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Que le Spectacle commence [feat. An C: ]
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Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Mer 7 Jan - 0:27 Citer EditerSupprimer
Just a Dance, Devil
feat. An
D’un geste assuré, je passe une main dans ma crinière aux couleurs identiques au plumage d’un corbeau. Humpf. Ou t’as la classe, ou tu l’as pas, baby, et ‘faut croire que j’ai ça dans l’sang. Endroit du septième ciel. Endroit de débauche. Parmi une marrée noirâtre, du haut de mon trône, j’observe les étincelles d’un rouge vermeil, complétées par des spots de couleurs enlaçant les corps à demi-nus et ceux, plus vêtus. Ainsi là, assis entre mes plus fidèles membres, j’observe mon hangar, lieux d’où je donne les ordres, le commencement de mon Royaume dont je suis le seul et unique maître. Un verre de vodka presque vide à la main, mes yeux vont et viennent. Du monde. Trop. Beaucoup trop. L’ennui vient à point nommé, et c’est cet instant choisis que deux femelles vinrent à ma rencontre, reversant dans mon verre, un alcool arrache-gueule afin que je puisse me désaltérer le gosier comme il se doit. Un sourire espiègle prit vit aux commissures de mes lèvres tandis que je savourais leurs caresses délicates de leurs mains fines et douces. Leurs lèvres effleurant les miennes, une main passant sur mon entre-jambe alors que mes yeux bifurquent sur le podium installé pour cette soirée organisée. La musique bourdonnant, hurlant dans l’espace, se tait durant un instant, à présent pour qu'enfin, elles arrivent, provoquant des nuées de sifflements. Les belles de la nuit. De belles poitrines, bouches pulpeuses. Baisables à souhait.
Une musique chaude ne cessait de s’élever au milieu de la foule, gardant aux premières loges les strip-teaseuses louées, pour certaines, décolletés plongeant et strings échancrés ne composant que leurs uniques vêtements. Je saliverais presque. Les corps aux formes angéliques se mouvaient en une sorte de danse érotique contre la barre d’acier, se déhanchant, faisant virevolter leurs chevelures au gré de leurs pas de danses irrésistibles.
Il parait que le job de leader, de chef était par biens des points de vues, affreusement chiants et emplis de problèmes. Hum. Quedal. Pour ma part, seuls les avantages s’offraient à moi. Une bonne étoile veillant sur moi depuis ma plus tendre enfance, je pense. Portant le verre à mes lèvres, les putes près de moi tentant comme elles le pouvaient d’attirer ma personne à leurs désirs, une seule d’entre toutes avait droit à mon entière attention. An. Cette jeune pute qui savait autant se rendre émoustillante que repoussante. Froide et paumée. Seule et indépendante. Je tente de la protéger. Les mouvements sensuels exécutaient contre cette barre m’hypnotisais, englobant ma volonté de détourner le regard pour enfin boire ce qu’il restait de ma Vodka. Je passe, tel un prédateur, ma langue sur le pourtour de mes lèvres rosées. Ça m’rends fou. Entre cet espace, grand, chaud, aux lumières tamisées, l’envie de m’en faire une, entrave mon esprit, et bien qu’il soit assez tard dans la nuit pour me permettre quelques mouvements charnels avec l’une d’entre-elle, les putains s’occupant de ma royal personne réussirent enfin à retrouver cette attention qu’elles désiraient tant « ô mon Roi, si tu te laisses aller entre mes bras, je saurais te satisfaire » ,Murmura la femelle sur ma droite alors que la seconde s’empressait de mordiller le lobe de mon oreille, ajoutant de façon bien trop sensuel « Te satisfaire toute la nuit ».
Tch. Tout c’qui m’intéressait n’était autre que de regarder cette Jun An se pavaner, admirant les contours de son corps si parfaitement ciselé. Je ne sais toujours pas ce que je devrais penser d’elle. Elle qui représente l’erreur que je deviendrais, le gouffre duquel je ne pourrais m’extirper, l’enfer dans lequel je plongerais. Ce même enfer qu’elle vit. Le désespoir. La mort lente de son espoir dans la vie. ô oui baby, en ce soir, je n’ai d’yeux que pour toi.
Une musique chaude ne cessait de s’élever au milieu de la foule, gardant aux premières loges les strip-teaseuses louées, pour certaines, décolletés plongeant et strings échancrés ne composant que leurs uniques vêtements. Je saliverais presque. Les corps aux formes angéliques se mouvaient en une sorte de danse érotique contre la barre d’acier, se déhanchant, faisant virevolter leurs chevelures au gré de leurs pas de danses irrésistibles.
Il parait que le job de leader, de chef était par biens des points de vues, affreusement chiants et emplis de problèmes. Hum. Quedal. Pour ma part, seuls les avantages s’offraient à moi. Une bonne étoile veillant sur moi depuis ma plus tendre enfance, je pense. Portant le verre à mes lèvres, les putes près de moi tentant comme elles le pouvaient d’attirer ma personne à leurs désirs, une seule d’entre toutes avait droit à mon entière attention. An. Cette jeune pute qui savait autant se rendre émoustillante que repoussante. Froide et paumée. Seule et indépendante. Je tente de la protéger. Les mouvements sensuels exécutaient contre cette barre m’hypnotisais, englobant ma volonté de détourner le regard pour enfin boire ce qu’il restait de ma Vodka. Je passe, tel un prédateur, ma langue sur le pourtour de mes lèvres rosées. Ça m’rends fou. Entre cet espace, grand, chaud, aux lumières tamisées, l’envie de m’en faire une, entrave mon esprit, et bien qu’il soit assez tard dans la nuit pour me permettre quelques mouvements charnels avec l’une d’entre-elle, les putains s’occupant de ma royal personne réussirent enfin à retrouver cette attention qu’elles désiraient tant « ô mon Roi, si tu te laisses aller entre mes bras, je saurais te satisfaire » ,Murmura la femelle sur ma droite alors que la seconde s’empressait de mordiller le lobe de mon oreille, ajoutant de façon bien trop sensuel « Te satisfaire toute la nuit ».
Tch. Tout c’qui m’intéressait n’était autre que de regarder cette Jun An se pavaner, admirant les contours de son corps si parfaitement ciselé. Je ne sais toujours pas ce que je devrais penser d’elle. Elle qui représente l’erreur que je deviendrais, le gouffre duquel je ne pourrais m’extirper, l’enfer dans lequel je plongerais. Ce même enfer qu’elle vit. Le désespoir. La mort lente de son espoir dans la vie. ô oui baby, en ce soir, je n’ai d’yeux que pour toi.
« la soif, la prise de conscience d'un être errant, le monstre n'est sociable envers l'humain qu'à hauteur du dédain qu'il a pour lui même quant à choisir entre prendre la vie pour subsister dans la mort »
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Re: Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Mer 7 Jan - 20:24 Citer EditerSupprimer
Le besoin de jouer formait tout le secret du caractère de cette princesse fanée ; or que peut jouer une jeune fille ? Ce qu'elle a de plus précieux : sa réputation, la considération de toute sa vie. — La jeune fille était depuis bien longtemps habituée à ces fêtes où la débauche régnait, où la dignité n'a plus sa place. Elle se balançait lascivement autour de la barre mise à sa disposition, un air aguicheur posé sur le visage. Et elle sentait les regards de tout ces hommes sur elle, elle n'arrivait même plus à en être dégoûtée, elle y était trop habituée, une mauvaise habitude, une terrible habitude dont personne n'aurait jamais voulu faire l'expérience. Et c'était le désenchantement dans ses yeux bleus. Ce désenchantement qui avait eu lieu il y a bien trop longtemps maintenant. Elle regarda ses compagnes d'infortune, d'un soir. Jeunes, peut-être un peu moins qu'elle mais dans cette infortune elles étaient toutes semblables, partageant une seule déchéance, une seule débauche. Elles n'étaient rien que des gamines perdues et désespérées. Puis, elle sentit un regard bien particulier se poser sur elle tandis qu'elle continuait de se mouvoir avec langueur autour de cette barre de fer. C'était Kwangho. Il avait l'air d'être bien entouré, et pourtant, il la regardait, encore et toujours, comme si ce soir, il n'avait d'yeux que pour elle. Un sourire taquin vînt fleurir sur ses lèvres. Elle descendit de l'estrade, faisant retentir quelques grognements de frustration, d'insatisfaction, mais elle n'en avait guère. Elle se dirigea d'une démarche féline vers celui qui semblait trôner tel un roi entre ses sujets. D'un regard entendu avec les autres demoiselles, celles-ci partirent, la laissant seule avec lui. Ce soir, elle allait s'occuper de lui. Du moins, c'était ce qu'elle prévoyait, mais il se montrait si imprévisible avec elle. Au tout début, elle s'était remise en question, c'était son métier et pourtant, elle n'arrivait pas à le faire flancher, elle n'arrivait pas à se faire désirer par le jeune homme. Mais, c'était impossible qu'elle soit le problème, ils tombaient tous pour elle. Elle se posait alors quelques questions sur la sexualité du garçon. Après tout, peut-être préférait-il la gente masculine..mais dans ce cas, pourquoi la payer pour lui tenir compagnie ? C'était incompréhensible. Alors, cette nuit, elle avait décidé de jouer, de le tester, après tout, elle n'avait plus rien à perdre. Ce soir, elle aurait le fin mot de toute cette histoire.
