perhaps fuck off might be too kind. (ft. rahel)
Invité
Invité
perhaps fuck off might be too kind. (ft. rahel) | Dim 18 Jan - 1:01 Citer EditerSupprimer
Elle m'insupporte. Elle me hante. Je la hais et pourtant je me retrouve constamment attiré par elle. C'est gênant— non, oublie, c'est carrément con. Je ne l'aime pas, je le sais pertinemment parce que sinon, s'aurait été différent. Mais vous savez ce que disent les grands philosophes du cucu, lorsqu'on se retrouve dans les bras de quelqu'un d'encore plus paumé que nous, on finit par y céder. Bon, je sais que c'est pas ça exactement mais je vais pas non plus vous faire une thèse sur la question du 'je cicatrise, toi aussi, alors viens on cicatrise ensemble'. En bref, Rahel et moi c'est compliqué. Je dis ça alors que je mets ses affaires dans un carton. Ma chambre est beaucoup mieux rangé sans ses affaires pourries, oui pourries, oui je suis énervé et alors? Et alors rien. J'ai décidé de tout arrêter, de tout stopper. J'arrive plus à supporter son caractère capricieux et totalement détaché, j'arrive plus à supporter le fait que je ne suis qu'un pion dans son petit jeu d'échec et j'en ai marre de la voir débarquer chez moi quand ça l'arrange pour que je la console quand elle a besoin d'être consolée et que je la cajole quand elle a besoin d'être cajolée. C'est une perte de temps, je vous l'accorde, mais quand vous êtes fixés dans un cercle vicieux et qui paraît plaisant vu de l'extérieur, vous ne vous rendez pas immédiatement compte de l'ampleur du soucis. Je quitte mon appartement et je m'en vais au Starbucks pour la voir. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pris cette route, probablement parce que ça faisait plus de deux semaines qu'on ne s'était pas vu pour mon plus grand bonheur. Allez, maintenant c'était bon, j'allais tout arrêter. Je me le répète constamment, peut être pour me rassurer et pour essayer de confirmer à mon cerveau ce que mon coeur n'a pas l'air d'accepter. Quel con je fais parfois...
Je rentre et je la cherche du regard, elle n'est pas là, elle doit sûrement être en train de se préparer. Je me décide à m'asseoir et je dépose la boîte sur la table en l'attendant. Je n'avais pas l'intention de faire une scène, j'allais lui parler pour une dernière fois, peut être prendre un café et m'en aller. C'était tout, j'étais sensé faire ça et mon plan était tout bonnement parfait, après tout ça avait l'air d'être une méthode simple et facile d'en finir pour toute, non? Encore une fois, quel con. Je l'attendais, patiemment jusqu'à ce que je la vois arriver. Je me lève, mes poings se renferment presque par automatisme, je sens déjà son regard se poser sur moi et je sais qu'elle sait déjà tout et je suis agacé, presque dégoûté parce qu'elle me lit comme un livre ouvert et je n'en ai que trop assez.
« Faut qu'on parle— » et là je m'emmêle les pinceaux, c'est pas ce que je voulais dire, alors je fais quoi? J'improvise, au fond tout ce que j'avais préparé ne sert à rien, allez vas-y Junho, montre que t'es pas foutu de finir les choses comme il le faut. « Je suis pas venu pour te voir, à vrai dire je t'ai seulement rapporté tes affaires et j'espérais que tu ferais de même, Rahel. J'en ai marre donc j'ai décidé qu'on allait arrêter notre petit jeu de merde. Ok? » Mais qu'est-ce que je fous, depuis quand elle a le droit de donner son mot à dire? Mais ressaisis-toi bon sang, je sais que t'es pas si fort en relations, surtout avec elle—mais tu la connais, bon sang, tu la connais tellement bien. Tu connais ses embrouilles et tous ses défauts, arrête de flipper comme si tu venais de la rencontrer, bordel.
« Pas que t'aies quoique ce soit à dire sur le sujet. »
satisfaction seems like a distant memory.
Elle m'insupporte. Elle me hante. Je la hais et pourtant je me retrouve constamment attiré par elle. C'est gênant— non, oublie, c'est carrément con. Je ne l'aime pas, je le sais pertinemment parce que sinon, s'aurait été différent. Mais vous savez ce que disent les grands philosophes du cucu, lorsqu'on se retrouve dans les bras de quelqu'un d'encore plus paumé que nous, on finit par y céder. Bon, je sais que c'est pas ça exactement mais je vais pas non plus vous faire une thèse sur la question du 'je cicatrise, toi aussi, alors viens on cicatrise ensemble'. En bref, Rahel et moi c'est compliqué. Je dis ça alors que je mets ses affaires dans un carton. Ma chambre est beaucoup mieux rangé sans ses affaires pourries, oui pourries, oui je suis énervé et alors? Et alors rien. J'ai décidé de tout arrêter, de tout stopper. J'arrive plus à supporter son caractère capricieux et totalement détaché, j'arrive plus à supporter le fait que je ne suis qu'un pion dans son petit jeu d'échec et j'en ai marre de la voir débarquer chez moi quand ça l'arrange pour que je la console quand elle a besoin d'être consolée et que je la cajole quand elle a besoin d'être cajolée. C'est une perte de temps, je vous l'accorde, mais quand vous êtes fixés dans un cercle vicieux et qui paraît plaisant vu de l'extérieur, vous ne vous rendez pas immédiatement compte de l'ampleur du soucis. Je quitte mon appartement et je m'en vais au Starbucks pour la voir. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pris cette route, probablement parce que ça faisait plus de deux semaines qu'on ne s'était pas vu pour mon plus grand bonheur. Allez, maintenant c'était bon, j'allais tout arrêter. Je me le répète constamment, peut être pour me rassurer et pour essayer de confirmer à mon cerveau ce que mon coeur n'a pas l'air d'accepter. Quel con je fais parfois...
