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« say something »
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Re: « say something » | Mer 4 Fév - 3:32 Citer EditerSupprimer
Il aurait voulu prendre sa douleur, l'enfermer quelque part et qu'elle en soit démunie pour toujours. Un jour il avait eut le droit de la voir sourire alors à cet instant le chinois c'était promis qu'il reverrait cette image magnifique tout le temps. Qu'aucune peine ne viendrait salir ses traits de poupée exotique, qu'elle ne serait que joie et bonheur. Au fond de lui il savait pourtant que ce n'était pas possible, qu'elle était emprise à de trop vieux démons que lui même ne pourrait jamais effacer, pourtant ce soir il était démuni face à la tristesse qui l'assaillait. Elle pleurait, dans ses draps souillés et Dewei ne savait que faire hormis lui dire des mots qu'il pensait réconfortant, mais qui ne l'était pourtant pas. Il aspirait seulement à sécher ses larmes, à apercevoir de nouveau un rictus tordre son visage de façon mignonne, il aurait voulu ne jamais vivre cette soirée, qu'elle n'ait jamais existé qu'An ne soit pas un peu plus détruite encore. Et pourtant c'était impossible. Triste réalité.
Et elle l'embrassa, d'un désespoir qu'il ne saurait estimer et simplement il l'entoura de ses bras un peu plus fort pour qu'elle sente sa présence. Il aurait dû la repousser car ses pensées étaient ailleurs, près de quelqu'un d'autre qui l'attendait dans une certaine chambre, mais il n'y fit rien, il ne pouvait pas. Alors à son tour il mouva ses lèvres rosées contre les siennes, tentant de lui redonner espoir, tentant d'annihiler ce mal qui la rongeait. Dewei ne savait comment lui dire non, son affection pour elle brouillait sa raison déjà déminée depuis qu'il l'avait retrouvé. Mais c'était An, et An était importante alors il serait prêt à tout lui donner à condition qu'elle rayonne à nouveau, à condition qu'elle ne pleure plus à nouveau, car ça le déchirait lui aussi, car il vivait son désarroi, parce qu'elle était elle. Ses mains posées dans son dos le caressait franchement et il la serra un peu plus contre lui, comme si il allait pouvoir l’intégrer à son corps. Il c'était promis de la protéger, d'être là pour elle et il comprenait enfin qu'il avait échoué, que son rôle avait était lamentablement ébranlé à un moment donné,
Calmant le feu qui les embrase, il se détache à bout de souffle, ses yeux mi clos, son front contre le sien. Il ne pense à rien, son cerveau aillant décidé de s'arrêter de réfléchir au moment ou leur lèvres c'étaient entrechoquées et sa plainte le fit frissonner comme une feuille. « Je t'aime An, sincèrement. Et ce n'est pas un mensonge. » Non ce n'en était pas un, il l'aimait, d'un amour sincère et pourtant limité. Limité parce que quelqu'un c'était immiscé dans sa vie et l'avait ravagé. Pourtant le chinois en était convaincu, si Tasyr n'avait pas existé, ça aurait été An qui un jour aurait partagé sa vie, parce qu'elle avait su toucher son cœur de part sa personne et son état d'esprit. Des le début il l'avait accepté avec ses démons, il l'avait aimé avec et peut-être que dans le fond c'est la définition même du sentiment ultime. Accepter quelqu'un pour ce qu'il est. Alors oui il aimait An, même si elle pensait le contraire. « Dis moi que tu iras bien, que tu vas surmonter ça et que tu en ressortiras plus forte. » Ses yeux c'étaient ouvert et il les avais fixé dans ce de la jeune femme. Il avait besoin d'entendre ses mots, elle devait avancer, oui elle le devait vraiment.
