[EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 2 Sep - 22:20 Citer EditerSupprimer
Instant d’hésitation, sur ma lèvre inférieure s’effectuaient quelques coups de la part de mon index. De légers et imperceptibles mouvements, mais évocateurs de ma réflexion en cours. Devrais-je craquer pour cet accessoire qui, de toute évidence, ne me serait d’utilité? Je pouvais bien toujours l’accrocher quelque part dans ma chambre, tant à la Yonsei qu’à Harbin, afin d’ajouter un élément de décors mais j’étais bien peu certain que beaucoup reconnaîtrait l’équipe de baseball nationale… Si tu ne m’avais interrompu dans cette réflexion, probablement, aurais-je pu passer un long moment ainsi immobile devant ces casquettes. Ces trois premières lettres passants tes lèvres et, déjà, mon regard s’en détournait pour se poser sur ton visage puis tes mains afin de prendre connaissance de ton choix final. Ainsi, la rose fut ta préférée? Étonnant… sans véritablement l’être. Aimais-tu cette couleur? Je n’étais homme à me fier aux stéréotypes tels qu’une fille devait aimer le rose et les hommes le bleu, moi-même affectionnant le violet plus que de raison, mais c’était pourtant là une couleur à laquelle je parvenais sans peine à t’associer. Tandis que tu semblais désireuse de me guider à ma sentence prochaine, mes iris s’élevaient en signe de résignation. Je n’avais moyen de refuser ton ordre alors que tu t’affublais d’un tel couvre chef… Alors je te suivais sans broncher, sans ronchonner, déterminée comme tu étais, il semblait même que tu avais comme dessein de choisir l’accessoire de toi-même. Cela ne m’empêchait d’offrir un regard au présentoir afin de prendre connaissance des différents modèles, curieux mais également inquiet de ce sur quoi tu pourrais jeter ton dévolu. N’allais-tu choisir quelque chose d’horrible? Ou au contraire de trop féminin pour contrer ce taux de testostérone que mon intérêt possible pour le baseball en ta compagnie pouvait avoir fait grimpé? Néanmoins, cette sélection semblait déjà moins féminine que la précédente. Etait-ce là la collection pour homme? Au moins tu avais fait cet effort, je t’en étais reconnaissant. Jusqu’à prendre connaissance de l’accessoire que j’allais devoir porter. Oh ce n’était tant l’aspect ou l’effet panda qui me dérangeait. Non, c’était mignon, tout à fait mon style. Je ne pouvais de toute façon contrer après le spectacle prétendument ridicule dont tu avais été témoin à Noël. Non, ce qui fut le plus contrariant, c’était la matière. Épaisse. Lourde. En rien agréable à porter au printemps ou, pire, en été. A tes propos je ne savais répliquer, mes lèvres se pinçaient simplement, mes yeux te dardaient d’un air faussement agacé tandis que tu installais l’objet sur ma tête. « un rhume de cerveau... » Echo de tes propres mots mais bien moins forts puisque souffler dans un refus de réaliser dans quelle situation tu me mettais. Devais-je m’en remettre à ton cursus de médecine pour croire en l’existence de ce rhume vraisemblablement totalement inventé? « J’ai compris, je vais la porter. Merci Bijou! » Si c’était là une vengeance de ta part, me voir aussi accueillant envers celle-ci ne gâcherait-il pas ton plaisir? De ma main droite, je la replaçais correctement sur mon crâne, au moins le temps d’arriver en caisse mais avant, te voilà qui stoppait notre balade. Regard curieux un instant vers toi, cherchant ce qui t’avais amené à te stopper, mais avant que je ne puisse mettre le doigt dessus, tu m’indiquas la présence de d’autre gumiho.
Instinctivement, comme un enfant ayant fait une bêtise, mes doigts rendaient rapidement liberté à ta main prisonnière. Mes yeux, eux, se mettaient en quête de ces renards dont tu avais fait évocation, dans de vifs mouvements. Etrangement.. Je ne voulais qu’ils nous voient. Je ne voulais qu’ils viennent nous voir. Qu’ils continuent leur route comme si nous n’existions pas… Mais n’était-ce pas là un rappel que, non, nous n’étions seuls. A agir ainsi en public, ne manquerions-nous d’attirer les commentaires de nos comparses? Si je me fichais bien de ce qu’ils pourraient dire à notre propos, je m’inquiétais plutôt de ton ressenti à toi à ce sujet. Cela te blesserait-il? T’énerverait-il? J’avais pu remarquer déjà, tant hier que ce matin avant notre départ pour les attractions, combien c’était une période sensible pour toi. Je ne pouvais me permettre d’agir de façon inconsidérée lorsqu’il y avait tant de gens pour témoins… Alors ta main je ne prendrais plus. C’était bien là, le geste le plus voyant que nous pourrions faire et sur lequel bon nombre de commentaires pourraient être fait. Pourtant tu fus la première à le faire. Sans prévention, exactement comme je le ferais. Mon regard se baissait sur nos mains jointes et c’était emprunt de timidité que mes pas suivaient les tiens. Tu ne savais ce qui s’était déroulé dans mon esprit, mais à ce moment précis te voir capturer mon membre entre tes doigts revêtait de quelque chose d’intimidant. M’aurais-tu dit de ne pas m’inquiéter quant aux autres dotée d’un sourire aussi sincère qu’emplit de douceur, que ma réaction aurait été la même. Mes joues chauffaient-elles également? Ce n’était que la casquette qui, déjà, me tenait bien trop chaud. Rien d’autre, assurément. Comment cela pouvait-il être autre chose…
Arrivés à la caisse, je n’hésitais un seul instant une fois encore et sortait ma carte afin de payer pour nos achats. Naturellement, le vendeur ôtait étiquettes et anti-vol avant de nous les remettre, bien trop conscient que nous n’allions attendre pour les utiliser. A peine rendue et, déjà, la casquette je vissais une nouvelle fois sur mon crâne, prêt à partir en me battant avec le carton du mini-ventilateur - qui finalement pourrait vraiment nous être utile..- ou presque. En effet, tu semblais vouloir rester un moment de plus à la caisse sans que je n’en comprendre la raison dans un premier temps. Il ne fallait qu’un coup d’oeil de ma part à ce que tu tendais au vendeur pour comprendre ce qui se tramait. Mais quand exactement avais-tu été en possession de cet accessoire? Je ne me souvenais pourtant t’avoir vu t’en saisir lors de notre visite dans les rayons… Bien que pensif, je te suivais hors de la boutique dès que tu eus payé pour ton article. Pourquoi l’avoir payé de toi-même d’ailleurs? Tu n’aurais véritablement eu à me demander pour que je le fasse, c’était naturellement que je m’en serais chargé comme pour tout depuis notre arrivée ici. De ma main droite, je faisais faire un petit saut au carton afin de m’en saisir plus fermement - à défaut de pouvoir utiliser la gauche à ma guise - et le porter à ma canine afin d’entamer un combat avec le scotch le maintenant vigoureusement fermé. Seulement à ce moment, tu te décida à me montrer ton trésor avec fierté mais pas seulement, tu énonçait au même moment un échange. Ou était-ce un défi? Du chantage? Avais-tu pensé à me l’offrir en la voyant? Sinon pourquoi viendrais-tu brusquement avec cette idée à peine étions nous seuls?
Le coeur papillonnant de lui-même à ton intention, il dictait également à mes lèvres un sourire des plus sincères pendant que j’écartais le carton de ma canine temporairement. C’était de façon tout aussi éphémère que tu avais pu apercevoir mon sourire, celui-ci se cachant dès lors qu’Hiro était évoqué. Hiro? Pourquoi Hiro? Avoue tout… Tu venais seulement de dire la première chose qui te passait en tête pas vrai? Un « tu » qui n’était fixe mais uniquement car j’étais le premier que tu avais sous la main… « Hiro aime pas les jeux vidéos! » clamais-je fortement, semblant sûr de moi alors que je savais avoir tort. Ce garçon était tout aussi féru de jeux vidéos que moi mais… Je ne voulais pas que tu lui offres.Traits repeint aux couleurs de la bouderie enfantine, j’en reprenais mon combat plus acharné contre ce bout de scotch qui n'allait tarder à rendre arme. « Je suis toujours sage en plus.. » Un souffle qui m’échappait tandis qu’enfin, je parvenais à ouvrir le carton pour, à présent, devoir me battre avec un plastique enveloppant l’appareil. N’avais-je été gentil avec toi depuis ce matin? Ne t’avais-je diverti? J’avais même eu à subir des souvenirs que je préférais oublier pour escompter répondre à tes questions d’ordre privées, comment pouvais-tu penser que je ne méritais cette casquette?! C’était si injuste...
Instinctivement, comme un enfant ayant fait une bêtise, mes doigts rendaient rapidement liberté à ta main prisonnière. Mes yeux, eux, se mettaient en quête de ces renards dont tu avais fait évocation, dans de vifs mouvements. Etrangement.. Je ne voulais qu’ils nous voient. Je ne voulais qu’ils viennent nous voir. Qu’ils continuent leur route comme si nous n’existions pas… Mais n’était-ce pas là un rappel que, non, nous n’étions seuls. A agir ainsi en public, ne manquerions-nous d’attirer les commentaires de nos comparses? Si je me fichais bien de ce qu’ils pourraient dire à notre propos, je m’inquiétais plutôt de ton ressenti à toi à ce sujet. Cela te blesserait-il? T’énerverait-il? J’avais pu remarquer déjà, tant hier que ce matin avant notre départ pour les attractions, combien c’était une période sensible pour toi. Je ne pouvais me permettre d’agir de façon inconsidérée lorsqu’il y avait tant de gens pour témoins… Alors ta main je ne prendrais plus. C’était bien là, le geste le plus voyant que nous pourrions faire et sur lequel bon nombre de commentaires pourraient être fait. Pourtant tu fus la première à le faire. Sans prévention, exactement comme je le ferais. Mon regard se baissait sur nos mains jointes et c’était emprunt de timidité que mes pas suivaient les tiens. Tu ne savais ce qui s’était déroulé dans mon esprit, mais à ce moment précis te voir capturer mon membre entre tes doigts revêtait de quelque chose d’intimidant. M’aurais-tu dit de ne pas m’inquiéter quant aux autres dotée d’un sourire aussi sincère qu’emplit de douceur, que ma réaction aurait été la même. Mes joues chauffaient-elles également? Ce n’était que la casquette qui, déjà, me tenait bien trop chaud. Rien d’autre, assurément. Comment cela pouvait-il être autre chose…
Arrivés à la caisse, je n’hésitais un seul instant une fois encore et sortait ma carte afin de payer pour nos achats. Naturellement, le vendeur ôtait étiquettes et anti-vol avant de nous les remettre, bien trop conscient que nous n’allions attendre pour les utiliser. A peine rendue et, déjà, la casquette je vissais une nouvelle fois sur mon crâne, prêt à partir en me battant avec le carton du mini-ventilateur - qui finalement pourrait vraiment nous être utile..- ou presque. En effet, tu semblais vouloir rester un moment de plus à la caisse sans que je n’en comprendre la raison dans un premier temps. Il ne fallait qu’un coup d’oeil de ma part à ce que tu tendais au vendeur pour comprendre ce qui se tramait. Mais quand exactement avais-tu été en possession de cet accessoire? Je ne me souvenais pourtant t’avoir vu t’en saisir lors de notre visite dans les rayons… Bien que pensif, je te suivais hors de la boutique dès que tu eus payé pour ton article. Pourquoi l’avoir payé de toi-même d’ailleurs? Tu n’aurais véritablement eu à me demander pour que je le fasse, c’était naturellement que je m’en serais chargé comme pour tout depuis notre arrivée ici. De ma main droite, je faisais faire un petit saut au carton afin de m’en saisir plus fermement - à défaut de pouvoir utiliser la gauche à ma guise - et le porter à ma canine afin d’entamer un combat avec le scotch le maintenant vigoureusement fermé. Seulement à ce moment, tu te décida à me montrer ton trésor avec fierté mais pas seulement, tu énonçait au même moment un échange. Ou était-ce un défi? Du chantage? Avais-tu pensé à me l’offrir en la voyant? Sinon pourquoi viendrais-tu brusquement avec cette idée à peine étions nous seuls?
Le coeur papillonnant de lui-même à ton intention, il dictait également à mes lèvres un sourire des plus sincères pendant que j’écartais le carton de ma canine temporairement. C’était de façon tout aussi éphémère que tu avais pu apercevoir mon sourire, celui-ci se cachant dès lors qu’Hiro était évoqué. Hiro? Pourquoi Hiro? Avoue tout… Tu venais seulement de dire la première chose qui te passait en tête pas vrai? Un « tu » qui n’était fixe mais uniquement car j’étais le premier que tu avais sous la main… « Hiro aime pas les jeux vidéos! » clamais-je fortement, semblant sûr de moi alors que je savais avoir tort. Ce garçon était tout aussi féru de jeux vidéos que moi mais… Je ne voulais pas que tu lui offres.Traits repeint aux couleurs de la bouderie enfantine, j’en reprenais mon combat plus acharné contre ce bout de scotch qui n'allait tarder à rendre arme. « Je suis toujours sage en plus.. » Un souffle qui m’échappait tandis qu’enfin, je parvenais à ouvrir le carton pour, à présent, devoir me battre avec un plastique enveloppant l’appareil. N’avais-je été gentil avec toi depuis ce matin? Ne t’avais-je diverti? J’avais même eu à subir des souvenirs que je préférais oublier pour escompter répondre à tes questions d’ordre privées, comment pouvais-tu penser que je ne méritais cette casquette?! C’était si injuste...
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 2 Sep - 22:21 Citer EditerSupprimer
Face à toi, dans le domaine du ridicule, j’avais bien conscience de ne guère pouvoir t’atteindre. Que mes tentatives seraient vaines et voire, que j’aurais plus à payer en retour par la suite. Car quand bien même, j’avais à coeur te prouver que mes limites s’avéraient bien plus éloignées que tu ne le pensais. Que je parvenais toujours à les repousser. Je n’avais ton goût et ton aisance face à l’humiliation. Toi que rien ne dérangeait, toi qui prenait toujours tant à la légère, n’étais-tu pas en vérité, une bouffée d’air empoisonnée ? Car les moments à tes côtés, tu embellissais. Tu les rendais plus lumineux. Mais seulement pour que l’ombre de la désillusion ne retombe ensuite que d’autant plus lourdement. Pour toi, tout n’était qu’éphémère et superficiel. C’était que je désirais pour cette journée, non ? Qu’elle soit sans conséquence. Alors pourquoi ne pouvais-je m’empêcher de ressentir une once de tristesse à cette idée ? Tristesse sur laquelle je ne m’attardais cependant. À quoi bon ? Et je me ravissais davantage à la perspective que d’ici quelques dizaines de minutes ta casquette commencerait à te donner terriblement chaud à la tête. Tu obtempérais bien volontiers, et une fois passé à la caisse derechef, mais tu n’en souffrirais pas moins. Passage au cours duquel, j’espérais quelque peu avoir attisé ta curiosité avec l’objet que je payais à mes frais. Puisque mon intention était de te l’offrir, évidemment que je n’allais te la faire acheter. Le geste en perdrait de toute sa valeur.
Cadeau que néanmoins, je te donnerais si facilement. Te faire tourner en bourrique ne serait-ce que quelques instants s’avérait bien plus amusant. Ce scotch contre lequel tu luttais l’avait vraisemblablement bien compris aussi. Quelque peu interloquée, puis désabusée et perplexe, je t’observais te démener de la sorte avec un emballage récalcitrant, d’autant que tu ne disposais que de tes dents pour l’affronter. Peut-être que si tu m’avais demandé de l’aide ? Ou de faciliter l’usage de ta main menottée à la mienne plutôt que de batailler ainsi ? Et je n’étais pas la seule à te juger du regard, quand bien même, en ce jour, des autres nous n’avions bien rien à faire. Au bout de quelques secondes, je me décidais néanmoins à interrompre ce massacre de ta dentition. Hors de question que mon intention se fasse voler ton attention par un vulgaire carton renfermant un mini-ventilateur ! Ton regard je captais alors à nouveau en exhibant fièrement devant lui ma trouvaille. Celle que je te destinais, mais pour laquelle j’émis une condition. Le nom de Hiro fut bien le premier à me passer par la tête, car lui aussi renard et qu’il me semblait savoir être un adepte des jeux à ton instar. Peut-être aussi pensais-je à lui puisqu’il avait fait partie de notre quatuor lors de la soirée urbex d’Halloween.
Et par ta réaction, je ne fus pas surprise ! Si elle fut attendue ? Plutôt, bien que je n’aurais pu la prédire non plus avec exactitude. J’espérais néanmoins titiller un peu ta susceptibilité et à en juger par ton faciès ainsi que les mots émis de tes lèvres, j’y étais parvenue. C’est que tu étais mignon lorsque tu boudais. Pour peu, je me retenais de pincer la joue… Non finalement, je ne me retins pas alors qu’à nouveau tu t’acharnais avec tes dents sur l’emballage suivant. Les deux casquettes coincées sous mon bras menotté, de ma main libre je vins saisir la chair de ta joue entre mon pouce et mon index, la pinçant légèrement. « Pauvre bouche si maltraitée… » soufflais-je en tirant un tout petit peu dessus avant de relâcher ma prise. Je regardais alors les emballages cartons et plastiques contre lequel tu livrais batailler, puis secouais lentement la tête en signe de désapprobation. « Tant de mensonges qui en émanent. » Un soupir, feignant le dépit et la désolation, je savais pertinemment que tu venais de mentir au sujet de Hiro. Tout autant que je remettais en question la sagesse dont tu prétendais faire toujours preuve. « Quel vilain garnement tu fais. » Un fragment de langue dépassant d’entre mes lèvres avant de disparaitre prestement. Dans ma main, je repris les casquettes en présentant la future tienne sur le dessus. « Hiro déteste autant les jeux vidéos que Mingyun la capuche de tes sweat et tu es aussi sage que Jethro. » Oserais-tu prétendre le contraire ? Au sourire malicieux que je t’adressais cependant, sans doute comprendrais-tu que tu n’aurais d’utilité à travestir la vérité.
Sourire qui s’estompa néanmoins les instants suivant pour laisser passer entre mes lèvres un soupir plus sincère quant au cas désespéré que tu représentais. « Tu ne veux pas plutôt de te servir de tes deux mains pour l’ouvrir ? » Nos poignets menottés je remontais à hauteur afin de te signifier que je serais prête à ne pas t’entraver dans ton labeur. « Mais avant, aide-moi à me coiffer ! » Car avec ma chevelure ainsi attachée, je ne pouvais aussi aisément me coiffer de ma casquette comme tu l’avais fait. Par aide, je demandais seulement à ce que ta main gauche accompagne ma droite afin de ne pas gêner mes gestes tandis que je refaisais ma queue de cheval haute et la glissait à l’arrière de la casquette reposant à présent sur ma tête. « Alors, suis-je jolie ? » me tournais-je face à toi en encadrant brièvement mon visage de mes paumes ouvertes en v sous celui-ci. Un sourire innocent et resplendissant, je n’attendis qu’une poignée de seconde avant de cesser de minauder et trancher : « Évidemment, je le suis toujours. » Je le savais et peut-être n’avais-je pas envie d’entendre ta réponse. Celle-ci serait une porte ouverte à me taquiner et quand bien même je n’attendais rien de ta part, j’en serais certainement vexée. Quant à ta sincérité… Pouvais-je me permettre de l’entendre si tu l’exprimais ?
