Because one day, I got you under my wing [Feat. Eun Mi ♥]
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Because one day, I got you under my wing [Feat. Eun Mi ♥] | Lun 5 Jan - 19:25 Citer EditerSupprimer
Ironie du sort ♪
feat. Eun Mi
Ça commence toujours de cette manière. Un pauvre gars dans un train parcourant de nuit, Séoul, faisant le tour de la ville pour passer le temps, et de ce fait, ne pas affronter ses propres problèmes. Combien de fois j’ai vu ces mecs que je trouvais pathétique rester ainsi, l’expression lasse, pendant des heures. Pathétique. Et, pour une fois, le pau’v gars seul dans son monde, c’était moi. IPod mit au son maximum brisant mes tympans, bras croisés et tête négligemment appuyée contre la vitre, aucune expression venant des traits de mon visage pouvaient démontrer ma lassitude, ainsi qu’un franc désespoir. Le train se stoppe quelques larges minutes, me laissant apercevoir aux dehors, les bas quartiers. Ceux qu’il vaut mieux éviter. Endroit duquel, j’ai pu dénicher bons nombres d’ennemis. Et moi, assis là, préférant troquer ma belle lamborghini pour un trajet en commun auprès d’étrangers. C’est étrange venant d’une personne assez connu de caïd, d’autres bras cassés et de putes. Je pense, sans doute, l’envie d’être vu, observé, reconnue dans l’hésitation ou au contraire, dans la certitude que ce soit bel et bien, moi. Par simple narcissisme et une dose d’arrogance, en somme. Alors que le transport commence à refermer les portes, un sourire narquois étire mes lèvres alors que j’observe un dernier bonhomme à la limite de la suffocation, rentrer. Ainsi donc, certains sont prêts à piquer un sprint pour éviter de marcher, et grand dieu, celui-là en aurait bien besoin de pratiquer du sport. C’est étonnant d’avoir autant de graisse sur soi.
Enfin, le bus redémarre. Tenant un écouteur dans l’une de mes mains, j’écoute un instant le silence qui vint emplir l’espace, n’entendant que d’une oreille distraite la musique grogner dans mes oreilles.
"J'ai rencontré un troll, il marchait dans la forêt
Il traînait derrière lui un elfe tout empaqueté
Je lui dis mon ami, que vas-tu faire de ct'homme
Il répond j'vais l'bouffer, farci avec des pommes
Il brandit sa massue et frappa vers ma tête
Il voulait sans tarder m'ajouter dans l'assiette
J'ai évité l'assaut en courant dans les bois
Quand j'me suis retourné, ben il était plus là
Et j'ai suivi sa piste, pour trouver sa caverne
Puis je l'ai vue, cachée par de-là le gros chêne
Alors j'ai vu le troll prendre un objet pointu
Et pour farcir les pommes il les lui enfonçait dans l’***"
Étrange comme la fatigue peut vous faire penser et chanter n’importe quoi, en particulier des trucs vraiment bizarres et sadiques…
Cessant de murmurer ces quelques paroles, je ravale mon envie de taper la discute avec la voisine de place, juste à ma diagonale, deux sièges plus loin. Elle me regarde. Je l’ignore.
Le bip significatif de l’engin à roues me fit comprendre que mon arrêt était atteint.
Les os gelés, le corps tremblotant telle une pauvre feuille recroquevillée sur sa branche, dû à mes trop longues minutes passées à marcher dans le froid, sans veste, je me tenais enfin face à sa chambre, appréhendant la suite des évènements, pas très sûr que ma présence en ces lieux ne soit vraiment désirée et, peu envieux d’avoir à apporter des explications, je pris presque la décision de me détourner du pallié, presque…
Portant mon poing contre le bois de la porte, j’hésite encore un instant. Que pourrais-je bien lui dire ? Lui raconter ? Elle, que je souhaite éviter. Elle, que je désire ardemment protéger. L'Éloigner de mon monde, de mes fautes, de mes vices et erreurs. Eun Mi, mon amie la plus précieuse, une sorte de grande-sœur, celle que j’aime de l’amour le plus sincère qu’il soit. Celui qu’un fils pourrait ressentir pour sa mère. Ce même fils qui, honteux du regard qu’elle pourrait avoir, préfère se détourner d’elle. Ainsi, peu sur de moi, c’est presque d’un timide cognement contre le bois que je lui indique ma présence derrière sa porte.