Elle s'installa sur ses genoux, attrapant le verre qu'il avait à la main et en bu le contenu avant de se lécher les lèvres sensuellement tout en le regardant dans les yeux. Elle était toute à lui, avec sa beauté d'ange et ses douces faiblesses, livrée à sa puissance, telle que le ciel la fit dans sa miséricorde pour enchanter son cœur d'homme. Le sourire taquin qu'elle arborait ne prévoyait rien de bon, et pourtant, elle avait l'impression que son pouvoir de séduction était réduit à néant face au regard de glace du garçon. Comme s'il était tout simplement hermétique à elle. Depuis plusieurs mois déjà il la payait, pour plusieurs jours parfois, mais il ne se passait rien. Juste quelques mots échangés, ils tentaient tout deux de lentement s'apprivoiser. Au départ, elle n'avait pas compris son petit manège, mais cela lui sautait à présent aux yeux, il la protégeait d'elle-même et des souillures qu'elle infligeait à son propre corps, sans état d'âme. Mais pourquoi elle, il y en avait tant d'autres, comme ces deux filles qui venaient de partir et qui avaient pourtant l'air de lui procurer un peu de satisfaction et de plaisir contrairement à elle et c'était ce qu'elle ne saisissait pas. Elle le saurait tôt ou tard, c'était une certitude.
Elle se pencha vers son oreille et en mordilla doucement le lobe avant de lui susurrer sensuellement : « Je voudrais jouer avec toi ce soir. » — Mais la passion a beau se dissimuler, elle trahit par ses ténèbres mêmes.
Le besoin de jouer formait tout le secret du caractère de cette princesse fanée ; or que peut jouer une jeune fille ? Ce qu'elle a de plus précieux : sa réputation, la considération de toute sa vie. — La jeune fille était depuis bien longtemps habituée à ces fêtes où la débauche régnait, où la dignité n'a plus sa place. Elle se balançait lascivement autour de la barre mise à sa disposition, un air aguicheur posé sur le visage. Et elle sentait les regards de tout ces hommes sur elle, elle n'arrivait même plus à en être dégoûtée, elle y était trop habituée, une mauvaise habitude, une terrible habitude dont personne n'aurait jamais voulu faire l'expérience. Et c'était le désenchantement dans ses yeux bleus. Ce désenchantement qui avait eu lieu il y a bien trop longtemps maintenant. Elle regarda ses compagnes d'infortune, d'un soir. Jeunes, peut-être un peu moins qu'elle mais dans cette infortune elles étaient toutes semblables, partageant une seule déchéance, une seule débauche. Elles n'étaient rien que des gamines perdues et désespérées. Puis, elle sentit un regard bien particulier se poser sur elle tandis qu'elle continuait de se mouvoir avec langueur autour de cette barre de fer. C'était Kwangho. Il avait l'air d'être bien entouré, et pourtant, il la regardait, encore et toujours, comme si ce soir, il n'avait d'yeux que pour elle. Un sourire taquin vînt fleurir sur ses lèvres. Elle descendit de l'estrade, faisant retentir quelques grognements de frustration, d'insatisfaction, mais elle n'en avait guère. Elle se dirigea d'une démarche féline vers celui qui semblait trôner tel un roi entre ses sujets. D'un regard entendu avec les autres demoiselles, celles-ci partirent, la laissant seule avec lui. Ce soir, elle allait s'occuper de lui. Du moins, c'était ce qu'elle prévoyait, mais il se montrait si imprévisible avec elle. Au tout début, elle s'était remise en question, c'était son métier et pourtant, elle n'arrivait pas à le faire flancher, elle n'arrivait pas à se faire désirer par le jeune homme. Mais, c'était impossible qu'elle soit le problème, ils tombaient tous pour elle. Elle se posait alors quelques questions sur la sexualité du garçon. Après tout, peut-être préférait-il la gente masculine..mais dans ce cas, pourquoi la payer pour lui tenir compagnie ? C'était incompréhensible. Alors, cette nuit, elle avait décidé de jouer, de le tester, après tout, elle n'avait plus rien à perdre. Ce soir, elle aurait le fin mot de toute cette histoire.
Elle s'installa sur ses genoux, attrapant le verre qu'il avait à la main et en bu le contenu avant de se lécher les lèvres sensuellement tout en le regardant dans les yeux. Elle était toute à lui, avec sa beauté d'ange et ses douces faiblesses, livrée à sa puissance, telle que le ciel la fit dans sa miséricorde pour enchanter son cœur d'homme. Le sourire taquin qu'elle arborait ne prévoyait rien de bon, et pourtant, elle avait l'impression que son pouvoir de séduction était réduit à néant face au regard de glace du garçon. Comme s'il était tout simplement hermétique à elle. Depuis plusieurs mois déjà il la payait, pour plusieurs jours parfois, mais il ne se passait rien. Juste quelques mots échangés, ils tentaient tout deux de lentement s'apprivoiser. Au départ, elle n'avait pas compris son petit manège, mais cela lui sautait à présent aux yeux, il la protégeait d'elle-même et des souillures qu'elle infligeait à son propre corps, sans état d'âme. Mais pourquoi elle, il y en avait tant d'autres, comme ces deux filles qui venaient de partir et qui avaient pourtant l'air de lui procurer un peu de satisfaction et de plaisir contrairement à elle et c'était ce qu'elle ne saisissait pas. Elle le saurait tôt ou tard, c'était une certitude.
Elle se pencha vers son oreille et en mordilla doucement le lobe avant de lui susurrer sensuellement : « Je voudrais jouer avec toi ce soir. » — Mais la passion a beau se dissimuler, elle trahit par ses ténèbres mêmes.
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Re: Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Jeu 15 Jan - 1:43 Citer EditerSupprimer
Just a Dance, Devil
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Les yeux rivés sur son corps aux formes harmonieuses, plus particulièrement sur son élégant déhanché, je me délectais de cette vision si envoutante qu’elle m’offrait. Je n’avais que faire des deux demoiselles me caressant de part et d’autre, je n’avais d’envie que d’elle. Uniquement Jun An. Si seulement, je pouvais la faire mienne un instant. Si seulement, je pouvais l’utiliser. Si seulement, je pouvais la dominer sans scrupule et de ce fait, faire taire cet altruisme en moi qui ne cessait de dicter mes pas lorsqu’elle était près de moi. Pseudo-Altruisme à la con, si je parviens à être suffisamment humble pour me l’avouer. Salement con, d’une connerie que l’on pourrait qualifier d’hypocrisie, au fond.
Pourtant, et bien malgré mes vices et penchants vislares, je ne saurais profiter d’elle. Mais, je sais que quoi qu’il arrive, quoi que je puisse faire, elle tentera de trouver la moindre de mes faiblesses afin de me faire flancher, titiller ma patience, la rendant à vif et chercher, par biens des moyens, de me pousser jusqu’à mes derniers retranchements comme à cet instant ou, d’une lenteur presqu’insupportable, elle s’assoie sur mes cuisses me faisant grogner alors que son corps vint s’appuyer sur mon membre gorgé de sang. Celui-là même qui ne quémandé qu’à être libéré.
« Je voudrais jouer avec toi ce soir. » Alors qu’un frissonnement me parcourt à son contact, je laisse échapper un soupire de satisfaction à chacun de ses mouvements qui, sembleraient-t-ils, ne soient raison que d’un désir lubrique. Que j’aime les femelles. Que j’aime cette pouliche. Ô oui, j’aime les femmes, c’est mon point faible, un de mes nombreux points faibles, mais aucunes ne valent vraiment l’attention qu’elles pensent mériter. Cette petite n’est que l’une d’entre elles, au cœur si farouche et faible, alors, me laissant aller à cette vague attirance l’espace d’un court instant, je pose mes mains sur ses cuisses, légèrement, prestement, tout en remontant par de légers effleurements jusqu’à atteindre ses hanches, puis sa poitrine avant que d’un geste brusque, je l’attrape par la nuque afin de la rapprocher de mon visage. Enfin, mon front collé au sien, et c’est dans un sourire narquois que je mords ma lèvre inférieure, susurrent à son oreille mon mépris faussement existant « Crois-tu le mériter, pouliche ? » Un sourire en coin tandis que je vins humer son cou tel un prédateur reniflant sa proie, glissant mon nez dans ses quelques mèches mi-claires, mi-foncées « Tu es très en beauté, ce soir, ma Belle ». Encore et toujours des compliments sur son corps puisqu’il s’agissait bien là de ce qui pouvait m’intéresser. Intéressée qui justement, ne savait que trop parfaitement, réanimer bien des instincts les plus primaires.
Comme j’aimerais aimer ton corps, dévorer ce qu’il reste de ta pureté, toi l’enfant maudite. Ange déchu à l’âme parsemée de désespoir et pourtant, désireux de tant d’espérance, je saurais te donner ta seconde chance, de gré ou de force mais avant, je parviendrais à te reconduire sur ce chemin que tu as perdu, te laissant haïr, dégoûter ce que tu fais avec tant de sensualité, si tant et si bien, que tu y parviennes un jour jusqu’au bout. « Ta peau est si douce, comme le serait un pétale de rose. Si doux, si fragile…et si souillée » Ma main caressant, sans cesser de s’arrêter sa cuisse dénudée, je contemple solennellement ma rose. Plongeant mon doigt dans mon verre qu’elle avait vidé quelques minutes plutôt, mon index, de son extrémité, vint prendre ce qu’il restait d’alcool avant que lentement, j’effleure ses lèvres pulpeuses, y délaissant les quelques gouttes de Vodka «…Ma rose fanée. »
Je délaisse sa cuisse afin de venir coincer son menton d’une poigne légère, trahissant ma sympathie que je pouvais éprouver à son égard « Tu désires réellement jouer avec le Roi ? Grand bien t’en fasse, esclave. Viens donc avec moi. » Et, c’est ainsi que je l’emmène dans ma chambre aux murs insonorisés, à l’étage.