Regard perdu d’un instant, je te fixais avec douceur. Ta bouderie précédente je me rappelais. Un fin sourire renaissait et guidée par l’instinct, vers toi je me penchais. Vers ta joue sur laquelle mes lèvres je déposais avec tendresse et légèreté. Un petit baiser innocent volé l’espace d’un instant, j’ajoutais : « La bonne réponse était que cette journée n’avait pas d’intérêt à être sage. » La bonne réponse à ma provocation précédente. Sans doute le comprendrais-tu alors que je te montrais à nouveau la casquette d’une main et mettait nos menottes en avant de l’autre. Être sage ne semblait vraiment pas le mot d’ordre de la journée, et s’il l’avait été, ne l’avions-nous pas déjà que trop transgressé ? « Néanmoins, tu ne l’auras pas tout de suite pour autant ! » Il fallait que tu souffres un peu avec ton couvre-chef panda fourré d’abord ! Et sur ces mots, j’appelais à ton consentement pour que je puisse ranger ton cadeau à venir dans mon sac.
Cadeau que néanmoins, je te donnerais si facilement. Te faire tourner en bourrique ne serait-ce que quelques instants s’avérait bien plus amusant. Ce scotch contre lequel tu luttais l’avait vraisemblablement bien compris aussi. Quelque peu interloquée, puis désabusée et perplexe, je t’observais te démener de la sorte avec un emballage récalcitrant, d’autant que tu ne disposais que de tes dents pour l’affronter. Peut-être que si tu m’avais demandé de l’aide ? Ou de faciliter l’usage de ta main menottée à la mienne plutôt que de batailler ainsi ? Et je n’étais pas la seule à te juger du regard, quand bien même, en ce jour, des autres nous n’avions bien rien à faire. Au bout de quelques secondes, je me décidais néanmoins à interrompre ce massacre de ta dentition. Hors de question que mon intention se fasse voler ton attention par un vulgaire carton renfermant un mini-ventilateur ! Ton regard je captais alors à nouveau en exhibant fièrement devant lui ma trouvaille. Celle que je te destinais, mais pour laquelle j’émis une condition. Le nom de Hiro fut bien le premier à me passer par la tête, car lui aussi renard et qu’il me semblait savoir être un adepte des jeux à ton instar. Peut-être aussi pensais-je à lui puisqu’il avait fait partie de notre quatuor lors de la soirée urbex d’Halloween.
Et par ta réaction, je ne fus pas surprise ! Si elle fut attendue ? Plutôt, bien que je n’aurais pu la prédire non plus avec exactitude. J’espérais néanmoins titiller un peu ta susceptibilité et à en juger par ton faciès ainsi que les mots émis de tes lèvres, j’y étais parvenue. C’est que tu étais mignon lorsque tu boudais. Pour peu, je me retenais de pincer la joue… Non finalement, je ne me retins pas alors qu’à nouveau tu t’acharnais avec tes dents sur l’emballage suivant. Les deux casquettes coincées sous mon bras menotté, de ma main libre je vins saisir la chair de ta joue entre mon pouce et mon index, la pinçant légèrement. « Pauvre bouche si maltraitée… » soufflais-je en tirant un tout petit peu dessus avant de relâcher ma prise. Je regardais alors les emballages cartons et plastiques contre lequel tu livrais batailler, puis secouais lentement la tête en signe de désapprobation. « Tant de mensonges qui en émanent. » Un soupir, feignant le dépit et la désolation, je savais pertinemment que tu venais de mentir au sujet de Hiro. Tout autant que je remettais en question la sagesse dont tu prétendais faire toujours preuve. « Quel vilain garnement tu fais. » Un fragment de langue dépassant d’entre mes lèvres avant de disparaitre prestement. Dans ma main, je repris les casquettes en présentant la future tienne sur le dessus. « Hiro déteste autant les jeux vidéos que Mingyun la capuche de tes sweat et tu es aussi sage que Jethro. » Oserais-tu prétendre le contraire ? Au sourire malicieux que je t’adressais cependant, sans doute comprendrais-tu que tu n’aurais d’utilité à travestir la vérité.
Sourire qui s’estompa néanmoins les instants suivant pour laisser passer entre mes lèvres un soupir plus sincère quant au cas désespéré que tu représentais. « Tu ne veux pas plutôt de te servir de tes deux mains pour l’ouvrir ? » Nos poignets menottés je remontais à hauteur afin de te signifier que je serais prête à ne pas t’entraver dans ton labeur. « Mais avant, aide-moi à me coiffer ! » Car avec ma chevelure ainsi attachée, je ne pouvais aussi aisément me coiffer de ma casquette comme tu l’avais fait. Par aide, je demandais seulement à ce que ta main gauche accompagne ma droite afin de ne pas gêner mes gestes tandis que je refaisais ma queue de cheval haute et la glissait à l’arrière de la casquette reposant à présent sur ma tête. « Alors, suis-je jolie ? » me tournais-je face à toi en encadrant brièvement mon visage de mes paumes ouvertes en v sous celui-ci. Un sourire innocent et resplendissant, je n’attendis qu’une poignée de seconde avant de cesser de minauder et trancher : « Évidemment, je le suis toujours. » Je le savais et peut-être n’avais-je pas envie d’entendre ta réponse. Celle-ci serait une porte ouverte à me taquiner et quand bien même je n’attendais rien de ta part, j’en serais certainement vexée. Quant à ta sincérité… Pouvais-je me permettre de l’entendre si tu l’exprimais ?
Regard perdu d’un instant, je te fixais avec douceur. Ta bouderie précédente je me rappelais. Un fin sourire renaissait et guidée par l’instinct, vers toi je me penchais. Vers ta joue sur laquelle mes lèvres je déposais avec tendresse et légèreté. Un petit baiser innocent volé l’espace d’un instant, j’ajoutais : « La bonne réponse était que cette journée n’avait pas d’intérêt à être sage. » La bonne réponse à ma provocation précédente. Sans doute le comprendrais-tu alors que je te montrais à nouveau la casquette d’une main et mettait nos menottes en avant de l’autre. Être sage ne semblait vraiment pas le mot d’ordre de la journée, et s’il l’avait été, ne l’avions-nous pas déjà que trop transgressé ? « Néanmoins, tu ne l’auras pas tout de suite pour autant ! » Il fallait que tu souffres un peu avec ton couvre-chef panda fourré d’abord ! Et sur ces mots, j’appelais à ton consentement pour que je puisse ranger ton cadeau à venir dans mon sac.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 2 Sep - 22:22 Citer EditerSupprimer
Mentir: dissimuler, déguiser volontairement la vérité, nier ou taire ce qu’on devrait dire.
Un verbe qui qualifiait à la perfection cette phrase précédemment prononcée quant à notre comparse gumiho. Une chose que je ne savais faire d’ordinaire mais qu’aujourd’hui, j’étais parvenu à rendre convaincant. Pour une fois, je n’avais bégayer en formulant ce tissu de mensonge et, probablement, était-ce là une première fois. Très certainement car, bien que touché par ton manque de considération pour mes sentiments éventuels à l’idée que tu puisse vouloir m’offrir un présent surprise, ce sujet ne revêtait de quelque chose de personnel. Alors oui, aujourd’hui, j’étais parvenu à mentir. Mais n’avais-je oublié un élément important en prononçant de telles inepties? De nous deux, tu étais celle qui connaissait le mieux les gumiho. Leurs cursus, leurs habitudes, leurs passe-temps également et ce n’était qu’à ta réaction que je comprenais mon erreur. Tu savais. Et tandis que l’emballage contenant le mini-ventilateur s’offrait à mes yeux, une inquiétude naissait dans mon esprit: comment comprendrais-tu ce mensonge? Je n’étais jaloux que tu puisse offrir un présent à Hiro! Je m’en fichais! Vraiment. Un peu… Rien qu’un peu. Bon, il était vrai que je me demandais pourquoi lui en particulier, mais après tout, n’était-ce normal?! Je n’avais souvenir de vous avoir vu proche tous deux, alors pourquoi voudrais-tu lui offrir quelque chose soudainement? Pourquoi pensais-tu à lui alors qu’il n’avait nullement été évoqué dans la journée? Ce n’était tant de la jalousie, seulement de l’incompréhension… La même qui me secouait lorsque tu pinçais ma joue en guise de punition au moment même de ma réalisation. Je me savais assez taquin pour effectuer ce geste sur toi, mais de ton côté? C’était quelque peu inattendu. Quand étions-nous devenu ainsi? Je n’osais même un regard vers ta personne tandis que tu continuais à plaindre cette pauvre bouche dont j’étais affublé. N’aurais-tu pu faire mine d’y croire? Pourtant tu semblais te doter de bien peu de compassion à mon égard et préférait poursuivre dans tes remarques, m’arrachant un regard vers toi. Fusse pour cette raison que tu tiras ainsi la langue? Si boudeur je n’avais été, très certainement te l’aurais-je rendu volontiers cette mimique. Mais à cet instant, ma moue mécontente d’enfant se plaisait à prendre un peu plus place sur mon visage.
Bouder pour n’avoir à être timide face à toi, c’était là ma seule défense encore possible. Et tu en rajoutais encore! La comparaison était cruellement vraie qui plus est. Alors mes lèvres s’entrouvraient mais nul mot n’en passait la barrière encore, il fallut qu’elle se referme et s’ouvre à nouveau pour cela. « Je sais... » soufflais-je enfin, te partageant de mon ton d’énonciation ce sentiment de défaite qui m’habitait. J’étais parvenu à mentir correctement mais face à quelqu’un qui connaissait la vérité, c’était bien inutile. C’était même risible... Et si tu ne le faisais, tu ne te privais cependant pas de m’offrir un sourire évocateur de l’amusement que la situation te prodiguais avant d’en soupirer. Etais-tu déjà fatiguée de l'énergumène qui te servait de partenaire pour cette journée? Un abruti qui préférait s’abimer les dents que demander après ta coopération pour déballer cet objet qui, indubitablement, lui serait d’une grande utilité dans les minutes à suivre. « Je pense pas avoir le choix ce coup-ci. » Mais déjà tu appelais après mon aide pour tout autre chose, un sujet plus important: mettre ta propre casquette. Si de la mienne j’étais revêtu déjà, la tienne semblait demander après ma coopération pour prendre place sur ta petite tête. Un bref mouvement de la mienne et voilà que j'acquiesçais de ma volonté de t’aider comme je le pouvais. Mes iris suivaient tes mouvements avec attention, curieux d’apprendre la raison qui te poussait à ne simplement la mettre sur ta tête rapidement comme beaucoup et je devais avouer ne pas la saisir véritablement… Une affaire de filles probablement. Une chose que je ne pouvais ni comprendre ni apprendre. Ne me venait à l’esprit que l’évidence suivante: tu t’étais coiffée. Rien de plus pourtant dès ton affaire finie, tu t’empressais de me faire face afin d’avoir mon avis sur ton apparence. A quoi jouais-tu Hera? Esquisse de sourire, léger rire s’échappant de cette interrogation inattendue et ma tête s’hochait pour y répondre. « T’es jolie. » Evidemment que tu l’étais. Je le savais, tu le savais, tout le monde le savait. Ce n’était un secret, tu étais belle en toute circonstance, même lorsque ton visage se voyait totalement dénudé d’artifice comme à l’heure actuelle.
A présent coiffée et protégée des rayons du soleil, je pouvais me concentrer sur l’objet qui se trouvait entre mes mains. Maladroitement, je l’extrayais de son carton - maintenu entre mon flanc et mon biceps - avec son emballage plastique en guise de protection. Y avait-il un scotch ici aussi? Et où se trouvait donc l’entrée du sac?! Tournant et tournant l’objet, pupilles vissées sur celui-ci, je sentis brusquement mon coeur se soulever et s’affoler, mon épiderme frissonner, à ce geste que je reconnaissais entre milles. A cette douceur qui ne m’était plus si étrangère. Venais-tu de m’embrasser? Une fois encore, tu volais la vedette à ce ventilateur mais ce fut avec davantage de surprise que mon regard se posait sur toi cette fois. J’espérais une réponse, une explication, mais le sujet tu préféras détourner. Pourquoi m’avais-tu embrassé? Oh ce n’était qu’un rapide et bref baiser sur la joue, un geste aussi adorable qu’innocent et très probablement loin d’avoir pour objectif de me troubler. Pourtant il le faisait inévitablement. Car c’était trop pour nous. Nous n’avions une relation qui te permettait de m’embrasser à ta guise, ta place de présidente et d’employeur ne t’autorisait de tels actes avec moi non plus, alors quoi? Pourquoi? Devais-je croire que tes propos furent la réponse à mon interrogation? Nous n’avions à être sage aujourd’hui… Cette règle incluait-elle également des échanges de ce type? Un instant l’idée que tu puisse avoir choisi le plus beau des gumiho pour vivre cette journée prenait forme dans mon esprit, mais n’y avait-il également une forme de complicité étrange entre nous? Jamais je n’avais conter notre aventure dans l’hôpital et la vidéo en résultant, jamais je n’avais dit à quiconque t’avoir vu nue à mon arrivée; toi comme moi le savions, je m’étais fait muet sur ces sujets et d’autres également. Etait-ce une raison t’ayant poussé à venir vers moi hier soir? Tu savais pertinemment qu’une fois encore, je ne me permettrais d’ébruiter les événements se déroulant aujourd’hui, quoi qu’il puisse arriver. Alors oui, personne ne saurait pour notre aventure dans les toilettes. Personne n’entendrait parler de cette main que j’eus aventuré tantôt sur ta cuisse, tantôt sur ta fesse. Personne n’entendrait parler de nos, déjà trop nombreux, baisers. Et personne, à part toi, ne saurait pour cela.
Mes doigts prisonniers s’enroulaient avec délicatesse autour de ton poignet, t’amenant à demeurer face à moi une nouvelle fois, t’incitant à ne bouger. De l’autre, j’élevais ton visage en direction du mien; index sous ton menton et pouce reposant sur celui-ci. Tu ne désirais être sage, alors ne le soyons pas. Cette journée était placée sous le signe des couples et du bonheur, alors jouons le jeu nous aussi. Afin de n’être dérangé par nos couvre-chefs, ma tête s’inclinait, juste assez pour parvenir à déposer mes lèvres sur les tiennes. Ou devrais-je plutôt formuler mon acte de la sorte: je les volais. Tu n’avais demandé après cela, il n’y avait de défis, seule l’impulsion. L’instinct. La tentation. N’avais-tu aimé ce baiser précédemment échangé? Celui que je t’offrais se montrait bien plus doux, bien plus chaste également, emprunt de sentiments que je taisais tant bien que mal jusqu’à présent. Ceux-ci s’exprimaient sans timidité à travers ce lent échange qui, dans mon esprit, ne relevait d’une importance quelconque. Dans mon coeur, il semblait déjà avoir sa place parmis tous ces précieux échanges que nous avions partagés…
Quittant ton menton, le bout de mes doigts glissaient le long de ta mâchoire afin de permettre à mon pouce de trouver nouveau refuge sur ta joue à présent. Pour nous qui n’étions rien, ce baiser représentait bien plus d’outrage à notre culture conservatrice que ce geste candide dont tu m’avais gratifié l’instant précédent. Enfin, le contact de nos lèvres je venais à rompre, pratiquement à contre-coeur. Pupilles rivées sur ton visage, à présent libre de toute emprise, mon pouce se permettait d’explorer ta lèvre inférieure dans une infime caresse. « T’as raison... » te soufflais-je, vague sourire ornant mes lèvres. « C’est beaucoup plus intéressant si j’arrête d’être sage. » raillais-je avec une once de sincérité. Pourquoi me brimer lorsque tu réclamais si clairement après tout ceci? Nous ne pouvions faire plus ainsi menottés et dans un lieu public de surcroît - bien que l’idée de le faire dans un parc d’attraction pouvait relever d’un certain fantasme -, mais rien que des baisers inattendus, quelques caresses volées, n’était-ce pas déjà suffisant pour aujourd’hui? Malgré tout, mon regard quittait tes angéliques traits pour se poser sur la casquette qui, apparemment, me semblait bel et bien destinée si j’en croyais tes mots précédemments prononcées. « Et quand j’aurais droit à la casquette sinon? » Bien que je ne comprenais ton envie de me faire patienter pour l’avoir, j’étais curieux de savoir après quoi tu pouvais bien attendre pour cela.
Un verbe qui qualifiait à la perfection cette phrase précédemment prononcée quant à notre comparse gumiho. Une chose que je ne savais faire d’ordinaire mais qu’aujourd’hui, j’étais parvenu à rendre convaincant. Pour une fois, je n’avais bégayer en formulant ce tissu de mensonge et, probablement, était-ce là une première fois. Très certainement car, bien que touché par ton manque de considération pour mes sentiments éventuels à l’idée que tu puisse vouloir m’offrir un présent surprise, ce sujet ne revêtait de quelque chose de personnel. Alors oui, aujourd’hui, j’étais parvenu à mentir. Mais n’avais-je oublié un élément important en prononçant de telles inepties? De nous deux, tu étais celle qui connaissait le mieux les gumiho. Leurs cursus, leurs habitudes, leurs passe-temps également et ce n’était qu’à ta réaction que je comprenais mon erreur. Tu savais. Et tandis que l’emballage contenant le mini-ventilateur s’offrait à mes yeux, une inquiétude naissait dans mon esprit: comment comprendrais-tu ce mensonge? Je n’étais jaloux que tu puisse offrir un présent à Hiro! Je m’en fichais! Vraiment. Un peu… Rien qu’un peu. Bon, il était vrai que je me demandais pourquoi lui en particulier, mais après tout, n’était-ce normal?! Je n’avais souvenir de vous avoir vu proche tous deux, alors pourquoi voudrais-tu lui offrir quelque chose soudainement? Pourquoi pensais-tu à lui alors qu’il n’avait nullement été évoqué dans la journée? Ce n’était tant de la jalousie, seulement de l’incompréhension… La même qui me secouait lorsque tu pinçais ma joue en guise de punition au moment même de ma réalisation. Je me savais assez taquin pour effectuer ce geste sur toi, mais de ton côté? C’était quelque peu inattendu. Quand étions-nous devenu ainsi? Je n’osais même un regard vers ta personne tandis que tu continuais à plaindre cette pauvre bouche dont j’étais affublé. N’aurais-tu pu faire mine d’y croire? Pourtant tu semblais te doter de bien peu de compassion à mon égard et préférait poursuivre dans tes remarques, m’arrachant un regard vers toi. Fusse pour cette raison que tu tiras ainsi la langue? Si boudeur je n’avais été, très certainement te l’aurais-je rendu volontiers cette mimique. Mais à cet instant, ma moue mécontente d’enfant se plaisait à prendre un peu plus place sur mon visage.
