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you could be my muse #reeha
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Re: you could be my muse #reeha | Dim 5 Avr - 20:49 Citer EditerSupprimer
you could be my museyoon in ha &
armani reeva
you could be my muse ✻✻✻ « Mais ouuuui, tu parles ma langue natale ! Mais mais mais... » Reeva se demande comment il a fait pour ne pas s’en rendre compte plus tôt, compte tenu de la difficulté qu’ils éprouvaient auparavant à parler ensemble, cherchant à baragouiner quelques mots en anglais, et lui à en apprendre en italien, elle en coréen. In Ha la laisse alors parler, et elle explique sommairement son cas : le départ d’Italie et tout ce qui s’en suit, tout en restant suffisamment évasive pour ne pas trop casser l’ambiance. De son côté, le coréen semble comprendre le message et n’insiste pas en l’assaillant de lourdes questions ; il se contente de lui serrer la main, petit geste réconfortant qu’elle apprécie beaucoup et qui prouve qu’il a parfaitement compris le message. Certaines choses ne doivent pas être dites, ou alors dans certaines circonstances, certains lieux, certains moments. Pas maintenant, pas ici. « Ahh ton père, je me souviens de lui... Il m'impressionnait, il avait un sacré regard. C'est seulement après lui avoir joué un morceau à la guitare qu'il avait enfin souri ! J'ai cru qu'il ne m'aimait pas, mais en fait si ! » ln Ha repart dans les souvenirs joyeux, et elle aussi éprouve du plaisir à s’en souvenir. Pas étant qu’il garde une telle image du père Armani : Antonio a tendance à effrayer, avec son aura et son comportement clichés des parrains mafieux. Aujourd’hui, Reeva en rigole : son père s’est retiré du business et s’est elle-même, avec Renzo et Reira, qui a repris les activités familiales en main. L’élève termine toujours pas dépasser le maître, à ce qu’il parait. « Je serais ravi de voir ça et je suis sûr qu'elle est tout aussi splendide que ta demeure natale. Tu.. Tu n'y es pas retournée depuis ? » Reeva fait non de la tête. Elle réfléchit un instant sur la question : bien sur, l’envie de remettre les pieds là-bas la taraude. Elle s’y sentirait chez elle, plus qu’ici. Globalement intégrée, heureuse pour un rien. Mais toute la famille est ici, d’autant plus qu’elle s’est même agrandie. Les ex Asano sont aujourd’hui des Armani à part entière, qu’elle chérit de tout son coeur glacé. « La Corée est mon nouveau pays, il faut que je m’adapte. Que j’apprenne mieux la langue, les coutumes et les moeurs. Que je m’y fasse. La sensation de dépaysement n’est pas toujours désagréable, d’ailleurs. » In Ha enchaine, d’un air étonné : « Et tout le monde a suivi ? J'ai un bref souvenir de tes frères et soeurs... Rivael ? Ah et ce garçon mystérieux qui me fusillait du regard quand je le rencontrais, Renzo ! » Cette fois-ci elle éclate d’un rire franc, car elle constate vu l’air penaud d’In Ha qu’il a compris son erreur : Rivael est bel et bien chez les Wonsungis, tout comme lui. Mais elle ne lui en veut pas : l’université est grande, sa soeur étrange et pas forcément très investie dans les plans de groupe, à coup sur. Même si on la remarque de loin avec ses cheveux arc-en-ciel, rien ne les oblige, In Ha et elle, à devenir de bons amis. Et si c’était le cas, Reeva en serait peut-être même un peu jalouse. « Tout le monde a suivi, oui. La famille s’est même agrandie, d’ailleurs : mon père s’est remarié avec une coréenne qui avait déjà deux enfants, et ma cousine Nina nous a rejoins par la suite. Ça fait beaucoup de monde, mais on a la chance de tous s’entendre à peu près, alors personne ne s’en plaint. » Les tensions sont monnaie courante, mais l’esprit familial reprend toujours le dessus pour resserrer les liens et ressouder les âmes : c’est l’une des choses que Reeva apprécie, et elle a d’ailleurs conscience de sa chance ; il n’est pas donné à tout le monde d’être si bien entouré. « En tout cas, je suis vraiment ravi de te revoir, vraiment. Merci d'avoir bondi sur moi et merci... pour le reste. » Pour le reste - comme c’est étrange dit comme ça, vu ce qu’il s’est passé entre eux. Enfin, ils en rigolent au lien d’en être gênés, tant