Enfin, le bus redémarre. Tenant un écouteur dans l’une de mes mains, j’écoute un instant le silence qui vint emplir l’espace, n’entendant que d’une oreille distraite la musique grogner dans mes oreilles.
"J'ai rencontré un troll, il marchait dans la forêt
Il traînait derrière lui un elfe tout empaqueté
Je lui dis mon ami, que vas-tu faire de ct'homme
Il répond j'vais l'bouffer, farci avec des pommes
Il brandit sa massue et frappa vers ma tête
Il voulait sans tarder m'ajouter dans l'assiette
J'ai évité l'assaut en courant dans les bois
Quand j'me suis retourné, ben il était plus là
Et j'ai suivi sa piste, pour trouver sa caverne
Puis je l'ai vue, cachée par de-là le gros chêne
Alors j'ai vu le troll prendre un objet pointu
Et pour farcir les pommes il les lui enfonçait dans l’***"
Étrange comme la fatigue peut vous faire penser et chanter n’importe quoi, en particulier des trucs vraiment bizarres et sadiques…
Cessant de murmurer ces quelques paroles, je ravale mon envie de taper la discute avec la voisine de place, juste à ma diagonale, deux sièges plus loin. Elle me regarde. Je l’ignore.
Le bip significatif de l’engin à roues me fit comprendre que mon arrêt était atteint.
Ϟ ○ Ϟ ○ Ϟ
Les os gelés, le corps tremblotant telle une pauvre feuille recroquevillée sur sa branche, dû à mes trop longues minutes passées à marcher dans le froid, sans veste, je me tenais enfin face à sa chambre, appréhendant la suite des évènements, pas très sûr que ma présence en ces lieux ne soit vraiment désirée et, peu envieux d’avoir à apporter des explications, je pris presque la décision de me détourner du pallié, presque…
Portant mon poing contre le bois de la porte, j’hésite encore un instant. Que pourrais-je bien lui dire ? Lui raconter ? Elle, que je souhaite éviter. Elle, que je désire ardemment protéger. L'Éloigner de mon monde, de mes fautes, de mes vices et erreurs. Eun Mi, mon amie la plus précieuse, une sorte de grande-sœur, celle que j’aime de l’amour le plus sincère qu’il soit. Celui qu’un fils pourrait ressentir pour sa mère. Ce même fils qui, honteux du regard qu’elle pourrait avoir, préfère se détourner d’elle. Ainsi, peu sur de moi, c’est presque d’un timide cognement contre le bois que je lui indique ma présence derrière sa porte.
« Ce sont les faiblesses du cœur qui font les plus belles défaillances »
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Re: Because one day, I got you under my wing [Feat. Eun Mi ♥] | Mar 6 Jan - 21:06 Citer EditerSupprimer
There’s no reason...
Un souffle, encore cette respiration continuelle, une expiration étouffer. Son air disparaissait pour apparaitre de nouveau. Chaque mouvement de son corps l’apportait dans l’agonie croissante. Qu’est-ce qui lui avait bien pris de courir sous une telle température. Chevauchant la neige, la glace et ce froid sous zéro, son corps tout entier voulait rentrer. Son battement de cœur se mélangea à son excitation. Son but était loin devant elle ! Sa conscience l’avisait de rentrer au chaud, mais sa tête lui ordonna le contraire.
Continuant sa route en se laissant porté par la musique, émise par ses écouteurs. Un pas après l’autre son chemin habituel était bien éclairé par les lampadaires. Apercevant une faible montagne de neige, elle bondit pour ne pas trébucher, mais sa tentative échoua. Son pied dérapant en glissant sous son poids. Tombant sur le postérieur pour terminer ça chute sur le dos, Eun Mi laissant un cri étouffé sortir de sa bouche. Une douleur surgie en lui arrachant quelques vulgarités. Comprenant à cet instant qu’elle devait rentrer et laisser tomber son entrainement physique, un long soupire se joins à ce choix. Se relevant son dos se crispa, Eun Mi marcha vers le dortoir pour se réchauffer.
