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bxtch, you ain't no barbie. // meili.
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Re: bxtch, you ain't no barbie. // meili. | Lun 2 Fév - 5:16 Citer EditerSupprimer
bxtch, you ain't no barbie.
Alexis avait pris en note le numéro de la plus jeune et l’avait même enregistré dans son portable – elle doutait, dans tous les cas, qu’elles ne réussissent à finaliser ce projet-là en trente minutes, donc valait toujours mieux, de toute façon, avoir son numéro au cas où elle aurait besoin de la recontacter. Ce qui serait très fort probablement le cas, en y réfléchissant bien… la plus vieille s’affaira donc à ramasser ses trucs et les fourrer dans son sac, pour ensuite venir remettre la chaise à sa place initiale. C’est là que la wonsungi lui demanda comment elles se rendraient, et elle haussa les épaules, comme si c’était le dernier de ses soucis… parce qu’effectivement, ça l’était. Elle pouvait toujours vérifier auprès de ses parents si un d’eux avait le temps de la mener du point a au point b, mais en réalité, elle n’y tenait pas, et elle était presque certaine qu’encore une fois, ils n’étaient pas revenus de leur voyage ‘d’affaires’. Retroussant les lèvres, elle finit tout de même par lui adresser un regard, penchant légèrement la tête sur le côté.
« eh bien… on prend le taxi, non ? » demanda-t-elle, comme si c’était tout simplement évident, en fait. mais pour elle, ça l’était. Elle ne se souciait pas tellement du fait que, normalement… on se souciait justement des coûts de ses déplacements. Elle pinça les lèvres lorsque cette pensée lui traversa vaguement l’esprit, et lui fit signe de la suivre alors que le cours tirait définitivement à sa fin. « je le paie, viens. » conclut-elle enfin, réglant la question et évitant une discussion de trop.
« tenez, gardez la monnaie. » dit-elle au chauffeur en lui adressant un vague signe de tête, débarquant du taxi et invitant sa camarade à en faire de même. Elle contempla le café de l’extérieur un moment et hocha la tête en direction de la jeune femme, lui faisant signe que c’était bien là qu’elle travaillait, sans apercevoir ne serait-ce qu’un indice du fait qu’elle connaissait l’endroit ou non sur son visage et se pressant juste à rentrer, impatiente déjà de retrouver l’ambiance chaleureuse du café. La première chose qu’elle fit fut de repérer le barista du regard, puis elle lui adressa un petit sourire avant de se tourner vers sa partenaire. « on peut s’asseoir au fond, si tu veux ? c’est tranquille. »
« eh bien… on prend le taxi, non ? » demanda-t-elle, comme si c’était tout simplement évident, en fait. mais pour elle, ça l’était. Elle ne se souciait pas tellement du fait que, normalement… on se souciait justement des coûts de ses déplacements. Elle pinça les lèvres lorsque cette pensée lui traversa vaguement l’esprit, et lui fit signe de la suivre alors que le cours tirait définitivement à sa fin. « je le paie, viens. » conclut-elle enfin, réglant la question et évitant une discussion de trop.
