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[ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r
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[ /! ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Dim 18 Jan - 4:40 Citer EditerSupprimer
i crave you
▼ La nuit se promettait longue et fastidieuse, chargée d'orage aux conséquences vénéneuses. Attendant l'heure de son combat, le garçon préservait les restes de son innocence déchue en une position fœtale, protégeant son corps. Son front posé contre ses genoux, un écouteur vissé à son oreille et le second entortillé au fil du premier, il se laissait bercer par la musique. Doux réconfort d'avant-guerre. Hors, le combat qu'il lui fallait mener auparavant était peut-être le plus terrifiant de tous. Le duel aux coups inexistants mais à la douleur la plus perfide, le cœur-à-cœur qu'il redoutait un peu plus à chaque seconde. Ce qui allait se passer ce soir-là changerait l'ordre de sa vie, et en bouleverserait bien d'autres, bien plus qu'il n'aurait pu l'imaginer. Hors, Tasyr était axé sur son égocentrisme, et sur lui. Lui qui le laissait pantelant dans la plus grande des incompréhensions, lui qui représentait l'énigme de son quotidien, sa question vitale. Qu'importe les conséquences de cette nuit, le seul combat qu'il désirait remporter était le duel qu'il s'apprêtait à entamer. An pouvait avoir menti. An pouvait avoir dit les seuls mots qu'il avait désirés entendre. Ou alors la poupée du diable pouvait avoir rangé son désir du mal pour énoncer cette vérité qui sonnait cristalline à ses oreilles. Le garçon ne voulait se fier à ses mots, préférant chercher les réponses à la source. Et quoi qu'il puisse arriver, quelle qu'en soit l'issue, il n'avait rien à perdre ▬ Pas ce dernier soir. Il se redressa, enfonçant son dos dans la texture confortable du canapé. Son souffle se raréfiait sous l'impact du temps et du stress. Il savait qu'il allait venir, il le sentait, une voix qui ne se trompait pas qu'il prénommait familièrement « instinct ». Il avait espionné le moindre de ses faits et gestes des derniers jours, spectateur éloigné d'une scène dont il aurait aimé détenir le premier rôle. Il s'était contenté de messages doux qui regonflaient son cœur sans qu'il ne sache en interpréter l'importance. Il craignait la mascarade. Mais qu'importe le jeu d'acteur du hongkongais, ce soir où chacun vaquait à ses occupations, ce soir où le dortoir était presque désert, ce soir où le syrien attendait désespérément dans le canapé, il parlerait. Chacun des mots qui rythmaient les palpitations de sa poitrine énoncés, par crainte de ne jamais plus en avoir l'occasion. Il savait certaines choses, en ignorait beaucoup d'autres. Hors, s'il y avait une chose certaine qu'il n'ignorait pas, de laquelle il ne doutait, c'était d'être irrémédiablement et éperdument amoureux d'un homme imparfait. De chacun de ses sourires amers à sa voix qu'il reconnaîtrait entre mille. De ses centimètres en moins qui faisaient pourtant de lui un homme plus grand qu'il ne le serait jamais. Un bandit des bas-côtés, un Clyde au grand cœur. Un homme, encore enfant pourtant, qui lui semblait alors si parfait de chacune de ses imperfections. Tasyr se félicita d'avoir choisi un instant calme pour dévoiler ses secrets les plus intimes. Le silence de la bâtisse lui laissait le luxe de pouvoir percevoir les pas en approche de Dewei et, lorsqu'il fut à portée d'un regard, lorsqu'il posa ses yeux sur lui, l'une de ses palpitations naturelles dérailla. Les souvenirs d'un plaisir inconnu et pourtant non complet, son départ acerbe, sa douleur aiguë. De crainte de ne louper sa chance, sa dernière chance, il haussa la voix, intimidé de lui adresser un mot après ce temps à se cacher derrière un écran et ne se fréquenter que la nuit sans un mot. « Tu allais te coucher ? S'il te plait, reste un peu.. J'ai envie d'un câlin, Aidan hyung n'est pas là, ni Hak Cha, et il n'y a personne pour voir ça. Tu ne risques rien. » Sa voix étranglée, ses yeux humides face à de dérisoires pensées incongrues et malhonnêtes, il tendit un bras devant lui pour lui signifier d'approcher, ses joues creusées et pâles des jours derniers encore striée d'une eau qui ne coulait plus de ses yeux. Il le priait silencieusement pour qu'il s'avance dans ce salon et qu'il le questionne ▬ Qu'il le questionne, pour qu'enfin Tasyr puisse répondre. They stare at me while I stare at you Why can't I keep you safe as my own? One moment I have you the next you are gone Rehearsed steps on an empty stage That boy's got my heart in a silver cage Why can't you want me like the other boys do? They stare at me while I crave you |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Lun 19 Jan - 3:14 Citer EditerSupprimer