Je rentre et je la cherche du regard, elle n'est pas là, elle doit sûrement être en train de se préparer. Je me décide à m'asseoir et je dépose la boîte sur la table en l'attendant. Je n'avais pas l'intention de faire une scène, j'allais lui parler pour une dernière fois, peut être prendre un café et m'en aller. C'était tout, j'étais sensé faire ça et mon plan était tout bonnement parfait, après tout ça avait l'air d'être une méthode simple et facile d'en finir pour toute, non? Encore une fois, quel con. Je l'attendais, patiemment jusqu'à ce que je la vois arriver. Je me lève, mes poings se renferment presque par automatisme, je sens déjà son regard se poser sur moi et je sais qu'elle sait déjà tout et je suis agacé, presque dégoûté parce qu'elle me lit comme un livre ouvert et je n'en ai que trop assez.
« Faut qu'on parle— » et là je m'emmêle les pinceaux, c'est pas ce que je voulais dire, alors je fais quoi? J'improvise, au fond tout ce que j'avais préparé ne sert à rien, allez vas-y Junho, montre que t'es pas foutu de finir les choses comme il le faut. « Je suis pas venu pour te voir, à vrai dire je t'ai seulement rapporté tes affaires et j'espérais que tu ferais de même, Rahel. J'en ai marre donc j'ai décidé qu'on allait arrêter notre petit jeu de merde. Ok? » Mais qu'est-ce que je fous, depuis quand elle a le droit de donner son mot à dire? Mais ressaisis-toi bon sang, je sais que t'es pas si fort en relations, surtout avec elle—mais tu la connais, bon sang, tu la connais tellement bien. Tu connais ses embrouilles et tous ses défauts, arrête de flipper comme si tu venais de la rencontrer, bordel.
« Pas que t'aies quoique ce soit à dire sur le sujet. »
jun&rahel.
robb stark
Invité
Invité
Re: perhaps fuck off might be too kind. (ft. rahel) | Dim 18 Jan - 3:02 Citer EditerSupprimer
♛
Rahel & Junho
Passion is poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same.
Il n'avait répondu à aucun de ses appels. A aucun de ses messages. Elle avait encore merdé, comme toujours. Comme elle l'avait fait de nombreuses fois dans le passé, comme elle le referait de nombreuses fois dans le futur. Car tout reprendrait. Tout reprendrait, comme à chaque fois. C'était ainsi, et pas autrement. Un cercle vicieux sans fin, dont ils étaient les principaux protagonistes. Et dont Junho était la victime. Elle, le bourreau. Il était un chic type. Vraiment, plutôt sympa comme mec. Et qui méritait bien mieux que ce genre de relation malsaine mais malheureusement caractéristique de Rahel. Dès le premier jour, il n'aurait jamais dû débuter quoi que ce soit avec elle. Ce genre d'acte était comparable à signer un contrat avec le diable, dont le sens où... Elle était toxique. Elle n'y pouvait rien, elle était ainsi. Elle se rendait compte de tout le mal qu'elle lui faisait, et elle ne demandait qu'à arrêter, car elle tenait à lui, ce gus, mais elle n'y arrivait pas. Elle ne pouvait pas. A chaque fois, elle revenait, s'excusait, promettait de changer. Et ne tenait que quelques jours avant de reprendre ses vieilles habitudes. Elle ne comptait plus le nombre de leurs « ruptures ». Ni de leurs retrouvailles. Il était le bon gars, elle était la méchante de l'histoire. Elle le savait. Et elle était aussi démunie que lui, dans l'impossibilité de changer le court des choses. Finalement, peut-être s'agissait-il simplement de son rôle, après tout.
Sa journée venait de se terminer, elle avait donc fait un petit saut dans les vestiaires, histoire de se changer et d'être un minimum présentable. Une fois son jean et pull enfilés, là voilà qui revenait dans la salle, son sourire rayonnant sur son doux visage et ses rires raisonnant dans toute la pièce. Puis. Elle le vit. Et perdit aussitôt sa bonne humeur. Enfin, ce n'est pas qu'elle la perdit... C'est simplement qu'elle ne se sentait pas en droit d'afficher une quelconque bonne humeur en sa présence après ce qu'il s'était passé. Elle reconnut ses affaires dans les cartons, et c'est en retenant difficilement un soupire qu'elle vint se placer face à lui. Le cycle allait reprendre, comme toujours. Début de la phase une. « Junho... Sal-... » Elle n'eut pas même le temps de le saluer qu'il la coupa aussitôt. Ils devaient parler. Tiens donc, pour changer. Elle acquiesça de la tête, baissant les yeux. Elle était en tort, elle devait se plier à ses exigences. Mettre fin à leur petit jeu de merde ? C'était ce qu'il disait à chaque fois. Elle acquiesça de nouveau, comme elle l'avait fait des dizaines de fois auparavant. « … Mianhe. » Elle finit par relever les yeux vers lui, les plantant dans les siens. Elle ne mentait pas. Elle était réellement désolée. Réellement désolée de lui avoir fait du mal. Et réellement désolée de risquer de lui en refaire encore. Elle n'y pouvait rien, elle ne le contrôlait pas, elle était ainsi. Toxique, nocive. Une véritable pomme empoisonnée. Une malédiction autant pour ceux qui l'aimaient qu'elle-même, d'ailleurs. « Je te ramènerai tes affaires mais... Je peux au moins garder ton débardeur rouge... Tu sais, celui que tu mettais pour dormir quand tu venais à la maison ? » Puis elle se leva, se penchant vers le carton qu'il avait posé sur la table, frôlant l'une de ses mains au passage. Elle sortit alors une peluche, d'un petit singe qui jouait de la batterie. Des initiales étaient gravées dessus. Les siennes. Elle l'avait acheté spécialement pour lui. Comme quoi, elle n'était pas seulement capable du pire. Dommage que cela l'emportait sur le meilleur. « Et... Tu veux bien garder au moins ça, s'il te plait ? » De nouveau, elle lui adressa un sourire. Un mince sourire, à peine perceptible. Ni malicieux, ni diabolique. Simple, dans lequel se lisait même une certaine tristesse. Normal : la phase une du cycle était loin d'être sa préférée, pour tout vous dire.
