le souvenir le plus délicieux sera celui de bras m'entourant avec amour, de la chaleur d'une main sur ma joue, du bonheur dans les pupilles et des sourires sur leur visage. les plus beaux moments seront ponctués de fous rire et de larme de joie, aussi de petits silence que rien ne percera. Un silence en it long sur nous-même, et les leur me rendent amour. La plus douce des morts serait de les voir heureux, tous et amoureux.

Mais je suis seul, j'ai froid, j'ai mal au coeur. J'ai mal au coeur, et je n'arrive pas à respirer. Ou sont les bras qui m'entourent, ou est le souffle chaud d'un baiser sur ma peau ? Ou est l'amour ? Dans mon coeur, mais qui touche ma peau aujourd'hui, a part les débris de l'hôpital sur mon corps ? J'ai mal, vraiment très mal. Je n'ai pas conscience des blessures qu'ont engendrés les chutes du faux plafond ou les meubles tomés, je n'ai pas conscience non plus du bruit dans le couloir et de ma porte entre ouverte. Je n'ai pas conscience que si je n'appelle pas personne ne me verras. Ma chambre ressemble à une scène tragique balayée par un cyclone. Enfin, c'est ce que je pense. Je n'y voit rien à vrai dire, la poussière n'as pas finis de retomber, et mes yeux sont bien trop fort fermer pour voir. J'ai mal, c'que j'ai mal. Ma main (mon poing) se sert sur mon t-shirt de pyjama, ma poitrine enfle, ça fait mal. Je respire mal, je pleure trop. J'essais d'inspirer mais je 'arrive qu'à gémir.

Mon souffle est entrecoupé d'une sacré toux et mon coeur à chaque fois en pâtis pour me faire respirer. Mes yeux brûlent à cause de la poussière et mes joues piquent à cause des larmes. Sous l'effet de la douleur, je me suis roulé en boule sans chercher à bouger, ce que je savait peine perdu. J'essayait de penser à autre chose pour me calmer mais la e visage de maloe, puis de keoni, puis de nao mi et logan qui se dessinent tour à tour dans mon esprit me font encore plus mal au coeur. Pas le même, pas le même endroit, et pas la même douleurs. Ils vont bien ? Ils iront bien après ça ? Quand je serait partis, ça ira ? Je gémis doucement, emprunt à des douleurs horribles, non seulement du à ma maladie, mais aussi au fait que mon coeur s'est vachement amaigris et mes muscles se sont relâchés, les débris et le matériel médical  qui m'a touché en tombant ont formé de jolies bleus, ou du moins vont les former très vite. L'aiguille qui étaient ressortis violemment de ma peau m'avait fait mal, la barre de fer heurtant mon bras aussi, mais le pire restait la douleur des sentiments. Une vois criant mon nom arriva jusqu'à mes oreilles et un rire nerveux s'échappa de mes lèvres. Maloe. Maloe était la, rien que pour moi. A coup sur elle était blessée mais ne s'en était pas rendu compte, mais malgré tout les efforts du monde, je n'arrivais pas à bouger, ni à me calmer. Je suffoque, et c'est de petits gémissements plaintifs qui lui répondent au fur et à mesure que sa voix s'approche. loe... ma propre voix me faisait peur, j'avais peur de l'état dans lequel maloe allait me voir, je ne voulait pas la faire pleurer. Encore. loe..

Yun Maloe a écrit:

Can you hear my love?

ft. Nao Ji & Maloe

« Apocaliptic day »

Cette journée n'était pas sensée se passer comme ça. Non pas du tout même... Ca devait être une bonne journée, une journée sans problème, belle et lumineuse où il ne faisait pas trop froid sur la saison. Pourquoi il a fallu que les choses dérapent comme ça si rapidement sans que personne ne l'est vu venir d'une quelconque manière? Mon dieu un tremblement de terre quoi, c'est pas si courant par ici, comment ça avait pu arrivé? C'était une catastrophe énorme. En plus, de ce que j'avais pu voir jusqu'à maintenant ça avait fait des dégâts considérables, et des victimes... oh non il ne faut pas que je me mette à penser comme ça. Le chauffeur du taxi était bel et bien mort pourtant tout à l'heure... Juste devant moi... Et si... NAN MALOE MERDE ARRETE, ne pense pas à Nao Ji comme ça ! Il va bien, il est quelqu part, peut-être en sureté avec d'autres patients, ou même si il est dans sa chambre il va bien tu m'entends? Aller on respire et on avance. Après avoir enjambé les derniers débris je me trouvais devant la porte de sa chambre. Et pendant un instant, je ne fis plus le moindre bruit afin d'essayer d'entendre quelque chose... Et il m'avait bien semblé entendre une voix, très faible, mais bel et bien une. Alors là, il ne m'en fallut pas plus pour partir au quart de tour. J'essayais d'ouvrir la porte, mais celle-ci avait décidé de faire un peu de résistance... Autant dire que sous l'énervement, je l'avais carrément enfoncée à coup d'pied c'est allé bien plus vite ! Et là... Je découvris Nao ji, en boule au milieu de cette pièce dévasté... Je m'empressais d'aller vers lui. "Nao Ji...". Je le regardais un peu, examinant ses blessures, il avait de beaux bleus, et je n'sais quoi d'autres, j'étais tellement perturbée que j'avais du mal a réfléchir. "Est-ce que ça va? Tu as mal quelque part? Dis-moi touut !" J'avais du mal à tenir en place, et j'osais à peine le toucher de peur de lui faire encore plus mal.

code by ORICYA.