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▼ Le ciel était fendu en deux par de large éclaires éblouissantes, le bruit qu'elles provoquaient pouvait donner froid dans le dos tant il était assourdissant par moment. Une nuit noire, une nuit d'orage et pourtant le chinois était dans la rue, le visage levé vers le ciel, les yeux clos, il profitait de l'instant attendant que la pluie ne s'abatte sur sa peau. Le vent frappait son épiderme agréablement, il n'avait pas froid pourtant peu couvert, il était bien. Comme souvent depuis quelques jours, Dewei était parti errer comme une âme en peine lorsque ses cours du soir c'étaient achevés. Sans but ni loi, il avait avancé, sans vraiment savoir ou ses pieds le menaient. Il ne savait pourquoi, mais le besoin de se retrouver seul, de penser et réfléchir c'était fait omniprésent depuis peu. Au fond, conscient que cela avait un rapport avec un certain garçon, il avait juste tenté de ne pas trop y penser, seulement son esprit c'était retrouvé envahi par sa personne. Il ne pouvait l'éviter. Pourtant c'était beaucoup trop compliqué. Ses idées étaient divisées, mélangées, aucune ne lui paraissait être la bonne solution seulement au bout d'un moment il c'était rendu à l'évidence, son autre lui manquait, d'une manière démesurée. Prenant un soin certain à l'éviter, l'envie de le revoir c'était faite sentir rapidement et il avait regretté son geste deux fois plus qu'à l'origine. Ces mots qu'il lui avait annoncé, lorsqu'encore une fois il s'en était allé comme un voleur, raisonnait à nouveau. Il ne pouvait pas. Et le pourquoi avait été enfin mis sur le tapis. Tasyr était un homme et lui aussi s'en étai un. Quelque part cette situation le bloquait, pourtant son corps, lui, avait réagit, se foutant de la morale et des principes. Puis il c'était rendu à l'évidence, peut-être qu'il s'en foutait finalement, du moins il voulait s'en foutre, oui il le voulait vraiment. L'amour étant une notion abstraite pour le chinois, ce dernier ne saurait dire s'il avait de quelconques sentiments envers l'autre. Mais il le désirait, plus que de raison et depuis qu'il avait quitté cette cabane, il n'aspirait qu'à le retrouver à nouveau, à pouvoir le toucher ou même simplement sentir son regard posé sur lui. Juste ça. Une goutte s'écrasa contre sa joue, le faisant réagir enfin. Soupirant faiblement, La capuche vissée sur son crane, le visage descendant vers le sol mouillé, Dewei commença à avancer à pas rapides, pressés pour rentrer. La nuit était tombée depuis un moment déjà et comme tous les soirs, il allait pouvoir le voir à nouveau, loin du regard des autres, loin de son regard à lui. Endormie, le Syrien semblait dénué de tout, il paraissait presque fragile dans ses songes et souvent le plus âgé restait là devant son lit à le regarder sans jamais rien faire, n'osant ni bouger, la respiration presque coupée. C'était devenu sa petite habitude, il tentait de rentrer le plus tard possible pour pouvoir l'admirer juste le temps d'un instant. C'était son petit secret, ça ne lui ressemblait tellement pas, mais pourtant il n'arrivait à s'en empêcher. Finalement, il arriva devant la fraternité des sangos. Un soupire las le quitta alors qu'il s'engageait dans l'entrée, retirant sa veste de survêt quelque peu trempée. Il secoua ses cheveux, tout en traînant ses baskets sur le sol. C'était calme et seul le bruit de l'orage venait déranger le silence de l'endroit cloué dans le noir. Il n'avait aucune idée d'où étaient les autres, s'en moquant un peu de toute évidence et voulant simplement regagner sa chambre. En arrivant dans le salon, une silhouette recroquevillée sur elle-même dans un des canapés attira son attention et il s'arrêta dans son ascension quant il comprit que c'était lui. Sa respiration calme sembla bourdonner dans ses oreilles et il frissonna doucement quand leur regards se croisèrent. Enfin. Un petit sourire étira ses lèvres qu'il pinçait et sa voix étranglée le réchauffa agréablement. Il c'était sentis vide tout ce temps et le fait même de se retrouver face à lui suffisait à insuffler dans son être un souffle de vie. Dewei aurait voulu que ça ne lui fasse rien, il aurait voulu que tout n'est été qu'un simple écart, pourtant son cœur c'était serré en le voyant et il avait presque senti un bien être certain parcourir ses veines à grande vitesse. Sans répondre, il se dirigea vers le canapé, posant sa veste sur la table non loin et se laissa tomber à ses côtés. Tournant son visage vers lui, il eut l'occasion de l’apercevoir de plus prés, le détaillant sans