A voir In Ha comme ça, de loin ou dans la vie de tous les jours, avec sa personnalité joyeuse et énergique, on ne pouvait pas vraiment se douter qu'il pouvait être si provocateur. Gourmand, séducteur, bien plus sûr de lui qu'il ne le laissait paraître. Quand il le voulait, il n'avait pas les mains dans les poches, surtout avec Rahel dans les barrages. Il aimait les femmes, pas delà à en poursuivre une chaque soir pour avoir une compagnie pour la nuit, il n'était pas si affamé. Mais il ne se gênait pas pour les admirer, glissant des compliments toujours sincères, cherchant à retenir leur attention un court moment. Cela suffisait et parfois il en voulait plus. Avec la sango, il fallait toujours que ça soit plus. Pas tout de suite, rien ne devait être rapide, tout était lent, calculé, jouant tous les deux l'un avec l'autre, comme deux animaux qui se jaugent, prêts à attaquer. Laisse-moi te dévorer. Qui le fera en premier ? Telle était la question.

Comment faire monter un peu plus la température ? Entendre la jeune femme gémir... Ce seul soupir suffisait à l'exciter un peu plus et lui donner envie de continuer, pour que le son s'amplifie, encore et encore... Là était tout le plaisir dans les préliminaires qu'il affectionnait. Le sexe à la va-vite, très peu pour lui. Ennuyant, trop simple, il lui fallait plus. Exigeant, joueur, voilà ce qu'il était, et Rahel partageait ses valeurs, voilà pourquoi il revenait souvent vers elle, suivant leurs pulsions mutuelles. Il faut dire qu'ils se dévoraient des yeux à chaque fois qu'ils se voyaient, comme si l'attirance physique était inévitable. Il fallait qu'il la croque, il fallait qu'il montre qu'il était là, que personne ne devait la toucher quand il était présent, l'enlevant à n'importe qui et par n'importe quel moyen. Elle finissait toujours par le suivre, baissant au bout du compte les armes face à l'autre. Cette diablesse savait comment l'enflammer, ses mots, ses gestes, et même ses vêtements qui dévoilaient toujours ce qu'il fallait. Du rouge et encore du rouge, qu'il longeait de ses lèvres. Ses cuisses, toujours ses cuisses, zone qui l'attirait toujours plus particulièrement chez la gente féminine . Ses gestes plaisaient, il savait exactement ce qu'il faisait. La jeune femme resserra ses jambes autour de sa taille, son bassin caressant lascivement le sien. Elle devait d'ailleurs commencer à sentir l'effet qu'elle produisait sur lui... Elle agrippa soudainement son débardeur, trahissant son impatience. Ohhh n'allait-il pas assez vite hm ? Tant mieux, il adorait ça, se faire désirer, la rendre doucement accro jusqu'à lui en demander plus. « C'est moi qui vais te dévorer surtout... » Il n'attendait que ça ! Un soupir traversa ses lèvres, alors que celles de la sango se baladaient sur sa peau, alors qu'elle était occupée avec sa ceinture. Il la laissait faire, caressant ses hanches pour qu'elles frôlent davantage les siennes. Ses petites morsures lui faisaient doucement perdre patience... Sa main qui s'aventurait plus bas, effleurant une zone qui commençait sérieusement à lui faire perdre la tête... C'était son tour hein ? Son tour de jouer avec lui. Qu'elle essaye, il n'attendait que ça. Il l'embrassa à nouveau, finissant par lui mordre lentement la lèvre inférieure...