Il aurait voulu prendre sa douleur, l'enfermer quelque part et qu'elle en soit démunie pour toujours. Un jour il avait eut le droit de la voir sourire alors à cet instant le chinois c'était promis qu'il reverrait cette image magnifique tout le temps. Qu'aucune peine ne viendrait salir ses traits de poupée exotique, qu'elle ne serait que joie et bonheur. Au fond de lui il savait pourtant que ce n'était pas possible, qu'elle était emprise à de trop vieux démons que lui même ne pourrait jamais effacer, pourtant ce soir il était démuni face à la tristesse qui l'assaillait. Elle pleurait, dans ses draps souillés et Dewei ne savait que faire hormis lui dire des mots qu'il pensait réconfortant, mais qui ne l'était pourtant pas. Il aspirait seulement à sécher ses larmes, à apercevoir de nouveau un rictus tordre son visage de façon mignonne, il aurait voulu ne jamais vivre cette soirée, qu'elle n'ait jamais existé qu'An ne soit pas un peu plus détruite encore. Et pourtant c'était impossible. Triste réalité.
Et elle l'embrassa, d'un désespoir qu'il ne saurait estimer et simplement il l'entoura de ses bras un peu plus fort pour qu'elle sente sa présence. Il aurait dû la repousser car ses pensées étaient ailleurs, près de quelqu'un d'autre qui l'attendait dans une certaine chambre, mais il n'y fit rien, il ne pouvait pas. Alors à son tour il mouva ses lèvres rosées contre les siennes, tentant de lui redonner espoir, tentant d'annihiler ce mal qui la rongeait. Dewei ne savait comment lui dire non, son affection pour elle brouillait sa raison déjà déminée depuis qu'il l'avait retrouvé. Mais c'était An, et An était importante alors il serait prêt à tout lui donner à condition qu'elle rayonne à nouveau, à condition qu'elle ne pleure plus à nouveau, car ça le déchirait lui aussi, car il vivait son désarroi, parce qu'elle était elle. Ses mains posées dans son dos le caressait franchement et il la serra un peu plus contre lui, comme si il allait pouvoir l’intégrer à son corps. Il c'était promis de la protéger, d'être là pour elle et il comprenait enfin qu'il avait échoué, que son rôle avait était lamentablement ébranlé à un moment donné,
Calmant le feu qui les embrase, il se détache à bout de souffle, ses yeux mi clos, son front contre le sien. Il ne pense à rien, son cerveau aillant décidé de s'arrêter de réfléchir au moment ou leur lèvres c'étaient entrechoquées et sa plainte le fit frissonner comme une feuille. « Je t'aime An, sincèrement. Et ce n'est pas un mensonge. » Non ce n'en était pas un, il l'aimait, d'un amour sincère et pourtant limité. Limité parce que quelqu'un c'était immiscé dans sa vie et l'avait ravagé. Pourtant le chinois en était convaincu, si Tasyr n'avait pas existé, ça aurait été An qui un jour aurait partagé sa vie, parce qu'elle avait su toucher son cœur de part sa personne et son état d'esprit. Des le début il l'avait accepté avec ses démons, il l'avait aimé avec et peut-être que dans le fond c'est la définition même du sentiment ultime. Accepter quelqu'un pour ce qu'il est. Alors oui il aimait An, même si elle pensait le contraire. « Dis moi que tu iras bien, que tu vas surmonter ça et que tu en ressortiras plus forte. » Ses yeux c'étaient ouvert et il les avais fixé dans ce de la jeune femme. Il avait besoin d'entendre ses mots, elle devait avancer, oui elle le devait vraiment.
