e meilleur moment de la semaine est quand je sors, que je décompresse, que je pense à autre chose qu’à la danse et aux cours. Bien que j’aime montrer mes talents de danseuses dans ce genre de soirée. Une fois sortie de la douche, je cours jusqu’à ma chambre, nue, pour trouver la tenue que j’avais envie de porter. Je me fichais de sortir nue dans l’appartement, au pire hwan baek me voyait. J’optais pour une simple robe : haut à paillettes et jupe noir, c’était passe partout. Je voulais être sexy mais en même temps je n’étais pas là pour trouver quelqu’un à ramener chez moi. Je viens juste de sortir d’une relation quand même. Il n’était que 22h30 mais je finissais déjà de me préparer. Un dernier coup de rouge à lèvre rouge pétant, et j’étais fin prête. Mes amies passaient me chercher dans peu de temps pour que l’on se rende dans la boîte la plus hype du moment.

Quand nous rentrons dans la boîte, c’est déjà une grosse ambiance. La piste de danse est bondée de personnes dansant, ou plutôt, se déhanchant. Notre premier reflex, à moi et mes amis, est d’aller nous poser à une table, boire quelques verres avant de partir nous amuser sur la piste. Nous commandons trois magnums de vodka et les dégustons en à peine trois heures. La tête tourne, les rires se font entendre. Mais le moment de rigolade ne dure pas longtemps pour moi. Quand je lève les yeux vers le bar je peux apercevoir quelqu’un de très familier. Jinhyun est ici. Et il n’est pas seul. Je le vois, en pleine discussion avec une jeune fille, plutôt mignonne. Je reconnais sa façon de parler et sa façon de sourire à la fille : il la drague. Sous mes yeux. Alors que nous venons de rompre. J’espère qu’il ne joue pas le rôle du petit garçon au cœur brisé pour la choper.

Je me lève, annonçant à mes amies que je vais faire un petit tour. Elles penseront sûrement que je vais danser. Lorsque j’arrive vers jinhyun au bar, il ne me voit pas mais je me met juste à côté de lui et son amie, afin d’entendre leur conversation. Je n’en reviens toujours pas, petit con. Je tape sur son épaule et il se retourne pour me faire face, je vois la surprise sur son visage mais rien qui ne l’inquiète. Je lui donne le sourire le plus faux du monde. «  Alors celle-là tu la baises dans les chiottes où tu la ramènes chez toi, jinhyun ? » Dis-je assez fort pour la demoiselle entende.

ingt deux heures passées... A moitié affalé sur mon canapé, je tentais en vain de trouver quelque chose de potable à regarder. Mais rien à faire... De la merde, de la merde et encore de la merde. Voilà ce que nous offraient les différents programmes télé, ces derniers temps. Soupirant, las, je me résolus donc à éteindre la télé et c'est ce moment là que finit par choisir mon portable pour se mettre à vibrer. Attrapant ce dernier qui gisait sur la table basse, je constatai alors que je venais de recevoir un sms de l'un de mes potes. « Hey mec ! Un tour au XS Night Club , ce soir, ça te dit ? Y'aura de la nénette à ne plus savoir où donner de la tête. Tu devrais venir... En plus, j'ai entendu dire qu'entre toi et Iseul, c'était fini ?! Je ne doute pas de ta main droite mais ce serait con de devoir t'en servir ce soir alors que tu pourrais finir la soirée en charmante compagnie ;) » Arrivé à la fin du message, je laissai échapper un faible rire, à la fois amusé mais aussi légèrement teinté de frustration, avant de répondre par la positive, lui affirmant que je passerai faire un tour. Me levant ensuite du canapé, je pris la direction de ma chambre, cherchai rapidement une tenue et me dirigeai ensuite vers la salle de bain. Il avait raison. Je devrais y aller, cela ne pourrait que me faire du bien. Oh~ N'allez pas croire que, comme certains, j'étais du genre à penser que sortir pour me saouler la gueule me permettrait d'oublier le temps de quelques heures la déception amoureuse que je venais de subir. Ce n'était absolument