dès que maloe s'approche assez pour que je la voit, que j'entende sa voix à l'intérieur de moi, j'ouvre à nouveau les yeux et cherche les siens avec la douleur d'un désespéré. Une main toujours serrer au niveau du coeur, je tend l'autre vers elle pour toucher. Juste la toucher, sentir qu'elle est vraiment la. Dans un effort de volonté extrême, j'arrive à me relever un peu. Je devait pas être beau à voir, vraiment pas beau, et ça me fendait le coeur que se soit encore maloe qui me voit comme ça. Mes larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse rien faire, et mon coeur fait tellement mal que je n'arrive pas non plus à retenir quelques gémissement plaintif, mais j'arrive à poser ma tête sur ses genoux, prenant sa main dans la mienne. au coeur, au coeur.. Je ferme les yeux à nouveau, très très fort, retenant mes plaintes. faut m'endormir... maloe j'ai trop mal.. comme une sentence ultime, mes propos pouvaient être mal interprété. Je ne lui demandait pas de me tuer, juste de m'endormir, que je puisse respirer. loe.. Je sert sa main si fort qu'elle doit en avoir mal, je la sert presque aussi fort que je sert mon t-shirt. Son odeur, ses mots, son rire dans ma tête, je ne pensait qu'aux bons moments. Je savait. Je sentais la fin arrivé, me dévorer doucement, je savait que le dieu du soleil, malgré tout ce qu'il pouvait faire pour moi, avait décidé que je reprenne ma place à ses côtés. Et je n'avais plus la force de me battre contre sa volonté, de le supplier. Je voulait juste arrêter d'avoir mal. j'ai mal..

sa voix résonne dans mon cerveau comme si elle était loin, bien trop loin, et pourtant c'est ses doigts sur ma peau, sur mon visage, c'est sa voix qui tremble pour me rassurer. Mais je ne peut rien faire, je suffoque. Ma cage thoracique se lève avec difficulté et mon souffle est sifflant mais j'essais de me concentrer, d'ouvrir les yeux, e me calmer pour juste rester un peu plus longtemps avec maloe. Mais se battre, c'est devenu trop dur, mon coeur à plus envie, et moi je suis fatigué. tellement fatigué. Les larmes coulent sur mes joues sans que je puisse rien faire pour les arrêter, et quand elle passe un bras autour de moi pour que je me relève, j'essais de pousser sur mes jambes mais ça fait trop mal, tout, tout mon corps il dit stop, il crie, et je ne peut pas m'empêcher de gémir, de grimacer, d'extérioriser ma souffrance, comme si je le faisait pour la première fois devant maloe. Mais c'est vrai, je le faisait pour la première fois. Désolé, je n'aurais pas été fort jusqu'au bout, tu pleureras encore à cause de moi. Je m'agrippe à elle si fort qu'elle doit souffrir elle aussi, mais mon cerveau est trop embrumé, trop pleins de souffrance pour que je puisse penser à quoi que se soit de censé. C'est comme si je n'arrivais qu'à me focaliser sur la souffrance. Mais je finis par passer mes deux bras autour de son coup, avec beaucoup de mal, mes larmes et mes gémissements continuant à passer mes lèvres... laisse m-moi partir... j'ai trop mal... quelques chuchotements, quelques pleurs, mais que pouvait-on faire de plus ? maloe... je t'en su-..plie mais je ne me rend pas compte, je supplie si fort que ça en deviens encore plus terrifiant que la mort en elle-même. Ai-je envie de mourir ?

J'ai cru pouvoir être fort jusqu'à la fin, j'ai cru pouvoir vivre jusqu'au bout, avec le sourire et sans montrer mon mal à maloe. Elle sait. que je souffre, que j'ai mal, que c'est dur, que je pleur, elle sait mais elle ne l'a jamais vu. Pas vraiment. Pas trop. Je n'ai jamais voulu qu'elle voit trop. Elle aurait trop pleurée, et ses larmes sont la pire des punitions que pouvait me donner le dieu du soleil. Encore pire que ma souffrance, la sienne est une torture. Les larmes sur ses joues, les pleurs dans sa chambre. Je noircis son coeur autant que le miens et pour ça, je pleure encore plus. C'est vraiment très dur, je souffre, ça fait mal. Elle me parle pour me rassurer, et c'est la seule chose qui me maintiens en vie. Sa voix, son coeur, son parfum. Je m'accroche à nos souvenirs, aux nuits d'hiver sous la couette, tout les trois, à maloe sous l'arbre du dieu du soleil, qui sourit mais qui pleure en même temps. Tout cela qui a fait que je suis moi, et que maloe aussi, est un peu trop mois. J'aurais voulu parler, mais le noir m'as hanté bien trop vite, et mes dernières forces se sont arrêtés quand j'ai rencontré le froid du brancard, la voix de l'homme qui- ... ah, je ne l'entend plus.
Combien de temps s'est écoulé depuis que j'ai fermé les yeux. La chambre est bien plus calme, enfin, c'est bien une chambre n'est-ce-pas ? J'ai moins mal... J'ai juste mal au bras. Je tourne doucement la tête et observe mon bras. Ah. C'est pour ça. Ils ont du me calmer, faire que je m'apaise, que ça s'apaise. Je tourne ma tête de l'autre côté, et ma main dans celle de maloe. Je sourit doucement. maloe.. mes yeux rencontrent les siens, et c'est comme un choc électrique. Elle a l'air si triste, si fatiguée... Je suis désolé... s'excuser ? Désolée, maloe, de devoir te faire pleurer...