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mental breakown.
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Re: mental breakown. | Mar 3 Mar - 13:34 Citer EditerSupprimer
song▬ Dewei n'est pas un enfant. J'avais beau être maternelle avec lui et essayer de lui faire éviter les choses pénibles de la vie, ce n'était pas un un chérubin ignorant et naïf. Il en connaissait des belles sur le monde où nous vivions, il savait beaucoup de choses. Un jeune homme averti qui lui aussi, a rencontré des difficultés jusqu'ici. Je ne l'ai jamais pris en pitié, je n'ai jamais été disons... gâteuse. Pourquoi le ferai-je ? Ce n'est pas ce dont on a besoin dans des cas comme celui-ci. On a besoin d'être traité d'égal à égal. Et ce petit morceau d'homme avait bien plus de courage qu'il n'y laissait paraître. Il n'avait - au fond - pas réellement besoin de moi c'est ce que je me disais. Pas tout le temps, du moins. Mais je restais à son etnière disposition pour une aide quelconque et un peu de réconfort. Nous faisons très famille quand nous nous retrouvons. Moi qui suis fille unique, j'ai toujours l'impression d'avoir un jeune frère voir un jeune fils quand je suis avec lui. Je ne vous cache pas que des fois cela m'exaspère. Ca m'attendrit aussi. Et puis j'arrive à tout lui pardonner. Absolument tout. Quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, je le connais si bien à présent que je serais capable de passer l'éponge sur la moindre de ses erreurs. Parce que des erreurs, il faut bien en faire. C'est un concept à experimenter. Il n'y a pas d'âge pour en faire. J'en suis l'exemple parfait.
Ma voix avait repris de son calme, je parlais normalement et doucement aussi. Je lui racontais tout avec une boule au ventre et presque l'air répugné. Certaines images défilaient devant mes yeux et je ne pus m'empêcher d'afficher la grimace à la vue de ces souvenirs. J'ai toujours été rationnel, ne me suis jamais pleins. Je suis beaucoup moins intolérante avec moi même, et ce genre de comportement - venant de moi - m'était inconcevable. Et ce n'était pas pour geindre que je disais tout ça à mon cher Dewei. C'était une confession, comme un secret qu'on glisse à l'oreille, les mains en arcs de cercles. Sauf que cela relevait moins du ragot. Dewei était mon confesseur, j'étais sa brebis égarée. Je n'attendais pas de solutions de sa part, je n'attendais rien du tout ne fait. Être ici à lui parler, était déjà bien apaisant. Bien plus que ce qu'il ne peut penser.
Mon récit terminé, je soupirai, tournant mon regard vers le bitume un instant. Je n'attendais même pas qu'il dise quelque chose. J'avais tout déballé, avec un peu de pudeur certes. Mais cette main, qui était une main d'homme, se posa doucement sur mon visage. Il me regardait d'un air mature, et je ne pus m'empêcher de sourire bien que faiblement. Je restai à écouter ces paroles, pleines de sentiments, qui me surprenèrent mais me réchauffèrent le coeur. Un peu maladroit, mais terriblement aimant, terriblement sincère. Ces derniers mots, me firent bouillonner le coeur. Ce n'était pas une émotion tendre, c'était plutôt un sentiment de malaise. Je ne voulais pas qu'il se fasse à présent du soucis pour moi. C'est pourquoi j'ai toujours voulu lui cacher ces choses. Mon mental breakdown de ce soir, était exceptionnel et jamais je ne me laisse déborder d'habitude. Il avait été témoin de quelque chose de facheux. J'aimerais m'en excuser..
Au lieu de ça, mon pouce et mon index se joignent pour relever ce visage baissé. Je chuchotai un petit "merci" que le vent avait sûrement du emporter. D'une voix plus forte je dis ensuite. " Cette situation est exceptionelle. Je ne pète pas des plombs tout les jours tu sais." Je ris très légèrement, puis finis par prendre une de ses mains dans les miennes en le regardant longuement. " Tu es formidable. Tu peux être fier de la personne que tu es. Moi je le suis sans doute assez pour nous deux. Ne t'en fais pas pour moi s'il te plait.. tu en as déjà beaucoup fait ce soir. " Je lui souris, les yeux encore humides. Un sourire réconfortant, ce sourire aimant.