Sa journée venait de se terminer, elle avait donc fait un petit saut dans les vestiaires, histoire de se changer et d'être un minimum présentable. Une fois son jean et pull enfilés, là voilà qui revenait dans la salle, son sourire rayonnant sur son doux visage et ses rires raisonnant dans toute la pièce. Puis. Elle le vit. Et perdit aussitôt sa bonne humeur. Enfin, ce n'est pas qu'elle la perdit... C'est simplement qu'elle ne se sentait pas en droit d'afficher une quelconque bonne humeur en sa présence après ce qu'il s'était passé. Elle reconnut ses affaires dans les cartons, et c'est en retenant difficilement un soupire qu'elle vint se placer face à lui. Le cycle allait reprendre, comme toujours. Début de la phase une. « Junho... Sal-... » Elle n'eut pas même le temps de le saluer qu'il la coupa aussitôt. Ils devaient parler. Tiens donc, pour changer. Elle acquiesça de la tête, baissant les yeux. Elle était en tort, elle devait se plier à ses exigences. Mettre fin à leur petit jeu de merde ? C'était ce qu'il disait à chaque fois. Elle acquiesça de nouveau, comme elle l'avait fait des dizaines de fois auparavant. « … Mianhe. » Elle finit par relever les yeux vers lui, les plantant dans les siens. Elle ne mentait pas. Elle était réellement désolée. Réellement désolée de lui avoir fait du mal. Et réellement désolée de risquer de lui en refaire encore. Elle n'y pouvait rien, elle ne le contrôlait pas, elle était ainsi. Toxique, nocive. Une véritable pomme empoisonnée. Une malédiction autant pour ceux qui l'aimaient qu'elle-même, d'ailleurs. « Je te ramènerai tes affaires mais... Je peux au moins garder ton débardeur rouge... Tu sais, celui que tu mettais pour dormir quand tu venais à la maison ? » Puis elle se leva, se penchant vers le carton qu'il avait posé sur la table, frôlant l'une de ses mains au passage. Elle sortit alors une peluche, d'un petit singe qui jouait de la batterie. Des initiales étaient gravées dessus. Les siennes. Elle l'avait acheté spécialement pour lui. Comme quoi, elle n'était pas seulement capable du pire. Dommage que cela l'emportait sur le meilleur. « Et... Tu veux bien garder au moins ça, s'il te plait ? » De nouveau, elle lui adressa un sourire. Un mince sourire, à peine perceptible. Ni malicieux, ni diabolique. Simple, dans lequel se lisait même une certaine tristesse. Normal : la phase une du cycle était loin d'être sa préférée, pour tout vous dire.
(c) fiche:WILD BIRD & gifs:gifs hunt c l o s e d
Invité
Invité
Re: perhaps fuck off might be too kind. (ft. rahel) | Dim 18 Jan - 13:37 Citer EditerSupprimer
Je n'ai franchement jamais su si elle se foutait de ma gueule ou si elle était sérieuse. Elle agissait encore et toujours de la même manière et si c'était presque attachant au début, que je me prenais à son drôle de jeu, c'était purement et simplement dégueulasse maintenant. Aussi bizarre que ça puisse sembler, j'y tenais —et j'y tiens toujours- à Rahel. Elle a beau être matérialiste, manipulatrice et pourrir tout ce qu'elle touche, elle a ce truc qui fait qu'on ne peut que l'apprécier et qui fait qu'on la suit. C'est moche, oui, c'est moche, mais je n'y peux rien et je pense même qu'il y a toute une communauté d'abrutis comme moi qui se sont fait avoir par ses beaux petits traits. Elle se dandine, elle s'approche, elle agit comme si elle tenait à moi —peut être que c'est le cas, je m'en fiche. Elle s'excuse...encore et toujours. Ca me met hors de moi et ça m'agace, je me retiens de ne pas lui crier dessus, je me mords la lèvre et je me tais en attendant qu'elle finisse son petit jeu.
Du moins c'est ce que j'allais faire. Et la voilà qui me touche la main, qui me la caresse, qui me rappelle combien j'aime sa peau douce, et ô combien je la hais. Je retire ma main automatiquement et soupire désespérément, j'ai besoin de me calmer mais c'est presque impossible avec elle. Soit elle me détruit, soit je finis par m'autodétruire quand je suis près d'elle.
« Garde le. Je n'en veux plus de toute façon. » Plus rapide le processus serait et plus ce sera facile de la quitter, mais je savais pertinemment qu'elle ne me laisserait pas partir aussi facilement. Bien sûr, elle devait me rappeler les bons moments, me dire qu'on était bien ensemble, et j'allais bien sûr lui dire que ça faisait plus de mal que de bien———non, je n'étais pas prêt à me laisser aller encore une fois, je n'étais pas prêt à la laisser jouer avec moi.
