C'est la première fois que je me réveille et que je tombe du lit à cause d'un énorme tremblement. J'ai roulé pour me mettre en dessous de mon lit pour que je ne sois pas blessé et visiblement cela a bien marché. Mon portable ne fonctionne pas puisqu'il n'y a plus de réseau et plus de d'électricité. Aish, j'espère que les autres vont bien. Je sors d'en dessous de mon lit et c'était vraiment le bordel pour le coup. Je devrai ranger tout ça quand il n'y aura plus aucun problème. Je pense aux jaunes et je décide de courir pour aller dans la chambre de Moeko, Malee, Hara et Takuya. Je voulais voir si personne n'a rien. J'arrive en face de la chambre et je vois la thaïlandaise qui ouvre la porte de sa chambre. Un soupire de soulagement s'échappe de ma bouche et je viens la prendre dans mes bras. « Putain, merci tu vas bien. » dis-je avant de rentrer dans la chambre et de chercher ma meilleure amie, mon petit chat et le président. J'essaye de dégager tout ce que je trouve qui gêne dans la chambre pour voir s'il y a des personnes à l'intérieur. « Hara, Moeko, Takuya vous êtes là ? » demandai-je en restant calme et en ne paniquant pas. « Essayez de taper contre quelque chose ou de parler pour que je vous trouve ! » lançai-je tout en continuant à chercher les trois jaunes. Il fallait bien que je recherche nos amis avec Malee. « Si tu te sens de m'aider, aide-moi sinon attends tranquillement d'accord ? » dis-je en regardant la jeune femme.

pas pour habitude d'être défaitiste, mais au vu de la situation, moeko paniquait. Elle avait posé sa tête contre le mur, et rien que ça l'avait fait gémir a cause de sa jambe. En essayant de se dégager, elle avait accentuer le poids sur son mollet qui la faisait souffrir. Le calme était revenu, puis des voix dans le couloir commençait à s'élever. Seule dans la chambre, j’espérais que tout le monde allait bien. J'essayait de reprendre mon calme en inspirant longuement, mais les larmes perlaient au coin de mes yeux. comme si depuis hier soir tout le monde m'en voulait, même la terre. quand la porte s'ouvrit, une nuée de poussière se releva et moeko toussa en gémissant. D'abord la voix de .. malee, puis celle plus calme de sam yong. Je suis la tenta-elle de dire, mais sa voix était basse et roque à cause de la poussière et de la douleur. Elle fit alors bouger un truc pour attirer l'attention Sam... malee dit-elle avec un peu pus de force. y'as un truc sur ma jambe Les trucs qui étaient tombé, surtout du faux plafond, avait recouvert le bureau et formait comme un igloo ou moeko était enfermée, mais sa jambe n'avait pas suivis le reste de son corps. Elle tenta encore une fois de bouger mais cela lui arracha un léger cri strident. j'peux pas bouger... sam aide moi La panique reprenait sa place dans le coeur de la jeune japonaise, et ses larmes redoublèrent. Heureuse de voir quelqu'un avec elle, elle craquait, et ce peut-être la première fois depuis bien longtemps.

J'écoute attentivement la thaïlandaise me dire qu'elle a vu Hara partir et Takuya aussi, mais Moeko était resté dans la chambre. Je ne réfléchis même pas une minute, je me mets à la recherche de la jeune femme. Je ne voulais que rien ne lui arrive puisque je tiens énormément à elle. C'est un pilier à mes yeux. J'entends une petite voix qui dit " Sam.. Malee " Je détourne ma tête et je vois la thaïlandaise qui s'avance vers le bureau en lui demandant où elle était. Je me dirige vers le bureau et j'aide la jeune demoiselle à enlever les débris qu'il y avait. On enlève tout ce qu'il y avait sur le bureau pour pouvoir sortir la japonaise jusqu'au moment où j'entends un " je ne peux pas bouger... sam aide moi " Je ne panique pas je l'écoute attentivement puis c'est bien si elle parle on sait qu'elle est vivante. « T'inquiète ma belle. On essaye d'enlever tout le bordel avec Malee. » dis-je calmement. Ça ne sert à rien d'être en panique, on risque de faire n'importe quoi après. On commence à voir Moeko et je vois clairement quelque chose qui coince sa jambe. « Continue à enlever les trucs qui gênent Malee, je vais essayer de lui retirer le truc qui coince sa jambe. » J'attrape donc la fameuse barre en fer et j'essaye de la soulever et la retirer doucement pour que je ne lui fasse aucun mal. « Ça va ? Je ne te fais pas mal chaton ? » demandai-je.