Bouder pour n’avoir à être timide face à toi, c’était là ma seule défense encore possible. Et tu en rajoutais encore! La comparaison était cruellement vraie qui plus est. Alors mes lèvres s’entrouvraient mais nul mot n’en passait la barrière encore, il fallut qu’elle se referme et s’ouvre à nouveau pour cela. « Je sais... » soufflais-je enfin, te partageant de mon ton d’énonciation ce sentiment de défaite qui m’habitait. J’étais parvenu à mentir correctement mais face à quelqu’un qui connaissait la vérité, c’était bien inutile. C’était même risible... Et si tu ne le faisais, tu ne te privais cependant pas de m’offrir un sourire évocateur de l’amusement que la situation te prodiguais avant d’en soupirer. Etais-tu déjà fatiguée de l'énergumène qui te servait de partenaire pour cette journée? Un abruti qui préférait s’abimer les dents que demander après ta coopération pour déballer cet objet qui, indubitablement, lui serait d’une grande utilité dans les minutes à suivre. « Je pense pas avoir le choix ce coup-ci. » Mais déjà tu appelais après mon aide pour tout autre chose, un sujet plus important: mettre ta propre casquette. Si de la mienne j’étais revêtu déjà, la tienne semblait demander après ma coopération pour prendre place sur ta petite tête. Un bref mouvement de la mienne et voilà que j'acquiesçais de ma volonté de t’aider comme je le pouvais. Mes iris suivaient tes mouvements avec attention, curieux d’apprendre la raison qui te poussait à ne simplement la mettre sur ta tête rapidement comme beaucoup et je devais avouer ne pas la saisir véritablement… Une affaire de filles probablement. Une chose que je ne pouvais ni comprendre ni apprendre. Ne me venait à l’esprit que l’évidence suivante: tu t’étais coiffée. Rien de plus pourtant dès ton affaire finie, tu t’empressais de me faire face afin d’avoir mon avis sur ton apparence. A quoi jouais-tu Hera? Esquisse de sourire, léger rire s’échappant de cette interrogation inattendue et ma tête s’hochait pour y répondre. « T’es jolie. » Evidemment que tu l’étais. Je le savais, tu le savais, tout le monde le savait. Ce n’était un secret, tu étais belle en toute circonstance, même lorsque ton visage se voyait totalement dénudé d’artifice comme à l’heure actuelle.
A présent coiffée et protégée des rayons du soleil, je pouvais me concentrer sur l’objet qui se trouvait entre mes mains. Maladroitement, je l’extrayais de son carton - maintenu entre mon flanc et mon biceps - avec son emballage plastique en guise de protection. Y avait-il un scotch ici aussi? Et où se trouvait donc l’entrée du sac?! Tournant et tournant l’objet, pupilles vissées sur celui-ci, je sentis brusquement mon coeur se soulever et s’affoler, mon épiderme frissonner, à ce geste que je reconnaissais entre milles. A cette douceur qui ne m’était plus si étrangère. Venais-tu de m’embrasser? Une fois encore, tu volais la vedette à ce ventilateur mais ce fut avec davantage de surprise que mon regard se posait sur toi cette fois. J’espérais une réponse, une explication, mais le sujet tu préféras détourner. Pourquoi m’avais-tu embrassé? Oh ce n’était qu’un rapide et bref baiser sur la joue, un geste aussi adorable qu’innocent et très probablement loin d’avoir pour objectif de me troubler. Pourtant il le faisait inévitablement. Car c’était trop pour nous. Nous n’avions une relation qui te permettait de m’embrasser à ta guise, ta place de présidente et d’employeur ne t’autorisait de tels actes avec moi non plus, alors quoi? Pourquoi? Devais-je croire que tes propos furent la réponse à mon interrogation? Nous n’avions à être sage aujourd’hui… Cette règle incluait-elle également des échanges de ce type? Un instant l’idée que tu puisse avoir choisi le plus beau des gumiho pour vivre cette journée prenait forme dans mon esprit, mais n’y avait-il également une forme de complicité étrange entre nous? Jamais je n’avais conter notre aventure dans l’hôpital et la vidéo en résultant, jamais je n’avais dit à quiconque t’avoir vu nue à mon arrivée; toi comme moi le savions, je m’étais fait muet sur ces sujets et d’autres également. Etait-ce une raison t’ayant poussé à venir vers moi hier soir? Tu savais pertinemment qu’une fois encore, je ne me permettrais d’ébruiter les événements se déroulant aujourd’hui, quoi qu’il puisse arriver. Alors oui, personne ne saurait pour notre aventure dans les toilettes. Personne n’entendrait parler de cette main que j’eus aventuré tantôt sur ta cuisse, tantôt sur ta fesse. Personne n’entendrait parler de nos, déjà trop nombreux, baisers. Et personne, à part toi, ne saurait pour cela.
Mes doigts prisonniers s’enroulaient avec délicatesse autour de ton poignet, t’amenant à demeurer face à moi une nouvelle fois, t’incitant à ne bouger. De l’autre, j’élevais ton visage en direction du mien; index sous ton menton et pouce reposant sur celui-ci. Tu ne désirais être sage, alors ne le soyons pas. Cette journée était placée sous le signe des couples et du bonheur, alors jouons le jeu nous aussi. Afin de n’être dérangé par nos couvre-chefs, ma tête s’inclinait, juste assez pour parvenir à déposer mes lèvres sur les tiennes. Ou devrais-je plutôt formuler mon acte de la sorte: je les volais. Tu n’avais demandé après cela, il n’y avait de défis, seule l’impulsion. L’instinct. La tentation. N’avais-tu aimé ce baiser précédemment échangé? Celui que je t’offrais se montrait bien plus doux, bien plus chaste également, emprunt de sentiments que je taisais tant bien que mal jusqu’à présent. Ceux-ci s’exprimaient sans timidité à travers ce lent échange qui, dans mon esprit, ne relevait d’une importance quelconque. Dans mon coeur, il semblait déjà avoir sa place parmis tous ces précieux échanges que nous avions partagés…
Quittant ton menton, le bout de mes doigts glissaient le long de ta mâchoire afin de permettre à mon pouce de trouver nouveau refuge sur ta joue à présent. Pour nous qui n’étions rien, ce baiser représentait bien plus d’outrage à notre culture conservatrice que ce geste candide dont tu m’avais gratifié l’instant précédent. Enfin, le contact de nos lèvres je venais à rompre, pratiquement à contre-coeur. Pupilles rivées sur ton visage, à présent libre de toute emprise, mon pouce se permettait d’explorer ta lèvre inférieure dans une infime caresse. « T’as raison... » te soufflais-je, vague sourire ornant mes lèvres. « C’est beaucoup plus intéressant si j’arrête d’être sage. » raillais-je avec une once de sincérité. Pourquoi me brimer lorsque tu réclamais si clairement après tout ceci? Nous ne pouvions faire plus ainsi menottés et dans un lieu public de surcroît - bien que l’idée de le faire dans un parc d’attraction pouvait relever d’un certain fantasme -, mais rien que des baisers inattendus, quelques caresses volées, n’était-ce pas déjà suffisant pour aujourd’hui? Malgré tout, mon regard quittait tes angéliques traits pour se poser sur la casquette qui, apparemment, me semblait bel et bien destinée si j’en croyais tes mots précédemments prononcées. « Et quand j’aurais droit à la casquette sinon? » Bien que je ne comprenais ton envie de me faire patienter pour l’avoir, j’étais curieux de savoir après quoi tu pouvais bien attendre pour cela.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 2 Sep - 22:24 Citer EditerSupprimer
Ce petit et doux baiser presque digne d’une enfant, je te l’avais accordé en toute innocence et simplicité. Un présent, sur ta joue déposé, qu’à mes yeux tu méritais. Si depuis le début de cette journée, à tes attentions je ne savais répondre, si tes maladresses je ne laissais guère passer de mon courroux, de ma vengeance, voire parfois de mes larmes, je ne les ignorais pour autant. Je savais bien, ô combien je te devais déjà pour ces quelques heures que nous venions de passer. De toute évidence, je n’étais la partenaire la plus souhaitée pour une telle journée, encore moins pour toi et dans ces circonstances là. À fleur de peau, le vague à l’âme incessant et redondant, en plus de mon terrible caractère, j’incarnais assurément la pire des partenaires. À toi je m’étais imposée. Je t’avais privé d’une radieuse journée en compagnie d’une fille bien plus agréable. Plus douce aussi. Je le savais car elle était mon amie. Cependant, hier et jusqu’à ce matin encore, je t’avais choisi pour proie essuyant mon désarroi. Pourquoi toi ? La réponse m’échappait. Seul mon instinct avait parlé. Parce que je te faisais confiance. En tout cas, depuis notre arrivée à l’entrée du parc, tu n’avais démérité. Et pour la même raison que j’eus envie de t’acheter cette casquette, j’avais cédé au caprice de t’embrasser. Sur la joue. Rien d’indécent. Non ? Je n’y voyais qu’une façon malicieuse de transmettre une gratitude inassumée. Une traduction qui me paraissait si évidente que je ne ressentis le besoin de m’expliquer. Eus-je préféré l’éviter aussi ? Quoi qu’il en fut, je continuais, comme si de rien n’était, même si j’espérais que peut-être ta chair fut intimidée et prenais une teinte rosée suite à ce geste dont je venais de te gratifier. N’étais-je pas trop naïve à m’imaginer que la candeur puisse t’atteindre ? Ou peut-être que ta stupéfaction ne fut provoquer que par le seul étonnement de me découvrir capable de douceur et d’une once de gentillesse. C’était fort probable…
Pourtant de ta brève inertie, tu finis par te libérer afin notamment de capturer mon poignet, interrompant alors mon intention de ranger la fameuse casquette si tu me le permettais. Mais présentement, il semblerait bien que tu ne me le permettrais. Allais-tu tenter de l’obtenir par la force, dans un nouvel affrontement que nous lancerions ? Je m’y préparais… En revanche, au touché de tes doigts sur mon menton je n’étais préparée. Et à la suite, encore moins. Les yeux grands ouverts, je me laissais faire. Stupéfaite, curieuse et méfiante à la fois. Lorsque mon menton tu redressais, ton regard je soutenais. Je me parais à affronter la nouvelle farce ou ineptie que tu pourrais proférer. Qu’avais-tu encore en tête pour m’embêter ? Alors que tu t’approchais, ton visage tu rapprochais, je n’y croyais. Je cherchais la bêtise à venir. Peut-être jouais-tu à me faire vaciller, chercher à m’intimider en laissant penser que tu allais m’embrasser – car tout de même, ton intention s’annonçait comme telle – avant de bifurquer et te moquer. Sous-entendre que je serais la seule à y penser. Alors non, de signe d’intimidation ou de panique je ne te montrais. Dans ton piège je ne tomberais… À moins que je venais tout au contraire de le faire puisque sur mes lèvres les tiennes se déposèrent véritablement. Mon corps tout entier se crispa. Je sentis mes muscles se tendent alors qu’une vague de chaleur naissant aux coins de ma bouche se propagea lentement à travers mon organisme. Aux premiers instants, je gardais les yeux grands ouverts, sans me débattre pour autant. Je ne le pouvais, ni mon cerveau, ni mon corps ne répondait. Le premier se perdait en mille et une interrogation. Pourquoi ? Que faisais-tu et pourquoi ? Pourquoi m’embrasser si soudainement ? Il n’y avait là aucun défi correspondant dans la liste, ni aucun gage ou récompense à réclamer, alors qu’est-ce qui te prenait tout d’un coup ? Et surtout, ce qui m’interpellait de plus belle, c’était cette douceur. Celle avec laquelle tu m’embrassais presque tendrement, rien de comparable avec un jeu provoquant. Celle qui m’insuffla l’envie de fermer les yeux quelques instants afin de me laisser envelopper et enivrer, tandis que tes doigts glissaient sur ma peau en une caresse de ton pouce sur ma joue. Ce baiser, il semblait si vrai…
À quoi jouais-tu ?
Un jeu, malgré toute la sincérité dont ce baiser avait paru s’imprégner, ce n’était qu’un jeu. Tes mots me le révélèrent avec l’effet d’une bombe. Alors que ton pouce effleurait ma lèvre, de ton assurance déconcertante, troublante et intimidante, je me sentis brusquement si stupide de mettre laisser berner de la sorte. Pendant un instant, j’y aurais presque cru. Je m’insultais pour avoir envisager une telle interrogation. Pour n’avoir résister et que tu en viennes à te croire permis d’agir ainsi. Mais était-ce étonnant de ta part, toi qui n’avait ni guère de respect ou de considération pour les femmes ? C’était comme si l’enchantement de cette première partie de journée venait de se dissiper. J’avais fait preuve de trop d’insouciance et te voilà qui révélait ton véritable visage. Un visage qui, tandis que le mien prenait une teinte pivoine face aux sous-entendus dont se gorgeaient tes propos, m’inspira soudainement une once d’appréhension. Allais-tu vraiment tenter de profiter comme tu l’entendais, à ta façon, du reste de la journée maintenant que je t’en avais donné le feu vert malgré moi ? Tes gestes déjà bien ambitieux précédemment allais-tu les répéter, les poursuivre ? Et je serais menottée à ta personne sans pouvoir m’échapper…
La couleur écarlate de mes joues s’estompa sans doute bien rapidement pour laisser place à un teint bien plus livide. Je n’aimais pas ce nouveau visage et j’avais peur de devoir rester avec lui. Dire que j’étais responsable de ce revirement de situation. Mais comment ? Et comment avais-je pu m’interroger sur la sincérité tendre d’un connard comme toi ? Comment avais-je pu commencer à fondre… Tu étais fort. Vraiment très fort. Et je comprenais comment, en plus de ta si belle gueule, tu parvenais à embobiner tant de filles. Mais je ne voulais être de celles-ci. « Yah… Je ne parlais pas de… » commençais-je à m’exclamer avant de monter une main devant ma bouche, par instinct de vouloir la cacher. Cacher la honte d’avoir été ainsi embrasser. Par un homme qui en considérait la conquête que toute acquise vraisemblablement. « Comment peux-tu… » m’énervais-je en y ôtant ma paume, sans parvenir à terminer ma phrase. Parce que tes pensées, je ne voulais pas les laisser s’immiscer dans mon esprit. Je ne le voulais polluer par de telles images. Je ne voulais plus que tu m’approches. Alors je m’écartais d’autant que nos bracelets de métal le permettait. « Ne t’avise pas d’être trop imprudent non plus, ou je te le ferais regretter ! » Une mise en garde qui n’avait rien d’un simple bluff. Et si ni le ton de ma voix, ni la fermeté de mes traits ne suffisait à te le faire comprendre, peut-être que mon geste le traduirait ? De ma main libre, je lâchais la fameuse casquette – que tu osais continuer à réclamer tout naturellement – par terre et vint libérer mon poignet opposé de tes doigts. Ceux-ci je rejetais sèchement et malgré les menottes, je ramenais ma main à moi couverte par sa paire. Que tu ne t’avises même plus de la prendre dans la tienne. Puis, je jetais un regard froid à la pauvre casquette gisant à nos pieds, la désignant du menton. « Prends là ! Ce n’est plus comme si j’avais envie encore de te l’offrir de toute façon ! » Plus du tout, et c’était douloureux. Parce qu’au fond, j’étais si contente de cet achat. Je me faisais un réel plaisir de te l’offrir mais je n’avais fait que me bercer d’illusion. Grisée par cette journée, j’avais encore une fois oublié qui tu étais… Et mon coeur n’y avait gagné qu’à être encore plus blessé.
Pourtant de ta brève inertie, tu finis par te libérer afin notamment de capturer mon poignet, interrompant alors mon intention de ranger la fameuse casquette si tu me le permettais. Mais présentement, il semblerait bien que tu ne me le permettrais. Allais-tu tenter de l’obtenir par la force, dans un nouvel affrontement que nous lancerions ? Je m’y préparais… En revanche, au touché de tes doigts sur mon menton je n’étais préparée. Et à la suite, encore moins. Les yeux grands ouverts, je me laissais faire. Stupéfaite, curieuse et méfiante à la fois. Lorsque mon menton tu redressais, ton regard je soutenais. Je me parais à affronter la nouvelle farce ou ineptie que tu pourrais proférer. Qu’avais-tu encore en tête pour m’embêter ? Alors que tu t’approchais, ton visage tu rapprochais, je n’y croyais. Je cherchais la bêtise à venir. Peut-être jouais-tu à me faire vaciller, chercher à m’intimider en laissant penser que tu allais m’embrasser – car tout de même, ton intention s’annonçait comme telle – avant de bifurquer et te moquer. Sous-entendre que je serais la seule à y penser. Alors non, de signe d’intimidation ou de panique je ne te montrais. Dans ton piège je ne tomberais… À moins que je venais tout au contraire de le faire puisque sur mes lèvres les tiennes se déposèrent véritablement. Mon corps tout entier se crispa. Je sentis mes muscles se tendent alors qu’une vague de chaleur naissant aux coins de ma bouche se propagea lentement à travers mon organisme. Aux premiers instants, je gardais les yeux grands ouverts, sans me débattre pour autant. Je ne le pouvais, ni mon cerveau, ni mon corps ne répondait. Le premier se perdait en mille et une interrogation. Pourquoi ? Que faisais-tu et pourquoi ? Pourquoi m’embrasser si soudainement ? Il n’y avait là aucun défi correspondant dans la liste, ni aucun gage ou récompense à réclamer, alors qu’est-ce qui te prenait tout d’un coup ? Et surtout, ce qui m’interpellait de plus belle, c’était cette douceur. Celle avec laquelle tu m’embrassais presque tendrement, rien de comparable avec un jeu provoquant. Celle qui m’insuffla l’envie de fermer les yeux quelques instants afin de me laisser envelopper et enivrer, tandis que tes doigts glissaient sur ma peau en une caresse de ton pouce sur ma joue. Ce baiser, il semblait si vrai…
À quoi jouais-tu ?
