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chemistry play
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Re: chemistry play | Ven 30 Jan - 1:04 Citer EditerSupprimer
La relation entre Takuya et Kazuya était une grande histoire d’amour. Oui, rien que ça. Mais le japonais ne se rabaisserait jamais à l’admettre, c’était de toute façon évident. La première cuite, le premier porno, tout y était passé et rendait leur lien encore plus solide. Il était le seul à être au courant de son statut de garde du corps en dehors du clan tout comme Kazuya suivait de près ses relations avec Shion. La petite Shion qu’il avait aussi pris sous son aile. A eux trois ils formaient leur petite famille. Sans lui, le yakuza serait perdu et il était plus qu’heureux de pouvoir continuer à le côtoyer en Corée. Comme un vrai couple il ne pouvait imaginer sa vie sans lui, c’était inconcevable. C’était d’ailleurs à fréquence régulière qu’ils se rendaient dans ce bar pour partager un bon moment, ce soir sa présence serait remplacée par Moeko. Un singe pour un autre, pourquoi pas après tout. Tirant sur sa cigarette, il constata le rire de cette dernière en réponse à sa question. Moeko était une personne plutôt intéressante, une fille très masculine dans certains raisonnements. Elle dégageait quelque chose d’agréable. Même si elle ne cessait de critiquer les gens qui lui importaient ou de lancer des pics elle bénéficiait de toute son attention. Un sourire traversa son visage lorsqu’elle évoqua l’attitude de princesse de Persé. Normal, c’en était une mais ça Moeko ne pouvait pas le savoir. Sa dernière phrase à propos de Seo Ji lui décrocha un léger hochement de tête et un froncement de sourcil causé par son incompréhension. Il ne la suivait pas bien sur ce sujet. « Il faut dire que t’es une voleuse. » répliqua-t-il ironiquement. Il ne le pensait pas, la situation entre les deux femmes l’amusait plus qu’autre chose. La déclaration de Moeko dans un demi-sourire le déconcerta quelque peu. Elle avait un culot énorme, probablement plus grand que celui de toutes les personnes réunies dans cette salle. « C’est un peu extrême, non ? » De là à dire que Persé lui ruinait la vie… il l’en savait capable mais pour lui Moeko exagérait. Vint alors sa question. Sans détour elle lui imposa ces trois mots. Tirant longuement sur sa cigarette afin de se laisser un temps de réponse, il expira et but une gorgée sans piper mot. Il passait son tour. Ce jeu l’emmerdait déjà et pourtant il suivait les règles plutôt que de l’exprimer à son interlocutrice, car suivre les règles était ce qu’il avait toujours su faire. Ne jamais transgresser… à s’être trop longtemps borné à jouer l’élève modèle il était passé à côté de l’amour. Alors oui il l’aimait. Bien trop même mais il ne pouvait pas s’avancer à l’affirmer. Toute la relation qu’il entretenait avec Perséphone devait rester secrète, c’était une question de vie ou de mort. Il suffisait que l’écho arrive aux oreilles d’une personne du clan et il se retrouverait exécuté la journée suivante. Son rôle à lui était de la surveiller pas de s’en enticher. « Ça te gêne que Seo Ji ne te considère pas comme « une meuf à baiser » ? » Il posa intensément ses prunelles sur elle. Il y avait cette tension qui était apparue depuis la question de la jeune femme quant à ses sentiments pour Persé. Quelque chose d’étrange, pour autant sa compagnie ne lui était d’aucune gêne. Cette petite Moe était décidément très intéressante.