pas le cas... D'ailleurs, cela n'avait strictement rien d'une déception amoureuse. Après tout, pour que cela en soit une, il aurait fallu qu'il y ait des sentiments et, pour le coup, on ne peut pas vraiment dire que la relation que j'entretenais avec celle qui est à présent mon ex était basée sur ce genre de choses. C'était purement et simplement physique, entre nous. Rien de plus... Alors, rien à voir avec une dépression post-rupture... Avec les cours, les entraînements du club de danse et les quelques prises de tête habituelles dont j'avais eu droit durant toute la semaine, j'avais juste besoin et envie d'une seule chose, là, tout de suite : m'amuser. Et si c'était en charmante compagnie, c'était encore mieux. Mais soit. Environ une heure plus tard, apprêté pour la soirée qui m'attendait, je me trouvai finalement au volant de ma voiture, en route pour l'une des discothèques les plus branchées de la ville. Une fois sur place, je pénétrai dans la boite et me dirigeai directement vers le bar où j'aperçus l'expéditeur du sms que j'avais reçu une heure plus tôt ainsi que quelques autres potes que je saluai rapidement, avant de commander un petit remontant. Plusieurs minutes s'écoulèrent ensuite et, quelques verres dans le nez, ces derniers décidèrent de prendre d'assaut la piste de danse.« Partez devant, j'vous laisse de l'avance... Je ne voudrais pas vous faire de l'ombre... » m'exclamai-je alors, moqueur, à leur intention. M'accoudant ensuite au bar, seul, je terminai le verre que je tenais dans les mains mais ce moment de solitude fut toutefois de courte durée. En effet, non loin de moi, se trouvait une jolie jeune femme que j'avais déjà pu remarquer en arrivant et qui, apparemment, attendait depuis un moment que je me retrouve seul pour me mettre le grappin dessus. Tant mieux, avais-je envie de dire. La chance semblait être de mon côté ce soir même si, avouons le, je n'avais pas vraiment besoin d'elle pour ce genre de choses, haha... Gratifiant alors la jeune femme d'un sourire un brin dragueur lorsqu'elle vint vers moi pour engager la conversation, je me lançai dans cette activité que je maîtrisais parfaitement maintenant. Cependant, au bout de quelques minutes, quelqu'un jugea bon de m'interrompre. En effet, sentant que l'on me tapotait l'épaule, je me retournai afin de faire face à la personne, une expression quelque peu agacé dessinée sur le visage. Mais celle-ci finit bien vite par laisser sa place à une moue surprise quand je vis de qui il s'agissait. Moue que je réprimais rapidement, toutefois, esquissant alors un sourire aussi hypocrite que celui dont elle venait de me gratifier. « Iseul... Quelle bonne surprise... » Enfin bonne... Tout était relatif... Honnêtement, sa présence ne m'aurait pas dérangé si elle s'était contentée de rester dans son coin, avec ses copines, et donc de me foutre la paix. Mais apparemment, ses projets semblaient être tout autres pour la soirée... Et si il y a bien une chose dont j'avais horreur, c'est qu'on vienne m'emmerder dans un moment comme celui-ci. J'étais venu pour m'amuser et non pas pour avoir à supporter les remarques typiques de la nana vexée suite à une rupture... Ainsi, laissant échapper un soupir, vite gagner par ce sentiment d'agacement que provoquait sa présence à mes côtés, je poursuivis bien décidé à mettre un terme à cette conversation, le plus rapidement possible... « Plus sérieusement, Iseul, je ne crois pas vraiment que tu sois en mesure de me faire une crise de jalousie. Au cas où tu l'aurais oublié, toi et moi, c'est fini... » Ouais, c'est fini... Mais apparemment, ça avait eu du mal à atteindre le cerveau, depuis le temps... « Alors je sais pas, moi... Va te trouver un mec pour la nuit et fais toi plaisir. Personnellement, j'ai autre chose à faire qu'échanger de gentilles paroles avec toi, si tu vois ce que je veux dire... » conclus-je alors, un brin moqueur.

