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[EVENT] what would you do?
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[EVENT] what would you do? | Dim 18 Jan - 0:11 Citer EditerSupprimer
Sa ronde était habituellement chiante. Ses directions étaient calculées, son but n’était pas de surveiller les élèves de l’université mais plutôt d’assurer le périmètre de sécurité de Sora. Les étudiants pouvaient faire ce que bon leur semblait ce n’était pas le nippon qui allait les réprimander. En soit cette université avait engagé les deux pions les plus incompétents possibles en embauchant le type le moins concerné du monde en la personne de Kazuya et le plus grand imbécile de la ville en celle de Niran. Il était bientôt huit heures. Déjà en activité, il avait enfilé son costume de flic des couloirs afin de « veiller » sur les premiers élèves arrivés à l’université ; c’était à peine si certains la quittaient tant ils révisaient. Certains s’arrachaient aux études, il était loin de se sentir dans son élément. Lui son truc c’était les poings, la bagarre et le meurtre parfois, on était loin des manuels en tout genre et des questions existentielles auxquelles tous les étudiants devaient faire face dans un remue-méninge sans fin. Surpris par son réveil, Kazuya avait oublié de prévenir Sora quant à son horaire du matin qu’il avait changé à l’arrachée la veille avec l’un de ses collègues. La nuit fut courte, ne souhaitant pas réveiller sa belle afin qu’elle récupère en sommeil autant qu’elle le nécessitait il laissa une note griffonnée sur la table de la cuisine avant de partir à la volée. Je suis de service. Ne bouge pas et attend Sôji. Kazu Il détestait ça pourtant il devrait envoyer un message à cet être qui le rongeait de l’intérieur à chaque fois un peu plus afin qu’il prenne soin de SA protégée. Il était hors de question de laisser Sora faire le trajet toute seule, il suffisait d’une fois pour que l’irréparable se produise.
Un fois. Il suffit de cette fois. Occupé à envoyer un sms à Sôji pendant son temps de travail pour lui demander de passer prendre Sora à son domicile pour l’emmener en cours tel un couple se partageant la garde de leur enfant, Kazuya fut surpris par de violentes secousses familières. Rien d’étonnant ou de flippant pour un japonais, il lui suffisait de trouver le bureau le plus proche pour se glisser dessous et la vie reprendrait son cours normal un peu plus tard. Ça c’était ce qu’il pensait avant que les secousses se fassent réellement violentes. N’étant plus certain d’être en sécurité sous l’une des tables de la salle la plus proche il n’avait pourtant pas le choix et devait s’y cantonner au risque de se retrouver assommé par tous les objets qui tombaient de ci et de là les uns après les autres dans la salle déserte. Un cri. La voix de Kazuya fut étouffée dans le vacarme des évènements et pourtant la table venait de s’effondrer sur lui, une barre en fer métallique frappant violemment sa tête.
Noir.
Ses paupières s’ouvrirent lentement. Combien de temps cela fait-il ? Tout lui semblait encore frai, comme si les débris venaient d’être déposés à l’instant sur le sol. Un douleur le prend. Un mal de crâne. Sa main couverte de sang lorsqu’il la porte sur sa tête lui suffit à comprendre. Sa robustesse aura faiblit dans un combat inégal contre la nature. Il fallait qu’il sorte d’ici. Aussi solide était-il il ne pouvait faire face à ce genre de blessure seul. Il était habitué, l’entrainement yakuza avait forgé son corps et renforcé sa résistance mais il était touché. Sonné, il se dégagea des débris dans une maladresse qui lui était connue comme celle du faible. En tentant de se relever une douleur dans la jambe droite l’informa d’une seconde blessure. Du sang, oui, mais rien de grave. Ce qui lui importait était l’état de son crâne. Incapable de comprendre quoi que ce soit mis à part les hurlements retentissant dans les haut-parleurs, un seul mot lui vint à l’esprit : gymnase. Il fallait qu’il s’y rende. Elle y serait.
Arrachant la manche gauche de sa chemise dans un geste expérimenté, il utilisa dans un réflexe de combattant le ruban de tissu pour le serrer autour de sa jambe. La circulation stoppée l’aiderait à surmonter la douleur pour entamer sa route vers le gymnase. Cette technique l’avait sauvé plusieurs fois, c’était une sorte de recette de grand-mère version yakuza, même le cerveau sonné il arrivait à appliquer ce qu’il qualifiait une « règle de premier secours ». Se redressant, Kazuya entama une marche vers le gymnase. Celle-ci se résumant en une succession de pas maladroits entre les débris, appuyé au mur et sentant ses forces diminuer petit à petit. Il fallait qu’il se pose. S’il ne le faisait pas, il s’écroulerait. Refusant de se laisser abattre par une petite faiblesse due à un simple étourdissement Kazuya continua lentement sa traversée des couloirs déserts tandis qu’une silhouette apparut au loin. Du moins ça y ressemblait. Sa vue n’était plus très nette. Se tenant debout grâce à une main appuyée contre le mur, il plissa les yeux, n’étant pas certain de ce qu’il pensait distinguer. « Sora ? » Ah il allait mourir et on lui offrait le paradis en exclusivité ? Non, bien sûr que non mais il devait probablement se tromper, il avait laissé Sora dans son lit une heure plus tôt. Elle devait attendre Sôji, ça ne pouvait pas être elle.
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Re: [EVENT] what would you do? | Lun 19 Jan - 0:37 Citer EditerSupprimer
What should I do?
Kazuya & Perséphone
C’est le tremblement qui la réveille. C’est parce que tout tremble autour d’elle qu’elle a fini par se réveiller. Dans un premier temps elle croit encore rêver, et puis, en entendant quelque chose se fracasser à l’extérieur de la maison, elle comprend que c’est bien réel. Sora regarde autour d’elle. Où est passé Kazuya ? Elle tente de l’appeler, mais personne ne répond, les secousses commencent à se calmer. Combien de temps a duré en tout le tremblement de terre ? Elle ne sait pas. Au Japon, il y en a souvent, si souvent que la jeune femme ne paniquait plus vraiment quand cela se produisait. Attrapant son yukata, elle se lève du lit, avec précaution. La terre semble avoir récupéré son calme. Couvrant son corps, elle se dirige vers la porte ouverte, prenant son téléphone en passant devant son bureau. Pas de réseau. Il doit certainement être saturé, ou bien collapsé, ou même les deux en même temps. Merde. Descendant de la mezzanine où se trouvait sa chambre, elle regarde dans le salon, puis dans la cuisine. Il n’y a personne, mis à part une note, au sol, sous une assiette cassée. La japonaise y reconnaît l’écriture fine de Kazuya et la lit. Encore merde. Il est à l’université. Et elle n’a aucune nouvelle de Sôji non plus. Prenant le téléphone fixe, elle essaie tout de même de joindre tour à tour un des deux jeunes hommes, en vain. Reste calme Sora, reste calme.