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Re: chemistry play | Ven 30 Jan - 1:41 Citer EditerSupprimer
A la remarque du japonais, moeko sourit plus franchement en hochant la tête, regardant la fumée de sa cigarette voler avec paresse et sensualité. Elle plongea à nouveau ses yeux dans ceux du japonais lorsqu'il lui posa la question, un peu perturbée. Je ne mens jamais, kazuya. dit-elle dans leur langue natale. et c'était vrai. tout ce qu'elle disait, elle le pensait, et inversement. tu sais, la pire des souffrance c'est pas forcément celle qu'on t'infliges en faisant exprès. Mais Perséphone est omniprésente. J'ai l'impression de ne pas pouvoir profiter de mes relations, tu sais, d'avoir son regard pesant sur moi. C'est assez... perturbant. Tout en parlant, la brune avait tourner la tête vers le bar, suivant des yeux les gestes du barman sans trop y faire attention. L'ignorance c'est une des pires choses. Mélangé avec la colère et la haine même, c'est assez désastreux Elle parlait toujours avec tant de sincérité qu'elle pouvait comprendre que les gens la regarde bizarrement. qui du japon ou de la corée pouvait être aussi brute de pomme et sincère en même temps ? Elle ne cachait rien de ses sentiments ou de ses pensées, ce qui pouvait en déconcerté plus d'un. Mais la brune reprit assez vite son sourire et lui posa à son tour une question, question que son camarade ignora en buvant une gorgée. Elle prit le temps de regarder son visage, intensément. Le journalisme offrait à moeko tout le temps d'affiner son regard. Bien sur qu'il l'aimait. D'une façon dont moeko ne pouvait pas qualifier, mais il tenait à elle. vraiment très fort. ça, c'était certain. Elle tourna à nouveau la tête, bu une gorgée elle aussi et sourit doucement, les yeux plongées dans le liquide limpide de sa tequila. Quand kazuya reprit la parole, moeko porta le cylindre à ses lèvres, lèvres étirées en un fin sourire. Elle prit le temps d'expirer avant de tourner la tête pour accrocher son regard à celui du beau brun. Non, pas du tout. Je suis même heureuse de ça. Nous avons une relation qui se base sur la confiance, et la tolérance, et seoji m'accepte comme je suis, et je fait de même avec lui. Je sais qu'il ne pensera jamais à coucher avec moi, et même si il ronchonne, il s'occupe très bien de moi, comme une employée mais aussi comme une amie. Elle lui sourit, sincèrement, laissa son regard flotter dans le siens un instant avant de porter à nouveau sa cigarette à ses lèvres, dérivant son regard sur la salle. C'est comme... c'est comme si takuya voulait coucher avec moi. Trop bizarre. dit-elle en rigolant doucement en pensant à son ami. L'ambiance du bar la toucha et elle remonta un genou contre sa poitrine, tournant à nouveau la tête vers le japonais Le japon te manque? le japon lui manquait, à elle.
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Re: chemistry play | Sam 31 Jan - 0:25 Citer EditerSupprimer
« Je ne t’ai pas accusée de mensonge. » prit-il le soin de préciser. Qu’elle ne se méprise pas il ne l’accusait pas mais la suspectait simplement d’exagérer les choses. Après tout si tel était le cas elle ne s’en rendrait pas compte ; prenez la version de Persé, elle serait tout aussi extrême mais dans un point de vue différent. Lui la situation l’amusait. Les paroles qui suivirent moins. Il connaissait ce qu’exprimait ressentir Moeko, tout comme il ignorait à quel point sa relation électrique entretenue avec la fille du clan Katô l’empoisonnait. Il n’arrivait pas à s’imaginer la façon dont Persé pouvait avoir un impact sur la vie de Moeko, cette même fille qui se tenait devant lui et paraissait aussi forte et piquante un roseau. Tirant calmement sur sa clope il l’écoutait parler en observant chacun de ses traits. « Elle t’oppresse, donc ? C’est ironique que tu daignes passer la soirée en ma compagnie. » Lui dont l’image était rattachée à celle de Persé, lui qui n’avait jamais croisé Moeko qu’au travers de la jeune femme jusqu’à ce soir. Le comble était qu’elle se livrait là à son plus fidèle serviteur, celui qui la défendrait corps et âme en n’importe