Regarde les miracles que tu fais. Tu en connais beaucoup des gens qui ont ce don ?
mental breakdown
song▬ Dewei n'est pas un enfant. J'avais beau être maternelle avec lui et essayer de lui faire éviter les choses pénibles de la vie, ce n'était pas un un chérubin ignorant et naïf. Il en connaissait des belles sur le monde où nous vivions, il savait beaucoup de choses. Un jeune homme averti qui lui aussi, a rencontré des difficultés jusqu'ici. Je ne l'ai jamais pris en pitié, je n'ai jamais été disons... gâteuse. Pourquoi le ferai-je ? Ce n'est pas ce dont on a besoin dans des cas comme celui-ci. On a besoin d'être traité d'égal à égal. Et ce petit morceau d'homme avait bien plus de courage qu'il n'y laissait paraître. Il n'avait - au fond - pas réellement besoin de moi c'est ce que je me disais. Pas tout le temps, du moins. Mais je restais à son etnière disposition pour une aide quelconque et un peu de réconfort. Nous faisons très famille quand nous nous retrouvons. Moi qui suis fille unique, j'ai toujours l'impression d'avoir un jeune frère voir un jeune fils quand je suis avec lui. Je ne vous cache pas que des fois cela m'exaspère. Ca m'attendrit aussi. Et puis j'arrive à tout lui pardonner. Absolument tout. Quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, je le connais si bien à présent que je serais capable de passer l'éponge sur la moindre de ses erreurs. Parce que des erreurs, il faut bien en faire. C'est un concept à experimenter. Il n'y a pas d'âge pour en faire. J'en suis l'exemple parfait.
Ma voix avait repris de son calme, je parlais normalement et doucement aussi. Je lui racontais tout avec une boule au ventre et presque l'air répugné. Certaines images défilaient devant mes yeux et je ne pus m'empêcher d'afficher la grimace à la vue de ces souvenirs. J'ai toujours été rationnel, ne me suis jamais pleins. Je suis beaucoup moins intolérante avec moi même, et ce genre de comportement - venant de moi - m'était inconcevable. Et ce n'était pas pour geindre que je disais tout ça à mon cher Dewei. C'était une confession, comme un secret qu'on glisse à l'oreille, les mains en arcs de cercles. Sauf que cela relevait moins du ragot. Dewei était mon confesseur, j'étais sa brebis égarée. Je n'attendais pas de solutions de sa part, je n'attendais rien du tout ne fait. Être ici à lui parler, était déjà bien apaisant. Bien plus que ce qu'il ne peut penser.
Mon récit terminé, je soupirai, tournant mon regard vers le bitume un instant. Je n'attendais même pas qu'il dise quelque chose. J'avais tout déballé, avec un peu de pudeur certes. Mais cette main, qui était une main d'homme, se posa doucement sur mon visage. Il me regardait d'un air mature, et je ne pus m'empêcher de sourire bien que faiblement. Je restai à écouter ces paroles, pleines de sentiments, qui me surprenèrent mais me réchauffèrent le coeur. Un peu maladroit, mais terriblement aimant, terriblement sincère. Ces derniers mots, me firent bouillonner le coeur. Ce n'était pas une émotion tendre, c'était plutôt un sentiment de malaise. Je ne voulais pas qu'il se fasse à présent du soucis pour moi. C'est pourquoi j'ai toujours voulu lui cacher ces choses. Mon mental breakdown de ce soir, était exceptionnel et jamais je ne me laisse déborder d'habitude. Il avait été témoin de quelque chose de facheux. J'aimerais m'en excuser..
