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[EVENT] save.me ; yuan.
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[EVENT] save.me ; yuan. | Dim 18 Jan - 0:47 Citer EditerSupprimer
i need you, save me.
YUAN & ALEXIS.
Elle s’était assurée, en premier lieu, que tous les clients étaient à l’abri. Dans tout ça, elle n’avait pas tellement pensé à elle-même, pas jusqu’à ce que le plafond commence à craquer, tout du moins. Et ça, c’était plutôt inquiétant… paniquée, elle s’était dirigée vers les cuisines, cherchant un endroit pour se cacher – c’était un peu l’heure du déjeuner, et pour le coup, le café était bondé ce matin, ce qui expliquait sa présence à l’ouverture, ce qu’elle ne faisait que très rarement. Elle avait beau chercher un endroit pour se réfugier, mais il n’y avait plus réellement d’endroit vacant, et elle n’avait absolument pas le temps de se rendre ni dans les congélateurs, ni dans la salle de bain. Sa seule option fut évidemment le cadrage d’une porte, celle qui menait aux cuisines, et elle s’y appuya, fermant les yeux, espérant que tout se passe bien et que personne ne se blesse. Elle pouvait entendre un enfant crier au fond, quelque part, effrayé par les tremblements… et ce fut la dernière chose qu’elle entendit avant de se sentir tomber au sol, un objet moyennement lourd lui assommant la tête et la forçant à s’accroupir…
Confuse, elle ouvrit les yeux, réalisant qu’elle avait perdu la conscience l’espace de quelques secondes. Secondes, minutes ? Elle n’en savait rien. Un calme plat flottait, quelque chose de certainement anormal, et elle réalisa bientôt que ce n’était pas le calme, mais ses oreilles qui bourdonnaient, sa vision qui s’embrouillait, sa tête qui tournait et qui faisait un mal de chien. Elle était allongée sur le sol, incapable de bouger pour l’instant, puis son cœur fit un bond dans sa poitrine et les sirènes commencèrent à résonner dans sa tête. Ses tempes allaient exploser. Ses mains se posèrent sur sa tête et elle poussa une plainte, réalisant qu’elles étaient non seulement couvertes de verre, mais de sang, à présent. Ou du moins, elle croyait que c’était du sang, et elle en eut la confirmation lorsqu’elle posa le regard sur ses mains. Mais d’où venait ce sang ? Elle prit une grande inspiration et examina sa tête, réalisant que le liquide chaud lui coulait en réalité sur le front, jusqu’à sa tempe. Puis elle secoua la tête. Ce n’était pas grave, elle n’était pas morte, et elle ne croyait pas être en danger, pas pour l’instant, en tous cas, tant qu’elle ne se laissait pas perdre conscience à nouveau. L’étourdissement était présent, mais elle retrouvait tout doucement ses sens, et elle se força à se redresser un peu histoire de bouger. Mais une nouvelle plainte lui échappa et une douleur vive au niveau de sa cuisse l’empêcha de bouger et la força plutôt à s’appuyer contre le mur, ladite douleur l’empêchant de respirer un moment. Elle craignait le pire, à présent. Si cette blessure-là était trop grave, elle était destinée à crever dans ces foutus cuisines.
Elle baissa la tête enfin, et la vision qu’elle eut la fit presque tourner de l’œil, sur le coup. Traversant le tissus, un énorme morceau de verre s’était planté dans sa cuisse, et dès qu’elle bougeait un tantinet, le sang s’en échappait librement, preuve que la plaie était suffisamment profonde pour l’empêcher de bouger et… avoir atteint le muscle, très probablement. Elle souffla un bon coup, comprenant enfin d’où son étourdissement devait venir, et pris le temps de se reposer. Au loin, elle entendait des voix, mais elle n’arrivait pas à faire un son. Paralysée un instant, elle réfléchit à ce qu’elle devait faire… puis agit enfin, retirant le bout de verre de sa cuisse tout en mordant son poignet, une larme de douleur coulant le long de sa joue. Elle tenta de ne pas se laisser aller à la vue du sang coulant presque trop librement et se dépêcha d’utiliser ce bout de verre à d’autres fins, déchirant la jupe lui arrivant à la mi-cuisse, la fendant délibérément et en arrachant un pan. Elle n’avait pas le choix, à ce point-là, parce que c’était sa vie qui était en danger… elle agrippa le bout de tissus et l’enroula autour de sa cuisse, le serrant avec une force qui la fit souffrir, s’assurant que le sang ne s’en échapperait pas trop, mais elle entendit quelqu’un crier son nom – et son geste n’eut pour effet que de la faire souffrir, puisqu’elle lâcha le bout de tissus. La voix lui revint enfin. C’était yuan, elle en était certaine. « y-yuan. » fit-elle, sa voix à peine assez haute pour qu’il ne l’entende, mais elle espérait qu’il tendrait l’oreille parce qu’elle avait du mal à faire mieux. « yuan, c’est toi ? j’ai… j’ai besoin d’aide… je suis dans les cuisines… » elle avait réussi à lever le ton, suffisamment pour qu’il l’entende, cette fois, mais elle dut s’empêcher de sangloter sous la douleur que lui imposait chaque petit effort. « je suis blessée. » marmonna-t-elle, penchant la tête, ravalant sa salive et appuyant sur la blessure avec ses deux mains, les souillant de sang.
Confuse, elle ouvrit les yeux, réalisant qu’elle avait perdu la conscience l’espace de quelques secondes. Secondes, minutes ? Elle n’en savait rien. Un calme plat flottait, quelque chose de certainement anormal, et elle réalisa bientôt que ce n’était pas le calme, mais ses oreilles qui bourdonnaient, sa vision qui s’embrouillait, sa tête qui tournait et qui faisait un mal de chien. Elle était allongée sur le sol, incapable de bouger pour l’instant, puis son cœur fit un bond dans sa poitrine et les sirènes commencèrent à résonner dans sa tête. Ses tempes allaient exploser. Ses mains se posèrent sur sa tête et elle poussa une plainte, réalisant qu’elles étaient non seulement couvertes de verre, mais de sang, à présent. Ou du moins, elle croyait que c’était du sang, et elle en eut la confirmation lorsqu’elle posa le regard sur ses mains. Mais d’où venait ce sang ? Elle prit une grande inspiration et examina sa tête, réalisant que le liquide chaud lui coulait en réalité sur le front, jusqu’à sa tempe. Puis elle secoua la tête. Ce n’était pas grave, elle n’était pas morte, et elle ne croyait pas être en danger, pas pour l’instant, en tous cas, tant qu’elle ne se laissait pas perdre conscience à nouveau. L’étourdissement était présent, mais elle retrouvait tout doucement ses sens, et elle se força à se redresser un peu histoire de bouger. Mais une nouvelle plainte lui échappa et une douleur vive au niveau de sa cuisse l’empêcha de bouger et la força plutôt à s’appuyer contre le mur, ladite douleur l’empêchant de respirer un moment. Elle craignait le pire, à présent. Si cette blessure-là était trop grave, elle était destinée à crever dans ces foutus cuisines.
Elle baissa la tête enfin, et la vision qu’elle eut la fit presque tourner de l’œil, sur le coup. Traversant le tissus, un énorme morceau de verre s’était planté dans sa cuisse, et dès qu’elle bougeait un tantinet, le sang s’en échappait librement, preuve que la plaie était suffisamment profonde pour l’empêcher de bouger et… avoir atteint le muscle, très probablement. Elle souffla un bon coup, comprenant enfin d’où son étourdissement devait venir, et pris le temps de se reposer. Au loin, elle entendait des voix, mais elle n’arrivait pas à faire un son. Paralysée un instant, elle réfléchit à ce qu’elle devait faire… puis agit enfin, retirant le bout de verre de sa cuisse tout en mordant son poignet, une larme de douleur coulant le long de sa joue. Elle tenta de ne pas se laisser aller à la vue du sang coulant presque trop librement et se dépêcha d’utiliser ce bout de verre à d’autres fins, déchirant la jupe lui arrivant à la mi-cuisse, la fendant délibérément et en arrachant un pan. Elle n’avait pas le choix, à ce point-là, parce que c’était sa vie qui était en danger… elle agrippa le bout de tissus et l’enroula autour de sa cuisse, le serrant avec une force qui la fit souffrir, s’assurant que le sang ne s’en échapperait pas trop, mais elle entendit quelqu’un crier son nom – et son geste n’eut pour effet que de la faire souffrir, puisqu’elle lâcha le bout de tissus. La voix lui revint enfin. C’était yuan, elle en était certaine. « y-yuan. » fit-elle, sa voix à peine assez haute pour qu’il ne l’entende, mais elle espérait qu’il tendrait l’oreille parce qu’elle avait du mal à faire mieux. « yuan, c’est toi ? j’ai… j’ai besoin d’aide… je suis dans les cuisines… » elle avait réussi à lever le ton, suffisamment pour qu’il l’entende, cette fois, mais elle dut s’empêcher de sangloter sous la douleur que lui imposait chaque petit effort. « je suis blessée. » marmonna-t-elle, penchant la tête, ravalant sa salive et appuyant sur la blessure avec ses deux mains, les souillant de sang.
electric bird.
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Re: [EVENT] save.me ; yuan. | Dim 18 Jan - 5:46 Citer EditerSupprimer
i’ll save you, just wait.
YUAN & ALEXIS.