quelle situation. Aussi fragile qu’elle était Kazuya s’était engagé à la défendre coûte que coûte, tant et si bien qu’il s’était personnellement chargé de sa protection morale en plus de la physique. La yakuza était fragile et il restait persuadé qu’elle-même n’avait pas conscience de l’impact qu’elle engendrait chez la jolie japonaise. La touche de fragilité qui résultait de ses paroles avait quelque chose de touchant. « Tu ne devrais pas lui accorder autant d’importance. Son regard est la plupart dirigé vers d’autres horizons, crois-moi. Et puis de toute façon si c’est par rapport à ta relation avec Seo Ji ma pauvre… tu ne perds rien au change. » souffla-t-il l’air à demi désespéré et pourtant bien satisfait de lui. Il n’avait pu se retenir de le lui mentionner. En parlant de ce dernier, et plutôt que d’enchainer sur la question trop intimiste posée par Moeko, était-elle déçue de la relation qu’elle entretenait avec le fils Katô ? Sa mention à Sôji avait interpellé le yakuza alors forcément il n’avait pu s’empêcher de revenir dessus. Un détail retint son attention. Laissant sa clope en suspend il planta ses prunelles dans celles de la jeune femme. « Une employée ? » Il avait cru rater un épisode là. Le type était sorti de son trou quelques semaines auparavant et il avait déjà monté un business ? Quel genre ? Ca l’intéressait. La suite lui arracha un rire, la référence à Takuya en valait la peine. « Ca, c’est naïf. » pointa-t-il autant au sens figuré qu’au sens propre, doigt accusateur vers Moeko. Oh peut-être qu’elle avait raison, oui, il ne lui retirait pas la véracité de ses propos seulement pour bien connaître le gus il y avait forcément pensé ne serait-ce que lorsqu’il l’eut rencontrée la première fois. Une fille pareille ça se remarque et à vrai dire si Kazuya n’avait pas eu que d’yeux pour sa promise interdite il se serait probablement laissé séduire par ce charme rebelle qu’elle dégageait. « Oui. » Ce n’était pas un hasard si on le retrouvait aussi fréquemment dans ce bar. « On s’y fait moins chier, ils sont trop sages ici. » Il plaisantait bien qu’il le pense réellement. Malgré les libertés que sa vie hors du Japon lui offrait il trouvait les locaux un peu planplan, pour lui des deux seuls les japonais avaient le réel goût de la fête… et de la fight. « Ils ont toujours été comme ça ? » Question con. Il n’avait rien d’autre à lui demander. Passant ses doigts aux extrémités des pointes de la demoiselle comme pour constater la longueur, il finit par écraser sa clope et enchainer par la fin de son verre. Les questions intimes n’étaient pas son truc surtout qu’il ne souhaitait pas à ce que Moeko retourne ses questions contre lui. Conséquence : il était préférable de se taire.
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Re: chemistry play | Mar 3 Fév - 23:03 Citer EditerSupprimer
La japonaise observait les gens du bar d'un oeil discret tout en écoutant kazuya parler. Elle tourna la tête vers lui lorsqu'il parle de passer la soirée avec lui, ce qui lui arrache un sourire. oui, mais tu n'est pas elle, aux dernières nouvelles tu es encore une personne à part entière non? Je crois que j'ai le droit de profiter pour te connaître un peu, mh? dit-elle avec un petit sourire. fiché sur les lèvres. Autant, perséphone lui menait la vie dure à chaque fois qu'elles se croisaient ou au travers des dires de ses amis, autant moeko était du genre provocante et ne s'arrêtera pas de vivre pour autant. Bien qu'elle avait l'air un peu pessimiste ou du moins abattue, le caractère de moeko faisait qu'elle arrivait à relativiser assez rapidement. La jeune femme trempe ses lèvres dans son verre en écoutant kazuya. elle hocha doucement la tête, un peu dans la lune. mh, tu sais, je pense que si y'avait pas toute ses petites conneries on pourrait bien s'entendre... si on était un peu moins... bornée ? bornée, disons. avait-elle ajoutée en penchant légèrement la tête sur le côté, une petite moue pensante. Elle ne remarque pas le point sur seo ji que kazuya s’évertue à mettre en avant et soupire doucement, ramenant sa cigarette entre ses lèvres. La