A quel jeu étions-nous en train de nous adonner ? Je cherchais tant bien que mal à comprendre pourquoi nous en étions arrivés là, à se désirer mutuellement. Pourtant, ce n'était pas difficile de trouver une explication à ce phénomène: l'alcool nous avait réunis. Peut-être un bien pour un mal, tout compte fait, car je n'osais pas imaginer la réaction de la demoiselle une fois redescendue sur terre. Parce que ni elle ni moi n'étions disposés à nous arrêter en si bon chemin. Elle m'avait fait grâce de sa poitrine qui était somme toute très agréable à regarder. Et alors que mes lèvres dérivaient le long de son épaule dans des baisers tout aussi doux qu'à l'accoutumée, mes mains s'affairaient plus bas pour obéir docilement à la suggestion de Maloe. « Ca te convient maintenant, miss ? » Bientôt, je fis valser mon pantalon à travers la chambre, le remarquant s'échouer lamentablement au pied de la porte close par mes soins il y avait quelques minutes. Ensuite, je pressai stratégiquement mon bassin contre le sien, me frayant ainsi un chemin entre ses cuisses nues et douces. Mon visage, lui, vint à la rencontre de ses monts de chair aussi doux que le reste de son corps, et mes mains redessinèrent habilement ses courbes de vraie jeune femme. Quel réel gâchis de cacher un si beau corps, Maloe... Je lui en voulais d'adopter un style vestimentaire si négligé, dans la vie de tous les jours. Elle était une vraie tombeuse quand elle y mettait du sien ! Et j'étais particulièrement satisfait de découvrir ce corps habituellement caché sous des couches de vêtements. Mes doigts vinrent tirer l'élastique de sa culotte pastelle, aspirant entre mes lèvres ce qui faisait de Maloe une femme. Et avec un tel traitement de faveur, je m'attendais au moins à ce qu'elle exprime son bien-être ! Parce que toutes ces attentions n'étaient destinées qu'à un seul but: l'emmener au septième ciel.