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hou hou assassin de la police ; Suah ❤
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hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Jeu 18 Déc 2014 - 22:20 Citer EditerSupprimer
Dans ma tête ça tambourine, une fanfares et tout son orchestre sont en pleine action c'est insupportable. Je dois puer l'alcool à plein nez, chose qui ne change pas franchement depuis que je suis parti de chez mes vieux mais soit. Ce soir est un soir différent.
Ma tête repose contre un mur froid et inconfortable, je suis assis à même le sol, contre ce dernier. Mon visage penchée légèrement en arrière et mes yeux fermés, je tente de calmer ma respiration affolée. J'ai envie de vomir bordel. J'ai peut-être un peu trop abusé sur la boisson aujourd'hui et pour cause. J'ouvre un œil puis l'autre et tombe à nouveau face à ma réalité. Une pièce éclairé de néons aveuglants, peinte d'un blanc immaculé. Un lit une personne dans un coin et rien d'autre, sauf peut-être une porte verrouillée. Les bruits alentour m'indiquent que je ne suis pas le seul dans ce trou à rat, eux aussi ils me font mal à la tête. Ouais, je suis enfermé et ce depuis quelques heures maintenant. La raison ? Consommation d'alcool sur la voix publique et agression sur agent. Le con je lui ai seulement dit d'aller se faire foutre.
Je soupire lourdement, voilà un petit moment déjà que je ne me suis pas retrouvé derrière les barreaux. Peut-être quatre cinq mois tout au plus. Quoi qu'il en soit je n'ai pas perdu mes marques par ici. Je suis tellement connu dans le coin que le mec du bureau n'a même pas pris la peine de me demander mon prénom, il a juste soupiré totalement désespéré, tandis que moi je lui ai souris comme un bien heureux. Faut voir le bon côté des choses, au moins cette nuit je n'allais pas me geler le cul à dormir dans ce squatte dégueulasse et miteux. Cela dit, j'ai tout de même appelé Suah en arrivant au commissariat, ça fait un moment déjà et pas une trace d'elle. A croire que je ne peux vraiment compter sur personne. En y réfléchissant bien, je ne sais même pas pourquoi c'est à elle que j'ai pensé lorsqu'on m'a hurlé de téléphoner à quelqu'un. J'aurais très bien pu téléphoner à un de ces ploucs qui me sert de pote, mais non, Suah.
Avec un mal certain je me redresse, vacillant par la même occasion et me traîne jusqu'au lit ou je me laisse échouer comme un gros. Face contre la couette qui gratte j'ai le vague sentiment que la mort est proche tant j'ai mal partout. J'suis qu'un pauvre gamin qui repousse ses limites et j'en ai repoussé beaucoup tout à l'heure vu mon état actuel. Je n'aspire qu'à dormir, si seulement je pouvais me fondre dans le lit, être dans le noir sans un bruit, ouais ce serait parfait. Ou juste un cachet d'aspirine, ouais juste ça. Mes paupières devenues lourdes commencent à se fermer, je suis définitivement voué à dormir ici. C'est au moment où je commence à sombrer que la porte s'ouvre lourdement, me faisant sursauter. Je me redresse en grommelant et on me cris de foutre le camps. Je regarde l'agent, perplexe, ce dernier dans l'encadrement de la porte me toise comme un chien de chasse. Je ne réagis pas directement, et vais pour me recoucher quand il me brise une nouvelle fois les tympans. Salop. Je me lève attrapes mes affaires, enfin ma veste, et sort de ma piaule de quelques heures. Suah est venue finalement ?
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Re: hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Jeu 18 Déc 2014 - 23:36 Citer EditerSupprimer
Sortant à peine du cinéma, j'avais prévu de rejoindre rapidement ma sublime et grande maison. Le film était complètement raté et mes potes n'avaient pas aidé. Finalement, il était préférable de rentrer chez soi et donc d'oublier cette horrible soirée. Je savais bien qu'on ne pouvait pas discuter autant qu'on le voulait au cinéma mais ils tiraient une tronche monumentale. Ok, le film est mauvais mais tu restes en bonne compagnie quand même ? Puis, la pote qui venait de se brouiller avec son gars depuis la énième fois m'exaspérait. J'appelais un taxi à l'aide de mon téléphone, étant donné qu'aucun d'entre eux ne semblait être libre dans le quartier. Je n'avais plus qu'à patienter dans mon coin. Mes potes ? Ils allaient se débrouiller pour prendre le bus ou rentrer à pieds. Personnellement, ma demeure n'était pas desservie afin de préserver la tranquillité du chef de maison. Je fronçais les sourcils, repensant à mes anciennes soirées avec du monde bien différent. Ils avaient du fric à claquer mais ils le faisaient très mal. Enfin bref, il n'était pas l'heure de repenser aux jours heureux. Je refusais de prendre un verre avec les plus téméraires. Je n'avais pas envie de perdre mon temps plus longtemps et je n'étais pas certaine de croiser des têtes intéressantes aujourd'hui. A croire qu'ils étaient tous morts. Collée au mur, je vis enfin mon charmant taxi se pointer. Je me redressais tout en remettant mon manteau correctement. Je ne m'étais pas faite surprendre par le froid contrairement à beaucoup de monde. J'avais assez d'argent pour me payer un joli manteau et qui rendait ma tenue parfaite. Néanmoins, j'entendis mon téléphone sonner. Un numéro bien étrange à cette heure-ci. Je me demandais qui était le fou qui appelait à 1h du matin. Franchement ? En tout cas, cela me semblait être une urgence. Entrant dans le véhicule pour me réchauffer rapidement, j'entendis la voix de Dewei m'informant qu'il se trouvait au commissariat.
Pendant plusieurs minutes, je m'interrogeai si je devais lui rendre ce service. Je pourrais très bien aller le récupérer mais est-ce que j'allais pouvoir y arriver ? Je n'étais pas encore majeure.. Il aurait du attendre quelques mois pour me demander un tel service.. D'ailleurs, Dewei qui demande implicitement un service, c'était quand même comique. Finalement, je demandais au chauffeur de me déposer au commissariat de police dont j'avais obtenu l'adresse grâce au jeune homme. J'avais un moyen de l'embêter, lui qui faisait toujours son caïd. Qu'est ce qu'il avait fabriqué ? Cela n'était pas forcément grave vu qu'apparemment, il pourrait sortir. Les pieds de nouveau sur le sol, je rejoignis rapidement l'entrée. Souriant poliment aux agents, je me retrouvais devant l'espèce d'accueil. Le policier me réclama évidemment mon nom et les raisons de mon entrée ici. Il n'avait pas choisi le meilleur commissariat. « Je viens chercher Ahn Dewei. » me contentai-je de dire en premier lieu. J'avais beau faire plus vieille que mon âge, le professionnel exigea une carte d'identité. Ce que je redoutais en gros. Mais néanmoins, j'avais trouvé la vieille excuse de mon padre. Ah franchement... Je finis ainsi par trouver un arrangement pour sortir le popotin de monsieur de sa taule nocturne. Je vous jure. Il m'en devait vraiment une. Je patientais dans le hall, le temps qu'un policier aille le récupérer.
Je finis par afficher un sourire moqueur lorsque je vis le jeune homme devant moi. Néanmoins, je n'oubliais pas les bonnes manières. En effet, je remerciais les agents avant d'attraper le poignet de Dewei. Allez savoir s'il avait bien décuvé ou non. Dehors, je pris la parole la première. « Alors, Ahn Dewei, le grand rebelle a besoin de mon aide maintenant ? » Je regardais le jeune homme du coin de l'oeil avant de lâcher dans un soupir amusé. « T'es pas très malin pour te faire prendre. » Provocante. Ah, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu sa tête. Peut-être que j'allais finir par passer une bonne soirée maintenant ?
Sortant à peine du cinéma, j'avais prévu de rejoindre rapidement ma sublime et grande maison. Le film était complètement raté et mes potes n'avaient pas aidé. Finalement, il était préférable de rentrer chez soi et donc d'oublier cette horrible soirée. Je savais bien qu'on ne pouvait pas discuter autant qu'on le voulait au cinéma mais ils tiraient une tronche monumentale. Ok, le film est mauvais mais tu restes en bonne compagnie quand même ? Puis, la pote qui venait de se brouiller avec son gars depuis la énième fois m'exaspérait. J'appelais un taxi à l'aide de mon téléphone, étant donné qu'aucun d'entre eux ne semblait être libre dans le quartier. Je n'avais plus qu'à patienter dans mon coin. Mes potes ? Ils allaient se débrouiller pour prendre le bus ou rentrer à pieds. Personnellement, ma demeure n'était pas desservie afin de préserver la tranquillité du chef de maison. Je fronçais les sourcils, repensant à mes anciennes soirées avec du monde bien différent. Ils avaient du fric à claquer mais ils le faisaient très mal. Enfin bref, il n'était pas l'heure de repenser aux jours heureux. Je refusais de prendre un verre avec les plus téméraires. Je n'avais pas envie de perdre mon temps plus longtemps et je n'étais pas certaine de croiser des têtes intéressantes aujourd'hui. A croire qu'ils étaient tous morts. Collée au mur, je vis enfin mon charmant taxi se pointer. Je me redressais tout en remettant mon manteau correctement. Je ne m'étais pas faite surprendre par le froid contrairement à beaucoup de monde. J'avais assez d'argent pour me payer un joli manteau et qui rendait ma tenue parfaite. Néanmoins, j'entendis mon téléphone sonner. Un numéro bien étrange à cette heure-ci. Je me demandais qui était le fou qui appelait à 1h du matin. Franchement ? En tout cas, cela me semblait être une urgence. Entrant dans le véhicule pour me réchauffer rapidement, j'entendis la voix de Dewei m'informant qu'il se trouvait au commissariat.