e fait qu’il pense que je puisse être jalouse de lui et de ses petites minettes d’un soir me fit sourire. Plus sérieusement, s’il veut se taper n’importe qui, c’est son problème mais qu’il ne le fasse pas quelques jours après notre rupture. Ok, il n’y avait pas vraiment de sentiments entre nous, on s’aimait pour le sexe. Et mon dieu, qu’il est doué. Cela dit, je suis à lui, parce que ça fait tout de même un moment qu’on se connaît, qu’on traîne ensemble et même qu’on s’envoie en l’air ensemble. Jamais je ne pourrais nier qu’il me pouvait me manquer.  J’aurais imaginé qu’il mette plus de temps avant d’aller voir ailleurs et j’avoue que ça me rend folle de rage de le voir tourner la page aussi vite. Il ne peut donc pas sortir sans chopper ? «  Jinhyun, crois-tu vraiment que je puisse être jalouse de cette fille ? » Mon regard méprisant aurait sûrement tué la petite brune sur place. J’avais un peu de peine pour elle, elle n’avait rien demander mais je me fichais bien de savoir ce qu’elle pouvait ressentir en ce moment même. Je me rapproche plus de jinhyun pour pouvoir lui parler sans que tout le monde puisse nous entendre. « J’aimerai te parler rien qu’à toi si tu le veux bien. » dis en prenant son bras pour l’emmener dans un couloir menant je ne sais ou, mais au moins personne ne passait par là.

Une fois seule avec lui, je lâche ton bras et recule pour ne plus être aussi proche que tout à l’heure. Je ne supporte plus cet homme, cet enfoiré qui ne peut pas garder sa queue en place. « On vient de rompre et t’es déjà en train d’en fourrer une autre ? » dis-je, à la limite de crier. Je n’arrivais même pas à le regarder. En fait, mon ego en prenait un coup et c’est pour ça que je me sens aussi vénère. Je pensais tenir un minimum pour lui, je pensais qu’il n’aurait pas envie d’être avec quelqu’un d’autres juste après notre rupture. Je pensais qu’il se serait juste un peu mal de m’avoir perdue, mais non. « Alors c’est ça, je n’était qu’une copine que tu pouvais baiser quand tu veux ? C’est finit et tu penses déjà à un autre. Je pensais que je comptais un peu plus pour toi. T’es un salaud, tu le sais ça ? » Aussitôt avoir cracher ces mots, je regrettais déjà. Qu’est ce qui me prenait de dire ce que je ressens comme ça ? Je voulais juste voir comment cet abruti allait se défendre.