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Re: « say something » | Lun 16 Fév - 22:42 Citer EditerSupprimer
Elle se haïssait, elle se haïssait tant. Et pourtant, il clamait l'aimer. Elle en avait la tête qui tournait. Comment pouvait-il ? Personne ne pouvait une âme aussi sombre. Je t'aime, ces quelques mots flottaient dans l'âme de la jeune fille, incompréhensibles et indéfinissables. Une sensation étrangère et pourtant si agréable lui tordait le ventre. Ce n'était pas douloureux, c'était doux et inhabituel. Elle frotta délicatement son nez contre le sien, gardant le bleu vif de ses yeux prisonnier. Et malgré les sillons de larmes sur sa peau pâle, elle semblait une petite fille, les traits un peu plus apaisés, l'ombre d'une sourire flottant sur ses lèvres rosées. Elle avait mal, tellement mal, au plus profond de ses entrailles se jouait un requiem sans fin, et pourtant, pendant ce court instant, il venait à nouveau de tout dévaster, de tout chambouler, lui emplissant l'âme d'une symphonie inespérée. Et même si elle savait qu'elle ne durerait pas, elle ne voulait pas y penser, pas dans ses bras. Et la bulle éclata, le silence retomba, elle eût soudainement un haut le cœur, se souvenant alors qu'elle désirait disparaître. Elle rouvrit ses yeux de cernes et de lilas qui tombèrent alors sur ses abyssales. Elle le fixait, le souffle court, haletant, saccadé et pourtant apaisé. Elle se sentait bouleversée. « Je vais bien. Toujours. » souffla-t-elle. Elle ne pouvait rien dire d'autre. Elle ne semblait pas capable de lui livrer tous les démons qui paraissaient lui traverser l'âme. Elle ne pouvait que feindre, même dans ses bras, parce qu'elle n'était rien, juste une âme en peine avec un venin mortel coulant entre ses veines, alors que la mort chantonnait et fredonnait quelques berceuses. Elle lui prit la main, et la déposa contre son ventre. Et cette impression qu'il est capable d'annihiler la mort au creux de ses entrailles ne la quittait pas. La chaleur de sa main, de ses doigts sur son ventre creux et froid, vide et glacial. Elle avait de nouveau les yeux fermés, elle se refusait à lui montrer les tréfonds de son âme. « Il était là. Tout petit. Faible. Presque insignifiant. C'était tout chaud. Et même comme ça, je l'ai aimé. Tu me crois quand je dis que je l'ai aimé ? » Ce n'était qu'un souffle, une plainte. Elle se savait incapable du moindre sentiment d'amour, elle ne pouvait pas lutter contre sa nature, sa véritable nature, celle d'une poupée de papier froissée par l'infâme passion, enfantée par l'insidieux et despotique désespoir qui sur son crâne incliné a planté son drapeau noir. Elle n'était pas capable de lutter contre cette vil et répugnante nature. « Il y a des matins comme ça, où j'aimerai qu'il soit là. » Sa voix était un murmure, et son regard pâle était fou, presque nébuleux et nuageux. Elle ne parvint pas à s'exprimer, elle était confuse, embrouillée, l'âme embrumée. Elle avait perdu abruptement l'équilibre précaire qu'elle s'était forgée dans son calvaire, et maintenant, elle errait, dans cet immense désarroi où elle ne pouvait que crier à en crever les tympans du ciel. Elle frotta à nouveau son nez contre le sien, doucement, douloureusement. Et elle semblait à nouveau cette petite fille abandonnée, complètement abandonnée, qui ne quémandait qu'un peu d'amour et un baiser. Faible et esseulée. Elle le laissait embrasser les tréfonds de son âme sombre et noire, comme une nuit glaciale, infinie et froide. Elle lui laissait entrevoir son cœur tout amoché. Et elle était belle dans sa souffrance brûlante et glaciale, le regard pâle trouble et hagard, la peau souillée de larmes et perdue dans l'étendue de sa chevelure diurne. « Je n'ai que toi. » C'était un souffle tremblant et délicat, profond et frêle. Je n'ai que toi, et j'en suis désolée..Parce que je vais te briser, t'asphyxier et t'annihiler dans ma noirceur et les flammes. J'te demande pardon, pardon, excuse moi, parce que j'vais t'faire du mal, j'sais que j'vais t'faire du mal. Parce qu'il n'y a qu'à toi..il n'y a qu'à toi que j'peux faire du mal, parce que peu importe ce que je pourrais faire, tu vas rester, tu resteras..n'est-ce-pas ?
J'ai besoin que tu restes, même si j'm'éclate le cœur, la tête, l'âme et les veines, j'ai b'soin que tu restes. — Et ce garçon aux yeux noirs abyssales, il semblait l'espoir, comme une goutte de miel, un champ de tulipes qui s'épanouit au printemps, comme la pluie qui rafraîchit, une promesse murmurée, un ciel sans nuages, le point final à ce calvaire infernal.