question de kazuya sembla amusée moeko, bien qu'elle répondit après un bref rire. ben, oui, une employée. Je bosse au youth lagoon en tant que serveuse et barman quand il faut faire des remplacements. Elle haussa un sourcil, recrachant la fumée vers le plafond. vous vous connaissez pas en fait ou ? ajouta t-elle avant de rire doucement. Elle enchaîna ensuite sur le rapport avec takuya, que kazuya commenta, ce qui fit sourire moeko. A vrai dire, sous ses airs, moeko était quelqu'un de très compliqué, et malgré son regard de battante et tout ses projets, elle étaient très fragile et très naïve. Pour elle, le monde ne cachait aucune surprise, et tout pouvait être simple, malgré le fait que sa vie se résume à embrouille sur embrouille depuis quelques temps. Moeko passa une main dans ses cheveux avant d’enchaîner sur sa question, laquelle eu réponse assez rapidement. ça, c'est bien vrai... La japonaise tourna la tête vers son compagnon de ce soir avec un petit sourire. Sa question par contre la fit pouffer de rire, ses yeux suivant discrètement l'avancée de la main du japonais vers ses cheveux. Elle ne répondit pas tout de suite, regardant les gestes du jeune homme avec un mélange de curiosité et d'admiration. tout venant de lui paraissait classe et sexy, même pour elle qui ne regardait d'habitude pas trop les hommes. Il faut dire que les hommes japonais l'avaient toujours plus fasciné, de par la prestance qu'ils avaient, et kazuya faisaient partis de ceux-là. mh... je les ai coupé en entrant à la fac. Je les avait jusque la avant. Elle tourna sur son tabouret pour montrer le bas de son dos, juste au dessus de ses fesses de sa main, avant d'imiter ses gestes et de finir sa cigarette, puis son verre, qui claqua légèrement sur le comptoir. Curieusement, aucune question ne me vient. murmura t-elle en relevant les yeux sur le japonais.
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Re: chemistry play | Mar 3 Fév - 23:46 Citer EditerSupprimer
Une personne à part entière. Moeko était loin de s’imaginer qu’elle était la première personne à lui formuler ces mots qu’il avait tant du mal à croire. Oh en réalité d’autres l’avaient fait avant elle mais sa parole comptait plus que les autres. Pourquoi ? Parce qu’elle était ignorante. Elle ne connaissait rien de sa situation, elle le voyait comme un pion sans ambition et pourtant il n’avait pu s’empêcher d’être touché par ces mots qu’habituellement il ne voulait pas entendre. Il appréciait le fait qu’elle puisse l’identifier sans le rattacher à un autre alors qu’elle connaissait tous les autres membres du clan Katô présents en ville. Certes c’était inconscient de sa part mais ça le flatta, dans une discrétion légendaire. « Tu as raison, profites-en. » Ca n’arrivait pas tous les jours qu’il soit seul et encore moins qu’ils se croisent seuls à seuls. Le temps libre de Kazuya était plus que restreint malgré des horaires un peu plus espacées suite au retour de Sôji, pour le coup il s’en serait bien passé. « On pourrait refaire le monde avec des si. » Air de vieux sage à l’appui. Pour lui c’était clair que jamais Sora et Moeko ne pourraient s’entendre. Leurs caractères étaient trop forts, elles étaient telles deux lionnes se battant pour le même territoire ; un territoire qu’il doutait avoir été réellement définit par les deux protagonistes elles-mêmes. Moeko ne lui donnait pas grand-chose à se mettre sous la dent concernant le Youth Lagoon, ce n’était pas si gênant puisqu’il enquêterait d’une autre manière pour enrichir ses connaissances sur ce lieu peu fringant à l’image de son propriétaire. Ce n’était peut-être pas le moment propice à mener l’enquête, l’ambiance y était trop plaisante pour être gâchée par ce genre de discussion. C’était sa pause et voilà qu’il fallait qu’il ramène le taff sur le tapis. Au fond il ne s’arrêtait jamais, sa tête était toujours avec le clan. « Pas vraiment. » Une réponse vague qui laissait à la japonaise tout le plaisir de s’imaginer ce qu’elle souhaitait sur la nature de leur relation. Elle serait de toute façon toujours très loin de la vérité quelle que soit son