mieux. « Ça m’a fait plaisir aussi, de… te sauter dessus. » Reeva essaye de ne pas rendre la situation de nouveau totalement étrange, mais c’est peine perdue. Heureusement In Ha change de sujet au quart de tour : « Je te reconnais comme tu m'as reconnu... Mais je me demande qui tu es aujourd'hui. Et comme je suis curieux, je ne vais pas encore te lâcher ! » Ce qui tombe tout à fait bien, puisqu’elle n’avait pas l’intention non plus de le laisser filer. Mais elle ne se voit pas rester là une éternité : à la longue, la pièce devient quelque peu étouffante. Alors la proposition vient naturellement : « Un restau, ça te tente ? Chic ou non, comme tu le sens. Au moins qu’on aille manger un morceau ensemble, et si tu veux passer aux dortoirs pour te changer ou te doucher avant, pas de souci. »✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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Re: you could be my muse #reeha | Lun 20 Avr - 16:46 Citer EditerSupprimer
You could be my muse
Reeva & In Ha
Mes yeux papillonnaient sans cesse face à la jeune femme. Je ne savais pas où les poser, caressant ses traits du regard, les admirant, les découvrant plus féminins, plus femme. Et oui, tout ce que j'avais gardé d'elle, c'était son visage d'enfant, de jeune fille frêle et insouciante, forte et charismatique malgré son jeune âge. Sa main chaude et rassurante, je la sentais encore, encore aujourd'hui elle était pareille. Je ressentais la même chose. Comment une personne pouvait si peu changer ? Je la reconnaissais, même si elle avait grandi. Ce vert envoûtant, cette eau si belle qui imprégnait ses prunelles, je la buvais comme hypnotisé lorsque j'étais jeune, et je sentais que ça serait pareil aujourd'hui. La source de son regard était toujours aussi attrayante, et j'en perdais mes mots et ma logique, au fur et à mesure que les battements de mon coeur se calmait doucement. Elle me parlait de sa famille, de son père un bref instant, je lui fis part de mes souvenirs, de ce qui me revenait soudainement. Je m'étais plu en Italie, cela avait été si différent de la Corée, la beauté des paysages, celle des gens également, leur gentillesse.. Je m'étais souvent dit que j'y retournerais, pour Reeva mais aussi comme touriste en vacances. Je m'étais demandé si elle était venue ici pour des études, si sa famille avait suivi ou non. Les questions sortaient maladroitement, sa main toujours dans la mienne.
La vie de la jeune italienne avait bien changée, le remariage de son père, le déménagement, la Corée était tout de même un pays lointain et bien différent culturellement. J'arquai un sourcil un instant, intrigué par l'un des prénoms qu'elle prononça.. Nina ? Elle portait le même prénom qu'une jeune DJ que je connaissais, et que j'appréciais, appréciais de plus en plus... Bah, sans doute une coïncidence ! Pensai-je, en passant une main dans mes cheveux, sentant soudainement la fatigue me prendre. Ouuuuh j'avais besoin de me secouer là, sinon j'étais bon pour une sieste ! Maladroitement, je l'avais remercié, d'être venue me voir, d'avoir osée, chose qui ne m'étonnait pas d'elle. Puis, pour le reste... Le reste que je ne préférais pas développer, en souriant doucement comme pour faire passer ces simples mots, avant de l’intensifier un peu plus en parlant de ma curiosité grandissante pour elle. Elle m'avait pour l'instant dévoilée des bribes de son histoire, de ce qu'elle était devenue, mais ce n'était que les 1/3 de ces années passées. Ma main se referma un peu plus sur la sienne, comme si je ne voulais pas la laisser s'échapper. Aucune arrière pensée derrière ce geste, c'était.. de l'affection, une sorte d'amour gardée depuis des années. Etant européenne, le geste ne la gênerait sans doute pas, je n'en savais rien. C'était elle qui avait pris l'initiative de ce geste quand nous étions adolescent, si naturellement, cette culture, cette façon de faire ne m'avait pas dérangé, étant quelqu'un d'ouvert envers beaucoup de choses. C'était peut être pour ça que je voulais y rester à l'époque, pour ça et pour mon petit coeur de garçon qui battait pour la jolie blonde. Alala, j'vous jure, au moins j'avais bon goût c'était déjà ça !