Elle se haïssait, elle se haïssait tant. Et pourtant, il clamait l'aimer. Elle en avait la tête qui tournait. Comment pouvait-il ? Personne ne pouvait une âme aussi sombre. Je t'aime, ces quelques mots flottaient dans l'âme de la jeune fille, incompréhensibles et indéfinissables. Une sensation étrangère et pourtant si agréable lui tordait le ventre. Ce n'était pas douloureux, c'était doux et inhabituel. Elle frotta délicatement son nez contre le sien, gardant le bleu vif de ses yeux prisonnier. Et malgré les sillons de larmes sur sa peau pâle, elle semblait une petite fille, les traits un peu plus apaisés, l'ombre d'une sourire flottant sur ses lèvres rosées. Elle avait mal, tellement mal, au plus profond de ses entrailles se jouait un requiem sans fin, et pourtant, pendant ce court instant, il venait à nouveau de tout dévaster, de tout chambouler, lui emplissant l'âme d'une symphonie inespérée. Et même si elle savait qu'elle ne durerait pas, elle ne voulait pas y penser, pas dans ses bras. Et la bulle éclata, le silence retomba, elle eût soudainement un haut le cœur, se souvenant alors qu'elle désirait disparaître. Elle rouvrit ses yeux de cernes et de lilas qui tombèrent alors sur ses abyssales. Elle le fixait, le souffle court, haletant, saccadé et pourtant apaisé. Elle se sentait bouleversée. « Je vais bien. Toujours. » souffla-t-elle. Elle ne pouvait rien dire d'autre. Elle ne semblait pas capable de lui livrer tous les démons qui paraissaient lui traverser l'âme. Elle ne pouvait que feindre, même dans ses bras, parce qu'elle n'était rien, juste une âme en peine avec un venin mortel coulant entre ses veines, alors que la mort chantonnait et fredonnait quelques berceuses. Elle lui prit la main, et la déposa contre son ventre. Et cette impression qu'il est capable d'annihiler la mort au creux de ses entrailles ne la quittait pas. La chaleur de sa main, de ses doigts sur son ventre creux et froid, vide et glacial. Elle avait de nouveau les yeux fermés, elle se refusait à lui montrer les tréfonds de son âme. « Il était là. Tout petit. Faible. Presque insignifiant. C'était tout chaud. Et même comme ça, je l'ai aimé. Tu me crois quand je dis que je l'ai aimé ? » Ce n'était qu'un souffle, une plainte. Elle se savait incapable du moindre sentiment d'amour, elle ne pouvait pas lutter contre sa nature, sa véritable nature, celle d'une poupée de papier froissée par l'infâme passion, enfantée par l'insidieux et despotique désespoir qui sur son crâne incliné a planté son drapeau noir. Elle n'était pas capable de lutter contre cette vil et répugnante nature. « Il y a des matins comme ça, où j'aimerai qu'il soit là. » Sa voix était un murmure, et son regard pâle était fou, presque nébuleux et nuageux. Elle ne parvint pas à s'exprimer, elle était confuse, embrouillée, l'âme embrumée. Elle avait perdu abruptement l'équilibre précaire qu'elle s'était forgée dans son calvaire, et maintenant, elle errait, dans cet immense désarroi où elle ne pouvait que crier à en crever les tympans du ciel. Elle frotta à nouveau son nez contre le sien, doucement, douloureusement. Et elle semblait à nouveau cette petite fille abandonnée, complètement abandonnée, qui ne quémandait qu'un peu d'amour et un baiser. Faible et esseulée. Elle le laissait embrasser les tréfonds de son âme sombre et noire, comme une nuit glaciale, infinie et froide. Elle lui laissait entrevoir son cœur tout amoché. Et elle était belle dans sa souffrance brûlante et glaciale, le regard pâle trouble et hagard, la peau souillée de larmes et perdue dans l'étendue de sa chevelure diurne. « Je n'ai que toi. » C'était un souffle tremblant et délicat, profond et frêle. Je n'ai que toi, et j'en suis désolée..Parce que je vais te briser, t'asphyxier et t'annihiler dans ma noirceur et les flammes. J'te demande pardon, pardon, excuse moi, parce que j'vais t'faire du mal, j'sais que j'vais t'faire du mal. Parce qu'il n'y a qu'à toi..il n'y a qu'à toi que j'peux faire du mal, parce que peu importe ce que je pourrais faire, tu vas rester, tu resteras..n'est-ce-pas ?