Un jeu, malgré toute la sincérité dont ce baiser avait paru s’imprégner, ce n’était qu’un jeu. Tes mots me le révélèrent avec l’effet d’une bombe. Alors que ton pouce effleurait ma lèvre, de ton assurance déconcertante, troublante et intimidante, je me sentis brusquement si stupide de mettre laisser berner de la sorte. Pendant un instant, j’y aurais presque cru. Je m’insultais pour avoir envisager une telle interrogation. Pour n’avoir résister et que tu en viennes à te croire permis d’agir ainsi. Mais était-ce étonnant de ta part, toi qui n’avait ni guère de respect ou de considération pour les femmes ? C’était comme si l’enchantement de cette première partie de journée venait de se dissiper. J’avais fait preuve de trop d’insouciance et te voilà qui révélait ton véritable visage. Un visage qui, tandis que le mien prenait une teinte pivoine face aux sous-entendus dont se gorgeaient tes propos, m’inspira soudainement une once d’appréhension. Allais-tu vraiment tenter de profiter comme tu l’entendais, à ta façon, du reste de la journée maintenant que je t’en avais donné le feu vert malgré moi ? Tes gestes déjà bien ambitieux précédemment allais-tu les répéter, les poursuivre ? Et je serais menottée à ta personne sans pouvoir m’échapper…
La couleur écarlate de mes joues s’estompa sans doute bien rapidement pour laisser place à un teint bien plus livide. Je n’aimais pas ce nouveau visage et j’avais peur de devoir rester avec lui. Dire que j’étais responsable de ce revirement de situation. Mais comment ? Et comment avais-je pu m’interroger sur la sincérité tendre d’un connard comme toi ? Comment avais-je pu commencer à fondre… Tu étais fort. Vraiment très fort. Et je comprenais comment, en plus de ta si belle gueule, tu parvenais à embobiner tant de filles. Mais je ne voulais être de celles-ci. « Yah… Je ne parlais pas de… » commençais-je à m’exclamer avant de monter une main devant ma bouche, par instinct de vouloir la cacher. Cacher la honte d’avoir été ainsi embrasser. Par un homme qui en considérait la conquête que toute acquise vraisemblablement. « Comment peux-tu… » m’énervais-je en y ôtant ma paume, sans parvenir à terminer ma phrase. Parce que tes pensées, je ne voulais pas les laisser s’immiscer dans mon esprit. Je ne le voulais polluer par de telles images. Je ne voulais plus que tu m’approches. Alors je m’écartais d’autant que nos bracelets de métal le permettait. « Ne t’avise pas d’être trop imprudent non plus, ou je te le ferais regretter ! » Une mise en garde qui n’avait rien d’un simple bluff. Et si ni le ton de ma voix, ni la fermeté de mes traits ne suffisait à te le faire comprendre, peut-être que mon geste le traduirait ? De ma main libre, je lâchais la fameuse casquette – que tu osais continuer à réclamer tout naturellement – par terre et vint libérer mon poignet opposé de tes doigts. Ceux-ci je rejetais sèchement et malgré les menottes, je ramenais ma main à moi couverte par sa paire. Que tu ne t’avises même plus de la prendre dans la tienne. Puis, je jetais un regard froid à la pauvre casquette gisant à nos pieds, la désignant du menton. « Prends là ! Ce n’est plus comme si j’avais envie encore de te l’offrir de toute façon ! » Plus du tout, et c’était douloureux. Parce qu’au fond, j’étais si contente de cet achat. Je me faisais un réel plaisir de te l’offrir mais je n’avais fait que me bercer d’illusion. Grisée par cette journée, j’avais encore une fois oublié qui tu étais… Et mon coeur n’y avait gagné qu’à être encore plus blessé.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Lun 5 Nov - 20:46 Citer EditerSupprimer
N’être sage, c’était là bien une chose que je pouvais me permettre. Moi, l’insouciant. Moi, l’irresponsable. A toi, je le clamais: à partir de maintenant, je ne serais sage. Comme une permission de ta part, comme une demande de la mienne; les heures à venir semblaient soudainement se parer d’une nouvelle nuance. Teintée d’une liberté qui, jusqu’alors, jamais ne m’avait été accordée. Mais l’était-elle? Malgré ce fin sourire ornant mes lèvres, le doute s’incrustait: y arriverais-je seulement? Sur l’instant présent, poussé par l’instinct, je t’avais embrassé. Je ne pouvais le nier, je ne pourrais l’oublier. Mais pourrais-je le renouveler à ma guise même si autorisation tu m’accordais? Aurais-je le courage? N’était-ce dangereux? Ce jeu était dangereux. Je ne parvenais à déceler jusqu’à quel point il l’était mais la raison s’esquissait difficilement à mes yeux refusant d’y voir pour autant clair. Seul, je ne pourrais y arriver. Pourtant, à cet instant, c’était bien seul que j’étais pour essayer de dénouer l’embarras qui imprégnait progressivement ma personne. Je ne serais capable de le recommencer aussi aisément. Tel un enfant s’approchant d’une porte derrière laquelle il serait convaincu d’y voir apparaître son pire cauchemar, à chaque pas de trop, c’était par dizaine que je reculais, tremblant. Incapable d’avancer afin d’ouvrir cette porte, incapable d’admettre que derrière, nul danger ne se trouvait. Incapable d’imaginer qu’un doux rêve pourrait s’y cacher. Alors tandis que tu reculais toi aussi de ce cauchemar que je représentais, tandis que tu désirais rompre tous liens entre nous, mon ambition également s'atténuait. Une part de moi le désirait, criait après son envie de te conquérir, poussait après cette barricade dans l’espoir de t’atteindre une nouvelle fois, une part bien trop faible de ma personne. Celle-ci même qui était pourtant prête à tout accepter si c’était pour ton bonheur mais qui, sur l’instant, se voyait balayée par la peur. Il n’y avait de noms bien difficile à mettre sur ce sentiment après tout, je le reconnaissais: cette proximité m’effrayait.
Et ta distance m’interloquait. Mon regard - obscurci par l’incompréhension - s’étonnait de prime abord de ton geste destiné à rompre nos mains jointes quitte à meurtrir temporairement nos chairs. De quoi prenais-tu conscience pour ainsi réagir? Que fuyais-tu? Puis ce fut vers ton visage que mes yeux se relevaient, cherchant à déchiffrer cette expression dont tu te parais, tâchant de comprendre tes propos. Qu’entendais-tu par être imprudent? Ce n’était là pas une notion que je connaissais vraiment, être prudent. Je n’étais ce type d’homme. Les dangers s’évaluaient au fil du temps, les besoins se comblaient au fil de leur apparitions, ne rien prévoir était un crédo de vie que j’affectionnais, mais tu ne semblais t’en souvenir. Qu’entendais-tu par vouloir m’offrir cette casquette? Plus tôt, j’eus compris avoir quelques conditions à remplir pour espérer y prétendre, pourtant, un instant, je me plaisais à me demander si tu n’avais seulement envie de me faire patienter, empli de curiosité. Cette casquette était donc mienne depuis le début quoi qu’il advienne? Pourtant, tu étais celle ayant désigné celle que je portais à l’instant présent, alors pourquoi vouloir m’en offrir une nouvelle? Oh je sentais parfaitement la chaleur qui commençait déjà à naître de l'épaisse matière dans laquelle elle était confectionnée, mais je n’arrivais à envisager l’éventualité que toi, tu aies pu t’en soucier. N’avais-tu voulu me punir après tout? Néanmoins, l’accessoire je ramassais sans gêne aucune au sol. Certains, probablement, se seraient offusqués de devoir ramasser un objet jeté au sol après s’être fait ordonné de le ramasser, assurant que c’était là une façon de les abaisser à la condition d’un animal. Mais ce n’était mon cas, ma fierté n’était si explosive dans une telle situation. Elle n’avait même sa place présentement. « Tu.. voulais me l’offrir? Vraiment? Et pas juste me voir faire je sais pas quoi pour l’avoir sans jamais me l’a donner? » Si tel était le cas, probablement, trouverais-tu ces questions stupides. Pourtant elles ne l’étaient à mes yeux et j’avais besoin de m’assurer que c’était bien tes intentions initiales.
Je n’arrivais à t’imaginer foncièrement méchante ou froide, ne t’avais-je pas déjà vu tant de fois faible? Tu ne pouvais être aussi insensible que tu semblais l’être à cet instant. Une nouvelle fois, mes iris se portaient à l’accessoire à présent entre mes doigts avant de te le tendre, lèvres pincées. « Donne la moi quand tu m’auras pardonné alors. » Tu me pardonnerais, n’est-ce pas? Je n’arrivais à imaginer un quotidien à la fraternité où tu me traiterais plus froidement que tu ne le faisais déjà… « Je suis désolé, je t’ai encore énervée... » Encore une fois. Comme bien trop souvent. Mais j’avais conscience combien cette journée serait difficile dès hier, combien je ne devais faire de faux pas. Pourtant j’en avais fait, dès le début de notre périple pour la journée, puis à la fontaine enfin encore à cet instant. Il n’arrivait un moment où je ne faisais de faux pas bien que, cette fois, je ne comprenais que partiellement la raison de ta colère. « J’ai pensé… qu’on pouvait se le permettre... » N’osant un instant de plus soutenir ton regard, j’abaissais alors le mien. C’était alors emplit de timidité que je croisais un bras sur mon torse, l’autre étant condamné à t’appartenir par la présente menotte. « Je veux dire… Pas mal de gens se sont inscrits en couple, d’autres avec des amis proches… Et il y a ceux qui se connaissent pas puis il y a nous. » A ce pronom, je relevais mon regard une nouvelle fois prêt à affronter le tien avec plus d’ardeur que précédemment. Sans doute, comprendrais-tu combien, de mon côté, je ne comprenais ton choix. Combien toute cette journée m’avait sembler improbable. Ou sans doute pas? Je ne savais, j’espérais seulement pouvoir expliquer un geste qui n’avais de raison véritable… « Tu me détestes. Dans le meilleur des cas, « tu ne m’apprécies pas. ». » Un soupir m’échappait alors qu’hier, toi-même avait avoué me choisir non par envie mais par besoin. Un besoin d’avoir un bouc émissaire, une personne sur qui défouler tes nerfs après ta rupture. « Comment je dois me comporter? J’aimerais te voir sourire et rire, t’amuser, mais j’ai aucune idée de comment y arriver… Et quand je t’embrasse les yeux bandés, t’as l’air d’avoir envie et même d’apprécier mais si je le fais comme ça, j’ai l’impression d’être un pervers obsédé que tu veux fuir. Pourtant ça devrait être l’inverse! » Ne devrais-tu avoir davantage peur lorsqu’un homme t’embrassait en étant vulnérable les yeux ainsi bandés? Ta réaction n’avait de sens à mes yeux et la seule solution naissant dans mon esprit ne me plaisait. Je m’en sentais même insulté sachant comme tu pouvais douter de ses sentiments. L’aimais-tu au point de m’imaginer à ma place une fois les yeux bandés? C’était révoltant. « Mais ça... c’est un autre sujet... » soufflais-je maladroitement en conclusion, de toute évidence peu envieux d’effectivement revenir sur ces baisers. Ne devrions-nous pas plutôt nous concentrer sur comment aborder le reste de la journée avec ta haine à mon égard renaissante? Difficile de revenir à l’ambiance qui nous avait bercé durant toute cette matinée ainsi...
Et ta distance m’interloquait. Mon regard - obscurci par l’incompréhension - s’étonnait de prime abord de ton geste destiné à rompre nos mains jointes quitte à meurtrir temporairement nos chairs. De quoi prenais-tu conscience pour ainsi réagir? Que fuyais-tu? Puis ce fut vers ton visage que mes yeux se relevaient, cherchant à déchiffrer cette expression dont tu te parais, tâchant de comprendre tes propos. Qu’entendais-tu par être imprudent? Ce n’était là pas une notion que je connaissais vraiment, être prudent. Je n’étais ce type d’homme. Les dangers s’évaluaient au fil du temps, les besoins se comblaient au fil de leur apparitions, ne rien prévoir était un crédo de vie que j’affectionnais, mais tu ne semblais t’en souvenir. Qu’entendais-tu par vouloir m’offrir cette casquette? Plus tôt, j’eus compris avoir quelques conditions à remplir pour espérer y prétendre, pourtant, un instant, je me plaisais à me demander si tu n’avais seulement envie de me faire patienter, empli de curiosité. Cette casquette était donc mienne depuis le début quoi qu’il advienne? Pourtant, tu étais celle ayant désigné celle que je portais à l’instant présent, alors pourquoi vouloir m’en offrir une nouvelle? Oh je sentais parfaitement la chaleur qui commençait déjà à naître de l'épaisse matière dans laquelle elle était confectionnée, mais je n’arrivais à envisager l’éventualité que toi, tu aies pu t’en soucier. N’avais-tu voulu me punir après tout? Néanmoins, l’accessoire je ramassais sans gêne aucune au sol. Certains, probablement, se seraient offusqués de devoir ramasser un objet jeté au sol après s’être fait ordonné de le ramasser, assurant que c’était là une façon de les abaisser à la condition d’un animal. Mais ce n’était mon cas, ma fierté n’était si explosive dans une telle situation. Elle n’avait même sa place présentement. « Tu.. voulais me l’offrir? Vraiment? Et pas juste me voir faire je sais pas quoi pour l’avoir sans jamais me l’a donner? » Si tel était le cas, probablement, trouverais-tu ces questions stupides. Pourtant elles ne l’étaient à mes yeux et j’avais besoin de m’assurer que c’était bien tes intentions initiales.
Je n’arrivais à t’imaginer foncièrement méchante ou froide, ne t’avais-je pas déjà vu tant de fois faible? Tu ne pouvais être aussi insensible que tu semblais l’être à cet instant. Une nouvelle fois, mes iris se portaient à l’accessoire à présent entre mes doigts avant de te le tendre, lèvres pincées. « Donne la moi quand tu m’auras pardonné alors. » Tu me pardonnerais, n’est-ce pas? Je n’arrivais à imaginer un quotidien à la fraternité où tu me traiterais plus froidement que tu ne le faisais déjà… « Je suis désolé, je t’ai encore énervée... » Encore une fois. Comme bien trop souvent. Mais j’avais conscience combien cette journée serait difficile dès hier, combien je ne devais faire de faux pas. Pourtant j’en avais fait, dès le début de notre périple pour la journée, puis à la fontaine enfin encore à cet instant. Il n’arrivait un moment où je ne faisais de faux pas bien que, cette fois, je ne comprenais que partiellement la raison de ta colère. « J’ai pensé… qu’on pouvait se le permettre... » N’osant un instant de plus soutenir ton regard, j’abaissais alors le mien. C’était alors emplit de timidité que je croisais un bras sur mon torse, l’autre étant condamné à t’appartenir par la présente menotte. « Je veux dire… Pas mal de gens se sont inscrits en couple, d’autres avec des amis proches… Et il y a ceux qui se connaissent pas puis il y a nous. » A ce pronom, je relevais mon regard une nouvelle fois prêt à affronter le tien avec plus d’ardeur que précédemment. Sans doute, comprendrais-tu combien, de mon côté, je ne comprenais ton choix. Combien toute cette journée m’avait sembler improbable. Ou sans doute pas? Je ne savais, j’espérais seulement pouvoir expliquer un geste qui n’avais de raison véritable… « Tu me détestes. Dans le meilleur des cas, « tu ne m’apprécies pas. ». » Un soupir m’échappait alors qu’hier, toi-même avait avoué me choisir non par envie mais par besoin. Un besoin d’avoir un bouc émissaire, une personne sur qui défouler tes nerfs après ta rupture. « Comment je dois me comporter? J’aimerais te voir sourire et rire, t’amuser, mais j’ai aucune idée de comment y arriver… Et quand je t’embrasse les yeux bandés, t’as l’air d’avoir envie et même d’apprécier mais si je le fais comme ça, j’ai l’impression d’être un pervers obsédé que tu veux fuir. Pourtant ça devrait être l’inverse! » Ne devrais-tu avoir davantage peur lorsqu’un homme t’embrassait en étant vulnérable les yeux ainsi bandés? Ta réaction n’avait de sens à mes yeux et la seule solution naissant dans mon esprit ne me plaisait. Je m’en sentais même insulté sachant comme tu pouvais douter de ses sentiments. L’aimais-tu au point de m’imaginer à ma place une fois les yeux bandés? C’était révoltant. « Mais ça... c’est un autre sujet... » soufflais-je maladroitement en conclusion, de toute évidence peu envieux d’effectivement revenir sur ces baisers. Ne devrions-nous pas plutôt nous concentrer sur comment aborder le reste de la journée avec ta haine à mon égard renaissante? Difficile de revenir à l’ambiance qui nous avait bercé durant toute cette matinée ainsi...
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Mar 18 Déc - 19:34 Citer EditerSupprimer
Ma déception était si grande. Si profonde, à creuser toujours plus loin le coup porté à mon coeur alors que mes yeux se portaient brièvement sur la casquette gisant désormais au sol. C’était tout simple, c’était juste un plaisir, et pourtant mon palpitant s’adonnait à une telle danse toute en légèreté précédemment. Je me faisais véritablement, sincèrement, une joie de te l’offrir. Sans savoir pourquoi, juste, j’étais heureuse et un peu fière de moi si ce modeste présent pouvait te plaire. À présent, je ne comprenais que trop ô combien mes pensées étaient d’un ridicule. De nos deux, j’étais l’enfant. Une intention pleine de naïveté dont les garçons comme toi n’avait que faire. Pour te faire plaisir, n’y avait-il donc aucune autre option que de se laisser faire ? Pitoyable… Mais lequel de nous deux l’était le plus ? De ma désillusion je souffrais beaucoup plus durement que je n’aurais pu l’imaginer. Le rayon de soleil qui réchauffait et illuminait mon univers devenu si froid et gris venait de s’éteindre. J’ignorais ce que j’attendais véritablement de toi, mais assurément pas cela. Pas que tu me considères comme ta nouvelle partenaire éphémère, conciliante pour céder et subir des désirs exempts de conséquence. Peut-être était-ce séduisant, mais je n’y étais disposée. Ce n’était dans ma personnalité, le fait que ma situation ne soit plus la même qu’auparavant n’y changerait.
Preuve que mon intention se parait de stupidité, toi-même tu n’y croyais que j’eus pu vraiment vouloir t’offrir ce maudit couvre-chef. Dire que je l’aimais tant précédemment, voilà qu’à présent, je le détestais. Aussi idiot fus-tu, tu avais raison. Je n’aurais dû avoir pour dessein de te la donner. Notre relation n’était ainsi. J’aurais dû me contenter de te mener par le bout du nez, pour finir par te révéler t’avoir berner. Quelle idée m’avait traversé en l’apercevant dans les rayons et pensant instantanément qu’elle te plairait ? Pourquoi avais-je laissé un tel enthousiasme m’emplir à la perspective de te l’offrir, quand bien même, j’entendais effectivement de faire quelque peu batailler pour l’obtenir ? Puisque tu n’avais compris que mon intention était pur, alors ce baiser n’avait vraiment rien de sincère non plus. Rien d’un remerciement. Juste un jeu, une provocation de plus tandis que tu prenais une aisance indécente à mon égard. Pourtant, là encore, apparemment, tu n’y voyais pas le mal. Te pardonner ? T’excuser ? M’énerver ? Étais-tu donc irréfléchi au point de ne pas te douter qu’il en serait ainsi ? Que ton excès d’assurance, irrespectueux pour les sentiments et ces gestes que devraient leur être réserver, me déplairait ? Décidément, tu n’avais aucune compréhension de ma personnalité, mais probablement tu ne cherchais pas à te donner cette peine. À quoi bon ? Pourquoi te donnerais-tu du mal, n’est-ce pas ? Ta gentillesse de ce matin, à quelle fin était-elle ?