En ouvrant la porte du dortoir, une chaleur caressait ses joues alors qu’un courant d’air froid la contournait à la fermeture de la porte. Serrant ses bras contres sa poitrine, Lim marchait vers sa chambre en ayant une seule idée en tête : prend une douche pour se mettre en tenu de nuit.
Le chemin la séparant de son petit nid d’amour lui parut des heures. Déposant la main sur la poignée en la tournant, son large sourire vient illuminer son visage. Dans un mouvement de joie et de bonheur, refermant derrière elle. Se dépêchant pour se laisser tomber sur son lit. « Qu’est-ce qui m’a pris de m’entraîne ! T’as vu mademoiselle ! Tu ressembles à une vielle dame maintenant » dit-elle à haussant la voix contre sa propre personne. Dans un effort, son corps se traîna vers la salle de bain.
Un bras vers le haut lançant un chandail dans un coin suivit d’un pantalon et ses sous-vêtements. D’une main curieuse, elle se regardait dans le miroir en cherchant la chapelure. Lorsque le bruit de l’eau apparut, Eun Mi toucha vaguement la température en cherchant la perfection. Ni trop chaude ni trop froide, elle ne rentra en laissant ses mains sentir la faible pluie pour se retourner. L’eau descendit le long de sa tête vers sa nuque en caressant sa peau dénudée. Sa chevelure tomba en allongeant et son corps frissonna sous la douceur de la cascade. Savourant chaque minute, chaque instant de ce paradis sans remarquer les minutes qui s’écoulèrent. Savonnent une serviette de bain et une barre de savon pour débuter sa toilette.
Sortant en tapotant le comptoir à la recherche de sa serviette. Lim sortie sa tête en apercevant le bout de tissu sur le sol. Remplis de colère. Se retenant de laisser de nouvelles vulgarités sortir, Eun mi termina sa toilette par une queux de cheval et un pyjama simple.
Elle enfilait son short en sursautant. On venait de cogner à sa porte. Surpris, son regard se déposa sur son réveil. ‘’Il faut être stupide pour venir voir une personne à cette heure !’’ pensa telle. Ses dents viennent mordiller ses lèvres alors qu’elle sautillait de gauche à droite en se dépêchant d’enfiler son bas. « J’arrive ! Il faut être un idiot pour venir me déranger à cette heure ! » Criait-elle au bout de la chambre. Terminant son combat contre son short, elle accourra pour ouvrir la porte.
L’homme se tenant devant elle n’avait plus rien de magnifique. Son regard la fuit, sa peau rouge par le froid, ses lèvres bleutés. Eun Mi fit plonger ses sourcils vers le bas et ses deux mains viennent rejoindre ses hanches. « Park Hwang Ho ! Qu’est-ce que tu fais sans manteau ! Tu veux mourir par le froid ! Non de dieu ! Rentre au plus vite avant que mon pied rejoigne ton postérieur ! » haussa telle. Tous les deux adultes, Lim jouait la mère en le reprenant. Elle se colla dos à sa porte en pointant son lit : « Vas t’assoir sur le lit et recouvre toi de mes couvertures ! Je vais te préparer quelques choses de chaud ! Chocolat chaud ou thé ? » concluait telle sous une voix vibrante de colère et d’inquiétude.
Sa voix intérieure criait mille et une questions. Elle voulait savoir pourquoi était-il devant sa chambre ? Pourquoi était-il frigorifier ? Que faisait-il à une heure pareille ? Lim voulait des explications rapidement, mais sans le réaliser elle l’empêchait de parler.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Re: Because one day, I got you under my wing [Feat. Eun Mi ♥] | Ven 9 Jan - 0:34 Citer EditerSupprimer
Noona ♥
feat. Eun Mi
Le passé semble avoir toute son importante, au-delà même de ce que l’on pourrait penser. Au-delà même de ce que j’ai toujours pu en penser. Me retrouver ici a pour moi, un effet à la fois frustrant et bienfaiteur. Je ne saurais dire pourquoi, mise à part le fait évident que je ne puisse plus agir comme avant. Un sourire nerveux alors que je la laisse dicter ma conduite, me donner des ordres sans rien faire, ni rien dire, pour m’opposer à sa dominance. Dans mes rêves oui, sans doute. J’aurais presque pu pleurer devant mon incapacité à lui faire gober ce que je clame haut et fort à tous, elle qui me connait, m’a toujours connu et envers qui, je ne pourrais jamais mentir.
