Taz était conscient d'avoir été un peu trop loin dans ses actes et dans sa froideur avec laquelle il s'était permis de répondre. Pour Sun Joo qui donnait tant pour lui, il se sentait désolé. Son torse maigre contre le dos de son aînée, le souffle désordonné par crainte soudaine de respirer, il ne broncha pas lorsqu'elle se retourna pour lui faire face, ne bougeant simplement plus. « Je sais, pardon. » Le syrien baissa la tête à la façon d'un gosse que l'on aurait réprimandé. Au fond il n'était pas tant en tord que ça, il avait prévenu à sa façon et à son refus. Il y avait des actes ou des mots sur lesquels il valait mieux ne pas insister, et pourtant elle avait fait la demande de trop. Mais une fois encore, il ne lui en voulait pas forcément : elle ne pouvait pas savoir. « Moi aussi Sun Joo noona. » Il savait qu'il aurait pu mettre le monde à sac, qu'elle aurait pu le renier, ça n'aurait rien alterné de ces sentiments maternels qu'elle éprouvait pour lui, et ça lui fit chaud au cœur. Il se racla la gorge, laissant la lingette faire le travail et nettoyer sa peau, ne protestant pas. « moi aussi. » Ses mains dans son dos allaient et venaient pour le frotter tendrement, avant qu'il ne les laisse retomber sur le lit en pinçant les lèvres. Malgré les mots doux et l'instant de tendresse, le maquillage qui coulait dans ses yeux lui filait la larmichette.