. Pas en Chine. Les numéros étaient alors différents! Panique naissait, l’esprit s’embrumait un peu plus. 119.. Le 119 existait en Corée aussi, mais était-ce le même? 112, la police… 911? Non, le 911 c’était uniquement dans les films américains… Alors me frappait la révélation -où tout du moins une partie -: le numéro était composé de quatre chiffres. Un peu de concentration et je parviendrais à remettre la main sur celui-ci, n’avais-je pas une mémoire incroyable dès lors qu’il s’agissait de chiffres? Bien que bizarrement, elle semblait rencontrer quelques difficultés aujourd’hui...
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 18 Aoû - 21:15 Citer EditerSupprimer
Un vertige, dans la perspective du soulagement salvateur à venir, mon corps avait brièvement, une poignée de secondes, lâché prise sans que mon esprit lui ne se déconnecte un seul instant. Plus prudent que le corps, tant que nous ne serions sortis de ce lieu, je ne me sentirais en sécurité. Bien que tu ne figurais comme une véritable menace, c’était un fantôme invisible qui régnait en maitre sur mes angoisses. Un souvenir du passé, prétendument enterré, qui profitait de son secret pour continuer à rôder, sournoisement. La faiblesse de mes muscles fut brève et pourtant, tu eus le temps de m’apporter ton soutien d’une main. À croire que tu te dotais de réflexes plus rapides que je ne l’aurais estimé. En revanche, tes neurones eux ne démontraient jamais de performances me surprenant, agréablement. Au contraire, peut-être, m’étonnais-je toujours de constater comme je pouvais me laisser aller à les sur-estimer ? Un soupir râleur et désabusé, je te repoussais en reprenant contenance. « Yah… Es-tu stupide ? » Question inutile et d’ailleurs, je ne manquais de le préciser en rétablissant une distance convenable entre nous, d’autant que possible avec ces foutues menottes. « Oublie, je connais la réponse… » Je roulais des yeux puis dirigeais ce regard en direction des lavabos pour te signifier d’y passer sans trop tarder. J’avais hâte de sortir enfin d’ici. Tu pouvais t’en douter même sans connaitre la véritable raison. Je voulus croiser les bras devant moi en position d’attente mais nos bracelets nous rappelèrent à l’ordre. D’un pas vers toi je dus me résigner afin d’accompagner ta main de la mienne. Au moins, ta stupidité semblait avoir quelque peu dissipé mon malaise.
Je n’en pressais pas moins le pas vers la sortie dès lors que tu avais plus ou moins fini de rincer ta main. Celle-ci sécherait bien assez vite naturellement à l’extérieur. D’ailleurs, une fois que nous y fûmes enfin, la différence de lumière fut un peu agressive pour mes rétines. Spontanément, je montais ma main… non pas ma main menottée mais l’autre, dus-je reprendre mon geste, à hauteur de mon front. Une transition qui me procura un bon prétexte pour dissiper tes interrogations que je soupçonnais imminentes. « J’ai… C’est probablement juste à cause du retour des premiers rayons de soleil qui ont dû me taper un peu trop sur la tête, » prétendis-je en reprenant la marche afin d’éviter de stagner dans l’entrée des toilettes. Cet effet de l’astre incandescent pourrait expliquer beaucoup de choses quant aux événements de la matinée, si seulement il était vrai. Pourrais-je réussir à m’en convaincre pour chasser tout mon embarras et mon trouble au sujet d’incidents que je préférais oublier. Aussitôt mes mots prononcés, j’entendais néanmoins raisonner la faille que tu serais bien capable de souligner. Dans un enchainement de secondes, j’accélérais le pas afin de devancer pour mieux m’arrêter devant toi. Anticipant toute remarque de ta part, je te condamnais au silence en déposant mon index sur tes lèvres. « Et pour info, le soleil est tellement fort à Singapour que nous nous en protégeons constamment alors, non, nous ne sommes pas si habitués ! » J’ôtais mon doigt et pointais un instant mon propre visage, ou plutôt la peau de celui-ci. Sa couleur et sa délicatesse témoignaient d’un épiderme préserver soigneusement des agressions solaires.