s'en rendre compte et il souffla. « Salut. » son murmure fit presque écho dans la pièce tant il n'y avait aucun bruit. Le chinois n'avait su rien dire d'autre, que pouvait-il dire de toute façon. Il n'avait plus envie de partir, de fuir face à ça car telle était sa réalité et peut-être qu’enfaîte Dewei s'en contentait. Ses doigts se trituraient entre eux et il s'installa en tailleur, laissant son genoux frôler sa jambe et empiéter un peu sur son espace à lui. « Qu'est ce que tu fais là ? Tu ne dors pas ? » Il n'y avait pas pensé, au temps qui grondait dehors. Et pourtant il savait que le Syrien craignait les temps orageux. Son épaule contre la sienne, figé dans sa posture, il respirait de nouveau confortablement, il était bien et là il en était certain. Il ne savait pas s'il l'aimait, car l'amour n'avait jamais eut de définition à ses yeux. Mais il tenait à Tasyr, plus qu'on ne tien à un simple ami. C'était beaucoup plus que ça, ça lui retournait l'estomac, lui tordait les tripes alors qu'il n'avait rien engloutis de la journée. Et c'était agréable. I could stay awake just to hear you breathing, Watch you smile while you are sleeping, While you are far away and dreaming, I could spend my life in this sweet surrender, I could stay lost in this moment forever, Every moment spent with you is a moment I treasure. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Lun 19 Jan - 21:35 Citer EditerSupprimer
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▼ Il avait puisé son espoir dans l'éclat de son regard et la chaleur d'un sourire en lequel il avait appris à lire. Hors, une part de son conscient tentait vainement de raisonner un subconscient passionné, et son espoir s'en retrouvait désespéré. D'un geste maladroit et tremblant, rechignant à se montrer faible devant lui, Tasyr remonta le dos de sa main à ses joues pour chasser la faible humidité qui persistait. Il avait bien trop pleuré ces derniers jours pour se permettre un nouveau laisser-aller, persistant à désirer ne garder qu'un souvenir plaisant de cette soirée. Qu'importe les conséquences qui suivront, qu'importe les choix qu'il fera, qu'importe sa déchéance précipitée, c'est à ses côtés qu'il voulait passer cet instant de calme précédant la tempête. Le bruit du canapé le tira de sa contemplation songeuse, le syrien redressa sa tête qu'il avait penché dans un geste enfantin. « Salut. » Un maigre sourire étira ses lèvres une nouvelle fois lorsque son épaule heurta la peau nue de ses bras abîmés, son genou rencontrant le sien. Il tourna le visage en son sens une nouvelle fois, ses ongles courts venant gratter la peau de sa nuque avec une gêne non dissimulée. Ne le savait-il pourtant pas depuis le temps ? La météo n'était-elle pas prétexte favorable à son éveil ? Peut-être n'avait-il rien retenu des détails qui faisaient de lui la personne qu'il était, à contrario du syrien, capable de définir chaque ligne sinueuse de son être. Il ne voulait y penser, souhaitant chasser cette image de la démone qui s'était incrusté au fer rouge dans son âme. « Je ne dors jamais quand il y a de l'orage. » Il haussa les épaules, simplement. Et il le détaillait, parce qu'il ne savait en faire autrement que le scruter avec l'attention de l'aimant. Et il le suppliait, de le pardonner d'une faute qu'il n'avait pas encore commis ▬ Pardonne mes cris, mes offenses et ma tumultueuse direction. Car je suis las, las de vivre de « je n'sais pas » quand rien ne se dit ici bas. Loin des dires de l'au-délà. Après tout las de mon sort, blasé d'être un roi.Ambitieux contre toute attente, poussé par le besoin d'en finir avec la tourmente perpétuelle qu'il représentait dans son quotidien -et ô plaisante tourmente-, il reposa ses jambes au sol. Sa main se posa sur la sienne, la laissant remonter avec hésitation le long de son bras dont il se saisit. Il se brûla, s'embrasa, son corps se consumant à l'idée de songer qu'il s'agissait là d'un des derniers contacts qu'il s'autorisait. « Excuse moi, mais j'ai besoin de quelqu'un. » Lentement, cherchant en son regard l'approbation dont il fit finalement abstraction, le garçon passa le bras de son aîné autour de sa taille et nicha son visage dans son cou. A l'instant présent, le seul orage dont il se souciait était celui de son cœur, le seul qui l'effrayait au point qu'il ne nécessite se blottir dans ses bras en frémissant. Il craignait de s'écarter, de rencontrer son visage dur en relevant ses yeux froids, et tomber sur sa mine déconfite, désapprobatrice, glaciale et piquante. Il craignait de n'être rien pour lui au bout du compte, de le répugner de sa proximité. Mais il avait peur d'être tout, de se lier