Le tremblement avait prit bien trop de temps à cesser à son goût, et il avait sentit des morceaux du bâtiment le frôler alors qu’il s’était réfugié dans le cadrage de la porte d’une des boutiques. Il n’était vraiment pas loin du café, seulement une rue plus loin, puisqu’il avait dû se stationner plus loin à cause des trop nombreux clients qui occupaient l’espace de stationnement réservé pour le café. Dès qu’il fut absolument certain que les tremblements de terre avaient cessés, contrairement à ceux de son corps, il avait tituber hors de l’espace qui l’avait probablement sauver, observant ses égratignures et coupures avec quelque chose ressemblant à du soulagement. Rien de grave, c’était déjà plutôt rassurant. Mais maintenant que sa propre panique était passé, il observait les alentours, remarquant finalement les passants qui hurlaient en essayant de sortir un proche de leur véhicule, d’autres automobilistes cherchant à contourner les accidents pour soit aller à la recherche de leur famille, soit pour se rendre à l’hôpital. Il pouvait voir certaines personnes s’arrêter à chaque blessé pour leur offrir de l’aide, et le geste de soutient le fit enfin bouger. Il se précipita vers le café, ses yeux parcourant les dégâts qui, heureusement, n’était pas trop important, la bâtisse endommagée mais pas écroulée, ce qui était déjà un bon départ. Il dû dégager quelques débrits qui bloquaient la porte, sursautant pratiquement en voyant lentement des visages apparaître de l’autre côté de la porte vitrée, les clients commençant doucement à s’accumuler en le fixant avec espoir, la plupart lui semblant indemne, ce qui était bon signe. Il était tout bonnement terrifié, en réalité, et fonctionnait plutôt par automatisme, son corps réagissant pas lui-même de la meilleure manière qu’il le pouvait, selon ce qu’il avait apprit au fil du temps. Il était bien sûr avertit et beaucoup de feuillets et d’intervention à l’école indiquait toujours ce qu’il fallait faire lors de ce genre d’incident, mais son cerveau ne travaillait plus à ce niveau. Quand même, l’état de panique balayait la ville et ses environs, on ne pouvait quand même pas croire qu’il possédait assez de sang froid pour réellement se rappeller de la liste des choses à faire lors d’une catastrophe naturelle de ce genre, c’était beaucoup trop demandé. Il tira la porte d’un grand coup, relevant un bras pour se protéger alors que la moulure de bois fendait et lui tombait dessus, ignorant la légère douleur causée pour indiquer aux clients présents de bien vouloir sortir, par mesure de sécurité.
Ce n’était que lorsque la dernière cliente fût sortie, une jeune femme qui transportait un enfant pleurant dans ses bras, que quelqu’un lui tira sur la manche. Une vieille dame, peut-être 70 ou 80 ans, qui tentait d’attirer son attention. Il jeta un regard rapide vers la charpente chambranlante de l’entrée, inquiet, avant de se pencher sur elle. Ses yeux s’ouvrirent en grands lorsqu’elle mentionna la jeune serveuse qui était toujours à l’intérieur, et hocha vivement la tête en se retournant vers la salle à manger désormais vide, un nouveau vent de panique soufflant sur son esprit alors que ses yeux parcouraient la salle avec un certain degré d’hystérie. Il remercia vaguement la vieille femme avant de finalement laisser tomber sa maigre sécurité pour s’enfoncer dans le restaurant sombre, ses pieds se heurtant un peu trop souvent aux meubles et à certains débrits probablement tombés du plafond. Il n’osa pas trop regarder l’étendu des dommages à l’intérieur, se concentrant plutôt sur la jeune femme qui demeurait jusqu’à présent introuvable, et cela l’inquiétait beaucoup. Avait-elle réussit à trouver un endroit pour se cacher ? Était-elle blessée, inconsciente ? Ou pire encore ? Il n’osait pas y croire, pas y penser, se secouant pour chasser son état de terreur, ses mains moites et tremblantes repoussant ça et là une table tombée ou une chaise brisée pour se frayer un chemin à travers la salle. Il tenta une première fois de l’appeller, mais sa voix se brisa dans sa gorge, et rien n’en sortit. Il devait être un peu plus en état de choc que ce qu’il avait tout d’abord imaginé, mais ce n’était plus important maintenant. Il devait faire quelque chose. « Alexis...? » Il avait presque murmuré, prenant une grande inspiration en jetant un regard par-dessus le comptoir, frissonnant en voyant les multiples fragments de vaisselles par terre, ainsi que le café encore chaud qui détrempait le sol. Il se mordit la lèvre inférieure et s’appuya sur le comptoir, ouvrant presque violemment l’un des tiroirs encore clos, en tirant une lampe de poche qu’il gardait toujours en cas de panne électrique. Il testa les batteries et soupira de soulagement alors que la lumière éclairait finalement ses pas, les fenêtres salies par la poussière et majoritairement brisée et déjà recouvertes de débrit en tout genre offrant bien peu de luminosité. « Lexie, répond-moi ! » Son appel fut plus fort cette fois, beaucoup plus, et il sursauta à entendre sa propre voix résonnant si fort dans la pièce inhabituellement vide. Cette fois, il entendit un vague chuchotis, presque imperceptible, mais il se précipita aussitôt, et il fut récompensé en entendant sa voix, clairement cette fois, et il suivit les directions qu’elle luit donnait, retrouvant rapidement le pan de mur où était semi-camouflée la porte menant au cuisine.
Quand la lampe de poche éclaira la jeune serveuse, son sang ne fit qu’un tour, et il manqua de perdre pied. Il s’agenouilla à ses côtés, ignorant les petits débrits de verre menaçant de s’enfoncer dans ses genoux, posant la lampe à ses côtés alors qu’il analysait son état, un noeud serré dans l’estomac. Ses cheveux étaient englués de sang, et de ce qui semblait être du café, du verre répendu dans ses cheveux et sur ses épaules. Une carafe était visblement tombée du réchaud où elle était posée et l’avait violemment frappée à la tête, sans doute. Ses mains elles-mêmes étaient couvertes de fines coupures, mais le plus terrible restait ce que ses mains tentait justement de tenir fermé. Une entaille sur sa cuisse, qui saignait un peu trop abondamment pour que ce soit sain. Sa gorge se serra et il attrapa le morceau de tissu qu’elle avait tenté d’employer comme garot, le refermant autour de sa cuisse et le nouant solidement, refusant de penser à la douleur que cela devait lui causer. « La... la trousse de premier soins. » marmona-t-il entre ses dents, ses yeux se relevant. Le problème ? Il n’avait aucune idée de son emplacement. Il savait que le café en avait une, mais à savoir où, il était perplexe, puisque jusqu’à lors, il n’avait jamais eut besoin de s’en servir. Et la situation était urgente, cette fois. Il se maudissait déjà de ne pas savoir. « Lex’, est-ce que tu sais où est la trousse ? J’en ai aucune idée... » Sa voix était pressante, et il avait peur qu’elle se soit fait une commotion cérébrale avec cette foutue carafe. Et il y avait un côté de son visage qui lui semblait très rouge... Le café l’avait probablement brûlé, même si légèrement. Rien n’allait. Et pour aider, comme il se demandait comment la sortir de là, un gros bruit le dérangea et il sursauta, se relevant pour voir si quelqu’un était entrer dans le restaurant. Peine perdue... par contre, l’entrée extérieure c’était effondrée, et la porte étaient complètement bloquée... Tout allait de mal en pis. Il ne restait que la porte arrière, mais avec tout ce qui se trouvait dans les cuisines, il n’osait même pas aller voir si elle était praticable. Il ne croyait plus aux miracles, pour le moment. Il n’avait que lui-même sur qui compter pour aider la jeune femme.
Ce n’était que lorsque la dernière cliente fût sortie, une jeune femme qui transportait un enfant pleurant dans ses bras, que quelqu’un lui tira sur la manche. Une vieille dame, peut-être 70 ou 80 ans, qui tentait d’attirer son attention. Il jeta un regard rapide vers la charpente chambranlante de l’entrée, inquiet, avant de se pencher sur elle. Ses yeux s’ouvrirent en grands lorsqu’elle mentionna la jeune serveuse qui était toujours à l’intérieur, et hocha vivement la tête en se retournant vers la salle à manger désormais vide, un nouveau vent de panique soufflant sur son esprit alors que ses yeux parcouraient la salle avec un certain degré d’hystérie. Il remercia vaguement la vieille femme avant de finalement laisser tomber sa maigre sécurité pour s’enfoncer dans le restaurant sombre, ses pieds se heurtant un peu trop souvent aux meubles et à certains débrits probablement tombés du plafond. Il n’osa pas trop regarder l’étendu des dommages à l’intérieur, se concentrant plutôt sur la jeune femme qui demeurait jusqu’à présent introuvable, et cela l’inquiétait beaucoup. Avait-elle réussit à trouver un endroit pour se cacher ? Était-elle blessée, inconsciente ? Ou pire encore ? Il n’osait pas y croire, pas y penser, se secouant pour chasser son état de terreur, ses mains moites et tremblantes repoussant ça et là une table tombée ou une chaise brisée pour se frayer un chemin à travers la salle. Il tenta une première fois de l’appeller, mais sa voix se brisa dans sa gorge, et rien n’en sortit. Il devait être un peu plus en état de choc que ce qu’il avait tout d’abord imaginé, mais ce n’était plus important maintenant. Il devait faire quelque chose. « Alexis...? » Il avait presque murmuré, prenant une grande inspiration en jetant un regard par-dessus le comptoir, frissonnant en voyant les multiples fragments de vaisselles par terre, ainsi que le café encore chaud qui détrempait le sol. Il se mordit la lèvre inférieure et s’appuya sur le comptoir, ouvrant presque violemment l’un des tiroirs encore clos, en tirant une lampe de poche qu’il gardait toujours en cas de panne électrique. Il testa les batteries et soupira de soulagement alors que la lumière éclairait finalement ses pas, les fenêtres salies par la poussière et majoritairement brisée et déjà recouvertes de débrit en tout genre offrant bien peu de luminosité. « Lexie, répond-moi ! » Son appel fut plus fort cette fois, beaucoup plus, et il sursauta à entendre sa propre voix résonnant si fort dans la pièce inhabituellement vide. Cette fois, il entendit un vague chuchotis, presque imperceptible, mais il se précipita aussitôt, et il fut récompensé en entendant sa voix, clairement cette fois, et il suivit les directions qu’elle luit donnait, retrouvant rapidement le pan de mur où était semi-camouflée la porte menant au cuisine.