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« tenez, gardez la monnaie. » dit-elle au chauffeur en lui adressant un vague signe de tête, débarquant du taxi et invitant sa camarade à en faire de même. Elle contempla le café de l’extérieur un moment et hocha la tête en direction de la jeune femme, lui faisant signe que c’était bien là qu’elle travaillait, sans apercevoir ne serait-ce qu’un indice du fait qu’elle connaissait l’endroit ou non sur son visage et se pressant juste à rentrer, impatiente déjà de retrouver l’ambiance chaleureuse du café. La première chose qu’elle fit fut de repérer le barista du regard, puis elle lui adressa un petit sourire avant de se tourner vers sa partenaire. « on peut s’asseoir au fond, si tu veux ? c’est tranquille. »
© charney
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Re: bxtch, you ain't no barbie. // meili. | Lun 2 Fév - 5:51 Citer EditerSupprimer
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L’après-midi avait été bien tranquille, et il avait bien cru que l’ambiance allait rester ainsi pour le reste de la soirée, ce qui était assez rassurant, lui permettant de vaquer à ses occupations sans avoir à s’intérompre trop souvent pour aller préparer un café exotique ou un expresso couvert d’un fouetté au caramel, peu importe quel type de boisson particulière et beaucoup trop chargé qui faisait le plaisir de ces jeunes hommes et de ces jeunes femmes. Il n’allait pas s’en plaindre, toutefois; ces produits étaient offerts justement pour attirer ce type de clientièle, et il n’allait surtout pas se plaindre de ce qui lui permettait d’avoir un emploi et qui gardait ses mères sous un toit. Enfin, tout ça pour insinuer qu’il avait quand même le champs libre, et qu’il avait donc décidé de laisser à la serveuse une longue pause pour se mettre lui-même au service de la salle, en profitant pendant l’achalandage plutôt basse du café en fin d’après-midi. Les autres serveuses arriveraient bientôt pour le service de la soirée et il allait pouvoir retourner derrière son comptoir pour faire ce pourquoi il était là. Il finissait tout juste de terminer de compter l’inventaire du coin vaisselle quand il entendit la porte s’ouvrir et se redressa, déposant le bloc-note sur le comptoir pour aller saluer les nouveaux venus et leur offrir le menu. Il s’arrêta pourtant dans son élan quand son regard croisa celui de la nouvelle arrivée, et un sourire se forma sur ses lèvres automatiquement, et il leva la main pour la saluer quand il vit celle qui l’accompagnait. Il arqua un sourcil en se rapprochant, ignorant les menus traînant sur le comptoir. Ce n’était pas comme s’il en avait réellement besoin avec ces deux-là. « Alexis, Mei... je ne savais pas que vous étiez amies. » Loin de là, même, il avait cru comprendre que Mei li ne s’entendait pas avec la plupart des filles de ses classes, et il était pratiquement certain que ces deux-là partageaient d’ailleurs une classe. Et de n’avoir jamais entendu leurs noms sur les lèvres de l’autre le confortait un peu dans son idées.
Ses yeux descendirent pour apercevoir leurs effets scolaires, et il supposa qu’elles étaient là pour étudier ensemble ou un truc du genre. « Vous venez étudier ? » Il se sentait légèrement mal à l’aise, à vrai dire, d’être en présence des deux filles en même temps. Il avait l’impression de les cacher l’une à l’autre, puisqu’il n’avait jamais mentionné Mei li à Alexis -bien que leurs conversations générales ne tournent pas réellement autour de la vie privée de l’autre, après tout, sur le plancher de travail, c’était peu évident de parler de ce genre de chose. Et pareil pour Mei, à qui il avait tout bonnement refusé de parler d’Alexis en sachant très bien que si sa meilleure amie apprenait qu’il avait peut-être des vues sur quelqu’un, elle allait être sur son dos sans arrêt, et qu’il n’avait pas envie de cela. C’était quelque peu gênant, et il avait presque cette sensation qu’il pouvait imaginer chez les hommes qui voyaient leur femme et leur amante dans la même pièce pour la première fois. La comparaison était très exagérée, bien sûr, mais il avait quand même besoin de penser qu’il fallait éviter d’avoir l’air trop troublé pour ne pas s’attirer des ennuis. Après tout, il avait tout à fait l’excuse de “pourquoi en parlerais-je à ma collègue/pourquoi parlerais-je de ma collègue”, ce qui lui sonnait tellement faux déjà sans le prononcer qu’il saignerait probablement des oreilles à l’entendre.
Ses yeux descendirent pour apercevoir leurs effets scolaires, et il supposa qu’elles étaient là pour étudier ensemble ou un truc du genre. « Vous venez étudier ? » Il se sentait légèrement mal à l’aise, à vrai dire, d’être en présence des deux filles en même temps. Il avait l’impression de les cacher l’une à l’autre, puisqu’il n’avait jamais mentionné Mei li à Alexis -bien que leurs conversations générales ne tournent pas réellement autour de la vie privée de l’autre, après tout, sur le plancher de travail, c’était peu évident de parler de ce genre de chose. Et pareil pour Mei, à qui il avait tout bonnement refusé de parler d’Alexis en sachant très bien que si sa meilleure amie apprenait qu’il avait peut-être des vues sur quelqu’un, elle allait être sur son dos sans arrêt, et qu’il n’avait pas envie de cela. C’était quelque peu gênant, et il avait presque cette sensation qu’il pouvait imaginer chez les hommes qui voyaient leur femme et leur amante dans la même pièce pour la première fois. La comparaison était très exagérée, bien sûr, mais il avait quand même besoin de penser qu’il fallait éviter d’avoir l’air trop troublé pour ne pas s’attirer des ennuis. Après tout, il avait tout à fait l’excuse de “pourquoi en parlerais-je à ma collègue/pourquoi parlerais-je de ma collègue”, ce qui lui sonnait tellement faux déjà sans le prononcer qu’il saignerait probablement des oreilles à l’entendre.