Si tu ne me comprenais, la réciproque s’appliquait également. Cependant, j’avais beau tenter de le faire, tu avais beau d’expliquer, rien n’était plus clair. Tout au contraire. Tout d’abord, tu disais penser qu’on puisse se le permettre, puis tu nous listais dans une catégorie à part des autres, et enfin, tu énonçais mes ressentiments à ton égard. Donc puisque je te détestais, tu pouvais m’embrasser ? Quelle logique était-ce ? Surtout si tu n’escomptais m’énerver. Tes propos n’avaient de sens et mon visage n’en reflétait que d’autant plus de sévérité tandis que j’avais l’impression d’être face à un menteur qui se perdait dans ses tentatives de justification contradictoires. Et tu finissais par me perdre également. Je ne saurais dire comment tu devais te comporter. Je ne savais ce que j’attendais de toi, si ce n’était effectivement, ce que tu prétendais désirer m’apporter : rire et sourire. Pourtant, tu n’avais indéniablement pas la bonne méthode. Et surtout, pourquoi éprouvais-tu cette envie alors que tu venais de citer que je te détestais ? Je ne savais non plus si c’était le cas, parfois oui, parfois non. Tu étais tellement instable. Je ne savais jamais ce qui se tramait dans tes pensées. Je ne te comprenais, tu me perdais. M’appréciais-tu avec une once de sincérité pour souhaiter me voir passer une bonne journée ? Pourtant, tu en profitais aussi pour assouvir tes propres désirs, à ta façon de passer de bon temps. Pensais-tu que je partageais un tel goût ? Ou flattais-tu ton orgueil ? Tu ne m’éclairais, pire, par la suite, tu m’embarrassais.
La folle montée de pourpre sur l’épiderme de ma visage ne dut t’échapper – comment l’aurait-elle pu – lorsque tu abordais le sujet de nos baisers. Ou plus précisément celui que le défi de la glace à déguster les yeux bandés avait initié. Celui pour lequel je m’étais laissée envoutée. Enivrée par un désir inavoué pour ta personne. Cependant, le dernier j’avais rejeté, et tu ne manquais de me signifier que mon comportement non plus n’avait de sens. Comment m’en justifier ? « J’ai… » Un premier balbutiement émit maladroitement alors que le feu embrasait mon visage, et mon corps tout entier tant la confusion m’emplissait. Jusqu’à avouer sans oser te regarder, les yeux baissés : « J’ai aimé quand nous sommes embrassés tout l’heure ! » À la chaleur succédait une sueur froide, celle de la honte. Pourtant, je continuais, toujours aussi mal à l’aise : « C’était… agréable. Je le reconnais ! » À ma voix, j’essayais de conférer de l’assurance malgré mes hésitations et les oscillations de son timbre. Une déglutition, une inspiration et lentement, je me donnais le courage de redresser mon regard. « Mais c’était un défi, c’était… Un excès, un dérapage incontrôlé comme lors de notre prétendue dispute ! » J’avais commencé à nous engager sur ce terrain là, je l’admettais, mais… Aussi grisant puissent être de tels gestes, de tels échanges, nous ne pouvions pas nous y adonner inconsidérément tout au long de la journée. Je ne le voulais pas. Mon coeur ne le supporterais. « Là, tu… » À nouveau, l’incompréhension m’ôtait les mots. De mes mains des gestes saccadés, hésitants entre te repousser et ne pas te toucher, témoignaient de la confusion de mon esprit. « Tu n’avais aucune raison de le faire ! » Le baiser précédent, au moins, nous avions un prétexte, celui de la glace et puis, nous aurions pu continuer à l’ignorer, mais je ne pourrais passer outre si plusieurs se répétaient, gratuitement, au cours de la journée. « Tu n’as pas à croire que maintenant, je suis devenue ton jouet ! Que tu peux tout te permettre ! » C’était le sentiment que tu m’avais donné en annonçant renoncer à tout comportement sage. Qu’à présent, tu disposerais de ma personne comme tu le souhaitais. « Alors, oui, c’était une erreur. Rien de ce qui s’est produit ce matin n’aurait dû. J’ai péché d’insouciance, je m’en souviendrais ! » Je ne recommencerais. Ta voix de prédilection ne me convenait. « Ne t’imagine pas que je devienne une fille facile juste parce que j’ai rompu. » Si tu me pensais femme à me dévergonder aussitôt ma « liberté » – comme tu devais l’appeler – retrouvée, tu te trompais. « Je n’ai pas voulu passer la journée avec toi pour ça. » J’avais confiance en toi pour me changer les idées, me faire rire, m’agacer un peu aussi, mais toujours en finir avec le sourire. « Mais apparemment, je t’ai apporté encore une fois trop de crédit. Tu ne connais qu’une seule façon de s’amuser avec une femme. » Et cette façon ne me convenait. Je ne voulais être traiter de la sorte. Je ne voulais que toi, tu me considères de cette façon.
La casquette que tu me tendais, je n’avais repris un seul instant. Si enfin mes doigts se décidèrent à la toucher ce ne fut que pour la repousser un peu plus vers toi. « Garde-la. » Je n’avais plus envie de te l’offrir. Mon plaisir avait été gâché et en ces instants, te pardonner ne m’apparaissait même pas comme une éventualité. J’étais déçue et dégoûtée. D’un mouvement de tête et de mon bras menotté dont je te refusais cependant tout contact à présent, je te fis signe de nous remettre en marche. « Nous allons rater la parade. » Une annonce froide pour suivre le programme prévu, mais dont l’enthousiasme ne m’animait plus. D’ailleurs, au bout de trois pas, je m’arrêtais et te regardais derechef, hautaine. « À moins de trouver un moyen de nous libérer de ces foutues menottes. Comme ça, tu pourras aller t’amuser à ta guise et j’attendrais que cette journée se termine ! » Si je n’avais les clés en ma possession, je savais vaguement ce qui était prévu pour nous permettre de les récupérer, et en tant que Présidente, je ne devrais avoir d’option du personnel du parc complices de l’organisation de la « chasse aux trésors » prévue pour clore la journée et nous libérer de nos binômes.
Preuve que mon intention se parait de stupidité, toi-même tu n’y croyais que j’eus pu vraiment vouloir t’offrir ce maudit couvre-chef. Dire que je l’aimais tant précédemment, voilà qu’à présent, je le détestais. Aussi idiot fus-tu, tu avais raison. Je n’aurais dû avoir pour dessein de te la donner. Notre relation n’était ainsi. J’aurais dû me contenter de te mener par le bout du nez, pour finir par te révéler t’avoir berner. Quelle idée m’avait traversé en l’apercevant dans les rayons et pensant instantanément qu’elle te plairait ? Pourquoi avais-je laissé un tel enthousiasme m’emplir à la perspective de te l’offrir, quand bien même, j’entendais effectivement de faire quelque peu batailler pour l’obtenir ? Puisque tu n’avais compris que mon intention était pur, alors ce baiser n’avait vraiment rien de sincère non plus. Rien d’un remerciement. Juste un jeu, une provocation de plus tandis que tu prenais une aisance indécente à mon égard. Pourtant, là encore, apparemment, tu n’y voyais pas le mal. Te pardonner ? T’excuser ? M’énerver ? Étais-tu donc irréfléchi au point de ne pas te douter qu’il en serait ainsi ? Que ton excès d’assurance, irrespectueux pour les sentiments et ces gestes que devraient leur être réserver, me déplairait ? Décidément, tu n’avais aucune compréhension de ma personnalité, mais probablement tu ne cherchais pas à te donner cette peine. À quoi bon ? Pourquoi te donnerais-tu du mal, n’est-ce pas ? Ta gentillesse de ce matin, à quelle fin était-elle ?
Si tu ne me comprenais, la réciproque s’appliquait également. Cependant, j’avais beau tenter de le faire, tu avais beau d’expliquer, rien n’était plus clair. Tout au contraire. Tout d’abord, tu disais penser qu’on puisse se le permettre, puis tu nous listais dans une catégorie à part des autres, et enfin, tu énonçais mes ressentiments à ton égard. Donc puisque je te détestais, tu pouvais m’embrasser ? Quelle logique était-ce ? Surtout si tu n’escomptais m’énerver. Tes propos n’avaient de sens et mon visage n’en reflétait que d’autant plus de sévérité tandis que j’avais l’impression d’être face à un menteur qui se perdait dans ses tentatives de justification contradictoires. Et tu finissais par me perdre également. Je ne saurais dire comment tu devais te comporter. Je ne savais ce que j’attendais de toi, si ce n’était effectivement, ce que tu prétendais désirer m’apporter : rire et sourire. Pourtant, tu n’avais indéniablement pas la bonne méthode. Et surtout, pourquoi éprouvais-tu cette envie alors que tu venais de citer que je te détestais ? Je ne savais non plus si c’était le cas, parfois oui, parfois non. Tu étais tellement instable. Je ne savais jamais ce qui se tramait dans tes pensées. Je ne te comprenais, tu me perdais. M’appréciais-tu avec une once de sincérité pour souhaiter me voir passer une bonne journée ? Pourtant, tu en profitais aussi pour assouvir tes propres désirs, à ta façon de passer de bon temps. Pensais-tu que je partageais un tel goût ? Ou flattais-tu ton orgueil ? Tu ne m’éclairais, pire, par la suite, tu m’embarrassais.
La folle montée de pourpre sur l’épiderme de ma visage ne dut t’échapper – comment l’aurait-elle pu – lorsque tu abordais le sujet de nos baisers. Ou plus précisément celui que le défi de la glace à déguster les yeux bandés avait initié. Celui pour lequel je m’étais laissée envoutée. Enivrée par un désir inavoué pour ta personne. Cependant, le dernier j’avais rejeté, et tu ne manquais de me signifier que mon comportement non plus n’avait de sens. Comment m’en justifier ? « J’ai… » Un premier balbutiement émit maladroitement alors que le feu embrasait mon visage, et mon corps tout entier tant la confusion m’emplissait. Jusqu’à avouer sans oser te regarder, les yeux baissés : « J’ai aimé quand nous sommes embrassés tout l’heure ! » À la chaleur succédait une sueur froide, celle de la honte. Pourtant, je continuais, toujours aussi mal à l’aise : « C’était… agréable. Je le reconnais ! » À ma voix, j’essayais de conférer de l’assurance malgré mes hésitations et les oscillations de son timbre. Une déglutition, une inspiration et lentement, je me donnais le courage de redresser mon regard. « Mais c’était un défi, c’était… Un excès, un dérapage incontrôlé comme lors de notre prétendue dispute ! » J’avais commencé à nous engager sur ce terrain là, je l’admettais, mais… Aussi grisant puissent être de tels gestes, de tels échanges, nous ne pouvions pas nous y adonner inconsidérément tout au long de la journée. Je ne le voulais pas. Mon coeur ne le supporterais. « Là, tu… » À nouveau, l’incompréhension m’ôtait les mots. De mes mains des gestes saccadés, hésitants entre te repousser et ne pas te toucher, témoignaient de la confusion de mon esprit. « Tu n’avais aucune raison de le faire ! » Le baiser précédent, au moins, nous avions un prétexte, celui de la glace et puis, nous aurions pu continuer à l’ignorer, mais je ne pourrais passer outre si plusieurs se répétaient, gratuitement, au cours de la journée. « Tu n’as pas à croire que maintenant, je suis devenue ton jouet ! Que tu peux tout te permettre ! » C’était le sentiment que tu m’avais donné en annonçant renoncer à tout comportement sage. Qu’à présent, tu disposerais de ma personne comme tu le souhaitais. « Alors, oui, c’était une erreur. Rien de ce qui s’est produit ce matin n’aurait dû. J’ai péché d’insouciance, je m’en souviendrais ! » Je ne recommencerais. Ta voix de prédilection ne me convenait. « Ne t’imagine pas que je devienne une fille facile juste parce que j’ai rompu. » Si tu me pensais femme à me dévergonder aussitôt ma « liberté » – comme tu devais l’appeler – retrouvée, tu te trompais. « Je n’ai pas voulu passer la journée avec toi pour ça. » J’avais confiance en toi pour me changer les idées, me faire rire, m’agacer un peu aussi, mais toujours en finir avec le sourire. « Mais apparemment, je t’ai apporté encore une fois trop de crédit. Tu ne connais qu’une seule façon de s’amuser avec une femme. » Et cette façon ne me convenait. Je ne voulais être traiter de la sorte. Je ne voulais que toi, tu me considères de cette façon.
La casquette que tu me tendais, je n’avais repris un seul instant. Si enfin mes doigts se décidèrent à la toucher ce ne fut que pour la repousser un peu plus vers toi. « Garde-la. » Je n’avais plus envie de te l’offrir. Mon plaisir avait été gâché et en ces instants, te pardonner ne m’apparaissait même pas comme une éventualité. J’étais déçue et dégoûtée. D’un mouvement de tête et de mon bras menotté dont je te refusais cependant tout contact à présent, je te fis signe de nous remettre en marche. « Nous allons rater la parade. » Une annonce froide pour suivre le programme prévu, mais dont l’enthousiasme ne m’animait plus. D’ailleurs, au bout de trois pas, je m’arrêtais et te regardais derechef, hautaine. « À moins de trouver un moyen de nous libérer de ces foutues menottes. Comme ça, tu pourras aller t’amuser à ta guise et j’attendrais que cette journée se termine ! » Si je n’avais les clés en ma possession, je savais vaguement ce qui était prévu pour nous permettre de les récupérer, et en tant que Présidente, je ne devrais avoir d’option du personnel du parc complices de l’organisation de la « chasse aux trésors » prévue pour clore la journée et nous libérer de nos binômes.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 12 Jan - 23:50 Citer EditerSupprimer
Je ne m’y attendais.. Assurément, je ne m’attendais à t’entendre formuler de tels propos, à voir comme tu confirmais avoir apprécié cet échange tantôt effectué. N’escomptais-tu pas réfuter une telle pensée de ma part? Te voir nier et crier combien c’était là quelque chose que, jamais, tu n’accepterais aimer aurait été bien plus naturel à recevoir que… que ces phrases gênantes de ta part. Le vice tu poussas jusqu’à qualifier cet échange « d’agréable » et si je m’accordais sur ce sentiment tout autant que toi, je doutais d’avoir un jour une telle audace pour l’admettre. Etonnante. Désarçonnante. Tu l’étais tant. A ces quelques mots qui, bien entendu, n’étaient que préambule à bien d’autres, tu parvenais à repeindre mes joues d’une teinte aussi pourpre que les tiennes. Cette vue était d’ailleurs si adorable, si criante également de cet effort que tu avais dû effectuer afin de t’exprimer sincèrement sur ce baiser. Tu ne mentais, tu ne désirais me mentir. Pourquoi, je l’ignorais mais je savais apprécier ta franchise plus que tout autre chose. De la même façon, devais-je croire en ces mots suivants? Que devais-je en tirer d’ailleurs? En dehors de ces jeux, n’avions-nous aucune raison d’agir ainsi? Sur cette interrogation je m’égarais tandis que tu poursuivais, pointant du doigt que non, je n’avais de raison d’agir ainsi, m’assurant que tu n’étais un jouet - pas mon jouet -, que ce matin tout n’était qu’erreurs. Rien n’aurait dû se produire. Plus que mes faux-pas, semblerait-il que c’était toute une matinée que tu désirais effacer de ta mémoire. Fiancée ou célibataire tu étais toujours si cruelle… Regrettais-tu véritablement tout ce qui s’était passé? Je n’arrivais à y croire. Tu avais tant ris en voyant mon visage couvert de ce rouge à présent incapable de remplir ces fonctions. Tu t’étais plu à compresser ma main dans la tienne dès lors que j’avais osé m’assurer que tu n’aurais peur dans une attraction. Un surnom tu m’avais offert dès notre première attraction, celui de Hamtaro à cause de notre défi. Tout ça et bien d’autres souvenirs en cette seule matinée à mes côtés, les regrettais-tu donc tant?
Entre mes doigts, je serrais délicatement cet accessoire que, de toute évidence, tu devais regretter avoir acheté également. De mes lèvres pincées, j’étais prêt à te suivre, incapable de répondre à tout ce que tu m’avais adressé de toute façon. Je n’en avais même l’envie, plus blessé que je ne désirais l’admettre, plus que tu ne pourrais le voir également. Preuve étant, ces mots qui firent déborder un vase déjà trop pleins; ces mots prouvant combien tu désirais à présent te libérer de ma présence puisque tu avais fini par reconnaître ton erreur. Alors moi aussi, je me ficherais bien de ce que tu désirais ou de comment tu te sentais. De ton poignet, bien que tu ne désirais de contact avec moi, je me saisissais afin que nous puissions nous faire face à nouveau et non d’avoir à affronter un dos tourné froidement. « Je connais qu’une façon de m’amuser avec les femmes et alors?! J’ai jamais été dans ce genre d’endroit avec une femme, c’est la première fois. » Si j’avais déjà pu y mettre les pieds avec mes amis ou ma famille, jamais je n’avais été seul avec une femme dans un lieu de ce type. Jamais, avec elle non plus, je n’y avais été. Etait-ce là si grave pour qu’ainsi tu le pointe du doigt? « Mais pour quelqu’un qui veut pas être un objet ou un jeu, avoir pour seule occasion de t’embrasser des défis, c’est pas ironique? Tu te place pas toi-même comme récompense? ... Ou comme punition, si je me souviens de cette menace de câlin que t’avais formulé y a quelques mois. » Un certain mois de décembre où toute force tu avais perdue au point formuler cette menace aussi idiote que criante de ton mal-être. Ce soir-là où nous avions bu, discuter, danser sans que jamais tu ne t’en souvienne. Ce soir où dès le lendemain tu ne croyais en mes mots lorsque je t’assurais que je n’avais posé main sur toi d’une quelconque façon. Cela, sans doute, jusqu’à aujourd’hui même… « Je sais que t’as voulu passer la journée avec moi pour te défouler, te soulager de ta rupture sans avoir à subir les conséquences parce que je dirais rien de ce qu’il se passera aujourd’hui à personne, que je suis un idiot qui prend tout à légère. Je sais. Mais t’entendre dire que tu regrette tout ce qui s’est passé ce matin, je peux pas le prendre à la légère comme tu le voudrais. »
Je n’y arrivais. Qu’importait combien j’essayais d’être indifférent à ces propos que tu avais tenu, je n’y arrivais. Ta main je lâchais alors, conscient que, probablement, tu voudrais certainement encore moins sentir mes doigts sur ton poignet après tout ceci. « T’aurais au moins pu attendre ce soir pour le dire. » Au moins, je n’aurais eu à supporter ce poids face à toi ainsi. De mes lèvres glissait un fin soupir synonyme d’abandon. L’abandon face à toi, tu pourrais dire ce que tu voudrais à présent, je tâcherais d’être imperméable à tes piques. L’abandon face à toute tentative de compréhension ou d’explications, c’était inutile. De ma main tenant la casquette, j’ôtais l’autre de mon crâne afin de placer la première puis la seconde. Tu ne voulais la récupérer et je ne pouvais me permettre de choisir entre celle que tu avais choisi et celle que, supposément, tu avais voulu m’offrir. « Allons trouver de la crème solaire pour toi. Le soleil va continuer à taper.. » soufflais-je en faisant un premier pas, si tu me le permettait. De toutes ces boutiques, au moins l’une d’entre elle devait bien vendre ce type de produit n’est-ce pas? L’arrivée des beaux jours ne pouvait passer inaperçu aux yeux des vendeurs dans un lieu ouvert aussi fréquenté par des enfants.