Quand la lampe de poche éclaira la jeune serveuse, son sang ne fit qu’un tour, et il manqua de perdre pied. Il s’agenouilla à ses côtés, ignorant les petits débrits de verre menaçant de s’enfoncer dans ses genoux, posant la lampe à ses côtés alors qu’il analysait son état, un noeud serré dans l’estomac. Ses cheveux étaient englués de sang, et de ce qui semblait être du café, du verre répendu dans ses cheveux et sur ses épaules. Une carafe était visblement tombée du réchaud où elle était posée et l’avait violemment frappée à la tête, sans doute. Ses mains elles-mêmes étaient couvertes de fines coupures, mais le plus terrible restait ce que ses mains tentait justement de tenir fermé. Une entaille sur sa cuisse, qui saignait un peu trop abondamment pour que ce soit sain. Sa gorge se serra et il attrapa le morceau de tissu qu’elle avait tenté d’employer comme garot, le refermant autour de sa cuisse et le nouant solidement, refusant de penser à la douleur que cela devait lui causer. « La... la trousse de premier soins. » marmona-t-il entre ses dents, ses yeux se relevant. Le problème ? Il n’avait aucune idée de son emplacement. Il savait que le café en avait une, mais à savoir où, il était perplexe, puisque jusqu’à lors, il n’avait jamais eut besoin de s’en servir. Et la situation était urgente, cette fois. Il se maudissait déjà de ne pas savoir. « Lex’, est-ce que tu sais où est la trousse ? J’en ai aucune idée... » Sa voix était pressante, et il avait peur qu’elle se soit fait une commotion cérébrale avec cette foutue carafe. Et il y avait un côté de son visage qui lui semblait très rouge... Le café l’avait probablement brûlé, même si légèrement. Rien n’allait. Et pour aider, comme il se demandait comment la sortir de là, un gros bruit le dérangea et il sursauta, se relevant pour voir si quelqu’un était entrer dans le restaurant. Peine perdue... par contre, l’entrée extérieure c’était effondrée, et la porte étaient complètement bloquée... Tout allait de mal en pis. Il ne restait que la porte arrière, mais avec tout ce qui se trouvait dans les cuisines, il n’osait même pas aller voir si elle était praticable. Il ne croyait plus aux miracles, pour le moment. Il n’avait que lui-même sur qui compter pour aider la jeune femme.
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Re: [EVENT] save.me ; yuan. | Dim 18 Jan - 6:25 Citer EditerSupprimer
i need you, save me.
YUAN & ALEXIS.
Le temps d’attente était trop long, et elle se posait des tonnes de questions. Elle se demandait si les clients étaient en sécurité, si yuan était blessé, s’il arriverait jusqu’à elle ou si l’état du café était si minable qu’il n’arriverait même pas à se rendre jusqu’à elle, dans lequel cas elle se retrouverait livrée à elle-même et n’arriverait probablement jamais à réellement s’en sortir seule. Elle avait beau tenter de se contenir, mais les larmes coulaient de leur propre chef sur ses joues, et silencieusement, elle espérait voir le jeune homme apparaître et lui porter secours. Et très franchement, elle ne put exprimer son soulagement lorsqu’elle le vit apparaître, tendant désespérément la main vers lui, ses doigts s’accrochant à son pantalon avec le peu de force qu’elle put trouver en ce moment. Force qui changea lorsqu’il noua le bout de tissu autour de sa cuisse, ses dents se serrant et sa tête retombant vers l’avant, ses jointures se blanchissant sous l’effet de la douleur, une plainte douloureuse lui échappant. Elle était par-dessus tout étourdie, mais elle n’arrivait pas à dire si c’était un mélange d’émotions qui la chamboulaient, la perte de sang qu’avaient causées ses blessures, ou le coup qu’elle avait pris à la tête. Elle prit une inspiration et se força à redresser la tête lorsqu’il lui avoua ne pas savoir où était la trousse de premier soins, et elle dut franchement se botter les fesses pour ne pas simplement se laisser tomber au sol. Ça lui semblait tellement plus facile, que de fermer les yeux et se laisser glisser doucement vers l’inconscience en espérant se réveiller sans trop de problèmes. Mais elle ne devait pas faire ça, même si ses paupières lui semblaient à présent drôlement lourdes.
« elle est dans le bureau… » souffla-t-elle, se remémorant finalement toutes les fois où elle s’était brûlée en servant les cafés, ou coupée en ramassant les débris d’assiettes ou de tasses cassées, ou même toutes les fois où ses chaussures lui avaient trop blessé les pieds pour qu’elle ne les supporte toute la soirée. Elle ravala de nouveau sa salive, relâchant son pantalon et posant ses mains de chaque côté de son corps, jetant un rapide regard en direction dudit bureau, qui était un peu plus loin dans les cuisines. Elle n’était même pas certaine qu’il pouvait s’y rendre. « sous le bureau… elle est accrochée sous le bureau. » expliqua-t-elle, reposant son regard vers lui et observant les quelques égratignures abimant son visage. Elle tendit la main vers lui, dans l’intention de la poser sur sa joue sans réellement savoir quelle en était la raison, mais elle fut coupée par un horrible vacarme, le bruit la faisant sursauter et la réveillant un tantinet. Elle redressa la tête, l’expression sur son visage ne la rassurant pas du tout. « c’était quoi, ça ? qu’est-ce qu’il se passe, yuan ? » la panique lui reprenait. Son rythme cardiaque s’accélérait gravement, et le sang circulait trop rapidement dans ses veines, même si elle était consciente qu’elle se devait de rester calme. Pourquoi ? Pourquoi tout ça était arrivé ? Qu’avait-elle fait pour se retrouver dans cette situation et surtout, qu’est-ce qu’il se passait à l’extérieur, pourquoi les gens criaient-ils ainsi, et finalement, pourquoi personne n’était déjà venu à leur rescousse ? elle n’y comprenait rien, c’était le chaos à l’extérieur, et elle ne le savait même pas. « on est coincés ici ? » demanda-t-elle, réalisant la possibilité de ce fait. Sur ces mots, elle enfouit son visage au creux de ses mains, ses doigts agrippant quelques mèches de ses cheveux, mordant à pleines dents ses paumes. Elle devait se calmer, vraiment, parce qu’elle sentait la crise de nerfs imminente la gagner, et brutalement.
« elle est dans le bureau… » souffla-t-elle, se remémorant finalement toutes les fois où elle s’était brûlée en servant les cafés, ou coupée en ramassant les débris d’assiettes ou de tasses cassées, ou même toutes les fois où ses chaussures lui avaient trop blessé les pieds pour qu’elle ne les supporte toute la soirée. Elle ravala de nouveau sa salive, relâchant son pantalon et posant ses mains de chaque côté de son corps, jetant un rapide regard en direction dudit bureau, qui était un peu plus loin dans les cuisines. Elle n’était même pas certaine qu’il pouvait s’y rendre. « sous le bureau… elle est accrochée sous le bureau. » expliqua-t-elle, reposant son regard vers lui et observant les quelques égratignures abimant son visage. Elle tendit la main vers lui, dans l’intention de la poser sur sa joue sans réellement savoir quelle en était la raison, mais elle fut coupée par un horrible vacarme, le bruit la faisant sursauter et la réveillant un tantinet. Elle redressa la tête, l’expression sur son visage ne la rassurant pas du tout. « c’était quoi, ça ? qu’est-ce qu’il se passe, yuan ? » la panique lui reprenait. Son rythme cardiaque s’accélérait gravement, et le sang circulait trop rapidement dans ses veines, même si elle était consciente qu’elle se devait de rester calme. Pourquoi ? Pourquoi tout ça était arrivé ? Qu’avait-elle fait pour se retrouver dans cette situation et surtout, qu’est-ce qu’il se passait à l’extérieur, pourquoi les gens criaient-ils ainsi, et finalement, pourquoi personne n’était déjà venu à leur rescousse ? elle n’y comprenait rien, c’était le chaos à l’extérieur, et elle ne le savait même pas. « on est coincés ici ? » demanda-t-elle, réalisant la possibilité de ce fait. Sur ces mots, elle enfouit son visage au creux de ses mains, ses doigts agrippant quelques mèches de ses cheveux, mordant à pleines dents ses paumes. Elle devait se calmer, vraiment, parce qu’elle sentait la crise de nerfs imminente la gagner, et brutalement.
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Re: [EVENT] save.me ; yuan. | Dim 18 Jan - 6:59 Citer EditerSupprimer
i’ll save you, just wait.
YUAN & ALEXIS.
Son souffle s’était accéléré légèrement sous l’état de stress émotionnel qui le gagnait, mais il avait enfoncé ses ongles dans la paume de sa main pour ne pas se laisser aller, et bien vite le désarroi et l’impuissance qui l’avait submergés un moment se dissipèrent, très peu pour être honnête, mais suffisamment pour qu’il puisse se sortir de ses pensées noires et se mettre au boulot. Parce que du boulot, il y en avait des tonnes à faire, autant vu l’état de la jeune femme que l’enfer dans lequel ils étaient enfermés jusqu’à ce qu’ils trouvent un moyen de quitter la place. Les secours devaient sans doute être en route, mais en route pour où, il ne pouvait pas savoir, et ils ne seraient sans doute pas dans les premiers à être secouru, et ça c’était certain. Personne ne savait qu’ils étaient ici, enfin, pratiquement personne, et ces gens pensaient sans doute à leur propre sécurité en ce moment, et pas aux deux étudiants qui s’étaient malencontreusement retrouvés emmurés vivants. Il ignora totalement les secousses qui parcouraient encore son corps, jetant un oeil à la cuisine avant de saisir la lampe de poche, saisissant l’une de ses mains pour la presser avec force contre la blessure qui commençait à saigner moins, grâce au garrot, mais qui ne pouvait quand même pas rester sans pression pour éviter l’hémorragie possible. « Pèse, lexie, tu peux pas arrêter, c’est trop dangereux. » Il marmona entre ses dents, sachant bien qu’il devait compter sur elle pour s’occuper de ça pendant les quelques secondes, voir minutes, qu’il allait perdre à essayer de récupérer la trousse de premier soins qui n’était pas dans un endroit suffisamment accessible à son goût. Il posa sa main sur sa joue pour relever un peu son visage, serrant les dents en voyant la manière dont ses yeux brillaient et ses paupières tombaient, lui indiquant que le danger était encore plus grand que ce qu’il avait prévu. Si elle avait réellement une commotion cérébrale, il fallait à tout prix éviter qu’elle ne s’endorme. Le risque qu’elle ne rouvre plus jamais les yeux était beaucoup trop grand pour en faire abstraction. « Reste avec moi, okay ? Dis-moi où tu as mal. Raconte-moi ce qui s’est passé. » Il se releva après ces mots, tentant désespérément de ne pas perdre le contrôle de lui-même quand la situation demandait qu’il garde la tête froide.