J'observais alors la peluche, une peluche que j'affectionnais à une certaine époque...au fil des mois, ça n'était plus du tout la même chose, je ne voyais rien de bon, rien d'amusant. Je me souvenais du jour où elle a débarqué avec, le sourire aux lèvres, heureuse d'avoir trouver quelque chose qui me plairait...Je la hais. Je la hais elle et son attention, elle et ses manies. Rahel c'est un peu comme une épée à double tranchant, je finis toujours par me blesser d'une façon ou d'une autre.
« C'est tout? » Répondis-je alors, exaspéré, en me passant la main sur le front avant de prendre le petit singe sans grande conviction. « Ah j'oubliais, ce serait sympa que t'arrêtes de m'appeler—donne ton téléphone. » J'étais presque autoritaire oui, mais c'était le seul moyen que je m'assure qu'elle supprime mon numéro. Je ne voulais plus rien savoir d'elle, j'avais besoin de paix et je savais pertinemment qu'elle n'accepterait pas mais je pouvais toujours essayer, qui sait, elle allait peut être se résoudre à arrêter son petit stratagème. Je me rendais compte, bien évidemment, du fait que mes mots n'étaient pas les plus soft, c'est vrai, mais j'en avais assez de me laisser faire. Si je lui laissais l'occasion d'en placer une, elle ne s'arrêterait jamais, et je finirais forcément par céder. J'étais faible, c'est vrai, mais ça n'était que la conséquence de cette relation vicieuse.
satisfaction seems like a distant memory.
Je n'ai franchement jamais su si elle se foutait de ma gueule ou si elle était sérieuse. Elle agissait encore et toujours de la même manière et si c'était presque attachant au début, que je me prenais à son drôle de jeu, c'était purement et simplement dégueulasse maintenant. Aussi bizarre que ça puisse sembler, j'y tenais —et j'y tiens toujours- à Rahel. Elle a beau être matérialiste, manipulatrice et pourrir tout ce qu'elle touche, elle a ce truc qui fait qu'on ne peut que l'apprécier et qui fait qu'on la suit. C'est moche, oui, c'est moche, mais je n'y peux rien et je pense même qu'il y a toute une communauté d'abrutis comme moi qui se sont fait avoir par ses beaux petits traits. Elle se dandine, elle s'approche, elle agit comme si elle tenait à moi —peut être que c'est le cas, je m'en fiche. Elle s'excuse...encore et toujours. Ca me met hors de moi et ça m'agace, je me retiens de ne pas lui crier dessus, je me mords la lèvre et je me tais en attendant qu'elle finisse son petit jeu.
Du moins c'est ce que j'allais faire. Et la voilà qui me touche la main, qui me la caresse, qui me rappelle combien j'aime sa peau douce, et ô combien je la hais. Je retire ma main automatiquement et soupire désespérément, j'ai besoin de me calmer mais c'est presque impossible avec elle. Soit elle me détruit, soit je finis par m'autodétruire quand je suis près d'elle.
« Garde le. Je n'en veux plus de toute façon. » Plus rapide le processus serait et plus ce sera facile de la quitter, mais je savais pertinemment qu'elle ne me laisserait pas partir aussi facilement. Bien sûr, elle devait me rappeler les bons moments, me dire qu'on était bien ensemble, et j'allais bien sûr lui dire que ça faisait plus de mal que de bien———non, je n'étais pas prêt à me laisser aller encore une fois, je n'étais pas prêt à la laisser jouer avec moi.
J'observais alors la peluche, une peluche que j'affectionnais à une certaine époque...au fil des mois, ça n'était plus du tout la même chose, je ne voyais rien de bon, rien d'amusant. Je me souvenais du jour où elle a débarqué avec, le sourire aux lèvres, heureuse d'avoir trouver quelque chose qui me plairait...Je la hais. Je la hais elle et son attention, elle et ses manies. Rahel c'est un peu comme une épée à double tranchant, je finis toujours par me blesser d'une façon ou d'une autre.
« C'est tout? » Répondis-je alors, exaspéré, en me passant la main sur le front avant de prendre le petit singe sans grande conviction. « Ah j'oubliais, ce serait sympa que t'arrêtes de m'appeler—donne ton téléphone. » J'étais presque autoritaire oui, mais c'était le seul moyen que je m'assure qu'elle supprime mon numéro. Je ne voulais plus rien savoir d'elle, j'avais besoin de paix et je savais pertinemment qu'elle n'accepterait pas mais je pouvais toujours essayer, qui sait, elle allait peut être se résoudre à arrêter son petit stratagème. Je me rendais compte, bien évidemment, du fait que mes mots n'étaient pas les plus soft, c'est vrai, mais j'en avais assez de me laisser faire. Si je lui laissais l'occasion d'en placer une, elle ne s'arrêterait jamais, et je finirais forcément par céder. J'étais faible, c'est vrai, mais ça n'était que la conséquence de cette relation vicieuse.
robb stark
Invité
Invité
Re: perhaps fuck off might be too kind. (ft. rahel) | Dim 18 Jan - 14:16 Citer EditerSupprimer
♛
Rahel & Junho
Passion is poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same.
