Liang c’était retrouvé assis au sol, collé contre le muret du comptoir, ne comprenant pas très bien ce qu’il se passait autours de lui. Tout tremblait, le sol n’était plus stable et lui avait fait perdre l’équilibre,  il entendit des cris de peur, ne discernant pas très bien d’où il provenait, il voyait des chaises tomber ainsi que des petits meubles, les magasines d’une table était éparpillé sur le sol, pendant que certains s’était réfugié sous la table. Il mit quelques secondes à comprendre qu’il était entrain de vivre un tremblement de terre, le banquier avec qui il était entrain de discuter, le tirait sur le bras pour le faire venir sous le comptoir, Liang rampa avec difficulté sur le sol, les secousses ne s’arrêtaient pas et cela lui paraissait interminable. Il ne put se résoudre à fermer les yeux, bien trop effrayé et choqué par ce qu’il se passait devant lui et cela même s’il ne voyait plus grand-chose. Au bout de 8 interminable minutes, le sol cessa de trembler, mais personne ne bougea, il fallaut quelques secondes avant que les premiers courageux ne sortent de leur cachette. Quelques secondes ou le temps semblait s’être arrêté et ou chacun tentait de réaliser ce qu’il venait de se passer. Liang sortit de sous le comptoir, en dehors des meubles renversé, il n’y avait pas de gros dégâts, le bâtiment semblait être homologué contre les tremblements de terre, il n’y avait pas de blessé, juste quelques personnes en crise de panique. Liang récupéra son portefeuille tombé au sol avant de se souvenir de l’essentiel. Le tremblement de terre n’avait pas eu lieu qu’ici et il sortit en courant à l’extérieur. La vision du la ville le figea sur place, certains bâtiments était écroulé, les plus récents n’avaient pas bougé, certains morceaux de la route c’était ouverte, des voitures était sous des débris ou coincé dans des crevasses, la route était impraticable. Il abandonna l’idée de prendre sa voiture, il ne chercha même pas à aller voir dans quel état elle se trouvait. Liang se mit à courir en direction de l’endroit où se trouvait sa sœur et Hara. Liang était terrorisé à l’idée qu’il ait pu leur arriver quelque chose, Mei Li l'avait tenu au courant de leur avancer shopping et il se souvenait de la boutique dans la quelle elles étaient. Il courait à une vitesse folle, ne se souciant pas de son manque de souffle. Il avait tellement peur, il ne voulait pas perdre Mei Li, pas après l’avoir trouvé, c’était un miracle d’avoir pu tomber sur elle, Mei Li était son petit miracle. Il avait déjà perdu sa sœur ainée et il s’était promis de protéger Mei Li, elle n’avait pas le droit de le laisser seul. Il y avait Hara aussi, celle qui était venue dans sa vie et qui n’en était jamais repartis, celle qui le chamboulait totalement lui et son cœur de glace qui avait doucement fondue à ses côtés, la simple idée qu’elle ne puise plus être très de lui le rendait complètement fou. Liang n’était pas très loin de leurs lieu de travail, près de l’entrée, il ne s’arrêta même pas pour reprendre son souffle, il constata les dégats à l’extérieur tout en rentrant à l’intérieur et ce qu’il vit le figea une nouvelle fois. Des débris à perte de vue, il y avait à peine l’espace pour passer. Légèrement plus loin, il aperçut une silhouette qu’il ne connaissait pas, il chercha des yeux comme un fou, et il les vit enfin, près de cette inconnue. Liang ne chercha pas à comprendre « MEI LI ! HA RA ! »Cria-t-il à plein poumon avant de se ruer vers elle, voyant les blessures sur leur corps, il ne se souciait pas de sa propre respiration saccadé et de son visage rouge. Il avait été mort d’inquiétude, mais elles étaient devant lui en vie, bien que blessé, mais en vie. Liang se rua sur sa petite sœur pour la prendre dans ses bras, la serrant contre elle, comme pour vérifier que c’était bien elle et non une hallucination. Liang tourna les yeux vers Ha Ra, la jeune femme était salement amoché et cela lui faisait mal au cœur. Il ne put se résoudre à retenir les larmes qui s’échappaient de ses yeux « J’ai eu tellement peur. » réussit-il à dire enfin.