J'ai besoin que tu restes, même si j'm'éclate le cœur, la tête, l'âme et les veines, j'ai b'soin que tu restes. — Et ce garçon aux yeux noirs abyssales, il semblait l'espoir, comme une goutte de miel, un champ de tulipes qui s'épanouit au printemps, comme la pluie qui rafraîchit, une promesse murmurée, un ciel sans nuages, le point final à ce calvaire infernal.
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Re: « say something » | Sam 21 Mar - 18:54 Citer EditerSupprimer
Et il l'aimait, peut-être d'une manière dont il ne devrait pas, mais c'était bien plus fort que lui parce que, quelque part, au fond de lui Dewei était conscient qu'An et ses démons le rendait faible et impuissant. Il savait qu'il pourrait faire n'importe quoi pour elle, pour avoir un jour la chance d’apercevoir une pointe de bonheur dans les yeux de cette poupée désarticulée. Sa peau aussi froide et blafarde que la mort elle-même le retournait, il était fébrile devant elle, dans cette chambre dénuée d'existence, mais il restait car elle allait mal, car ses larmes souillaient encore ses joues rosies, car il n'arrivait pas à partir bien qu'il devrait être ailleurs en cet heure tardive. La réalité attendrait encore un peu, le chinois n'avait d'autre choix que de bercer sa belle qu'il délaissait peut-être un peu, mais ce soir elle avait besoin de Lui, An avait besoin de Dewei et Dewei resterait avec An autant de temps qu'il n'en faudrait pour aspirer son désarroi, sa crainte, sa tristesse.
Elle attrapa sa main, la plaçant contre son ventre et lorsqu'elle prit la parole, les paupières du sangos se fermèrent dû au trop plein d'émotion qui le submergeai. Un faible sourire dénué de joie étira doucement ses lèvres autrefois pincées fortement et il se contenta d'écouter son récit simplement, sans rien dire pour l’interrompre, ne sachant à se stade plus quoi dire pour qu'elle oublie son malheur infernal. Son pouls était anormalement élevé, sûrement que son cœur non plus n'assumait pas l'atmosphère, n'assumait pas d'entendre cette voix brisée et ses maux la détruire. Il soupira faiblement, redressant son visage et délaissant son ventre et remontant sa main brûlant dans sa nuque. « Tu sais An, ta vie n'est pas terminée. » Il avait murmuré faiblement, essayant de paraître convainquant alors que lui-même n'était pas certain de la véracité de ses propos. Elle était jeune, elle avait la vie devant elle et pourtant aujourd'hui, elle semblait aussi bah qu'un corps flottant dans les abysses. L'estonienne avait touché le fond très certainement, mais avait-elle la force de remonter à présent, de devenir à nouveau celle qu'elle était au début, bien que rongeait elle souriait quand même. Parfois. « Je t'aiderais, je serais toujours là tu le sais. » Tout deux avaient fait des erreurs, ils c'étaient perdu pour mieux se retrouver et ne plus se lâcher désormais du moins le Hongkongais n'avait plus comme projet de partir à nouveau, de la laisser derrière lui sans se retourner. Elle lui était indispensable, tout comme Bonnie l'était à Clyde. « Je t'aime An. » Et il se répétait encore et toujours, de crainte qu'elle ne l'ai pas entendu la fois d'avant. « Je serais là, tu ne seras plus seule désormais. » Encore une fois il embrassa son front avant de la serrer à nouveau contre son buste, fortement, sans crainte de la briser. Elle était forte, il le savait.
Et si ce soir tes larmes coulent, alors je serais là pour les sécher, demain aussi, et encore les jours d'après. Peut-être qu'on a pas commencé de la meilleure façon qu'il soit, peut-être qu'on a été con, qu'on a été jeune, mais je ne regrette rien. Car tu es certainement ma plus belle rencontre, celle que je chérirais pour toujours envers et contre tout. Je te donnerais mon courage et ma force, les épreuves te rendront encore plus rayonnante. Mon soleil.