Étrange est ceci que de voir une personne qui nous connais suffisamment pour voir la vérité que nous tentons désespérément de masquer. Lire entre les lignes, entre mes lignes, c’est ce qu’elle n’a jamais oublié. Pourtant, bien que la perspective que mon amie d’enfance ne me déteste pas, il n’en reste pas moins effrayant de savoir qu’elle sait comme personne, qui je suis. Qui, je suis. C’est bel est bien la question que je m’interroge depuis bon nombre de temps. Je ne sais plus comment agir. Je ne sais plus ce que je dois faire, et si, encore aujourd’hui, je serais en mesure de lui offrir ce qu’elle attend de moi : mon amour. Le plus pure et le plus chaste qu’il soit, celui d’un enfant pour sa mère. Un enfant qui ne peut plus supporter son jumeau qui se dit aîné et qui vient chercher refuge. Jae Sun.
Jae Sun…Disputes, accrochages, coups d’gueules presque chaque jours qui commencent à m’faire chier et je connais Eunni comme étant une oreille attentive, de confiance, à qui je peux m’ouvrir un tant soit peu, lui dire ce que je n’ai jamais pu lui avouer depuis si longtemps, qu’elle me manque, que notre amitié me manque, que son attention m’ait vitale. Encore des plaintes, toujours des plaintes. Et il serait stupide de croire que remonter le temps est possible. Jamais. L’époque où mon frère, ma sœur de cœur et moi, avions des rapports amicaux inébranlables. «…..J’ai oublié de me couvrir en partant. Pas la peine de m’engueuler, j’ai des circonstances atténuantes pour avoir oublié ; Et ? c’est pas comme si j’étais tout bleu. » Réunissant mon courage, entrant tout de même dans sa chambre, c’est, enfin, et timidement que je dépose un léger baiser sur sa joue « Bonsoir Eunni » avant de, docilement, épaules voutées et grelottant, me diriger vers l’endroit qu’elle m’avait indiqué de rejoindre. A présent, assis sur son lit, c’est de façon précaire que je me couvre de sa couverture, refusant d’admettre, et encore plus devant elle, que j’étais réellement en train de crever d’froid. Par pure fierté et connerie masculine.
« J’veux bien un chocolat chaud……s’teplait » Oui, même le roi peut faire preuve de politesse, encore plus s’il s’agit d’obtenir du lait, vouant un véritable culte pour cette chose pourtant si simpliste. Même le roi peut faire preuve de gentillesse, à condition seulement qu’il s’agisse d’une amie. Une amie dont la valeur à mes yeux ne pouvait être doutée de nuls autres qu’elle-même. Et discrètement, je prends entre mes mains le médaillon qui ne quitte plus mon cou depuis bien des années, celui-là même qui possède en son sein une photo de mon frère et elle, entortillant entre mes doigts la chaîne. « Puis, j’ai pas froid… » Un spams glaciale m’entaille le corps alors que je la relaisse tomber sous mon t-shirt, telle une laisse me rappelant en chaque instants qui sont les êtres qui me sont les plus précieux, tel un clebs n’oubliant jamais qui lui donne ses croquettes. Eux, à défaut de me donner de la bouffe, m’offraient ce que je nommais jadis, le bonheur « …Alors au lieu de m’gronder comme un enfant, tu devrais plutôt être contente de m’voir débarquer à l’improviste chez toi » Ma langue claque contre mon palais avant qu’un sourire rieur vint fleurir à mes lèvres, espérant que mes paroles n’ont pas été prise pour de l’insolence jusqu’à présent « J’aime bien ta déco’ en tout cas. Et sinon, quoi d’neuf, maman ? » Peut-être, de par cette question, parviendrais-je à éviter ses reproches quant à ma tenue ainsi que les raisons de ma venue.