C’est en vitesse qu’elle remonte dans sa chambre et s’habille d’une paire de jeans et un pull en laine, enfilant des baskets, attrapant aussi son manteau et ses clés. Fermant la porte d’entrée derrière elle, elle constate qu’il serait impossible d’atteindre l’université en voiture. Il ne lui reste autre option que courir.
Sur le chemin, elle entend l’annonce. Si tout le monde se rend à l’université, il ne lui serait pas plus facile de le trouver, parmi les blessés, parmi la foule dans le gymnase, ça compliquerait encore la tâche, mais au moins, Kazuya ne serait pas seul. Et est-ce que Sôji y est également ? Et Shûji alors ? Contrôlant son souffle elle accélère, atteignant enfin le campus, où elle put constater que les présents étaient déjà nombreux.
La jeune femme se dirigea dans un premier temps dans le gymnase. C’était le point de rassemblement. Attachant ses cheveux, elle piétina pour ne marcher sur personne, se glissant entre tous ces élèves inquiets, ces gens blessés. Elle fit le tour en vain. Kazuya n’y était pas. Merde, merde, et merde. Ignorant les instructions des chargés, la jeune femme se glissa hors de la pièce, parcourant les couloirs du rez de chaussée pour tenter de retrouver son garde du corps. Son petit ami.
Rien à signaler, du moins, personne qu’elle puisse reconnaître. Son cœur battait la chamade, elle commençait à avoir réellement peur. Et si elle ne le retrouvait pas ? Pourtant, il devait forcément se trouver dans le campus, c’était obligé, il devait travailler ici ce matin. Elle prit le temps de se calmer. Ne pas paniquer. Regardant autour d’elle, Sora jugea plus intelligent de se rendre dans le bâtiment administratif, plutôt que le complexe sportif. Si ça se trouve, il était en train de faire des papiers quand c’est arrivé.
Empruntant le raccourci des couloirs pour arriver jusqu’au dit bâtiment, la japonaise ne cessait de courir en restant alerte. Les haut-parleurs répétaient qu’il fallait se rendre dans le gymnase. Mais elle continuait de chercher. Et puis, au détour d’un couloir, elle vit une silhouette plus que familière. Putain de merde. La respiration de la jeune femme traduisait sa peur. Il prononça son prénom. « Kazuya, c’est moi ! » Une dernière longueur, et la yakuza se retrouva auprès du garde. Elle posa ses mains sur les bras du japonais, et le fit s’asseoir. « Putain, putain… je suis là, je suis là… » Constatant son état, sa gorge se serra. Sa jambe, sa tête. Et si c’était grave ?
C’est en vitesse qu’elle remonte dans sa chambre et s’habille d’une paire de jeans et un pull en laine, enfilant des baskets, attrapant aussi son manteau et ses clés. Fermant la porte d’entrée derrière elle, elle constate qu’il serait impossible d’atteindre l’université en voiture. Il ne lui reste autre option que courir.
Sur le chemin, elle entend l’annonce. Si tout le monde se rend à l’université, il ne lui serait pas plus facile de le trouver, parmi les blessés, parmi la foule dans le gymnase, ça compliquerait encore la tâche, mais au moins, Kazuya ne serait pas seul. Et est-ce que Sôji y est également ? Et Shûji alors ? Contrôlant son souffle elle accélère, atteignant enfin le campus, où elle put constater que les présents étaient déjà nombreux.
La jeune femme se dirigea dans un premier temps dans le gymnase. C’était le point de rassemblement. Attachant ses cheveux, elle piétina pour ne marcher sur personne, se glissant entre tous ces élèves inquiets, ces gens blessés. Elle fit le tour en vain. Kazuya n’y était pas. Merde, merde, et merde. Ignorant les instructions des chargés, la jeune femme se glissa hors de la pièce, parcourant les couloirs du rez de chaussée pour tenter de retrouver son garde du corps. Son petit ami.
Rien à signaler, du moins, personne qu’elle puisse reconnaître. Son cœur battait la chamade, elle commençait à avoir réellement peur. Et si elle ne le retrouvait pas ? Pourtant, il devait forcément se trouver dans le campus, c’était obligé, il devait travailler ici ce matin. Elle prit le temps de se calmer. Ne pas paniquer. Regardant autour d’elle, Sora jugea plus intelligent de se rendre dans le bâtiment administratif, plutôt que le complexe sportif. Si ça se trouve, il était en train de faire des papiers quand c’est arrivé.
Empruntant le raccourci des couloirs pour arriver jusqu’au dit bâtiment, la japonaise ne cessait de courir en restant alerte. Les haut-parleurs répétaient qu’il fallait se rendre dans le gymnase. Mais elle continuait de chercher. Et puis, au détour d’un couloir, elle vit une silhouette plus que familière. Putain de merde. La respiration de la jeune femme traduisait sa peur. Il prononça son prénom. « Kazuya, c’est moi ! » Une dernière longueur, et la yakuza se retrouva auprès du garde. Elle posa ses mains sur les bras du japonais, et le fit s’asseoir. « Putain, putain… je suis là, je suis là… » Constatant son état, sa gorge se serra. Sa jambe, sa tête. Et si c’était grave ?