i je croyais qu'elle puisse être jalouse de cette fille ? Et bien... « C'est l'impression que tu me donnes, en effet... » lui répondis-je, dans un soupir, légèrement agacé. Et franchement, je m'en fichais complètement de savoir si c'était vraiment le cas ou non. Je m'en fichais complètement de savoir ce qu'il y avait vraiment derrière cette pseudo scène de ménage qu'elle s'apprêtait à me faire. Que cela soit vraiment de la jalousie ou bien qu'il s'agisse de fierté mal placée ou tout simplement d'un simple désir de me faire chier, peu importe... Les faits étaient là. Elle venait m'emmerder alors que j'étais en charmante compagnie, me balançant à la gueule les remarques typiques de la nana vexée venant de se faire plaquer. Alors oui, elle avait tout de la meuf jalouse. Qu'elle le soit réellement ou non... Et qu'elle demande à me parler en privé n'allait pas en sa faveur. Vraiment... Cela ne faisait que me conforter dans cette impression. Mais passons. Fixant la jeune femme, dans un premier temps, je laissai échapper un soupir, avant de lever les yeux au ciel. Franchement, je n'étais pas venu ici pour me prendre la tête avec quelqu'un. Ça ne pouvait pas attendre, sérieux ? Hm... Apparemment non puisque sans même que je n'eus le temps de lui répondre, la jeune femme m'attrapa par le bras, m'obligeant à me lever, avant de me tirer vers un couloir. Puis, ce que je redoutais – enfin, redouter est un bien grand mot quand même – arriva. En effet, à peine seuls que les reproches commencèrent à fuser. Après, elle osait me dire qu'elle n'était pas jalouse ? A d'autres... Et puis, en fourrer une autre ? Elle exagérait un peu quand même... Je veux dire... Ce n'était pas vraiment le cas vu qu'elle m'avait interrompu avant... « Qu'est-ce tu veux que je te dise ?! J'ai des besoins moi aussi... » m'exclamai-je alors, le plus naturellement du monde, avant d'hausser les épaules, légèrement las. Glissant ensuite mes mains dans les poches de mon pantalon, je m'appuyai contre l'un des murs du couloir, toisant la jeune femme du regard pendant que celle-ci continuait de me bassiner avec ses reproches... Sérieusement, si elle pensait m'atteindre en me crachant ces mots au visage, c'était vraiment mal me connaître. « Parce que ce n'est pas ce que je représentais également à tes yeux ? Un mec avec lequel tu pouvais t'envoyer en l'air quand bon te semblait ? » Je laissai échapper un rire, quelque peu forcé, et poursuivis sans laisser à la jeune femme la possibilité de répondre... « Franchement Iseul... Arrête un peu de jouer à la victime, tu veux ?! Tu savais très bien dans quoi tu t'engageais avec moi et d'aussi loin que je m'en souvienne, je n'ai jamais rien fait qui puisse te faire penser qu'il pourrait y avoir plus entre toi et moi. Alors tes reproches tu te les gardes pour toi... Je n'ai aucun compte à te rendre. » Ok, on se connaissait et se fréquentait depuis un moment. Ok, on avait passé de bons moments ensemble – même plus que bons, je devais l'avouer... - Et alors ? Ça restait une relation sans sentiment, basée seulement sur le sexe. Je n'allais tout de même pas me priver des plaisirs de la vie sous prétexte que mademoiselle ne supportait pas que je retrouve aussi vite une partenaire avec laquelle m'amuser. Et puis quoi encore... « Puis, tu viens de le dire toi même non ? C'est fini ! Alors oui, je ne vois pas ce qui m'empêche d'en fréquenter une autre. Que tu puisses compter pour moi ou non... »