Et il l'aimait, peut-être d'une manière dont il ne devrait pas, mais c'était bien plus fort que lui parce que, quelque part, au fond de lui Dewei était conscient qu'An et ses démons le rendait faible et impuissant. Il savait qu'il pourrait faire n'importe quoi pour elle, pour avoir un jour la chance d’apercevoir une pointe de bonheur dans les yeux de cette poupée désarticulée. Sa peau aussi froide et blafarde que la mort elle-même le retournait, il était fébrile devant elle, dans cette chambre dénuée d'existence, mais il restait car elle allait mal, car ses larmes souillaient encore ses joues rosies, car il n'arrivait pas à partir bien qu'il devrait être ailleurs en cet heure tardive. La réalité attendrait encore un peu, le chinois n'avait d'autre choix que de bercer sa belle qu'il délaissait peut-être un peu, mais ce soir elle avait besoin de Lui, An avait besoin de Dewei et Dewei resterait avec An autant de temps qu'il n'en faudrait pour aspirer son désarroi, sa crainte, sa tristesse.
Elle attrapa sa main, la plaçant contre son ventre et lorsqu'elle prit la parole, les paupières du sangos se fermèrent dû au trop plein d'émotion qui le submergeai. Un faible sourire dénué de joie étira doucement ses lèvres autrefois pincées fortement et il se contenta d'écouter son récit simplement, sans rien dire pour l’interrompre, ne sachant à se stade plus quoi dire pour qu'elle oublie son malheur infernal. Son pouls était anormalement élevé, sûrement que son cœur non plus n'assumait pas l'atmosphère, n'assumait pas d'entendre cette voix brisée et ses maux la détruire. Il soupira faiblement, redressant son visage et délaissant son ventre et remontant sa main brûlant dans sa nuque. « Tu sais An, ta vie n'est pas terminée. » Il avait murmuré faiblement, essayant de paraître convainquant alors que lui-même n'était pas certain de la véracité de ses propos. Elle était jeune, elle avait la vie devant elle et pourtant aujourd'hui, elle semblait aussi bah qu'un corps flottant dans les abysses. L'estonienne avait touché le fond très certainement, mais avait-elle la force de remonter à présent, de devenir à nouveau celle qu'elle était au début, bien que rongeait elle souriait quand même. Parfois. « Je t'aiderais, je serais toujours là tu le sais. » Tout deux avaient fait des erreurs, ils c'étaient perdu pour mieux se retrouver et ne plus se lâcher désormais du moins le Hongkongais n'avait plus comme projet de partir à nouveau, de la laisser derrière lui sans se retourner. Elle lui était indispensable, tout comme Bonnie l'était à Clyde. « Je t'aime An. » Et il se répétait encore et toujours, de crainte qu'elle ne l'ai pas entendu la fois d'avant. « Je serais là, tu ne seras plus seule désormais. » Encore une fois il embrassa son front avant de la serrer à nouveau contre son buste, fortement, sans crainte de la briser. Elle était forte, il le savait.
Et si ce soir tes larmes coulent, alors je serais là pour les sécher, demain aussi, et encore les jours d'après. Peut-être qu'on a pas commencé de la meilleure façon qu'il soit, peut-être qu'on a été con, qu'on a été jeune, mais je ne regrette rien. Car tu es certainement ma plus belle rencontre, celle que je chérirais pour toujours envers et contre tout. Je te donnerais mon courage et ma force, les épreuves te rendront encore plus rayonnante. Mon soleil.