Emi Burton
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Re: [EVENT] what would you do? | Lun 19 Jan - 20:39 Citer EditerSupprimer
L’assourdissant cracha des hauts parleurs résonnait dans sa tête comme un long écho qui n’en finissait pas. Après tout ce qu’il avait pu se prendre dans la gueule, les coups qu’il avait pu encaisser, il se retrouvait assommé et déboussolé par un tremblement de terre. Un putain de tremblement de terre comme tous ceux qu’il avait appris à gérer comme un japonais lambda. Il fut violent, certes, mais c’était un comble que de se retrouver dans un tel état pour « si peu ». Appuyé au mur il avançait comme il le pouvait, lentement, tant qu’il en était encore capable. Il détestait ça, il sentait son corps faible malgré une résistance supérieure à la normale. Sans aucun doute le coup qu’il s’était pris à la tête et qui l’avait sonné pour un temps indéterminé y était pour quelque chose, ce n’était sûrement pas sa blessure à la jambe qui l’affaiblirait autant. Incapable de réellement estimer l’ampleur des dégâts tant son état était second, sa présence d’esprit lui permettant tout de même de s’en rendre compte, il estimait une plaie au dessus de son genou similaire aux blessures de combats qu’il avait déjà su surpasser dans le passé. Habituellement Kazuya serait resté là où il était, il ne se serait pas épuisé à mobiliser ses dernières forces physiques pour rejoindre un gymnase qui était à coup sût rempli de brouhaha et de cohue alors que tout ce qu’il demandait était du repos. Il se serait assis, attendant patiemment de reprendre ses esprits et se gérant seul comme il l’avait appris. Seulement un tremblement de terre pouvait en présager un autre et dans un environnement pareil il risquait la mort. Ce serait un comble, lui qui était censé protéger les autres. Mourir dans un écroulement de bâtiment, quelle honte pour le clan Kato. Quelle honte pour la famille Koizumi.
Sa respiration était lourde. Il lui fallut prendre une pause pour récupérer un peu, pour se donner le courage de continuer jusqu’au gymnase qui ne lui avait jamais paru aussi loin. Et Sora ? Etait-elle en sécurité chez elle ? Est-ce que Sôji avait pour une fois fait les choses correctement ? Depuis ces trois ans passés non-stop à ces côtés il avait fallut que ce soit aujourd’hui, ce matin-même où il l’enlaçait encore, qu’il arrive quelque chose. Agaçant. Frustrant. Rageant. Il reprit son chemin doucement, voulant relever le regard pour estimer la fin du couloir ses prunelles remontèrent le long de la silhouette floue de Sora, une silhouette qu’il aurait pu reconnaitre aisément même parmi une foule de badauds. Toutes les circonstances allaient à l’encontre de cette possibilité pourtant c’était elle, il savait ne pas être affaiblit au point d’avoir des hallucinations. A l’entente de sa voix cristalline un immense soulagement le parcouru. Se stoppant et la laissant venir à lui il constata qu’elle allait bien, du moins bien mieux que lui. Il n’eut la force de dire un mot, la situation parlait d’elle-même. Se laissant guider il s’assit au sol tel un pantin désarticulé et put enfin souffler et reprendre ses esprits tranquillement. Il lui faudrait un peu de temps avant de retrouver une totale maitrise de son être. « Tout va bien ? » Lointain, le regard dans le vide, il n’eut même pas la force de soulever l’encre de ses pupilles vers Sora tant cesser tout à coup l’effort lui procurait un apaisement intense. La respiration profonde, il tentait de régulariser ses inspirations. Elle était là. Comme ça faisait du bien. Il aurait voulu l’embrasser avec toute la passion qu’il possédait pour le lui exprimer mais il en était dans la totale incapacité. « Est-ce que tu peux le resserrer s’il te plait ? » articula-t-il en déposant faiblement sa main sur le bandage superficiel qu’il s’était bidouillé quelques instants plus tôt. Combien de temps exactement ? Il n’en savait rien. Sa notion du temps s’était évaporée. « Tu es sortie seule ? » Son regard lointain fixant les mains de sa belle, il ne pouvait s’enquiert que de sa protection. C’était le moment idéal pour un détraqué. Formaté. Même avec deux blessures dont une traitée rapidement afin d’anesthésier la douleur et une autre non identifiée à la tête il n’avait toujours qu’une seule préoccupation : elle. Sa sécurité. Son bonheur, même s’il n’arrivait pas à saisir l’essence même de ce dernier. Ramenant une main sur son crâne il constata une nouvelle fois le sang qui y était présent et qui tâchait ses doigts. Il se savait hors de danger. Ce n’était pas une table qui aurait sa peau, peut-être se trompait-il par fierté et était-il dupé par cette sensation de bien-être qu’il éprouvait auprès de la nippone mais il était persuadé que non. Inconsciemment il retira ses doigts, préférant ne pas savoir.
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Re: [EVENT] what would you do? | Jeu 29 Jan - 16:24 Citer EditerSupprimer
What should I do?
Kazuya & Perséphone
Regardant autour d’elle, tout est cassé, fissuré, et rien ne semble totalement stable. Si la bâtisse de l’université est resté dans la globalité intacte, c’est parce que les fondations devaient certainement être préparées à n’importe quelle catastrophe naturelle. Cela dit, rien n’est à cent pourcent sûr. Elle courait, mais tous ses sens étaient en alerte, par précaution, parce qu’elle devait être capable de sauver sa peau s’il le fallait. Parce que ni Sôji ni Kazuya n’étaient là pour la couvrir si quelque chose venait à arriver, parce qu’elle devait les retrouver surtout. Ça l’angoissait, ne pas savoir où ils se trouvaient la terrorisait à vrai dire. Elle avait déjà perdu son frère une fois, et elle refusait que cela recommence. Elle n’avait jamais vécu sans Kazuya, et ça, elle refusait que ça puisse commencer.
Alors, quand elle reconnut au loin la silhouette de son petit ami, elle sentit un petit poids quitter son cœur. Au moins lui il était bien là, il était encore conscient, il n’avait pas disparu sous les décombres. Elle s’était presque jetée sur lui, et constatait d’un œil rapide son état. Sora n’arrivait pas à déterminer si c’était grave ou pas, ou si les blessures étaient réellement profondes. Elle n’arrivait pas à en mesurer la gravité, parce que la peur courrait ses veines. « Oui, oui je vais bien, je n’ai rien ! »
Ses yeux se posent sur le garrot à ta jambe. Et à nouveau sur le visage du jeune homme. Ses doigts restaient au dessus de la plaie, sans oser toucher la bande pressant le muscle. « Mais… ça fait combien temps que tu as ça ? Ça fait combien de temps que t’as mis ça Kazuya ?! Réponds ! » Si ça fait longtemps, elle ne le serrera pas, si ça fait trop longtemps il pourrait perdre bêtement sa jambe, couper la circulation n’est pas une bonne chose, relâcher cette dite circulation supposerait faire passer dans le membre toutes les toxines cumulées à l’endroit pressé, et provoquer… Non, elle ne voulait pas envisager cela non plus, alors elle secoua légèrement la tête de droite à gaucher pour effacer cela de son esprit. « Essaie de te souvenir Kazuya, je ne veux pas le serrer… » Si ça se trouve la blessure n’est pas bien méchante… N’est-ce pas ?