Pourtant, et bien malgré mes vices et penchants vislares, je ne saurais profiter d’elle. Mais, je sais que quoi qu’il arrive, quoi que je puisse faire, elle tentera de trouver la moindre de mes faiblesses afin de me faire flancher, titiller ma patience, la rendant à vif et chercher, par biens des moyens, de me pousser jusqu’à mes derniers retranchements comme à cet instant ou, d’une lenteur presqu’insupportable, elle s’assoie sur mes cuisses me faisant grogner alors que son corps vint s’appuyer sur mon membre gorgé de sang. Celui-là même qui ne quémandé qu’à être libéré.
« Je voudrais jouer avec toi ce soir. » Alors qu’un frissonnement me parcourt à son contact, je laisse échapper un soupire de satisfaction à chacun de ses mouvements qui, sembleraient-t-ils, ne soient raison que d’un désir lubrique. Que j’aime les femelles. Que j’aime cette pouliche. Ô oui, j’aime les femmes, c’est mon point faible, un de mes nombreux points faibles, mais aucunes ne valent vraiment l’attention qu’elles pensent mériter. Cette petite n’est que l’une d’entre elles, au cœur si farouche et faible, alors, me laissant aller à cette vague attirance l’espace d’un court instant, je pose mes mains sur ses cuisses, légèrement, prestement, tout en remontant par de légers effleurements jusqu’à atteindre ses hanches, puis sa poitrine avant que d’un geste brusque, je l’attrape par la nuque afin de la rapprocher de mon visage. Enfin, mon front collé au sien, et c’est dans un sourire narquois que je mords ma lèvre inférieure, susurrent à son oreille mon mépris faussement existant « Crois-tu le mériter, pouliche ? » Un sourire en coin tandis que je vins humer son cou tel un prédateur reniflant sa proie, glissant mon nez dans ses quelques mèches mi-claires, mi-foncées « Tu es très en beauté, ce soir, ma Belle ». Encore et toujours des compliments sur son corps puisqu’il s’agissait bien là de ce qui pouvait m’intéresser. Intéressée qui justement, ne savait que trop parfaitement, réanimer bien des instincts les plus primaires.
Comme j’aimerais aimer ton corps, dévorer ce qu’il reste de ta pureté, toi l’enfant maudite. Ange déchu à l’âme parsemée de désespoir et pourtant, désireux de tant d’espérance, je saurais te donner ta seconde chance, de gré ou de force mais avant, je parviendrais à te reconduire sur ce chemin que tu as perdu, te laissant haïr, dégoûter ce que tu fais avec tant de sensualité, si tant et si bien, que tu y parviennes un jour jusqu’au bout. « Ta peau est si douce, comme le serait un pétale de rose. Si doux, si fragile…et si souillée » Ma main caressant, sans cesser de s’arrêter sa cuisse dénudée, je contemple solennellement ma rose. Plongeant mon doigt dans mon verre qu’elle avait vidé quelques minutes plutôt, mon index, de son extrémité, vint prendre ce qu’il restait d’alcool avant que lentement, j’effleure ses lèvres pulpeuses, y délaissant les quelques gouttes de Vodka «…Ma rose fanée. »
Je délaisse sa cuisse afin de venir coincer son menton d’une poigne légère, trahissant ma sympathie que je pouvais éprouver à son égard « Tu désires réellement jouer avec le Roi ? Grand bien t’en fasse, esclave. Viens donc avec moi. » Et, c’est ainsi que je l’emmène dans ma chambre aux murs insonorisés, à l’étage.
« la soif, la prise de conscience d'un être errant, le monstre n'est sociable envers l'humain qu'à hauteur du dédain qu'il a pour lui même quant à choisir entre prendre la vie pour subsister dans la mort »
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Re: Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Jeu 15 Jan - 17:05 Citer EditerSupprimer
Elle a le visage de l'innocence, elle a la beauté dans ses yeux, et il lui semble si simple, si simple de séduire, et par l'infini bleu de ses yeux, elle t'enchaîne. — A son plus grand étonnement, il répondit à ses gestes. Comme s'il la désirait. Une étincelle joueuse s'alluma dans les yeux de la jeune fille. Et malgré sa position, et sa réputation, ses gestes étaient doux, mesurés, comme s'il ne voulait pas la blesser. Il ne correspondait pas aux rumeurs qu'elle avait entendu. Ou peut-être était-ce seulement avec elle ? Mais elle ne pouvait oser imaginer un tel traitement de faveur. Alors qu'il redessinait le galbe de ses hanches, elle passa ses mains dans ses cheveux ébènes. Elle se mordit doucement la lèvre inférieure, prenant un air quémandeur, comme si elle désirait ardemment qu'il la fasse sienne. Elle frissonnait sous ses doigts. Un léger gémissement, peut-être exagéré puisqu'il ne faisait que l'effleurer, passa ses lèvres rosées. Elle jouait de son visage innocent. Et lorsqu'il posa à l'aide de son index un peu de vodka sur ses lèvres, elle lui happa avec douceur le doigt pour effectuer une légère succion, un air sensuel et pourtant angélique peint sur le visage. Souillée..oui, elle l'était, elle le savait, elle était de ces êtres damnés dont personne ne voulait, et pourtant, elle était là, entre ses bras, poupée de porcelaine entre ses doigts. « Alors souille-moi de toi. » susurra-t-elle. Elle jouait avec lui. Il jouait avec elle. Et sous ses doigts volatiles, elle frissonnait. Elle le laissait faire, dans toute sa puissance, tandis qu'elle n'était que poupée, obéissant aux moindres gestes, accrochée aux moindres paroles effleurant ses lèvres. Elle le suivit jusqu'à l'étage, sentant le regard d'autres dans son dos, accrochés à ses courbes étrangères. Ils la désiraient, mais elle n'était que pour lui en cette nuit. Le Roi l'avait choisi. Et pour la première fois, il allait découvrir par des caresses ses seins, son cou, ses hanches et ses paupières, elle toute entière. Finalement, elle savait. Il la désirait. Comme les autres, il n'était qu'un homme aux instincts bas et primaires, et il assouvirait son désir en elle. La chambre et son silence les accueillirent. Mais ce silence ne changeait rien à la situation. Elle l'attrapa alors par la chemise, l'entraînant avec lui sur le lit. Se laissant dominer de toute sa stature par ce corps d'homme. Elle déboutonna lentement sa chemise, se mordillant la lèvre inférieure au même instant, prenant un air aguicheur et en même temps si innocent. Et elle se colla à lui, faisant se froisser leur peau l'une contre l'autre. Tout chez elle n'était que gestes langoureux et sensuels, regards lascifs et suggestifs. Elle avait l'art de séduire, d'une pureté rare pour l'être damné qu'elle était. Et en cette nuit, elle se ferait désirer plus ardemment que jamais. Et il la regrettait, en cette nuit, dans son désir et sa puissance. Il la regretterait, et il la quémanderait, encore et à jamais. — Ses danses sont le gouffre effrayant de tes songes, et tu tombes de désir pour elle, tandis que la courbe de ses yeux fait le tour de ton cœur.
Elle a le visage de l'innocence, elle a la beauté dans ses yeux, et il lui semble si simple, si simple de séduire, et par l'infini bleu de ses yeux, elle t'enchaîne. — A son plus grand étonnement, il répondit à ses gestes. Comme s'il la désirait. Une étincelle joueuse s'alluma dans les yeux de la jeune fille. Et malgré sa position, et sa réputation, ses gestes étaient doux, mesurés, comme s'il ne voulait pas la blesser. Il ne correspondait pas aux rumeurs qu'elle avait entendu. Ou peut-être était-ce seulement avec elle ? Mais elle ne pouvait oser imaginer un tel traitement de faveur. Alors qu'il redessinait le galbe de ses hanches, elle passa ses mains dans ses cheveux ébènes. Elle se mordit doucement la lèvre inférieure, prenant un air quémandeur, comme si elle désirait ardemment qu'il la fasse sienne. Elle frissonnait sous ses doigts. Un léger gémissement, peut-être exagéré puisqu'il ne faisait que l'effleurer, passa ses lèvres rosées. Elle jouait de son visage innocent. Et lorsqu'il posa à l'aide de son index un peu de vodka sur ses lèvres, elle lui happa avec douceur le doigt pour effectuer une légère succion, un air sensuel et pourtant angélique peint sur le visage. Souillée..oui, elle l'était, elle le savait, elle était de ces êtres damnés dont personne ne voulait, et pourtant, elle était là, entre ses bras, poupée de porcelaine entre ses doigts. « Alors souille-moi de toi. » susurra-t-elle. Elle jouait avec lui. Il jouait avec elle. Et sous ses doigts volatiles, elle frissonnait. Elle le laissait faire, dans toute sa puissance, tandis qu'elle n'était que poupée, obéissant aux moindres gestes, accrochée aux moindres paroles effleurant ses lèvres. Elle le suivit jusqu'à l'étage, sentant le regard d'autres dans son dos, accrochés à ses courbes étrangères. Ils la désiraient, mais elle n'était que pour lui en cette nuit. Le Roi l'avait choisi. Et pour la première fois, il allait découvrir par des caresses ses seins, son cou, ses hanches et ses paupières, elle toute entière. Finalement, elle savait. Il la désirait. Comme les autres, il n'était qu'un homme aux instincts bas et primaires, et il assouvirait son désir en elle. La chambre et son silence les accueillirent. Mais ce silence ne changeait rien à la situation. Elle l'attrapa alors par la chemise, l'entraînant avec lui sur le lit. Se laissant dominer de toute sa stature par ce corps d'homme. Elle déboutonna lentement sa chemise, se mordillant la lèvre inférieure au même instant, prenant un air aguicheur et en même temps si innocent. Et elle se colla à lui, faisant se froisser leur peau l'une contre l'autre. Tout chez elle n'était que gestes langoureux et sensuels, regards lascifs et suggestifs. Elle avait l'art de séduire, d'une pureté rare pour l'être damné qu'elle était. Et en cette nuit, elle se ferait désirer plus ardemment que jamais. Et il la regrettait, en cette nuit, dans son désir et sa puissance. Il la regretterait, et il la quémanderait, encore et à jamais. — Ses danses sont le gouffre effrayant de tes songes, et tu tombes de désir pour elle, tandis que la courbe de ses yeux fait le tour de ton cœur.