plus étroitement à sa personne qu'il lui fallait délaisser. Ignorant, ne sachant de quelle façon agir, Tasyr se laissa aller entre ses bras à un semblant de relation qu'il s'était évertué à prier chaque jour. Le nez contre sa peau au subtil parfum qui le caractérisait, il souffla doucement, retraçant les marques désormais invisibles des traces qu'il avait un jour laissé. Il était si ignare, de quelles étaient les limites, ce qu'il pouvait se permettre ou quelles envies il devait résorber. Que croire d'An, de ce que leurs messages laissaient penser, ou de sa raison. Cessant d'aguicher son épiderme de son souffle doux, Tasyr soupira. « Il faut que je te parle aussi.. mais si tu as pas le temps ou si tu veux partir, fais-le. » ▬ Mais reste, c'est la seule option. Please stare at me while I crave you. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Jeu 22 Jan - 19:18 Citer EditerSupprimer
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▼ Assit dans ce canapé, pourtant à ses côtés, Dewei était proche de lui, mais se sentait si loin à la fois. Quand il songeait à ce qu'il avait partager l'autre jour, le sentiment d'être éloigné gonflait encore un peu plus pourtant il était bien. Les jours passés, il n'avait aspiré qu'à ça, se retrouver près de lui sans pour autant exaucer son souhait, beaucoup trop perdu dans ses pensées, il avait eut besoin de faire le point. Sur lui même, mais aussi sur eux. Y avait-il même un eux qui existait ou qui avait existe ? Ce mystère restait irrésolu, pourtant dans les abîmes de son être il ne pouvait espérer mieux. « oui je le sais ~ » Parce que même s'il n'en donnait pas l'impression, beaucoup de choses concernant le syrien ne lui étaient pas inconnues, dont sa peur de l'orage. Il se rappelait de cette nuit ou il les avait entendu parler avec Hyukjin, c'était un soir d'orage et même si la conversation qu'ils avaient échangé de ne lui revenait pas entièrement, elle l'avait marqué malgré tout. Alors oui il était au courant, mais c'était la première chose qui lui était passé par la tête pour engager la discutions. Le chinois ne savait pas vraiment quoi faire, parce qu'il n'avait jamais été confronté à ce genre de situation et l'ambiance gênante qui tournait autour des deux était doucement entrain de l'engloutir. Il n'avait jamais été si pantelant, les mains moites, personne n'avait eut cet effet sur lui par le passé, le laissant interdit, les yeux perdu sur son autre qu'il fixait étrangement. Mais étrangement dans le bon sens du terme, parce que ça lui faisait du bien de l'entendre à nouveau, parce qu'il avait l'impression que ça faisait des années alors que seulement quelques jours c'étaient écoulés. ▬ j'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau.Il n'opposa aucune réticence lorsque Tasyr attrapa son bras pour le passer autour de sa taille. Son inspiration fût plus forte que les autres, il ne dit rien, se contentant de presser sa main hésitante contre sa taille, le rapprochant un peu plus. Le visage de son autre dans son coup, Dewei crus sentir cette même brûlure que d’antan, mais devenue presque une habitude, il ne s'en formalisa pas vraiment. Son menton reposant sur son crane, il se permis un court instant de fermer les yeux et de profiter simplement de ce qu'il avait à lui offrir. Il aurait voulu ne pas se poser trop de questions, accepter les choses telles qu'elles venaient et les accepter. Malgré ça, même s'il s'évertuait, la chinois cherchait toujours à comprendre, à savoir pourquoi la situation était ainsi, à savoir ce que Tasyr attendait de lui. Etait-il prêt à se donner, à s'ouvrir et à partager avec quelqu'un d'autre. Il se plaisait à croire que oui, mais uniquement avec le plus jeune. Et penser ainsi le renvoyait à ses interrogations. Pourquoi Lui et pas un autre ? « Non je reste. » Sa voix c'était écrasée dans son soupire. Sa main libre remonta sur la joue du plus jeune, l'effleurant avant de relever sa tête du bout des doigts. Il voulait pouvoir le voir, s'en priver lui-même ne l'avait rendu que plus désireux. Un fin sourire étira ses lèvres. « J'ai beaucoup trop de choses à savoir, trop de questions restées en suspend. Alors pourquoi Tasyr ? » Oui pourquoi ? ▬ J'aurais aimé t'aime comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Sam 24 Jan - 0:17 Citer EditerSupprimer