Dans ce face à face, j’effectuais un pas un peu plus proche de toi. Cette main se déposait sur son torse, remontais à la naissance de ton col dont mes doigts se saisirent, avec grâce mais fermeté. Puis, je me dressais légèrement sur la pointe des pieds afin de me rapprocher, que ma voix murmurée te parvienne : « Tu n’as pas intérêt à le raconter à qui que ce soit ou je te ferais couper la langue. » Malgré mon assurance, je sentis une vague de chaleur soudaine m’envahir, embraser mes joues alors qu’en prononçant ce mot, une image mentale m’était revenue. Le souvenir d’une sensation celle de notre baiser crémeux et glacé sur ce banc… Les joues empourprées, je redescendais sur mes talons que je tournais ensuite prestement. Mon regard glissa pour éviter le tien. Pour que de préférence, tu n’entres même plus dans mon champ de vision. « Bon ! Où en étions-nous ? C’était quoi la suite du programme ? » Mes yeux furetèrent sur les alentours afin de m’aider à rassembler mes idées, chasser les images parasites… « Tu voulais faire les boutiques, c’est ça ? Ou la Grande Roue ? Commençons par les boutiques ! » tranchais-je finalement sans attendre ton avis. Mon intention n’était pas tant de te faire plaisir, mais la perspective de nous retrouver tous les deux dans une nacelle de la Grande Roue isolée du monde pendant plusieurs minutes ne m’apparaissait pas du tout comme opportune, momentanément…
Je n’en pressais pas moins le pas vers la sortie dès lors que tu avais plus ou moins fini de rincer ta main. Celle-ci sécherait bien assez vite naturellement à l’extérieur. D’ailleurs, une fois que nous y fûmes enfin, la différence de lumière fut un peu agressive pour mes rétines. Spontanément, je montais ma main… non pas ma main menottée mais l’autre, dus-je reprendre mon geste, à hauteur de mon front. Une transition qui me procura un bon prétexte pour dissiper tes interrogations que je soupçonnais imminentes. « J’ai… C’est probablement juste à cause du retour des premiers rayons de soleil qui ont dû me taper un peu trop sur la tête, » prétendis-je en reprenant la marche afin d’éviter de stagner dans l’entrée des toilettes. Cet effet de l’astre incandescent pourrait expliquer beaucoup de choses quant aux événements de la matinée, si seulement il était vrai. Pourrais-je réussir à m’en convaincre pour chasser tout mon embarras et mon trouble au sujet d’incidents que je préférais oublier. Aussitôt mes mots prononcés, j’entendais néanmoins raisonner la faille que tu serais bien capable de souligner. Dans un enchainement de secondes, j’accélérais le pas afin de devancer pour mieux m’arrêter devant toi. Anticipant toute remarque de ta part, je te condamnais au silence en déposant mon index sur tes lèvres. « Et pour info, le soleil est tellement fort à Singapour que nous nous en protégeons constamment alors, non, nous ne sommes pas si habitués ! » J’ôtais mon doigt et pointais un instant mon propre visage, ou plutôt la peau de celui-ci. Sa couleur et sa délicatesse témoignaient d’un épiderme préserver soigneusement des agressions solaires.