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Re: « say something » | Mer 1 Avr - 0:01 Citer EditerSupprimer
Et elle naquit, fleur pourpre tachetée de blanc, semblable à ses pâles joues et au sang qui en parsemait la pâleur en gouttes arrondies. — Elle se tenait contre lui, le corps doux et brûlant contrastant avec le sien, glacé et meurtri. Elle se sentit sourire alors que sa main remontant dans sa nuque traçait une ligne enflammée et embrasée sur sa peau délicate. Elle voulait le croire, elle voulait y croire. Elle avait senti l'hésitation dans sa voix, le doute, lui-même n'était pas convaincu. Il savait qu'elle était vouée aux flammes de l'Enfer, il le savait, et elle avait pourtant l'impression qu'il venait à peine de se rendre compte du mal qui coulait dans ses veines, tel le flux du Styx aux portes d'Hadès. Il se croyait immunisé contre elle, mais à présent, il savait, il savait qu'elle n'était qu'un poison portant en elle les fléaux de la Terre entière, et il n'y échapperait pas, elle le briserait de sa monstruosité. Elle éclaterait de sa noirceur abyssale et de ses flammes ardentes la seule personne qu'elle aurait jamais aimé, et il le savait, elle l'asphyxierait sous la douleur. Mais il était toujours là, contre elle, réchauffant son corps souillé par le Diable lui-même. « Tu es là. » souffla-t-elle, « Tu es là, et c'est tout ce que je sais, tout ce que j'ai besoin de savoir. » Sa voix n'était plus qu'un murmure, une envoûtante lamentation, une délicate supplique. Elle se serrait un peu plus contre lui si elle pouvait, souhaitant se fondre en lui, s'oublier, s'imprégnant alors de sa fragrance et de sa chaleur étouffante. Que ferai-je de la vie si tu n'es plus près de moi ? Perdue dans un désespoir épouvantable, elle se laissait submergée par son amour dans lequel elle s'abandonnait. Juste un souhait, se noyer de lui, de l'espoir qu'il lui offrait et qu'il emporte à l'abîme son cœur entier. Elle attrapa sa main, crochetant son petit doigt du sien comme pour sceller une promesse. Puis elle plongea son regard azur, ses yeux d'opales, emplis d'un océan d'amour et d'espoir, dans ses yeux noirs abyssales. Et elle souhaitait en cet instant qu'il puisse lire dans son bleu infini ses pensées, et toute sa douloureuse sincérité. « Je t'aime. » Ses derniers mots résonnèrent dans le silence de la pièce et elle eut presque peur que quelqu'un d'autre ait pu percevoir la pureté et la tendre naïveté de ces derniers. Et on pouvait voir, aux chastes rayons de la liquoreuse lune, le trait enflammé de l'enfant Cupidon s'étendre sur son doux visage, tandis que ses yeux parjuraient cette délicatesse contre le Diable et ses flammes, et ses lèvres rosées d'où s'étaient échappés ses mots doux et sucrés, se courbaient dans une passion pourpre, la blessure de l'amour. Et on pouvait la croire Aphrodite, perfection divine, déesse de l'Amour, alors qu'elle se savait désespérément née d'Arès, portant en elle destruction et poison, fléau des hommes, terrible déesse des Larmes. Mais dans ses bras, elle rêvait à se croire Phèdre pour la passion et la pureté de son âme et de son amour, elle se rêvait princesse damnée et fanée, couronnée simplement de l'espoir qu'il lui offrait, de cette poussière d'étoile qu'il lui tendait. Elle levait son visage vers le sien, puis elle déposa lentement, dans un geste tendre et délicat, sa bouche rosée et sucrée brûlante du désir d'aimer, au coin de ses lèvres. Il n'était pas sien, il ne le serait jamais, jamais plus, mais il était le seul qu'elle se sentait capable de chérir pour toujours envers et contre tout.
Et je sens ta chaleur autour de moi, et tu sembles, au milieu de toute cette noirceur, la seule lumière que je puisse percevoir, avoir, la seule qui veuille bien de moi. Je ne comprends pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi tu restes près de moi. Peut-être entends-tu ma supplique, ma lancinante supplique.. Je ne sais pas, je n'en sais rien, tout ce que je sais, ce sont tes lèvres contre moi, ton amour en mon sein. Tu es là, tu restes pour moi, et j'ai la douloureuse et délicieuse sensation d'être une princesse entre tes bras. Et même si mon royaume n'est que poussière et gravats, pour la première fois, parce que je suis entre tes doigts, me pressant alors contre toi d'une ferveur délicate, je remercie le Diable de m'avoir mise là, entre les flammes.