Elle ne se foutait pas de sa gueule. Elle était ainsi, elle n'y pouvait rien, et elle ne savait comment faire pour le changer. Elle n'en était pas capable, tout simplement. Et les autres n'étaient pas les seuls à en souffrir, car elle aussi en pâtissait. Elle en pâtissait dans la mesure où elle n'était pas capable d'avoir une seule relation stable, et que du haut de ses vingt-et-un ans, elle n'avait connu que ce genre de relation malsaine : rupture, retrouvailles, puis rupture. Lorsque le cycle se terminait définitivement, elle en débutait un nouveau avec un autre. Une sorte de système à la chaîne, comme dans une usine. C'était généralement toujours un peu le même type de gars. Pour certains, elle les appréciait réellement. Pour d'autres, elle ne s'intéressait qu'à leur argent et à ce qu'ils pouvaient lui apporter. Junho, lui, faisait partie de la première catégorie. Il n'était pas riche comme crésus, n'avait pas le profil de personne qu'elle plumait habituellement. Il pouvait au moins se targuer de ça : elle s'intéressait à lui pour autre chose que son porte-monnaie. Enfin... Même s'il se serait sûrement mieux porté si elle ne s'était pas intéressée à lui tout court, pour tout vous dire.
Il était froid. Distant. C'est à peine s'il lui laissait le temps de parler. Elle le sentait, qu'il tentait d'en finir vite. Elle le sentait aussi, qu'il tentait de paraître détaché. Le tout pour l'empêcher de déceler la moindre faille, pour éviter qu'elle ne le fasse douter, voire craquer, comme elle avait réussi à le faire de nombreuses fois auparavant. Et bien qu'elle voyait clair dans son jeu, bien qu'elle savait pertinemment qu'il ne s'agissait là que de comédie, elle ne put s'empêcher d'avoir un pincement au cœur lorsqu'il réagit de manière aussi... Aussi passive à la vue de la petite peluche. Comme s'il n'en avait réellement plus rien faire. Si elle ne le connaissait pas si bien, elle l'aurait presque cru. Elle se contenta de se mordiller les lèvres, et baissa les yeux, hochant la tête. C'était tout. Pour le moment.
Lorsqu'il demanda son portable, elle releva les yeux vers lui. A vrai dire, elle était curieuse. Elle se demandait... S'il le ferait vraiment. Plantant son regard dans le sien, elle sortit doucement son téléphone, et le posa sur la table... Puis l'observa. Elle attendait. Elle attendait sa réaction. Elle attendait de voir s'il passerait à l'acte, sans le lâcher du regard. Mais à peine approcha-t-il sa main de l'objet qu'elle la prit, ne lui laissant pas même le temps de s'en emparer. « Mianhe ! Junho... Je suis vraiment désolée... Vraiment désolée ! Je... J'ai fait des efforts, je te le promets ! Même si tu ne me crois sûrement pas, je te jure que j'en ai fait. Je ne recommencerai plus. S'il te plait... » Elle semblait sincère, comme toujours. Ses yeux brillaient, elle le fixait intensément, serrant sa main dans la sienne aussi fort qu'elle le pouvait, avec cette bouille enfantine. Innocente. Elle semblait sincère, et à vrai dire, elle voulait y croire tout autant que lui. Même si, au fond d'elle, elle avait parfaitement conscience qu'elle n'en était tout simplement pas capable. « Si je m'en foutais réellement de toi, je n'aurais pas ça, ni ça. » Elle lui indiqua le collier qu'elle avait autour du coup, qu'il lui avait justement offert. Ainsi qu'un petit bracelet qu'elle avait autour du poignet, qu'il lui avait aussi acheté. Elle les avait remis aujourd'hui, totalement par hasard. Mais visiblement, elle avait bien fait. « Tu sais très bien comment je suis quand je m'en fous des gens ! Quand j'en ai rien à faire d'un mec, s'il ne rappelle plus, alors tant pis, j'insiste pas ! Quand il veut effacer son numéro de mon répertoire, je le laisse faire... » Elle soupira, avant de serrer un peu plus sa main dans la sienne, se penchant vers lui. « Junho, s'il te plait... Juste une fois, une dernière fois... Promis, je recommencerai plus ! Tu peux pas tirer un trait sur tout comme ça, non ? S'il te plait... »
Il était froid. Distant. C'est à peine s'il lui laissait le temps de parler. Elle le sentait, qu'il tentait d'en finir vite. Elle le sentait aussi, qu'il tentait de paraître détaché. Le tout pour l'empêcher de déceler la moindre faille, pour éviter qu'elle ne le fasse douter, voire craquer, comme elle avait réussi à le faire de nombreuses fois auparavant. Et bien qu'elle voyait clair dans son jeu, bien qu'elle savait pertinemment qu'il ne s'agissait là que de comédie, elle ne put s'empêcher d'avoir un pincement au cœur lorsqu'il réagit de manière aussi... Aussi passive à la vue de la petite peluche. Comme s'il n'en avait réellement plus rien faire. Si elle ne le connaissait pas si bien, elle l'aurait presque cru. Elle se contenta de se mordiller les lèvres, et baissa les yeux, hochant la tête. C'était tout. Pour le moment.