© charney
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Re: bxtch, you ain't no barbie. // meili. | Mar 3 Fév - 1:00 Citer EditerSupprimer
“A big secret hidding behind my smile”
Alexis & Mei Li
Tenue
Elle était sérieuse ? Prendre le taxi ? Je n'avais même pas les moyens de me payer un aller-retour en taxi aujourd'hui. Je n'avais pas prévu ce genre de dépense, voyez-vous. Je n'étais pas riche, pas au point de me permettre ce luxe. La marche ou le bus était mon choix numéro 1. Même que parfois la marche était mon premier choix parce que je devais me garder de l'argent pour mes livres scolaires. La vie d'étudiante est trop cher.
Ne pouvant pas m'empêcher de la dévisager d'un air « Genre ta de l'argent pleins les poches toi », je devinais rapidement que mon jugement était bon. Elle l'était riche. Aish... Comme je l'enviais. Elle ne devait surtout pas le voir que j'étais jalouse de sa subtile richesse. Alexis allait s'amuser à rire de ma gueule par la suite. J'avais été pauvre. Hier encore, je vivais pauvre. Aujourd'hui, je vendais mes vêtements ici et là pour me faire de l'argent en plus de travailler le soir dans un bar de chauds-lapin pour me payer mes études et mes dépenses qui se résumait à me payer de la bouffe, pour mon hygiène et pour mon look. Oh le maquillage que je portais ne valait pas super cher. Il n'était pas waterproof. C'était bon marché, mais quand même coûteux pour ne pas acheter de la pourriture. Bref, je ne vivais pas aisément comme Alexis semblait vivre. C'était presque choquant de voir comment les gens dépensent pour un rien...
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Je n'avais rien dit durant tout le trajet, comme si je regardais un tout nouveau décor. Voyager en taxi... C'était ma deuxième fois peut-être. Regarder à l'extérieur lorsque je voyageais dans un taxi ou dans l'autobus me rappelais mon enfance. Je me sentais comme une petite fille toute excitée de partir à l'aventure. Je voyais le paysage que je connaissais si bien comme un paysage inconnu, créant mes petits scénarios dans ma tête.
Malheureusement, la réalité revint. Je me retrouvais là, sur le trottoir en entendant Alexis remercier le chauffeur. « Garder la monnaies. » avait-elle dit. Mei Li commençait à voir une tout autre facette de cette Alexis. Elle savait être gentille tout compte fait. Tout dépendant avec qui, avais-je remarqué. Genre par exemple, moi j'étais une garce parce que je lui aurais soit disant voler son coffre de crayons qui vaut une petite fortune. Nah mais oh... C'était une insulte que je prenais personnellement quoi. Pourquoi le prenais-je personnellement ? Vous le verrez quand je lui en parlerais.
Nous entrâmes dans le petit café, moi à ses talons. C'était le café de mon petit Boutd'chou. Alors elle travaillait ici ? Eh bah... J'avais envie de connaître des détails croustillants. J'allais devoir appeler Yuan ce soir pour en parler, histoire de rigoler un peu et de me remonter le moral. Lorsque Alexis se tourna vers moi, je vis Yuan du coin de l'oeil. J'étais sur le point de bouger pour aller le câliner un peu, mais je fus rapidement stopper dans mes gestes en voyant son visage remplis de surprise. Cette réaction ne me disait rien qui vaille. je ne pus d'ailleurs m'empêcher de regarder Alexis d'un regard presque horrifié. Amie ? Non... Genre on se connait depuis quelque temps grâce à une histoire de vol et le terme amitié n'était pas du tout le nom approprié pour notre relation. Venir étudié ? Ouais, mais étrangement l'envie m'échappais. J'avais besoin d'explication. Là, maintenant.