« Oui… j’étais à la maison… les secousses ont fini par me réveiller… Et j’ai trouvé ton mot, alors je suis venue directement à l’université… Mais Sôji ne m’a pas envoyé de message, il est injoignable… Je sais pas s’il va bien Kazuya… » La main gauche de la demoiselle se posa sur le visage du garde, dégageant son front, tirant ses cheveux en arrière pour pouvoir observer la plaie au niveau de sa tête. Ça saignait, mais pas abondamment, alors, ça irait. Des points de suture seraient peut-être nécessaires, mais, elle ne voyait rien qui alarmait d’avantage son inquiétude. « Kazuya, essaie de te lever, appuie toi sur moi, faut qu’on rejoigne le gymnase, je pourrai te soigner là bas… » La japonaise passa son bras sous celui de Kazuya, ce dernier venant reposer sur ses épaules. La main de la demoiselle vint serrer les côtes du côté opposé afin de bien tenir le jeune homme. Aller, faut se lever maintenant…
Alors, quand elle reconnut au loin la silhouette de son petit ami, elle sentit un petit poids quitter son cœur. Au moins lui il était bien là, il était encore conscient, il n’avait pas disparu sous les décombres. Elle s’était presque jetée sur lui, et constatait d’un œil rapide son état. Sora n’arrivait pas à déterminer si c’était grave ou pas, ou si les blessures étaient réellement profondes. Elle n’arrivait pas à en mesurer la gravité, parce que la peur courrait ses veines. « Oui, oui je vais bien, je n’ai rien ! »
Ses yeux se posent sur le garrot à ta jambe. Et à nouveau sur le visage du jeune homme. Ses doigts restaient au dessus de la plaie, sans oser toucher la bande pressant le muscle. « Mais… ça fait combien temps que tu as ça ? Ça fait combien de temps que t’as mis ça Kazuya ?! Réponds ! » Si ça fait longtemps, elle ne le serrera pas, si ça fait trop longtemps il pourrait perdre bêtement sa jambe, couper la circulation n’est pas une bonne chose, relâcher cette dite circulation supposerait faire passer dans le membre toutes les toxines cumulées à l’endroit pressé, et provoquer… Non, elle ne voulait pas envisager cela non plus, alors elle secoua légèrement la tête de droite à gaucher pour effacer cela de son esprit. « Essaie de te souvenir Kazuya, je ne veux pas le serrer… » Si ça se trouve la blessure n’est pas bien méchante… N’est-ce pas ?
« Oui… j’étais à la maison… les secousses ont fini par me réveiller… Et j’ai trouvé ton mot, alors je suis venue directement à l’université… Mais Sôji ne m’a pas envoyé de message, il est injoignable… Je sais pas s’il va bien Kazuya… » La main gauche de la demoiselle se posa sur le visage du garde, dégageant son front, tirant ses cheveux en arrière pour pouvoir observer la plaie au niveau de sa tête. Ça saignait, mais pas abondamment, alors, ça irait. Des points de suture seraient peut-être nécessaires, mais, elle ne voyait rien qui alarmait d’avantage son inquiétude. « Kazuya, essaie de te lever, appuie toi sur moi, faut qu’on rejoigne le gymnase, je pourrai te soigner là bas… » La japonaise passa son bras sous celui de Kazuya, ce dernier venant reposer sur ses épaules. La main de la demoiselle vint serrer les côtes du côté opposé afin de bien tenir le jeune homme. Aller, faut se lever maintenant…
Emi Burton
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Re: [EVENT] what would you do? | Jeu 29 Jan - 19:13 Citer EditerSupprimer
Un comble. C’était un comble que de se faire secourir par la personne qu’on était censé protéger. Une honte aussi. S’être fait piéger par un simple tremblement de terre résultait du pathétisme ultime et de la preuve selon lui que plus les jours passés en Corée passaient et plus il s’affaiblissait. Bien que seule la nature soit responsable de ce qui pouvait déjà se présager comme un drame national Kazuya restait persuadé que tout ça ne serait pas arrivé au Japon. Là-bas les structures étaient pensées, son corps y était aussi moins faible. Depuis qu’il ne vivait plus au sein même du clan il avait perdu de sa condition physique, certes peu mais tout de même. Il ne pouvait se résoudre à penser que son état actuel n’était que le résultat d’une suite de coïncidences dont il était irresponsable. Impossible. Pour le yakuza tout était une question de conséquences. Malgré tout il se sentait soulagé que Sora ne soit pas blessée et bien qu’il fût dans un premier temps heureux de la voir lui porter secours il avait du mal à s’admettre qu’il n’était pas celui qui viendrait en aide mais bien la victime en position de faiblesse. Même atteint il l’affublait de tout un lot de questions pour s’assurer que sa princesse vaquait bel et bien à son trône sereinement. Un simple soupire de soulagement pour réponse à sa belle, il attendait qu’elle daigne resserrer ce foutu tissu qu’il avait mis en place dans un instinct de survie.
Les paroles de Sora lui envahissaient le crâne, tout résonnait et ne faisait que confondre un peu plus ses pensées. Il ne savait pas. L’insistance de la jeune femme ne faisait que le conforter dans cette certitude, dans l’échec de l’ignorance. « Je sais pas. » lâcha-t-il faiblement comme un coupable admettrait son crime à voix basse. Il profitait de la situation pour reprendre doucement ses esprits, lui qui avait tant forcé pour avancer malgré qu’il fut complètement sonné par le choc et tout le contexte dans lequel ils se retrouvaient. Sora tenta une nouvelle fois d’obtenir une réponse. Il ne savait pas. Toujours pas. Au fond il était intimement persuadé que ça ne faisait pas si longtemps que ça, s’il ignorait combien de temps il avait pu rester sonné au sol il savait qu’il ne marchait pas depuis des heures durant. Cependant sa difficulté à animer ses jambes avaient emporté sa notion du temps. Tournant la tête vers le couloir endommagé afin de visualiser son avancée, le souffle toujours difficile il articula sans grande conviction « Depuis… peu. » Il avait hésité à répondre « temps moyen » sauf qu’il s’était rendu compte avant de le prononcer que ça ne voulait rien dire. Son regard retombant au sol comme si visualiser le couloir lui avait demandé un effort surhumain, il fit glisser la main de Sora dans la sienne en caressant le dos. C’était doux. C’était elle. Inconsciemment un fin sourire prit place sur son visage avant qu’il ne relève les yeux vers elle, plus sérieux et moins rêveur. « Je vais m’en occuper. » Si Sora ne voulait pas le faire il le ferait pour elle malgré la difficulté que ça pouvait lui coûter. Petit à petit il retrouvait ses esprits, il pouvait bien mettre un peu de ses forces dans ses mains. Resserrer le tissu était impératif s’ils voulaient sortir d’ici au plus vite.