Soudainement, deux voix fortes attirèrent l'attention d'In Ha, en direction du couloir. Quelqu'un arrivait, et se faire prendre ici avec une fille par le propriétaire, il sentait qu'il allait en prendre pour son grade. Il lâcha un « Tshh ! », agacé et tendit l'oreille, merde ils arrivaient. Il agrippa sans plus attendre Rahel pour la faire descendre, et trouver une planque d'urgence. Mais il n'y avait rien dans le coin ! Tout ce qu'il y avait, c'était un grand placard ancré dans un mur, dont les larges portes coulissantes et tamisées, laissaient entrevoir la lumière de la pièce. « Viens, on va se planquer là-dedans ! » Sans plus attendre, il y entra, poussant les quelques fringues qu'il y trouva sur le côté, avant d'attraper la jeune femme et de refermer la porte, pile au moment où celle de l'entrée s'ouvrit. Planqué derrière Rahel, In Ha pencha la tête pour observer à travers les petits trous de la porte du placard. C'était un videur qui entra en premier, et il eut la surprise de voir apparaître avec lui le mec avec qui la sango était un peu plus tôt ! « Ils sont partis par là pourtant ! Je suis sûr qu'il va lui faire du mal, il faut les retrouver ! » Mais qu'est-ce que ce mec racontait ? Le wonsungi avait envie de rire. Est-ce que cet idiot essayait de casser son coup avec elle en mentant ouvertement ? Il avait mal pris le fait qu'il lui avait piqué hein ? Faut dire qu'il ne s'était pas excusé cette fois-ci, il prenait toujours un malin plaisir à le faire devant tous les mecs à qui il la volait sans la moindre hésitation. Le videur repéra quelque chose au sol, et le chanteur venait de se souvenir qu'il y avait leurs fringues par terre et qu'il avait oublié de les balancer quelque part ! « C'est sa robe ça ! Et ça c'est... » Il lâcha un petit rire discret derrière la diablesse, embrassant lentement le début de sa nuque. « T'as vu la tête qu'il fait juste en voyant tes bas ? » murmura In Ha, d'un air moqueur. On lisait clairement l'envie dans l'expression qu'il affichait, et peut-être un peu de jalousie également. L'homme laissa sa bouche glisser plus bas dans son dos, mais le peu d'espace ne pouvait pas lui permettre de descendre davantage comme il le souhaitait. A la place, il dégrafa son soutien gorge, son souffle dans son cou, le faisant doucement tomber sur ses bras, qu'il fît vite disparaître dans l'ombre du placard. Impatience, quand tu nous tiens. Une de ses mains vint caresser l'une des rondeurs, alors que les deux hommes parlaient toujours dans la pièce. « Ne fais pas trop de bruits, sinon on va se faire repérer et on ne pourra pas continuer... » Son sourire s'étira, aimant la torturer pour son plus grand plaisir. Il colla un peu plus son torse contre son corps élancé, la pressant contre lui, laissant sa seconde main descendre plus bas, entre ses cuisses... « ça serait dommage n'est-ce pas... ? » Ses doigts vinrent avec habileté titiller sa féminité, jouant sur ses points sensibles qu'il commençait à connaître mais qu'il adorait vérifier à sa guise. Ses lèvres se baladaient sur ses épaules, puis vers son cou, la gardant possessivement entre ses bras, pendant que le délaissé dans la pièce clamait ses craintes qu'In Ha fasse du mal à la rousse, mais ses mots ne crachaient que de la rage et de la rancœur, ce qui ne faisait qu'amusé un peu plus le blond sur la situation qui était plus qu'à son avantage...

Il aimait la provoquer. Il aimait provoquer Rahel, et elle n'attendait que ça de lui. Il en était certain. Il n'avait même pas à se forcer, la provocation lui venait toute seule, comme une réaction naturelle face à elle, une attitude qu'il fallait avoir pour l'attirer et la capturer entre ses bras. Entre ses crocs. Le démon face à l'ange déchu, jolie image. Les ailes de l'ange se noircissaient au contact de la ténébreuse, et il devenait alors son équivalent, à armes égales, aussi dépravés l'un que l'autre. Lui, un monstre ? Non, entendre cela ferait rire n'importe qui. Il n'avait fait que taquiner l'homme pour lui voler Rahel, il n'avait pas du tout imaginé qu'il viendrait la chercher ici et qu'il verrait leurs fringues balancées un peu partout ! Le corps élancé contre le sien, l'espace réduit qu'il n'avait pas prévu, sa chaleur qui irradiait la sienne, le parfum qui embaumait ses cheveux de feu, retombant en cascade dans son dos dénudé par ses soins. Comment pouvait-il résister hm ? Déjà qu'à l'origine, il avait bien dû mal, mais dans cette situation-là, c'était bel et bien pire. Sa patience était maîtresse dans leurs ébats, mais elle commençait dangereusement à se fissurer. Foutues pulsions. Il voulait tout d'abord se contenter d'embrasser un peu sa peau et attendre que les hommes s'en aillent pour sortir à leur tour, pour enfin passer aux choses sérieuses. Il voulait s'en contenter, mais ses mains en voulaient plus, en désiraient plus. S'aventurant sur sa poitrine, glissant entre ses cuisses en ignorant royalement le bout de tissu qui était sur son chemin. Son souffle contre son oreille, puis ces quelques mots, n'avais-je pas dit qu'il ne cherchait qu'à la provoquer ? Mais ce n'était en réalité que pour le plaisir de la jeune femme, mais aussi pour le sien.