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Re: Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Mar 3 Fév - 19:14 Citer EditerSupprimer
Just a Dance, Devil
feat. An
Désir. L’obscur témoin tirant les ficelles de ce besoin d’une passion charnelle. Le désir, celui-là même prenant vie entre les entrailles de cette luxure qui savait nous unir, nous relier, et par affront, domine ce qu’il reste de notre liberté. C’est ainsi donc, dans cette chambre aux confins d’une intimité qu’il nous fallait apprivoiser, que cette femme m’enchaîna dans sa déchéance. D’une sensualité frôlant l’extase, elle m’entraîne près d’elle, contre elle, afin que cette chute ne se produise nulle part ailleurs que sur ce lit, témoin de notre plaisir et prémices d’évènements que l’on regrettera très prochainement, mais sûrement.
Le torse à moitié dénudé alors que mes yeux restés rivés sur les siens, ne pouvant s’en détacher, ceux-là qui ne cessaient de crier à la luxure, quémandant presqu’avec une rare ardeur de se faire posséder. Sans plus de cérémonies, je me redresse à moitié, attrapant ses mains entre l’une des miennes d’une poigne ferme, avant de les relever au dessus de sa tête. Laissant courir mes lèvres sur sa joue, son menton, mordillant le lobe de son oreille, puis venant enfouir mon visage au creux de son cou afin d’humer son parfum si enivrant, son odeur d’une chaude subtilité « Ta peau est douce ». Finalement, quand ma main libre et affamée vint effleurer la courbe de ses seins, la douceur de ses hanches, se laissant guider par l’onctueuse fermeté de ses fesses, « Si douce », mes lèvres partirent conquérir les siennes, délaissant l’appétence de sa chaire gonflée seulement pour caresser son cou plus en profondeur, mordant sa peau, ses clavicules, le bout de chaire de sa poitrine frémissante sous mes doigts. Mains navigants au gré de mon envie, s’arrêtant plus longuement parfois, plus fermement sur d’autres zones, la découvrant en surface, pour l’instant. L’aventurier résidant au plus profond de ce qui faisait ma personne, jouait. Je jouais plaisamment avec le corps soumis à mon désir, me rendant compte à quel point cette créature damnée se trouvait être oubliée, perdue.
Mon rôle presqu’oublié, je stoppe tous gestes un instant, et c’est le souffle court que je pose mon front contre le sien, lâchant enfin ses poignets. Un effleurement sur sa cuisse alors que ma voix se fait basse, tel un secret dit, gardé, seulement entre elle et moi « Je voudrais te faire mal. Griffer tes cuisses jusqu’au sang pour y graver mon nom. Tu n’es qu’un objet que je voudrais posséder avec brutalité, déchirer tes entrailles et te faire mienne dans la douleur. » Un baiser sur son nez, replaçant ses quelques mèches derrières ses oreilles, arquant un sourcil sans détacher mes yeux de son visage et sans pour autant laisser paraître la moindre once d’émotion « Et je voudrais te caresser, t’effleurer comme lorsque l’on poli un cristal. Doucement, délicatement d’une main aguerrie et sans mal afin que tu ne souffre pas. Seulement du plaisir. » Ton plaisir. Mais, je n’oublie pas. Je n’oublie pas que je ne serais rien d’autre qu’un parmi tant d’autres. Je n’oublie pas cette promesse silencieuse que je m’étais faite : celle de t’aider à t’en sortir. Hum. « Mais je ne ramperais jamais à tes pieds comme les autres, salope ». Dans ce paradoxe, l’enfer de cette vie, je serais le seul capable de t’offrir une consistance émotionnelle dans l’incohérence du monde dans lequel tu dépéris. Le seul capable de te montrer à quel point tu te haïssais. « Navré mais je n’peux pas » Et, c’est ainsi que, par cette culpabilité, je m’éloignais de mon terrain de jeu avant d’ouvrir la commode derrière moi, en sortant une bouteille de Wisky.
« Jamais, je n’aurais dû te toucher. J’me suis simplement laissé aller ». Bouchon rapidement retiré, c’est avec dextéritée et après avoir pris en mains tout ce dont j’avais besoin, que je m’roule un pet’. Planer un peu, ne me fera pas d’mal. Assis sur un siège, je tire une taffe d’une blancheur translucide « Pourquoi fais-tu c’boulot ? Parce que t’aime te faire prendre comme une chienne en chaleur ? Ou parce que t’as plus assez d’fierté pour t’en sortir seule ? »
Le torse à moitié dénudé alors que mes yeux restés rivés sur les siens, ne pouvant s’en détacher, ceux-là qui ne cessaient de crier à la luxure, quémandant presqu’avec une rare ardeur de se faire posséder. Sans plus de cérémonies, je me redresse à moitié, attrapant ses mains entre l’une des miennes d’une poigne ferme, avant de les relever au dessus de sa tête. Laissant courir mes lèvres sur sa joue, son menton, mordillant le lobe de son oreille, puis venant enfouir mon visage au creux de son cou afin d’humer son parfum si enivrant, son odeur d’une chaude subtilité « Ta peau est douce ». Finalement, quand ma main libre et affamée vint effleurer la courbe de ses seins, la douceur de ses hanches, se laissant guider par l’onctueuse fermeté de ses fesses, « Si douce », mes lèvres partirent conquérir les siennes, délaissant l’appétence de sa chaire gonflée seulement pour caresser son cou plus en profondeur, mordant sa peau, ses clavicules, le bout de chaire de sa poitrine frémissante sous mes doigts. Mains navigants au gré de mon envie, s’arrêtant plus longuement parfois, plus fermement sur d’autres zones, la découvrant en surface, pour l’instant. L’aventurier résidant au plus profond de ce qui faisait ma personne, jouait. Je jouais plaisamment avec le corps soumis à mon désir, me rendant compte à quel point cette créature damnée se trouvait être oubliée, perdue.
Mon rôle presqu’oublié, je stoppe tous gestes un instant, et c’est le souffle court que je pose mon front contre le sien, lâchant enfin ses poignets. Un effleurement sur sa cuisse alors que ma voix se fait basse, tel un secret dit, gardé, seulement entre elle et moi « Je voudrais te faire mal. Griffer tes cuisses jusqu’au sang pour y graver mon nom. Tu n’es qu’un objet que je voudrais posséder avec brutalité, déchirer tes entrailles et te faire mienne dans la douleur. » Un baiser sur son nez, replaçant ses quelques mèches derrières ses oreilles, arquant un sourcil sans détacher mes yeux de son visage et sans pour autant laisser paraître la moindre once d’émotion « Et je voudrais te caresser, t’effleurer comme lorsque l’on poli un cristal. Doucement, délicatement d’une main aguerrie et sans mal afin que tu ne souffre pas. Seulement du plaisir. » Ton plaisir. Mais, je n’oublie pas. Je n’oublie pas que je ne serais rien d’autre qu’un parmi tant d’autres. Je n’oublie pas cette promesse silencieuse que je m’étais faite : celle de t’aider à t’en sortir. Hum. « Mais je ne ramperais jamais à tes pieds comme les autres, salope ». Dans ce paradoxe, l’enfer de cette vie, je serais le seul capable de t’offrir une consistance émotionnelle dans l’incohérence du monde dans lequel tu dépéris. Le seul capable de te montrer à quel point tu te haïssais. « Navré mais je n’peux pas » Et, c’est ainsi que, par cette culpabilité, je m’éloignais de mon terrain de jeu avant d’ouvrir la commode derrière moi, en sortant une bouteille de Wisky.
« Jamais, je n’aurais dû te toucher. J’me suis simplement laissé aller ». Bouchon rapidement retiré, c’est avec dextéritée et après avoir pris en mains tout ce dont j’avais besoin, que je m’roule un pet’. Planer un peu, ne me fera pas d’mal. Assis sur un siège, je tire une taffe d’une blancheur translucide « Pourquoi fais-tu c’boulot ? Parce que t’aime te faire prendre comme une chienne en chaleur ? Ou parce que t’as plus assez d’fierté pour t’en sortir seule ? »
« la soif, la prise de conscience d'un être errant, le monstre n'est sociable envers l'humain qu'à hauteur du dédain qu'il a pour lui même quant à choisir entre prendre la vie pour subsister dans la mort »
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Re: Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Ven 6 Fév - 23:01 Citer EditerSupprimer
C'était comme une séduction permanente, elle le subjuguait. Elle jouait sur l'interdit et accumulait les délicieuses illusions, les doux songes et les ardentes obsessions. Et il l'a embrassé, comme si ses lèvres étaient de l'oxygène et qu'il ne pouvait plus respirer. — Et son souffle contre sa peau se présentait comme une parole prise à la nuit, et ses doigts découvrant sa peau se présentait comme une caresse du temps. Et il est des folies que même le diable ignore.