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▼ Entre ses bras, contre son corps, il se sentait lourd d'un pêché encore inexistant. En percevant son souffle, sa main contre la sienne, il avait cette impression de flotter d'une plaisante légèreté. Mais il ignorait où commençait et où s'arrêtait l'illusion. Les doigts qui, un à un, se posaient sur sa taille avec une hésitation décelable alourdirent la respiration défaillante du syrien qui la retenait tantôt. Bien qu'il porta encore quelques chaudes couches de tissus, il brûlait de son contact, son épiderme s'embrasant. Il se réjouissait de cet acte bénin, peut-être trop, mais ne désespérait pas d'attendre là quelque chose de symbolique. Comme si son être entier ne chauffait qu'à son touché, aussi futile soit-il. Parce que son être entier ne s'embrasait que pour lui. Il ne savait à quel moment il avait commencé à ressentir ça. Peut-être toujours, ou bien aujourd'hui seulement, mais il s'en accoutumait. Si les choses étaient telles, c'est qu'il devait en aller ainsi. Tout était nouveau, et lui semblait étrangement anodin, habituel, de son souffle échoué dans son cou à sa présence entre ses bras rassurants. Désireux de se laisser mourir contre lui, d'anéantir cette distance faible qui représentait bien trop d'écart entre eux, Tasyr glissa son visage sur son épaule et le blottit finalement sur son torse ; ses bras encerclèrent à son tour sa taille. Et il était bien, comme à sa place, lorsque ses deux bras maigres s'entremêlaient aux siens dans une étreinte douce. Dans ces moments-là, il n'y avait besoin de mots, et le garçon en oubliait qu'un eux, s'il avait toujours existé, n'en avait pas toujours été ainsi. « Je ne t'aurais pas laissé partir de toutes façons, tu le sais. » Un fin sourire étira le coin de ses lèvres vers le haut, dévoilant même le bout de ses dents. Un poids ôté de ses épaules : cette fois, il resterait. Taz, semblant s'être habitué à ce qui retournait et son cœur et sa tête, déposa un baiser sur son buste et redressa son visage sous la caresse de ses doigts. Il découvrait et comprenait ainsi qu'il n'y avait rien de plus doux que l'abandon quand il lui était destiné. « Demande moi ce que tu veux. » Ce dont il avait peur, c'était avant tout de ne être sur la même longueur d'onde que son interlocuteur et homologue. D'avoir fondé des espoirs en des gestes mal interprétés, d'avoir cru en un acte sans importance, en des baisers futiles. De prendre son aise à tord, et se rendre risible. Audacieux en sachant qu'il ne pourrait jamais plus se permettre ces gestes, le plus jeune se déplaça néanmoins, s'installant entre les jambes de son aîné. Dans cette position plus appréciable, la joue posée sur sa clavicule, il gardait ses orbes brunes posées sur sa peau opaline. Son index se posa sur sa gorge, retraçant le chemin sud jusqu'à la frontière de son haut sans arrières pensées aucunes. « Pourquoi quoi, Dewei ? » Ingénu, il ne voyait où le sango voulait en venir, mais Tasyr ne put s'empêcher d'attraper au creux de sa main son haut, le déformant presque sous sa poigne pourtant délicate. Il découvrait, non, se rendait conscience plutôt, de cette niaiserie qui l'habitait. De cette douceur qui le prenait. De ce besoin inéluctable de s'apaiser dans l'urgence de ce soir pour n'en rien regretter. Du bout des lèvres, dans un soupire presque étouffé, il osa une réponse. « Parce que c'est comme ça. » Ça n'était sans doute pas les mots qu'il avait espéré, mais il n'avait pas mieux à lui fournir ▬ Hello, wherever you are, are you dancing on the dance floor or drinking by the bar ? Tonight we do it big, and shine like stars. And we don't give a fuck 'cause that's just who we are. And we are the crazy kids ; we are the crazy people. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Jeu 29 Jan - 18:00 Citer EditerSupprimer
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▼ Le calme qui les entourait n'avait rien de pesant ou d’embarrassant, c'était silencieux sans pour autant les mettre mal alaise. Dans ses moments là, les mots ne serviraient à rien, ils seraient même de trop. A quoi bon parler lorsque les faits sont là ? Qu'on est conscient de sa situation et qu'on s'en accoutume presque? A rien. Alors là, dans ce salon, Dewei le serrait contre lui et espérait qu'au fond, le syrien comprendrait tout. Qu'il descellerait ses doutes et ses craintes qu'il n'avait jamais eut auparavant, mais aussi l'affection qu'il pouvait bien lui porter. Les grands discours, étaler ses émotions et ses sentiments sur plateau, le chinois ne savait pas faire ça. Personne ne lui avait jamais montré un faible signe d'affection en dehors de ses amis et probablement que ça avait joué sur le fait qu'il ne savait pas comment s'y prendre. Pourtant avec son autre entre ses bras, il se laissait croire que peut-être, pour lui, il en serait capable, qu'il y arriverait. Mais plus tard, c'était beaucoup trop tôt pour lui, beaucoup trop tôt pour mettre des mots sur un sentiment qu'il découvrait