Il s’avança dans la cuisine en ruine, une douleur sourde lui étreignant la poitrine en observant tout ce que le tremblement de terre avait détruit, tout ce que sa mère avait travaillé si dur pour obtenir. Il savait qu’elle n’aurait qu’un coup de fil ou deux à passer pour rétablir l’ordre dans le restaurant, mais c’était déjà lourd sur son coeur de voir cet endroit dans cet état. Il était relativement chanceux; il n’eut qu’à enjamber l’énorme étagère à repos pour atteindre la porte du bureau, mais celle-ci était anormalement close, et il ferma les yeux pour s’empêcher de jurer, tendant toujours l’oreille pour savoir si alexis continuait de parler, ou de marmonner, quelque chose au moins pour lui faire savoir qu’elle n’était pas inconsciente. Il tourna la poignée et, comme il le pensait, quelque chose bloquait la porte de l’autre côté. Il jura entre ses dents et, prit d’un élan de rage et de déception, donna un grand coup d’épaule contre la porte de bois qui céda sous l’impact, l’envoyant tête première dans le petit bureau d’administration qu’il connaissait si bien. Il se morigéna, réalisant à quel point il aurait pu grièvement se blesser en faisant une telle stupidité, mais heureusement il n’avait rien de bien grave, seulement quelques égratignures de plus et une entaille peu profonde quoique douloureuse le long de l’épaule. Il empoigna la trousse accrochée sous le bureau et arracha pratiquement les sangles la retenant là, prenant le chemin contraire pour regagner l’endroit où sa collègue était toujours étendue, l’air un peu confuse encore mais toujours consciente. « L’arche à l’extérieur de l’entrée principale s’est effondrée. La porte arrière à l’air bloquée aussi. Je crois qu’il va falloir trouver un autre moyen de sortir... » Il leva les yeu vers son visage d’un air désolé, mais il savait bien que ce n’était pas de sa faute. Il poussa la trousse et l’ouvrit rapidement, zieutant ce dont il aurait le plus besoin pour le moment. Du désinfectant, des bandages, des points de rapprochement... Tout à la fois. Il avait du mal à savoir où commencer, mais pour une fois, son cerveau se mis en marche et il tourna la tête pour voir l’état de la plomberie, là où se trouvait l’évier le plus près. Se redressant rapidement, il attrapa un torchon propre et, priant pour qu’un quelconque dieu lui donne ce qu’il voulait, il tourna le robinet d’eau chaude, soupirant de soulagement quand la vapeur s’éleva de l’évier. Il humidifia le torchon et retourna auprès de la jeune femme, repoussa ses mains pour visualiser l’ampleur de la situation. La plaie était profonde, et aurait sans doute besoin de point de suture, mais pour le moment, il ferait avec ce qu’il avait. « On va commencer par laver ça, okay ? Puis désinfecter, et il y a des bandes autocollantes pour faire des points de rapprochement. Après, on s’occupera de ta tête. Ça te va ? » Il n’avait pas réellement besoin de demander, au fond, mais c’était un moyen de la garder avec lui, de la faire parler, pour éviter que le manque d’action ne finisse par l’endormir encore plus.
Il s’avança dans la cuisine en ruine, une douleur sourde lui étreignant la poitrine en observant tout ce que le tremblement de terre avait détruit, tout ce que sa mère avait travaillé si dur pour obtenir. Il savait qu’elle n’aurait qu’un coup de fil ou deux à passer pour rétablir l’ordre dans le restaurant, mais c’était déjà lourd sur son coeur de voir cet endroit dans cet état. Il était relativement chanceux; il n’eut qu’à enjamber l’énorme étagère à repos pour atteindre la porte du bureau, mais celle-ci était anormalement close, et il ferma les yeux pour s’empêcher de jurer, tendant toujours l’oreille pour savoir si alexis continuait de parler, ou de marmonner, quelque chose au moins pour lui faire savoir qu’elle n’était pas inconsciente. Il tourna la poignée et, comme il le pensait, quelque chose bloquait la porte de l’autre côté. Il jura entre ses dents et, prit d’un élan de rage et de déception, donna un grand coup d’épaule contre la porte de bois qui céda sous l’impact, l’envoyant tête première dans le petit bureau d’administration qu’il connaissait si bien. Il se morigéna, réalisant à quel point il aurait pu grièvement se blesser en faisant une telle stupidité, mais heureusement il n’avait rien de bien grave, seulement quelques égratignures de plus et une entaille peu profonde quoique douloureuse le long de l’épaule. Il empoigna la trousse accrochée sous le bureau et arracha pratiquement les sangles la retenant là, prenant le chemin contraire pour regagner l’endroit où sa collègue était toujours étendue, l’air un peu confuse encore mais toujours consciente. « L’arche à l’extérieur de l’entrée principale s’est effondrée. La porte arrière à l’air bloquée aussi. Je crois qu’il va falloir trouver un autre moyen de sortir... » Il leva les yeu vers son visage d’un air désolé, mais il savait bien que ce n’était pas de sa faute. Il poussa la trousse et l’ouvrit rapidement, zieutant ce dont il aurait le plus besoin pour le moment. Du désinfectant, des bandages, des points de rapprochement... Tout à la fois. Il avait du mal à savoir où commencer, mais pour une fois, son cerveau se mis en marche et il tourna la tête pour voir l’état de la plomberie, là où se trouvait l’évier le plus près. Se redressant rapidement, il attrapa un torchon propre et, priant pour qu’un quelconque dieu lui donne ce qu’il voulait, il tourna le robinet d’eau chaude, soupirant de soulagement quand la vapeur s’éleva de l’évier. Il humidifia le torchon et retourna auprès de la jeune femme, repoussa ses mains pour visualiser l’ampleur de la situation. La plaie était profonde, et aurait sans doute besoin de point de suture, mais pour le moment, il ferait avec ce qu’il avait. « On va commencer par laver ça, okay ? Puis désinfecter, et il y a des bandes autocollantes pour faire des points de rapprochement. Après, on s’occupera de ta tête. Ça te va ? » Il n’avait pas réellement besoin de demander, au fond, mais c’était un moyen de la garder avec lui, de la faire parler, pour éviter que le manque d’action ne finisse par l’endormir encore plus.
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Re: [EVENT] save.me ; yuan. | Dim 18 Jan - 7:56 Citer EditerSupprimer
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YUAN & ALEXIS.
Lui parler était la chose la plus difficile qu’il aurait pu lui demander, en ce moment. Autant aimait-elle entendre sa voix et savoir qu’il était tout près – ça la rassurait toujours – autant n’avait-elle aucune envie de faire les efforts nécessaires. Mais elle savait qu’elle le devait, et plutôt que d’écouter ce que ses instincts lui proposaient gentiment de faire – c’est-à-dire se coucher au sol et se laisser crever – elle suivit ses instructions et se mit même en mouvement, histoire de dégourdir ses membres à présent endoloris et de ne pas, justement, s’endormir. Elle connaissait les conséquences, et très franchement, elle était plutôt certaine qu’elle ne s’en sortirait pas si facilement, si elle osait fermer les yeux. Les mains posées au sol, elle usa de toutes ses forces pour se glisser jusqu’à la surface la plus près d’elle, un mur ou un bureau, elle n’en savait rien, elle n’avait pas le cœur de regarder de quoi il s’agissait, mais elle devait au moins s’appuyer quelque part histoire de rester assise. Ici et là, elle s’affairait à lui dire des choses – elle n’avait pas non plus le cœur de lui parler de son ressenti, mais elle se permettait, de temps à autre, de lui demander de revenir rapidement et de lui donner signe de vie, histoire qu’elle sache qu’il ne lui était rien arrivé et qu’il allait rester avec elle. Un sentiment de dépendance s’imposait doucement à elle, et elle ne le remarquait pas tellement… mais s’il venait à lui arriver quelque chose, en ce moment, elle deviendrait probablement folle et ne saurait plus répondre d’elle-même. Alors là, c’était presque certain qu’elle ne ferait même pas les efforts nécessaires pour appeler quelqu’un à l’aide… est-ce qu’on l’entendrait seulement, avec tous ces bruits de sirènes et ce qui couvrait à présent ce qui fut, jadis, une entrée ? lorsqu’il revint, elle se retint de l’agriper et le tirer vers elle, le laissant se poser devant elle et examiner les trucs qu’il y avait à l’intérieur de la trousse. Et, éventuellement, aller mouiller un torchon. L’eau courante ne ferait probablement pas long feu, pensa-t-elle vaguement, clignant des yeux et laissant sa tête retomber contre le mur. Un long soupir lui échappa et elle hocha la tête, positivement, grimaçant avant d’ouvrir à nouveau les yeux et de baisser la tête vers sa jambe.