on regard se tourna vers lui lorsqu’il commença à se défendre. J’étais folle de rage face à son comportement et il ne comprenait toujours pas mon point de vue. Franchement, c’est pourtant simple : tu attends un peu avant d’aller chopper ailleurs, vrai relation amoureuse ou pas. Il n’a aucun respect pour moi. Le sexe est vraiment fondamental pour un homme, je n’ai même plus les mots, j’ai envie de le tuer. Et pourtant il était là, devant moi, en train de m’en envoyer plein la gueule et je ne pouvais pas arrête de me dire combien il est sexy lorsqu’il est énervé. Il pouvait voir sur mon visage combien j’étais horrifiée par ses paroles. Il a des besoins… c’est ça qu’il vient de me sortir… des besoins ! Il parle de cul comme l’envie d’aller pisser. Je savais qu’il aimait baiser –oh mon dieu oui, je le savais- mais à ce point… « Justement, tu ne tiens pas du tout à moi, c’est ça ? Y’a que ma chatte que tu voulais ? » dis-je doucement, me calmant. J’étais consciente que mes mots pouvaient faire croire que je suis désespérée. Mais en réalité je suis juste déçu... j’avais espérer tenir pour lui. Je ne regrettais pas ma petite scène mais je regrettais tout ce temps perdu avec lui. Je n’espérais absolument pas une relation basée sur les sentiments et l’amour mais… nous étions amis avant tout ça quand même. « Ça ne t’as vraiment rien fait de me perdre ? » lui demandais-je dans un souffle. J’étais en même temps perdu dans mes pensées. Je tachais de comprendre comment nous en étions arrivés là. Des amis, des amants et maintenant… nous ne sommes plus rien du tout. Je relevais mon visage pour le regarder. Nous étions vraiment dans une situation bizarre. «  Alors ça se finit comme ça ? » j’avançais doucement vers lui. « Je ne suis plus qu’une fille que tu as baisés parmi tant d’autre ? » A chaque phrase, un pas vers lui. « Tu n’as rien ressentis quand on a décidé de tout arrêter ? » J’étais de plus en plus proche de lui et mon regard intense ne quittait pas le sien. « Rien ne te manque chez moi ? Pas même ce pourquoi nous étions si proche. » Je dis cette dernière phrase, avec un petit sourire en coin. Il doit, tout comme moi, se remémorer ce que nous faisions le plus souvent. Une fois presque contre lui, j’arrêtais de jouer avec sa personne et je tendis juste mes pieds pour aller embrasser sa douce peau. Je recule ensuite mon corps, toujours en souriant. « Salop. »

a jeune femme semblait être choquée par mes paroles et sa réaction me fit doucement rire. Vraiment... Franchement, à quoi elle s'attendait ? Elle me connaissait non ? Elle qui disait que l'on se côtoyait depuis pas mal de temps aurait normalement dû s'attendre à ce que je réagisse de cette manière ? Puis, sérieusement... Elle n'en avait pas marre de radoter ? D'aussi loin que je m'en souvienne, il ne m'avait pas semblé qu'elle pouvait être aussi agaçante. Roulant légèrement des yeux à ses questions, je me contentai de laissai échapper un soupir et ne pris même pas la peine de lui répondre, la gratifiant seulement d'un « Pense ce que tu veux, Iseul... » Je n'avais pas à me justifier. Et encore moins devant elle... Elle savait dans quoi elle s'était embarquée, et ce, dès l'instant où nous avions commencé à sortir ensemble. J'étais comme ça avec toutes les filles alors qu'est-ce qu'elle espérait ? Que ce soit différent avec elle sous prétexte que nous nous connaissions depuis des années et que nous entretenions une relation quelque peu amicale avant de sortir ensemble ? Quelle bonne blague... Je ne remettais pas en cause le fait que nous avions été des amis avant tout ça mais oui... Dès l'instant où nous avions commencé à coucher ensemble, elle était devenue une conquête de plus. Et non, notre rupture ne me faisait aucun effet. Absolument aucun. « Si cela ne m'a rien fait de te perdre ? » Je laissai échapper un rire, que je réprimai bien vite cependant, me gardant bien de lui répondre. On avait rompu d'un commun accord ce qui signifiait qu'on le voulait, tout les deux. Aurais-je accepté aussi facilement de mettre fin à notre relation si je pensais que « la perdre » me ferait quelque chose ? Bien sûr que non... Fixant la