Pendant plusieurs minutes, je m'interrogeai si je devais lui rendre ce service. Je pourrais très bien aller le récupérer mais est-ce que j'allais pouvoir y arriver ? Je n'étais pas encore majeure.. Il aurait du attendre quelques mois pour me demander un tel service.. D'ailleurs, Dewei qui demande implicitement un service, c'était quand même comique. Finalement, je demandais au chauffeur de me déposer au commissariat de police dont j'avais obtenu l'adresse grâce au jeune homme. J'avais un moyen de l'embêter, lui qui faisait toujours son caïd. Qu'est ce qu'il avait fabriqué ? Cela n'était pas forcément grave vu qu'apparemment, il pourrait sortir. Les pieds de nouveau sur le sol, je rejoignis rapidement l'entrée. Souriant poliment aux agents, je me retrouvais devant l'espèce d'accueil. Le policier me réclama évidemment mon nom et les raisons de mon entrée ici. Il n'avait pas choisi le meilleur commissariat. « Je viens chercher Ahn Dewei. » me contentai-je de dire en premier lieu. J'avais beau faire plus vieille que mon âge, le professionnel exigea une carte d'identité. Ce que je redoutais en gros. Mais néanmoins, j'avais trouvé la vieille excuse de mon padre. Ah franchement... Je finis ainsi par trouver un arrangement pour sortir le popotin de monsieur de sa taule nocturne. Je vous jure. Il m'en devait vraiment une. Je patientais dans le hall, le temps qu'un policier aille le récupérer.
Je finis par afficher un sourire moqueur lorsque je vis le jeune homme devant moi. Néanmoins, je n'oubliais pas les bonnes manières. En effet, je remerciais les agents avant d'attraper le poignet de Dewei. Allez savoir s'il avait bien décuvé ou non. Dehors, je pris la parole la première. « Alors, Ahn Dewei, le grand rebelle a besoin de mon aide maintenant ? » Je regardais le jeune homme du coin de l'oeil avant de lâcher dans un soupir amusé. « T'es pas très malin pour te faire prendre. » Provocante. Ah, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu sa tête. Peut-être que j'allais finir par passer une bonne soirée maintenant ?
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Re: hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Mar 23 Déc 2014 - 15:40 Citer EditerSupprimer
Je n'avais eu besoin de personne, après un ou deux cônes, l'envie de boire un coup m'avait traversé l'esprit. Comme un grand garçon, j'avais pris mes pieds et m'étais rendu à la supérette pas très loin du squatte ou je vivais depuis quelques jours maintenant. 5 canettes de bière en poche, comme le clochard que je suis, je m'étais mis à picoler dans la rue, le cul posé sur le rebord d'un trottoir, les pieds sur la chaussé. Manque de chance pour moi, les poulets c'étaient senti obligé de passer par là. Si par chance ils étaient passé lorsque j’entamais ma première bière, ça ne se serait jamais terminé ici. Mais non, ces connards n'avait rien trouvé de mieux que de se pointer lorsque je terminais là cinquième et dernière canette. Fin bon, quand t'as pas de chance, bah t'en a pas. Et puis quand on y pense bien, le commissariat, c'est limite ma deuxième maison. Eux au moins me file un lit, à boire et à manger. C'est quand même sacrément malheureux d'en arriver à réfléchir comme ça. J'ai décidé de tout foutre en l'air, de partir de chez ces personnes qui, depuis des années, s’efforçaient à me traiter comme leur gamin, sans franchement y parvenir. Je devrais simplement assumer. Mais a 17 ans, qu'est ce que vous voulez que j'assume. Je joue les gros dur, mais le soir je flippe qu'on vienne me voler le peu d'affaire que j'ai. Vie minable putain.
Je marche droit, le regard fixé devant moi. Alors comme ça Suah est venue ? Ca ne peut qu'être elle de toute façon, cette fille est la seule personne à me savoir ici. Je doute que les agents aient décidé de me faire une fleur, alors ça ne peut qu'être elle. Au fond de moi je suis un peu soulagée. J'ai beau connaître tous les recoins d'une cellule, tant j'ai passé de temps à l’intérieur, ça ne fait jamais plaisir d'être enfermé comme une bête en cage. Encore une fois, je l'ai cherchais mais tout de même. Je n'ose même pas imaginer sa réaction en me voyant, à tous les coups, elle allait se foutre de moi la garce. J’espère que non enfaite, je n'ai vraiment pas besoin de ça. Mais c'est son truc à elle, cette richou pas comme les autres, sait tapé ou ça irrite, c'est notre truc à nous. Quand il y a Suah et Dewei dans les parages, on peut être sûr que le moment ne sera pas de tous repos. Seulement c'est ainsi que j'ai appris à l'apprécier. Du temps est passé depuis notre première rencontre dans ce bar poisseux. De l'eau à coulé sous les ponts et ouais, peut-être qu'au fond c'est une fille bien. Peut-être.
J'arrive finalement à l'accueille et souris en coin lorsque je l’aperçoit enfin. Malgré ses 17 ans, elle a quand même réussi à me tirer de ce trou à rat. Comme quoi j'ai raison lorsque je dis qu'elle fait bien plus que son age. Méprisant et moqueur, je lance un vague signe de main à l'un des flics tout en souriant de toute mes dents alors que la jeune femme à mes côtés m'attrape pour me tirer de là. Lorsqu'on passe la porte qui nous lâche sur la rue directement, je perçois un léger ' a bientôt ' et ça m'arrache un rire étouffé. Même eux le savent. Je m'arrête lorsque toutes les marches du commissariat sont dévalé et prend le temps de remettre convenablement ma casquette sur le haut de mon crane, mon regard se pose sur Suah et au fond de moi je la remercie pour ce qu'elle vient de faire. Intérieurement oui, j'ai beaucoup trop de fierté pour le lui dire de vive voix, et puis quoi encore. « Je me demande encore pourquoi c'est toi que j'ai appelé et pas quelqu'un d'autre. » Je lance en soupirant l'air faussement blasé. « Étrangement, je n'avais que ton nom à la bouche, j'ai bien fait il faut croire. » Je hausse un sourcil retrouvant mon vague rictus de salop. « Sans commentaire Suah, j'ai jamais été très fort pour la discrétion que veux tu ! Et puis je ne suis pas contre le fait de dormir au chaud au moins une nuit. » Divergeant sur de l’ironie, je n'ai pas sérieusement envie de m'aventurer sur le chemin du pauvre garçon qui vit dans la rue depuis 2 semaines désormais. Et puis, je ne sais même pas si elle est au courant, peut-être que les gars lui en on parlé. J'en sais rien je m'en fou. A mon tour je saisi son bras doucement et recommence à avancer l’entraînant à ma suite. « Viens, ne restons pas là. D'ici à ce qu'ils comprennent que tu n'est pas majeur et qu'ils nous enferment tous les deux. » Le regardant en biais, amusé, je l’entraîne vers je ne sais ou. La rue est ma maison après tout, je vais ou je veux, quand je veux.
Je n'avais eu besoin de personne, après un ou deux cônes, l'envie de boire un coup m'avait traversé l'esprit. Comme un grand garçon, j'avais pris mes pieds et m'étais rendu à la supérette pas très loin du squatte ou je vivais depuis quelques jours maintenant. 5 canettes de bière en poche, comme le clochard que je suis, je m'étais mis à picoler dans la rue, le cul posé sur le rebord d'un trottoir, les pieds sur la chaussé. Manque de chance pour moi, les poulets c'étaient senti obligé de passer par là. Si par chance ils étaient passé lorsque j’entamais ma première bière, ça ne se serait jamais terminé ici. Mais non, ces connards n'avait rien trouvé de mieux que de se pointer lorsque je terminais là cinquième et dernière canette. Fin bon, quand t'as pas de chance, bah t'en a pas. Et puis quand on y pense bien, le commissariat, c'est limite ma deuxième maison. Eux au moins me file un lit, à boire et à manger. C'est quand même sacrément malheureux d'en arriver à réfléchir comme ça. J'ai décidé de tout foutre en l'air, de partir de chez ces personnes qui, depuis des années, s’efforçaient à me traiter comme leur gamin, sans franchement y parvenir. Je devrais simplement assumer. Mais a 17 ans, qu'est ce que vous voulez que j'assume. Je joue les gros dur, mais le soir je flippe qu'on vienne me voler le peu d'affaire que j'ai. Vie minable putain.
Je marche droit, le regard fixé devant moi. Alors comme ça Suah est venue ? Ca ne peut qu'être elle de toute façon, cette fille est la seule personne à me savoir ici. Je doute que les agents aient décidé de me faire une fleur, alors ça ne peut qu'être elle. Au fond de moi je suis un peu soulagée. J'ai beau connaître tous les recoins d'une cellule, tant j'ai passé de temps à l’intérieur, ça ne fait jamais plaisir d'être enfermé comme une bête en cage. Encore une fois, je l'ai cherchais mais tout de même. Je n'ose même pas imaginer sa réaction en me voyant, à tous les coups, elle allait se foutre de moi la garce. J’espère que non enfaite, je n'ai vraiment pas besoin de ça. Mais c'est son truc à elle, cette richou pas comme les autres, sait tapé ou ça irrite, c'est notre truc à nous. Quand il y a Suah et Dewei dans les parages, on peut être sûr que le moment ne sera pas de tous repos. Seulement c'est ainsi que j'ai appris à l'apprécier. Du temps est passé depuis notre première rencontre dans ce bar poisseux. De l'eau à coulé sous les ponts et ouais, peut-être qu'au fond c'est une fille bien. Peut-être.