hypothèse. Quant à leur pays d’origine, oui, il lui manquait. Il sembla aussi manquer à Moeko, c’est ce qu’il en déduisit à son attitude. Pourquoi était-elle ici ? Il s’interrogea soudainement mais loin de lui l’envie qu’elle lui retourne la question s’il s’exprimait à voix haute. Une question sur ses cheveux serait plus lambda, plus normale, il aimait bien contempler leur mouvement lorsqu’elle bougeait. Du bout de ses doigts il tâta ses pointes comme s’il s’agissait gosse essayant un nouveau jouet avant de les retirer. Elle se retourna pour lui délimiter leur ancienne longueur, juste à la chute des reins que dévoilait la remontée de son tshirt. « Là ?! » S’exprima-t-il surpris. Ca lui semblait étonnement long. Un de ses sourcils s’arqua mécaniquement dans un constat tout autre avant qu’elle ne se retourne de nouveau. Tin. Il était sûr que les yeux de Takuya étaient déjà passés par là, qu’elle ne lui fasse pas croire qu’il était totalement sain avec elle. « Hm je me demande de quoi tu avais l’air. » Il esquissa un maigre sourire en coin avant de tirer longuement sur la dernière taffe de sa clope. Il laissa tomber son mégot au fond de son verre vide dans une arrogance involontaire digne de son éducation de yakuza. « Je te pensais plus curieuse. » Son regard atterrit dans celui de la jeune femme, ayant pendant une fraction de seconde l’impression de tomber dans un piège. Leur discussion s’arrêtait peut-être seulement là après tout ? Ils avaient fait le tour de leurs connaissances communes. Pourtant ils avaient encore tout l’univers de l’hypothèse pour refaire le monde. « Si je te dis que moi non plus ? » Complice, il espérait qu’elle comprendrait sa référence. Si ce n'était pas le cas peu importait. « En fait si je te disais que je n’aime pas ce jeu ? » Autant le lui avouer maintenant.
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Re: chemistry play | Mer 4 Fév - 0:23 Citer EditerSupprimer
en l'observant, moeko avait imiter son geste en laissant glisser son mégot dans le verre du jeune homme avec un petit sourire discret. Sa réaction dû à la question sur ses cheveux la fit rire. oui, je détestait me couper les cheveux, et j'étais assez créative avec les coupes. La jeune femme se cambra légèrement et fit tourner le tabouret pour refaire face à son interlocuteur, posant ses mains sur son genoux, puis sa tête sur ces dernières, relevant les yeux vers lui, étirant ses lèvres en un sourire malicieux. Curieux ? A première vu on croirait pas que tu l'es laissa t-elle échapper avant de fermer les yeux quelques seconde, inspirant doucement, profitant simplement de l'instant présent. Elle sourit à nouveau et se redressa, sortant son téléphone de son petit sac à dos. tu veux voir? dit-elle en relevant ses yeux, bien plus innocents qu'à un autre moment, dans ceux du japonais. Elle reprit néanmoins sa position initiale, passant son bras libre autour de sa jambe, son menton sur son genoux, fouillant das son téléphone en murmurant, l'air ailleurs. Je me demande si j'ai encore des photos de ce moment la... La japonaise releva pourtant les yeux à la réponse du japonais, un léger air provocant fiché sur son visage, comme à son habitude. Moeko avait pris l'habitude de se protéger, et de montrer qu'elle était forte et vivante, avec n'importe qui. Peu de personnes pouvait voir moeko comme elle l'était en ce moment : faible, triste, fatiguée et seule. Elle avait beaucoup souffert de son honnêteté et du fait que ses sentiments se voyaient très facilement, qu'elle s'était forgée une carapace, fine mais solide, après la mort de son meilleur ami. Elle sourit franchement. Je me doutais bien que ça ne te plaisait pas. T'es pas très bavard, on dirait. ajouta t-elle en baissant à nouveau les yeux sur son téléphone, scrollant vers le bas pour remonter à cette époque là. La seule photo qu'elle trouva vu une photo tirée d'un de ses premiers photoshoot en tant que mannequin, et ce pour lingerie. Elle était de dos et ses cheveux glissaient sur ses épaules jusqu'à la cambrure de son dos. tiens, regarde. dit-elle en relevant le téléphone à hauteur des yeux du japonais.