« Yah yah yah ! Alors vous vous connaissez ?! »
Je ne pus m'empêcher de les dévisager tous les deux à tours de rôles. Ce regard... C'était quoi ce regard ? Pourquoi est-ce que Yuan était aussi surpris de nous voir ensemble ? Y avait-il quelque chose derrière tout ça ? J'avais vraiment... Besoin d'éclaircir de mystère...
« C'est elle la meuf dont je te parlais... Qui croit que je la vole. »
Elle était sérieuse ? Prendre le taxi ? Je n'avais même pas les moyens de me payer un aller-retour en taxi aujourd'hui. Je n'avais pas prévu ce genre de dépense, voyez-vous. Je n'étais pas riche, pas au point de me permettre ce luxe. La marche ou le bus était mon choix numéro 1. Même que parfois la marche était mon premier choix parce que je devais me garder de l'argent pour mes livres scolaires. La vie d'étudiante est trop cher.
Ne pouvant pas m'empêcher de la dévisager d'un air « Genre ta de l'argent pleins les poches toi », je devinais rapidement que mon jugement était bon. Elle l'était riche. Aish... Comme je l'enviais. Elle ne devait surtout pas le voir que j'étais jalouse de sa subtile richesse. Alexis allait s'amuser à rire de ma gueule par la suite. J'avais été pauvre. Hier encore, je vivais pauvre. Aujourd'hui, je vendais mes vêtements ici et là pour me faire de l'argent en plus de travailler le soir dans un bar de chauds-lapin pour me payer mes études et mes dépenses qui se résumait à me payer de la bouffe, pour mon hygiène et pour mon look. Oh le maquillage que je portais ne valait pas super cher. Il n'était pas waterproof. C'était bon marché, mais quand même coûteux pour ne pas acheter de la pourriture. Bref, je ne vivais pas aisément comme Alexis semblait vivre. C'était presque choquant de voir comment les gens dépensent pour un rien...
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Je n'avais rien dit durant tout le trajet, comme si je regardais un tout nouveau décor. Voyager en taxi... C'était ma deuxième fois peut-être. Regarder à l'extérieur lorsque je voyageais dans un taxi ou dans l'autobus me rappelais mon enfance. Je me sentais comme une petite fille toute excitée de partir à l'aventure. Je voyais le paysage que je connaissais si bien comme un paysage inconnu, créant mes petits scénarios dans ma tête.
Malheureusement, la réalité revint. Je me retrouvais là, sur le trottoir en entendant Alexis remercier le chauffeur. « Garder la monnaies. » avait-elle dit. Mei Li commençait à voir une tout autre facette de cette Alexis. Elle savait être gentille tout compte fait. Tout dépendant avec qui, avais-je remarqué. Genre par exemple, moi j'étais une garce parce que je lui aurais soit disant voler son coffre de crayons qui vaut une petite fortune. Nah mais oh... C'était une insulte que je prenais personnellement quoi. Pourquoi le prenais-je personnellement ? Vous le verrez quand je lui en parlerais.
Nous entrâmes dans le petit café, moi à ses talons. C'était le café de mon petit Boutd'chou. Alors elle travaillait ici ? Eh bah... J'avais envie de connaître des détails croustillants. J'allais devoir appeler Yuan ce soir pour en parler, histoire de rigoler un peu et de me remonter le moral. Lorsque Alexis se tourna vers moi, je vis Yuan du coin de l'oeil. J'étais sur le point de bouger pour aller le câliner un peu, mais je fus rapidement stopper dans mes gestes en voyant son visage remplis de surprise. Cette réaction ne me disait rien qui vaille. je ne pus d'ailleurs m'empêcher de regarder Alexis d'un regard presque horrifié. Amie ? Non... Genre on se connait depuis quelque temps grâce à une histoire de vol et le terme amitié n'était pas du tout le nom approprié pour notre relation. Venir étudié ? Ouais, mais étrangement l'envie m'échappais. J'avais besoin d'explication. Là, maintenant.
« Yah yah yah ! Alors vous vous connaissez ?! »
Je ne pus m'empêcher de les dévisager tous les deux à tours de rôles. Ce regard... C'était quoi ce regard ? Pourquoi est-ce que Yuan était aussi surpris de nous voir ensemble ? Y avait-il quelque chose derrière tout ça ? J'avais vraiment... Besoin d'éclaircir de mystère...