« Un restau, ça te tente ? Chic ou non, comme tu le sens. Au moins qu’on aille manger un morceau ensemble, et si tu veux passer aux dortoirs pour te changer ou te doucher avant, pas de souci. » proposa t-elle, soudainement. Une étincelle passa dans mon regard, tel un enfant comblé devant un cadeau. « Ouais faisons ça, ça me va ! Hummmm... » lui lançai-je en me redressant aussitôt. Je m'observa de haut en bas, non je n'étais pas des plus présentables à mon humble avis. « Si cela ne te gêne pas, je vais passer au dortoir avant oui, histoire d'être plus présentable pour toi. » assurai-je, en levant le menton en l'air, fier de sortir avec elle pour la soirée. Je lâcha sa main pour partir à la recherche de mes affaires, emballant rapidement ma guitare dans son étui, enfilant mon blouson en cuir au passage. « Je connais un bon resto, ni trop chic, ni trop banal, on y mange bien et il y a une jolie vue, tu verras ! » Je m'observa un instant dans le miroir, grimaçant devant mon teint pâle dû à ce qui s'était passé un peu plutôt. Hmmm.. Après avoir mangé, ça ira sûrement mieux ! « Après, on irait un peu se balader, marcher sans savoir où aller et parler, parler, parler... » Je souriais en me bagarrant avec mes cheveux blonds, avant de marcher vers elle, ma guitare sur le dos. « Allez on y va, on a beaucoup de choses à se raconter et je vais monopoliser toute ta nuit si il le faut ! » rajoutai-je en me penchant vers elle. « Enfin, si tu me le permets. » Ma main s'agrippa à nouveau à la sienne, l'incitant à me suivre en dehors de la pièce, à l'extérieur du bar, pour vagabonder dans les rues comme avant, pour s'extasier sur ce qui nous entourait, même si cette fois-ci, le soleil italien avait été remplacé par les éclairages éclatants de Séoul, les fleurs multicolores par des arbres mystérieux, les monuments par des magasins, les terrasses des cafés par des restaurants fermés... Mais peu importait, on était à nouveau tous les deux, nos pas d'enfants se mêlaient derrière nous à ceux adultes, et ma main relâcha finalement la sienne, celle de la Reeva de ma jeunesse, pour lui laisser me faire découvrir la nouvelle, l'adulte, l'audacieuse qui avait traversé la foule pour me bondir dessus, ses bras chaleureux m'entourant avec joie... Elle m'avait manqué. Oui, elle m'avait manqué. Ne nous perdons plus de vue, d'accord ?