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Re: chemistry play | Mer 4 Fév - 14:35 Citer EditerSupprimer
Un sourire amusé lui échappa, le genre de sourire presque pudique tant il était discret. Plongeant son regard dans le sien une nouvelle fois comme pour la convaincre. « C’est parce que je ne le suis pas. » C’était aussi simple que ça. Il se devait de creuser sur un peu tout le monde pour son métier mais il n’était pas de nature curieuse, ce que faisaient les gens innocents chez eux ne le regardait pas et il n’en avait strictement rien à faire. Pourtant là pour une raison qui lui était inconnue il avait fait preuve du contraire, comme si l’alcool le laissait aller à des discussions futiles comme il les aimait et comme il n’en avait pas souvent. Son cercle de fréquentations avait beau ne pas être restreint il avait l’impression ces derniers temps que toute les conversations qu’il entretenait tournaient au sérieux et que rare étaient les moments où il pouvait se détendre. Le retour de Sôji, l’évolution de sa relation avec Sora, la mise en danger de sa couverture… bref, trop de sujets qui le hantaient et qu’il avait décidé d’oublier ce soir dans l’alcool. « Oui. » lança-t-il hasardeusement en haussant les épaules. Ca lui était égal au final mais pourquoi pas. Le plus étonnant était qu’il imaginait un bébé Moeko avec ce carré de cheveux déjà posé sur sa tête, il lui était impossible de l’imaginer avec une longue crinière mais c’était bien connu que l’imagination n’était pas son point fort. Il en devenait même parfois ennuyant tant il n’en avait pas. « Ah tu trouves ? Il faut dire que tu choisis mal tes questions. » Et c’était pas peu dire. Il aurait pu passer ça sous silence mais il préféra le lui mentionner. Cela dit ces derniers temps il se faisait plus discret que d’habitude, à la base Kazuya n’était pas quelqu’un de sauvage et savait parfaitement tenir une conversation comme toute personne sociable se respectant. A la base. Penchant son regard sur la photo que lui montra Moeko il resta coi, ne s’étant pas attendu à ce type de photographie. Il aurait plutôt vu une image d’adolescente toute sage, pas un canon en lingerie. Dans un haussement de sourcils aussi furtif qu’involontaire sa pensée fut traduite. « Tu as fait du mannequinat ? » La photo n’était pas amateur, clairement, mais ce n’était pas la raison pour laquelle il resta le regard scotché à cette dernière. Relevant finalement ses yeux vers elle il constata la différence. « C’est bien comme ça aussi... » Habillée. Blague à part il parlait bien évidemment de ses cheveux mais ça ne l’empêcha pas de faire une moue de désole pour lui faire croire le contraire.