Sôji n’avait pas tenu ses paroles. Il n’était pas venu chercher Sora. Putain. Ca le saoulait, le froncement agacé de ses sourcils en témoignait. Ce mec était increvable, pour sûr qu’il allait bien. La vermine ne s’exterminait pas aussi facilement. Même blessé et sans tous ses esprits Kazuya réussit à se contrôler pour ne pas cracher sa haine envers ce qui allait bientôt lui servir de chef. « Bien sûr que si. »Ses yeux remontèrent vers le visage de Sora, analysant les expressions de son visage tandis qu’elle vérifiait sa blessure. « Il a vécu pire, ne t’inquiète pas. » S’il avait su survivre chez les chinois nul doute qu’il vaincrait un tremblement de terre, dixit le type à terre. Ses mains venant encercler le visage de la japonaise, il la scruta avant d’approcher son visage afin de lui déposer un long baiser. Il fallait qu’il se lève à nouveau. La route devait reprendre, ils ne pouvaient demeurer ici éternellement. Vérifiant une dernière fois son bandage artisanal il se souleva avec peine grâce à Sora. Quel ridicule que de lui infliger ça. Elle se montrait tout à coup tellement moins fragile que ce qu’il pouvait voir en elle d’habitude… « Ca va aller ? » Il posa son regard sur elle tandis qu’il tenait debout grâce à l’appui qu’elle lui offrait. « Si tu peines trop dis le moi je me débrouillerais. » Ils iraient sans nul doute plus vite avec ce système d’entraide mais Kazuya était de toute façon persuadé que rejoindre le gymnase n’améliorerait pas sa condition tant que ça. Fierté mal rangée.
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Re: [EVENT] what would you do? | Jeu 29 Jan - 20:13 Citer EditerSupprimer
What should I do?
Kazuya & Perséphone
Ça ne la rassurait pas, non, ça ne la rassurait pas du tout. « Je sais pas. » Précis tiens, l’angoisse de Sora formait dans sa gorge une boule qui l’empêchait d’avaler sa salive correctement. Et puis quelle salive ? Elle avait la bouche sèche tant la peur la faisait respirer vite. Au vue de sa vie, au vu de son statut, elle devrait y être habituée pourtant à voir des gens blesser, mais, le voir lui blessé avait un tout autre impacte sur la jeune femme. « Depuis… peu. » Ça sentait l’incertitude, ça sentait presque le mensonge, mais elle ne dit rien. Elle se contenta de le regarder essayer de serrer le putain de bandage, et elle se résigna à l’aider, serrant correctement ce foutu bout de tissu autour de sa cuisse. Elle était là pour l’aider, pour le secourir, pas pour chipoter sur des débilités, du moins, elle se persuadait que c’en étaient.
Elle préférait se fier à ses mots, elle préférait faire confiance à ses mots, ces mots qui ne voulaient certainement rien dire dans une telle situation, ces mots qui n’avaient aucun sens, mais que, si elle se forçait à y croire, arrivaient à la rassurer. C’est clair, c’est certain que Sôji a vécu pire, mais elle ne voulait pas ressentir à nouveau toute cette angoisse et cette crainte l’envahir, pas une seconde fois, pas lorsqu’elle s’était résolue à l’oublier. Sora ne savait pas pourquoi, mais elle sentait les larmes lui venir aux yeux. C’était devenu trop anodin ces derniers temps, et elle détestait ça, elle détestait se sentir envahir par des émotions ces derniers temps, elle ne s’en était jamais le droit, alors pourquoi maintenant ? Prenant son courage à deux mains, elle le fit partir, et puis ses lèvres…
Les lèvres de Kazuya venaient de se poser sur les siennes alors que ses mains d’homme entouraient son visage. Elle ferma les yeux, elle se laissa entrainer par ce baiser, et y répondit avec tout son amour. Tout irait bien, c’était à elle de l’aider cette fois, c’était à elle de prendre soin de lui cette fois, elle ne le laisserait jamais tomber de toute façon, ce n’était pas envisageable.
Le soulevant, elle s’assura qu’il se tenait bien à elle. « Dis pas de la merde maintenant s’il te plaît, si je le fais, c’est que je peux le faire, je ne suis pas en cristal Kazuya… » Elle ne voulait pas être dure en disant cela, mais en tout cas, elle était pleinement confiante de ce qu’elle avançait. Sora le maintenait fermement sur ses deux jambes, enfin, sur l’une d’entre elles, elle serait la manquante. La japonaise avait pu voir dans le gymnase du matériel, de quoi prendre soin des blessés, de quoi nettoyer leurs blessures. Plus jeune, on lui avait appris, à faire fi des hôpitaux, et à se débrouiller d’elle-même s’il fallait soigner quelqu’un. C’est connu, les yakuzas fuient tout ce qui pouvait les découvrir. « Parle moi Kazuya, parle moi que je puisse être sûre que tu tiens… » Parler, le stimuler, il ne fallait pas qu’il cède à la douleur ou à la fatigue, il ne fallait absolument pas ça. « Qu’est-ce que tu faisais quand ça a commencé à trembler ? »
Elle préférait se fier à ses mots, elle préférait faire confiance à ses mots, ces mots qui ne voulaient certainement rien dire dans une telle situation, ces mots qui n’avaient aucun sens, mais que, si elle se forçait à y croire, arrivaient à la rassurer. C’est clair, c’est certain que Sôji a vécu pire, mais elle ne voulait pas ressentir à nouveau toute cette angoisse et cette crainte l’envahir, pas une seconde fois, pas lorsqu’elle s’était résolue à l’oublier. Sora ne savait pas pourquoi, mais elle sentait les larmes lui venir aux yeux. C’était devenu trop anodin ces derniers temps, et elle détestait ça, elle détestait se sentir envahir par des émotions ces derniers temps, elle ne s’en était jamais le droit, alors pourquoi maintenant ? Prenant son courage à deux mains, elle le fit partir, et puis ses lèvres…
Les lèvres de Kazuya venaient de se poser sur les siennes alors que ses mains d’homme entouraient son visage. Elle ferma les yeux, elle se laissa entrainer par ce baiser, et y répondit avec tout son amour. Tout irait bien, c’était à elle de l’aider cette fois, c’était à elle de prendre soin de lui cette fois, elle ne le laisserait jamais tomber de toute façon, ce n’était pas envisageable.