jeune femme tandis que celle-ci s'approchait de moi, je finis par esquisser un sourire en coin, un brin moqueur, me contentant de l'écouter sans rien dire. Puis, lorsqu'elle ne fut plus qu'à quelques centimètres de moi, je plongeai mon regard dans le sien et mon sourire finit par s'élargir, à l'entente de ses dires... Elle me reprochait de n'être sorti avec elle que pour le sexe mais n'hésitait pas à se servir de ces « souvenirs » pour tenter de m'amadouer. Que de contradictions... « Iseul... » murmurai-je alors, avant de sentir les lèvres de la jeune femme effleurer ma peau. Fermant les yeux, une micro seconde, je les réouvris et un nouveau sourire en coin prit possession de mon visage lorsque le dernier mot de la Pyobeom me parvint aux oreilles. Salaud ? « Ouch... Ça fait mal... » m'exclamai-je alors, faussement touché. Et cette fois, c'était à moi de m'avancer vers la jeune femme. En effet, un sourire pour le moins malicieux accroché aux lèvres, je m'approchai d'elle, l'incitant ainsi à reculer, jusqu'à que finalement le mur derrière elle ne l'empêche de bouger. Appuyant ensuite l'une de mes mains contre le mur, non loin du visage de la jeune femme, je me penchai légèrement vers elle. « Tu ne devrais pas être aussi vulgaire... » commençai-je alors. Puis, tandis que nos visages ne se trouvaient qu'à quelques millimètres l'un de l'autre, ce qui me permettait d'ailleurs de sentir le souffle de la jeune femme se mélanger au mien, j'ajoutai, toujours ce sourire en coin... « D'autant plus que le salaud, t'étais bien contente de t'envoyer en l'air avec lui... »

’étais un peu déçu, je l’avoue. Je pensais vraiment qu’il tenait rien qu’un petit peu à moi. Mais je m’étais trompé en effet, sauf sur une chose, c’est un salaud. Son rire me transperça le cœur. Il est méchant en faisant cela et il le sait. J’en étais toujours à me demander comment nous en étions arriver jusque là : d’amant à deux personnes qui se cherchent dans un petit couloir d’une boîte de nuit. Nous étions ridicules. Mon regard ne lâchait cependant pas le sien. Je ne voulais pas paraître faible devant lui mais je réalisais bien vite que tous ce que j’avais fais jusqu’à montrait bien combien j’étais impuissante face à lui.  Son corps s’approche dangereusement du mien et je recule, encore et encore mais très vite, je heurte le mur derrière moi et je me retrouve prisonnière entre lui et le corps de mon ex petit ami.  Il se pencha vers moi et une odeur familière envahit mes narines, il était vraiment proche de moi. Moi, vulgaire ? Pour un simple petit mot. Mon petit, c’est pas être vulgaire ça, mais réaliste. Lui même savait combien il est un connard. Mais je n’irai pas jusqu’à lui demander s’il l’en est conscient. Il se retrouve plus proche de moi encore, ses lèvres effleurent ma peau et son souffle me chatouille et me fait frissonner. Il a raison sur ce point, j’adorai notre relation, j’adore faire ce que nous faisions et j’en redemandais toujours. Tout comme lui d’accord. J’irai même jusqu’à dire que nous étions accro aux corps de l’un et de l’autre. Vraiment accro… Mes yeux dérivent je ne peux m’empêcher de l’observer de haut en bas et d’imaginer ce corps que je connais tant qui se cache derrière ses vêtements. Je reprends vite mes esprits et redresse le visage à la recherche de ton regard. Il n’a pas bougé, je sens les mouvements de son corps si proche du mien et je fais parcourir mes doigts le long de son torse, à travers sa chemise. Un petit sourire en coin s’afficha sur mon visage alors que mes doigts le parcourraient. Je me mis alors sur la point des pieds pour atteindre son oreille au plus vite. «  Il me semble, JinHyun, que tu étais tout aussi heureux de me trouver et me baiser. » murmurais-je de façon sexy et sensuelle. Il ne pouvait pas mentir sur ce coup là, je le savais, il aime mon corps et il aime la façon dont nous étions. Mes mains se posèrent sur ses épaules puis sur ses omoplates et descendent le long de son dos. « Je sais combien tu aimais la façon dont mes mains parcouraient ton corps. »