J'arrive finalement à l'accueille et souris en coin lorsque je l’aperçoit enfin. Malgré ses 17 ans, elle a quand même réussi à me tirer de ce trou à rat. Comme quoi j'ai raison lorsque je dis qu'elle fait bien plus que son age. Méprisant et moqueur, je lance un vague signe de main à l'un des flics tout en souriant de toute mes dents alors que la jeune femme à mes côtés m'attrape pour me tirer de là. Lorsqu'on passe la porte qui nous lâche sur la rue directement, je perçois un léger ' a bientôt ' et ça m'arrache un rire étouffé. Même eux le savent. Je m'arrête lorsque toutes les marches du commissariat sont dévalé et prend le temps de remettre convenablement ma casquette sur le haut de mon crane, mon regard se pose sur Suah et au fond de moi je la remercie pour ce qu'elle vient de faire. Intérieurement oui, j'ai beaucoup trop de fierté pour le lui dire de vive voix, et puis quoi encore. « Je me demande encore pourquoi c'est toi que j'ai appelé et pas quelqu'un d'autre. » Je lance en soupirant l'air faussement blasé. « Étrangement, je n'avais que ton nom à la bouche, j'ai bien fait il faut croire. » Je hausse un sourcil retrouvant mon vague rictus de salop. « Sans commentaire Suah, j'ai jamais été très fort pour la discrétion que veux tu ! Et puis je ne suis pas contre le fait de dormir au chaud au moins une nuit. » Divergeant sur de l’ironie, je n'ai pas sérieusement envie de m'aventurer sur le chemin du pauvre garçon qui vit dans la rue depuis 2 semaines désormais. Et puis, je ne sais même pas si elle est au courant, peut-être que les gars lui en on parlé. J'en sais rien je m'en fou. A mon tour je saisi son bras doucement et recommence à avancer l’entraînant à ma suite. « Viens, ne restons pas là. D'ici à ce qu'ils comprennent que tu n'est pas majeur et qu'ils nous enferment tous les deux. » Le regardant en biais, amusé, je l’entraîne vers je ne sais ou. La rue est ma maison après tout, je vais ou je veux, quand je veux.
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Re: hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Mar 23 Déc 2014 - 23:19 Citer EditerSupprimer
Après un certain arrangement, l'agent avait décidé de libérer Dewei. Je ne savais pas quels étaient vraiment les motifs de cette arrestation mais pour que cette histoire s'arrange aussi facilement, ils ne devaient pas voler haut. Au moins, le jeune homme ne s'était pas fait attraper pour une possession de produits illicites. D'ailleurs, en y repensant, je me demandais s'il touchait encore à ces trucs. Je n'avais pas eu l'occasion de le voir depuis quelques mois désormais. C'était la même chose pour nos amis respectifs. En fait, ma vie ne me permettait plus de balader comme je le faisais avant. Il faut dire que j'avais commencé à me lasser de certains endroits même si la présence de Dewei avait toujours tendance à me réjouir. Je l'aimais bien au fond.. Certes, il avait eu des préjugés vis-à-vis des riches mais cela commençait à s'améliorer. Après tout, il m'avait bien appelé pour que je sorte son petit cul de prison ? Alors, honnêtement, j'avais l'impression que j'avais gagné sa confiance. Cette idée me plaisait mais j'avais malgré tout des doutes. Le jeune homme avait un comportement toujours particulier et même si notre rencontre n'était plus vraiment récente, j'avais toujours du mal à le saisir. Il faut dire que le jeune homme était un sacré personnage. D'ailleurs, c'est ce qui me plaisait chez lui. Ouais, carrément si je ne comptais pas son côté sexy bien évidemment. Croisant les bras, je patientais sagement alors que je vis sa frimousse de bad boy se pointer enfin dans le hall du commissariat. Je me demandais s'il faisait froid dans ces pièces. Je n'avais jamais eu l'occasion de me faire arrêter. Ah, franchement. On avait beau avoir des points en commun.. Il est vrai que nos histoires étaient complètement différentes. J'échappais un léger soupir. Je n'allais pas lui poser une telle question. Il serait capable d'afficher son air moqueur, histoire de me juger un peu encore et encore. Cependant, ce soir, et contrairement aux autres, c'était moi qui tenait les rênes. Honnêtement, j'en jubilais d'avance... J'allais pouvoir le faire tourner en bourrique et me venger de toutes ces choses qui m'avaient fait subir, tout en plaisantant bien entendu. Après tout, on mettait toujours une certaine volonté pour avoir le dernier mot.
Quittant rapidement le commissariat après une dernière formule de politesse, je commençais à jouer un peu avec les nerfs de mon cher camarade. Le regardant du coin de l’œil, je dévalais les escaliers à sa compagnie. J'avais quand même hâte d'en savoir plus, histoire de le taquiner encore plus. Mon sourire moqueur s'agrandit lorsque le jeune homme me précisa les raisons de son appel tout en restant malgré tout assez vague. « Je ne sais pas... Tu cherchais peut-être à m'impressionner ? » J'émis un rire, me foutant totalement de moi. Il y avait quand même mieux pour impressionner une fille. Mais, dans un sens, le jeune homme avait toujours revendiqué qu'il venait de la rue, que c'était un petit fou qui faisait fumer des filles pour la première fois... Avec son caractère de cochon à la noix. Je vous jure. Je lâchais un soupir amusé avant de camper un peu devant le commissariat. « Attends... Tu crois vraiment que je vais rien dire ? Alors que j'ai sorti ton petit cul d'idiot du commissariat ? Tu aurais dû réfléchir avant de m'appeler, Dewei. » Parce que je n'allais pas te lâcher avec ça... J'arquais un sourcil, un peu surprise par ses dires. « Comment ça ? » Question débile sûrement mais je m'interrogeais quant à ses derniers mots et sur la question de sa nuit chaude. Le laissant saisir mon bras, je suivais ses pas alors que je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire en coin. « Ils savent que je suis mineure tu sais. » me contentais-je de dire en premier lieu. Puis, tournant mon visage vers lui, je décidais de rajouter histoire de l'aider à comprendre. « J'ai dû me servir de mon nom pour te sortir de là. Alors... Tu sais ce qu'il te reste à faire ? » Prenant un air sérieux, je faisais allusion à un simple remerciement. Après tout, les agents de police pourraient très bien m'appeler. Pourquoi la fille Lee s'amusait à aider des types comme Dewei ? J'avais beaucoup à perdre au fond.
Après un certain arrangement, l'agent avait décidé de libérer Dewei. Je ne savais pas quels étaient vraiment les motifs de cette arrestation mais pour que cette histoire s'arrange aussi facilement, ils ne devaient pas voler haut. Au moins, le jeune homme ne s'était pas fait attraper pour une possession de produits illicites. D'ailleurs, en y repensant, je me demandais s'il touchait encore à ces trucs. Je n'avais pas eu l'occasion de le voir depuis quelques mois désormais. C'était la même chose pour nos amis respectifs. En fait, ma vie ne me permettait plus de balader comme je le faisais avant. Il faut dire que j'avais commencé à me lasser de certains endroits même si la présence de Dewei avait toujours tendance à me réjouir. Je l'aimais bien au fond.. Certes, il avait eu des préjugés vis-à-vis des riches mais cela commençait à s'améliorer. Après tout, il m'avait bien appelé pour que je sorte son petit cul de prison ? Alors, honnêtement, j'avais l'impression que j'avais gagné sa confiance. Cette idée me plaisait mais j'avais malgré tout des doutes. Le jeune homme avait un comportement toujours particulier et même si notre rencontre n'était plus vraiment récente, j'avais toujours du mal à le saisir. Il faut dire que le jeune homme était un sacré personnage. D'ailleurs, c'est ce qui me plaisait chez lui. Ouais, carrément si je ne comptais pas son côté sexy bien évidemment. Croisant les bras, je patientais sagement alors que je vis sa frimousse de bad boy se pointer enfin dans le hall du commissariat. Je me demandais s'il faisait froid dans ces pièces. Je n'avais jamais eu l'occasion de me faire arrêter. Ah, franchement. On avait beau avoir des points en commun.. Il est vrai que nos histoires étaient complètement différentes. J'échappais un léger soupir. Je n'allais pas lui poser une telle question. Il serait capable d'afficher son air moqueur, histoire de me juger un peu encore et encore. Cependant, ce soir, et contrairement aux autres, c'était moi qui tenait les rênes. Honnêtement, j'en jubilais d'avance... J'allais pouvoir le faire tourner en bourrique et me venger de toutes ces choses qui m'avaient fait subir, tout en plaisantant bien entendu. Après tout, on mettait toujours une certaine volonté pour avoir le dernier mot.
Quittant rapidement le commissariat après une dernière formule de politesse, je commençais à jouer un peu avec les nerfs de mon cher camarade. Le regardant du coin de l’œil, je dévalais les escaliers à sa compagnie. J'avais quand même hâte d'en savoir plus, histoire de le taquiner encore plus. Mon sourire moqueur s'agrandit lorsque le jeune homme me précisa les raisons de son appel tout en restant malgré tout assez vague. « Je ne sais pas... Tu cherchais peut-être à m'impressionner ? » J'émis un rire, me foutant totalement de moi. Il y avait quand même mieux pour impressionner une fille. Mais, dans un sens, le jeune homme avait toujours revendiqué qu'il venait de la rue, que c'était un petit fou qui faisait fumer des filles pour la première fois... Avec son caractère de cochon à la noix. Je vous jure. Je lâchais un soupir amusé avant de camper un peu devant le commissariat. « Attends... Tu crois vraiment que je vais rien dire ? Alors que j'ai sorti ton petit cul d'idiot du commissariat ? Tu aurais dû réfléchir avant de m'appeler, Dewei. » Parce que je n'allais pas te lâcher avec ça... J'arquais un sourcil, un peu surprise par ses dires. « Comment ça ? » Question débile sûrement mais je m'interrogeais quant à ses derniers mots et sur la question de sa nuit chaude. Le laissant saisir mon bras, je suivais ses pas alors que je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire en coin. « Ils savent que je suis mineure tu sais. » me contentais-je de dire en premier lieu. Puis, tournant mon visage vers lui, je décidais de rajouter histoire de l'aider à comprendre. « J'ai dû me servir de mon nom pour te sortir de là. Alors... Tu sais ce qu'il te reste à faire ? » Prenant un air sérieux, je faisais allusion à un simple remerciement. Après tout, les agents de police pourraient très bien m'appeler. Pourquoi la fille Lee s'amusait à aider des types comme Dewei ? J'avais beaucoup à perdre au fond.