Le soulevant, elle s’assura qu’il se tenait bien à elle. « Dis pas de la merde maintenant s’il te plaît, si je le fais, c’est que je peux le faire, je ne suis pas en cristal Kazuya… » Elle ne voulait pas être dure en disant cela, mais en tout cas, elle était pleinement confiante de ce qu’elle avançait. Sora le maintenait fermement sur ses deux jambes, enfin, sur l’une d’entre elles, elle serait la manquante. La japonaise avait pu voir dans le gymnase du matériel, de quoi prendre soin des blessés, de quoi nettoyer leurs blessures. Plus jeune, on lui avait appris, à faire fi des hôpitaux, et à se débrouiller d’elle-même s’il fallait soigner quelqu’un. C’est connu, les yakuzas fuient tout ce qui pouvait les découvrir. « Parle moi Kazuya, parle moi que je puisse être sûre que tu tiens… » Parler, le stimuler, il ne fallait pas qu’il cède à la douleur ou à la fatigue, il ne fallait absolument pas ça. « Qu’est-ce que tu faisais quand ça a commencé à trembler ? »
Emi Burton
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Re: [EVENT] what would you do? | Sam 31 Jan - 1:14 Citer EditerSupprimer
Elle est belle comme ça. Elle pourrait presque ressembler à un ange venu pour lui dire qu’il est malgré lui passé de l’autre côté. Seulement non, Sora est bien présente en chair et en os et il se doit de se relever pour sortir de l’immeuble. Son crâne peine à digérer le choc pourtant petit à petit il reprend ses esprits malgré la douleur de sa blessure l’affaiblissant. Il ne put résister à cette proximité et à cette reconnaissance silencieuse qu’il avait pour elle en cet instant. Sa fierté l’empêchait de l’admettre pourtant son baiser en disait long.
Il ne pipa mot. Evidemment qu’elle n’était pas en cristal mais à ses yeux si. Elle était fragile, elle était celle dont il devait s‘occuper et non l’inverse. Lui qui avait donné ses jours et ses nuits pour prendre soin d’elle, pour l’aider à guérir ses blessures morales… tout y était passé. Les coups, les larmes, les cris mais aussi parfois les moments de tendresses. Ces rares moments qu’ils s’étaient accordés dans une compréhension muette et un désir inavoué. Maintenant que tout semblait retrouver une place ordonnée voilà que cet évènement intervenait. Oh il n’y succomberait pas. Il le savait, il était bien trop têtu pour avouer qu’un incident de ce type était dans la capacité d’avoir sa peau. S’il devait crever c’était sous le flingue ou es coups d’un mafieux, rien d’autre. Finalement il lâcha un « Allons-y » pour marquer le top départ. Il était prêt, ils pouvaient y aller. Se stabilisant contre Sora afin de trouver un rythme de marche, il était trop concentré sur ses pas boiteux pour dire quoi que ce soit. Son souffle témoignant de chacun de ses efforts, il sentait que ses forces récupérées lors de sa courte pause ne seraient pas suffisante pour tenir tout le chemin correctement. Cependant il n’était pas un homme lambda, il arriverait à pousser son corps comme il l’avait fait de nombreuses fois auparavant. « Ca va ne t’inquiètes pas. » Pas besoin de blabla inutile. Même si habituellement il appréciait n’importe laquelle des discussions, dans le cas présent il ne voulait pas s’encombrer de paroles inutiles pourtant Sora insistait. « Un énième truc bidon … pour ma couverture. » C’était tout ce qui lui venait à l’esprit… quoi que si, il se souvint de ce qu’il faisait exactement. J’envoyais un texto à Sôji pour qu’il passe te chercher … je ne crois pas avoir eu le temps de l’envoyer. » Marcher était difficile mais il y parvenait péniblement en interrompant régulièrement ses phrases. « Putain. » Il est dit que les insultes aident à lutter contre la douleur. Sans était-ce le cas pour Kazuya qui luttait autant qu’il le pouvait pour ne pas s’affaler complètement contre Sora. Il souhaitait tout de même porter le maximum de son corps sur sa jambe, sa circulation coupée il pouvait s’articuler bien que le délai soit court. Inspirant profondément il reprit. « Tu ne peux pas me soigner dans le gymnase… » Il était évident que Sora serait celle qui soignerait ses plaies, elle en avait la formation. Elle l’avait presque toujours fait. Sans elle les deux guerriers qu’étaient les yakuzas exilés ne pourraient survivre bien longtemps. S’ils savaient frapper ils n’avaient que de faibles connaissances concernant le soin que les coups entrainaient. « … on va être exposés. » Tout mais pas ça.
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Re: [EVENT] what would you do? | Dim 15 Fév - 21:56 Citer EditerSupprimer
What should I do?
Kazuya & Perséphone
« Continue de me dire de ne pas m’inquiéter et je jure que c’est moi qui finis de te briser la jambe Kazuya… » C’était totalement ridicule de lui dire ça à elle. Bien sûr qu’elle s’inquiétait, elle paniquait même au fond d’elle, même si elle parvenait à faire preuve de retenue et à garder le sang-froid. Il y avait énormément de variables à prendre en compte dans cette putain d’équation, elle en était bien au courant, mais, sa priorité était avant tout de le soigner. Le reste, dans l’immédiat, n’étaient que des détails pour la jeune femme. « Il n’est pas venu me chercher, donc, tu ne lui as pas envoyé… Il n’aurait pas raté une occasion de venir me faire un énième lavage de cerveau pour tenter de se débarrasser de toi… » dit-elle en serrant les dents lorsqu’elle entendit quelque chose exploser en dehors de l’université, pas trop loin cela dit. Une nouvelle secousse maintenant serait très difficile à gérer, et risquer de se blesser à son tour ne lui était absolument pas envisageable.