Étrange est ceci que de voir une personne qui nous connais suffisamment pour voir la vérité que nous tentons désespérément de masquer. Lire entre les lignes, entre mes lignes, c’est ce qu’elle n’a jamais oublié. Pourtant, bien que la perspective que mon amie d’enfance ne me déteste pas, il n’en reste pas moins effrayant de savoir qu’elle sait comme personne, qui je suis. Qui, je suis. C’est bel est bien la question que je m’interroge depuis bon nombre de temps. Je ne sais plus comment agir. Je ne sais plus ce que je dois faire, et si, encore aujourd’hui, je serais en mesure de lui offrir ce qu’elle attend de moi : mon amour. Le plus pure et le plus chaste qu’il soit, celui d’un enfant pour sa mère. Un enfant qui ne peut plus supporter son jumeau qui se dit aîné et qui vient chercher refuge. Jae Sun.
Jae Sun…Disputes, accrochages, coups d’gueules presque chaque jours qui commencent à m’faire chier et je connais Eunni comme étant une oreille attentive, de confiance, à qui je peux m’ouvrir un tant soit peu, lui dire ce que je n’ai jamais pu lui avouer depuis si longtemps, qu’elle me manque, que notre amitié me manque, que son attention m’ait vitale. Encore des plaintes, toujours des plaintes. Et il serait stupide de croire que remonter le temps est possible. Jamais. L’époque où mon frère, ma sœur de cœur et moi, avions des rapports amicaux inébranlables. «…..J’ai oublié de me couvrir en partant. Pas la peine de m’engueuler, j’ai des circonstances atténuantes pour avoir oublié ; Et ? c’est pas comme si j’étais tout bleu. » Réunissant mon courage, entrant tout de même dans sa chambre, c’est, enfin, et timidement que je dépose un léger baiser sur sa joue « Bonsoir Eunni » avant de, docilement, épaules voutées et grelottant, me diriger vers l’endroit qu’elle m’avait indiqué de rejoindre. A présent, assis sur son lit, c’est de façon précaire que je me couvre de sa couverture, refusant d’admettre, et encore plus devant elle, que j’étais réellement en train de crever d’froid. Par pure fierté et connerie masculine.
« J’veux bien un chocolat chaud……s’teplait » Oui, même le roi peut faire preuve de politesse, encore plus s’il s’agit d’obtenir du lait, vouant un véritable culte pour cette chose pourtant si simpliste. Même le roi peut faire preuve de gentillesse, à condition seulement qu’il s’agisse d’une amie. Une amie dont la valeur à mes yeux ne pouvait être doutée de nuls autres qu’elle-même. Et discrètement, je prends entre mes mains le médaillon qui ne quitte plus mon cou depuis bien des années, celui-là même qui possède en son sein une photo de mon frère et elle, entortillant entre mes doigts la chaîne. « Puis, j’ai pas froid… » Un spams glaciale m’entaille le corps alors que je la relaisse tomber sous mon t-shirt, telle une laisse me rappelant en chaque instants qui sont les êtres qui me sont les plus précieux, tel un clebs n’oubliant jamais qui lui donne ses croquettes. Eux, à défaut de me donner de la bouffe, m’offraient ce que je nommais jadis, le bonheur « …Alors au lieu de m’gronder comme un enfant, tu devrais plutôt être contente de m’voir débarquer à l’improviste chez toi » Ma langue claque contre mon palais avant qu’un sourire rieur vint fleurir à mes lèvres, espérant que mes paroles n’ont pas été prise pour de l’insolence jusqu’à présent « J’aime bien ta déco’ en tout cas. Et sinon, quoi d’neuf, maman ? » Peut-être, de par cette question, parviendrais-je à éviter ses reproches quant à ma tenue ainsi que les raisons de ma venue.
« Ce sont les faiblesses du cœur qui font les plus belles défaillances »
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Re: Because one day, I got you under my wing [Feat. Eun Mi ♥] | Dim 18 Jan - 22:49 Citer EditerSupprimer
There’s no reason...
La douceur et la gaité ne sont pas maîtres de sa vie. Nageant entre les vagues des sentiments qu’elle rencontre quelques fois, son corps était maintenant pris d’assaut par des sensations. Essayant de nager parmi les vas et viens, sa respiration se mélangea à cette expérience. Le fait d’être d’une nature dictatrice apporte chez elle un bien fait. Mais, lorsque l’inconnu, le besoin, la souffrance, la colère, l’inquiétude émergent comme un requin voulant la dévorer en ouvrant sa bouche, son cerveau se fige. Son être tout entier se fige dans le temps. Sans explication, sa personnalité change peu à peu et devient celle qu’elle était. Celle qui aurait dû rester et ne jamais disparaitre. Elle qui avait été autrefois si charmante et gracieuse. Un enfant sans défense . Maintenant devenu cruelle, tel qu’un dragon laissant sortir une flemme brûlante de sa bouche.