Dans ce face à face, j’effectuais un pas un peu plus proche de toi. Cette main se déposait sur son torse, remontais à la naissance de ton col dont mes doigts se saisirent, avec grâce mais fermeté. Puis, je me dressais légèrement sur la pointe des pieds afin de me rapprocher, que ma voix murmurée te parvienne : « Tu n’as pas intérêt à le raconter à qui que ce soit ou je te ferais couper la langue. » Malgré mon assurance, je sentis une vague de chaleur soudaine m’envahir, embraser mes joues alors qu’en prononçant ce mot, une image mentale m’était revenue. Le souvenir d’une sensation celle de notre baiser crémeux et glacé sur ce banc… Les joues empourprées, je redescendais sur mes talons que je tournais ensuite prestement. Mon regard glissa pour éviter le tien. Pour que de préférence, tu n’entres même plus dans mon champ de vision. « Bon ! Où en étions-nous ? C’était quoi la suite du programme ? » Mes yeux furetèrent sur les alentours afin de m’aider à rassembler mes idées, chasser les images parasites… « Tu voulais faire les boutiques, c’est ça ? Ou la Grande Roue ? Commençons par les boutiques ! » tranchais-je finalement sans attendre ton avis. Mon intention n’était pas tant de te faire plaisir, mais la perspective de nous retrouver tous les deux dans une nacelle de la Grande Roue isolée du monde pendant plusieurs minutes ne m’apparaissait pas du tout comme opportune, momentanément…
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 2 Sep - 22:14 Citer EditerSupprimer
Qu’avais-je donc fait de ma mémoire et de mon sang-froid à toute épreuve? Disparues, envolées, semblerait-il qu’aujourd’hui, ces deux qualités qui me consistaient s’étaient évaporer sans laisser la moindre trace. Et ce fichu portable, où était-il au juste?! J’avais beau fouiller mes poches, je n’arrivais à le retrouver! La rapidité était la clef primordiale lorsqu’il s’agissait de réagir à des symptômes cliniques, je n’avais donc de temps à perdre en cherchant après ce stupide téléphone! Jamais je ne me pardonnerais s’il t’arrivait quelque chose en ma compagnie, pire si j’avais pu intervenir plus rapidement si j’avais posé main sur ce maudit moyen de communication plus tôt. Mais avant que le numéro ne me revienne, avant que mon portable ne fasse surface, c’était toi qui te remettait en mouvement. Et tu me fuyais. Et tu me sermonnais gentiment comme à ton habitude. Tes jambes te tenaient, ta tête ne semblait vertigineuse à croire cette vivacité dans ton regard; une simple faiblesse passagère… M’étais emporté trop vite pour pas grand chose? Le soulagement et un soupir se glissait de mes lèvres en témoin. 1339… C’était le numéro d’urgence médicale. Ainsi, à présent, il surgissait dans ma mémoire comme une évidence flagrante. Comment avais-je pu l’oublier? « J’étais vraiment inquiet. » t’affirmais-je d’un souffle au ton boudeur à en croire mon élocution. Il ne fallait énormément pour m’inquiéter dès lors que la santé d’une personne était en jeu, connue ou non. Ce n’était un jeu, on ne pouvait se permettre d’agir à la légère à ce sujet ou même de retarder car « c’est rien, ça passera ». Dans certains cas, la survie du patient était sur la sonnette à chaque minute passante et son pourcentage diminuait rapidement; dans le meilleur cas on parlait des séquelles avec lesquelles il ressortirait… Je n’avais fait médecine et je n’avais besoin de cela pour avoir en tête de telles pensées. L’âge seul de ma mère suffisait à m’inquiéter quant à d’éventuelles crises cardiaque, me poussant à me renseigner pour agir au mieux le plus vite possible. Tout du moins, lorsque je me trouvais à Harbin…
A peine m’étais-je lavé les mains que, déjà, tu nous entraînais hors de cette grande pièce. Embêté de n’avoir pu les sécher, la droite décida de prendre mon pantalon pour cet effet, la gauche quant à elle sècherait à l’air ambiant. Il faisait bien suffisamment chaud en ce début d’après-midi pour cela. D’ailleurs le changement de température à la sortie des toilettes m’indiquait combien ce lieu était bien trop ventilé pour être sain; peut-être était-ce constat qui te poussa à m’avouer la raison de ta faiblesse? La chaleur amenait donc avec elle quelques vertiges chez toi au point d’engendrer une perte partielle l’équilibre… Si nous venions à nous balader en extérieur sous ses rayons - pas tout à fait encore - ardents, tu ne pouvais te trouver sans protection. Une casquette? De la crème solaire? Aurais-tu des soucis avec un mini-ventilateur pour aider ton corps à se réguler en terme de température? Pas un seul instant je ne remettais ta parole en doute. Je te croyais. Alors lorsque tu nous stoppas et posais ton index sur mes lèvres, un sourcil s’arquait avec curiosité. Que me voulais-tu donc? J’appréciais sentir ton doigt contre mon épiderme, celui-ci en particulier, mais c’était tes explications qui créaient le sourire étirant mes lèvres. Tu étais si adorable à vouloir te défendre. Tu n’avais pourtant à le faire. « J’ai compris. Trouvons quelque chose pour t’en protéger alors. » De ma main libre, je venais caresser ta joue un instant, juste avant que tu ne décide d’approcher pour m’attirer à toi. Prenant place sur ton épaule, mon avant-bras; mes doigts, eux, trouvaient leur aise sur ton cou, le pouce sous ton oreille et la pointe des doigts gisant sur ta nuque. Attentif à tes propos à venir, une fois ceci formulés, je ne pu que m’en étonné… et en rire. Mes iris brillantes se glissaient sur ton faciès, de ce que tu m’autorisais à en voir le temps de me fuir par la suite. « Tu m’fais toujours pas confiance.. » Fut une époque où ces mots pouvaient être formulés avec tristesse, pourtant aujourd’hui, le ressenti était tout autre. Tes préventions m’amusaient, tes explications m’attendrissaient, probablement un contre-coup quant à la réalisation que ce baiser, tu l’avais voulu. Alors je pouvais arrêter d’être tant sur la défensive te concernant, pas vrai? « Hm. Allons faire les boutiques, on a des trucs à acheter. » commentais-je rapidement à ta proposition. Je ne laisserais passer la casquette et la crème solaire, quoi qu’il m’en coûte.