Et elle naquit, fleur pourpre tachetée de blanc, semblable à ses pâles joues et au sang qui en parsemait la pâleur en gouttes arrondies. — Elle se tenait contre lui, le corps doux et brûlant contrastant avec le sien, glacé et meurtri. Elle se sentit sourire alors que sa main remontant dans sa nuque traçait une ligne enflammée et embrasée sur sa peau délicate. Elle voulait le croire, elle voulait y croire. Elle avait senti l'hésitation dans sa voix, le doute, lui-même n'était pas convaincu. Il savait qu'elle était vouée aux flammes de l'Enfer, il le savait, et elle avait pourtant l'impression qu'il venait à peine de se rendre compte du mal qui coulait dans ses veines, tel le flux du Styx aux portes d'Hadès. Il se croyait immunisé contre elle, mais à présent, il savait, il savait qu'elle n'était qu'un poison portant en elle les fléaux de la Terre entière, et il n'y échapperait pas, elle le briserait de sa monstruosité. Elle éclaterait de sa noirceur abyssale et de ses flammes ardentes la seule personne qu'elle aurait jamais aimé, et il le savait, elle l'asphyxierait sous la douleur. Mais il était toujours là, contre elle, réchauffant son corps souillé par le Diable lui-même. « Tu es là. » souffla-t-elle, « Tu es là, et c'est tout ce que je sais, tout ce que j'ai besoin de savoir. » Sa voix n'était plus qu'un murmure, une envoûtante lamentation, une délicate supplique. Elle se serrait un peu plus contre lui si elle pouvait, souhaitant se fondre en lui, s'oublier, s'imprégnant alors de sa fragrance et de sa chaleur étouffante. Que ferai-je de la vie si tu n'es plus près de moi ? Perdue dans un désespoir épouvantable, elle se laissait submergée par son amour dans lequel elle s'abandonnait. Juste un souhait, se noyer de lui, de l'espoir qu'il lui offrait et qu'il emporte à l'abîme son cœur entier. Elle attrapa sa main, crochetant son petit doigt du sien comme pour sceller une promesse. Puis elle plongea son regard azur, ses yeux d'opales, emplis d'un océan d'amour et d'espoir, dans ses yeux noirs abyssales. Et elle souhaitait en cet instant qu'il puisse lire dans son bleu infini ses pensées, et toute sa douloureuse sincérité. « Je t'aime. » Ses derniers mots résonnèrent dans le silence de la pièce et elle eut presque peur que quelqu'un d'autre ait pu percevoir la pureté et la tendre naïveté de ces derniers. Et on pouvait voir, aux chastes rayons de la liquoreuse lune, le trait enflammé de l'enfant Cupidon s'étendre sur son doux visage, tandis que ses yeux parjuraient cette délicatesse contre le Diable et ses flammes, et ses lèvres rosées d'où s'étaient échappés ses mots doux et sucrés, se courbaient dans une passion pourpre, la blessure de l'amour. Et on pouvait la croire Aphrodite, perfection divine, déesse de l'Amour, alors qu'elle se savait désespérément née d'Arès, portant en elle destruction et poison, fléau des hommes, terrible déesse des Larmes. Mais dans ses bras, elle rêvait à se croire Phèdre pour la passion et la pureté de son âme et de son amour, elle se rêvait princesse damnée et fanée, couronnée simplement de l'espoir qu'il lui offrait, de cette poussière d'étoile qu'il lui tendait. Elle levait son visage vers le sien, puis elle déposa lentement, dans un geste tendre et délicat, sa bouche rosée et sucrée brûlante du désir d'aimer, au coin de ses lèvres. Il n'était pas sien, il ne le serait jamais, jamais plus, mais il était le seul qu'elle se sentait capable de chérir pour toujours envers et contre tout.
Et je sens ta chaleur autour de moi, et tu sembles, au milieu de toute cette noirceur, la seule lumière que je puisse percevoir, avoir, la seule qui veuille bien de moi. Je ne comprends pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi tu restes près de moi. Peut-être entends-tu ma supplique, ma lancinante supplique.. Je ne sais pas, je n'en sais rien, tout ce que je sais, ce sont tes lèvres contre moi, ton amour en mon sein. Tu es là, tu restes pour moi, et j'ai la douloureuse et délicieuse sensation d'être une princesse entre tes bras. Et même si mon royaume n'est que poussière et gravats, pour la première fois, parce que je suis entre tes doigts, me pressant alors contre toi d'une ferveur délicate, je remercie le Diable de m'avoir mise là, entre les flammes.
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