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Re: hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Ven 2 Jan 2015 - 17:11 Citer EditerSupprimer
Je fais des conneries, parfois plus grosses que moi, mais dans la limite du raisonnable. Je veux dire, il m'arrive de voler deux trois trucs dans les étalages des supérettes. Avant c'était juste pour le fun, l'adrénaline que me provoquait la mise en danger. Maintenant certes, c'était pour ma propre survie, mais il y avait toujours cette crainte horrible dans mon ventre, cette crainte qui avec l’expérience -si on peut appeler ça ainsi- c'était transformée en quelque chose d'agréable, addictif. Certains sont accro à la drogue, d'autre comme moi, aux sensations fortes. Alors biensûr que je n'avais rien fait de mal ce soir, ma voix avait été peut-être un peu haute à cause de l'alcool lorsque je m'étais adressé à l'agent, un peu rude aussi, mais c'était tout.
Je ne suis qu'un petit dans la cours des grands et pourtant j'ai l'impression de passer beaucoup plus de temps derrière les barreaux que d'autre qui le mériterait peut-être deux fois plus. Cela dit, j'ai ma place au chaud pour la nuit dans ces moments là. Et pourtant ce soir, la jolie Suah était venu me sortir de ce trou, je ne sais pas comment elle s'en était tirée, mais elle avait réussi. Pourquoi est-ce que je l'avais appelé elle et pas un autre ? Parce que je savais qu'elle serait la seule à se déplacer pour moi à cette heure. J'ai des 'amis' beaucoup 'd'amis' oui, mais des amis volatiles. Même moi je ne suis pas certains que je pourrais faire ce genre de choses pour l'un d'entre eux. Suah c'était différent. On se connaissait depuis peu de temps et pourtant elle avait su gagner ma confiance avec ses mimiques et manies de filles riche. On se taquine énormément, pourtant je sais qu'au fond elle m'apprécie et c'est d'ailleurs pareil de mon côté. On a nos trucs à nous, et je sais pertinemment, qu'importe la situation, je pourrais compter sur cette fille. C'est comme ça.
« Chercher à t'impressionner ? Ne dis pas n'importe quoi, tu sais autant que moi que je n'ai pas besoin de faire ce genre de choses pour ça. » Je hausse un sourcil, souriant en coin de mon sourire significatif. Je ne réponds même pas lorsqu'elle me demande un minimum de comptes. Je ne dois rien à personne même si je sais que je devrais le lui expliquer, mais il ne vaut mieux pas. J'ai bien vite compris qu'elle n'était pas au courant pour ma situation actuelle, valait mieux ne pas la mêler à toutes ces histoires. Et puis bon, c'était mieux ainsi dans tous les cas, je n'avais pas besoin d'une personne de plus pour me plaindre et avoir pitié de moi. Non merci. Le regard des passants, quand le squatte n'était pas libre et que je devais pioncer à même un trottoir, me suffisait amplement. Je soupire, tout en la traînant loin du commissariat. Je l'interroge des yeux au moment où elle me dit qu'ils étaient conscient de son age tout à l'heure et baisse la tête en étirant mon rictus quand elle lance qu'elle a joué sur son nom. Lee. J'avoue qu'il est assez connu dans le coin. Je hausse les épaules. Et puis quoi ? Je devais l'applaudir d'avoir un père renommé ? « Ah je vois, c'est plus facile dans ces circonstances là effectivement ! » Ma nonchalance me tuera. Un simple merci aurait suffit je suppose, mais à quoi bon ? Elle savait que je lui été reconnaissant pour son geste. Je n'allais pas non plus, pleurer dans ses jupes. « J'ai peut-être un peu trop bu tout à l'heure. Dans la rue. » Je commence pour changer de sujet. Ma voix est décontracter, on pourrait presque penser que je m'en fou, mais c'est un peu ça. C'est à la limite du normal tellement j'ai l'habitude de faire ça désormais. « Un con de poulet est venu me voir et ouais, je l'ai peut-être envoyé se faire foutre méchamment. » Toutes mes dents dehors, je me gratte l'arrière de la nuque. « Enfin bon, rien de bien grave en soit comme tu peux t'en douter ~ »
Je fais des conneries, parfois plus grosses que moi, mais dans la limite du raisonnable. Je veux dire, il m'arrive de voler deux trois trucs dans les étalages des supérettes. Avant c'était juste pour le fun, l'adrénaline que me provoquait la mise en danger. Maintenant certes, c'était pour ma propre survie, mais il y avait toujours cette crainte horrible dans mon ventre, cette crainte qui avec l’expérience -si on peut appeler ça ainsi- c'était transformée en quelque chose d'agréable, addictif. Certains sont accro à la drogue, d'autre comme moi, aux sensations fortes. Alors biensûr que je n'avais rien fait de mal ce soir, ma voix avait été peut-être un peu haute à cause de l'alcool lorsque je m'étais adressé à l'agent, un peu rude aussi, mais c'était tout.
Je ne suis qu'un petit dans la cours des grands et pourtant j'ai l'impression de passer beaucoup plus de temps derrière les barreaux que d'autre qui le mériterait peut-être deux fois plus. Cela dit, j'ai ma place au chaud pour la nuit dans ces moments là. Et pourtant ce soir, la jolie Suah était venu me sortir de ce trou, je ne sais pas comment elle s'en était tirée, mais elle avait réussi. Pourquoi est-ce que je l'avais appelé elle et pas un autre ? Parce que je savais qu'elle serait la seule à se déplacer pour moi à cette heure. J'ai des 'amis' beaucoup 'd'amis' oui, mais des amis volatiles. Même moi je ne suis pas certains que je pourrais faire ce genre de choses pour l'un d'entre eux. Suah c'était différent. On se connaissait depuis peu de temps et pourtant elle avait su gagner ma confiance avec ses mimiques et manies de filles riche. On se taquine énormément, pourtant je sais qu'au fond elle m'apprécie et c'est d'ailleurs pareil de mon côté. On a nos trucs à nous, et je sais pertinemment, qu'importe la situation, je pourrais compter sur cette fille. C'est comme ça.
« Chercher à t'impressionner ? Ne dis pas n'importe quoi, tu sais autant que moi que je n'ai pas besoin de faire ce genre de choses pour ça. » Je hausse un sourcil, souriant en coin de mon sourire significatif. Je ne réponds même pas lorsqu'elle me demande un minimum de comptes. Je ne dois rien à personne même si je sais que je devrais le lui expliquer, mais il ne vaut mieux pas. J'ai bien vite compris qu'elle n'était pas au courant pour ma situation actuelle, valait mieux ne pas la mêler à toutes ces histoires. Et puis bon, c'était mieux ainsi dans tous les cas, je n'avais pas besoin d'une personne de plus pour me plaindre et avoir pitié de moi. Non merci. Le regard des passants, quand le squatte n'était pas libre et que je devais pioncer à même un trottoir, me suffisait amplement. Je soupire, tout en la traînant loin du commissariat. Je l'interroge des yeux au moment où elle me dit qu'ils étaient conscient de son age tout à l'heure et baisse la tête en étirant mon rictus quand elle lance qu'elle a joué sur son nom. Lee. J'avoue qu'il est assez connu dans le coin. Je hausse les épaules. Et puis quoi ? Je devais l'applaudir d'avoir un père renommé ? « Ah je vois, c'est plus facile dans ces circonstances là effectivement ! » Ma nonchalance me tuera. Un simple merci aurait suffit je suppose, mais à quoi bon ? Elle savait que je lui été reconnaissant pour son geste. Je n'allais pas non plus, pleurer dans ses jupes. « J'ai peut-être un peu trop bu tout à l'heure. Dans la rue. » Je commence pour changer de sujet. Ma voix est décontracter, on pourrait presque penser que je m'en fou, mais c'est un peu ça. C'est à la limite du normal tellement j'ai l'habitude de faire ça désormais. « Un con de poulet est venu me voir et ouais, je l'ai peut-être envoyé se faire foutre méchamment. » Toutes mes dents dehors, je me gratte l'arrière de la nuque. « Enfin bon, rien de bien grave en soit comme tu peux t'en douter ~ »
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Re: hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Dim 4 Jan 2015 - 0:24 Citer EditerSupprimer
J'arquais un sourcil à sa remarque. Comment je devais comprendre ses mots ? Il n'avait pas besoin de faire des actes de folie pour impressionner les gens, comme si son charisme suffisait ? C'était un talent inné chez lui ? Dewei était toujours aussi confiant. Il venait sortir du commissariat parce qu'il s'était sûrement fait attrapé comme un nul. Ou pas. Bizarrement, j'avais toujours trouvé le jeune homme très malin même si parfois cette conviction n'était plus si vraiment évidente.. Il savait répondre aux gens, se donner des airs méchants alors qu'au fond, je le trouvais plutôt sympathique. Certes, nos premiers échanges n'étaient pas très tendres mais on avait fini par se connaître, où on devait poser les limites. Néanmoins, ces dernières, Dewei n'était pas du genre à les respecter .. Et honnêtement, j'appréciais beaucoup ce trait de caractère. Je m'amusais toujours en sa compagnie comparé à ces personnes avec qui j'ai passé mon début de soirée. A la fois taquine et ironique, je regardais le beau gosse du coin de l’œil. « Ah bon ? Qui a essayé de faire fumer une jeune fille pure et innocente ? » Oops. Retroussant mes lèvres, je tournais ma tête vers le côté, l'air de rien. Implicitement, je venais de dire au garçon qu'il avait réussi à m'impressionner. Et pourtant, j'avais toujours fait pour prouver le contraire durant cette soirée qui datait désormais. Mais, les souvenirs étaient restés car après tout cette rencontre fut assez agréable. Par contre, il pourrait toujours rêver pour que je lui dise en face. Il était déjà trop prétentieux alors si Lee Su Ah échappait ce genre de mots, je n'étais pas certaine de vouloir rester auprès de lui encore longtemps. D'ailleurs, on avançait petit