entendre ses amis redonnaient seconde après seconde de la force à moeko, ce qui la fit bouger les quelques trucs qu'elle avait à portée de main. Les dégâts n'étaient pas si violent que sa dans leur chambres, les lits étaient surtout tombés, les armoires avaient bougés mais c'est le faux plafond qui avait causé poussière et débris en masse. les sentiments se faisaient la guerre à l'intérieur de la japonaise, qui étaient pétrifiée et qui avait envie de totalement se laisser guider, mais qui refusait de ne pas assumer son rôle de vice présidente. Elle se sentait responsable de la santé de chacun et les larmes avaient comme un gout de faiblesse dans sa bouche. La japonaise passa deux mains dans ses cheveux et ferma les yeux très très fort, essayant de se sortir de ses cauchemars pour reprendre pied avec la réalité, et pour pouvoir aider ses amis à la sortir de la. En poussant les derniers trucs autour d'elle, elle croisa enfin le regard de sam yong d'abord, puis celui de malee. ses larmes parlèrent à nouveau a ses yeux mais elle les chassa avec rage. Un gémissement sortis néanmoins de ses lèvres suivis d'un couinement de douleur quand le poids de la barre quitte sa jambe, qu'elle retire assez vite. Le mouvement la fait couiner à nouveau, et par instinct elle passe ses deux mains sur son mollet. En slim, elle n'en voyait pas la couleur mais elle se doutait qu'il allait être bien bleu. ça va, c'est bon dit-elle néanmoins. Avec un effort de volonté, elle se glissa hors du bureau en évitant les trucs par terre et s'accrocha à malee qui était la plus proche d'elle. Instinctivement, elle la prit dans ses bras T'as rien? ça va? Avant de se tourner vers sam yong, les larmes aux yeux.

Je regarde Moeko sortir de là où elle était coincée. Si vous saviez à quel point je suis rassurée qu'elle soit vivante. La perdre m'aurait fait un choque. Je vous le dis, je tiens à cette fille. Je me demande comment va la vice-présidente des pyobeom. C'est ma demi-soeur, il faut bien que je m'inquiète pour elle et je ne veux que rien ne lui arrive. Dans le fond, je panique énormément pour Eun Ha. S'il y a un truc qui lui est arrivé, je m'en voudrais à vie. Cette fille représente tout pour moi et je ne veux pas non plus la perdre. Moeko, Bo Won et Eun Ha sont des personnes qui me sont très chers. C'est tout à fait normal que je m'inquiète pour eux. Je n'ai pas peur pour mon meilleur ami puisque c'est un guerrier. Rien ne l'arrête. Ha Ra est visiblement partie et j'espère qu'elle n'a rien. Aish, c'est con que toutes les personnes que j'aime ne sont pas avec moi. Je sors de mes pensées et je regarde la japonaise dans les yeux puis je détourne mon regarde vers la thaïlandaise. « Tout le monde à quitter la chambre Moeko ? Takuya n'est pas là ? » demandai-je avant de me mettre dos à Malee et la japonaise. « Grimpe sur mon dos si tu ne peux pas marcher. » dis-je en attendant les demoiselles. Peut-être qu'on doit partir au gymnase se réfugier ou secourir quelqu'un d'autre.

dans un effort suprême de volonté, moeko relâcha malee et passa ses deux mains dans ses cheveux, puis sur son visage pour se calmer. Elle chassa rageusement les larmes qui perlaient à ses yeux et se reprit. ce n'étais pas le moment de craquer. encore plus que malee ou sam yong, elle se sentait responsable des wonsungi et avaient bien l'intention de passer à l'action. Après un léger soupire remplis de tremblement, elle rouvrit les yeux et secoua négativement la tête. non, j'étais toute seule. Quand sam yong nous dépasse, la japonaise cru qu'il allait partir sans même la regarder, mais il s'arrêta et ses paroles la firent bizarrement sourire. comme si c'était le moment de sourire lui dira t-on. Mais elle, elle souriait et bien que sa jambe lui faisait mal, elle s'approcha de sam yong et au lieu de grimper sur son dos, passa ses mains autour de sa taille et posa sa tête sur son épaule. Elle murmura Je suis contente que tu ailles bien Ses mains se serrèrent un instant sur le t-shirt de sam yong, et quand elle sentit que ça allait, elle accepta de le lâcher, et s'appuya sur son épaule, sa jambe lui faisant quand même bien mal Je vais marcher, on va avoir besoin de tes bras... si jamais y'as quelqu'un d'autre. ça va aller, quand je me remettrais en mouvement. La japonaise avait bien l'intention de forcer sur ses muscles pour utiliser la moindre parcelle de son énergie à sauver ses amis. Elle passa alors la porte de sa chambre sans prendre le temps de se retourner Vous avez fait toute les chambres? Y'AS QUELQU'UN ? reprit-elle plus fort, constatant avec effrois les dégâts dans le couloir oh mon dieu...