« allons-y… » marmonna-t-elle, se redressant du mieux qu’elle le pouvait et tirant sur sa jupe pour découvrir la blessure correctement. Ce n’était pas vraiment le moment d’être pudique, franchement. Mordillant l’intérieur de sa joue, elle déplaça ses mains, ne sachant même plus où les mettre tellement elles étaient sales. La vue du sang était horrible, ou du moins en telle quantité, et elle pensa vaguement à la cicatrice qu’allait causer cette blessure… si toutefois elle s’en sortait vivante. Cette pensée ne la rassura pas tellement, mais elle préféra ne pas parler de ses inquiétudes. « attends. » elle balaya rapidement les alentours du regard, cherchant de quoi s’accrocher parce qu’elle n’était absolument pas certaine d’y arriver. La gorge sèche, elle finit par repérer un bout de son sac à main, pas très loin, et instantanément, elle fut plus rassurée. Elle souffla, comme si elle venait tout juste de penser à expirer, et ferma les yeux l’espace d’une seconde. Il n’allait pas penser de jolies choses à son sujet, mais ce n’était pas grave, elle lui expliquerait plus tard pourquoi elle trainait ce genre de choses et aujourd’hui particulièrement. Elle tendit le bras et, du bout de ses doigts, réussit à tirer son sac à main vers elle, farfouillant, et en sortit une bouteille de gin. Elle la posa entre eux deux, fouilla à nouveau et cette fois, c’est un foulard qu’elle sorti, l’enroulant autour de sa main et de son poignet. « je suis presque prête. » dit-elle, attrapant la bouteille et retirant le bouchon d’une main, sans trop savoir comment elle avait réussi un tel exploit mais ne se posant pas plus de questions, avalant tout simplement quelques longues gorgées. Franchement, elle en avait besoin. Elle lui tendit ensuite la bouteille et resserra le foulard à son poignet, se préparant visiblement à le mordre, parce qu’elle savait qu’elle allait le faire et mieux valait éviter qu’elle ne se cause une autre plaie d’une façon plus que ridicule. Et s’il était pour nettoyer cette plaie-là… elle préférait être préparée. Elle hocha la tête, décidée. « vas-y… je suis prête. »
« allons-y… » marmonna-t-elle, se redressant du mieux qu’elle le pouvait et tirant sur sa jupe pour découvrir la blessure correctement. Ce n’était pas vraiment le moment d’être pudique, franchement. Mordillant l’intérieur de sa joue, elle déplaça ses mains, ne sachant même plus où les mettre tellement elles étaient sales. La vue du sang était horrible, ou du moins en telle quantité, et elle pensa vaguement à la cicatrice qu’allait causer cette blessure… si toutefois elle s’en sortait vivante. Cette pensée ne la rassura pas tellement, mais elle préféra ne pas parler de ses inquiétudes. « attends. » elle balaya rapidement les alentours du regard, cherchant de quoi s’accrocher parce qu’elle n’était absolument pas certaine d’y arriver. La gorge sèche, elle finit par repérer un bout de son sac à main, pas très loin, et instantanément, elle fut plus rassurée. Elle souffla, comme si elle venait tout juste de penser à expirer, et ferma les yeux l’espace d’une seconde. Il n’allait pas penser de jolies choses à son sujet, mais ce n’était pas grave, elle lui expliquerait plus tard pourquoi elle trainait ce genre de choses et aujourd’hui particulièrement. Elle tendit le bras et, du bout de ses doigts, réussit à tirer son sac à main vers elle, farfouillant, et en sortit une bouteille de gin. Elle la posa entre eux deux, fouilla à nouveau et cette fois, c’est un foulard qu’elle sorti, l’enroulant autour de sa main et de son poignet. « je suis presque prête. » dit-elle, attrapant la bouteille et retirant le bouchon d’une main, sans trop savoir comment elle avait réussi un tel exploit mais ne se posant pas plus de questions, avalant tout simplement quelques longues gorgées. Franchement, elle en avait besoin. Elle lui tendit ensuite la bouteille et resserra le foulard à son poignet, se préparant visiblement à le mordre, parce qu’elle savait qu’elle allait le faire et mieux valait éviter qu’elle ne se cause une autre plaie d’une façon plus que ridicule. Et s’il était pour nettoyer cette plaie-là… elle préférait être préparée. Elle hocha la tête, décidée. « vas-y… je suis prête. »
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Re: [EVENT] save.me ; yuan. | Dim 18 Jan - 8:31 Citer EditerSupprimer
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Il ne prit même pas le temps de se questionner, l’observant faire avec une pointe de perplexité alors qu’elle buvait à grande gorgée le liquide qui devait sans aucun doute lui chauffer l’intérieur du ventre et la gorge d’une manière peu agréable... quoi que vu la situation et la douleur qu’elle devait déjà ressentir, cela devait plutôt s’avérer être un soulagement qu’un inconfort. Il pouvait comprendre cela, bien entendu, par contre à savoir ce qu’elle fichait avec une bouteille de gin dans son sac à main, c’était une autre histoire, qu’il prendrait sans doute le temps d’écouter attentivement une autre journée, lorsqu’ils seraient tout deux sortis sain et sauf de cet environnement inhospitalier. Il hocha simplement la tête lorsqu’elle annonça être prête, plutôt impressionné par sa débrouillardise et le courage dont elle faisait preuve, attrapant son poignet libre pour le serrer doucement en guise de réconfort avec de déposer le torchon sur sa cuisse, retirant le sang qui commençait à sécher avec des mouvements délicats mais vifs, sachant qu’il ne devait pas prendre son temps, ni prendre compte de la souffrance que devait engendrer chacun de ses mouvements pour la pauvre jeune fille qui n’avait rien demandé. Il se mordit la lèvre inférieure, ignorant le goût de fer qui s’en suivit alors que sa lèvre, déjà fendue pour il ne savait quelle raison exactement, se réouvrait entre ses dents en envahissant son sens du goût. Il n’y porta pas vraiment attention, se concentrant pleinement sur sa tâche actuelle alors qu’il terminait de nettoyer la plaie du mieux possible, le torchon tâché finissant sur le sol un peu plus loin alors qu’il attrapait la bouteille de désinfectant, grimaçant en imaginant ce que ça allait sans doute provoquer. Il lui jeta un regard en espérant fortement que l’alcool qu’elle avait elle-même ingérer serait suffisante pour lui l’épargner un peu, il attrapa une serviette antiseptique et l’humidifia du liquide dont l’odeur était suffisament forte pour que ses yeux lui picotent, ses glandes lacrimales réagissant par elles-mêmes à la senteur puissante du médicament. Il prit une profonde respiration et attrapa solidement sa jambe pour empêcher tout mouvement involontaire de sa part, appliquant la petite serviette trempée directement sur la blessure, essuyant les bords de la plaie et tentant tant bien que mal de désinfecter le mieux possible la blessure ouverte, sachant très bien que cela devait être assez insupportable pour la demoiselle, mais qu’il n’avait pas le choix. Il murmura des excuses et des consolations alors qu’il continuait de déloger toute forme de saleté de la peau endommagée, s’assurant que tout était au plus propre possible avant de jeter la serviette imbibée de sang dans la direction générale du torchon, s’attaquant maintenant à refermer la plaie, la pressant fortement entre ses doigts, ignorant le sang frais qui s’en écoulait toujours en un petit filet inconstant. « C’est presque finit, tu tiens le coup ? » Il ne savait pas si elle allait trouver la force de lui répondre, mais il se devait de continuer de tenir son cerveau en activité, se promettant de jeter un oeil à sa tête dès qu’il en aurait finit avec sa jambe.
L’installation des bandelettes de rapprochement fut un véritable calvaire, utilisant les petites serviettes sèches pour essuyer le sang avant de coller les points de rapprochement, alignant les bords de la peau avec précision pour ne pas que la blessure soit mal refermée ou quelque chose dans le même genre. Il respirait à peine, inspirant et expirant une fois de temps en temps pour ne pas tomber dans les pommes mais devant s’empêcher de le faire pour ne pas faire de fausse manoeuvre qui pourrait sans aucun doute causer une catastrophe encore pire. En ayant enfin finit avec les points, il enroula sa cuisse de bandelettes médicales, observant un moment le garrot improvisé, sachant qu’il était mieux pour lui de ne pas le retirer trop vite, mais ne voulant pas le lui faire garder trop longtemps, sa jambe ayant tout de même besoin d’un certain degré de circulation sanguine si elle ne voulait pas la perdre. D’un autre côté, il n’était pas certain de la qualité de ses points de rapprochement, et avait peur que la soudaine pression sanguine n’affecte trop la blessure et que les points ne cèdent. « Il reste ta tête, puis on va s’occuper du reste. » Il serra les dents un instant en observant la bouteille de gin déposée à ses côtés, soupirant en réalisant que bien sûr, ça aidait pour la douleur, mais que merde, ça rendait le sang plus clair et moins consistant, et déréglait fortement la capacité de coagulation sanguine, ce qui était particulièrement mauvais en ce moment, si elle ne voulait pas terminer vidée de son sang. Il fallait vraiment qu’il empêche le plus de saignement possible, ce qui n’était pas trop évident. « Ça va aller. » Il ne savait plus s’il essayait de la convaincre elle, ou s’il essayait plutôt de se convaincre lui-même, parce que la peur lui rongeait les os et qu’il n’avait jamais cru qu’il se retrouverait dans une telle situation. Avoir une personne à sa charge, qui était dépendante de lui pour même survivre, c’était un gros poids sur les épaules, un poids auquel il ne s’attendait pas, mais qu’il n’avait pas le choix de porter. Il se secoua, prenant une bonne inspiration et se redressant, marmonnat une injure alors que son genou glissait sur un morceau de verre et que son pantalon -et sa peau- cédaient sous la pression contre le tranchant du morceau. Il jeta un oeil à la trousse en se disant qu’il aurait aussi besoin de se remettre en un morceau à un moment ou un autre, et aussi qu’il aurait besoin de trouver un endroit où il ne risquait pas de se suicider sans le faire exprès à cause des débrits en tout genre jonchant le sol. Il attrapa la lampe de poche pour avoir une meilleur vue sur sa taille, sifflant entre ses dents en appercevant l’entaille. Il ne savait pas si l’os était touché, mais elle ne devait pas se sentir très bien, s’il en jugeait par les dégats. Et il était maintenant certain à 90% qu’elle avait une commotion, ce qui n’avait absolument rien de rassurant, bien au contraire. « Merde... c’est pas beau à voir, tout ça, mais rien qui risque de te tuer, si on sort d’ici bientôt. Et ne t’endors surtout pas. C’est vraiment important. Tu m’entends ? » Il tâta la peau abîmée de sa tête, s’assurant que l’entaille était bien la seule plaie présente. Elle avait quelques écorchures au niveau du cuir chevelu, très certainement dû aux éclats de verre, mais rien d’aussi grave. Il hocha la tête pour lui même et attrapa de nouveau le désinfectant et une petite serviette, la préparant pour poursuivre son opération de réparation humaine.