à petit, prenant des chemins que je ne calculais même pas. J'échappais un soupir silencieux. Non pas pour un motif d'orientation mais surtout de ma stupidité apparente. Ses gestes n'avaient rien d'impressionnant mais j'étais jeune et je découvrais un monde qui n'était pas le mien, toujours seule parce que dans cette période-là, j'avais enfin eu une certaine liberté. Celle qui me collait encore à la peau maintenant. Lee. Je m'en plaignais et finalement, j'étais bien contente que mon nom soit toujours avec moi, comme ce soir. Je poussais un soupir, toujours dans l'attente d'un simple merci. « Tellement insouciant. » C'était peut-être plus facile mais tout acte avait des conséquences, non ? Et le reste n'aidait pas du tout à changer mon point de vue sur lui. C'est vrai. Dewei était un ami mais certaines choses me dépassaient complètement. Mais, ce n'était pas mon rôle de critiquer. Ils avaient des parents quelque part, non ? S'il prenait un malin plaisir à répondre aux forces de l'ordre, tant mieux mais il n'avait pas intérêt de m'impliquer à chaque fois. En l'espèce, les faits étaient relativement faiblards. C'était presque un soulagement.. Enfin tout ça pour dire qu'on avait beau se ressembler sur certains traits de caractère, nos obligations et nos intérêts étaient assez différents. Mais soit, pourquoi je réfléchissais toujours autant ? « T'as bu mais avec qui ? » Un peu surprise, je me demandais si les autres étaient au commissariat ou je ne sais pas ils auraient pu venir le chercher ? « Ils ne sont pas venus te chercher, les autres ? » continuais-je sans lui laisser le temps de répondre à la première question. Puis, je m'arrêtais au bord du trottoir car le feu des piétons était passé au rouge. Me retournant pour lui faire face, je repris la parole. « Je suppose que tu veux rentrer. Tu pues le mort. On se demande où ils t'ont foutu ! » Il avait peut-être pas mal décuvé … Mais l'odeur de l'alcool restait présente sur ses vêtements.. « Tu me raccompagnes ? C'est la moindre des choses, non ? » Adressant un sourire à Dewei, j'interpellais de nouveau un taxi. Il était temps de rentrer …
J'arquais un sourcil à sa remarque. Comment je devais comprendre ses mots ? Il n'avait pas besoin de faire des actes de folie pour impressionner les gens, comme si son charisme suffisait ? C'était un talent inné chez lui ? Dewei était toujours aussi confiant. Il venait sortir du commissariat parce qu'il s'était sûrement fait attrapé comme un nul. Ou pas. Bizarrement, j'avais toujours trouvé le jeune homme très malin même si parfois cette conviction n'était plus si vraiment évidente.. Il savait répondre aux gens, se donner des airs méchants alors qu'au fond, je le trouvais plutôt sympathique. Certes, nos premiers échanges n'étaient pas très tendres mais on avait fini par se connaître, où on devait poser les limites. Néanmoins, ces dernières, Dewei n'était pas du genre à les respecter .. Et honnêtement, j'appréciais beaucoup ce trait de caractère. Je m'amusais toujours en sa compagnie comparé à ces personnes avec qui j'ai passé mon début de soirée. A la fois taquine et ironique, je regardais le beau gosse du coin de l’œil. « Ah bon ? Qui a essayé de faire fumer une jeune fille pure et innocente ? » Oops. Retroussant mes lèvres, je tournais ma tête vers le côté, l'air de rien. Implicitement, je venais de dire au garçon qu'il avait réussi à m'impressionner. Et pourtant, j'avais toujours fait pour prouver le contraire durant cette soirée qui datait désormais. Mais, les souvenirs étaient restés car après tout cette rencontre fut assez agréable. Par contre, il pourrait toujours rêver pour que je lui dise en face. Il était déjà trop prétentieux alors si Lee Su Ah échappait ce genre de mots, je n'étais pas certaine de vouloir rester auprès de lui encore longtemps. D'ailleurs, on avançait petit à petit, prenant des chemins que je ne calculais même pas. J'échappais un soupir silencieux. Non pas pour un motif d'orientation mais surtout de ma stupidité apparente. Ses gestes n'avaient rien d'impressionnant mais j'étais jeune et je découvrais un monde qui n'était pas le mien, toujours seule parce que dans cette période-là, j'avais enfin eu une certaine liberté. Celle qui me collait encore à la peau maintenant. Lee. Je m'en plaignais et finalement, j'étais bien contente que mon nom soit toujours avec moi, comme ce soir. Je poussais un soupir, toujours dans l'attente d'un simple merci. « Tellement insouciant. » C'était peut-être plus facile mais tout acte avait des conséquences, non ? Et le reste n'aidait pas du tout à changer mon point de vue sur lui. C'est vrai. Dewei était un ami mais certaines choses me dépassaient complètement. Mais, ce n'était pas mon rôle de critiquer. Ils avaient des parents quelque part, non ? S'il prenait un malin plaisir à répondre aux forces de l'ordre, tant mieux mais il n'avait pas intérêt de m'impliquer à chaque fois. En l'espèce, les faits étaient relativement faiblards. C'était presque un soulagement.. Enfin tout ça pour dire qu'on avait beau se ressembler sur certains traits de caractère, nos obligations et nos intérêts étaient assez différents. Mais soit, pourquoi je réfléchissais toujours autant ? « T'as bu mais avec qui ? » Un peu surprise, je me demandais si les autres étaient au commissariat ou je ne sais pas ils auraient pu venir le chercher ? « Ils ne sont pas venus te chercher, les autres ? » continuais-je sans lui laisser le temps de répondre à la première question. Puis, je m'arrêtais au bord du trottoir car le feu des piétons était passé au rouge. Me retournant pour lui faire face, je repris la parole. « Je suppose que tu veux rentrer. Tu pues le mort. On se demande où ils t'ont foutu ! » Il avait peut-être pas mal décuvé … Mais l'odeur de l'alcool restait présente sur ses vêtements.. « Tu me raccompagnes ? C'est la moindre des choses, non ? » Adressant un sourire à Dewei, j'interpellais de nouveau un taxi. Il était temps de rentrer …
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Re: hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Lun 12 Jan 2015 - 23:16 Citer EditerSupprimer
L'envie de liberté, le besoin de savoir d’où je viens pour de vrai. Toutes ces choses avaient contribué au fait que je parte de chez mes parents adoptif. La vie avec eux n'en était devenue que de plus en plus dérangeante. Ils n'aimaient pas mon mode de vie et je n'aimais pas les écouter, la meilleure chose à faire était de prendre mes affaires et de me tirer. Je n'ai plus aucune nouvelles d'eux depuis que j'ai quitté leur maison, peut-être qu'au fond j'avais espéré qu'ils viennent me récupérer, qu'ils m'engueulent comme des parents l'auraient fait, mais ce ne fût pas le cas. Au final je les remercie pour ce qu'ils ont bien pu me donner, lorsque j'étais plus jeune, ma vie avec ces personnes était bien malgré tout, mais aujourd'hui nos univers ne sont plus compatibles. Je ne renierais jamais le fait qu'ils m'ont aidé d'une manière ou d'une autre tout de même, ils m'ont fait éviter les familles d'accueil à répétition et rien que pour ça, je leur en suis reconnaissant.
« J'étais jeune et con avant, cela dit j'y suis quand même arrivé ou du moins, à moitié~ » Lui offrant mon regard pleins de sous entendus. Je me rappel encore de cette première soirée, de nos premiers échanges houleux puis de la fin de soirée. De ce fameux bédo que j'avais tenté de lui faire fumer, mais qu'elle avait refusé, puis de cette soufflette de gamins. C'était le bon vieux temps et j'avoue qu'en y repensant je trouve que malgré nos à priori, on avait bien démarré tous les deux. Enfin bon, je ne tique pas à sa remarque et me contente de lui sourire de toutes mes dents comme un bien heureux, le silence étant le meilleur pique qui soit. Elle est quand même sacrément joli, là devant moi éclairé par la lumière artificielle du lampadaire. Tous nous éloigne et pourtant nous somme amis. Probablement l'une des plus importantes en ce moment, normal qu'elle soit là à présent. « J'ai besoin d'être accompagné pour boire maintenant ? » Je lui demande nonchalant, sans perdre mon sourire trompeur. Plus grand monde n'était là maintenant que je n'avais plus de baraque. Certes le squatte c'était un bon compromis aussi, pas de parents pour faire chier, mais je ne sais pas. Doucement mes pseudos potes c'étaient éloigné, à croire que j'avais la peste. Tant pis, je n'ai besoin de que de moi-même pour avancer. « Les autres ? Non ils doivent être occupés ailleurs. » Je hausse les épaules, détaché. « T'imagine bien qu'avec leurs tronches de ksos, ils auraient fini derrière les barreaux avec moi hm. » Un petit rire m'échappe tandis que je soupire fortement, sentant un peu la fatigue tomber. Les joies de l'alcool. « Tu devrais aller faire un tour en garde à vue, c'est le grand luxe tu sais ! » Suah, tellement habituée au grande maison luxueuse serait bien perdue si elle passait une nuit au trou. Je ne souhaite ça qu'aux clochards comme moi. Pour nous c'est le grand luxe c'est clair, au moins y'a un lit. « Je pense que je n'ai pas trop le choix de toute façon ! » Je la regarde interpeller le premier taxi qui passe et ce dernier par chance s'arrête. Comme un gentleman, j'ouvre la portière et lui lance en regard. « Aller grimpe. » C'est très loin du très connu ' je vous en pris ' mais l'effet reste le même. Je monte après elle et referme derrière nous, ne prenant même pas la peine de saluer le chauffeur je pivote fers la jeune femme. « Je te laisse indiquer la rue du coup. » Et sans rien attendre de plus, je m'enfonce un peu dans le siège, fermant les yeux faiblement. Très confortable.