« C'est elle la meuf dont je te parlais... Qui croit que je la vole. »
luckyred.
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Re: bxtch, you ain't no barbie. // meili. | Mar 3 Fév - 1:56 Citer EditerSupprimer
bxtch, you ain't no barbie.
Entendre la voix de yuan lui avait glacé le sang. Elle ne croyait pas que ça arriverait, un jour, mais aujourd’hui, le ton qu’il avait employé ne lui plaisait pas du tout. elle s’était tournée vers lui, l’avait dévisagé quelques secondes sans comprendre, puis avait posé son regard sur meili qui avait à présent reprit la parole. Ah, d’accord… alors, comme ça, ils se connaissaient. Non seulement ils se connaissaient, mais en plus, elle lui avait visiblement parlé d’elle, et ça ne semblait visiblement pas être du positif. Elle soupira d’agacement lorsqu’elle lui précisa que c’était elle qui la soupçonnait de l’avoir volée, et elle retroussa le nez, croisant les bras. « c’est bon, tu veux bien faire un trait sur cette histoire, maintenant ? » lâcha-t-elle tout simplement, mal à l’aise de se retrouver entre les deux. Ils se connaissaient bien, il semblait, et ce qu’elle avait cru être une bonne idée à la base n’en était plus rien. Pourquoi avait-elle insisté pour venir ici, déjà ? elle soupira et secoua la tête, resserrant son sac contre son buste, un peu vulnérable maintenant. Ouais, ils devaient vraiment se connaître très bien, vu la façon qu’elle avait de s’adresser à lui. Et cette pensée la fit déchanter bien rapidement, l’envoyant valser avec de nombreuses pensées et questions ridicules qui, pourtant, avaient de quoi miner son moral.
« tu ne les as pas volés, j’ai compris. » fit-elle finalement, espérant mettre un terme à cette histoire pour de bon. De plus, elle n’avait pas envie de se prendre la tête devant lui. Devant eux. Peu importe. Et malgré sa volonté à vouloir faire en sorte que les choses se déroulent bien, elle avait à nouveau envie de laisser tomber, juste pour le petit commentaire désagréable qu’elle s’était sentie obligée de lui adresser, et directement devant ses yeux à lui. « je travaille ici. nous sommes collègues. c'est tout, ne panique pas. » après tout, c’était vrai, non ? elle lui avait donné ces explications à l’arrache, à contrecœur, mais elle ne savait même pas qui était cette femme pour lui, et vice-versa, et elle ne savait même pas si elle pouvait affirmer qu’ils étaient amis. Et puis… valait mieux éviter les scènes, si jamais. ‘C’est qui, elle ?’ bon sang, elle en avait déjà vécu bien assez avec shin et sa petite amie, pas question de recommencer ce scénario éternellement. Elle s’excusa d’un signe de tête aux deux et parla avant même que l’un ou l’autre ne puisse dire quoique ce soit : « je vais m’installer, prends ton temps. » puis elle s’était écartée des deux, bouillant secrètement de l’intérieur et espérant, au plus profond d’elle, pouvoir s’enterrer six pieds sous terre et disparaître en ce moment même. « quelle idiote. » murmura-t-elle pour elle-même lorsqu’elle fut certaine d’être assez loin pour ne pas qu’ils l’entendent.
« tu ne les as pas volés, j’ai compris. » fit-elle finalement, espérant mettre un terme à cette histoire pour de bon. De plus, elle n’avait pas envie de se prendre la tête devant lui. Devant eux. Peu importe. Et malgré sa volonté à vouloir faire en sorte que les choses se déroulent bien, elle avait à nouveau envie de laisser tomber, juste pour le petit commentaire désagréable qu’elle s’était sentie obligée de lui adresser, et directement devant ses yeux à lui. « je travaille ici. nous sommes collègues. c'est tout, ne panique pas. » après tout, c’était vrai, non ? elle lui avait donné ces explications à l’arrache, à contrecœur, mais elle ne savait même pas qui était cette femme pour lui, et vice-versa, et elle ne savait même pas si elle pouvait affirmer qu’ils étaient amis. Et puis… valait mieux éviter les scènes, si jamais. ‘C’est qui, elle ?’ bon sang, elle en avait déjà vécu bien assez avec shin et sa petite amie, pas question de recommencer ce scénario éternellement. Elle s’excusa d’un signe de tête aux deux et parla avant même que l’un ou l’autre ne puisse dire quoique ce soit : « je vais m’installer, prends ton temps. » puis elle s’était écartée des deux, bouillant secrètement de l’intérieur et espérant, au plus profond d’elle, pouvoir s’enterrer six pieds sous terre et disparaître en ce moment même. « quelle idiote. » murmura-t-elle pour elle-même lorsqu’elle fut certaine d’être assez loin pour ne pas qu’ils l’entendent.