Au lieu de ça, mon pouce et mon index se joignent pour relever ce visage baissé. Je chuchotai un petit "merci" que le vent avait sûrement du emporter. D'une voix plus forte je dis ensuite. " Cette situation est exceptionelle. Je ne pète pas des plombs tout les jours tu sais." Je ris très légèrement, puis finis par prendre une de ses mains dans les miennes en le regardant longuement. " Tu es formidable. Tu peux être fier de la personne que tu es. Moi je le suis sans doute assez pour nous deux. Ne t'en fais pas pour moi s'il te plait.. tu en as déjà beaucoup fait ce soir. " Je lui souris, les yeux encore humides. Un sourire réconfortant, ce sourire aimant.
Regarde les miracles que tu fais. Tu en connais beaucoup des gens qui ont ce don ?
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Re: mental breakown. | Jeu 2 Avr - 13:23 Citer EditerSupprimer
song▬ « Dis noona, tu penses qu'un jour on pourra être heureux tous les deux ? » Les mots m'avaient quitté sans que je puisse les retenir un instant. Noona, je crois ne l'avoir jamais appelé ainsi pourtant cet appellation avait chanté agréablement à mes oreilles. Mon regard c'était baissé lorsque ses doigts fins avaient effleuré ma joue tandis que mes paupières c'étaient closes. Oui Iseul, tu crois que viendra le temps ou toi comme moi on aura le droit à notre part de bonheur ? Surtout toi parce qu'au final tu le mérites certainement plus que moi. Mes si tu as fauté, même si ton et ton être sont souillés, à mes yeux tu restes la même personne. Cette fille, cette femme souriante et aimante qui a toujours sur trouver les mots juste. Les mots qui redonnent le sourire et qui, malgré leur simplicité redonne du baume au cœur. Tu sais Iseul il y'a beaucoup de choses que j'aimerais pouvoir te dire, des choses qui te rendront mal de toute évidence car je l'ai vu cette lueur dans tes yeux. Cette flamme qui c'est illuminé lorsque mon souhait de voir tes bourreaux mort m'avait quitté. Elle aura beau me dire de ne pas m'inquiéter, ce serait tout bonnement impossible. Comment suis-je censé ne pas me faire du soucis alors qu'à présent je sais tout ce que je sais ?
J'inspire profondément avant de redresser mon regard sur elle et de lui sourire, de la plus belle façon qu'il soit. Quand on y réfléchis bien, Iseul et ses failles sont entrées dans ma vie comme un torrent. Toutes les personnes qui, aujourd'hui, sont importantes pour moi ont d'ailleurs fait une entrée fracassante. Et sans vraiment que je ne comprenne comme, ce bout de femme frêle et pourtant rayonnante avait adopté un rôle de mère. Elle m'avait couvé, grondé, insulté, mais aimé avant tout. Elle avait été et l'est toujours aujourd'hui même derrière ses larmes, la figure maternelle qui me manquait pour avancer dans la vie. J'ai peut-être grandi grâce à elle, je l'ai connu pendant la pire période de ma vie, elle aurait pu s'en aller en courant pourtant elle était restée et à jamais je ne lui en serait reconnaissant. « Ce n'est peut-être pas tous les jours.. Mais à mes yeux tu ne devrais jamais te retrouver dans cet état. » Je détournais les yeux sur la gauche la fuyant légèrement. Depuis tout à l'heure j'ouvrais mon cœur sur un plateau et ce n'était pas dans mes habitude. C'est d'ailleurs peut-être la première fois qu'elle m'entend lui dire ce genre de choses. Les sentiments et moi, on est pas vraiment ami. Seulement ce soir, je ressent le besoin de lui avouer toutes ces choses, de me montrer homme alors qu'elle ne connaît que l'enfant finalement. « Ne pleure plus, ou du moins plus avec les autres ou toute seule. Personne ne devrait avoir le droit de te voir démunie, tu comme tu ne devrais pas vivre ça sans personne. » La moue boudeuse, je la prenais finalement dans mes bras et embrassait le sommet de son crane. « Je serais là Noona, même si un jour tu décides de tuer ce salop alors je serais là et je t'aiderais à cacher son corps. » La sériosité de mes propos me donnait froid dans le dos et je soufflais à nouveau, l'embrassant pour la seconde fois. Oui je serais là, qu'importe les raisons, qu'importe tes actions Iseul, je t'aiderais.