Elle n'a plus âme, ni cœur et son corps t'appartient, à toi et au diable qui l'a dévasté. Et lorsqu'il la touchait, c'était tempête dans le cœur, une avalanche d'étoiles et de lumière. De ses lèvres, il lui caressait la joue, glissant ses deux morceaux de chair sur son menton avant de lui mordiller avec douceur le lobe de l'oreille. Elle ne put retenir un léger couinement. Elle avait le ventre crispé de tant de langueur inattendue et pourtant si exaltante. Ses mains glissaient sur ses courbes, découvrant alors sa poitrine pour la première fois, appréhendant enfin la douceur de ses hanches, la cambrure de ses reins. Et elle se laissait faire, elle était sa poupée, entre ses doigts. Elle gémissait doucement, le bleu infini de ses yeux embrumé dans la sensualité que leurs corps se froissant dégageaient, pour la première fois depuis longtemps, elle ne désirait pas s'échapper, elle soupirait qu'à être simplement et ardemment sienne. Sous son baiser, elle suffoquait, leurs lèvres s'entrechoquèrent dans une bataille qu'il avait d'avance gagné, elle était soumise à son caprice, son désir, à son ardente ferveur, à lui. Et elle ne pouvait que chercher dans une jouissance à peine masquée le froissement de leur peaux l'une contre l'autre, se cambrant alors avec une sensualité exacerbée. En ce soir, elle était pleinement sienne. Et ses mains sur sa peau diaphane lui faisait perdre pied, dans un monde où elle ne pouvait rien contrôler, il éveillait en elle une délicatement et pourtant si violente sensation, comme un feu palpitant dans le creux de ses reins.
Et pourtant, cette douce émotion s'évapora peu à peu alors qu'il relâcha ses poignets, et même si sous ses doigts elle frissonnait encore, malgré ses mains parcourant avec douceur ses cuisses, elle sentit l'abandon en lui. Elle passa ses mains autour de sa nuque, et ses yeux pâles reflétaient les ténèbres de son désir, noir, si noir. Et de ses yeux pâles, elle tentait de déchiffrait le tourment qui lui emplissait l'âme. « Fais moi mal, déchire moi, écorche moi, effleure moi, frôle moi de tes doigts, dans une caresse délicate ou brutale, sauvage. Peu m'importe. » souffla-t-elle, répondant à ses mots qui la faisaient trembler, qui la grisaient. « Je suis tienne. » susurra-t-elle dans une supplique délicieuse et pourtant violente. Mais le regret et le remords semblaient bien plus fort et puissant que leur désirs ardents et dans une culpabilité détonante, il la relâcha complètement. Et le vide, le froid prirent place aux côtés de la jeune fille étendue dans le lit aux draps à peine froissés de leur désir. Elle le laissa s'éloigner, prenant peu à peu conscience de ce qui se passait, et cet énième rejet. Elle l'observait simplement de son regard d'ivoire, souffler une fumée blanche. Puis elle s'approcha de lui, le pas léger et la démarche féline. Elle posa ses doigts sur ses lèvres avant de secouer la tête avec une expression déchirante. « Je suis née pour la déchéance. Je n'existe que pour ça. » Oh, oui, son existence ne se résumait qu'au plaisir de la chair et au désespoir qui en découlait. Du bout de ses doigts, elle retraça ses traits, la ligne droite de son nez, le rebondi de ses pommettes, le léger creux de ses joues, terminant à nouveau par la courbure singulière de ses lèvres. Puis elle lui mordit avec douceur la lèvre inférieure, se délectant alors de cet exquis froissement entre eux. — Et il attendait qu'elle se dévoile, qu'elle lui montre ses faiblesses et ses atrophies, mais elle ne pouvait pas se laisser aller au désespoir, alors de ses yeux pâles, elle n'évoquait qu'un monde noir de désir et elle ne lui dévoilait que les enfers du plaisir.
C'était comme une séduction permanente, elle le subjuguait. Elle jouait sur l'interdit et accumulait les délicieuses illusions, les doux songes et les ardentes obsessions. Et il l'a embrassé, comme si ses lèvres étaient de l'oxygène et qu'il ne pouvait plus respirer. — Et son souffle contre sa peau se présentait comme une parole prise à la nuit, et ses doigts découvrant sa peau se présentait comme une caresse du temps. Et il est des folies que même le diable ignore.
Elle n'a plus âme, ni cœur et son corps t'appartient, à toi et au diable qui l'a dévasté. Et lorsqu'il la touchait, c'était tempête dans le cœur, une avalanche d'étoiles et de lumière. De ses lèvres, il lui caressait la joue, glissant ses deux morceaux de chair sur son menton avant de lui mordiller avec douceur le lobe de l'oreille. Elle ne put retenir un léger couinement. Elle avait le ventre crispé de tant de langueur inattendue et pourtant si exaltante. Ses mains glissaient sur ses courbes, découvrant alors sa poitrine pour la première fois, appréhendant enfin la douceur de ses hanches, la cambrure de ses reins. Et elle se laissait faire, elle était sa poupée, entre ses doigts. Elle gémissait doucement, le bleu infini de ses yeux embrumé dans la sensualité que leurs corps se froissant dégageaient, pour la première fois depuis longtemps, elle ne désirait pas s'échapper, elle soupirait qu'à être simplement et ardemment sienne. Sous son baiser, elle suffoquait, leurs lèvres s'entrechoquèrent dans une bataille qu'il avait d'avance gagné, elle était soumise à son caprice, son désir, à son ardente ferveur, à lui. Et elle ne pouvait que chercher dans une jouissance à peine masquée le froissement de leur peaux l'une contre l'autre, se cambrant alors avec une sensualité exacerbée. En ce soir, elle était pleinement sienne. Et ses mains sur sa peau diaphane lui faisait perdre pied, dans un monde où elle ne pouvait rien contrôler, il éveillait en elle une délicatement et pourtant si violente sensation, comme un feu palpitant dans le creux de ses reins.
Et pourtant, cette douce émotion s'évapora peu à peu alors qu'il relâcha ses poignets, et même si sous ses doigts elle frissonnait encore, malgré ses mains parcourant avec douceur ses cuisses, elle sentit l'abandon en lui. Elle passa ses mains autour de sa nuque, et ses yeux pâles reflétaient les ténèbres de son désir, noir, si noir. Et de ses yeux pâles, elle tentait de déchiffrait le tourment qui lui emplissait l'âme. « Fais moi mal, déchire moi, écorche moi, effleure moi, frôle moi de tes doigts, dans une caresse délicate ou brutale, sauvage. Peu m'importe. » souffla-t-elle, répondant à ses mots qui la faisaient trembler, qui la grisaient. « Je suis tienne. » susurra-t-elle dans une supplique délicieuse et pourtant violente. Mais le regret et le remords semblaient bien plus fort et puissant que leur désirs ardents et dans une culpabilité détonante, il la relâcha complètement. Et le vide, le froid prirent place aux côtés de la jeune fille étendue dans le lit aux draps à peine froissés de leur désir. Elle le laissa s'éloigner, prenant peu à peu conscience de ce qui se passait, et cet énième rejet. Elle l'observait simplement de son regard d'ivoire, souffler une fumée blanche. Puis elle s'approcha de lui, le pas léger et la démarche féline. Elle posa ses doigts sur ses lèvres avant de secouer la tête avec une expression déchirante. « Je suis née pour la déchéance. Je n'existe que pour ça. » Oh, oui, son existence ne se résumait qu'au plaisir de la chair et au désespoir qui en découlait. Du bout de ses doigts, elle retraça ses traits, la ligne droite de son nez, le rebondi de ses pommettes, le léger creux de ses joues, terminant à nouveau par la courbure singulière de ses lèvres. Puis elle lui mordit avec douceur la lèvre inférieure, se délectant alors de cet exquis froissement entre eux. — Et il attendait qu'elle se dévoile, qu'elle lui montre ses faiblesses et ses atrophies, mais elle ne pouvait pas se laisser aller au désespoir, alors de ses yeux pâles, elle n'évoquait qu'un monde noir de désir et elle ne lui dévoilait que les enfers du plaisir.
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Re: Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Mar 3 Mar - 23:16 Citer EditerSupprimer
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feat. An
Le temps s’écoule comme autant de grains chauds tombants peu à peu au fond d’un sablier aux milles arabesques, longs et éternels, ne touchant le sol, comme un puit de cristal sans fin. C’est ainsi, et avec une pointe d’ennui que je laisse la belle sur le lit, la dépossédant de la chaleur qui était mienne afin de trouver la paix au sein de mon esprit pour éviter tout écart de conduite, même si, écart, fût d’ors et déjà fait. Acteur des sens, comédien de vie, je ne suis pas ce que je parais réellement être, cachant quelque chose de bien plus enfoui : la honte.