La vie de la jeune italienne avait bien changée, le remariage de son père, le déménagement, la Corée était tout de même un pays lointain et bien différent culturellement. J'arquai un sourcil un instant, intrigué par l'un des prénoms qu'elle prononça.. Nina ? Elle portait le même prénom qu'une jeune DJ que je connaissais, et que j'appréciais, appréciais de plus en plus... Bah, sans doute une coïncidence ! Pensai-je, en passant une main dans mes cheveux, sentant soudainement la fatigue me prendre. Ouuuuh j'avais besoin de me secouer là, sinon j'étais bon pour une sieste ! Maladroitement, je l'avais remercié, d'être venue me voir, d'avoir osée, chose qui ne m'étonnait pas d'elle. Puis, pour le reste... Le reste que je ne préférais pas développer, en souriant doucement comme pour faire passer ces simples mots, avant de l’intensifier un peu plus en parlant de ma curiosité grandissante pour elle. Elle m'avait pour l'instant dévoilée des bribes de son histoire, de ce qu'elle était devenue, mais ce n'était que les 1/3 de ces années passées. Ma main se referma un peu plus sur la sienne, comme si je ne voulais pas la laisser s'échapper. Aucune arrière pensée derrière ce geste, c'était.. de l'affection, une sorte d'amour gardée depuis des années. Etant européenne, le geste ne la gênerait sans doute pas, je n'en savais rien. C'était elle qui avait pris l'initiative de ce geste quand nous étions adolescent, si naturellement, cette culture, cette façon de faire ne m'avait pas dérangé, étant quelqu'un d'ouvert envers beaucoup de choses. C'était peut être pour ça que je voulais y rester à l'époque, pour ça et pour mon petit coeur de garçon qui battait pour la jolie blonde. Alala, j'vous jure, au moins j'avais bon goût c'était déjà ça !
« Un restau, ça te tente ? Chic ou non, comme tu le sens. Au moins qu’on aille manger un morceau ensemble, et si tu veux passer aux dortoirs pour te changer ou te doucher avant, pas de souci. » proposa t-elle, soudainement. Une étincelle passa dans mon regard, tel un enfant comblé devant un cadeau. « Ouais faisons ça, ça me va ! Hummmm... » lui lançai-je en me redressant aussitôt. Je m'observa de haut en bas, non je n'étais pas des plus présentables à mon humble avis. « Si cela ne te gêne pas, je vais passer au dortoir avant oui, histoire d'être plus présentable pour toi. » assurai-je, en levant le menton en l'air, fier de sortir avec elle pour la soirée. Je lâcha sa main pour partir à la recherche de mes affaires, emballant rapidement ma guitare dans son étui, enfilant mon blouson en cuir au passage. « Je connais un bon resto, ni trop chic, ni trop banal, on y mange bien et il y a une jolie vue, tu verras ! » Je m'observa un instant dans le miroir, grimaçant devant mon teint pâle dû à ce qui s'était passé un peu plutôt. Hmmm.. Après avoir mangé, ça ira sûrement mieux ! « Après, on irait un peu se balader, marcher sans savoir où aller et parler, parler, parler... » Je souriais en me bagarrant avec mes cheveux blonds, avant de marcher vers elle, ma guitare sur le dos. « Allez on y va, on a beaucoup de choses à se raconter et je vais monopoliser toute ta nuit si il le faut ! » rajoutai-je en me penchant vers elle. « Enfin, si tu me le permets. » Ma main s'agrippa à nouveau à la sienne, l'incitant à me suivre en dehors de la pièce, à l'extérieur du bar, pour vagabonder dans les rues comme avant, pour s'extasier sur ce qui nous entourait, même si cette fois-ci, le soleil italien avait été remplacé par les éclairages éclatants de Séoul, les fleurs multicolores par des arbres mystérieux, les monuments par des magasins, les terrasses des cafés par des restaurants fermés... Mais peu importait, on était à nouveau tous les deux, nos pas d'enfants se mêlaient derrière nous à ceux adultes, et ma main relâcha finalement la sienne, celle de la Reeva de ma jeunesse, pour lui laisser me faire découvrir la nouvelle, l'adulte, l'audacieuse qui avait traversé la foule pour me bondir dessus, ses bras chaleureux m'entourant avec joie... Elle m'avait manqué. Oui, elle m'avait manqué. Ne nous perdons plus de vue, d'accord ?
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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