Il y'a des gens que l'on rencontre dans la vie et qui prennent sans prévenir une place énorme. Ces personnes pour qui on serait capable de faire n'importe quoi, même la pire choses qui puisse exister.
Je serais là.
mental breakdown
song▬ « Dis noona, tu penses qu'un jour on pourra être heureux tous les deux ? » Les mots m'avaient quitté sans que je puisse les retenir un instant. Noona, je crois ne l'avoir jamais appelé ainsi pourtant cet appellation avait chanté agréablement à mes oreilles. Mon regard c'était baissé lorsque ses doigts fins avaient effleuré ma joue tandis que mes paupières c'étaient closes. Oui Iseul, tu crois que viendra le temps ou toi comme moi on aura le droit à notre part de bonheur ? Surtout toi parce qu'au final tu le mérites certainement plus que moi. Mes si tu as fauté, même si ton et ton être sont souillés, à mes yeux tu restes la même personne. Cette fille, cette femme souriante et aimante qui a toujours sur trouver les mots juste. Les mots qui redonnent le sourire et qui, malgré leur simplicité redonne du baume au cœur. Tu sais Iseul il y'a beaucoup de choses que j'aimerais pouvoir te dire, des choses qui te rendront mal de toute évidence car je l'ai vu cette lueur dans tes yeux. Cette flamme qui c'est illuminé lorsque mon souhait de voir tes bourreaux mort m'avait quitté. Elle aura beau me dire de ne pas m'inquiéter, ce serait tout bonnement impossible. Comment suis-je censé ne pas me faire du soucis alors qu'à présent je sais tout ce que je sais ?
J'inspire profondément avant de redresser mon regard sur elle et de lui sourire, de la plus belle façon qu'il soit. Quand on y réfléchis bien, Iseul et ses failles sont entrées dans ma vie comme un torrent. Toutes les personnes qui, aujourd'hui, sont importantes pour moi ont d'ailleurs fait une entrée fracassante. Et sans vraiment que je ne comprenne comme, ce bout de femme frêle et pourtant rayonnante avait adopté un rôle de mère. Elle m'avait couvé, grondé, insulté, mais aimé avant tout. Elle avait été et l'est toujours aujourd'hui même derrière ses larmes, la figure maternelle qui me manquait pour avancer dans la vie. J'ai peut-être grandi grâce à elle, je l'ai connu pendant la pire période de ma vie, elle aurait pu s'en aller en courant pourtant elle était restée et à jamais je ne lui en serait reconnaissant. « Ce n'est peut-être pas tous les jours.. Mais à mes yeux tu ne devrais jamais te retrouver dans cet état. » Je détournais les yeux sur la gauche la fuyant légèrement. Depuis tout à l'heure j'ouvrais mon cœur sur un plateau et ce n'était pas dans mes habitude. C'est d'ailleurs peut-être la première fois qu'elle m'entend lui dire ce genre de choses. Les sentiments et moi, on est pas vraiment ami. Seulement ce soir, je ressent le besoin de lui avouer toutes ces choses, de me montrer homme alors qu'elle ne connaît que l'enfant finalement. « Ne pleure plus, ou du moins plus avec les autres ou toute seule. Personne ne devrait avoir le droit de te voir démunie, tu comme tu ne devrais pas vivre ça sans personne. » La moue boudeuse, je la prenais finalement dans mes bras et embrassait le sommet de son crane. « Je serais là Noona, même si un jour tu décides de tuer ce salop alors je serais là et je t'aiderais à cacher son corps. » La sériosité de mes propos me donnait froid dans le dos et je soufflais à nouveau, l'embrassant pour la seconde fois. Oui je serais là, qu'importe les raisons, qu'importe tes actions Iseul, je t'aiderais.
Il y'a des gens que l'on rencontre dans la vie et qui prennent sans prévenir une place énorme. Ces personnes pour qui on serait capable de faire n'importe quoi, même la pire choses qui puisse exister.
Je serais là.