L'envie de liberté, le besoin de savoir d’où je viens pour de vrai. Toutes ces choses avaient contribué au fait que je parte de chez mes parents adoptif. La vie avec eux n'en était devenue que de plus en plus dérangeante. Ils n'aimaient pas mon mode de vie et je n'aimais pas les écouter, la meilleure chose à faire était de prendre mes affaires et de me tirer. Je n'ai plus aucune nouvelles d'eux depuis que j'ai quitté leur maison, peut-être qu'au fond j'avais espéré qu'ils viennent me récupérer, qu'ils m'engueulent comme des parents l'auraient fait, mais ce ne fût pas le cas. Au final je les remercie pour ce qu'ils ont bien pu me donner, lorsque j'étais plus jeune, ma vie avec ces personnes était bien malgré tout, mais aujourd'hui nos univers ne sont plus compatibles. Je ne renierais jamais le fait qu'ils m'ont aidé d'une manière ou d'une autre tout de même, ils m'ont fait éviter les familles d'accueil à répétition et rien que pour ça, je leur en suis reconnaissant.
« J'étais jeune et con avant, cela dit j'y suis quand même arrivé ou du moins, à moitié~ » Lui offrant mon regard pleins de sous entendus. Je me rappel encore de cette première soirée, de nos premiers échanges houleux puis de la fin de soirée. De ce fameux bédo que j'avais tenté de lui faire fumer, mais qu'elle avait refusé, puis de cette soufflette de gamins. C'était le bon vieux temps et j'avoue qu'en y repensant je trouve que malgré nos à priori, on avait bien démarré tous les deux. Enfin bon, je ne tique pas à sa remarque et me contente de lui sourire de toutes mes dents comme un bien heureux, le silence étant le meilleur pique qui soit. Elle est quand même sacrément joli, là devant moi éclairé par la lumière artificielle du lampadaire. Tous nous éloigne et pourtant nous somme amis. Probablement l'une des plus importantes en ce moment, normal qu'elle soit là à présent. « J'ai besoin d'être accompagné pour boire maintenant ? » Je lui demande nonchalant, sans perdre mon sourire trompeur. Plus grand monde n'était là maintenant que je n'avais plus de baraque. Certes le squatte c'était un bon compromis aussi, pas de parents pour faire chier, mais je ne sais pas. Doucement mes pseudos potes c'étaient éloigné, à croire que j'avais la peste. Tant pis, je n'ai besoin de que de moi-même pour avancer. « Les autres ? Non ils doivent être occupés ailleurs. » Je hausse les épaules, détaché. « T'imagine bien qu'avec leurs tronches de ksos, ils auraient fini derrière les barreaux avec moi hm. » Un petit rire m'échappe tandis que je soupire fortement, sentant un peu la fatigue tomber. Les joies de l'alcool. « Tu devrais aller faire un tour en garde à vue, c'est le grand luxe tu sais ! » Suah, tellement habituée au grande maison luxueuse serait bien perdue si elle passait une nuit au trou. Je ne souhaite ça qu'aux clochards comme moi. Pour nous c'est le grand luxe c'est clair, au moins y'a un lit. « Je pense que je n'ai pas trop le choix de toute façon ! » Je la regarde interpeller le premier taxi qui passe et ce dernier par chance s'arrête. Comme un gentleman, j'ouvre la portière et lui lance en regard. « Aller grimpe. » C'est très loin du très connu ' je vous en pris ' mais l'effet reste le même. Je monte après elle et referme derrière nous, ne prenant même pas la peine de saluer le chauffeur je pivote fers la jeune femme. « Je te laisse indiquer la rue du coup. » Et sans rien attendre de plus, je m'enfonce un peu dans le siège, fermant les yeux faiblement. Très confortable.
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Re: hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Jeu 15 Jan 2015 - 13:25 Citer EditerSupprimer
La tête tournée vers Dewei, je finis par lui adresser un sourire amusé. « C'est vrai. » me contentais-je de dire, me remémorant ce souvenir. C'était franchement n'importe quoi et allez savoir quelle idée j'avais eu en agissant ainsi. Désormais, j'en rigolais mais à l'époque, je savais que le jeune homme me mettait mal à l'aise avec ses.. délires. Maintenant, j'avais un peu grandi mais je crois que ma réaction serait assez similaire sauf que cette fois-ci je m'affirmerai un peu plus. J'avais pourtant juré avoir du caractère mais le jeune homme s'était amusé à détruire tout ce que je pensais posséder avec une seule invitation. Bon dieu, parfois, je me demandais ce qu'il se passait dans ma tête... En tout cas, ce petit moment s'était avéré sympathique même si au fond j'étais soulagée. Cela faisait partie du passé. En tout cas, je devais dorénavant aidé Dewei à sortir du poste de commissariat. A croire que les choses évoluaient excepté le côté rebelle du garçon. Je me demandais au même moment ce qu'il était devenu pendant mon absence. Non pas qu'il avait besoin de moi, ça serait complètement un comble de dire ça.. Mais bon, c'était normal de penser ainsi ? Après tout, j'avais plutôt sympathisé avec le beau gosse. Et ce dernier, je ne l'avais pas vu depuis un moment. Ainsi, mes question s'orientèrent vers nos amis respectifs. Entre temps, j'avais mis un terme à ma crise. J'étais aussi retournée chez mon père. Dewei avait dû sûrement s'en douter. Lui avais-je manqué ? Ah ah. J'arquais un sourcil avant de dessiner un sourire en coin sur mes lèvres. « C'est beaucoup mieux de s'amuser à deux, tu sais ? » Je lui fis un clin d’œil, abandonnant peu à peu ce regard rempli de sous-entendus. Boire seul... Quelle horreur. S'amuser tout seul.. Pareil. Finalement, j'émis un léger rire à sa nouvelle remarque. « Pas faux. » Je n'aurais pas dit mieux. Certains avaient même des têtes de bandit. Franchement, ils étaient chanceux de ne pas se retrouver aux États-Unis. Ils seraient passés sur la chaise électrique depuis bien longtemps... Je tournais la tête vers lui pour analyser le visage et la tenue de mon ami. De toute manière, il avait encore la gueule de bois et évidemment, il n'était pas à son avantage. En tout cas, je ne pris pas la peine de commenter ses propos. C'était ce point qui marquait nos différences. Quelle connerie et il le savait très bien le coquin... Je finis par lâcher un soupir, l'invitant à m'accompagner. Je n'avais pas envie de rentrer toute seule et puis j'avais suffisamment perdu de temps avec ces histoires. Il m'était redevable. Dewei n'avait pas encore pris la peine de me remercier alors tant pis.. Je ne lui laissais pas vraiment le choix, interpellant directement un taxi. A cette heure-ci, il était plutôt rare d'en croiser dans le quartier. Si le jeune homme ne tenait pas à m'accompagner, je l'obligerais en usant la force. Bon, c'est vrai.. Vu les bras de mon ami, j'avais un peu peur de ne pas tenir la route.. Mais bon, à sa place, le choix était vite fait. Soit il acceptait de venir avec Lee Su Ah soit il restait dans son coin tout seul ou au pire des cas, il retournerait dans sa jolie cellule. Quel était le meilleur programme ? Je grimpais dans le taxi comme me l'avait suggéré le garçon. Prenant place au fond du taxi, j'esquissais un faible sourire à Dewei. Aussitôt, j'annonçais l'adresse au chauffeur. Je posais mon bras le long de la vitre du véhicule, collant ma tête finalement à celle-ci. Le bandit semblait épuisé. Ainsi, je décidais de rester silencieuse, me perdant dans mes pensées au fil des minutes. J'observais en même temps le paysage. Au bout d'un quart d'heure, vingt minutes, on se retrouvait enfin dans le quartier résidentiel. Je demandais au chauffeur de s'arrêter. « Tu veux découvrir le grand luxe, Dewei ? » Petit chanceux.. J'invitais très peu de personnes dans la demeure de Mr Lee. Il n'y avait plus qu'à prier pour son absence d'ailleurs. Mais soit, il restait plusieurs mètres à parcourir pour rejoindre ma grande et élégante maison.