On dit que toute créature maléfique possède en elle un cœur. Tel est la légende. Cependant, Eun Mi n’a rien démoniaque. Lim est amer et sucrée à la fois. Elle est une femme au grand cœur qui souhaite protéger son entourage. Elle y donnerait sa vie en laissant sa propre existence disparaitre.
Dos collé à la porte en bois, épaule et jambe dénudée, la fraîcheur du couloir vient la surprendre. Prise par un grelotement d’une seconde, son bras se rebaissa contre sa hanche. Son regard suivit la personne laissant derrière elle, une odeur lui rappelant des souvenirs glorieux et précieux. Des moments qui lui sont importants. Son ami passa sous son regard rempli d’une colère. ‘’J’ai oublié de me couvrir en partant. Pas la peine de m’engueuler, j’ai des circonstances atténuantes pour avoir oublié ; Et ? c’est pas comme si j’étais tout bleu ‘’ laissait-il vaguement sortir. Son regard se figeait sur son visage s’approchant du sien en déposant un léger baiser sur sa joue. Rapportant sa main rapidement sur celle-ci, sa colère retomba graduellement. Comment pouvait-elle rester furieuse envers cet homme ? Comment ? Simplement en le voyant faire le dos rond comme un vulgaire chat. Son Bonsoir n’allait pas calmer les choses.
Sous les mots chocolat chaud, elle referma la porte derrière en laissant une mine froide sur son petit visage rosé. « D’un monsieur, je ne vous engueule pas ! De deux, il n’y a jamais de bonne raison pour sortir sans se couvrir ! De trois … » elle ne termina pas sa phrase. Sa concentration se fit sur son chocolat chaud. Appuyant sur le bouton de sa tassimo, un ronronnement suivi d’un écoulement envahit la pièce. Se penchant vers son mini frigo, elle sort cane de crème chantilly. Prenant la tasse, appuyant doucement sur le bout pour y laisser sortir une montagne blanche. Déposant la cane sur la table en déposant rapidement son doigt couvert de blanc dans sa bouche pour y ressortir.
Se retournant en riants sous ses paroles ‘’ Puis, j’ai pas froid ‘’alors qu’un spams digne d’un tremblement de terre prit possession de son corps. « Alors, tu n’as pas froid ? Tu es vraiment le pire des idiots ! Sortir ainsi ! » Marchant vers lui en se penchant devant, elle lui tend la tasse avec un petit sourire rempli de malice –ne me cherche pas, j’essaie de me contrôler- laissait-il paraitre.
‘’Alors au lieu de m’gronder comme un enfant, tu devrais plutôt être contente de m’voir débarquer à l’improviste chez toi. ‘’, ‘’ J’aime bien ta déco’ en tout cas. Et sinon, quoi d’neuf, maman ? ‘’. Il se foutait de sa gueule avec de telles phrases !
Froissant les sourcils, elle prend son doigt en le glissant dans sa crème fouettée. Souriant comme une gamine voulant jouer un mauvais coup, son doigt déposa le produit sur le nez de Kwang Ho.
Sa froideur et sa colère s’estompaient peu à peu. « N’essaient pas de changer de sujet ! J’ai une envie folle de prendre ton cou entre mes mains ! Sache que je suis heureuse de voir ta bouille, mais je suis furieuse contre ton ignorance et ta stupidité ! Tu es vraiment la personne plus … Attend, venais-tu de dire maman ? » encore prise par surprise, Lim respirait doucement en cherchant le calme en elle. Un rire sarcastique sorti de son petit corps en se transformant en un rire de joie. « Merci, mon petit ourson ! Je suis incapable d’être en colère contre toi plus de deux minutes ! Tu m’expliques ? »
Son corps tout entier restait en position du petit bonhomme. Elle le regardait curieuse et fasciner par la seule et unique personne qui sache comment élimer toute source de noir. Son compagnon, le jumeau, son frère de cœur ! Lui qui lit en elle comme un livre ouvert tout comme elle le sait le faire.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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