Nos mains menottées je joignais à nouveau dans une étreinte à présent bien connue alors que nous nous dirigions vers les boutiques les plus proches. A peine une d’entre elle trouvé et déjà, je t’incitais à y pénétrer. Mes pupilles faisaient plus actives que jamais, décidé à te prendre de vitesse pour que tu ne puisse rétorquer sur les indispensable dont nous avions besoin. En premier? Une boîte rose contenant un mini-ventilateur, que tu l’utilise ou non je m’en fichais pas mal; mais il valait mieux l’avoir dans un esprit de prévision. « Viens avec moi. » te soufflais-je en nous dirigeant vers les casquettes. Si tu ne pouvais porter de serre-tête mignon à cause du soleil, alors tu porterais une casquette mignonne! Ma main droite, bien qu’occupée par le carton précédemment récupéré, s’élevait pour porter mon index à mon menton et souligner les traits déjà pensif qui les dessinaient. Lequel choisir? Soudainement, mon regard brillait et je me saisissais d’une casquette noire pour te la montrer. « C’est la casquette que porte Shikinami Asuka dans Evangelion! » Je te la tendais pour que tu essaie avant de prendre conscience de mon engouement - probablement solitaire - et de la reposer à sa place maladroitement. « Choisis-en une. Mignonne! Tu pourras pas porter de serre-tête par dessus... » Si j’étais déçu? Probablement un peu. J’aurais aimé te faire essayer nombre et nombre serre-tête pour trouver le plus adorable pour orner ton visage, mais à la place, je préférais te savoir en sécurité sous une casquette. Ainsi tu n’aurais à subir les rayons du soleil.
Mon regard s’orientait vers certaines d’entre elles avec curiosité, une en tissu étrange que je ne savais nommé même en chinois, une autre plus sportive dans la matière mais au semblant de street style - de mon point de vue en tout cas - et enfin une dernière, plus sobre mais tout aussi adorable. Ou plutôt avant-dernière, car celles qui captaient mon attention au final furent les casquettes de l’équipe nationale de baseball coréenne. Malgré ma naissance en Chine, mon père m’avait formé étant jeune à ce sport qui, pour lui, représentait le pays comme nul autre ne le pouvait - à l’exception du taekwondo bien entendu! -. Alors j’hésitais à m’en charger pour soutenir ce pays que j’aurais aimé connaître enfant bien que je n’y accordais d’attache particulière au fond..