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Re: mental breakown. | Lun 6 Avr - 2:40 Citer EditerSupprimer
song▬ Je le regarde, étonnée. Cette question transperça mon cœur. Elle fend l'air comme une hache, elle est sèche mais pleine de tristesse aussi. Je n'en fus pas bouleversée pour moi non. Je me sentis juste démunie d'entendre Dewei se faire ce genre de réflexion. En ce qui le concernait c'était comme une évidence à mes yeux. Un silence resta après ces mots, tombés comme une cascade. Non pas que je ne savais pas quoi dire. Je savais quoi lui dire. Comme toujours. Parce que je veille toujours à avoir les mots pour lui, quelque soit les circonstances. Il y a des gens dans mon entourage, pour qui je me bats. Je me bats toujours pour qu'ils soient heureux, pour qu'ils soient bien, pour qu'ils se sentent épanoui. Dewei était devenu ma bataille. Je ne sais pas si c'est pour m'aider à me sentir mieux, si c'est purement et simplement égoïste, si il y a derrière tout ça un mécanisme répugnant. Tout ce dont je suis certaine, c'est que son sourire est merveille, et que voir ses lèvres s'étirer avec éspieglerie comme il sait si bien le faire me comble en certain journées. Un petit soleil, caché derrière de bien sombres pensées. Pourtant ce sont bien ses rayons qui ce soir, ont apporté de la lumière à la triste lune que je suis.
J'embrassai sa main, ce sourire maternel ne me quittant pas. Je ne pouvais jamais l'effacer de mon visage quand j'étais avec lui. « Bien sûr que oui. Pourquoi suis-je là à ton avis ? », répondis-je finalement d'un ton ferme et aimant. C'est pour te voir heureux, Dewei, que je suis auprès de toi tous les jours. Si tu n'es pas capable de te rendre heureux, moi je le ferais à ta place. Cependant, je ne doute pas de tes capacités. Tu es fort, et tu sais te battre contre vents et marées.
Et un jour, tu n'auras plus besoin de moi.
Je ris un peu à ses mots, tenant toujours sa main dans la mienne. C'était drôle, de le voir réconfortant. C'était drôle de voir, que finalement je n'étais pas cette juste cette vieille mégère comme il aimait m'appeler des fois. Non c'est vrai, quelques fois je ressemble à une petite vieille de 80 ans... mais c'est pour son bien vous savez. Cet argument, de nombreuses personnes ont du le sortir. On penses que ces mots sont banals, et c'est quand vous rencontrez ceux qui vous sont aujourd'hui cher que vous en comprenez le sens véritable. Et puis il pourrait en avoir 80 également, mon discours n'en changerait pas pour autant.
Dans une petite moue, qui donnait un aspect presque adorable à ses joues rebondies, il me prit contre lui, et je passai alors mes bras autour de son buste pour que nous nous enlacions, à l'abris des regards. Ca pourrait être mal interpreté, mais nous savons ce que représentent ces moments de tendresses. Ses lèvres claquent contre mon crâne, et c'est avec une certaine gêne que j'écoute ce qu'il me dit. Si tu savais Dewei. Si tu savais tout ce que j'avais en tête... tu ne dirais peut-être pas de telles choses. Par pitié Dewei... ne te mêle jamais à ça tu entends ? Jamais.
Laissant un baiser sur son épaule, je me redressai et le regardai en passant à nouveau ma main sur sa joue. « Je ne te demanderai jamais autant. Oublie tout ça... et surtout ne t'en fais pas pour moi. Occupe toi de toi, plutôt. » Parce que je me dois d'aller bien, ne serait-ce que pour toi..