La tête tournée vers Dewei, je finis par lui adresser un sourire amusé. « C'est vrai. » me contentais-je de dire, me remémorant ce souvenir. C'était franchement n'importe quoi et allez savoir quelle idée j'avais eu en agissant ainsi. Désormais, j'en rigolais mais à l'époque, je savais que le jeune homme me mettait mal à l'aise avec ses.. délires. Maintenant, j'avais un peu grandi mais je crois que ma réaction serait assez similaire sauf que cette fois-ci je m'affirmerai un peu plus. J'avais pourtant juré avoir du caractère mais le jeune homme s'était amusé à détruire tout ce que je pensais posséder avec une seule invitation. Bon dieu, parfois, je me demandais ce qu'il se passait dans ma tête... En tout cas, ce petit moment s'était avéré sympathique même si au fond j'étais soulagée. Cela faisait partie du passé. En tout cas, je devais dorénavant aidé Dewei à sortir du poste de commissariat. A croire que les choses évoluaient excepté le côté rebelle du garçon. Je me demandais au même moment ce qu'il était devenu pendant mon absence. Non pas qu'il avait besoin de moi, ça serait complètement un comble de dire ça.. Mais bon, c'était normal de penser ainsi ? Après tout, j'avais plutôt sympathisé avec le beau gosse. Et ce dernier, je ne l'avais pas vu depuis un moment. Ainsi, mes question s'orientèrent vers nos amis respectifs. Entre temps, j'avais mis un terme à ma crise. J'étais aussi retournée chez mon père. Dewei avait dû sûrement s'en douter. Lui avais-je manqué ? Ah ah. J'arquais un sourcil avant de dessiner un sourire en coin sur mes lèvres. « C'est beaucoup mieux de s'amuser à deux, tu sais ? » Je lui fis un clin d’œil, abandonnant peu à peu ce regard rempli de sous-entendus. Boire seul... Quelle horreur. S'amuser tout seul.. Pareil. Finalement, j'émis un léger rire à sa nouvelle remarque. « Pas faux. » Je n'aurais pas dit mieux. Certains avaient même des têtes de bandit. Franchement, ils étaient chanceux de ne pas se retrouver aux États-Unis. Ils seraient passés sur la chaise électrique depuis bien longtemps... Je tournais la tête vers lui pour analyser le visage et la tenue de mon ami. De toute manière, il avait encore la gueule de bois et évidemment, il n'était pas à son avantage. En tout cas, je ne pris pas la peine de commenter ses propos. C'était ce point qui marquait nos différences. Quelle connerie et il le savait très bien le coquin... Je finis par lâcher un soupir, l'invitant à m'accompagner. Je n'avais pas envie de rentrer toute seule et puis j'avais suffisamment perdu de temps avec ces histoires. Il m'était redevable. Dewei n'avait pas encore pris la peine de me remercier alors tant pis.. Je ne lui laissais pas vraiment le choix, interpellant directement un taxi. A cette heure-ci, il était plutôt rare d'en croiser dans le quartier. Si le jeune homme ne tenait pas à m'accompagner, je l'obligerais en usant la force. Bon, c'est vrai.. Vu les bras de mon ami, j'avais un peu peur de ne pas tenir la route.. Mais bon, à sa place, le choix était vite fait. Soit il acceptait de venir avec Lee Su Ah soit il restait dans son coin tout seul ou au pire des cas, il retournerait dans sa jolie cellule. Quel était le meilleur programme ? Je grimpais dans le taxi comme me l'avait suggéré le garçon. Prenant place au fond du taxi, j'esquissais un faible sourire à Dewei. Aussitôt, j'annonçais l'adresse au chauffeur. Je posais mon bras le long de la vitre du véhicule, collant ma tête finalement à celle-ci. Le bandit semblait épuisé. Ainsi, je décidais de rester silencieuse, me perdant dans mes pensées au fil des minutes. J'observais en même temps le paysage. Au bout d'un quart d'heure, vingt minutes, on se retrouvait enfin dans le quartier résidentiel. Je demandais au chauffeur de s'arrêter. « Tu veux découvrir le grand luxe, Dewei ? » Petit chanceux.. J'invitais très peu de personnes dans la demeure de Mr Lee. Il n'y avait plus qu'à prier pour son absence d'ailleurs. Mais soit, il restait plusieurs mètres à parcourir pour rejoindre ma grande et élégante maison.
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Re: hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Dim 22 Fév 2015 - 2:03 Citer EditerSupprimer
« tout dépend ce que tu entends pas s'amuser à deux. » J'arque un sourcil tout en lui offrant mon plus beau sourire bordé de sous entendu. Qu'avais-je à lui répondre d'autre de toute façon ? Boire seul n'était pas si mal que ça en soit, on se vidait le crane en paix et personne n'était là pour nous dire qu'il était temps d'arrêter ou non. Depuis que j'avais quitté le domicile familiale, un côté solitaire que je me connaissais peu, c'était révélé proéminent chez moi. L'idée que j'étais mieux seul avec ma propre personne ce faisait plus importante et effectivement je n'avais besoin de personne. Bien entendu qu'un jour, une personne a dit que l'être humain n'était pas fait pour vivre sans personne, mais vu comme l'humain est con, je préfère ne côtoyer personne et faire mes affaires comme un grand plutôt qu'attendre après les autres. Certes je me suis éloigné de mes potes, je les ai un peu délaissé, mais c'est la situation qui voulait ça. Eux n'ont pas cherché à me courir après, alors je suppose que c'est mieux ainsi ? Je les croise de temps en temps lorsque je fais autre chose que squatter une ruelle ou mon habitation de fortune seulement ça s'arrête là. Alors oui Suah, boire à deux c'est peut-être mieux, mais aujourd'hui je n'ai besoin de personne, car personne ne cherche à savoir si je vais bien ou non.
Après ma galanterie grosse comme une baleine, après que Suah soit monté dans le taxi aussi, j'en fais de même et claque la porte derrière nous. Je la laisse indiquer son adresse et me contente simplement de lui sourire sincèrement. Je lui devais bien ça après tout, la ramener ne changerais en rien mon programme de la nuit, plus qu'inexistant et puis au moins ça m'empêchera de passer trop de temps dans ce squatte. Je sais qu'elle habite dans les quartiers friqués, je le sais depuis la première fois que mes yeux se sont posés sur elle et je suppose que ce soir, savoir ça me fait quelque chose. On va se retrouver devant chez elle, devant sa grande maison et je pense qu'encore une fois ma réalité ne pourra que me gifler fortement. Mes yeux préalablement clos s'ouvrent lorsque la belle à mes côtés parle à nouveau et je pivote mon visage vers elle pour la regarder confortablement « Chanceux comme je dois l'être, je ne vais pas refuser~ » Et puis quelque part au fond de moi, j'avais envie de savoir tout ça. Ou elle habitait, et même tout bêtement d'en savoir un peu plus sur elle et son mode de vie. La richesse ne m'avait jamais vraiment rendu envieux, ne m'avait jamais attiré plus que ça, pourtant, à partir du moment ou j'ai commencé à la fréquenter mon avis sur les culs bordés de nouilles avait peut-être un peu changé. Tous mes stéréotypes sur les richoux c'était envolé en fumé grâce à elle, alors ouais, peut-être que mes priori étaient faux, ou c'était simplement elle qui était l’exception à la règle. Le taxi fini par s'arrêter et je sors en saluant le chauffeur qui me regarde comme si j'étais le plus gros bléreau de la planète. J'ai pas d'argent, je ne vais pas rester là à attendre comme une fleur le cul sur la banquette, que le temps ne se passe. De toute façon Suah est au courant, alors le reste, j'en ai un peu rien à cirer pour rester poli. Je lève mes yeux et tombe nez à nez à une baraque qui clairement en jète. Une grande batisse qui en impose et un moment je me demande si l'on ne c'est pas simplement trompé d'adresse. Une portière qui claque et une brunette qui sort m'indique qu'on est bien au bon endroit et je dois prendre sur moi pour fermer la bouche face à cette maison qui doit au moins faire 10 fois la mienne. Ou du moins l'ancienne. « Alors c'est là que tu vis Su' ? » J'ose pas franchement la regarder, y'a aucun reproche dans ma voix, juste beaucoup d'admiration mêler à de la gêne. Je ne me suis jamais senti aussi petit face à cette fille, pourtant je savais qu'elle valait beaucoup plus que moi. J'en ai la preuve aujourd'hui, même l'odeur du quartier n'était pas la même que 'chez moi'.
« tout dépend ce que tu entends pas s'amuser à deux. » J'arque un sourcil tout en lui offrant mon plus beau sourire bordé de sous entendu. Qu'avais-je à lui répondre d'autre de toute façon ? Boire seul n'était pas si mal que ça en soit, on se vidait le crane en paix et personne n'était là pour nous dire qu'il était temps d'arrêter ou non. Depuis que j'avais quitté le domicile familiale, un côté solitaire que je me connaissais peu, c'était révélé proéminent chez moi. L'idée que j'étais mieux seul avec ma propre personne ce faisait plus importante et effectivement je n'avais besoin de personne. Bien entendu qu'un jour, une personne a dit que l'être humain n'était pas fait pour vivre sans personne, mais vu comme l'humain est con, je préfère ne côtoyer personne et faire mes affaires comme un grand plutôt qu'attendre après les autres. Certes je me suis éloigné de mes potes, je les ai un peu délaissé, mais c'est la situation qui voulait ça. Eux n'ont pas cherché à me courir après, alors je suppose que c'est mieux ainsi ? Je les croise de temps en temps lorsque je fais autre chose que squatter une ruelle ou mon habitation de fortune seulement ça s'arrête là. Alors oui Suah, boire à deux c'est peut-être mieux, mais aujourd'hui je n'ai besoin de personne, car personne ne cherche à savoir si je vais bien ou non.