Elle continuait de marcher, le tenant fermement contre elle. « Je peux te porter Kazuya, laisse toi faire merde… » elle chuchota cette phrase, parce qu’elle sentait qu’il tentait de s’appuyer sur ses jambes plutôt que sur elle, parce qu’elle sentait que malgré que ce soit lui qui soit blessé, il maintenait sa garde. « Non, nous n’allons pas être exposés, fais moi confiance. » Cette fois, elle énonça ses mots de façon plus audible, et ferme. Le gymnase était à peine à quelques pas, et elle repéra un coin pour te placer. Y entrer, serait forcément montrer à tous qu’ils se connaissent, mais, en même temps, dans cette situation, on pourrait tout aussi penser que la jeune femme l’a juste trouvé en se rendant au gymnase… C’est pour qu’il cesse de se faire des films qu’elle préféra le faire asseoir dans le couloir, contre un mur. « Je reviens tout de suite. » Sora déposa un baiser sur le front de son petit ami, et entra dans le gymnase. Elle fit lentement le tour, se fondant dans la masse, pour récupérer ici et là de l’alcool et du désinfectant, ainsi que des compresses et des bandages. Il fallait d’abord nettoyer ces plaies avant de pouvoir juger si elles étaient graves ou pas.
Revenant auprès de Kazuya, elle n’hésita pas une seconde, empoignant son fidèle couteau qu’elle dissimulait contre sa cheville, elle déchira le pantalon du japonais. « Plus vite je m’occuperai de toi, plus vite on pourra s’en aller d’ici… »
Elle continuait de marcher, le tenant fermement contre elle. « Je peux te porter Kazuya, laisse toi faire merde… » elle chuchota cette phrase, parce qu’elle sentait qu’il tentait de s’appuyer sur ses jambes plutôt que sur elle, parce qu’elle sentait que malgré que ce soit lui qui soit blessé, il maintenait sa garde. « Non, nous n’allons pas être exposés, fais moi confiance. » Cette fois, elle énonça ses mots de façon plus audible, et ferme. Le gymnase était à peine à quelques pas, et elle repéra un coin pour te placer. Y entrer, serait forcément montrer à tous qu’ils se connaissent, mais, en même temps, dans cette situation, on pourrait tout aussi penser que la jeune femme l’a juste trouvé en se rendant au gymnase… C’est pour qu’il cesse de se faire des films qu’elle préféra le faire asseoir dans le couloir, contre un mur. « Je reviens tout de suite. » Sora déposa un baiser sur le front de son petit ami, et entra dans le gymnase. Elle fit lentement le tour, se fondant dans la masse, pour récupérer ici et là de l’alcool et du désinfectant, ainsi que des compresses et des bandages. Il fallait d’abord nettoyer ces plaies avant de pouvoir juger si elles étaient graves ou pas.
Revenant auprès de Kazuya, elle n’hésita pas une seconde, empoignant son fidèle couteau qu’elle dissimulait contre sa cheville, elle déchira le pantalon du japonais. « Plus vite je m’occuperai de toi, plus vite on pourra s’en aller d’ici… »
- Spoiler:
- je raccourcis, puisque l'event est fini ><
Emi Burton
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Re: [EVENT] what would you do? | Lun 16 Fév - 0:18 Citer EditerSupprimer
Toujours autant de diplomatie de la part de la yakuza. Habituellement c’était à lui de la remettre en place dans ce genre de situation afin qu’elle se laisse guider par l’aide qu’il était censé lui apporté, sauf que les rôles s’étaient inversés. Il fallait que ce soit lui qui se retrouve blessé. La situation lui était difficile à accepter et malgré les réprimandes de Sora il ne pliait pas. Sa tête se releva dans un réflexe lorsqu’un bruit sourd parvint de l’extérieur, lui faisant presque oublier les paroles de Sora à propos de son frère. Il ne notifia même pas qu’elle venait de lui confirmer que, oui, Sôji passait son temps à tenter de la convaincre de le renvoyer au pays. De nouveau sujet à aux blâmes de la jeune femme il se justifia entre deux efforts. « Je fais au mieux. » C’était contre nature pour lui, tant qu’il n’était pas dans un état agonisant il ne se laisserait pas aller à quelqu’un d’autre par question de fierté et encore moins à Sora pour cette fois-ci une question de rôle. Même blessé Kazuya faisait au mieux pour penser à tout. Le gymnase lui semblait trop dangereux, l’endroit qu’elle choisit fut parfait. La cacophonie régnant dans le stade pouvait lui parvenir aux oreilles tandis qu’il glissait le dos contre le mur afin de s’asseoir. Il était épuisé par tant d’efforts, tout aurait pu être plus facile pour lui mais il s’y était refusé. Ce n’était pas parce qu’il avait une petite ouverture à la jambe qu’il devait se reposer sur Sora et se montrer toute couverture oubliée devant tout un attroupement de personnes. Et puis quoi encore ? Bousiller tout son travail pour ça c’en était hors de question. Les paupières clauses, il patienta jusqu’au retour de Sora dont il reconnut la présence lorsqu’elle s’accroupit près de lui. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle s’activa. « Je ne me fais pas de soucis pour toi tu as toujours été rapide. » Il admirait son visage tandis qu’elle s’afférait, une vive douleur à la jambe ramenant magnétiquement ses pupilles sur sa blessure. « C’est plus de peur que de mal ça doit pas être grand-chose. » Malgré la douleur qui parcourait la zone concernée Kazuya tentait de se rassurer, comme tout guerrier il ne prenait aucune blessure au sérieux et se pensait au-dessus des lois seulement avec celle-ci il en aurait très certainement pour un moment. « Je me trouverais une béquille et on partira à la recherche de Sôji quand tu auras fini. » Il n’y tenait pas spécialement mais puisque c’était important pour sa belle… « En tout cas vous vous débrouillez bien mademoiselle. » Il trouvait quand même l’occasion de la draguer comme s’il s’agissait d’une infirmière inconnue, un petit sourire malicieux sur les lèvres. Ses esprits étaient bel et bien revenus, ils n’allaient pas se laisser abattre pour si peu tout de même
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Re: [EVENT] what would you do? | Lun 16 Fév - 9:56 Citer EditerSupprimer
What should I do?