Un petit gargouillement me surprit alors, et c'est avec amusement que je constatai qu'il venait de l'estomac de monsieur Ahn. Pour terminer cette discussion en beauté sûrement. Je ris et tapotai alors son ventre. « Tu n'as pas mangé ? Si tu as faim, je t'emmène quelque part, et puis tu dois avoir froid regarde comme tu es habillé ! » Oui ça tu l'a déjà dis grand mère Oh.
mental breakdown
song▬ Je le regarde, étonnée. Cette question transperça mon cœur. Elle fend l'air comme une hache, elle est sèche mais pleine de tristesse aussi. Je n'en fus pas bouleversée pour moi non. Je me sentis juste démunie d'entendre Dewei se faire ce genre de réflexion. En ce qui le concernait c'était comme une évidence à mes yeux. Un silence resta après ces mots, tombés comme une cascade. Non pas que je ne savais pas quoi dire. Je savais quoi lui dire. Comme toujours. Parce que je veille toujours à avoir les mots pour lui, quelque soit les circonstances. Il y a des gens dans mon entourage, pour qui je me bats. Je me bats toujours pour qu'ils soient heureux, pour qu'ils soient bien, pour qu'ils se sentent épanoui. Dewei était devenu ma bataille. Je ne sais pas si c'est pour m'aider à me sentir mieux, si c'est purement et simplement égoïste, si il y a derrière tout ça un mécanisme répugnant. Tout ce dont je suis certaine, c'est que son sourire est merveille, et que voir ses lèvres s'étirer avec éspieglerie comme il sait si bien le faire me comble en certain journées. Un petit soleil, caché derrière de bien sombres pensées. Pourtant ce sont bien ses rayons qui ce soir, ont apporté de la lumière à la triste lune que je suis.
J'embrassai sa main, ce sourire maternel ne me quittant pas. Je ne pouvais jamais l'effacer de mon visage quand j'étais avec lui. « Bien sûr que oui. Pourquoi suis-je là à ton avis ? », répondis-je finalement d'un ton ferme et aimant. C'est pour te voir heureux, Dewei, que je suis auprès de toi tous les jours. Si tu n'es pas capable de te rendre heureux, moi je le ferais à ta place. Cependant, je ne doute pas de tes capacités. Tu es fort, et tu sais te battre contre vents et marées.
Et un jour, tu n'auras plus besoin de moi.
Je ris un peu à ses mots, tenant toujours sa main dans la mienne. C'était drôle, de le voir réconfortant. C'était drôle de voir, que finalement je n'étais pas cette juste cette vieille mégère comme il aimait m'appeler des fois. Non c'est vrai, quelques fois je ressemble à une petite vieille de 80 ans... mais c'est pour son bien vous savez. Cet argument, de nombreuses personnes ont du le sortir. On penses que ces mots sont banals, et c'est quand vous rencontrez ceux qui vous sont aujourd'hui cher que vous en comprenez le sens véritable. Et puis il pourrait en avoir 80 également, mon discours n'en changerait pas pour autant.
Dans une petite moue, qui donnait un aspect presque adorable à ses joues rebondies, il me prit contre lui, et je passai alors mes bras autour de son buste pour que nous nous enlacions, à l'abris des regards. Ca pourrait être mal interpreté, mais nous savons ce que représentent ces moments de tendresses. Ses lèvres claquent contre mon crâne, et c'est avec une certaine gêne que j'écoute ce qu'il me dit. Si tu savais Dewei. Si tu savais tout ce que j'avais en tête... tu ne dirais peut-être pas de telles choses. Par pitié Dewei... ne te mêle jamais à ça tu entends ? Jamais.
Laissant un baiser sur son épaule, je me redressai et le regardai en passant à nouveau ma main sur sa joue. « Je ne te demanderai jamais autant. Oublie tout ça... et surtout ne t'en fais pas pour moi. Occupe toi de toi, plutôt. » Parce que je me dois d'aller bien, ne serait-ce que pour toi..
Un petit gargouillement me surprit alors, et c'est avec amusement que je constatai qu'il venait de l'estomac de monsieur Ahn. Pour terminer cette discussion en beauté sûrement. Je ris et tapotai alors son ventre. « Tu n'as pas mangé ? Si tu as faim, je t'emmène quelque part, et puis tu dois avoir froid regarde comme tu es habillé ! » Oui ça tu l'a déjà dis grand mère Oh.