L’installation des bandelettes de rapprochement fut un véritable calvaire, utilisant les petites serviettes sèches pour essuyer le sang avant de coller les points de rapprochement, alignant les bords de la peau avec précision pour ne pas que la blessure soit mal refermée ou quelque chose dans le même genre. Il respirait à peine, inspirant et expirant une fois de temps en temps pour ne pas tomber dans les pommes mais devant s’empêcher de le faire pour ne pas faire de fausse manoeuvre qui pourrait sans aucun doute causer une catastrophe encore pire. En ayant enfin finit avec les points, il enroula sa cuisse de bandelettes médicales, observant un moment le garrot improvisé, sachant qu’il était mieux pour lui de ne pas le retirer trop vite, mais ne voulant pas le lui faire garder trop longtemps, sa jambe ayant tout de même besoin d’un certain degré de circulation sanguine si elle ne voulait pas la perdre. D’un autre côté, il n’était pas certain de la qualité de ses points de rapprochement, et avait peur que la soudaine pression sanguine n’affecte trop la blessure et que les points ne cèdent. « Il reste ta tête, puis on va s’occuper du reste. » Il serra les dents un instant en observant la bouteille de gin déposée à ses côtés, soupirant en réalisant que bien sûr, ça aidait pour la douleur, mais que merde, ça rendait le sang plus clair et moins consistant, et déréglait fortement la capacité de coagulation sanguine, ce qui était particulièrement mauvais en ce moment, si elle ne voulait pas terminer vidée de son sang. Il fallait vraiment qu’il empêche le plus de saignement possible, ce qui n’était pas trop évident. « Ça va aller. » Il ne savait plus s’il essayait de la convaincre elle, ou s’il essayait plutôt de se convaincre lui-même, parce que la peur lui rongeait les os et qu’il n’avait jamais cru qu’il se retrouverait dans une telle situation. Avoir une personne à sa charge, qui était dépendante de lui pour même survivre, c’était un gros poids sur les épaules, un poids auquel il ne s’attendait pas, mais qu’il n’avait pas le choix de porter. Il se secoua, prenant une bonne inspiration et se redressant, marmonnat une injure alors que son genou glissait sur un morceau de verre et que son pantalon -et sa peau- cédaient sous la pression contre le tranchant du morceau. Il jeta un oeil à la trousse en se disant qu’il aurait aussi besoin de se remettre en un morceau à un moment ou un autre, et aussi qu’il aurait besoin de trouver un endroit où il ne risquait pas de se suicider sans le faire exprès à cause des débrits en tout genre jonchant le sol. Il attrapa la lampe de poche pour avoir une meilleur vue sur sa taille, sifflant entre ses dents en appercevant l’entaille. Il ne savait pas si l’os était touché, mais elle ne devait pas se sentir très bien, s’il en jugeait par les dégats. Et il était maintenant certain à 90% qu’elle avait une commotion, ce qui n’avait absolument rien de rassurant, bien au contraire. « Merde... c’est pas beau à voir, tout ça, mais rien qui risque de te tuer, si on sort d’ici bientôt. Et ne t’endors surtout pas. C’est vraiment important. Tu m’entends ? » Il tâta la peau abîmée de sa tête, s’assurant que l’entaille était bien la seule plaie présente. Elle avait quelques écorchures au niveau du cuir chevelu, très certainement dû aux éclats de verre, mais rien d’aussi grave. Il hocha la tête pour lui même et attrapa de nouveau le désinfectant et une petite serviette, la préparant pour poursuivre son opération de réparation humaine.
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Re: [EVENT] save.me ; yuan. | Dim 18 Jan - 9:00 Citer EditerSupprimer
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La douleur n’était comparable à rien. Elle ne se rappelait absolument pas avoir déjà ressenti une telle douleur… non, impossible, elle n’avait jamais ressenti quoique ce soit de comparable. Son corps s’était tendu, et elle fut heureuse qu’il lui maintienne la jambe alors qu’il la nettoyait, parce qu’elle-même avait dû s’empêcher de crier, son poignet à nouveau coincé entre ses dents et elle s’efforçait à ne pas crier, ni jurer, les yeux fermés. Elle préférait ne pas regarder, franchement, parce qu’elle n’imaginait même pas les dommages que ça aurait pu lui causer, mentalement. Elle s’imaginait déjà tourner de l’œil, encore une fois, parce que c’était toujours difficile de croire qu’on ait pu s’infliger une telle blessure. Elle sentait toujours le sang couler sur sa peau, et l’odeur de fer emplissait ses narines au fur et à mesure qu’il la soignait, mais par un miracle qu’elle n’aurait jamais pu prévoir, elle réussit à passer au travers sans trop de bruits – sauf peut-être des sanglots ici et là, quelques violents tremblements de douleur et une plainte lancée de temps à autre. Lorsqu’il lâcha enfin sa cuisse, elle réalisa qu’elle était essoufflée – normal, elle venait de littéralement retenir son souffle presque tout du long, mais elle pu baisser la tête et observer le boulot qu’il avait fait, et c’était plutôt joli vu la vitesse à laquelle il s’y était affairé et le fait qu’il n’était pas du tout médecin. Elle redressa la tête lorsqu’il parla de nouveau, l’air un peu confus, n’arrivant pas à lui répondre tout de suite mais hochant la tête pour lui montrer qu’elle était bien en vie, même si franchement, elle commençait à se dire que le chemin vers la survie était beaucoup trop long et houleux. Pourquoi ne pas juste se laisser crever sur le sol de ce foutu café ? si ce n’était pas d’elle, il serait à l’extérieur, sain et sauf, probablement déjà avec les secours.
« désolée… » marmonna-t-elle, suivant le fil de ses pensées, sa tête venant se poser sur son épaule avant même qu’il ne puisse approcher la serviette de sa tête. Elle n’en pouvait déjà plus. Elle avait besoin d’un contact humain, d’un peu de chaleur, d’un tout petit moment de répit juste pour ne pas perdre pied. Elle fut un moment silencieuse, mais dès que sa tête fit contact avec son épaule, elle sentit les larmes, chaudes, s’échapper sans même qu’elle ne le prédise, mouillant son haut, ses épaules vaguement secouées de soubresauts. « pourquoi ? » demanda-t-elle, dans un murmure visiblement frustré, ses mains s’accrochant à son t-shirt et laissant des traces ensanglantées, chose qui ne la préoccupait que très peu en ce moment. Elle était confuse, désorientée, mais surtout, elle avait besoin d’un peu de réconfort. Et elle ne voulait plus bouger de là, même si finalement, la meilleure chose qu’elle pouvait y faire, c’était bien de ne pas top se préoccuper de son confort histoire de justement rester bien éveillée. Mais elle ne s’endormait pas, pas en ce moment en tous cas, sa gorge nouée, son estomac à l’envers et tout son corps endoloris. « vas-y, fais-le. ça sera moins douloureux comme ça. » dit-elle enfin, d’un ton un peu plus calme, enfouissant son nez au creux de son épaule, les souvenirs que lui apportaient son parfum suffisants pour lui redonner une petite poussée de courage. Elle espérait qu’il n’allait pas lui demander de redresser la tête, parce que c’était bien la seule chose rassurante à laquelle elle pouvait s’accrocher, en ce moment. D’ailleurs, ses doigts ne lâchaient plus son vêtement, maintenant qu’ils y étaient.
« désolée… » marmonna-t-elle, suivant le fil de ses pensées, sa tête venant se poser sur son épaule avant même qu’il ne puisse approcher la serviette de sa tête. Elle n’en pouvait déjà plus. Elle avait besoin d’un contact humain, d’un peu de chaleur, d’un tout petit moment de répit juste pour ne pas perdre pied. Elle fut un moment silencieuse, mais dès que sa tête fit contact avec son épaule, elle sentit les larmes, chaudes, s’échapper sans même qu’elle ne le prédise, mouillant son haut, ses épaules vaguement secouées de soubresauts. « pourquoi ? » demanda-t-elle, dans un murmure visiblement frustré, ses mains s’accrochant à son t-shirt et laissant des traces ensanglantées, chose qui ne la préoccupait que très peu en ce moment. Elle était confuse, désorientée, mais surtout, elle avait besoin d’un peu de réconfort. Et elle ne voulait plus bouger de là, même si finalement, la meilleure chose qu’elle pouvait y faire, c’était bien de ne pas top se préoccuper de son confort histoire de justement rester bien éveillée. Mais elle ne s’endormait pas, pas en ce moment en tous cas, sa gorge nouée, son estomac à l’envers et tout son corps endoloris. « vas-y, fais-le. ça sera moins douloureux comme ça. » dit-elle enfin, d’un ton un peu plus calme, enfouissant son nez au creux de son épaule, les souvenirs que lui apportaient son parfum suffisants pour lui redonner une petite poussée de courage. Elle espérait qu’il n’allait pas lui demander de redresser la tête, parce que c’était bien la seule chose rassurante à laquelle elle pouvait s’accrocher, en ce moment. D’ailleurs, ses doigts ne lâchaient plus son vêtement, maintenant qu’ils y étaient.
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Re: [EVENT] save.me ; yuan. | Dim 18 Jan - 21:35 Citer EditerSupprimer
i’ll save you, just wait.
YUAN & ALEXIS.
Il resta figé un moment alors qu’elle prenait appuie sur lui, ne songeant même pas à son chandail alors qu’elle l’imprégnait du sang qui tâchait ses mains, observant le haut de sa tête avec un mélange de confusion et d’effroi, la plaie ouverte gâchant un peu sa vision et la situation le rendant totalement incapable de ressentir autre chose que du négatif. Il appréciait par contre le contact, étrangement, la chaleur se difusant entre eux le rassurant étrangement, et il soupira silencieusement, passant une bras autour de ses épaules pour la maintenir contre lui, s’assurant tout de même de ne pas exercer trop de pression et de ne pas rendre sa position trop incofortable, craignant que l’étirement de ses membres ne provoquent un nouveau saignement au niveau de sa jambe, mais il dû se rendre à l’évidence que le plus gros problème restait que si elle se mettait un peu trop à son aise, un peu trop confortable, elle allait finir par fermer les yeux et se laisser aller, et c’était grave. Mais il ne pouvait se résoudre à la repousser ou à l’avertir, se mordant la lèvre inférieure alors qu’il passait finalement à l’action, pressant le coton imbibé contre la plaie pour la nettoyer du mieux possible, encore une fois. La tâche était plus difficile par contre, avec les cheveux et les petits morceaux de verre risquant à tout moment de rejoindre la plaie. Il attrapa d’une main la petite pince se trouvant dans la trousse pour retirer le plus de débrit possible, grimaçant et la serrant un peu plus fort alors qu’il devait retirer quelques éclats qui s’étaient enfoncés dans les pourtours de sa plaie, s’excusant à voix basse pour la douleur qu’il lui faisait subir, mais lui indiquant que ce ne serait pas long, que c’était presque finit et qu’elle irait mieux par la suite. Elle devait être forte, pour s’en sortir, mais il savait que s’il prenait correctement soins d’elle, et qu’il ne faisait pas l’idiot, ses chances étaient plus grandes. Il réussit à nettoyer la majorité de sa plaie, qui maintenant propre semblait légèrement moins terrible même si encore très inquiétante, et il serra les dents, réalisant qu’il n’avait aucun moyen de refermer l’entaille. Les bandelettes colleraient simplement dans ses cheveux, et il n’était pas certain d’être assez habile pour faire un bandage correct sur sa tête. Il ferma les yeux un instant et prit une grande inspiration, jetant le coton sanglant plus loin encore une fois.