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Re: chemistry play | Jeu 5 Fév - 14:50 Citer EditerSupprimer
Moeko se perdit dans ses pensées pendants quelques secondes qui lui parurent une éternité. Elle se revoyait sur le bitume à traîner des pieds, regardant avec provocation le vide devant elle, la rue calme de séoul, le soleil qui fait mine de se lever au loin. Ses mains dans ses cheveux, elle ressentait encore le frisson d'adrénaline quand elle avait pensé à partir et tout plaquée, puis le vide et la douleur dans sa poitrine en pensant à tout ce qu'elle avait ici. comme une junkie, elle était accroc à sa souffrance, qui la faisait vivre. Tiraillée encore son besoin de foncer tête baissé et ses envies de calme et de paix, moeko vivait l'enfer intérieur assez fréquemment. Elle balaya d'un battement de cils ses pensées pour sourire en relevant la tête, alors que kazuya commente le choix de ses questions. ah bon ? surement parce qu'elles sont trop intimes... trop juste laissa t-elle échappé avant de baisser les yeux pour ouvrir la photo et la lui montrer. Sa réaction la fit sourire, voir rire un peu, ce rire caché qu'on retiens. mhhh.. lâcha t-elle attendant sagement que l'homme en face d'elle veuille bien relever les yeux de sa chevelure, de la cambrure de son dos, du galbe de ses fesses, de ses longues jambes. Elle sourit en coin et rangea son téléphone, faisant mine de rien sur a dernière constatation, elle tourna a tête vers le bar pour faire signe au barman d'en remettre deux. Elle se tourna alors vers kazuya et reprit, la tête légèrement penchée sur le côté je fait du mannequinat depuis que j'ai 17 ans. Depuis que je suis en corée en fait. A la base, c'était juste pour les bijoux, et pour arrondir mes fins de mois, mais l'agence m'as adoptée, et depuis... j'y ai pris gout ! Elle sourit plus franchement, presque naïvement, ses yeux se fermant à demi. Parfois, elle pouvait ressembler à nouveau à la petite fille innocente et pleine de vie, et non pas si ... femme, sauvage et téméraire. Quand les boissons arrivèrent, moeko tendit son verre à kazuya et tinta so verre au siens. c'est ma tournée. dit-elle avant de goûter du bout des lèvres et de reposer son verre. mh, tu sais. commença t-elle en regardant à nouveau le bar. Ses pensées étaient retournées au mannequinat et à tout ce que ça engendrait. parfois je me demande, si c'est mal d'être aussi décontractée avec son corps. lâcha t-elle d'une petite voix, se redressant un peu sur son tabouret, laissant retomber sa jambe ans le vide. tu vois, j'ai aucun soucis à montrer mon corps, et ma mère me disait souvent que je manquais de pudeur.. Elle n'avait aucune idée de pourquoi elle racontait ça, mais ce soir, l'ambiance allait aux futilités, et kazuya 'écoutait, même quand elle ne disait rien, ce qui avait tendance à plaire à la japonaise.
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Re: chemistry play | Jeu 5 Fév - 21:57 Citer EditerSupprimer
Il reçut la remarque de Moeko tel un électrochoc. Elle avait le jugement facile. Il aurait voulu lui signaler qu’elle se faisait des idées infondées sur des questions auxquelles elle avait déjà ses propres réponses. Il ne prit pas la peine de souligner la chose et préféra passer au sujet capillaire de la chose. Ca ne servait à rien de s’éterniser là-dessus si c’était pour que la conversation revienne sur Perséphone. Lorsqu’il était dans ce bar c’était un mot qu’il tentait de bannir de son vocabulaire pour son propre bien. L’Izakaya était sa pause, la bouffée d’air frai dont il avait besoin pour pouvoir continuer à vivre sans virer dans la folie. En parlant de folie la photo de Moe en était une. C’était un pure plaisir des yeux, et dire qu’elle comptait juste lui montrer ses cheveux… au final il n’en avait plus grand-chose à foutre dans l’instant. Et c’était la seule photo d’elle qu’il lui restait du temps où elle arborait cette coupe ? Il était sceptique mais dans l’espièglerie de la jeune femme il ne serait pas étonné qu’elle en ait fait exprès. Il remonta son regard vers