A peine m’étais-je lavé les mains que, déjà, tu nous entraînais hors de cette grande pièce. Embêté de n’avoir pu les sécher, la droite décida de prendre mon pantalon pour cet effet, la gauche quant à elle sècherait à l’air ambiant. Il faisait bien suffisamment chaud en ce début d’après-midi pour cela. D’ailleurs le changement de température à la sortie des toilettes m’indiquait combien ce lieu était bien trop ventilé pour être sain; peut-être était-ce constat qui te poussa à m’avouer la raison de ta faiblesse? La chaleur amenait donc avec elle quelques vertiges chez toi au point d’engendrer une perte partielle l’équilibre… Si nous venions à nous balader en extérieur sous ses rayons - pas tout à fait encore - ardents, tu ne pouvais te trouver sans protection. Une casquette? De la crème solaire? Aurais-tu des soucis avec un mini-ventilateur pour aider ton corps à se réguler en terme de température? Pas un seul instant je ne remettais ta parole en doute. Je te croyais. Alors lorsque tu nous stoppas et posais ton index sur mes lèvres, un sourcil s’arquait avec curiosité. Que me voulais-tu donc? J’appréciais sentir ton doigt contre mon épiderme, celui-ci en particulier, mais c’était tes explications qui créaient le sourire étirant mes lèvres. Tu étais si adorable à vouloir te défendre. Tu n’avais pourtant à le faire. « J’ai compris. Trouvons quelque chose pour t’en protéger alors. » De ma main libre, je venais caresser ta joue un instant, juste avant que tu ne décide d’approcher pour m’attirer à toi. Prenant place sur ton épaule, mon avant-bras; mes doigts, eux, trouvaient leur aise sur ton cou, le pouce sous ton oreille et la pointe des doigts gisant sur ta nuque. Attentif à tes propos à venir, une fois ceci formulés, je ne pu que m’en étonné… et en rire. Mes iris brillantes se glissaient sur ton faciès, de ce que tu m’autorisais à en voir le temps de me fuir par la suite. « Tu m’fais toujours pas confiance.. » Fut une époque où ces mots pouvaient être formulés avec tristesse, pourtant aujourd’hui, le ressenti était tout autre. Tes préventions m’amusaient, tes explications m’attendrissaient, probablement un contre-coup quant à la réalisation que ce baiser, tu l’avais voulu. Alors je pouvais arrêter d’être tant sur la défensive te concernant, pas vrai? « Hm. Allons faire les boutiques, on a des trucs à acheter. » commentais-je rapidement à ta proposition. Je ne laisserais passer la casquette et la crème solaire, quoi qu’il m’en coûte.
Nos mains menottées je joignais à nouveau dans une étreinte à présent bien connue alors que nous nous dirigions vers les boutiques les plus proches. A peine une d’entre elle trouvé et déjà, je t’incitais à y pénétrer. Mes pupilles faisaient plus actives que jamais, décidé à te prendre de vitesse pour que tu ne puisse rétorquer sur les indispensable dont nous avions besoin. En premier? Une boîte rose contenant un mini-ventilateur, que tu l’utilise ou non je m’en fichais pas mal; mais il valait mieux l’avoir dans un esprit de prévision. « Viens avec moi. » te soufflais-je en nous dirigeant vers les casquettes. Si tu ne pouvais porter de serre-tête mignon à cause du soleil, alors tu porterais une casquette mignonne! Ma main droite, bien qu’occupée par le carton précédemment récupéré, s’élevait pour porter mon index à mon menton et souligner les traits déjà pensif qui les dessinaient. Lequel choisir? Soudainement, mon regard brillait et je me saisissais d’une casquette noire pour te la montrer. « C’est la casquette que porte Shikinami Asuka dans Evangelion! » Je te la tendais pour que tu essaie avant de prendre conscience de mon engouement - probablement solitaire - et de la reposer à sa place maladroitement. « Choisis-en une. Mignonne! Tu pourras pas porter de serre-tête par dessus... » Si j’étais déçu? Probablement un peu. J’aurais aimé te faire essayer nombre et nombre serre-tête pour trouver le plus adorable pour orner ton visage, mais à la place, je préférais te savoir en sécurité sous une casquette. Ainsi tu n’aurais à subir les rayons du soleil.
Mon regard s’orientait vers certaines d’entre elles avec curiosité, une en tissu étrange que je ne savais nommé même en chinois, une autre plus sportive dans la matière mais au semblant de street style - de mon point de vue en tout cas - et enfin une dernière, plus sobre mais tout aussi adorable. Ou plutôt avant-dernière, car celles qui captaient mon attention au final furent les casquettes de l’équipe nationale de baseball coréenne. Malgré ma naissance en Chine, mon père m’avait formé étant jeune à ce sport qui, pour lui, représentait le pays comme nul autre ne le pouvait - à l’exception du taekwondo bien entendu! -. Alors j’hésitais à m’en charger pour soutenir ce pays que j’aurais aimé connaître enfant bien que je n’y accordais d’attache particulière au fond..