« Je ne peux rien faire de plus pour ta tête. » Il murmura contre ses cheveux, restant tout de même assez éloigné de sa blessure pour ne pas l’accrocher par erreur. Il referma son autre bras autour d’elle, caressant doucement son dos, tentant de se montrer rassurant et fort, pour elle, alors qu’il se sentait petit et inutile à l’intérieur. « Tu as mal quelque part d’autre ? Tes mains... » Il commença, sans pourtant tenter de changer la position, comprenant très bien que la jeune femme devait avoir besoin de ce réconfort, presque autant qu’il en avait besoin lui aussi. Il sentait sa peur commencer lentement à se dissiper, même s’il savait qu’ils étaient loin d’être hors de danger, mais la responsabilité qu’il avait maintenant, de s’assurer qu’elle recevrait les soins requit au plus tôt, commençait lentement mais sûrement à le rendre un peu plus courageux à son tour. La voyant ainsi résister à la douleur, même dans son état, il ne pouvait que prendre conscience de la stupidité de sa propre frayeur. Il était pratiquement indemne, quelques coupures et égratignures au plus grave, et il avait l’impression d’être plus froussard qu’elle. Il se secoua, l’attrapant par les épaules pour la faire reculer légèrement, tentant de voir son visage dans la pénombre à peine coupée par la lampe de poche posée sur le sol. « Il faut que je trouve un moyen de sortir d’ici. Tu ne dois pas bouger, okay ? » Il attrapa ses mains délicatement et les serra entre les siennes, ignorant le sang qui se transmettait maintenant sur sa propre peau. Il s’en fichait, de toute façon, il y avait bien plus important que ça. « Et tu dois me parler. Juste un peu. Tu veux quelque chose ? Il y a des bouteilles d’eau dans la cuisine, tu en veux une ? Ça pourrait te faire du bien. » Il déparlait un peu, et manquait de bafouiller à chaque mot, mais il tenait son esprit occupé, ses yeux quittant le visage de la jeune femme pour analyser les alentours. Les fenêtres étaient majoritairement bloquées, et même si elles ne l’étaient pas, il risquait gros à tenter de sortir par là. Les risques de se blesser lui aussi étaient beaucoup trop hauts pour qu’il ne tente l’expérience. « Je vais devoir vérifier l’état des portes... ça va aller si je te laisse seule une petite seconde ? »
« Je ne peux rien faire de plus pour ta tête. » Il murmura contre ses cheveux, restant tout de même assez éloigné de sa blessure pour ne pas l’accrocher par erreur. Il referma son autre bras autour d’elle, caressant doucement son dos, tentant de se montrer rassurant et fort, pour elle, alors qu’il se sentait petit et inutile à l’intérieur. « Tu as mal quelque part d’autre ? Tes mains... » Il commença, sans pourtant tenter de changer la position, comprenant très bien que la jeune femme devait avoir besoin de ce réconfort, presque autant qu’il en avait besoin lui aussi. Il sentait sa peur commencer lentement à se dissiper, même s’il savait qu’ils étaient loin d’être hors de danger, mais la responsabilité qu’il avait maintenant, de s’assurer qu’elle recevrait les soins requit au plus tôt, commençait lentement mais sûrement à le rendre un peu plus courageux à son tour. La voyant ainsi résister à la douleur, même dans son état, il ne pouvait que prendre conscience de la stupidité de sa propre frayeur. Il était pratiquement indemne, quelques coupures et égratignures au plus grave, et il avait l’impression d’être plus froussard qu’elle. Il se secoua, l’attrapant par les épaules pour la faire reculer légèrement, tentant de voir son visage dans la pénombre à peine coupée par la lampe de poche posée sur le sol. « Il faut que je trouve un moyen de sortir d’ici. Tu ne dois pas bouger, okay ? » Il attrapa ses mains délicatement et les serra entre les siennes, ignorant le sang qui se transmettait maintenant sur sa propre peau. Il s’en fichait, de toute façon, il y avait bien plus important que ça. « Et tu dois me parler. Juste un peu. Tu veux quelque chose ? Il y a des bouteilles d’eau dans la cuisine, tu en veux une ? Ça pourrait te faire du bien. » Il déparlait un peu, et manquait de bafouiller à chaque mot, mais il tenait son esprit occupé, ses yeux quittant le visage de la jeune femme pour analyser les alentours. Les fenêtres étaient majoritairement bloquées, et même si elles ne l’étaient pas, il risquait gros à tenter de sortir par là. Les risques de se blesser lui aussi étaient beaucoup trop hauts pour qu’il ne tente l’expérience. « Je vais devoir vérifier l’état des portes... ça va aller si je te laisse seule une petite seconde ? »
electric bird.
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Re: [EVENT] save.me ; yuan. | Lun 19 Jan - 14:29 Citer EditerSupprimer
i need you, save me.
YUAN & ALEXIS.
La tête avait elle aussi été plutôt douloureuse, ce qui n’était pas tellement étonnant finalement, mais l’avait étourdie juste assez pour qu’elle s’accroche au haut de son sauveur un tantinet plus fort et l’avait fait souffrir suffisamment pour qu’elle ne s’y endorme pas. impossible de s’endormir, mais par contre, elle combattait constamment l’idée de s’évanouir. Plus le temps passait, plus elle s’habituait à la douleur – ce qui l’inquiétait le plus, par contre, c’était l’idée de devoir se lever et tenter de sortir d’ici, maintenant. Comment allait-elle bien pouvoir se rendre jusqu’à l’hôpital ainsi ? l’hôpital était-il seulement en état ? et les routes, elles ? devraient-ils marcher ? toutes ces questions la dépassaient, et elle dut prendre un instant pour souffler. Ce n’était pas le temps de s’inquiéter de ce genres de choses, tout ça viendrait en temps et lieu. En l’occurrence, pour le moment, le plus important pour elle était de s’assurer qu’elle ne bougeait pas plus qu’elle ne le devait, restait calme, et surtout, faisait confiance au plus vieux, parce qu’il était la seule personne au monde étant capable de l’aider en ce moment. Il aurait pu foutre le camp et la laisser là, aussi, et il n’aurait plus de problèmes… mais il était resté auprès d’elle, au risque de ne plus être capable de s’en sortir lui-même. Sur cette pensée, la jeune femme redressa la tête et l’observa silencieusement pendant un moment, avant d’hocher la tête et de s’appuyer à nouveau contre le mur. Lèvres pincées, elle observa les alentours. Ça, ça voulait dire qu’il allait la laisser dans le noir à nouveau et qu’elle n’aurait plus aucun repère. Elle lui fit signe de patienter deux secondes et tira son sac à main vers elle, des mains tremblantes farfouillant et trouvant un briquet, ainsi qu’un paquet de cigarettes, mais le plus important, c’était le briquet. Comme ça, si jamais, elle pourrait se foutre en feu histoire d’éviter le pire. Non, plus sérieusement, avoir une source de lumière en-cas, ça la rassurait au moins un peu.
« garde les bouteilles d’eau pour plus tard, on ne sait pas de quoi ça a l’air dehors. » dit-elle, un mince sourire aux lèvres. Ce n’était pas le plus urgent, pour le moment, qu’elle pense à son confort. Le plus urgent, c’était qu’ils sortent d’ici sains et saufs. Enfin… au moins yuan, disons. Pour sa part, tout ça devrait attendre à l’heure où elle arriverait à voir un médecin, probablement, mais pour l’instant, sa situation était plutôt stable, ou du moins elle en avait l’impression et c’était ce qui comptait dans son petit univers clos pour le moment. Elle lui fit signe d’aller faire ses trucs et ramena sa jambe indemne contre son corps, une vague de froid commençant à la faire frissonner. Ce devait soit être un bon signe, soit un mauvais, parce que c’était soit la preuve qu’il y avait des fissures quelques parts – ce qui signifiait qu’ils avaient des chances d’arriver à trouver une sortie – ou alors c’était sa température qui chutait, dut à une trop grosse perte de sang. Peut-être était-ce un mélange des deux, mais dans tous les cas, elle espérait fortement qu’il s’agissait de la première option. « j’espère que tu ne vois aucune objection à l’idée que j’allume un briquet à l’intérieur. » lui dit-elle sur le ton de la blague, tentant de détendre le jeune homme. Parce que dans tout ça, elle se devait, après tout, de penser à lui aussi. Si elle avait été dans sa situation, elle n’osait même pas imaginer la crise de nerfs qu’elle aurait fini par se taper à sa place… elle pinça les lèvres une fois de plus avant de se redresser un peu, venant juste poser un chaste baiser sur sa tempe avant de se retirer. « je vais pas crever ici, min yuan. je suis plus forte que ça. et j’ai toi. » l’insinuation était faible, mais c’était une forme de remerciements et d’encouragements à la fois.
« garde les bouteilles d’eau pour plus tard, on ne sait pas de quoi ça a l’air dehors. » dit-elle, un mince sourire aux lèvres. Ce n’était pas le plus urgent, pour le moment, qu’elle pense à son confort. Le plus urgent, c’était qu’ils sortent d’ici sains et saufs. Enfin… au moins yuan, disons. Pour sa part, tout ça devrait attendre à l’heure où elle arriverait à voir un médecin, probablement, mais pour l’instant, sa situation était plutôt stable, ou du moins elle en avait l’impression et c’était ce qui comptait dans son petit univers clos pour le moment. Elle lui fit signe d’aller faire ses trucs et ramena sa jambe indemne contre son corps, une vague de froid commençant à la faire frissonner. Ce devait soit être un bon signe, soit un mauvais, parce que c’était soit la preuve qu’il y avait des fissures quelques parts – ce qui signifiait qu’ils avaient des chances d’arriver à trouver une sortie – ou alors c’était sa température qui chutait, dut à une trop grosse perte de sang. Peut-être était-ce un mélange des deux, mais dans tous les cas, elle espérait fortement qu’il s’agissait de la première option. « j’espère que tu ne vois aucune objection à l’idée que j’allume un briquet à l’intérieur. » lui dit-elle sur le ton de la blague, tentant de détendre le jeune homme. Parce que dans tout ça, elle se devait, après tout, de penser à lui aussi. Si elle avait été dans sa situation, elle n’osait même pas imaginer la crise de nerfs qu’elle aurait fini par se taper à sa place… elle pinça les lèvres une fois de plus avant de se redresser un peu, venant juste poser un chaste baiser sur sa tempe avant de se retirer. « je vais pas crever ici, min yuan. je suis plus forte que ça. et j’ai toi. » l’insinuation était faible, mais c’était une forme de remerciements et d’encouragements à la fois.