Lorsqu'il demanda son portable, elle releva les yeux vers lui. A vrai dire, elle était curieuse. Elle se demandait... S'il le ferait vraiment. Plantant son regard dans le sien, elle sortit doucement son téléphone, et le posa sur la table... Puis l'observa. Elle attendait. Elle attendait sa réaction. Elle attendait de voir s'il passerait à l'acte, sans le lâcher du regard. Mais à peine approcha-t-il sa main de l'objet qu'elle la prit, ne lui laissant pas même le temps de s'en emparer. « Mianhe ! Junho... Je suis vraiment désolée... Vraiment désolée ! Je... J'ai fait des efforts, je te le promets ! Même si tu ne me crois sûrement pas, je te jure que j'en ai fait. Je ne recommencerai plus. S'il te plait... » Elle semblait sincère, comme toujours. Ses yeux brillaient, elle le fixait intensément, serrant sa main dans la sienne aussi fort qu'elle le pouvait, avec cette bouille enfantine. Innocente. Elle semblait sincère, et à vrai dire, elle voulait y croire tout autant que lui. Même si, au fond d'elle, elle avait parfaitement conscience qu'elle n'en était tout simplement pas capable. « Si je m'en foutais réellement de toi, je n'aurais pas ça, ni ça. » Elle lui indiqua le collier qu'elle avait autour du coup, qu'il lui avait justement offert. Ainsi qu'un petit bracelet qu'elle avait autour du poignet, qu'il lui avait aussi acheté. Elle les avait remis aujourd'hui, totalement par hasard. Mais visiblement, elle avait bien fait. « Tu sais très bien comment je suis quand je m'en fous des gens ! Quand j'en ai rien à faire d'un mec, s'il ne rappelle plus, alors tant pis, j'insiste pas ! Quand il veut effacer son numéro de mon répertoire, je le laisse faire... » Elle soupira, avant de serrer un peu plus sa main dans la sienne, se penchant vers lui. « Junho, s'il te plait... Juste une fois, une dernière fois... Promis, je recommencerai plus ! Tu peux pas tirer un trait sur tout comme ça, non ? S'il te plait... »
(c) fiche:WILD BIRD & gifs:gifs hunt c l o s e d
Invité
Invité
Re: perhaps fuck off might be too kind. (ft. rahel) | Dim 18 Jan - 22:19 Citer EditerSupprimer
Lorsqu'elle déposa son téléphone, j'étais déjà préparé à le prendre mais elle m'en empêcha. Je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas le fait qu'elle se permette de souffrir —ou du moins en apparence— alors qu'elle n'avait pas le droit de le faire. C'était peut être égoïste ou méchant mais je savais pertinemment qu'elle seule était fautive dans toute cette histoire et j'étais sûr qu'elle le savait aussi. Et pourtant, je savais que sa peine était sincère. Oui, Rahel avait plusieurs défauts, certains qui étaient attendrissants et mignons, d'autres qui étaient tout simplement inacceptables mais elle ne pouvait pas jouer la comédie aussi bien dans cette situation là...du moins je l'espérais, sinon je me trompais sur son compte à un point inimaginable. Au fond, on ne se connaissait pas si bien elle et moi, je pouvais avoir tort. Au fil des mois, on a finit par apprendre à se connaître, je me suis attaché à elle, ce qui explique notamment le fait que j'ai réussi à investir dans des choses aussi futiles que des colliers ou des bracelets...c'est parce que je l'aimais bien au fond, et je me disais que c'était peut être par manque d'attention qu'elle finissait toujours par revenir à ses vieilles habitudes, mais non. Peut être qu'on n'est juste pas fait pour être ensemble, il y aura forcément quelqu'un pour elle, mais ce quelqu'un ce ne sera pas moi. On ne s'aime pas, on finit juste constamment par tomber l'un dans les bras de l'autre, incessamment. Parce qu'au fond, je sais que quand rien ne va plus, je peux toujours aller chez elle et elle me réconfortera, du moins ça c'était avant.
« Rahel, s'il te plaît. » Je n'avais plus envie de lui crier dessus. Ma raison principale étant que ça ne ferait que compliquer les choses et on finirait par retomber dans notre cycle vicieux et interminable et puis, ça n'arrangerait rien. Ma main était entrelacée avec la sienne contre mon gré, et je n'arrivais pas à m'en détacher—du moins je ne voulais pas m'en détacher au départ. Je m'approchais d'elle et lui passais la main sur son visage, remettant une mèche derrière son oreille. Elle était belle, c'est vrai. Je m'en rendais compte bien évidemment mais je ne voulais plus voir la beauté en elle, ça me rendait fou de savoir que quelque chose d'aussi beau pouvait faire autant de mal aux gens. « Tu sais très bien que ça ne marchera pas. Si on s'arrête maintenant, pour de bon, on peut même espérer devenir amis un jour... » Je ne le pensais absolument pas. Pourquoi est-ce qu'on resterait amis après tout? On n'a pas grand chose en commun, on ne fréquente pas les même endroits et franchement, je nous vois mal avoir une conversation qui dure plus d'une heure sans qu'on se jette l'un sur l'autre. Oui, je ne le pensais absolument pas mais j'espérais qu'elle accepterait une réponse pareille.
« Je veux pas qu'on se quitte en se disant que y'avait que du mauvais. Je veux pas te crier dessus, alors s'il te plaît... » Je déposais mes lèvres une dernière fois sur son front avant de sourire. C'était un sourire triste, presque mélancolique. Je ne voyais plus la même personne en face de moi, elle était différente et c'était bien dommage. Je finis par détacher ma main de la sienne et fit un pas un arrière.
satisfaction seems like a distant memory.
Lorsqu'elle déposa son téléphone, j'étais déjà préparé à le prendre mais elle m'en empêcha. Je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas le fait qu'elle se permette de souffrir —ou du moins en apparence— alors qu'elle n'avait pas le droit de le faire. C'était peut être égoïste ou méchant mais je savais pertinemment qu'elle seule était fautive dans toute cette histoire et j'étais sûr qu'elle le savait aussi. Et pourtant, je savais que sa peine était sincère. Oui, Rahel avait plusieurs défauts, certains qui étaient attendrissants et mignons, d'autres qui étaient tout simplement inacceptables mais elle ne pouvait pas jouer la comédie aussi bien dans cette situation là...du moins je l'espérais, sinon je me trompais sur son compte à un point inimaginable. Au fond, on ne se connaissait pas si bien elle et moi, je pouvais avoir tort. Au fil des mois, on a finit par apprendre à se connaître, je me suis attaché à elle, ce qui explique notamment le fait que j'ai réussi à investir dans des choses aussi futiles que des colliers ou des bracelets...c'est parce que je l'aimais bien au fond, et je me disais que c'était peut être par manque d'attention qu'elle finissait toujours par revenir à ses vieilles habitudes, mais non. Peut être qu'on n'est juste pas fait pour être ensemble, il y aura forcément quelqu'un pour elle, mais ce quelqu'un ce ne sera pas moi. On ne s'aime pas, on finit juste constamment par tomber l'un dans les bras de l'autre, incessamment. Parce qu'au fond, je sais que quand rien ne va plus, je peux toujours aller chez elle et elle me réconfortera, du moins ça c'était avant.