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Re: mental breakown. | Ven 17 Avr - 21:58 Citer EditerSupprimer
song▬ Au delà des disputes, de toutes ses crises qu'elle a bien pu me faire, de ses gifles contrôlées, du moins de temps en temps, de ses larmes de rages que j'ai pu verser face à elle et même de ses moments tragiques ou l'envie même de lui dire merde m'avait effleuré l'esprit, Iseul dans sa fragilité était ma figure maternelle. Bien au dessus encore d'une simple grande sœur, elle m'avait cueillit à l'age ou la vie me faisait défaut, au moment de mon existence ou tout n'était que chaos et vide. Malgré mes yeux sombres pleins de rages et de dégoût, elle m'avait prit sous son aile, avait embrassé mon front d'une manière inconnue et dans un silence de roi, elle m'avait crié qu'elle serait là, sans même avoir besoin d'ouvrir ses lèvres. Alors même si on entrait en conflit régulièrement, même si parfois elle prononçait des mots que je n'avais pas envie d'entendre, mon seul souhait était de la voir rayonnante. Elle était ma protection contre la vie, mon utopie dans ce monde minable et mon souffle d'air pur. J'aurais pu être heureux, oui j'aurais pu, mais au fond je savais qu'il n'y avait que par son bonheur que le mien émanerait. Si Iseul n'arrivait à voir la lumière, alors comment le pourrais-je ? Je lui souris faiblement face à ses paroles qui se voulaient réconfortante, mais ne répondit pas, me contentant d’acquiescer faiblement en bougeant la tête.
Faisons un deal noona, efface ton malheur et ensuite, peut-être que j'accepterais de vaincre le mien, mais toi d'abord s'il te plait.
La serrant contre moi, les dent serrés dans une étreinte qui dans le fond, nous réconfortait tout les deux, je venais de lui déballer mon discours fou furieux. Un discours qui m'aurait valut une engueulade dans d'autre circonstances et pourtant un discours pensé et réfléchit. Pour peu j'aurais osé dire ses choses là. J'avais tout d'un casse cou, mais n'en arrivait jamais à ce point de non retour. Pourtant lorsque je les vu arriver là en pleurant, je savait malgré moi qu'une personne quelle qu'elle soit était responsable de sa tristesse, et que cette dite personne méritait tout sauf de vivre encore à présent. Beaucoup connaissait le Dewei violant, Iseul était de ces gens là, mais beaucoup moins connaissait le malade qui sommeillait en moi. Je n'avais pas honte de me l'avouer, j'en était même pleinement conscient, au font de ma personne était endormie un sauvage sans foi ni loi, un Dewei sanguinaire qui de toute évidence n'avait aucune pitié. Il ne se réveillait jamais, sauf quand ma famille était touchée, la femme entre mes bras représentait à elle seule ma famille et elle était touchée.
Je me doutais qu'elle m'en dissuaderait, elle et sa protection à la noix. J'étais faible face à elle pourtant ce soir j'avais envie d'être un grand, qu'on soit d'égale à égale et que je puisse lui dire le font de ma pensée sans aucune retenue, encore une fois que je me contentais de hocher la tête tout en soupirant. « Comme tu voudras. Mais ce n'était pas des paroles en l'air, tu le sais. » Ma voix grave s'étouffa finalement dans le calme de la nuit et je me calmais doucement. Tu mérites tellement mieux que tout ça Iseul, tellement plus qu'une simple vie minable, oui tellement.
Mon ventre gargouilla tordant mon visage en une moue ridicule que j'effaçais très vite et mon sourire repris place sur mon visage lorsqu'elle recommença son manège de maman avec moi. « Il y'a un petit truc pas très loin d'ici, ils font des kebab pas cher et super bon. » Je hausse les épaules tout en me levant comme pour lui dire, aller t'as pas le choix on y va. « Et non je n'ai pas froid, ne t'inquiètes pas pour moi Iseul, ce soir je vais bien, toi non alors laisses moi m'inquiéter un peu. Échangeons les rôles juste pour ce soir ok ? » Lui tendant une main pour qu'elle l'attrape et se lève je lui offrais un sourire sincère, ce sourire qu'elle aimait voir, celui d'un simple Dewei, peut-être l'unique et le vrai.