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 2 Sep - 22:19 Citer EditerSupprimer
Pourquoi agissais-tu ainsi ? D’où détenais-tu cette assurance insolente ? Mes excuses tu acceptais sans broncher et sans pour autant prendre ma défensive au sérieux. Tu te contentais d’acquiescer pour mieux en déduire la nécessité de trouver protection à ce mal que j’avais pourtant inventé. Aurais-je à regretter ce prétexte ? Était-ce là ton véritable dessein derrière ce consentement que trop naïf ? Me dupais-tu pour mieux te moquer ? Une telle ruse expliquerait le sourire dessiné sur tes lèvres sous mon doigt avant que celui-ci ne s’en ôte. Peut-être jouais-tu tout du long, à l’instar de cette caresse sur ma joue. Que faisais-tu là ? Quelle étroitesse créais-tu en glissant tes doigts de la sorte jusqu’à ma nuque. Comme si j’étais tienne. Comme si tu n’accordais pas le moindre crédit aux menaces que je te proférais pourtant. Mais je ne pouvais fuir. Je ne devais. Mon assurance en vociférant cet avertissement je ne te laisserais pas ébranler par tes excès de confiance et d’assurance, qui chaque fois, me dépassaient en vérité. Et peut-être me blessaient un peu aussi. Car je n’aimais que de tels gestes, généralement réservés à une relation privilégiée, soient banalisés de la sorte. Que tu leur ôtes tous sens, juste parce que pour toi, tous tes actes n’avaient ni signification, ni profondeur. Pour ma part, en revanche, ils devaient le rester. D’autant plus car même en tant que fiancée, je n’en avais été gratifié. Tu n’avais pas le droit de ternir la préciosité de gestes et d’attentions exclusifs auxquels, peut-être un jour aurais-je à être combler par un homme qui m’aimerait vraiment. Qui me le montrerait…
Un soupir, je roulais des yeux à t’entendre répéter que je ne te faisais confiance. Et toi, quand comprendrais-tu que jamais je ne te l’accorderais ? Qu’en aucune façon, tu ne la méritais. Enfin, si, peut-être un peu, mais seulement sous le joug des représailles, n’est-ce pas ? Je ne t’entendais déjà que trop raconter dans le bus du retour, raconter à tes comparses renards notre passage aux sanitaires où j’avais dû t’accompagner chez les hommes. Le pire s’avérait sans doute que cette anecdote semblait la moins pire que tu puisses narrer de cette demie journée. Qu’allais-je faire si tu te vantes de nos frasques lors de la prétendue querelle de couple ? Et je n’osais imaginer si tu colportais l’égarement auquel je m’étais adonné avec toi pendant que nous dégustions cette glace à l’aveugle. Comme j’avais envie de disparaitre en y repensant… Mais je devais poursuivre cette journée, toujours menottée à ta personne. La transition de la lumière à l’ombre lorsque nous franchîmes le seuil d’une boutique me procura l’illusion de m’effacer ne serait-ce qu’un petit peu. Sauf qu’avec toi, je compris que la discrétion ne serait jamais à l’ordre du jour. « T’es sérieux ? » soupirais-je désabusée à la vue de l’emballage dont tu t’étais saisi dans les rayons. Il ne faisait pas non plus une chaleur nécessitant l’usage d’un ventilateur et surtout, ne pouvais-tu pas choisir un modèle moins ridicule ? Non, évidemment que non. Il en allait de même avec la casquette sur laquelle tu sautas en premier. Fut-ce l’indifférence blasée de mon regard qui te convainquit de la reposer ? Possible. Néanmoins, tu ne lâchais l’affaire pour autant. Mes lèvres s’entrouvrirent pour te rétorquer d’un couvre chef ne ferait que nous encombrer davantage, qu’il faudrait l’ôter à chaque attraction afin de ne l’y perdre. Puis, ma réflexion me donna une bonne raison d’obtempérer pour une fois. Plutôt que d’avoir à me battre avec ma chevelure décoiffée à chaque descente d’attraction, une casquette me permettrait de dissimuler plus efficacement la misère capillaire inhérente d’une journée au parc d’attraction.