à peine et qu'il commençait tout juste à apprivoiser. Tu sais Dewei, à force d'attendre, la vie nous file entre les doigts. Pauvre petit être inconscient de l'épée de Damoclès qui lui pendait au dessus du visage, s'il avait su peut-être alors qu'il aurait fait autrement, mais il ne sait pas. Tant pis. Il grelottait presque en arrivant à la fraternité, mais depuis qu'il c'était installé sur ce canapé, que le second c'était blotti contre lui, alors Dewei avait senti cette flamme s'animer et le réchauffer doucement. Ses doigts posés sur la joue lisse du plus jeune la caressait fébrilement, il l'effleurait presque, encore peu habitué aux gestes d'affection pourtant si basiques. Mais il avait envie de les faire, il en ressentait presque le besoin, il était parti beaucoup trop longtemps, longtemps qui n'était pas enfaîte. Il souffla faiblement, l'écoutant d'une oreille distraite, encore une fois il réfléchissait beaucoup trop. Le chinois aurait aimé être plus spontané, aller à l'instinct seulement il avait besoin de savoir, savoir s'il était le seul à nager dans une eau inconnue et pourtant agréablement délicieuse lorsqu'il s'y laissait flotter. Écartant un peu plus les jambes, il laissa Tasyr s'installer entre lui, basculant sa tête en arrière. Le regard rivé sur le plafond sombre, il resserra encore un peu plus son étreinte sur le corps fin contre le sien, de peur qu'il ne s'envole peut-être. Le besoin d'être rassuré, qu'il ne soit pas un simple mirage tant le chinois avait pu espérer au fond de lui cette rencontre de nombreux soirs. Redressant son propre visage, de sa main qui n'était pas sûr les hanches de l'autre, il releva son menton du bout des doigts. « Regardes moi.. » Il avait murmuré ça la voix étranglée. Il le fixait, son index retraçant un ligne imaginaire allant de sa tempe, soulignant la courbe de sa joue puis s'arrêtant à la commissure de ses lèvres. Un sourire illumina son propre visage. « Je sais pas ce que c'est, ce truc entre nous, mais .. » Il marqua un temps d'arrêt tandis que son index désireux alla flatter la lèvre inférieur qu'il admirait sans pouvoir s'en empêcher depuis tout à l'heure. « J'suis totalement perdu, j'ai besoin que tu me dises ce que tu attends de moi Taz. Je pense qu'actuellement je pourrais te donner énormément à condition de ne pas être privé de ça. » Sans vraiment réfléchir et parce qu'il en avait envie, du bout des lèvres Dewei emprisonna cette bouche qu'il n'aurait pas du lâcher la dernière fois, exerçant une pression timide et pourtant pleine de maux. Si tu savais Dewei, si tu savais. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Jeu 29 Jan - 22:36 Citer EditerSupprimer
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▼ Il avait cette chaleur qu'il ne lui connaissait que peu, ce brasier au fond des yeux qu'il s'imaginait déjà sien, et qu'il lui faudrait pourtant délaisser. Ses tripes se tordaient à la pensée égoïste qu'une fois fuyard, il lui faudrait apprendre à partager, qu'il lui faudrait envisager ne plus être l'unique réceptacle de ces étreintes. Alors pour le marquer et empreindre son être de son image, Tasyr tordait entre sa main le tissus qui couvrait son corps sculpté avec art, caressait du bout des doigts la robustesse de sa carrure, la ligne centrale de son torse. Son souffle se voulait posé et lent, bien trop maîtrisé pour de simples soufflées innocentes. Il lui faudrait refréner ses ardeurs, ou bien le chemin qu'il s'était tracé n'en paraîtrait que plus sinueux, entravé par le regret de l'abandonner derrière lui. Entre ses bras, contre son torse et noyé par son corps, le syrien se découvrait frêle et chétif, aussi facile à briser qu'une simple poupée, sa peau porcelaine fissurée. Il se sentait presque femme aimée, refusant d'accepter la réalité de son sexe qui empêchait la morale de se convertir à la modernité. Mais plus que tout, il se sentait à lui, donné en pâture le temps d'une nuit fugace, et porté par ce ô combien doux sentiment de sacrifice, scarifié par ces flots contraires qui le portaient, torrents de sentiments. Il était à lui, et lui offrait en présent premier sa tendresse. En présent dernier son âme et ce qu'elle s'évertuait à lui faire comprendre. Tasyr bloqua sa respiration, les paupières closes. Autrefois, jusqu'à il y a peu encore, il aurait craint l'approche de cette main à un endroit aussi vulnérable que sa nuque blanche. Aujourd'hui, il savait lire en ses gestes la douceur et l'hésitation qui le retenaient ; il profitait de sa peau chaude et ne rouvrit les yeux que pour détailler son visage, sa lèvre inférieure captive de ses dents. Le garçon fronça les sourcils face au haut-le-cœur