elle, contaminé par le sourire de la jeune femme qui en peignit un sur ses lèvres. Surpris ses yeux atterrirent sur son énième verre de la soirée qui cette fois-ci lui était offert. Déjà qu’il sentait l’alcool le prendre peu à peu, il ne lui restait plus qu’une poignée de minute avant qu’il soit totalement inhibé. Oh Moeko ne risquait rien, il serait juste un peu moins vigilant et dans la maitrise, moins réservé entre autre. Pas de quoi danser sur les tables. Il prit le temps de la remercier avant de lever son verre un sourire sur les lèvres. Trempant ces dernières dans le liquide alcoolisé, il les pinça comme pour capturer tout l’alcool qui pouvait s’être déposé dessus et porta de nouveau son attention à son interlocutrice qui semble-t-il souhaitait dire quelque chose. Ne comprenant pas où elle voulait en venir ses sourcils se froncèrent légèrement avant de lâcher un soupire amusé. « C’est pour ça que tu trouvais que mon idée de faire le tour du quartier à poil était nulle ? » Moeko était de toute façon une tête brûlée, il était persuadé qu’elle avait dû en faire baver à ses parents. Il arbora un sourire taquin avant de continuer. « Chacun sa génération et ses mœurs, je doute que ta mère serait restée à discuter dans un bar insalubre avec un inconnu, deux verres de tequila au compteur. » Question de génération. Kazuya savait pertinemment qu’une génération avant la sienne personne n’aurait osé transgresser les règles et sortir avec la fille du chef de clan pour lui le faisait. Au péril de sa vie mais il le faisait tout de même. « Et puis si ça ne te dérange pas je vois pas où est le problème. Et certains apprécient. » Ca oui.
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Re: chemistry play | Jeu 5 Fév - 23:31 Citer EditerSupprimer
inconsciente, proie facile mais bizarrement dangereuse, sauvage mais si faible, douce et brute, peureuse et ambitieuse. Moeko est entièrement faite de contraste, et est pardonner celui qui ne la comprend pas. parfois, des gestes qu'elle considère innocent s'avère finir avec un regard lourd de sens, bon ou mauvais. La remarque de kazuya la fit sourire surement ! C'est que c'est déjà fait alors y'as rien d'excitant laissa t-elle glisser en rigolant légèrement. La jeune prit le temps de réfléchir aux paroles de kazuya et de laisser passer son sourire malicieux avant de répondre. Ses parents avaient toujours été très juste envers elle, et avaient accepté non sans mal le fait qu'elle fasse ses études en corée, dans un établissement qui proposait les options qu'elle voulait, et avec plus de liberté. Ils n'avaient aucune idée de comment leur fille avaient tournée. Ils se voyaient depuis quatre ans, seulement aux galas et aux soirées mondaines ou moeko était obligée d'aller pour faire bonne figure à côté de son père. Ils n'avaient pas conscience de la double vie de moeko, et mieux valait qu'ils ne s'en rendent jamais compte. Sa mère ferait effectivement un malaise en la sachant dans un bar à volonté avec un inconnu sans aucune forme de procès. c'est vrai, ma mère serait folle. un léger murmure, que moeko ne se rendit pas réellement compte qu'elle prononçait. Elle tourna finalement la tête vers kazuya, reprenant son sourire habituel, plissant un peu les yeux. tu sais, si jamais je t'embête, t'as le droit de me dire de la fermer. Elle bu une petite gorgée du liquide limpide avant de reprendre, bougeant légèrement une main devant sa tête enfin pas que je pense te faire chier... enfin peut-être un peu.. enfin t'as compris quoi finit-elle par dire en penchant légèrement la tête sur le côté, grimaçant sous sa phrase dite absolument pour ne rien dire. Elle s'accouda au comptoir et regarda le fond de son verre histoire de réfléchir plutôt que de parler pour rien dire. tu me trouves jolie? La question avait fusée. Moeko releva ses yeux, plongée dans l'innocence d'une femme qui doute de ses charme, comme toute les femmes. elle rajouta néanmoins tu peux toujours boire si mes questions t'ennuient avant de rire légèrement.
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