« Rahel, s'il te plaît. » Je n'avais plus envie de lui crier dessus. Ma raison principale étant que ça ne ferait que compliquer les choses et on finirait par retomber dans notre cycle vicieux et interminable et puis, ça n'arrangerait rien. Ma main était entrelacée avec la sienne contre mon gré, et je n'arrivais pas à m'en détacher—du moins je ne voulais pas m'en détacher au départ. Je m'approchais d'elle et lui passais la main sur son visage, remettant une mèche derrière son oreille. Elle était belle, c'est vrai. Je m'en rendais compte bien évidemment mais je ne voulais plus voir la beauté en elle, ça me rendait fou de savoir que quelque chose d'aussi beau pouvait faire autant de mal aux gens. « Tu sais très bien que ça ne marchera pas. Si on s'arrête maintenant, pour de bon, on peut même espérer devenir amis un jour... » Je ne le pensais absolument pas. Pourquoi est-ce qu'on resterait amis après tout? On n'a pas grand chose en commun, on ne fréquente pas les même endroits et franchement, je nous vois mal avoir une conversation qui dure plus d'une heure sans qu'on se jette l'un sur l'autre. Oui, je ne le pensais absolument pas mais j'espérais qu'elle accepterait une réponse pareille.
« Je veux pas qu'on se quitte en se disant que y'avait que du mauvais. Je veux pas te crier dessus, alors s'il te plaît... » Je déposais mes lèvres une dernière fois sur son front avant de sourire. C'était un sourire triste, presque mélancolique. Je ne voyais plus la même personne en face de moi, elle était différente et c'était bien dommage. Je finis par détacher ma main de la sienne et fit un pas un arrière.
robb stark
Invité
Invité
Re: perhaps fuck off might be too kind. (ft. rahel) | Mer 21 Jan - 21:34 Citer EditerSupprimer
♛
Rahel & Junho
Passion is poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same.
Y avait-il vraiment quelqu'un pour Rahel ? Selon elle, non. Elle était extrêmement lucide, et horriblement pessimiste. Elle se connaissait, savait ce dont elle était capable, ce qui l'intéressait généralement chez les autres et... Selon sa propre analyse des choses, soit elle finirait avec un gosse de riche qu'elle n'aimerait que pour son argent, et donc dans une sorte de prison dorée, soit elle finirait seule, enchaînant les relations jusqu'à ses quarante voire cinquante ans... Bref, le tout dépendant de son état de conservation et du style d'hommes qu'elle pourrait prendre dans ses filets. L'amour ne faisait définitivement pas partie de ses prévisions. Elle n'y croyait pas, ce qui était tout à fait compréhensible. Parler d'amour à une gamine abandonnée bébé dans des poubelles par ses propres parents et offerte ainsi aux bras de la mort, ce serait le comble du mauvais goût, tout de même. Mais, il y avait donc bien des gens à qui elle s'intéressait, tout de même. Junho en faisait partie. Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher pour autant de se montrer extrêmement mauvaise avec eux. Car elle ne savait pas faire autrement. Malgré ses efforts, ses vieux démons revenaient toujours, encore et encore.
Toujours à la phase une du cycle. Ils n'en bougeaient pas. Rahel reprenait peu à peu la parole. C'était l'histoire du portable qui l'avait fait réagir. Elle s'était attendue à ce qu'il proteste, mais pas de cette manière. Il ne criait même plus, il ne tentait même plus d'être froid. Lui aussi la suppliait, maintenant. Elle se mordit les lèvres, se taisant alors soudainement, baissant les yeux. Il était un chic type, le Junho. Un mec sympa, et cool. L'espace d'un instant, l'idée de finalement le laisser réellement en paix traversa son esprit, alors qu'il frôlait l'une de ses mèches. Elle releva immédiatement ses yeux vers lui, les plantant dans les siens. Ils brillaient, parce qu'ils étaient plein de larmes. Mais comme toujours, elle n'en verserait pas une seule. Rahel ne pleurait pas. Surtout pas devant les autres. Ses yeux brillaient, mais pas une seule larme ne se déversait. Un léger rire lui échappa. Rester amis ? « Junho, ne te moque pas de moi. Je te connais très bien... Tu n'y crois pas toi-même, tu ne le penses pas une seconde. Tout ce que tu veux, c'est te débarrasser de moi et t'essayes de trouver quelques bonnes excuses à me faire avaler. Les trucs classiques quoi, du style '' si je pars c'est parce que tu es trop bien pour moi ''. » Son rire était amer. En fait, l'une des raisons pour lesquelles elle ne voulait pas le laisser partir était surtout qu'elle savait pertinemment qu'en dehors de ce cadre, bien que malsain, ils ne se reverraient sûrement plus, ne s'adresseraient plus la parole puis redeviendraient au fil du temps l'un pour l'autre des étrangers.