Entre mes doigts, je serrais délicatement cet accessoire que, de toute évidence, tu devais regretter avoir acheté également. De mes lèvres pincées, j’étais prêt à te suivre, incapable de répondre à tout ce que tu m’avais adressé de toute façon. Je n’en avais même l’envie, plus blessé que je ne désirais l’admettre, plus que tu ne pourrais le voir également. Preuve étant, ces mots qui firent déborder un vase déjà trop pleins; ces mots prouvant combien tu désirais à présent te libérer de ma présence puisque tu avais fini par reconnaître ton erreur. Alors moi aussi, je me ficherais bien de ce que tu désirais ou de comment tu te sentais. De ton poignet, bien que tu ne désirais de contact avec moi, je me saisissais afin que nous puissions nous faire face à nouveau et non d’avoir à affronter un dos tourné froidement. « Je connais qu’une façon de m’amuser avec les femmes et alors?! J’ai jamais été dans ce genre d’endroit avec une femme, c’est la première fois. » Si j’avais déjà pu y mettre les pieds avec mes amis ou ma famille, jamais je n’avais été seul avec une femme dans un lieu de ce type. Jamais, avec elle non plus, je n’y avais été. Etait-ce là si grave pour qu’ainsi tu le pointe du doigt? « Mais pour quelqu’un qui veut pas être un objet ou un jeu, avoir pour seule occasion de t’embrasser des défis, c’est pas ironique? Tu te place pas toi-même comme récompense? ... Ou comme punition, si je me souviens de cette menace de câlin que t’avais formulé y a quelques mois. » Un certain mois de décembre où toute force tu avais perdue au point formuler cette menace aussi idiote que criante de ton mal-être. Ce soir-là où nous avions bu, discuter, danser sans que jamais tu ne t’en souvienne. Ce soir où dès le lendemain tu ne croyais en mes mots lorsque je t’assurais que je n’avais posé main sur toi d’une quelconque façon. Cela, sans doute, jusqu’à aujourd’hui même… « Je sais que t’as voulu passer la journée avec moi pour te défouler, te soulager de ta rupture sans avoir à subir les conséquences parce que je dirais rien de ce qu’il se passera aujourd’hui à personne, que je suis un idiot qui prend tout à légère. Je sais. Mais t’entendre dire que tu regrette tout ce qui s’est passé ce matin, je peux pas le prendre à la légère comme tu le voudrais. »
Je n’y arrivais. Qu’importait combien j’essayais d’être indifférent à ces propos que tu avais tenu, je n’y arrivais. Ta main je lâchais alors, conscient que, probablement, tu voudrais certainement encore moins sentir mes doigts sur ton poignet après tout ceci. « T’aurais au moins pu attendre ce soir pour le dire. » Au moins, je n’aurais eu à supporter ce poids face à toi ainsi. De mes lèvres glissait un fin soupir synonyme d’abandon. L’abandon face à toi, tu pourrais dire ce que tu voudrais à présent, je tâcherais d’être imperméable à tes piques. L’abandon face à toute tentative de compréhension ou d’explications, c’était inutile. De ma main tenant la casquette, j’ôtais l’autre de mon crâne afin de placer la première puis la seconde. Tu ne voulais la récupérer et je ne pouvais me permettre de choisir entre celle que tu avais choisi et celle que, supposément, tu avais voulu m’offrir. « Allons trouver de la crème solaire pour toi. Le soleil va continuer à taper.. » soufflais-je en faisant un premier pas, si tu me le permettait. De toutes ces boutiques, au moins l’une d’entre elle devait bien vendre ce type de produit n’est-ce pas? L’arrivée des beaux jours ne pouvait passer inaperçu aux yeux des vendeurs dans un lieu ouvert aussi fréquenté par des enfants.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Lun 11 Fév - 17:09 Citer EditerSupprimer
Qui de ma honte ou de ta personne fuyais-je le plus ? La honte d’avoir avoué mon plaisir à ce baiser presque indécent que nous avions échangé, au détour d’une glace à la température bien trop élevée. Ta personne qui me révulsait. Parce que, je crois, il semblerait, je tendais à t’apprécier. Jusqu’à ce que tu me rappelles qui tu étais. Quel genre d’individu tu étais et la façon dont tu considérais la gente féminine. Dont tu me considérais. À moins que ce ne fut ma déception ? Celle que tu m’infligeais à chaque fois. À croire que jamais je ne retenais cette leçon. Que chaque fois, je tombais dans le panneau. Par tes charmes et ton insouciance, ta si généreuse prévenance, je me laissais bercée, bernée. Et puis, je déchantais. D’ordinaire, la blessure me paraissait n’être qu’une éraflure, mais aujourd’hui, elle prenait une profondeur nouvelle. Peut-être parce que mon coeur n’était déjà plus qu’un trou béant. De désillusions, je suffoquais sans doute déjà trop pour que tu n’en rajoutes. Mais étais-tu seulement en tort ? N’étais-je la fautive ? Ou ta personnalité toute entière n’était qu’à corriger ? Une réflexion bien trop emmêlée pour que je me sente la hargne de la démêler. En cet instant, ma seule envie n’était plus que de nous séparer, et puis d’attendre qu’enfin cette journée ne s’achève…
Une intention pour laquelle tu ne semblais consentir. J’avais réclamé à ce que nous cessions tout contact, et pourtant de mon poignet tu te saisissais. Au moins, par la main tu ne me prenais. Ce geste qui ne nous correspondait. Un nouveau face à face, les regards emplis de défiance, voilà qui nous convenait bien davantage. Braquée et les muscles tendus, je m’étais retournée, obligée par l’impulsion de ton bras maintenant le mien. Et pour commencer, tu reconnaissais n’avoir et ne connaitre qu’un seul et unique dessein dès lors que tu passais du temps avec une femme. Misérable. À moins que ce ne soit triste ? Voile adoucit qui passa sur mes traits, cette pensée soudaine me traversait. Oui, c’était triste. Ce que tu jugeais être la seule chose à faire avec une femme, s’envoyer en l’air, peut-être que je ne connaissais, mais je savais qu’il existe aussi bien d’autres façons d’exprimer et vivre sa complicité. Ce sentiment, tu ne l’avais jamais vraiment connu, jamais ressenti.
Cependant, mon bouclier abaissé, tu m’incitais bien rapidement à relever en pointant mon propre comportement. Que ne comprenais-tu pas dans ce que je t’avais dit précédemment ? De tels gestes n’avaient rien de récompenses, ils n’avaient été que des…écarts inopinés et inconsidérés qui n’auraient dû se produire ! Et pourquoi… te souvenais-tu encore de cette soirée de décembre ? Si de la suite j’avais perdu tout souvenir, j’avais gardé trace de notre rencontre dans la cuisine. De ma menace stupide, que tu n’avais pris au sérieux. Ou peut-être que si justement, puisque tu t’étais proposé pour m’aider à me changer les idées, alors que tu n’avais aucune raison de le faire. À l’instar de ce baiser… Pourquoi agissais-tu toujours ainsi ?
Pourtant, c’était bien pour ta façon d’agir que je t’avais choisi.
Néanmoins, tu te méprenais sur ce sujet. Sur ce que je recherchais en ta personne. Ce que j’attendais de toi. Alors, fermement campée sur mes deux pieds, cette fois-ci je résistais tandis que tu voulais reprendre la marche en quête de crème solaire. Qui avait parlé de crème solaire d’ailleurs ? Je n’en avais fait mention dans les deux options que j’avais évoqué. Et pourquoi diable t’obstinais-tu à vouloir me protéger. Je venais de te rejeter ! T’exprimer que je souhaitais mettre un terme à notre binôme ! Mais tu ne m’écoutais. Ô combien tu m’agaçais ! « Je… » commençais-je d’une intonation de voix pas aussi ferme que je l’aurais voulu, d’où cette butée avant de rependre. « Je ne t’ai pas choisi comme défouloir ! » Une exclamation montant un peu trop haut dans les décibels, sans se percher pourtant dans les aiguës mais gage à la fois de mon irritation et de ma volonté de défense. De rétablir la vérité. « Je ne t’ai pas choisi pour évacuer secrètement ma frustration ! » J’ignorais pourquoi tu te l’étais imaginé ainsi. J’ignorais pour qui tu me prenais, mais tu te trompais. « Je n’avais pas imaginé avoir quelque chose à cacher de cette journée que tu tairais. » Si je te savais digne de confiance à la matière – malgré une méfiance parfois persistante – je n’y avais pensé et d’ailleurs, je l’avouais : « Je… » Un souffle, une phrase qui se coupe et un aveu : « Je n’ai pas réfléchi. » Là était la vérité, je t’avais choisi parce que mon instinct me l’avait dicté. La raison muselée n’avait eu à le droit de se manifester.
Si j’abaissais peu à peu les armes, je n’en continuais pas moins ma défense, car indéniablement, nous n’étions d’accord. Nous n’avions les mêmes points de vue : « Et non, ce n’est pas paradoxal de ne pas vouloir être un jouet et que pourtant seuls les défis nous amène à… À de tels gestes. » Mes yeux s’abaissèrent, mes épaules s’affaissèrent sous le poids des souvenirs d’une intimité appartenant désormais au passé. Mes iris se relevèrent néanmoins pour appuyer mon argumentation. « D’une part car nous y sommes tous deux joueurs et non l’un objet d’un jeu de l’autre dont il ignore les règles. » Or, ton dernier baiser découlait de l’un d’eux. « D’autre part, parce que ce sont les couples qui s’embrassent. Et nous ne sommes pas un couple ! » Une réfutation sur laquelle, inconsciemment, j’insistais. Parce que ce mot me blessait. De mes lèvres écorchées, je le répétais : « Oui, je ne suis plus en couple, mais ce n’est pas pourtant que je vais changer ! » Je le répétais, peut-être plus encore pour m’infliger la réalité qu’à toi-même, bien que je me défendais sincèrement de devenir ce genre de personne. « Je ne suis plus en couple, mais je ne vais pas me mettre à flirter et plus si affinité avec tous les garçons ! Pas même avec toi parce que tu es beau ! » Et soudain, je me tus.
De mon regard rivé sur ton visage, une nouvelle lueur y apparut. Sur mes traits figés se dessinaient une forme de stupéfaction : celle de la révélation. « Au fond… » J’effectuais un pas vers toi. « N’as-tu pas de considération pour les femmes ou pour toi-même, Woo Haneul ? » Ma question cette fois ne s’imprégnait plus d’une once de reproche ou de fermeté. Loin de là, je me sentis sincèrement désolée. « N’as-tu pas plus d’estime de toi que de penser que j’ai juste voulu passer la journée avec toi pour m’adonner à… ce genre de comportement secrètement ? » De cette main menottée sur laquelle tu avais lâché prise, je vins rechercher la tienne. La tenir, juste du bout des doigts. « Arrête de prendre soin de moi et soigne toi d’abord, Woo Haneul. Tu vaux mieux que ça, j’en suis sûre. » Sur ces mots prononcés avec une douceur, peut-être même une once de tendresse, sincère, je me dressais sur la pointe des pieds. Ma main libre monta à ton visage, au sommet de ta tête où trônaient ridiculement les deux casquettes superposées. J’en ôtais alors la panda et n’y laissais que celle qui te revenait dès le départ. Celle qui m’avait fait penser à toi. Celle que j’avais acheté pour toi. « Tu es plus qu’un visage… » t’assurais-je dans un murmure alors que j’avais le sentiment de comprendre à quel point, tu te rabaissais plus ou moins consciemment à ce seul fait, surtout vis à vis des femmes.
Une intention pour laquelle tu ne semblais consentir. J’avais réclamé à ce que nous cessions tout contact, et pourtant de mon poignet tu te saisissais. Au moins, par la main tu ne me prenais. Ce geste qui ne nous correspondait. Un nouveau face à face, les regards emplis de défiance, voilà qui nous convenait bien davantage. Braquée et les muscles tendus, je m’étais retournée, obligée par l’impulsion de ton bras maintenant le mien. Et pour commencer, tu reconnaissais n’avoir et ne connaitre qu’un seul et unique dessein dès lors que tu passais du temps avec une femme. Misérable. À moins que ce ne soit triste ? Voile adoucit qui passa sur mes traits, cette pensée soudaine me traversait. Oui, c’était triste. Ce que tu jugeais être la seule chose à faire avec une femme, s’envoyer en l’air, peut-être que je ne connaissais, mais je savais qu’il existe aussi bien d’autres façons d’exprimer et vivre sa complicité. Ce sentiment, tu ne l’avais jamais vraiment connu, jamais ressenti.
Cependant, mon bouclier abaissé, tu m’incitais bien rapidement à relever en pointant mon propre comportement. Que ne comprenais-tu pas dans ce que je t’avais dit précédemment ? De tels gestes n’avaient rien de récompenses, ils n’avaient été que des…écarts inopinés et inconsidérés qui n’auraient dû se produire ! Et pourquoi… te souvenais-tu encore de cette soirée de décembre ? Si de la suite j’avais perdu tout souvenir, j’avais gardé trace de notre rencontre dans la cuisine. De ma menace stupide, que tu n’avais pris au sérieux. Ou peut-être que si justement, puisque tu t’étais proposé pour m’aider à me changer les idées, alors que tu n’avais aucune raison de le faire. À l’instar de ce baiser… Pourquoi agissais-tu toujours ainsi ?
Pourtant, c’était bien pour ta façon d’agir que je t’avais choisi.
Néanmoins, tu te méprenais sur ce sujet. Sur ce que je recherchais en ta personne. Ce que j’attendais de toi. Alors, fermement campée sur mes deux pieds, cette fois-ci je résistais tandis que tu voulais reprendre la marche en quête de crème solaire. Qui avait parlé de crème solaire d’ailleurs ? Je n’en avais fait mention dans les deux options que j’avais évoqué. Et pourquoi diable t’obstinais-tu à vouloir me protéger. Je venais de te rejeter ! T’exprimer que je souhaitais mettre un terme à notre binôme ! Mais tu ne m’écoutais. Ô combien tu m’agaçais ! « Je… » commençais-je d’une intonation de voix pas aussi ferme que je l’aurais voulu, d’où cette butée avant de rependre. « Je ne t’ai pas choisi comme défouloir ! » Une exclamation montant un peu trop haut dans les décibels, sans se percher pourtant dans les aiguës mais gage à la fois de mon irritation et de ma volonté de défense. De rétablir la vérité. « Je ne t’ai pas choisi pour évacuer secrètement ma frustration ! » J’ignorais pourquoi tu te l’étais imaginé ainsi. J’ignorais pour qui tu me prenais, mais tu te trompais. « Je n’avais pas imaginé avoir quelque chose à cacher de cette journée que tu tairais. » Si je te savais digne de confiance à la matière – malgré une méfiance parfois persistante – je n’y avais pensé et d’ailleurs, je l’avouais : « Je… » Un souffle, une phrase qui se coupe et un aveu : « Je n’ai pas réfléchi. » Là était la vérité, je t’avais choisi parce que mon instinct me l’avait dicté. La raison muselée n’avait eu à le droit de se manifester.
Si j’abaissais peu à peu les armes, je n’en continuais pas moins ma défense, car indéniablement, nous n’étions d’accord. Nous n’avions les mêmes points de vue : « Et non, ce n’est pas paradoxal de ne pas vouloir être un jouet et que pourtant seuls les défis nous amène à… À de tels gestes. » Mes yeux s’abaissèrent, mes épaules s’affaissèrent sous le poids des souvenirs d’une intimité appartenant désormais au passé. Mes iris se relevèrent néanmoins pour appuyer mon argumentation. « D’une part car nous y sommes tous deux joueurs et non l’un objet d’un jeu de l’autre dont il ignore les règles. » Or, ton dernier baiser découlait de l’un d’eux. « D’autre part, parce que ce sont les couples qui s’embrassent. Et nous ne sommes pas un couple ! » Une réfutation sur laquelle, inconsciemment, j’insistais. Parce que ce mot me blessait. De mes lèvres écorchées, je le répétais : « Oui, je ne suis plus en couple, mais ce n’est pas pourtant que je vais changer ! » Je le répétais, peut-être plus encore pour m’infliger la réalité qu’à toi-même, bien que je me défendais sincèrement de devenir ce genre de personne. « Je ne suis plus en couple, mais je ne vais pas me mettre à flirter et plus si affinité avec tous les garçons ! Pas même avec toi parce que tu es beau ! » Et soudain, je me tus.
De mon regard rivé sur ton visage, une nouvelle lueur y apparut. Sur mes traits figés se dessinaient une forme de stupéfaction : celle de la révélation. « Au fond… » J’effectuais un pas vers toi. « N’as-tu pas de considération pour les femmes ou pour toi-même, Woo Haneul ? » Ma question cette fois ne s’imprégnait plus d’une once de reproche ou de fermeté. Loin de là, je me sentis sincèrement désolée. « N’as-tu pas plus d’estime de toi que de penser que j’ai juste voulu passer la journée avec toi pour m’adonner à… ce genre de comportement secrètement ? » De cette main menottée sur laquelle tu avais lâché prise, je vins rechercher la tienne. La tenir, juste du bout des doigts. « Arrête de prendre soin de moi et soigne toi d’abord, Woo Haneul. Tu vaux mieux que ça, j’en suis sûre. » Sur ces mots prononcés avec une douceur, peut-être même une once de tendresse, sincère, je me dressais sur la pointe des pieds. Ma main libre monta à ton visage, au sommet de ta tête où trônaient ridiculement les deux casquettes superposées. J’en ôtais alors la panda et n’y laissais que celle qui te revenait dès le départ. Celle qui m’avait fait penser à toi. Celle que j’avais acheté pour toi. « Tu es plus qu’un visage… » t’assurais-je dans un murmure alors que j’avais le sentiment de comprendre à quel point, tu te rabaissais plus ou moins consciemment à ce seul fait, surtout vis à vis des femmes.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 17 Mar - 1:59 Citer EditerSupprimer
Ce pas en avant, tu me le refusais. Bien entendu. Tu n’étais femme qui acceptait d’offrir le dernier mot à un tiers, il t’appartenait. Alors à toi je m’en retournais et j’étais prêt. Prêt à entendre tout ce que tu souhaitais me dire, de ta colère tu pouvais te décharger, de ton offense qui pouvait naître de mes mots précédents tu pouvais te défendre, j’étais prêt à tout! Rien ne pourrait m’atteindre plus que les mots qu’elle avait formuler de toute façon. Jusqu’à présent, j’en étais persuadé. Alors ton sac tu pouvais vider en toute liberté face à l’idiot heureux que je représentais. Après tout, même si je m’emportais comme précédemment, je savais cet agacement passagé. Bien rapidement, ma mission reprendrait son cours de plus bel et tout serait oublié, pas vrai? Restait à savoir qui de nous deux aurait la mémoire la plus courte. A cet instant, j’étais certain que tu étais celle-ci. Percevais-tu à cette inclinaison de ma tête combien tes propos me dépassaient? Pas même hier, tu l’avais formulé: ce besoin d’avoir un bouc émissaire sur qui faire pleuvoir tes foudres. Tu l’avais avoué face à des milliers de personnes et voilà qu’à présent tu soutenais tout le contraire? Semblerait même que tu t’en offusquais, pourtant cette idée, c’était bien la tienne. Tu étais celle m’ayant voulu pour cette journée, chamboulant tous les plans jusqu’alors établi. Ne demandant même après ma permission, bien que je n’aurais refusé une journée en ta compagnie. Et tu n’avais réfléchi… Parlait-on toujours de Zhang Hera, la femme m’ayant reproché mon manque de prévoyance quant à une bouteille d’eau oubliée un peu plus tôt dans la journée? Celle qui, quelques mois auparavant, pointait l’index tout en clamant combien mon insouciance était un péché mortel pour un autre? Etais-tu toujours cette femme ou ta rupture t’avait-elle transformée en une personne de moins réfléchie? Je ne parvenais à l’imaginer, encore moins à l’envisager comme possible. Ce n’était possible.