mental breakdown
song▬ Au delà des disputes, de toutes ses crises qu'elle a bien pu me faire, de ses gifles contrôlées, du moins de temps en temps, de ses larmes de rages que j'ai pu verser face à elle et même de ses moments tragiques ou l'envie même de lui dire merde m'avait effleuré l'esprit, Iseul dans sa fragilité était ma figure maternelle. Bien au dessus encore d'une simple grande sœur, elle m'avait cueillit à l'age ou la vie me faisait défaut, au moment de mon existence ou tout n'était que chaos et vide. Malgré mes yeux sombres pleins de rages et de dégoût, elle m'avait prit sous son aile, avait embrassé mon front d'une manière inconnue et dans un silence de roi, elle m'avait crié qu'elle serait là, sans même avoir besoin d'ouvrir ses lèvres. Alors même si on entrait en conflit régulièrement, même si parfois elle prononçait des mots que je n'avais pas envie d'entendre, mon seul souhait était de la voir rayonnante. Elle était ma protection contre la vie, mon utopie dans ce monde minable et mon souffle d'air pur. J'aurais pu être heureux, oui j'aurais pu, mais au fond je savais qu'il n'y avait que par son bonheur que le mien émanerait. Si Iseul n'arrivait à voir la lumière, alors comment le pourrais-je ? Je lui souris faiblement face à ses paroles qui se voulaient réconfortante, mais ne répondit pas, me contentant d’acquiescer faiblement en bougeant la tête.
Faisons un deal noona, efface ton malheur et ensuite, peut-être que j'accepterais de vaincre le mien, mais toi d'abord s'il te plait.
La serrant contre moi, les dent serrés dans une étreinte qui dans le fond, nous réconfortait tout les deux, je venais de lui déballer mon discours fou furieux. Un discours qui m'aurait valut une engueulade dans d'autre circonstances et pourtant un discours pensé et réfléchit. Pour peu j'aurais osé dire ses choses là. J'avais tout d'un casse cou, mais n'en arrivait jamais à ce point de non retour. Pourtant lorsque je les vu arriver là en pleurant, je savait malgré moi qu'une personne quelle qu'elle soit était responsable de sa tristesse, et que cette dite personne méritait tout sauf de vivre encore à présent. Beaucoup connaissait le Dewei violant, Iseul était de ces gens là, mais beaucoup moins connaissait le malade qui sommeillait en moi. Je n'avais pas honte de me l'avouer, j'en était même pleinement conscient, au font de ma personne était endormie un sauvage sans foi ni loi, un Dewei sanguinaire qui de toute évidence n'avait aucune pitié. Il ne se réveillait jamais, sauf quand ma famille était touchée, la femme entre mes bras représentait à elle seule ma famille et elle était touchée.
Je me doutais qu'elle m'en dissuaderait, elle et sa protection à la noix. J'étais faible face à elle pourtant ce soir j'avais envie d'être un grand, qu'on soit d'égale à égale et que je puisse lui dire le font de ma pensée sans aucune retenue, encore une fois que je me contentais de hocher la tête tout en soupirant. « Comme tu voudras. Mais ce n'était pas des paroles en l'air, tu le sais. » Ma voix grave s'étouffa finalement dans le calme de la nuit et je me calmais doucement. Tu mérites tellement mieux que tout ça Iseul, tellement plus qu'une simple vie minable, oui tellement.
Mon ventre gargouilla tordant mon visage en une moue ridicule que j'effaçais très vite et mon sourire repris place sur mon visage lorsqu'elle recommença son manège de maman avec moi. « Il y'a un petit truc pas très loin d'ici, ils font des kebab pas cher et super bon. » Je hausse les épaules tout en me levant comme pour lui dire, aller t'as pas le choix on y va. « Et non je n'ai pas froid, ne t'inquiètes pas pour moi Iseul, ce soir je vais bien, toi non alors laisses moi m'inquiéter un peu. Échangeons les rôles juste pour ce soir ok ? » Lui tendant une main pour qu'elle l'attrape et se lève je lui offrais un sourire sincère, ce sourire qu'elle aimait voir, celui d'un simple Dewei, peut-être l'unique et le vrai.
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