Elle s'était cambrée contre son torse, alors qu'il avait calé son dos contre le mur, ne relâchant pas son étreinte sur la sango qui commençait à laisser échapper des soupirs de plus en plus longs, de plus en plus intenses. Il sentait le bassin de la rousse onduler sous ses doigts, il se mit à sourire. Elle essayait de lui montrer le peu de contrôle qu'elle pouvait encore avoir sur lui, comme lui ordonnant avec ce simple mouvement d'accélérer comme bon lui semblait. « Encore.. ? Je devrais peut-être arrêter, et si ils t'entendent... ? » Mais il continuait son manège à son propre rythme, laissant une trace dans son cou du bout de la langue. Comme si il était lui-même capable de s'arrêter maintenant. Et il en connaissait une qui était certainement du même avis. Alors il accéléra, comme elle le souhaitait, sentant la jeune femme s'appuyer de plus en plus contre lui, se laissant aller de plus en plus contre lui. Elle attrapa la main du wonsungi qui se baladait sur une de ses rondeurs, la serrant, l'embrassant, la mordillant, comme si elle essayait de lui montrer tout ce qu'elle ressentait en ce moment-même. Quant tout à coup, elle la plaqua elle-même sur sa bouche, étouffant un gémissement de plaisir dont il était fièrement le responsable. Il lâcha un rire contre son oreille, il savait que ça l'énerverait, mais il savait tout autant que la situation ne lui avait nullement déplu. « Tu as été discrète, une chose rare chez toi. » murmura t-il, en retirant sa main de son sous-vêtement. Il la garda tout de même contre lui, ses lèvres ne voulant pas relâcher sa peau, ses mains continuant leur exploration sur son ventre, ses hanches.. Ces gars allaient-ils enfin partir ? Son entrejambe commençait sérieusement à se lasser et elle devait sans doute le sentir !


Yeaaaaaaaah ils sortaient ! In Ha allait en profiter pour s'éclipser enfin, mais Rahel préféra échanger leurs places, le tirant doucement contre elle. Il l'interrogea du regard, est-ce que madame aimait les endroits insolites comme celui-ci ? Les hommes revenaient à nouveau, le wonsungi se demandait un instant si ils se foutaient pas un peu de leur gueule, quand il sentit la main de la diablesse s'aventurait dans son pantalon, sur son boxer, lui arrachant un soupir malgré lui. Nom de dieu ! Mais qu'elle ne touche pas.. Enfin si, oui.. « Tss.. Voleuse de réplique. » lâcha t-il. C'était à lui de se taire maintenant ? Il croisa son regard aguicheur, il se rapprocha d'elle, plaquant une de ses mains sur le mur, l'autre s'aventurant sur les hanches de la belle. Ses mouvements lents commençaient à faire son effet, il ne voulait pas qu'elle s'arrête, encore. Sa bouche se perdait dans son cou, essayant d'étouffer les soupirs qui s'en échappaient. Sa main se referma en un poing contre le mur, il lâcha un juron envers ces mecs qu'il voulait voir biennnnn loin d'ici ! Il était gourmand le In Ha, ce qu'elle lui faisait était plaisant, mais ça ne faisait que décupler son impatience ! Tout d'un coup, un claquement se fît entendre. Il n'en fallut pas plus. La main du blond se referma sur le poignet de la jeune femme qui titillait son entrejambe, afin de sortir de l'immense placard dans lequel ils étaient cachés. Il la tira après lui, avant de la plaquer contre la porte coulissante de leur cachette, lui dévorant ses lèvres pulpeuses qu'il adorait lui-même rougir de ses baisers. Il se colla à elle, sa main droite jouant avec l'élastique du fin tissu sur ses hanches qui la couvrait encore. Il s'amusait à le faire glisser puis à le remettre, énervant la sango entre ses bras. Il arriva néanmoins à la relâcher un instant, pour parcourir quelques mètres et fermer à clé la pièce. La patience n'était plu, le désir était roi. Le dernier tissu glissa sur ses longues jambes sans grande résistance. Il retira lui-même son pantalon, et son boxer, lançant des regards lascifs dont il avait le secret. Sa virilité le torturait depuis un bon moment, et quand il pénétra la jeune femme, soulevant l'une de ses jambes contre lui, il captura le gémissement qu'elle lui offrit en l'embrassant de plus belle. Il continua son va et vient, ignorant complètement les voix de l'autre côté de la porte de la loge, ni les coups contre celle-ci qui allaient sans doute suivre. Il s'en fichait. Son sourire s'étirait toujours, à croire qu'il s'amusait de tout, même en plein plaisir. Et le premier qui oserait les interrompre allait connaître ce qu'était la douleur !