Alors Hera, pourquoi m’avais-tu choisi si, tel que tu le disais, ce n’était pour faire de moi un defouloir?
J’aurais aimé obtenir réponse, cette question plus que les autres pourtant je savais comme la formuler maintenant s’avérait inutile. Tu n’avais réfléchi, probablement « tu ne savais »; ne serait-ce pas les réponses que tu m’apporterais? Conscient de cela, j’écourtais alors toute tentative de compréhension sur ce point. Dire que comprendre un langage informatique créé par une femme représentait un premier pas vers celles-ci était une remarque que certains se plaisaient à formuler dans mon cursus à Harbin. Remarque totalement stupide et insensée. De toujours jusqu’à mon arrivée à la Yonsei, j’avais été premier mais jamais je n’étais parvenu à savoir ce qui se tramait dans vos esprits. Bien trop compliquées, bien trop éloignées de ma propre compréhension du monde; il m’était bien plus aisé de modifier le code source d’un logiciel tapé à l’aide d’orteils que d’espérer comprendre pourquoi tu m’avais tout bonnement choisi aujourd’hui. Alors oui, j’abandonnais ce point; mais le suivant savait capter mon attention. De ses subtilités je n’avais les secrets encore, mais, déjà, je parvenais à concevoir un peu mieux la raison t’ayant poussé à réagir de la sorte à notre baiser. Et ma réflexion s’éclairait bien plus face à l’évidence: nous n’étions un couple. Ainsi, nous n’avions à nous embrasser et tu n’avais tort. C’était même plutôt correct, je l’admettais. Pourquoi avais-je voulu t’embrasser alors? Pourquoi l’avais-je même fait? Assurément, j’étais de ce même avis; pourtant le désir de dérober tes lèvres s’avérait bien trop puissant pour que ma raison seule parvienne à le réprimer. Était-ce mal? Était-ce étrange? Incorrect? Oh ça l’était. Tu ne l’avais voulu bien que tu ne m’avais repoussé sur l’instant, avais-je alors… violé tes lèvres? Sur tes pulpes soudainement bien immobiles mes iris se posaient, interrogeant ma conscience sur ce geste pourtant irréfléchi que j’avais effectué. Je ne savais quel sentiment t’habitait en y repensant, mais celui qui me frappait en voyant ce pas en avant m’était facilement identifiable: la peur.
Un instant je m’étais égaré dans mes pensées, incapable de garder pied dans notre conversation à ainsi essayer de percer les mystères de l’esprit féminin, alors bien entendu: ce geste sembla si brusque qu’il ne manqua de m’offrir un léger sursaut. « quoi? » soufflais-je à peine avais-tu effectué cette avancée vers moi. Qu’avais-tu dit? Qu’avais-tu conclu? Avais-je vendu mon âme au diable sans même en avoir conscience? Oh non, nous ne serons un couple qu’importait combien je pouvais désirer t’embrasser! Le dicton qui ne se prononce consens ne s’appliquait dans cette situation! Je ne l’acceptais! Pourtant, tu semblais partir dans une toute autre discussion: la considération que je portais pour autrui - « et accessoirement moi-même » pensais-je avant de comprendre que ce n’était tant une appartée mais le sujet principal -. Qu’avais-tu dis pour ainsi douter de l’estime que je portais à ma propre personne? J’étais beau, intelligent - si ce critère comprenait bien entendu les résultats scolaires et non mon comportement face à toi - et drôle. Que pouvais-je demander de plus que la nature ne m’avait déjà offert? Ta réflexion était inconcevable et indécente à la fois. Avais-je émis l’idée que tu puisse attendre après moi de la sorte? Je ne me vendais le temps d’une journée pour seulement ravir tes fantasmes et désirs les plus fous qu’un fiancé absent n’avait pu combler par le passé! Quoi que me vendre à une si jolie femme ne me déplairait, mais à cet instant « s’offrir » était certainement le terme le plus exacte. Mais je ne le faisais! Etait-ce notre aventure dans les toilettes qui, ainsi, avait ravivé tes hormones quémandeuses d’un charmant jeune homme pour être soulagées? Devais-je me sentir menacé? Harcelé sexuellement? C’était bien une première depuis ma naissance…
Première fois qui n’était en réalité. Bien que l’instant précédent, ta main effleurant si timidement la mienne semblait presque indécente, tes mots furent ceux qui jetaient un froid à mes pensées survoltées. Arrêter de prendre soin de toi. Me soigner. Je valais mieux que cela? Qu’était-ce donc que tous ces propos étranges que tu formulais? Je ne te comprenais, je ne comprenais ta réflexion ni même le fil conducteur de celle-ci; y en avait-il un? Au moins l’extrémité de celui-ci pourrais-tu m’offrir afin de m’orienter un peu plus efficacement dans le fouillis que tes paroles créaient? Dans un premier temps, tu préféras ôter un couvre chef de mon crâne, jugeant probablement qu’un seul était suffisant - et encore une fois, je partageais ton avis bien que les deux portaient à présent une signification particulière-. Dans un second, tu m’offras ces quelques mots forçant leur entrée dans ma poitrine. Fût-ce la raison poussant mon organe à ainsi s’agiter? Je ne te comprenais. Je ne connaissais l’origine de ces propos. Pourtant… Pourtant j’étais si reconnaissant que tu les prononces. Qu’enfin, ces pensées latentes soient contrastées par ces quelques mots pourtant anodins. Ce n’était qu’une phrase parmi tant d’autre, qu’une idée parmi mille autre, mais de ces mots, tu appuyais sur un complexe que beaucoup ne comprendraient. Comment le fil de ta réflexion avait-il pu te conduire à pareille conclusion?
Je pourrais en rire, je le devrais afin de ne montrer comme tu étais parvenu à toucher une corde sensible de mon passé mais je n’y parvenais. Comment le pouvais-je après des années bercées par la certitude que la seule personne à laquelle jamais j’avais ouvert mon coeur n’avait cherché à le chérir, bien trop occupée à ravir ses sens d’un physique aussi avantageux que le mien? Qu’importait les efforts et le temps investi, jamais un pas désintéressé n’avait été effectué de sa part... Me revenait alors en mémoire le souvenir de cette soirée où, insensiblement, elle m'eût jeté la vérité au visage. Etais-je trop sensible pour ainsi me souvenir de ces événements? Avais-je été trop immature pour me laisser troubler pour si peu? Après quinze années durant lesquelles j’avais appris à ne m’ouvrir aux autres afin de ne souffrir des déménagements incessants, comment pouvais-je me considérer comme mâture? Dans ce domaine, de toute évidence, je ne l’étais et j’en avais pâtis. Alors depuis ce soir-là, plus jamais je ne désirais m’ouvrir à autrui. Le coeur immature de cet enfant que j’étais ne désirais souffrir de nouveau alors il s’enfermait, un peu plus le temps passant. Mais qui étais-tu pour ainsi l’effleurer? Comment parvenais-tu à lire en lui aussi brusquement? Je ne le voulais.. Je ne voulais que tu parvienne à l’atteindre toi aussi. Je n’aimais le danger inconsidéré or, assurément, tu en devenais un à présent. Pourtant te rayer de ma vie m’apparaissait comme impossible…
Combien de temps avais-je perdu ainsi égaré dans mes pensées? Sans doute assez pour que tu remarque comme tu venais de mettre le doigt sur un problème, probablement pas assez pour t’inquiéter outre mesure… n’est-ce pas? Alors hors de question de laisser en suspens un sujet que je ne souhaitais aborder, encore moins aujourd’hui. Une échappatoire… J’en avais besoin d’une sans réussir à la trouver jusqu’à la prise de conscience: mon visage avait-il rougit par ton « compliment »? Non ce n’était là que la chaleur naissante du printemps croisée à celle que créait cette casquette que tu avais pris soin d’enlever de mon crâne. Elle n’était plus mais cela constituerait mon alibi malgré tout. Du ventilateur remit dans le carton et coincé sous mon bras je me saisissais alors, le plaçant entre nous afin d’attirer toute ton attention sur lui. Que tu ne vois comme ta remarque était parvenue à me gêner. « Aide moi à l’ouvrir.. » Nulle formule de politesse mais ma voix ne suffirait-elle à te témoigner de ma demande et non mon ordre? A nous deux, nous devrions bien parvenir à le déballer; sans oublier que tu étais celle m’ayant proposé ton aide ultérieurement! Tu ne pouvais reculer à présent! Alors j’osais un bref regard vers tes traits avant de les fuir à nouveau, me rappelant ces mots, ce geste qui, brusquement, ne prenait souvenir comme indécent. Non, à la place, il revêtait de bien plus de douceur… de tendresse… Et mes joues se pâmaient un peu plus de cette teinte rosée qui, déjà, devrait plutôt être qualifiée de pivoine. « Les débuts de printemps sont plus durs qu’en Chine... » Tu ne connaissais les températures d’Harbin alors je pouvais bien mentir à ce sujet n’est-ce pas? Sans doute, ne savais-tu même pas de quelle partie de ce vaste pays j’étais originaire… C’était bien mieux ainsi! Oui, je venais d’une contrée lointaine et froide, gelée, le printemps coréen était synonyme de canicule à Harbin. Tu y croirais. D’une façon ou d’une autre je parviendrais à te le faire croire. Ma fierté était en jeu.
Alors Hera, pourquoi m’avais-tu choisi si, tel que tu le disais, ce n’était pour faire de moi un defouloir?
J’aurais aimé obtenir réponse, cette question plus que les autres pourtant je savais comme la formuler maintenant s’avérait inutile. Tu n’avais réfléchi, probablement « tu ne savais »; ne serait-ce pas les réponses que tu m’apporterais? Conscient de cela, j’écourtais alors toute tentative de compréhension sur ce point. Dire que comprendre un langage informatique créé par une femme représentait un premier pas vers celles-ci était une remarque que certains se plaisaient à formuler dans mon cursus à Harbin. Remarque totalement stupide et insensée. De toujours jusqu’à mon arrivée à la Yonsei, j’avais été premier mais jamais je n’étais parvenu à savoir ce qui se tramait dans vos esprits. Bien trop compliquées, bien trop éloignées de ma propre compréhension du monde; il m’était bien plus aisé de modifier le code source d’un logiciel tapé à l’aide d’orteils que d’espérer comprendre pourquoi tu m’avais tout bonnement choisi aujourd’hui. Alors oui, j’abandonnais ce point; mais le suivant savait capter mon attention. De ses subtilités je n’avais les secrets encore, mais, déjà, je parvenais à concevoir un peu mieux la raison t’ayant poussé à réagir de la sorte à notre baiser. Et ma réflexion s’éclairait bien plus face à l’évidence: nous n’étions un couple. Ainsi, nous n’avions à nous embrasser et tu n’avais tort. C’était même plutôt correct, je l’admettais. Pourquoi avais-je voulu t’embrasser alors? Pourquoi l’avais-je même fait? Assurément, j’étais de ce même avis; pourtant le désir de dérober tes lèvres s’avérait bien trop puissant pour que ma raison seule parvienne à le réprimer. Était-ce mal? Était-ce étrange? Incorrect? Oh ça l’était. Tu ne l’avais voulu bien que tu ne m’avais repoussé sur l’instant, avais-je alors… violé tes lèvres? Sur tes pulpes soudainement bien immobiles mes iris se posaient, interrogeant ma conscience sur ce geste pourtant irréfléchi que j’avais effectué. Je ne savais quel sentiment t’habitait en y repensant, mais celui qui me frappait en voyant ce pas en avant m’était facilement identifiable: la peur.
Un instant je m’étais égaré dans mes pensées, incapable de garder pied dans notre conversation à ainsi essayer de percer les mystères de l’esprit féminin, alors bien entendu: ce geste sembla si brusque qu’il ne manqua de m’offrir un léger sursaut. « quoi? » soufflais-je à peine avais-tu effectué cette avancée vers moi. Qu’avais-tu dit? Qu’avais-tu conclu? Avais-je vendu mon âme au diable sans même en avoir conscience? Oh non, nous ne serons un couple qu’importait combien je pouvais désirer t’embrasser! Le dicton qui ne se prononce consens ne s’appliquait dans cette situation! Je ne l’acceptais! Pourtant, tu semblais partir dans une toute autre discussion: la considération que je portais pour autrui - « et accessoirement moi-même » pensais-je avant de comprendre que ce n’était tant une appartée mais le sujet principal -. Qu’avais-tu dis pour ainsi douter de l’estime que je portais à ma propre personne? J’étais beau, intelligent - si ce critère comprenait bien entendu les résultats scolaires et non mon comportement face à toi - et drôle. Que pouvais-je demander de plus que la nature ne m’avait déjà offert? Ta réflexion était inconcevable et indécente à la fois. Avais-je émis l’idée que tu puisse attendre après moi de la sorte? Je ne me vendais le temps d’une journée pour seulement ravir tes fantasmes et désirs les plus fous qu’un fiancé absent n’avait pu combler par le passé! Quoi que me vendre à une si jolie femme ne me déplairait, mais à cet instant « s’offrir » était certainement le terme le plus exacte. Mais je ne le faisais! Etait-ce notre aventure dans les toilettes qui, ainsi, avait ravivé tes hormones quémandeuses d’un charmant jeune homme pour être soulagées? Devais-je me sentir menacé? Harcelé sexuellement? C’était bien une première depuis ma naissance…
Première fois qui n’était en réalité. Bien que l’instant précédent, ta main effleurant si timidement la mienne semblait presque indécente, tes mots furent ceux qui jetaient un froid à mes pensées survoltées. Arrêter de prendre soin de toi. Me soigner. Je valais mieux que cela? Qu’était-ce donc que tous ces propos étranges que tu formulais? Je ne te comprenais, je ne comprenais ta réflexion ni même le fil conducteur de celle-ci; y en avait-il un? Au moins l’extrémité de celui-ci pourrais-tu m’offrir afin de m’orienter un peu plus efficacement dans le fouillis que tes paroles créaient? Dans un premier temps, tu préféras ôter un couvre chef de mon crâne, jugeant probablement qu’un seul était suffisant - et encore une fois, je partageais ton avis bien que les deux portaient à présent une signification particulière-. Dans un second, tu m’offras ces quelques mots forçant leur entrée dans ma poitrine. Fût-ce la raison poussant mon organe à ainsi s’agiter? Je ne te comprenais. Je ne connaissais l’origine de ces propos. Pourtant… Pourtant j’étais si reconnaissant que tu les prononces. Qu’enfin, ces pensées latentes soient contrastées par ces quelques mots pourtant anodins. Ce n’était qu’une phrase parmi tant d’autre, qu’une idée parmi mille autre, mais de ces mots, tu appuyais sur un complexe que beaucoup ne comprendraient. Comment le fil de ta réflexion avait-il pu te conduire à pareille conclusion?
Je pourrais en rire, je le devrais afin de ne montrer comme tu étais parvenu à toucher une corde sensible de mon passé mais je n’y parvenais. Comment le pouvais-je après des années bercées par la certitude que la seule personne à laquelle jamais j’avais ouvert mon coeur n’avait cherché à le chérir, bien trop occupée à ravir ses sens d’un physique aussi avantageux que le mien? Qu’importait les efforts et le temps investi, jamais un pas désintéressé n’avait été effectué de sa part... Me revenait alors en mémoire le souvenir de cette soirée où, insensiblement, elle m'eût jeté la vérité au visage. Etais-je trop sensible pour ainsi me souvenir de ces événements? Avais-je été trop immature pour me laisser troubler pour si peu? Après quinze années durant lesquelles j’avais appris à ne m’ouvrir aux autres afin de ne souffrir des déménagements incessants, comment pouvais-je me considérer comme mâture? Dans ce domaine, de toute évidence, je ne l’étais et j’en avais pâtis. Alors depuis ce soir-là, plus jamais je ne désirais m’ouvrir à autrui. Le coeur immature de cet enfant que j’étais ne désirais souffrir de nouveau alors il s’enfermait, un peu plus le temps passant. Mais qui étais-tu pour ainsi l’effleurer? Comment parvenais-tu à lire en lui aussi brusquement? Je ne le voulais.. Je ne voulais que tu parvienne à l’atteindre toi aussi. Je n’aimais le danger inconsidéré or, assurément, tu en devenais un à présent. Pourtant te rayer de ma vie m’apparaissait comme impossible…
Combien de temps avais-je perdu ainsi égaré dans mes pensées? Sans doute assez pour que tu remarque comme tu venais de mettre le doigt sur un problème, probablement pas assez pour t’inquiéter outre mesure… n’est-ce pas? Alors hors de question de laisser en suspens un sujet que je ne souhaitais aborder, encore moins aujourd’hui. Une échappatoire… J’en avais besoin d’une sans réussir à la trouver jusqu’à la prise de conscience: mon visage avait-il rougit par ton « compliment »? Non ce n’était là que la chaleur naissante du printemps croisée à celle que créait cette casquette que tu avais pris soin d’enlever de mon crâne. Elle n’était plus mais cela constituerait mon alibi malgré tout. Du ventilateur remit dans le carton et coincé sous mon bras je me saisissais alors, le plaçant entre nous afin d’attirer toute ton attention sur lui. Que tu ne vois comme ta remarque était parvenue à me gêner. « Aide moi à l’ouvrir.. » Nulle formule de politesse mais ma voix ne suffirait-elle à te témoigner de ma demande et non mon ordre? A nous deux, nous devrions bien parvenir à le déballer; sans oublier que tu étais celle m’ayant proposé ton aide ultérieurement! Tu ne pouvais reculer à présent! Alors j’osais un bref regard vers tes traits avant de les fuir à nouveau, me rappelant ces mots, ce geste qui, brusquement, ne prenait souvenir comme indécent. Non, à la place, il revêtait de bien plus de douceur… de tendresse… Et mes joues se pâmaient un peu plus de cette teinte rosée qui, déjà, devrait plutôt être qualifiée de pivoine. « Les débuts de printemps sont plus durs qu’en Chine... » Tu ne connaissais les températures d’Harbin alors je pouvais bien mentir à ce sujet n’est-ce pas? Sans doute, ne savais-tu même pas de quelle partie de ce vaste pays j’étais originaire… C’était bien mieux ainsi! Oui, je venais d’une contrée lointaine et froide, gelée, le printemps coréen était synonyme de canicule à Harbin. Tu y croirais. D’une façon ou d’une autre je parviendrais à te le faire croire. Ma fierté était en jeu.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Mar 16 Avr - 23:20 Citer EditerSupprimer
Étais-tu stupide ou tout simplement naïf ? Étais-je si bonne actrice ou toi public particulièrement crédule ? La réponse m’échappait mais vraisemblablement, tu n’avais que trop pris au pied de la lettre les mots que j’eus laissé fuser la veille. Que derrière la tempête puisse se cacher un sentiment non assumé, que par les mots je ne pouvais avouer, ni même en pensées, tu ne l’avais apparemment pas envisager un seul instant. Tu te pliais à cette journée pour subir mes humeurs. Tu acceptais ta place de souffre-douleur, défouloir en tout genre – vraisemblablement – sans broncher. Au contraire, tu t’échinais au mieux pour m'aider à surmonter cette épreuve dont tu étais pourtant totalement étranger. Tu ne devais même la comprendre toi si réfractaire à toutes relations sentimentales sérieuses, alors ne parlons pas de l’engagement ! La situation t’offrait toutes les occasions de me faire la leçon. Je me serais attendue à t’entendre déblatérer à foison des « je te l’avais bien dit » , « Tu vois que j’avais raison » … etc, parce que nous étions trop jeunes. Parce qu’à tes yeux l’amour n’avait de sens. Aurais-je souhaité de les entendre dire ? Peut-être, au moins y aurais-je alors réfléchi. J’aurais envisagé cette voie de la légèreté et aurais commencé à te ressembler : réfractaire à toute profondeur et avenir dans mes prochaines relations. Peut-être. Ou peut-être pas. Peut-être préférerais-je renoncer à toutes formes d’attaches, même ces aventures superficielles auxquelles tu t’adonnais. Retourner dans ma tour d’ivoire aux barreaux gelées… Mais la solitude faisait si peur. Elle faisait si mal. Ce démon qui nous hante et nous ronge, je ne voulais retomber prisonnière de son obscurité. Alors parce que tu avais été déjà plus d’une fois, une perle de lumière dans la pénombre latente de cet hiver, je m’en étais tournée vers toi pour m’en préserver. Telle était la vérité cachée que moi-même je n’osais à peine regarder : tu me rassurais, et je t’avais choisi aujourd’hui pour être ce pilier qui me soutiendrait. Celui qui de son éclat m’éblouirait.