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Re: bxtch, you ain't no barbie. // meili. | Mar 3 Fév - 5:31 Citer EditerSupprimer
bxtch, you ain't no barbie.
Oh, bon sang. Les informations cliquaient ensembles et il pouvait finalement former une petite histoire concernant ces deux-là, et il n’aimait décidémment déjà pas le portrait qui se dessinait sous ses yeux un peu attérés. Il se mordit l’intérieur de la joue, mâchonnant ses mots pour ne pas dire une connerie ou se mettre à rire nerveusement. Il n’avait vraiment pas de chance dans sa vie, maintenant qu’il savait que sa meilleure amie et sa collègue favorite -c’était peu dire, elle n’était pas vraiment qu’une collègue pour lui, mais il vallait mieux s’en tenir ainsi pour le moment- étaient en fait becs et ongles entre elles. Il n’était pas certain de ce qu’il fallait dire, et le malaise pesait dors et déjà sur eux, il le sentait grandir et prendre de plus en plus de place, la réaction de Mei Li assez évidente face à leur degré de relation, et il avait l’impression qu’Alexis ne prenait pas très bien la situation. Elle qui avait l’air contente de le voir aux premiers abords c’était vite refroidie après leur altercation initiale, et il ne comprennait pas trop pourquoi. Enfin oui, c’était plutôt déplaisant de se faire appeller “la meuf qui me traite de voleuse”, il pouvait bien comprendre, mais c’était envers eux deux qu’elle semblait éprouver une certaine répulsion. Non pas répulsion mais... elle était distante. Oui voilà. Et puis.... ses mots. Elle avait un don pour le faire réagir au quart de tour, mais la manière qu’elle avait tranché en indiquant la distance entre eux de manière si formelle... il avait eut envie de rebrousser chemin et de laisser les clés du café à quelqu’un d’autre pour aller prendre une petite marche relaxante. Pourquoi dire ça comme ça ? Ce n’était pas comme s’ils étaient vraiment de “simples collègues”, non ? Il lança un regard sombre vers elle alors qu’elle se dirigeait vers le fond de la salle pour s’installer. N’importe quoi.
« Mei, c’est pas exactement le moment de parler de ça, non ? » Il secoua la tête avec un petit soupir, son regard encore fixé vers le fond de la salle, la jeune femme semblant d’humeur noire et sa propre humeur descendant avec la sienne, alors qu’elle semblait se faire des idées. Ce n’était pas surprenant; Mei Li réagissait au quart de tour, comme une petite amie jalouse, et donnait sans doute l’impression qu’ils formaient un couple. Mais c’était faux, et il ne comprennait pas exactement pourquoi cela semblait la déranger. Peut-être voulait-elle simplement rester en dehors de ce genre de problème, bien sûr, mais cela n’expliquait pas son humeur. « Oui je la connais, comme je connais beaucoup d’autres personnes, en quoi ça cause un problème ? » Son ton était un peu cassant, mais il s’assombrissait et n’avait pas envie de jouer les petits charmeurs pour le moment. Il n’avait qu’en tête l’idée que la jeune femme se soit trompé sur leur compte et qu’il perdre les chances qu’il n’avait déjà pas avec elle. « Et ne parle pas comme ça d’elle.. » Il baissa sa voix un peu pour ne pas être entendu des autres personnes présentes, et surtout pas d’Alexis. « Je l’apprécie beaucoup, et je la connais assez pour dire qu’elle n’est pas la folle dingue que tu m’as décrite si souvent. » Il secoua la tête et la toisa d’un air presque sévère, avant de soupirer, ses épaules retombant presque avec dépit. « Je vous amène de quoi boire et grignoter... je ne veux pas de bain de sang dans mon café, c’est bien compris ? » Il tenta faiblement de blaguer, lui lançant un petit sourire avant de retourner à son comptoir, jetant un regard vers Alexis en se demandant sérieusement s’il venait de tout gâcher en l’espace de deux petites minutes.