Oui, c'était ça, il aimait la rendre folle. C'était amusant, plaisant de la voir perdre le contrôle d'elle-même, elle qui veut toujours donner l'impression de tout avoir fermement en main. Et son entrejambe s'en souvenait encore, quelques secondes plus tôt. Il aimait bien qu'on lui résiste, il prenait cela comme un jeu, un challenge. C'était excitant de jouer au chat et à la souris avec elle, s'échangeant en permanence les rôles, si bien que l'on ne savait plus qui était qui, ils ne faisaient plus attention, ils s'en fichaient. Le plaisir les dominait, et c'était fini, ils avaient tous les deux gagné. Jusqu'à quand allait-il encore poursuivre cette femme, se changeant imperceptiblement en loup affamé en sa présence ? Il voulait la dévorer, encore et encore, parcourant chaque parcelle de son corps de sa langue, si gourmande d'elle. Il en soupirait d'avance. Il ne savait pas vraiment pourquoi il se comportait ainsi avec elle, c'était plus fort que lui et il était certain qu'elle partageait cette sensation. L'attirance et le désir sont parfois des choses bien mystérieuses.

Il prenait son temps, comme à son habitude. Peu importait qu'ils s'apprêtaient à être surpris, se dépêcher, très peu pour lui. Mais ici, il ne pouvait pas faire tout ce qu'il voulait, tout ce qu'il voulait d'elle. Et puis, ça le démangeait. Il ne pouvait pas attendre plus longtemps, c'était bien trop tentant ! Il en voulait déjà plus, y goûter un peu plus, un avant-goût d'elle plus marquant, plus intense. La plaquant contre la porte du placard, porte fermée à clé, déshabillé à son tour, il attrapa ses cuisses pour les nouer autour de ses hanches, avant de lui arracher ce gémissement plus fort qu'il attendait tant. Ahhh le voilà... Il continuait son va et vient, le sourire aux lèvres, caressant son cou du bout de la langue, avant de recapturer ses lèvres pulpeuses. Il avait fini par la porter entièrement contre lui, sous les ordres de madame qui s'agripper à lui avec force, ne voulant ne serait-ce qu'une seconde casser leur lien. Le son du frottement de son corps contre la porte, en rythme avec les mouvements de leurs bassins... Délicieux à entendre. Il fronça légèrement les sourcils, agacé, en entendant encore les deux hommes frapper à la loge, mais il ne faisait pas pour autant taire sa voix rauque et celle plus claire de Rahel qui s'accordaient parfaitement en harmonie, bouche contre bouche. « Je crois... Qu'ils sont jaloux... Très très ja-... » sussurra t-elle d'une voix sensuelle, avant qu'il ne donne un nouveau coup de bassin qui la fît crier un peu plus fort. Il s'en fichait royalement de ce qu'ils pensaient. Qu'ils les attendent en silence si ils voulaient les engueuler, peu importait ce qu'ils voulaient faire pour les interrompre, ils allaient finir ce qu'ils avaient commencé, point final. Finir ou commencer, telle était la question... Il sentit les dents de la sango s'aventurait sur son oreille puis son cou, lui procurant de nouveaux frissons alors qu'ils partagèrent ensemble un dernier gémissement. Sa poitrine se gonflait contre son torse, leurs souffles s'emballaient toujours, mais ce n'était rien encore. Oh non, un amuse-bouche. « Chez moi ou chez toi ? » Il lâcha un petit rire, avant de se retirer d'elle. Il caressa l'un de ses seins, suçotant doucement le bouton de chair... « Dans la voiture... » Il remonta le long de sa clavicule, puis vers son cou. « Dans l'ascenseur... » Il longea sa mâchoire, mordillant légèrement sa peau puis sa lèvre inférieure. « Puis chez moi... ça te va comme programme ? » demanda t-il, toujours avec ce petit air arrogant, amusé. Il fît quelques pas en arrière sans la quitter des yeux, avant de la prier de vite s'habiller, sinon il partait sans elle et ça serait bien dommage non ? Haha tu parles, je crois qu'il n'en était pas capable. Lui non plus ne voulait pas se contenter que de ça ce soir, et il n'en doutait pas qu'elle partageait son avis. En cinq minutes, ils s'étaient difficilement rhabillés vu le désir qui les animait encore et ils se glissèrent hors de la loge, où les deux hommes ne les attendaient plus. Si, ils les attendaient près de l'entrée, si bien qu'In Ha attira Rahel vers la porte de sortie qu'il connaissait bien, direction la voiture. Étrangement, il n'avait pas ouvert la porte du conducteur, mais la porte arrière. Hmm, on se demande pourquoi...