Capitulant, je scrutais du regard les différents modèles. N’y avait-il rien de plus simple ? Mais la mignonnerie n’était-elle la mode en Corée ? Après tout, certaines avaient leur charme. Je concédais à jeter mon dévolu sur celle qui me plaisait le plus, quand bien même, je ne trahirais le moindre enthousiasme sur mes traits. En revanche, ton expression pensive le regard posé sur les casquettes de l’équipe nationale de baseball traduisait ton hésitation. Une hésitation à laquelle je remédiais instantanément : « Yah, ne crois pas que tu vas t’en tirer avec une casquette aussi sobre ! » Si j’en portais une ridicule, alors toi aussi ! Bien que je doutais fort que cela te dérange. Au contraire, tu y prendrais plaisir, n’est-ce pas ? Néanmoins décidée, je t’entrainais par le bras quelques pas plus loin devant le rayonnage des casquettes pour homme. Générosité de ma part, je ne t’émasculerais pas. « Hum… » réfléchis-je en inspectant le présentoir du regard, l’index posé sur mon menton. « Celle-ci ! » tranchais-je finalement en me saisissant d’un modèle panda fourré. « Il ne faudrait pas que tu attrapes froid, les rayons du soleil sont traitres à cette période de l’année et il ne faut pas sous-estimé la brise fraiche ! » Sourire innocent, à ta différence, je ne te laisserais choisir et t’imposais celle-ci remise directement sur ta tête. « Il serait dommage que tu aies un rhume de cerveau… »
Et je me remettais en route, du moins sur quelques pas avant qu’une autre casquette n’attire mon attention. Instantanément, elle me plut et me déroba même un petit sourire. Mes yeux se levèrent dans ta direction afin de m’assurer que tu ne l’avais remarqué et même, je t’incitais à regarder ailleurs. « Oh ! D’autres gumiho ! » fis-je semblant d’avoir aperçu des comparses attirant ton regard dans leur prétendue direction tandis que de ma main libre, je me saisissais prestement de l’objet mystérieux que je cachais ensuite dans mon dos. L’instant d’après, de ma main menottée je vins chercher la tienne afin de renouer leur contact – juste dans le dessein d’appuyer ma diversion – et te tirais en direction de la caisse. Si tu souhaitais acheter encore d’autres gadgets et n’avait rien de mieux à faire pour dépenser ton argent, alors nous irions dans une autre enseigne. Il y en avait foison dans les parages. Nos deux casquettes et ton ventilateur je te laissais payé, puis te retenais afin d’effectuer mon propre passage en caisse pour acheter cette casquette. À la sortie de la boutique, je te la montrais alors enfin fièrement : « Si tu es sage, alors peut-être que je t’offrirais celle-ci ! » Dans l’instant où je l’avais vu, elle m’avait fait inexorablement penser à toi, convaincue qu’elle te plairait. « Sinon… Il me semble que Hiro aime aussi les jeux vidéos, elle lui irait bien ! » Je scrutais l’objet présenté devant moi en essayant de l’imaginer sur la tête de notre camarade de fraternité, histoire si possible, de te narguer un peu.
Un soupir, je roulais des yeux à t’entendre répéter que je ne te faisais confiance. Et toi, quand comprendrais-tu que jamais je ne te l’accorderais ? Qu’en aucune façon, tu ne la méritais. Enfin, si, peut-être un peu, mais seulement sous le joug des représailles, n’est-ce pas ? Je ne t’entendais déjà que trop raconter dans le bus du retour, raconter à tes comparses renards notre passage aux sanitaires où j’avais dû t’accompagner chez les hommes. Le pire s’avérait sans doute que cette anecdote semblait la moins pire que tu puisses narrer de cette demie journée. Qu’allais-je faire si tu te vantes de nos frasques lors de la prétendue querelle de couple ? Et je n’osais imaginer si tu colportais l’égarement auquel je m’étais adonné avec toi pendant que nous dégustions cette glace à l’aveugle. Comme j’avais envie de disparaitre en y repensant… Mais je devais poursuivre cette journée, toujours menottée à ta personne. La transition de la lumière à l’ombre lorsque nous franchîmes le seuil d’une boutique me procura l’illusion de m’effacer ne serait-ce qu’un petit peu. Sauf qu’avec toi, je compris que la discrétion ne serait jamais à l’ordre du jour. « T’es sérieux ? » soupirais-je désabusée à la vue de l’emballage dont tu t’étais saisi dans les rayons. Il ne faisait pas non plus une chaleur nécessitant l’usage d’un ventilateur et surtout, ne pouvais-tu pas choisir un modèle moins ridicule ? Non, évidemment que non. Il en allait de même avec la casquette sur laquelle tu sautas en premier. Fut-ce l’indifférence blasée de mon regard qui te convainquit de la reposer ? Possible. Néanmoins, tu ne lâchais l’affaire pour autant. Mes lèvres s’entrouvrirent pour te rétorquer d’un couvre chef ne ferait que nous encombrer davantage, qu’il faudrait l’ôter à chaque attraction afin de ne l’y perdre. Puis, ma réflexion me donna une bonne raison d’obtempérer pour une fois. Plutôt que d’avoir à me battre avec ma chevelure décoiffée à chaque descente d’attraction, une casquette me permettrait de dissimuler plus efficacement la misère capillaire inhérente d’une journée au parc d’attraction.