Après ma galanterie grosse comme une baleine, après que Suah soit monté dans le taxi aussi, j'en fais de même et claque la porte derrière nous. Je la laisse indiquer son adresse et me contente simplement de lui sourire sincèrement. Je lui devais bien ça après tout, la ramener ne changerais en rien mon programme de la nuit, plus qu'inexistant et puis au moins ça m'empêchera de passer trop de temps dans ce squatte. Je sais qu'elle habite dans les quartiers friqués, je le sais depuis la première fois que mes yeux se sont posés sur elle et je suppose que ce soir, savoir ça me fait quelque chose. On va se retrouver devant chez elle, devant sa grande maison et je pense qu'encore une fois ma réalité ne pourra que me gifler fortement. Mes yeux préalablement clos s'ouvrent lorsque la belle à mes côtés parle à nouveau et je pivote mon visage vers elle pour la regarder confortablement « Chanceux comme je dois l'être, je ne vais pas refuser~ » Et puis quelque part au fond de moi, j'avais envie de savoir tout ça. Ou elle habitait, et même tout bêtement d'en savoir un peu plus sur elle et son mode de vie. La richesse ne m'avait jamais vraiment rendu envieux, ne m'avait jamais attiré plus que ça, pourtant, à partir du moment ou j'ai commencé à la fréquenter mon avis sur les culs bordés de nouilles avait peut-être un peu changé. Tous mes stéréotypes sur les richoux c'était envolé en fumé grâce à elle, alors ouais, peut-être que mes priori étaient faux, ou c'était simplement elle qui était l’exception à la règle. Le taxi fini par s'arrêter et je sors en saluant le chauffeur qui me regarde comme si j'étais le plus gros bléreau de la planète. J'ai pas d'argent, je ne vais pas rester là à attendre comme une fleur le cul sur la banquette, que le temps ne se passe. De toute façon Suah est au courant, alors le reste, j'en ai un peu rien à cirer pour rester poli. Je lève mes yeux et tombe nez à nez à une baraque qui clairement en jète. Une grande batisse qui en impose et un moment je me demande si l'on ne c'est pas simplement trompé d'adresse. Une portière qui claque et une brunette qui sort m'indique qu'on est bien au bon endroit et je dois prendre sur moi pour fermer la bouche face à cette maison qui doit au moins faire 10 fois la mienne. Ou du moins l'ancienne. « Alors c'est là que tu vis Su' ? » J'ose pas franchement la regarder, y'a aucun reproche dans ma voix, juste beaucoup d'admiration mêler à de la gêne. Je ne me suis jamais senti aussi petit face à cette fille, pourtant je savais qu'elle valait beaucoup plus que moi. J'en ai la preuve aujourd'hui, même l'odeur du quartier n'était pas la même que 'chez moi'.
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Re: hou hou assassin de la police ; Suah ❤ | Lun 23 Fév 2015 - 21:51 Citer EditerSupprimer
Comment je devais comprendre sa remarque ? Elle était loin d'être saine à moins que j'avais décidément l'esprit mal placé mais vu son sourire rempli de sous-entendus, je pus comprendre que je ne faisais pas fausse route... Mais qui sait ? Un jour, on pourra peut-être cesser de parler au profit d'un amusement tout en douceur.. Ou pas. Montant finalement dans le taxi, je donnais le nom de l'adresse familiale au chauffeur. Je me demandais pourquoi j'avais souhaité que le jeune homme se joigne à moi. Mais, apparemment, il n'avait rien de mieux à faire. Personnellement, je ne pensais pas que j'allais me faire agresser dans les quartiers riches à moins que certaines personnes décidaient de se venger de l'injustice qui rythmait leurs vies. Mais bon, depuis le temps, on avait eu les moyens de s'équiper en vidéos surveillances, jusqu'au cas où... Enfin bref, j'avais seulement envie de discuter un peu plus avec le jeune homme. C'était notamment un comble puisque notre rencontre fut assez envenimée. J'avais vite remarqué le sacré tempérament de Dewei et pour tout dire cela m'avait bien plu, même si, sur le moment, il m'avait plus agacé qu'autre chose. Un silence s'installa entre nous. Silence que je décidais de briser au bout de quelques minutes. J'évoquais alors l'opportunité qui s'offrait à lui. Le mot était peut-être un peu trop fort. Mais soit, sa réaction m'étonna. Le gratifiant d'un beau sourire, je me surpris à l'observer silencieusement. Je m'attendais vraiment à une autre remarque de sa part. Ainsi, je me demandais ce qu'il se passait dans sa petite tête. Qu'est ce qui occupait ses pensées ? Au fond, je n'étais pas certaine de le connaître. Je savais peu de choses sur lui...Ou devrais-je dire, les choses qu'il me laissait découvrir, qu'elles soient vraies ou non. Dewei restait évasif et je ne cherchais pas à creuser plus loin, de peur le blesser. J'avais horreur qu'on me le fasse alors je n'étais pas certaine de vouloir agir de cette façon avec lui. Aish... Je ne lui avais jamais caché mes conditions de vie. C'était même la première chose qu'il avait remarqué chez moi.. Alors, il se doutait bien que je ne dormais pas dans une simple maisonnette. Je me souvenais encore de mes premières sorties avec les autres. Au fond, j'avais carrément flippé car c'était vraiment trop underground. J'avais fini par m'y habituer sauf que ma crise d'adolescence s'était terminée entre temps. C'était sûrement complètement différent pour lui. Enfin bref, je n'allais pas me torturer la tête avec ça. Dewei était un homme fort et il savait ce qu'il faisait. En tout cas, j'avais cette image de lui depuis le début. Il avait réussi à m'impressionner en un clin d’œil. Et non, je ne parle pas de ses petites fumettes mais juste de son charisme. Oui, c'était bien la première chose que j'avais vu chez lui. Sortant de mes pensées, mon regard abandonna le profil du garçon. Avec tout ça, on venait juste d'arriver. Je glissais ma main dans mon sac dans le but de récupérer quelques billets. Je donnais la somme exacte avant de quitter le véhicule. « A ton avis ? » J'émis un léger rire tout en marchant vers le portail. Je tapais ensuite le code et ouvris finalement ce dernier. « Tu viens ? » demandai-je pour le faire bouger un peu. Je jetais un coup d’œil vers la fenêtre du bureau de mon père. Pas un seul signe de vie. « J'ai l'impression qu'on sera seul. » Au bout de plusieurs mètres, on se trouvait enfin devant la porte d'entrée. J'enfilais rapidement ma paire de chaussons pour plus de confort. De toute manière, j'étais chez moi maintenant. « Tu veux boire quelque chose ? » proposai-je sans parler trop fort, ni trop bas. La demeure était assez grande et il serait difficile de nous entendre... Quoi que.. Les murs ont des oreilles, n'est-ce pas ? « Enfin, autre chose que de l'alcool ? » J'avais tout fait pour le sortir du commissariat. Je n'allais tout de même pas y retourner dans deux heures, non ?
Comment je devais comprendre sa remarque ? Elle était loin d'être saine à moins que j'avais décidément l'esprit mal placé mais vu son sourire rempli de sous-entendus, je pus comprendre que je ne faisais pas fausse route... Mais qui sait ? Un jour, on pourra peut-être cesser de parler au profit d'un amusement tout en douceur.. Ou pas. Montant finalement dans le taxi, je donnais le nom de l'adresse familiale au chauffeur. Je me demandais pourquoi j'avais souhaité que le jeune homme se joigne à moi. Mais, apparemment, il n'avait rien de mieux à faire. Personnellement, je ne pensais pas que j'allais me faire agresser dans les quartiers riches à moins que certaines personnes décidaient de se venger de l'injustice qui rythmait leurs vies. Mais bon, depuis le temps, on avait eu les moyens de s'équiper en vidéos surveillances, jusqu'au cas où... Enfin bref, j'avais seulement envie de discuter un peu plus avec le jeune homme. C'était notamment un comble puisque notre rencontre fut assez envenimée. J'avais vite remarqué le sacré tempérament de Dewei et pour tout dire cela m'avait bien plu, même si, sur le moment, il m'avait plus agacé qu'autre chose. Un silence s'installa entre nous. Silence que je décidais de briser au bout de quelques minutes. J'évoquais alors l'opportunité qui s'offrait à lui. Le mot était peut-être un peu trop fort. Mais soit, sa réaction m'étonna. Le gratifiant d'un beau sourire, je me surpris à l'observer silencieusement. Je m'attendais vraiment à une autre remarque de sa part. Ainsi, je me demandais ce qu'il se passait dans sa petite tête. Qu'est ce qui occupait ses pensées ? Au fond, je n'étais pas certaine de le connaître. Je savais peu de choses sur lui...Ou devrais-je dire, les choses qu'il me laissait découvrir, qu'elles soient vraies ou non. Dewei restait évasif et je ne cherchais pas à creuser plus loin, de peur le blesser. J'avais horreur qu'on me le fasse alors je n'étais pas certaine de vouloir agir de cette façon avec lui. Aish... Je ne lui avais jamais caché mes conditions de vie. C'était même la première chose qu'il avait remarqué chez moi.. Alors, il se doutait bien que je ne dormais pas dans une simple maisonnette. Je me souvenais encore de mes premières sorties avec les autres. Au fond, j'avais carrément flippé car c'était vraiment trop underground. J'avais fini par m'y habituer sauf que ma crise d'adolescence s'était terminée entre temps. C'était sûrement complètement différent pour lui. Enfin bref, je n'allais pas me torturer la tête avec ça. Dewei était un homme fort et il savait ce qu'il faisait. En tout cas, j'avais cette image de lui depuis le début. Il avait réussi à m'impressionner en un clin d’œil. Et non, je ne parle pas de ses petites fumettes mais juste de son charisme. Oui, c'était bien la première chose que j'avais vu chez lui. Sortant de mes pensées, mon regard abandonna le profil du garçon. Avec tout ça, on venait juste d'arriver. Je glissais ma main dans mon sac dans le but de récupérer quelques billets. Je donnais la somme exacte avant de quitter le véhicule. « A ton avis ? » J'émis un léger rire tout en marchant vers le portail. Je tapais ensuite le code et ouvris finalement ce dernier. « Tu viens ? » demandai-je pour le faire bouger un peu. Je jetais un coup d’œil vers la fenêtre du bureau de mon père. Pas un seul signe de vie. « J'ai l'impression qu'on sera seul. » Au bout de plusieurs mètres, on se trouvait enfin devant la porte d'entrée. J'enfilais rapidement ma paire de chaussons pour plus de confort. De toute manière, j'étais chez moi maintenant. « Tu veux boire quelque chose ? » proposai-je sans parler trop fort, ni trop bas. La demeure était assez grande et il serait difficile de nous entendre... Quoi que.. Les murs ont des oreilles, n'est-ce pas ? « Enfin, autre chose que de l'alcool ? » J'avais tout fait pour le sortir du commissariat. Je n'allais tout de même pas y retourner dans deux heures, non ?
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