« Mei, c’est pas exactement le moment de parler de ça, non ? » Il secoua la tête avec un petit soupir, son regard encore fixé vers le fond de la salle, la jeune femme semblant d’humeur noire et sa propre humeur descendant avec la sienne, alors qu’elle semblait se faire des idées. Ce n’était pas surprenant; Mei Li réagissait au quart de tour, comme une petite amie jalouse, et donnait sans doute l’impression qu’ils formaient un couple. Mais c’était faux, et il ne comprennait pas exactement pourquoi cela semblait la déranger. Peut-être voulait-elle simplement rester en dehors de ce genre de problème, bien sûr, mais cela n’expliquait pas son humeur. « Oui je la connais, comme je connais beaucoup d’autres personnes, en quoi ça cause un problème ? » Son ton était un peu cassant, mais il s’assombrissait et n’avait pas envie de jouer les petits charmeurs pour le moment. Il n’avait qu’en tête l’idée que la jeune femme se soit trompé sur leur compte et qu’il perdre les chances qu’il n’avait déjà pas avec elle. « Et ne parle pas comme ça d’elle.. » Il baissa sa voix un peu pour ne pas être entendu des autres personnes présentes, et surtout pas d’Alexis. « Je l’apprécie beaucoup, et je la connais assez pour dire qu’elle n’est pas la folle dingue que tu m’as décrite si souvent. » Il secoua la tête et la toisa d’un air presque sévère, avant de soupirer, ses épaules retombant presque avec dépit. « Je vous amène de quoi boire et grignoter... je ne veux pas de bain de sang dans mon café, c’est bien compris ? » Il tenta faiblement de blaguer, lui lançant un petit sourire avant de retourner à son comptoir, jetant un regard vers Alexis en se demandant sérieusement s’il venait de tout gâcher en l’espace de deux petites minutes.
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Re: bxtch, you ain't no barbie. // meili. | Mer 4 Fév - 21:12 Citer EditerSupprimer
“A big secret hidding behind my smile”
Alexis & Mei Li
Tenue
Un trait sur cette histoire ? Eh bien. Il aurait fallu que je vienne voir Yuan avec elle depuis le début pour que cette fichue histoire ne prenne pas de l’ampleur. Comme si je pouvais oublier le nombre d’humiliation qu’elle m’avait fait devant la classe. Orgueilleuse ? Oui. J’étais sur les nerfs en ce moment et le fait de voir qu’ils se connaissaient me fit presque régurgiter de l’acide. Simplement collègues ? Non. Impossible. Le regard de Yuan en disait long. Beaucoup trop long à mon goût. Elle faisait bien de partir vers le fond parce que j’allais péter un câble.
Je me tournais vers Yuan en lui jetant un regard d’incompréhension. Ce qui suit me fit perdre patience. Littéralement patience. Je me mis à trembler, trembler d'une colère dont je n'avais pas ressentit depuis que mes parents m'avait annoncer que j'avais un frère qui avait été vendu. J’étais sur le point de le frapper au visage en l’entendant protéger Alexis. Bordel… Je le regardais retourner derrière son comptoir. Heureusement qu'il s'éloigna de moi, car j'étais vraiment sur le point de le frapper. J’avais littéralement l’impression d’avoir perdu mon meilleur ami. Le voir protéger cette garce me déchira, me laissant paralyser sur place en fixant Yuan d’un regard de dégoût. Je posais mon regard au fond de la salle, sur Alexis. Je serais les poings. Je m’élançais dans sa direction d’un pas rapide.
Je bifurquai dans un petit couloir, à la droite d’Alexis et disparus dans les salles de bain. Je m’enfermai dans l’une des cabines, me mettant à pleurer sous la colère et la tristesse. Je me sentais stupide. Bordel que je me sentais stupide. Je posais ma main sur ma bouche en entendant le raisonnement de mes sanglots. Pourquoi je pleurais déjà ? Je voulais partir d’ici. Loin d’ici. Je soupirais, me calmant légèrement. Alors c’était elle hein ? La fille qui lui avait tapé dans l’œil. Il savait à quel point elle avait été méchante avec moi… Alors pourquoi il la protège, elle ? Il ne la connaissait pas. Bordel il ne la connaissait pas !