Kazuya & Perséphone
Dans le gymnase, le bruit était insoutenable. Des pleurs, des cris, des ordres aboyés. Elle n’était pas restée longtemps dans la grande salle, pourtant, elle avait l’impression que les voix avaient réussi à s’infiltrer dans son esprit pour ne plus la quitter. Sora s’était convaincue au mieux de ne pas regarder les gens présents, elle s’était obligée à ramasser ce dont elle avait besoin, puis, de ressortir comme si de rien n’était. Cependant, son regard avait croisé celui de quelques enfants qui avaient l’air blessés, gravement blessés. La jeune femme aurait voulu les aider aussi, surtout ceux qui semblaient être sans leur famille. Tout se passera bien pour eux, n’est-ce pas ?
Revenant auprès de Kazuya, elle avait une boule au ventre, mais il fallait qu’elle se ressaisisse et qu’elle ôte ces images de son esprit. Ce n’était pas le moment de ressentir de la peine, de la pitié, ou de penser que ces enfants étaient pathétiques et avaient besoin d’aide. Le tissu se déchira sans montrer grande résistance, et elle remit le couteau à sa place, nettoyant ensuite ses mains à l’aide de l’alcool, puis dégageant la plaie. « C’est profond… » C’est pour cela que ça saignait autant. En tout cas, ça ne semblait pas si grave, mais ça mettrait du temps à guérir correctement, et surtout, il fallait qu’il y mette du sien s’il ne voulait pas se retrouver avec un creux dégueulasse au milieu de la cuisse. « Serre les dents. » Sora n’y alla pas avec des pincettes, mais, elle aspergea la plaie de désinfectant, pour écarter le sang de cette zone, et ainsi pouvoir la nettoyer à l’aide d’une compresse, retirant les poussières et autres éléments étrangers polluant la plaie. Ses yeux restaient bien fixes sur ce qu’elle faisait, elle ne voulait pas laisser d’intrus dans la blessure avant de la couvrir ; ça cicatriserait autour, et ça pourrait être dangereux. « La béquille c’est une bonne idée, une très bonne oui, mais, il faudrait la trouver ailleurs, y’en a pas dans le gymnase. A croire que ça va être moi ta béquille, aussi peu l’idée te plaise-t-elle. » Elle s’autorisa à lever un sourcil tout en le regardant. Il devait accepter son aide, il devait le faire. Ça la vexait un peu, dans le fond. Elle était totalement capable de s’occuper de lui, mais, trop de fierté courrait les veines du jeune homme pour l’avouer. Ou pour l’accepter simplement. Trop de fierté, il suffisait de voir comment Kazuya et Sôji se comportaient quand ils se retrouvaient face à face…
Couvrant la plaie, attachant le bandage, elle reporta son attention sur la blessure à la tête de son petit ami. Elle dégagea tout d’abord son visage de ses cheveux, et un petit sourire lui échappa en entendant ses mots. « Le contraire aurait été une insulte à ce que l’on m’a appris, monsieur. » A l’aide de coton, elle nettoya d’abord le visage du jeune homme, retirant le sang et la saleté qui avaient séché sur sa peau. Sora voyait bien qu’il récupérait, elle se rassurait bien en voyant que les blessures n’étaient pas si graves. Ses petites mains se posèrent sur les joues de Kazuya, et elle pressa ses lèvres contre les siennes, chuchotant ainsi : « ne t’amuse pas à me refaire un coup pareil… jamais… »
Revenant auprès de Kazuya, elle avait une boule au ventre, mais il fallait qu’elle se ressaisisse et qu’elle ôte ces images de son esprit. Ce n’était pas le moment de ressentir de la peine, de la pitié, ou de penser que ces enfants étaient pathétiques et avaient besoin d’aide. Le tissu se déchira sans montrer grande résistance, et elle remit le couteau à sa place, nettoyant ensuite ses mains à l’aide de l’alcool, puis dégageant la plaie. « C’est profond… » C’est pour cela que ça saignait autant. En tout cas, ça ne semblait pas si grave, mais ça mettrait du temps à guérir correctement, et surtout, il fallait qu’il y mette du sien s’il ne voulait pas se retrouver avec un creux dégueulasse au milieu de la cuisse. « Serre les dents. » Sora n’y alla pas avec des pincettes, mais, elle aspergea la plaie de désinfectant, pour écarter le sang de cette zone, et ainsi pouvoir la nettoyer à l’aide d’une compresse, retirant les poussières et autres éléments étrangers polluant la plaie. Ses yeux restaient bien fixes sur ce qu’elle faisait, elle ne voulait pas laisser d’intrus dans la blessure avant de la couvrir ; ça cicatriserait autour, et ça pourrait être dangereux. « La béquille c’est une bonne idée, une très bonne oui, mais, il faudrait la trouver ailleurs, y’en a pas dans le gymnase. A croire que ça va être moi ta béquille, aussi peu l’idée te plaise-t-elle. » Elle s’autorisa à lever un sourcil tout en le regardant. Il devait accepter son aide, il devait le faire. Ça la vexait un peu, dans le fond. Elle était totalement capable de s’occuper de lui, mais, trop de fierté courrait les veines du jeune homme pour l’avouer. Ou pour l’accepter simplement. Trop de fierté, il suffisait de voir comment Kazuya et Sôji se comportaient quand ils se retrouvaient face à face…
Couvrant la plaie, attachant le bandage, elle reporta son attention sur la blessure à la tête de son petit ami. Elle dégagea tout d’abord son visage de ses cheveux, et un petit sourire lui échappa en entendant ses mots. « Le contraire aurait été une insulte à ce que l’on m’a appris, monsieur. » A l’aide de coton, elle nettoya d’abord le visage du jeune homme, retirant le sang et la saleté qui avaient séché sur sa peau. Sora voyait bien qu’il récupérait, elle se rassurait bien en voyant que les blessures n’étaient pas si graves. Ses petites mains se posèrent sur les joues de Kazuya, et elle pressa ses lèvres contre les siennes, chuchotant ainsi : « ne t’amuse pas à me refaire un coup pareil… jamais… »
Emi Burton
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