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Re: [EVENT] save.me ; yuan. | Mar 20 Jan - 4:16 Citer EditerSupprimer
i’ll save you, just wait.
YUAN & ALEXIS.
Il l’avait observé d’un air inquiet pendant qu’elle fouillait dans son sac à main, se demandant qu’est-ce qui était si important, et soupira légèrement de soulagement en réalisant qu’elle voulait avoir son briquet. Il hocha la tête presque avec reluctance quand elle refusa la bouteille d’eau sous prétexte qu’il vallait mieux attendre, jugeant qu’il était important qu’elle n’ait pas à s’inquiéter d’autre chose que de se sentir mieux. Mais bien évidemment ce n’était pas tout le monde qui pensait comme lui et il dû se résoudre à se relever pour mettre son plan en action, plutôt que de rester là à essayer de la convaincre de se soucier un peu plus d’elle-même. Il attrapa la lampe d’une main ferme et rejoignit en pas rapides la porte d’entrée, la lumière l’aidant beaucoup à ne pas prendre de longues minutes pour traverser la salle, cette fois-ci. Il manqua une ou deux fois de perdre pied mais il se rattrapa avant de pouvoir glisser pour de bon, son coeur battant à tout rompre alors qu’il disait qu’en ce moment, il était très dangereux de chuter, surtout qu’il était le seul des deux à être en condition d’explorer les lieux et donc de possiblement trouver un moyen de sortir d’ici en un morceau. Il serra les dents alors qu’il arrivait au portique, une des vitres ayant éclatée sous l’impact, répendant du verre partout. Ce dernier craquait sous ses pas, alors qu’il posait une de ses mains sur la poutre de plâtrage qui s’imposait désormais en travers de la porte, la bloquant du même fait, dont la base était enfoncée dans la montagne de débrit qui avait suivit lors de l’effondrement de l’arche. Il secoua la tête avec désolement, tentant tout de même de pousser sur la poutre, jusqu’à ce que ses bras chauffent et que ses muscles abandonnent d’eux-même la partie. Il se recula, envoyant un regard meurtrier aux déchets qui lui bloquaient l’accès à l’extérieur, se frottant un biceps d’une main alors qu’il tentait de voir entre deux poutrelles, mais fut bien incapable de voir la rue, et encore moins si des gens étaient à l’extérieur du café. De toute façon, ça devait être la pagaille à l’extérieur, et on ne remarquerait jamais le jeune homme qui tentait d’attirer l’attention des passants paniqués. Les sirènes continuaient de hurler là-dehors, empêchant toute communication avec l’extérieur pour le moment. Il soupira de dépit et se recula, jurant bruyament quand un morceau de bois cassé de la porte le frappa au visage en tombant de l’embrasure chambranlant de la porte. Il n’avait pas mal, et même pas une égratignure, mais l’insulte destinée à personne en particulier lui avait en réalité fait grand bien. La frustration accumulée, l’angoisse qui le parcourait encore, il l’avait expulsé au moins un petit peu avec ces mots injurieux. Il revint sur ses pas rapidement, encore une fois, se mordant la lèvre inférieure avec un certain degré de colère qu’il n’arrivait plus tellement à retenir. C’était tout simplement injuste, qu’ils soient tout deux coincés ici sans aucun moyen de rejoindre quiconque, avec Alexis qui avait besoin de soins. Bon, rien n’était juste quand on y pensait, et probablement que beaucoup était en pire position qu’eux.
« C’est mort pour la porte avant.. » murmura-t-il avec une nuance d’excuse dans la voix, comme si c’était sa faute s’il n’avait pas réussit à se frayer un chemin pour la sortir de là. Il évita même son regard alors qu’il passait dans les cuisines, jetant tout de même un regard vers sa jambe et sa tête pour voir si le sang avait recommencé à couler. Il s’arrêta un moment en observant le garrot et la peau qui commençait à pâlir tout près. Il savait qu’il ne pourrait pas la laisser dans cet état bien longtemps avant que le garrot ne devienne dangereux pour l’utilisation de sa jambe, mais en même temps, il ne pouvait pas la laisser se vider de son sang. C’était le mieux qu’il puisse faire avec les moyens qu’il avait, et il serra les dents d’un air un peu peiné. Il ne voulait pas qu’elle ait de telles conséquences à vivre après tout ça, pas comme ça. C’était trop. Il réalisait à peine la situation dans laquelle ils étaient, il ne voulait pas penser à ça, de quoi avec un bris émotionnel qui risquait de le mettre à terre, et il n’avait définitivement pas le temps pour ça. « J’envie ton courage, en ce moment. » ses yeux remontèrent finalement vers son visage, se mordant l’intérieur de la joue en voyant la façon dont le sang s’était séparé en deux sur sa joue, là où les larmes avaient coulé lorsqu’il l’avait soigné un peu plus tôt. Cette simple vue le fit frémir devant l’horreur de la situation, et il se tendit, se secouant vivement avant de sombrer dans une autre crise d’anxiété, ignorant le tremblement de ses mains et repoussant avec toute sa volonté ce qui lui étraignait la gorge, lui rendant la vie encore plus difficile. Il se retourna pour qu’elle ne le voit pas céder à la panique pendant quelques maigres secondes, avant de souffler un bon coup pour reprendre pied. « On va espérer pour l’arrière, mmh ? » Son ton était faussement jovial, et sa voix avait bien faillit casser au milieu de sa phrase, mais il ne pouvait pas se montrer faible, pas maintenant, plus tard s’il le voulait. Il glissa la lampe entre ses dents en jetant un regard à la cuisine, déjà plutôt désespéré face à l’immense bordel et la voie absolument impraticable se rendant jusqu’à la porte. S’aidant de ses mains maintenant libre, il se hissa sur l’un des comptoirs à patisserie, glissant sa main sur le mur pour garder son équilibre, repoussant divers objets du bout du pied, ses actions résultant en une infernale cacophonie alors que les chaudrons et plaques de métal s’entrechoquaient en tombant sur le sol recouvert de divers matériaux. Il s’arrêta en plein mileu, soupirant en réalisant que même si la porte était praticable, il serait tout bonnement incapable de hisser la jeune femme avec lui pour l’emprunter. Il empoigna un bocal de farine qu’il envoya exploser sur le mur d’en face, passant une main sur son visage pour calmer la rage qui le parcourait. Inutile. Tout ça était inutile. « C’est impossible... il doit y avoir un moyen. » il marmonnait entre ses dents pour ne pas être entendu, mais le silence poignant rendait tout plus fort, et elle avait sans doute entendu. « Je vais trouver... on défoncera un mur si c’est la seule solution. »
« C’est mort pour la porte avant.. » murmura-t-il avec une nuance d’excuse dans la voix, comme si c’était sa faute s’il n’avait pas réussit à se frayer un chemin pour la sortir de là. Il évita même son regard alors qu’il passait dans les cuisines, jetant tout de même un regard vers sa jambe et sa tête pour voir si le sang avait recommencé à couler. Il s’arrêta un moment en observant le garrot et la peau qui commençait à pâlir tout près. Il savait qu’il ne pourrait pas la laisser dans cet état bien longtemps avant que le garrot ne devienne dangereux pour l’utilisation de sa jambe, mais en même temps, il ne pouvait pas la laisser se vider de son sang. C’était le mieux qu’il puisse faire avec les moyens qu’il avait, et il serra les dents d’un air un peu peiné. Il ne voulait pas qu’elle ait de telles conséquences à vivre après tout ça, pas comme ça. C’était trop. Il réalisait à peine la situation dans laquelle ils étaient, il ne voulait pas penser à ça, de quoi avec un bris émotionnel qui risquait de le mettre à terre, et il n’avait définitivement pas le temps pour ça. « J’envie ton courage, en ce moment. » ses yeux remontèrent finalement vers son visage, se mordant l’intérieur de la joue en voyant la façon dont le sang s’était séparé en deux sur sa joue, là où les larmes avaient coulé lorsqu’il l’avait soigné un peu plus tôt. Cette simple vue le fit frémir devant l’horreur de la situation, et il se tendit, se secouant vivement avant de sombrer dans une autre crise d’anxiété, ignorant le tremblement de ses mains et repoussant avec toute sa volonté ce qui lui étraignait la gorge, lui rendant la vie encore plus difficile. Il se retourna pour qu’elle ne le voit pas céder à la panique pendant quelques maigres secondes, avant de souffler un bon coup pour reprendre pied. « On va espérer pour l’arrière, mmh ? » Son ton était faussement jovial, et sa voix avait bien faillit casser au milieu de sa phrase, mais il ne pouvait pas se montrer faible, pas maintenant, plus tard s’il le voulait. Il glissa la lampe entre ses dents en jetant un regard à la cuisine, déjà plutôt désespéré face à l’immense bordel et la voie absolument impraticable se rendant jusqu’à la porte. S’aidant de ses mains maintenant libre, il se hissa sur l’un des comptoirs à patisserie, glissant sa main sur le mur pour garder son équilibre, repoussant divers objets du bout du pied, ses actions résultant en une infernale cacophonie alors que les chaudrons et plaques de métal s’entrechoquaient en tombant sur le sol recouvert de divers matériaux. Il s’arrêta en plein mileu, soupirant en réalisant que même si la porte était praticable, il serait tout bonnement incapable de hisser la jeune femme avec lui pour l’emprunter. Il empoigna un bocal de farine qu’il envoya exploser sur le mur d’en face, passant une main sur son visage pour calmer la rage qui le parcourait. Inutile. Tout ça était inutile. « C’est impossible... il doit y avoir un moyen. » il marmonnait entre ses dents pour ne pas être entendu, mais le silence poignant rendait tout plus fort, et elle avait sans doute entendu. « Je vais trouver... on défoncera un mur si c’est la seule solution. »
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