« Araseo Junho. Comme tu voudras. » Elle se recula légèrement lorsqu'il vint déposer un baiser sur son front, comme tentant de l'éviter. C'était trop étrange. Elle était habituée à des baisers enflammés, non pas à ce genre d'attention et... Cela lui faisait juste étrange. Elle préféra se pencher vers lui, déposant un dernier baiser sur ses lèvres. Puis elle lui laissa le téléphone. « Supprime aussi les photos. Et les messages si tu veux. » Pour une fois, elle lui laissait la liberté de tout supprimer, tout ce dont il avait envie. Avant le début de la prochaine phase, finalement, elle lui laissait une échappatoire, une fenêtre, à lui d'en faire bon usage. S'il voulait supprimer toutes les traces de leur relation, il était libre de le faire. Là, maintenant. Avant que le tout recommence et qu'il ne soit trop tard. Elle se leva, retirant le collier, puis le bracelet, qu'elle posa sur la table et glissa vers lui. « Si tu veux récupérer tes autres affaires, tu peux m'accompagner aujourd'hui ou alors venir les chercher ici-même dans un mois, je passerai pas à la maison dans les jours à venir. » Elle renifla un peu, détournant le regard, avant de finalement totalement lui tourner le dos. … Mais comme le destin faisait étrangement bien les choses. A ce moment précis, l'un de ses collègues vint en sa direction, lui demandant si tout allait bien, avant de la prendre dans ses bras. Lui semblait déjà agir comme si Junho n'existait pas, puisqu'il séchait ses larmes, caressait ses joues, dégageait son visage en passant ses mains dans ses mèches rebelles. Physiquement, c'était d'ailleurs étrange comme les deux avaient quelques points communs. La même carrure, la même taille... Ils n'étaient pas la même personne, mais avaient définitivement le même style. Sûrement que s'il lui fallait un remplaçant, ce serveur sortit de nul part serait un bon élément... Non ?
Toujours à la phase une du cycle. Ils n'en bougeaient pas. Rahel reprenait peu à peu la parole. C'était l'histoire du portable qui l'avait fait réagir. Elle s'était attendue à ce qu'il proteste, mais pas de cette manière. Il ne criait même plus, il ne tentait même plus d'être froid. Lui aussi la suppliait, maintenant. Elle se mordit les lèvres, se taisant alors soudainement, baissant les yeux. Il était un chic type, le Junho. Un mec sympa, et cool. L'espace d'un instant, l'idée de finalement le laisser réellement en paix traversa son esprit, alors qu'il frôlait l'une de ses mèches. Elle releva immédiatement ses yeux vers lui, les plantant dans les siens. Ils brillaient, parce qu'ils étaient plein de larmes. Mais comme toujours, elle n'en verserait pas une seule. Rahel ne pleurait pas. Surtout pas devant les autres. Ses yeux brillaient, mais pas une seule larme ne se déversait. Un léger rire lui échappa. Rester amis ? « Junho, ne te moque pas de moi. Je te connais très bien... Tu n'y crois pas toi-même, tu ne le penses pas une seconde. Tout ce que tu veux, c'est te débarrasser de moi et t'essayes de trouver quelques bonnes excuses à me faire avaler. Les trucs classiques quoi, du style '' si je pars c'est parce que tu es trop bien pour moi ''. » Son rire était amer. En fait, l'une des raisons pour lesquelles elle ne voulait pas le laisser partir était surtout qu'elle savait pertinemment qu'en dehors de ce cadre, bien que malsain, ils ne se reverraient sûrement plus, ne s'adresseraient plus la parole puis redeviendraient au fil du temps l'un pour l'autre des étrangers.
« Araseo Junho. Comme tu voudras. » Elle se recula légèrement lorsqu'il vint déposer un baiser sur son front, comme tentant de l'éviter. C'était trop étrange. Elle était habituée à des baisers enflammés, non pas à ce genre d'attention et... Cela lui faisait juste étrange. Elle préféra se pencher vers lui, déposant un dernier baiser sur ses lèvres. Puis elle lui laissa le téléphone. « Supprime aussi les photos. Et les messages si tu veux. » Pour une fois, elle lui laissait la liberté de tout supprimer, tout ce dont il avait envie. Avant le début de la prochaine phase, finalement, elle lui laissait une échappatoire, une fenêtre, à lui d'en faire bon usage. S'il voulait supprimer toutes les traces de leur relation, il était libre de le faire. Là, maintenant. Avant que le tout recommence et qu'il ne soit trop tard. Elle se leva, retirant le collier, puis le bracelet, qu'elle posa sur la table et glissa vers lui. « Si tu veux récupérer tes autres affaires, tu peux m'accompagner aujourd'hui ou alors venir les chercher ici-même dans un mois, je passerai pas à la maison dans les jours à venir. » Elle renifla un peu, détournant le regard, avant de finalement totalement lui tourner le dos. … Mais comme le destin faisait étrangement bien les choses. A ce moment précis, l'un de ses collègues vint en sa direction, lui demandant si tout allait bien, avant de la prendre dans ses bras. Lui semblait déjà agir comme si Junho n'existait pas, puisqu'il séchait ses larmes, caressait ses joues, dégageait son visage en passant ses mains dans ses mèches rebelles. Physiquement, c'était d'ailleurs étrange comme les deux avaient quelques points communs. La même carrure, la même taille... Ils n'étaient pas la même personne, mais avaient définitivement le même style. Sûrement que s'il lui fallait un remplaçant, ce serveur sortit de nul part serait un bon élément... Non ?
(c) fiche:WILD BIRD & gifs:gifs hunt c l o s e d
Contenu sponsorisé