Mon esprit vagabonde entre les souvenirs de cette nuit et la tristesse que j’ai pu lire dans son regard lors de nos vagues étreintes passés, chagrin entre les regards que l’on s’échangé, tantôt de braise, tantôt de glace, comme si, quelque chose au plus profond d’elle refusait que je lui vienne en aide. Cette aide, mon aide, dont elle dispose sans en être consciente, mais peut-être l’est-t-elle ? M’enfin, peu m’importe que tout ceci, car en cette nuit, elle ne sera que catin entre mes mains. Mon corps, écorché vif à l’idée de ne pouvoir la posséder alors que mon cœur, lui, ne souhaite que l’aimer pour ce qu’elle pourrait devenir.
Aimé, Désirer, Regretter….un crescendo afin de constater à quel point cette femelle pouvait me divertir l’esprit autant que de m’enchaîner dans des désespoirs de réflexions sans fins. Mon roulé de came entre l’index et le majeur, tirant une longue taffe, me délectant de la saveur de liberté qui s’animait, je l’observais à la dérobée tandis qu’elle m’annonçait avec cette cruelle nonchalance, doublé de cette démarche si féline qui la caractérisée tant, la nature de son existence, comme si elle se trouvait être détachée de sa propre destinée, bien pire encore, de sa propre personne « Née pour la déchéance ? ». J’arque un sourcil, tapotant ma roulée pour y faire glisser un zeste de cendre au sol, n’émettant pas la moindre intention de repousser ses mains ondulants au gré de son envie, au creux de mon visage, m’apportant quelques frissonnements « Pourquoi ai-je cette étrange impression que tu te fou éperdument de ce que tu fais de ta propre existence ? » Coupé durant mes presqu’accusations par son baiser plus brutal que désiré, plus doucereux que langoureux, le silence en resté maître dans la pièce. Une délicate morsure que je ne repousse pas, appuyant d’autant plus mes lèvres contre les siennes avant de m’éloigner de quelques centimètres puis vint coller mon front contre le sien « N’as-tu donc aucunes envies ? Pas de rêves ? Pas d’ambitions ? An, pourquoi cette vie te satisfait-t-elle ? »
Par bien des aspects, j’attendais qu’elle se dévoile à moi, qu’elle me fasse découvrir ses peurs et faiblesses, ses atrophies et erreurs, ses doutes et désirs. Pseudo-altruisme que tout ceci, il ne s’agissait peut-être, d’une certaine manière, que de me sauver moi-même, sans en comprendre réellement le cheminement « Je peux t’y aider. Je l’ai déjà fais. Je tente de le faire depuis quelques temps alors pourquoi tu n’y mets pas un peu du tient ? Je te loue pour presque toutes mes soirées et quelques jours par ci, par là, sans te toucher pour t’éviter de devoir te soumettre à un blaireau alors pourquoi t’obstines-tu à rester dans ta merde ? Tu ne veux pas remonter la pente ? »
Mon esprit vagabonde entre les souvenirs de cette nuit et la tristesse que j’ai pu lire dans son regard lors de nos vagues étreintes passés, chagrin entre les regards que l’on s’échangé, tantôt de braise, tantôt de glace, comme si, quelque chose au plus profond d’elle refusait que je lui vienne en aide. Cette aide, mon aide, dont elle dispose sans en être consciente, mais peut-être l’est-t-elle ? M’enfin, peu m’importe que tout ceci, car en cette nuit, elle ne sera que catin entre mes mains. Mon corps, écorché vif à l’idée de ne pouvoir la posséder alors que mon cœur, lui, ne souhaite que l’aimer pour ce qu’elle pourrait devenir.
Aimé, Désirer, Regretter….un crescendo afin de constater à quel point cette femelle pouvait me divertir l’esprit autant que de m’enchaîner dans des désespoirs de réflexions sans fins. Mon roulé de came entre l’index et le majeur, tirant une longue taffe, me délectant de la saveur de liberté qui s’animait, je l’observais à la dérobée tandis qu’elle m’annonçait avec cette cruelle nonchalance, doublé de cette démarche si féline qui la caractérisée tant, la nature de son existence, comme si elle se trouvait être détachée de sa propre destinée, bien pire encore, de sa propre personne « Née pour la déchéance ? ». J’arque un sourcil, tapotant ma roulée pour y faire glisser un zeste de cendre au sol, n’émettant pas la moindre intention de repousser ses mains ondulants au gré de son envie, au creux de mon visage, m’apportant quelques frissonnements « Pourquoi ai-je cette étrange impression que tu te fou éperdument de ce que tu fais de ta propre existence ? » Coupé durant mes presqu’accusations par son baiser plus brutal que désiré, plus doucereux que langoureux, le silence en resté maître dans la pièce. Une délicate morsure que je ne repousse pas, appuyant d’autant plus mes lèvres contre les siennes avant de m’éloigner de quelques centimètres puis vint coller mon front contre le sien « N’as-tu donc aucunes envies ? Pas de rêves ? Pas d’ambitions ? An, pourquoi cette vie te satisfait-t-elle ? »
Par bien des aspects, j’attendais qu’elle se dévoile à moi, qu’elle me fasse découvrir ses peurs et faiblesses, ses atrophies et erreurs, ses doutes et désirs. Pseudo-altruisme que tout ceci, il ne s’agissait peut-être, d’une certaine manière, que de me sauver moi-même, sans en comprendre réellement le cheminement « Je peux t’y aider. Je l’ai déjà fais. Je tente de le faire depuis quelques temps alors pourquoi tu n’y mets pas un peu du tient ? Je te loue pour presque toutes mes soirées et quelques jours par ci, par là, sans te toucher pour t’éviter de devoir te soumettre à un blaireau alors pourquoi t’obstines-tu à rester dans ta merde ? Tu ne veux pas remonter la pente ? »
« la soif, la prise de conscience d'un être errant, le monstre n'est sociable envers l'humain qu'à hauteur du dédain qu'il a pour lui même quant à choisir entre prendre la vie pour subsister dans la mort »
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Re: Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Lun 16 Mar - 17:42 Citer EditerSupprimer
Les fleurs sont fanées, la nuit est tombée, il n'y a plus de contes de fées. Juste le désespoir épouvantable et l'amour abandonné. — Hagard, égarée et perdue. Ses questions lui retournaient le cœur, sa tête tournait, tout bourdonnait. C'était flou. Elle ne savait pas si elle avait une réelle réponse. Elle s'installa sur ses genoux, calant sa tête au creux de son cou, humant sa fragrance, accrochant ses fins poignets autour de sa nuque. La séduction était terminée. Les flammes du désir, de son monde de plaisir, venaient de cesser. C'était cette petite fille fragile entre ses bras, frêle et gracile qui se penchait sur lui. « Parce que je ne crois plus aux contes de fées » lui avait-elle susurrée, d'une voix légèrement brisée. Elle fermait les yeux. Ça remontait à trop longtemps. À bien trop longtemps. Et pourtant, elle se souvenait de son petit cœur palpitant, fuyant presque sa poitrine dans l'espoir d'échapper aux ombres grandissantes derrière elle. Ses longs cheveux diurne éclatant sous la lune. Et le vide, les cris, puis le silence, le silence tonitruant, vaste et immense. Ce silence assourdissant. Elle ne sentait plus son cœur. Elle ne sentait plus rien. Les contes de fées n'étaient que pour les petites filles. Elle n'avait plus de cris, plus de larmes, plus de pleurs, plus de cœur, plus d'âme. Plus qu'un corps, rien qu'un corps qui ne lui appartenait plus, on la donnait, on la reprenait, on la pillait dans les tréfonds de son cœur de petite fille. On lui avait pillé le seul trésor qu'elle possédait. Les étoiles avaient disparu, éclatées en milliers. Un frisson la parcouru. A quoi bon s'accrocher alors qu'elle ne s'appartenait même pas ? On l'avait dépouillé d'elle-même, alors pourquoi s'acharner ? Elle n'était qu'une enveloppe, un corps, vendu, étendu parmi tant d'autres. Et à cet instant, dans ses yeux pâles on pouvait entrevoir son âme, brisée, blessée, rongée, brûlée. Et ce silence assourdissant autour d'eux qui lui vrillait la tête. Elle inspira un peu de son odeur, tentant de retenir les effluves d'allégresse qu'il lui tendait, essayant de retenir l'odeur du bonheur qui se dissipait, s'enfuyait. Elle perdait pied, il lui faisait perdre pied. Et pourtant, elle savait qu'elle ne pouvait pas se dévoiler, alors après un court instant, un sourire taquin étira ses lèvres qui se posèrent dans son cou, traçant des arabesques sur sa peau encore brûlante, remontant en une lenteur exacerbée sur sa mâchoire, la frôlant du bout de ses lèvres rosées et pleines. « Ma seule réalité est désir, et plaisir. » chuchota-t-elle avant de l'embrasser, mêlant sa chair à la sienne, supplique lancinante et brûlante, tandis que ses doigts l'effleuraient à peine, tentant de raviver le désir, noir et insatiable. Elle n'inspirait qu'à la luxure et la débauche. Elle n'était que plaisir et désespoir. Elle était là, entre ses bras, entre ses doigts, offerte, divine et consumée par les flammes du désir. Elle tentait vainement de reprendre pied dans la seule réalité qu'elle connaissait, le seul monde qu'elle savait, alors avec sensualité et volupté, elle traça du bout de ses doigts des arabesques contre sa peau, juste pour le charmer et qu'il cesse de son regard de piller les tréfonds de son âme pour mettre à nue ses cauchemards. — Ce soupir brûlant n'est en réalité que douleur profonde, lésion du cœur et blessure ardente d'une princesse à l'agonie.