qui le frappa tout aussi fort que la prise de conscience dont il venait d'être victime. Il était bien plus beau que ce qu'il ne pourrait jamais être, et il était si déplacé pour une personne de son genre d'entretenir de telles pensées qu'il s'en sentait honteux, et qu'il détourna les yeux. Las de cette situation, de ces pensées qu'il jugeait impures et pourtant si naturelles, le plus jeune lutta intérieurement et s'adonna à l'abandon qui le satisfaisait tant, du moment qu'il lui était réservé ; à lui et à lui seul. Silencieux, il sentit les palpitations désordonnées de sa poitrine raisonner à ses tempes sous son acte, un gémissement faible lui échappant sous la surprise principalement. Tant bien de ses mots, au final, que de son index en un territoire déjà conquis. « Depuis quand tu m'appelles Taz, dis moi ? Non pas que ça ne me plaise pas, mais je tr.. » Sa façon d'aborder et flatter la fuite s'était conclue par un échec cuisant, et tellement délectable. Les joues rougies et les yeux écarquillés par la surprise, il ne tarda pas à les clore en torturant un peu plus le haut de Dewei entre ses doigts afin de le rapprocher de lui. Sa main libre longea naturellement son corps pour se poser entre son épaule et la base de sa nuque. Un geste esquissé si vite et spontanément qu'il en semblait habituel. Ou bien, l'avoir envisagé et rêvé tant de fois avait offert à son cerveau un semblant de déjà-vu. Ses lèvres fines réclamaient les siennes, se mouvant tout contre elles en les épousant avec une complicité parfaite. Taz retrouva avec délice la familiarité de ce combat, son corps se pressant encore davantage contre son aîné pour lui empêcher la fuite, vivant dans la crainte perpétuelle qu'il ne solde chacune de leurs retrouvailles par un départ imminent. Lorsque, à bout de souffle par manque d'endurance, il dut s'éloigner de son visage, le syrien longea la ligne fine de sa mâchoire jusqu'à nicher sa tête contre son épaule une fois encore. « Je ne sais pas ce que j'attends de toi. » Il souffla, désabusé de sa propre ignorance. Ses doigts retraçaient ses pectoraux distraitement tandis qu'il cherchait une façon concise de rassembler ses pensées, le coin des lèvres tiré vers le bas en une moue. « Promet le, que tu ne me jugeras pas mal.. » Avec douceur, il fit le premier pas une fois de plus, désireux de franchir une étape. Tasyr attrapa l'une de ses mains entre la sienne, relâchant alors enfin le tissu, et entremêla ses doigts le temps de les porter à son buste, ne les libérant qu'une fois assuré que sa paume soit réceptive de ses palpitations fougueuses. « Je refuse que tu te prives de ça justement.. Mais j'aimerais que les autres n'y aient pas droit. » Il couina à voix basse sous la honte de ses paroles, refusant d'affronter son regard. Couard. ▬ Devant ton portail, je ne saurais me reprendre. Oh si tu avais su, si tu avais pu comprendre. Tes regards massai, je ne veux plus jamais les croiser. Tue moi. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Jeu 5 Fév - 19:48 Citer EditerSupprimer
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▼ Il se consumait à mesure que son autre était prés de lui. C'était étrange, peut-être inapproprié, mais avec le temps qui s'écoulait le chinois s'y était accommodé. La haine et l'amour n'ont qu'un pas qui les sépare, peut-être qu'au final la situation était telle depuis le début déjà. La chose que Dewei ne pourrait jamais renier est le fait qu'il avait eut besoin de lui, dés l'instant ou sa route avait croisé la sienne. D'un manière différente d'aujourd'hui de toute évidences, seulement le besoin était quant à lui présent. On fuit l'inconnu et on le rejette, on le malmène pour au final s'embraser un peu plus dans un feu de joie qu'on aurait sous estimé. Qu'on aurait pensé impossible et pourtant. Son cœur se serrait fortement à l'en rendre fou. Cet action avait fait prendre conscience au chinois que peut-être, oui peut-être qu'il y avait eut autre chose qu'une haine sans merci, qu'une ressemblance dérangeante et qu'un dégoût proéminent. Certainement qu'au fond, son corps et son esprit réclamaient des assauts tout autre et en baissant la garde, il c'était laissé aller sur cette eau mouvementée et pourtant attirante, pour ne plus pouvoir s'en détacher aujourd'hui. Vitale est un bien grand mot pourtant il était juste, beaucoup trop juste pour qu'il n'en soit pas effrayé chaque instant. Mais il en redemandait, encore et toujours.Ses yeux autrefois perdu sur l'être lui faisant face c'étaient clos, fortement, comme si lorsqu'il avait apposé ses lèvres sur les siennes, il s'en était retrouvé décomposé et empreint à un mal certain. Ce geste anodin, ou