ien sûr que lorsque nous étions ensemble, j'étais toujours content de la retrouver et de m'adonner avec elle à ce genre de plaisirs de la chair que l'on s'autorisait. Et je ne le niais pas. Absolument pas. Pourquoi le nier ? Dire le contraire serait mentir et moi, personnellement, j'assumais parfaitement le fait qu'avoir ce genre de relation uniquement basée sur le sexe avec la jeune femme me plaisait. Tout comme j'aimais la façon dont ses mains parcouraient mon corps, en effet... Et alors ? Cela ne voulait pas pour autant dire qu'aujourd'hui, maintenant que nous n'étions plus ensemble, je devais éprouver ne serait-ce qu'une lueur de culpabilité parce qu'à peine quelques jours après notre rupture, je m'autorisais à aller voir ailleurs. Encore une fois, que je tienne à elle ou non, je ne pensais aucunement avoir des comptes à lui rendre à ce propos, ni même que mon comportement à son égard était irrespectueux… Et qu'elle me qualifie de salaud, de connard ou de n'importe quel autre mot de ce genre n'allait certainement pas me faire changer d'avis. D'ailleurs, elle avait beau m'insulter, la demoiselle semblait trouver un certain plaisir à me chauffer, là, tout de suite. Pourtant, dans les paroles qu'elle avait prononcé quelques minutes plus tôt, n'avait-elle pas cherché à me donner l'impression que je la dégoûtais, qu'elle était déçue de mon comportement ? Franchement... « C'est vrai, j'aimais ça... Tout comme toi tu aimais sentir ce corps contre le tien... » Détournant légèrement le regard l'espace de quelques millièmes de secondes, j'observai du coin de l'oeil les gestes de la jeune femme dont les mains parcouraient doucement mon dos, avant de finalement replonger mon regard dans le sien. Un sourire en coin, un brin arrogant, prit ensuite possession de mon visage et j'ajoutai... « Et il semblerait que ce soit toujours le cas. J'ai tord ? » Comment ça j'étais prétentieux ? Je ne faisais que dire la vérité. Elle non plus ne pouvait pas nier ce point... « Entre nous, Iseul... Ce n'est pas plutôt le fait que tu ne puisses plus profiter de mes capacités qui te déçoit ? Parce que c'est fortement l'impression que tu me donnes... » Bien sûr, pas le peine de préciser de quelles capacités je parlais, hein... « Mais tu sais... On est pas obligé d'être ensemble pour se faire plaisir... » Toujours ce sourire en coin dessiné sur le visage, je finis par enfouir ce dernier dans le cou de la jeune femme avant d'effleurer doucement sa peau de mes lèvres.

ourquoi mes mains sont collées à son corps et n’arrivent plus à le quitter ? Je n’en sais rien. Peut-être parce que je suis encore accro a ses prouesses sexuelles, oui. Il avait raison, ça me manque. Notre relation ne rimait à rien mais nos nuits rythmaient ma vie. Alors qu’il parle, je suis concentrée sur mes mains qui le parcourent, son torse puis son dos pour de nouveau aller sur son torse, en dessous de son t-shirt qui est de trop. Mon dieu, a quoi est ce que je pense là. Je me demanderai toujours comment pouvait-il faire pour me rendre ainsi. Il y a deux minutes j’étais en train de lui crier dessus et là, je ne pense qu’à la douceur de sa peau sous la mienne. Je ne peux plus penser clairement et il le sait, il me rend faible et dépendante de nos touchers. «  T’as raison.. être en couple c’est trop problème.. prenons que les avantages.. » dis-je dans un soupir. Il savait évidemment de quels avantages je voulais parler dans ma réponse. Je sens ses lèvres sur la peau de mon cou qu’il embrasse tout au long. Comme j’aime le sentir si près de moi.