Les fleurs sont fanées, la nuit est tombée, il n'y a plus de contes de fées. Juste le désespoir épouvantable et l'amour abandonné. — Hagard, égarée et perdue. Ses questions lui retournaient le cœur, sa tête tournait, tout bourdonnait. C'était flou. Elle ne savait pas si elle avait une réelle réponse. Elle s'installa sur ses genoux, calant sa tête au creux de son cou, humant sa fragrance, accrochant ses fins poignets autour de sa nuque. La séduction était terminée. Les flammes du désir, de son monde de plaisir, venaient de cesser. C'était cette petite fille fragile entre ses bras, frêle et gracile qui se penchait sur lui. « Parce que je ne crois plus aux contes de fées » lui avait-elle susurrée, d'une voix légèrement brisée. Elle fermait les yeux. Ça remontait à trop longtemps. À bien trop longtemps. Et pourtant, elle se souvenait de son petit cœur palpitant, fuyant presque sa poitrine dans l'espoir d'échapper aux ombres grandissantes derrière elle. Ses longs cheveux diurne éclatant sous la lune. Et le vide, les cris, puis le silence, le silence tonitruant, vaste et immense. Ce silence assourdissant. Elle ne sentait plus son cœur. Elle ne sentait plus rien. Les contes de fées n'étaient que pour les petites filles. Elle n'avait plus de cris, plus de larmes, plus de pleurs, plus de cœur, plus d'âme. Plus qu'un corps, rien qu'un corps qui ne lui appartenait plus, on la donnait, on la reprenait, on la pillait dans les tréfonds de son cœur de petite fille. On lui avait pillé le seul trésor qu'elle possédait. Les étoiles avaient disparu, éclatées en milliers. Un frisson la parcouru. A quoi bon s'accrocher alors qu'elle ne s'appartenait même pas ? On l'avait dépouillé d'elle-même, alors pourquoi s'acharner ? Elle n'était qu'une enveloppe, un corps, vendu, étendu parmi tant d'autres. Et à cet instant, dans ses yeux pâles on pouvait entrevoir son âme, brisée, blessée, rongée, brûlée. Et ce silence assourdissant autour d'eux qui lui vrillait la tête. Elle inspira un peu de son odeur, tentant de retenir les effluves d'allégresse qu'il lui tendait, essayant de retenir l'odeur du bonheur qui se dissipait, s'enfuyait. Elle perdait pied, il lui faisait perdre pied. Et pourtant, elle savait qu'elle ne pouvait pas se dévoiler, alors après un court instant, un sourire taquin étira ses lèvres qui se posèrent dans son cou, traçant des arabesques sur sa peau encore brûlante, remontant en une lenteur exacerbée sur sa mâchoire, la frôlant du bout de ses lèvres rosées et pleines. « Ma seule réalité est désir, et plaisir. » chuchota-t-elle avant de l'embrasser, mêlant sa chair à la sienne, supplique lancinante et brûlante, tandis que ses doigts l'effleuraient à peine, tentant de raviver le désir, noir et insatiable. Elle n'inspirait qu'à la luxure et la débauche. Elle n'était que plaisir et désespoir. Elle était là, entre ses bras, entre ses doigts, offerte, divine et consumée par les flammes du désir. Elle tentait vainement de reprendre pied dans la seule réalité qu'elle connaissait, le seul monde qu'elle savait, alors avec sensualité et volupté, elle traça du bout de ses doigts des arabesques contre sa peau, juste pour le charmer et qu'il cesse de son regard de piller les tréfonds de son âme pour mettre à nue ses cauchemards. — Ce soupir brûlant n'est en réalité que douleur profonde, lésion du cœur et blessure ardente d'une princesse à l'agonie.
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Re: Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Lun 6 Avr - 18:14 Citer EditerSupprimer
Just a Dance, Devil
feat. An
« La culpabilité, maîtresse passionnée de nos erreurs » une citation qu’il m’ait été donné d’entendre au cours de mon existence même si, ce soir, je ne saurais dire quelle personne avait su prononcer ses mots qui ne cessés de rester encrés en moi, telle la plus perfide des remontrances. Cette même culpabilité qui faisait échos dans ma poitrine. La culpabilité pour ce que je lui ai fait. La culpabilité pour l’avoir vu, désiré, comme un objet, mon objet. Argent et sexes rendent les Hommes cupides et stupides, pourchassant leurs esprits pour les rendre aussi vils que des braconniers. Briseur de cœur, je ne sais quel comportement adapter et ce qui me rend d’autant plus fou, c’est qu’elle est l’une des seules personnes à me faire réagir de la sorte. La seule catin à me rendre, ne serait-ce, qu’un tant soit peu, humain. Mon esprit vagabonde entre les souvenirs de toutes ces nuits lors desquelles, elle tentait avec cette ardeur qui est la sienne, de me faire céder tandis qu’elle me fixait de ses yeux brulant d’un désir qui ne quémander que d’être rassasié. « N’as-tu pas envie d’y croire à nouveau ? » Cette triste que je lisais dans son regard. Elle, assise à califourchon sur mes cuisses embrasant mon corps, faisant frissonner mon corps n’était rien de plus qu’une pauvre gamine perdu dans un monde dont elle n’avait jamais su prendre le contrôle. Une vie qui lui avait échappé. Et, la voir ainsi me combler d’un plaisir que je ne saurais nier bien malgré le fait que je ne voudrais que sa rédemption. Uniquement, sa rédemption. Humpf. Je me souviens qu’au début, chaque fois qu’elle se tenait là, si proche de moi, j’espérais que ma conscience puisse être lavée ainsi, aussi facilement que d’un claquement de doigt entre les règles de ce jeu aux sonorités presque morbides. A présent, c’est à peine si je pouvais soutenir son regard alors qu’elle déposait, avec cette flamme de désir charnelle, de léger baiser dans mon coup, ceux-là même qui me faisait perdre pied, éloignant ma bienséance, ne laissant là, qu’une érection grandissante dans cette passion qui nous enlaçait.
« Arrête ». Je n’étais que soupires et, sous bien des aspects, à chacun de ses assauts, j’en frissonnais. A chacun de ses assauts, je n’en devenais que plus désireux de la prendre comme la traînée quelle était. Hum. La passion. Elle se cache au plus profond de nous-même, nous narguant de si loin, faisant semblant de dormir, tapis dans l’ombre, attendant son heure. Et depuis le tréfonds de notre âme, à l’instant ou, ignorants, oubliant le reste, elle se réveille avant d’ouvrir ses mâchoires et planter ses crocs acérés au creux de notre chaire. La passion entraîne, nous pousse, et finit par nous imposer sa loi. Quant bien même nous tentons de la vaincre, nous lui obéissons. Que pouvons-nous faire d’autre ? Mais encore plus, la passion est source des moments les plus rares. La joie de l’amour…la lucidité de la haine…la jouissance de la douleur. Si l’on pouvait vivre sans passion, sans doute serions-nous moins torturés. Mais nous serions vides. Espaces déserts, sombres et glacés. Sans passion, nous ne serions que de vulgaires coquilles vides incapables d’aimer et de trouver sa place. Et je porte en moi cette passion. Nous portons cette passion. La passion de l’ignorance, de l’oubli. La passion du rejet et de la fringante indifférence. « Lorsque je te contemple, je vois la passion émaner de ton âme » Ma main sur sa joue, effleurant sa peau de lys « Ou en tout cas, ce qu’il en reste. Je ne sais pas si c’est pour ton bien ou le mien que je fais ça, pour ta rédemption ou la mienne. Ou si c’est juste, parce que quand je te regarde, je vois tes espérances brisées, ton avenir inachevé et bâclé. » Reposant ma roulée de Gandja dans le cendrier, je laissais ma drogue se consumer, seul, tout comme nous l’étions, elle et moi « Ne t’es-tu jamais demandé pourquoi tu te faisais moins baiser ces derniers temps ? Pourquoi je te faisais venir pour simplement te caresser deux ou trois fois malgré que ma teub en érection me fasse souffrir dans mon calbut ? Pourquoi je te voulais pas ? La réponse est simple. De gré ou de force, ma belle, j’étais et serais, ton ange gardien. »
« Arrête ». Je n’étais que soupires et, sous bien des aspects, à chacun de ses assauts, j’en frissonnais. A chacun de ses assauts, je n’en devenais que plus désireux de la prendre comme la traînée quelle était. Hum. La passion. Elle se cache au plus profond de nous-même, nous narguant de si loin, faisant semblant de dormir, tapis dans l’ombre, attendant son heure. Et depuis le tréfonds de notre âme, à l’instant ou, ignorants, oubliant le reste, elle se réveille avant d’ouvrir ses mâchoires et planter ses crocs acérés au creux de notre chaire. La passion entraîne, nous pousse, et finit par nous imposer sa loi. Quant bien même nous tentons de la vaincre, nous lui obéissons. Que pouvons-nous faire d’autre ? Mais encore plus, la passion est source des moments les plus rares. La joie de l’amour…la lucidité de la haine…la jouissance de la douleur. Si l’on pouvait vivre sans passion, sans doute serions-nous moins torturés. Mais nous serions vides. Espaces déserts, sombres et glacés. Sans passion, nous ne serions que de vulgaires coquilles vides incapables d’aimer et de trouver sa place. Et je porte en moi cette passion. Nous portons cette passion. La passion de l’ignorance, de l’oubli. La passion du rejet et de la fringante indifférence. « Lorsque je te contemple, je vois la passion émaner de ton âme » Ma main sur sa joue, effleurant sa peau de lys « Ou en tout cas, ce qu’il en reste. Je ne sais pas si c’est pour ton bien ou le mien que je fais ça, pour ta rédemption ou la mienne. Ou si c’est juste, parce que quand je te regarde, je vois tes espérances brisées, ton avenir inachevé et bâclé. » Reposant ma roulée de Gandja dans le cendrier, je laissais ma drogue se consumer, seul, tout comme nous l’étions, elle et moi « Ne t’es-tu jamais demandé pourquoi tu te faisais moins baiser ces derniers temps ? Pourquoi je te faisais venir pour simplement te caresser deux ou trois fois malgré que ma teub en érection me fasse souffrir dans mon calbut ? Pourquoi je te voulais pas ? La réponse est simple. De gré ou de force, ma belle, j’étais et serais, ton ange gardien. »
« Il était le seul capable d'offrir une consistance émotionnelle à l'incohérence du monde dans lequel elle dépérissait. Dans lequel, elle se laissait mourir un peu plus chaque jour. Et, il était présent. Lui. Le seul qui était suffisamment fort pour subir la haine qu'elle se vouait. Ce monstre qui la traitait de façon tout à fait abjecte tout en lui permettant de prendre totalement possession de lui » Jusqu'où irait-elle avec lui cette nuit encore ?