Cette vérité qui resterait tue, fut sans doute la raison de mon pincement au coeur lorsque je crus comprendre à quel point tu ne te considérais pas à la hauteur que tu méritais. Qu’à mes yeux tu pouvais valoir. Je te connaissais certes vaniteux, d’une exaspérante prétention parfois, surtout dès lors que ton visage, parfois tes charmes, tu prônais, cependant, tu te méprenais. De ta personnalité, tu détenais un petit plus que je ne parviendrais à définir. Que je ne parviendrais à t’étayer, mais je le savais, il existait. Sans doute était-ce lui le responsable de mon inexorable… confiance ? en toi. Cet étrange sentiment que j’éprouvais depuis plusieurs mois déjà, j’en ignorais aussi le sens. Je ne trouvais sa définition parmi tout mon vocabulaire. C’était lui qui me ramenait toujours, inexorablement à toi. Celui qui se manifestait en ta présence, celui qui me poussait à te retrouver, à l’instar d’hier soir, celui qui déchantait dès lors que tu me rappelais les facettes de ta personnalité que je ne tolérais. Dans l’inconnu et l’incertitude, j’avais décidé de lui attribuer le nom de confiance. Celle qui te revenait et que je reprenais, sans cesse. Au moins, sur un point, je ne m’étais pas trompée : la journée s’avérait riche en haut et bas. À l’ennui, au fantôme de la rupture, tu ne laissais jamais bien longtemps place dans mon esprit. Parfois, tu me le rappelais. Parfois, tu l’évinçais. Plus ou moins volontairement. Et à présent, c’était bel et bien sur toi, uniquement toi, que mes yeux se posaient. En quête de plus que le Haneul de façade, je cherchais à rencontrer le véritable toi. Il semblerait, je crois, que pour la première fois, je cherchais sincèrement, réellement, instinctivement à te comprendre.
À ton silence, ainsi figé face à moi, devais-je y voir un signe que je venais de trouver l’entrée du chemin jusqu’à toi ? Je cherchais réponse dans tes yeux. Je percevais les indices de tes pulsations au bout de tes doigts détenus par un effleurement des miens. De la couleur de tes joues aussi, rougirais-tu ? Ressentais-tu un instant de l’intimidation ? Avais-je le droit d’en penser que tu étais fort mignon ? Un adorable portrait dont la tendre chaleur retomba néanmoins dès lors tu t’exprimas. De ton attention détournée, tu m’ignorais totalement, te concentrant à nouveau sur ce foutu ventilateur. Dire que je n’en ressentis pas de la vexation serait mentir. D’ailleurs, je ne pus m’empêcher de gonfler légèrement les joues. Escomptais-tu t’en tirer ainsi ? Apparemment. D’autant que tu t’enfonçais dans ton esquive en parlant des températures. Que tu puisses me croire aussi crédule s’avérait encore plus agaçant pour ma susceptibilité. La respiration ainsi coupée pendant plusieurs instants, je finis par desceller mes lèvres qui s’entrouvrirent pour prendre une grande inspiration avant de tempêter… Ou pas. Finalement, je retins tout son. Mes sourcils brièvement froissés se détendirent, tandis que mon regard se parait d’une ferme assurance. Ma prise sur ta main se raffermit, sans vigueur ou brutalité cependant. D’un petit pas, je me rapprochais. Tandis que sur la pointe de mes pieds je me dressais, ma main ayant passée provisoirement le poignet dans l’arc de réglage arrière de la casquette panda, remontait à ton visage. En direction de ta joue, elle poursuit pourtant son chemin. À nouveau, elle se dirigeait vers la visière du couvre-chef que tu portait encore. Se glissant en-dessous, mes doigts la soulevèrent légèrement afin de pouvoir atteindre ton front. Ton front qui l’instant suivant subit le sec et soudain impact d’une vigoureuse pichenette !
Une punition plus que méritée pour ce froid que tu m’avais jeté en détournant ainsi de sujet ! Alors soit, je ne reviendrais à la charge, mais tu ne t’en sortirais pas à si bon compte. « Pauvre petit Haneul fragile, » me moquais-je de tes excuses en en profitant pour te pincer également la joue dans la descente de mes mains, tandis que mes talons renouaient contact avec le sol. « Alors, l’invulnérable Haneul qui ne tombe jamais malade ne serait plus si invincible face à la chaleur ? » continuais-je à me venger par mes mots moqueurs. Parce que j’avais été offensé que tu esquives de la sorte ma sincérité. De mes doigts, et ta joue et ta main avaient été libérées. J’obligeais cette dernière à suivre la mienne à laquelle elle était menottée et ainsi, de mes deux mains, j’ôtais le fameux emballage plastique et son contenu des tiennes. M’en saisissant de mes doigts, j’agrippais chaque face et tirais d’un coup sec. Sans doute la vigueur de mon geste traduisait encore de la vexation qui continuait à frémir en main, bien qu’en apparence parfaitement contenue. « S’il fait déjà trop chaud pour toi, alors je te déconseille de venir visiter mon pays un jour, » ajoutais-je sur un ton un peu plus sérieux, bien qu’un soupçon désabusé peut-être. L’objet je sortais de son sac, te tendant ce dernier pour m’en débarrasser. « Ce sont des températures nocturnes pour moi. » Et ce n’était en rien une exagération. Le petit ventilateur entre mes doigts, je l’inspectais rapidement à la recherche d’un bouton de démarrage. Une fois celui-ci trouvé, je l’enclenchais et portais l’accessoire à ton visage afin que tu puisses en ressentir les effets rafraichissants. « Peut-être devrions-nous aller chercher de quoi protéger ta précieuse peau de poupon du soleil, alors ? » suggérais-je en rectifiant tes dires précédents. De nos deux, n’étais-tu pas le plus à préserver du soleil ?
Une main prisonnière de nos bracelets de métal, si proche de la tienne sans la toucher, l’autre occupée par ce ventilateur qui soufflait sur ton visage, d’un mouvement de tête, je t’invitais à nous remettre en marche. Si crème solaire tu nécessitais, alors crème solaire nous allions te trouver. Quoique, je me rappelais en avoir probablement un petit tube de protection visage dans ma trousse à maquillage. Devais-je te le prêter ? Et comment avais-je pu oublié ? Où égarais-tu ainsi mes pensées… ? Cependant, si je me freinais dans cette intention ce fut pour une toute autre raison, t’ôtant les bienfaits du ventilateur dans le même élan. « Que nous soyons bien d’accord ! » annonçais-je une petite mise au point qui semblait indispensable. « Plus de baisers ou de caresses intempestives, ou tout geste qui appartient à l’ordre des couples, okay ? » Je te fixais droit dans les yeux. « À moins qu’un des prochains défis ne le réclame… » ajoutais-je d’une voix un peu plus évasive. Je me rappelais notamment de celui impliquant de s’embrasser dans les montagnes russes. Mes iris glissèrent et se déposèrent sur tes lèvres. À leur vue, inconsciente, je déglutis légèrement alors que la pointe de ma langue humecta très discrètement le centre de ma lèvre supérieure, le bout de mes dents vint mordre sans douleur l’inférieure tandis que les deux se pincèrent ensuite. Cette sensation, ce sentiment… Regrettais-je la perspective de ne plus réitérer de si gourmands péchés ?
Un instant de perdition, je me ressaisissais néanmoins d’un léger ébrouement de tête, afin de me remettre les idées en place. Une dernière précision me tenait à coeur : « Et je ne dis pas cela, je ne pose pas ces limites parce que c’est toi. Il en serait de même pour tout autre… » Faux. J’en pris conscience en le prononçant. Un autre sans doute, certainement – assurément ? – ne lui aurais-je permis le moindre baiser. Rien de toutes ses intentions que nous avions échangés, que nous nous étions permis à travers le jeu n’aurai-je vécu avec un autre. Et le regret précédent ne s’amplifiait que de plus bel. Alors peut-être fut-ce la raison de mon excès d’audace : « Contentons-nous de nous laisser porter par l’engouement des défis, sans réfléchir, d’accord ? » Par ces mots, je te proposais à demi-mot d’envisager quelques nouveaux écarts, sous couvert de la seule réalisation des défis à relever… Tu n’avais pas tout à fait tort, j’avais besoin de ces prétextes pour accepter vraisemblablement des plaisirs que je désirais. Incapable de me les avouer. Et parce que c’était trop tôt, trop effrayant, trop improbable, à la limite de l’inconvenant, d’y penser…
Cette vérité qui resterait tue, fut sans doute la raison de mon pincement au coeur lorsque je crus comprendre à quel point tu ne te considérais pas à la hauteur que tu méritais. Qu’à mes yeux tu pouvais valoir. Je te connaissais certes vaniteux, d’une exaspérante prétention parfois, surtout dès lors que ton visage, parfois tes charmes, tu prônais, cependant, tu te méprenais. De ta personnalité, tu détenais un petit plus que je ne parviendrais à définir. Que je ne parviendrais à t’étayer, mais je le savais, il existait. Sans doute était-ce lui le responsable de mon inexorable… confiance ? en toi. Cet étrange sentiment que j’éprouvais depuis plusieurs mois déjà, j’en ignorais aussi le sens. Je ne trouvais sa définition parmi tout mon vocabulaire. C’était lui qui me ramenait toujours, inexorablement à toi. Celui qui se manifestait en ta présence, celui qui me poussait à te retrouver, à l’instar d’hier soir, celui qui déchantait dès lors que tu me rappelais les facettes de ta personnalité que je ne tolérais. Dans l’inconnu et l’incertitude, j’avais décidé de lui attribuer le nom de confiance. Celle qui te revenait et que je reprenais, sans cesse. Au moins, sur un point, je ne m’étais pas trompée : la journée s’avérait riche en haut et bas. À l’ennui, au fantôme de la rupture, tu ne laissais jamais bien longtemps place dans mon esprit. Parfois, tu me le rappelais. Parfois, tu l’évinçais. Plus ou moins volontairement. Et à présent, c’était bel et bien sur toi, uniquement toi, que mes yeux se posaient. En quête de plus que le Haneul de façade, je cherchais à rencontrer le véritable toi. Il semblerait, je crois, que pour la première fois, je cherchais sincèrement, réellement, instinctivement à te comprendre.
À ton silence, ainsi figé face à moi, devais-je y voir un signe que je venais de trouver l’entrée du chemin jusqu’à toi ? Je cherchais réponse dans tes yeux. Je percevais les indices de tes pulsations au bout de tes doigts détenus par un effleurement des miens. De la couleur de tes joues aussi, rougirais-tu ? Ressentais-tu un instant de l’intimidation ? Avais-je le droit d’en penser que tu étais fort mignon ? Un adorable portrait dont la tendre chaleur retomba néanmoins dès lors tu t’exprimas. De ton attention détournée, tu m’ignorais totalement, te concentrant à nouveau sur ce foutu ventilateur. Dire que je n’en ressentis pas de la vexation serait mentir. D’ailleurs, je ne pus m’empêcher de gonfler légèrement les joues. Escomptais-tu t’en tirer ainsi ? Apparemment. D’autant que tu t’enfonçais dans ton esquive en parlant des températures. Que tu puisses me croire aussi crédule s’avérait encore plus agaçant pour ma susceptibilité. La respiration ainsi coupée pendant plusieurs instants, je finis par desceller mes lèvres qui s’entrouvrirent pour prendre une grande inspiration avant de tempêter… Ou pas. Finalement, je retins tout son. Mes sourcils brièvement froissés se détendirent, tandis que mon regard se parait d’une ferme assurance. Ma prise sur ta main se raffermit, sans vigueur ou brutalité cependant. D’un petit pas, je me rapprochais. Tandis que sur la pointe de mes pieds je me dressais, ma main ayant passée provisoirement le poignet dans l’arc de réglage arrière de la casquette panda, remontait à ton visage. En direction de ta joue, elle poursuit pourtant son chemin. À nouveau, elle se dirigeait vers la visière du couvre-chef que tu portait encore. Se glissant en-dessous, mes doigts la soulevèrent légèrement afin de pouvoir atteindre ton front. Ton front qui l’instant suivant subit le sec et soudain impact d’une vigoureuse pichenette !
Une punition plus que méritée pour ce froid que tu m’avais jeté en détournant ainsi de sujet ! Alors soit, je ne reviendrais à la charge, mais tu ne t’en sortirais pas à si bon compte. « Pauvre petit Haneul fragile, » me moquais-je de tes excuses en en profitant pour te pincer également la joue dans la descente de mes mains, tandis que mes talons renouaient contact avec le sol. « Alors, l’invulnérable Haneul qui ne tombe jamais malade ne serait plus si invincible face à la chaleur ? » continuais-je à me venger par mes mots moqueurs. Parce que j’avais été offensé que tu esquives de la sorte ma sincérité. De mes doigts, et ta joue et ta main avaient été libérées. J’obligeais cette dernière à suivre la mienne à laquelle elle était menottée et ainsi, de mes deux mains, j’ôtais le fameux emballage plastique et son contenu des tiennes. M’en saisissant de mes doigts, j’agrippais chaque face et tirais d’un coup sec. Sans doute la vigueur de mon geste traduisait encore de la vexation qui continuait à frémir en main, bien qu’en apparence parfaitement contenue. « S’il fait déjà trop chaud pour toi, alors je te déconseille de venir visiter mon pays un jour, » ajoutais-je sur un ton un peu plus sérieux, bien qu’un soupçon désabusé peut-être. L’objet je sortais de son sac, te tendant ce dernier pour m’en débarrasser. « Ce sont des températures nocturnes pour moi. » Et ce n’était en rien une exagération. Le petit ventilateur entre mes doigts, je l’inspectais rapidement à la recherche d’un bouton de démarrage. Une fois celui-ci trouvé, je l’enclenchais et portais l’accessoire à ton visage afin que tu puisses en ressentir les effets rafraichissants. « Peut-être devrions-nous aller chercher de quoi protéger ta précieuse peau de poupon du soleil, alors ? » suggérais-je en rectifiant tes dires précédents. De nos deux, n’étais-tu pas le plus à préserver du soleil ?
Une main prisonnière de nos bracelets de métal, si proche de la tienne sans la toucher, l’autre occupée par ce ventilateur qui soufflait sur ton visage, d’un mouvement de tête, je t’invitais à nous remettre en marche. Si crème solaire tu nécessitais, alors crème solaire nous allions te trouver. Quoique, je me rappelais en avoir probablement un petit tube de protection visage dans ma trousse à maquillage. Devais-je te le prêter ? Et comment avais-je pu oublié ? Où égarais-tu ainsi mes pensées… ? Cependant, si je me freinais dans cette intention ce fut pour une toute autre raison, t’ôtant les bienfaits du ventilateur dans le même élan. « Que nous soyons bien d’accord ! » annonçais-je une petite mise au point qui semblait indispensable. « Plus de baisers ou de caresses intempestives, ou tout geste qui appartient à l’ordre des couples, okay ? » Je te fixais droit dans les yeux. « À moins qu’un des prochains défis ne le réclame… » ajoutais-je d’une voix un peu plus évasive. Je me rappelais notamment de celui impliquant de s’embrasser dans les montagnes russes. Mes iris glissèrent et se déposèrent sur tes lèvres. À leur vue, inconsciente, je déglutis légèrement alors que la pointe de ma langue humecta très discrètement le centre de ma lèvre supérieure, le bout de mes dents vint mordre sans douleur l’inférieure tandis que les deux se pincèrent ensuite. Cette sensation, ce sentiment… Regrettais-je la perspective de ne plus réitérer de si gourmands péchés ?
Un instant de perdition, je me ressaisissais néanmoins d’un léger ébrouement de tête, afin de me remettre les idées en place. Une dernière précision me tenait à coeur : « Et je ne dis pas cela, je ne pose pas ces limites parce que c’est toi. Il en serait de même pour tout autre… » Faux. J’en pris conscience en le prononçant. Un autre sans doute, certainement – assurément ? – ne lui aurais-je permis le moindre baiser. Rien de toutes ses intentions que nous avions échangés, que nous nous étions permis à travers le jeu n’aurai-je vécu avec un autre. Et le regret précédent ne s’amplifiait que de plus bel. Alors peut-être fut-ce la raison de mon excès d’audace : « Contentons-nous de nous laisser porter par l’engouement des défis, sans réfléchir, d’accord ? » Par ces mots, je te proposais à demi-mot d’envisager quelques nouveaux écarts, sous couvert de la seule réalisation des défis à relever… Tu n’avais pas tout à fait tort, j’avais besoin de ces prétextes pour accepter vraisemblablement des plaisirs que je désirais. Incapable de me les avouer. Et parce que c’était trop tôt, trop effrayant, trop improbable, à la limite de l’inconvenant, d’y penser…
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