Voilà comment nous finissions toujours. Cette tension sexuelle entre nous prend toujours le dessus et j’aimais je ne pourrais lui résister, je le sais. Pas question de résister. Je me rapproche donc de lui et joue avec le tissus de son haut pour lui faire comprendre que je veux le lancer dans la pièce. Il me remonter ses lèvres le long de mon coup et j’en profiter pour tourner mon visage pour que nous nous retrouvions plus près. J’hésite légèrement puis pose mes deux membres roses sur sa mâchoire, avant de les emmener jusqu’à ses lèvres, dans un baiser d’abord timide puis très vite passionné. J’étais sa prisonnière, prise entre son corps et le mur derrière moi. Mais je n’essayais même de résister, je savais que je perdrais quoi qu’il arrive. Un petit rire me fit rompre notre baiser, je venais de réaliser dans quelle situation nous étions mais je m’en fichais. Je sentais ton regard interrogateur et je levais mon regard vers le tient, un sourire aux lèvres. «  On se fout toujours dans des situations de fous. » puis nos lèvres se retrouvent.

tre en couple, c'était trop prise de tête, en effet. Je n'allais pas la contredire sur ce point. Cela signifiait devoir se restreindre sur certaines choses, voire même devoir complètement faire l'impasse sur d'autres et il y en a quelques unes que je n'étais pas prêt à mettre de côté. Pas pour l'instant, en tout cas, et certainement pas en sachant que dans notre relation il n'y avait aucun sentiment. Peut-être qu'un jour cela arrivera. Peut-être qu'un jour je finirais par me caser, et ce, en acceptant tout ce que cela implique mais ce n'était pas encore le cas. J'avais besoin d'être libre. Libre d'aller voir ailleurs si je le souhaitais. Oui, j'étais un salaud qui avait besoin de sauter sur tout ce qui bougeait et, oui, me contenter d'une seule femme, c'était trop me demander. Mais j'assumais parfaitement ce travers de ma personnalité. De toute façon, cela ne semblait pas en déranger beaucoup puisqu'au final elles en redemandaient. Oui, j'étais aussi hyper narcissique et absolument pas modeste. Parfaitement conscient de mes capacités à les faire atteindre le septième ciel. J'étais un bon coup, que voulez-vous ? Je n'allais pas dire le contraire pour faire plaisir... Mais passons. Déposant de chastes baisers dans le cou de la jeune femme, je sentais cette dernière frisonner sous ce contact. Y mettant alors fin, je me redressai légèrement et plongeai mon regard dans celui de la Pyobeom, un sourire en coin un brin séducteur dessiné sur le visage, avant que la rose ne finisse par prendre possession de mes lèvres dans un baiser. Baiser auquel je répondis et dont je m'employai à accentuer l'intensité, jouant avec la langue de ma camarade, que je caressai et effleurai de la mienne, jusqu'à que finalement la rose y mette fin, apparemment aux prises avec un léger fou rire. Légèrement surpris, je l'interrogeai alors du regard et esquissai un sourire amusé à ses paroles. Puis, connaissant pourtant la réponse à cette question, je me contentai de laisser échapper un «  Et ça ne te plait pas ? », avant que la jeune femme ne reprenne possession de mes lèvres. Bien sûr que ça lui plaisait. Tout comme ça me plaisait à moi aussi... Se retrouver dans ce genre de situations, c'est ce qui faisait que notre relation était des plus excitantes et c'est certainement l'une des choses que j'aimais le plus - si on ne prend pas en compte nos parties de jambes en l'air, bien entendu - Posant mes mains sur ses hanches, je fis lentement glisser l'une de celles-ci jusqu'à atteindre la cuisse de la jeune femme, que je saisi et soulevai, me permettant ainsi de me serrer un peu plus contre elle. Mettant ensuite fin à notre baiser, je lui murmurai à l'oreille... «  T'es contente ? Tu vas avoir ce que tu voulais, non ? » Mes mains toujours au niveau de ses cuisses, je les fis doucement remonter sous sa robe, avant de prendre une nouvelle fois possession de ses lèvres, dans un baiser des plus langoureux.