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Re: Que le Spectacle commence [feat. An C: ] | Lun 25 Mai - 22:15 Citer EditerSupprimer
Ah, Seigneur ! Donnez-moi la force et le courage de contempler mon cœur meurtri, mon âme endolorie et mon corps brisé sans dégoût ni mépris ! — Elle avait envie de rire, elle avait envie de lui cracher à la figure ses quelques éclats de rire. Elle rejetait sa tête en arrière, laissant ses cheveux flotter autour d’elle. Puis elle se détacha de lui, et se releva dans une froideur effrayante, presque terrifiante. « Y croire encore une fois ? » lui souffla-t-elle, un sourire taquin au coin des lèvres, mais le regard au loin. Ses yeux bleus azur semblaient perdus dans l’immensité de ce vide. « Les contes de fées n’existent que dans les contes de fées. La vérité est plus décevante. La vérité est toujours décevante, c’est pourquoi tout le monde ment. Et moi, je ne mens pas, je ne prétends pas être une princesse en détresse. » Elle tremblait, tentant maladroitement de s’attacher les cheveux. Elle essayait de fuir, fuir elle ne savait trop quoi, les fantômes peut-être, elle ne savait plus, elle ne se savait plus. Ses yeux pâles étaient si loin, se perdant dans cette noirceur qui l’enveloppe. Sa démarche n’était plus aussi assurée, elle n’était plus tentatrice, ni séductrice, elle n’était plus cette succube. A présent, elle n’était qu’abandon, elle se fuyait, et dans son regard hagard, on voyait les traces, ces traces de lutte, la perte et les fracas, l’abîme noir. On ne peut s’échapper, pourtant elle le savait, mais elle ne pouvait s’empêcher de vouloir se soustraire à elle-même, comme si elle s’asphyxiait dans cet écroulement obscur, dans ce tremblement d’elle. Il voulait la sauver, et putain, c’était risible, parce qu’on devait simplement la sauver d’elle-même, de sa propre enveloppe charnelle, de sa propre obscurité, de ses propres flammes, d’sa propre nébulosité. Mais il ne pouvait pas comprendre que tout ça, c’était elle, qu’elle était née comme ça, pour ça. Que le Diable l’avait faite à son image, son œuvre parfaite. Elle était la porteuse d’aurore, et son cœur portait les marques de la divine foudre. Et la terre entière avait été dévastée par les œuvres apprises de cet astre éternel, et tous les péchés, oui tous les péchés venaient d’elle. Il ne comprenait pas, et elle avait envie de rire, de jeter sur son si beau visage son rire, si gracieux et pourtant si monstrueux. Elle était simplement l’enfant du Diable. « On ne sauve pas les gens d’eux-mêmes. » persifla-t-elle, un doux sourire peint sur le visage. Mais dans ses yeux, dans ses yeux de poudre bleutée, dans ses yeux si envoûtant, si séduisant et ensorcelant, on pouvait apercevoir le sourire du Diable, et la brume des flammes. — Je vois le meilleur et je l’approuve, mais je choisis le pire.
Et elle voulait rire de l’entendre se prétendre son ange gardien, parce que si les anges existaient, Dieu et Gabriel ne l’auraient pas laissée se noyer, mais c’était trop tard, elle avait déjà sombré, engloutie par l’Achéron, profond et noir fleuve de la douleur, dont les eaux empoisonnent chaque mortel. Elle voulait rire ou pleurer de cette absurdité, de cette injuste ineptie, elle ne savait plus vraiment. « Essaye d’abord de te sauver toi-même. Et pour ça éloigne toi, parce que même si tu ne le vois pas, je fais ressortir ce qu’il y a de pire en toi. » Putain, oui, c’est ça, barre-toi, casse-toi, cours loin, loin de moi, tu comprends pas, j’suis l’mal, j’suis l’diable, j’suis l’noir. Et elle avait toujours ce sourire taquin et angélique courbant ses douces lèvres, comme si la situation l’indifférait, alors qu’en vérité, elle hurlait. — Il mettrait dans tes yeux des pensées innocentes, des flammes, des ailes et des verdures que le soleil n’inventa pas. A la fin, pour se couvrir d’une aube, il faudra que le ciel soit aussi pur que la nuit.
Ah, Seigneur ! Donnez-moi la force et le courage de contempler mon cœur meurtri, mon âme endolorie et mon corps brisé sans dégoût ni mépris ! — Elle avait envie de rire, elle avait envie de lui cracher à la figure ses quelques éclats de rire. Elle rejetait sa tête en arrière, laissant ses cheveux flotter autour d’elle. Puis elle se détacha de lui, et se releva dans une froideur effrayante, presque terrifiante. « Y croire encore une fois ? » lui souffla-t-elle, un sourire taquin au coin des lèvres, mais le regard au loin. Ses yeux bleus azur semblaient perdus dans l’immensité de ce vide. « Les contes de fées n’existent que dans les contes de fées. La vérité est plus décevante. La vérité est toujours décevante, c’est pourquoi tout le monde ment. Et moi, je ne mens pas, je ne prétends pas être une princesse en détresse. » Elle tremblait, tentant maladroitement de s’attacher les cheveux. Elle essayait de fuir, fuir elle ne savait trop quoi, les fantômes peut-être, elle ne savait plus, elle ne se savait plus. Ses yeux pâles étaient si loin, se perdant dans cette noirceur qui l’enveloppe. Sa démarche n’était plus aussi assurée, elle n’était plus tentatrice, ni séductrice, elle n’était plus cette succube. A présent, elle n’était qu’abandon, elle se fuyait, et dans son regard hagard, on voyait les traces, ces traces de lutte, la perte et les fracas, l’abîme noir. On ne peut s’échapper, pourtant elle le savait, mais elle ne pouvait s’empêcher de vouloir se soustraire à elle-même, comme si elle s’asphyxiait dans cet écroulement obscur, dans ce tremblement d’elle. Il voulait la sauver, et putain, c’était risible, parce qu’on devait simplement la sauver d’elle-même, de sa propre enveloppe charnelle, de sa propre obscurité, de ses propres flammes, d’sa propre nébulosité. Mais il ne pouvait pas comprendre que tout ça, c’était elle, qu’elle était née comme ça, pour ça. Que le Diable l’avait faite à son image, son œuvre parfaite. Elle était la porteuse d’aurore, et son cœur portait les marques de la divine foudre. Et la terre entière avait été dévastée par les œuvres apprises de cet astre éternel, et tous les péchés, oui tous les péchés venaient d’elle. Il ne comprenait pas, et elle avait envie de rire, de jeter sur son si beau visage son rire, si gracieux et pourtant si monstrueux. Elle était simplement l’enfant du Diable. « On ne sauve pas les gens d’eux-mêmes. » persifla-t-elle, un doux sourire peint sur le visage. Mais dans ses yeux, dans ses yeux de poudre bleutée, dans ses yeux si envoûtant, si séduisant et ensorcelant, on pouvait apercevoir le sourire du Diable, et la brume des flammes. — Je vois le meilleur et je l’approuve, mais je choisis le pire.
Et elle voulait rire de l’entendre se prétendre son ange gardien, parce que si les anges existaient, Dieu et Gabriel ne l’auraient pas laissée se noyer, mais c’était trop tard, elle avait déjà sombré, engloutie par l’Achéron, profond et noir fleuve de la douleur, dont les eaux empoisonnent chaque mortel. Elle voulait rire ou pleurer de cette absurdité, de cette injuste ineptie, elle ne savait plus vraiment. « Essaye d’abord de te sauver toi-même. Et pour ça éloigne toi, parce que même si tu ne le vois pas, je fais ressortir ce qu’il y a de pire en toi. » Putain, oui, c’est ça, barre-toi, casse-toi, cours loin, loin de moi, tu comprends pas, j’suis l’mal, j’suis l’diable, j’suis l’noir. Et elle avait toujours ce sourire taquin et angélique courbant ses douces lèvres, comme si la situation l’indifférait, alors qu’en vérité, elle hurlait. — Il mettrait dans tes yeux des pensées innocentes, des flammes, des ailes et des verdures que le soleil n’inventa pas. A la fin, pour se couvrir d’une aube, il faudra que le ciel soit aussi pur que la nuit.
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