Capitulant, je scrutais du regard les différents modèles. N’y avait-il rien de plus simple ? Mais la mignonnerie n’était-elle la mode en Corée ? Après tout, certaines avaient leur charme. Je concédais à jeter mon dévolu sur celle qui me plaisait le plus, quand bien même, je ne trahirais le moindre enthousiasme sur mes traits. En revanche, ton expression pensive le regard posé sur les casquettes de l’équipe nationale de baseball traduisait ton hésitation. Une hésitation à laquelle je remédiais instantanément : « Yah, ne crois pas que tu vas t’en tirer avec une casquette aussi sobre ! » Si j’en portais une ridicule, alors toi aussi ! Bien que je doutais fort que cela te dérange. Au contraire, tu y prendrais plaisir, n’est-ce pas ? Néanmoins décidée, je t’entrainais par le bras quelques pas plus loin devant le rayonnage des casquettes pour homme. Générosité de ma part, je ne t’émasculerais pas. « Hum… » réfléchis-je en inspectant le présentoir du regard, l’index posé sur mon menton. « Celle-ci ! » tranchais-je finalement en me saisissant d’un modèle panda fourré. « Il ne faudrait pas que tu attrapes froid, les rayons du soleil sont traitres à cette période de l’année et il ne faut pas sous-estimé la brise fraiche ! » Sourire innocent, à ta différence, je ne te laisserais choisir et t’imposais celle-ci remise directement sur ta tête. « Il serait dommage que tu aies un rhume de cerveau… »
Et je me remettais en route, du moins sur quelques pas avant qu’une autre casquette n’attire mon attention. Instantanément, elle me plut et me déroba même un petit sourire. Mes yeux se levèrent dans ta direction afin de m’assurer que tu ne l’avais remarqué et même, je t’incitais à regarder ailleurs. « Oh ! D’autres gumiho ! » fis-je semblant d’avoir aperçu des comparses attirant ton regard dans leur prétendue direction tandis que de ma main libre, je me saisissais prestement de l’objet mystérieux que je cachais ensuite dans mon dos. L’instant d’après, de ma main menottée je vins chercher la tienne afin de renouer leur contact – juste dans le dessein d’appuyer ma diversion – et te tirais en direction de la caisse. Si tu souhaitais acheter encore d’autres gadgets et n’avait rien de mieux à faire pour dépenser ton argent, alors nous irions dans une autre enseigne. Il y en avait foison dans les parages. Nos deux casquettes et ton ventilateur je te laissais payé, puis te retenais afin d’effectuer mon propre passage en caisse pour acheter cette casquette. À la sortie de la boutique, je te la montrais alors enfin fièrement : « Si tu es sage, alors peut-être que je t’offrirais celle-ci ! » Dans l’instant où je l’avais vu, elle m’avait fait inexorablement penser à toi, convaincue qu’elle te plairait. « Sinon… Il me semble que Hiro aime aussi les jeux vidéos, elle lui irait bien ! » Je scrutais l’objet présenté devant moi en essayant de l’imaginer sur la tête de notre camarade de fraternité, histoire si possible, de te narguer un peu.
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