Je pris une dizaine de minute à me remettre de mes émotions. Gamines ? Dîtes ce que vous en penser. Venez me le dire vous, comment vous vous sentirez si votre meilleur ami protégeais celle qui vous emmerde pour une histoire de vol qui n’existe même pas, vous critiquant devant toute la classe. Elle ne s’était même pas excuser, me donnant que raison. Je m’en foutais d’avoir raison. Je voulais un échange d’excuses. Pardonner. C’est tout.
Je sortis de la cabine, allant près du miroir. Je me maquillais pour dissimuler mes poches sous mes yeux et refit mon maquillage. Je sortis de la salle de bain une fois satisfaite, ne daignant aucun regard sur Alexis, m’arrêtant près d’elle en fixant l’entrée.
« J’ai eu un appel d’urgence. On remettra notre travail à plus tard. »
J’avais parlé d’un ton calme, ce qui me surprit. Je posais mon regard sur elle, remplis d’amertume.
« Demain on restera l’école, ça te va ?»
Un trait sur cette histoire ? Eh bien. Il aurait fallu que je vienne voir Yuan avec elle depuis le début pour que cette fichue histoire ne prenne pas de l’ampleur. Comme si je pouvais oublier le nombre d’humiliation qu’elle m’avait fait devant la classe. Orgueilleuse ? Oui. J’étais sur les nerfs en ce moment et le fait de voir qu’ils se connaissaient me fit presque régurgiter de l’acide. Simplement collègues ? Non. Impossible. Le regard de Yuan en disait long. Beaucoup trop long à mon goût. Elle faisait bien de partir vers le fond parce que j’allais péter un câble.
Je me tournais vers Yuan en lui jetant un regard d’incompréhension. Ce qui suit me fit perdre patience. Littéralement patience. Je me mis à trembler, trembler d'une colère dont je n'avais pas ressentit depuis que mes parents m'avait annoncer que j'avais un frère qui avait été vendu. J’étais sur le point de le frapper au visage en l’entendant protéger Alexis. Bordel… Je le regardais retourner derrière son comptoir. Heureusement qu'il s'éloigna de moi, car j'étais vraiment sur le point de le frapper. J’avais littéralement l’impression d’avoir perdu mon meilleur ami. Le voir protéger cette garce me déchira, me laissant paralyser sur place en fixant Yuan d’un regard de dégoût. Je posais mon regard au fond de la salle, sur Alexis. Je serais les poings. Je m’élançais dans sa direction d’un pas rapide.
Je bifurquai dans un petit couloir, à la droite d’Alexis et disparus dans les salles de bain. Je m’enfermai dans l’une des cabines, me mettant à pleurer sous la colère et la tristesse. Je me sentais stupide. Bordel que je me sentais stupide. Je posais ma main sur ma bouche en entendant le raisonnement de mes sanglots. Pourquoi je pleurais déjà ? Je voulais partir d’ici. Loin d’ici. Je soupirais, me calmant légèrement. Alors c’était elle hein ? La fille qui lui avait tapé dans l’œil. Il savait à quel point elle avait été méchante avec moi… Alors pourquoi il la protège, elle ? Il ne la connaissait pas. Bordel il ne la connaissait pas !
Je pris une dizaine de minute à me remettre de mes émotions. Gamines ? Dîtes ce que vous en penser. Venez me le dire vous, comment vous vous sentirez si votre meilleur ami protégeais celle qui vous emmerde pour une histoire de vol qui n’existe même pas, vous critiquant devant toute la classe. Elle ne s’était même pas excuser, me donnant que raison. Je m’en foutais d’avoir raison. Je voulais un échange d’excuses. Pardonner. C’est tout.
Je sortis de la cabine, allant près du miroir. Je me maquillais pour dissimuler mes poches sous mes yeux et refit mon maquillage. Je sortis de la salle de bain une fois satisfaite, ne daignant aucun regard sur Alexis, m’arrêtant près d’elle en fixant l’entrée.
« J’ai eu un appel d’urgence. On remettra notre travail à plus tard. »
J’avais parlé d’un ton calme, ce qui me surprit. Je posais mon regard sur elle, remplis d’amertume.
« Demain on restera l’école, ça te va ?»
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