pas, l'avait fait frissonner de tout son long, rependant un peu plus encore cette chaleur qui le brûlait faiblement de part et d'autre. Sa poitrine c'était soulevée longuement et son cœur avait oublié de battre un instant. Dewei froissa encore les hanches sous ses doigts et il comprenait certainement que ce sentiment de plénitude, il ne le connaîtrait qu'avec Tasyr, parce qu'il était le seul avec qui il s'abandonnait totalement, éloignant ses doutes et se laissant aller comme bon pouvait lui sembler. Si telle était la définition de l'amour, alors certainement qu'il l'aimait oui, d'un amour destructeur certes, mais tellement sincère en même temps. Ce n'était pas comme avec tout un chacun, c'était beaucoup plus que ça, tellement plus. Ils se détachèrent, à bout de souffle et le regard que le plus âgé posa sur son autre aurait pu en électriser plus d'un. Un faible rictus étira sa bouche doucement rougit et il soupira d'une aise qu'il commençait à apprivoiser désormais. Dewei n'en savait rien non plus de ce qu'il attendait de lui, mais inconsciemment il se disait qu'il serait prêt à faire beaucoup pour le Syrien et ça aussi c'était nouveau pour lui. Le chinois n'avait jamais fait passer les autres avant lui et n'était pas habitué à se préoccuper de tout un chacun. Malgré tout avec Tasyr c'était différent, tout était différent de toute façon. Un léger rire lui échappa quand l'autre lui demanda de ne pas se moquer et il hocha la tête simplement, attendant la suite. Il sentit sa main se faire attraper et baissa la tête pour la voir. A son tour il ferma ses doigts autour des autres et reporta ses yeux dans ses voisins, ne comprenant pas où il voulait en venir lorsque ses phalanges terminèrent leur course sur le buste du plus jeune. Son visage se tordant en une moue perplexe qu'il perdit au moment ou une faible pulsation vibra contre lui, puis une autre, puis plusieurs, légèrement affolées. Et dans son être propre, ses battements n'étaient pas plus organisés. « Les autres ne sont pas toi. » Il murmura faiblement, englouti par la gêne, il ne savait ou se mettre, mais la réflexion qu'il était à sa place le frappa. « Je sais pas ce que c'est, ce truc entre nous et j'ai pas envie de comprendre non plus mais.. » Il souffla, passant une main dans ses cheveux. « J'ai juste besoin de toi c'est tout. » Et pour une fois ça ne lui avait pas écorché la bouche, parce que ces mots et pensées étaient sincères, il avait besoin de lui dans sa vie. ▬ Et le joyaux continuait de briller, répandant sa lumière dans son coeur. Serein il fut, il est et il sera désormais. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Sam 7 Fév - 21:43 Citer EditerSupprimer
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▼ Tasyr était blotti en une étrange position ; en une position qui aurait du l'être du moins. Ses lèvres entrouvertes cherchaient en de discrètes inspirations le souffle qu'il lui avait volé, chevrotaient de sa maladresse évidente. Rougies et malmenées d'un oppressant besoin assouvi, elles gardaient au passage bref de sa langue ce goût particulier et inexplicablement attrayant qu'il avait apposé. Ses doigts resserrent l'étau sur son tissus au creux de sa main claire. Sa poitrine semblait se soulever à une vitesse affolante lorsqu'il fermait de moitié les yeux, son corps s'embrasant au sentiment encore persistant de ses yeux flamboyants posés sur son corps complexé. Il était indéniable, il aimait, et l'aimait. Son être se gonflait d'une chaleur certaine diffusées de parts et d'autres de son organisme, les cheveux de sa nuque hérissés comme électrifiés. Son corps aussi, aimait et l'aimait. Pourtant, lorsque le diablotin fermait les yeux entièrement, c'était un monde nouveau qu'il percevait dans cette obscurité désirée : les souvenirs amers mais exaltants de nuits agressives, de poings abattus, de haine évidente. La bulle qu'ils forgeaient à l'instant ne leur appartenait pas, n'était pas la leur, celle qu'ils méritaient. Il en était certain et s'il ne désirait la briser, il savait qu'elle se fissurerait tôt ou tard. Tout simplement car leur réalité était toute autre, floue et imprévisible comme les coups qu'il avait enduré. Et dans cette tendresse qu'il lui offrait sans broncher, le syrien se surprit à désirer un instant la hargne de leurs combats précédents. Lucidité.Les doigts qu'il avait forcé à se poser sur son buste diffusaient une chaleur insoutenable, le faisant hoqueter et souffler plus fort. Tasyr craignait en ce geste de devoir changer ses plans, de s'attacher de chaînes métalliques à un futur casanier et routinier, que ses mots et ses gestes ne perdent de leur saveur et de leur ampleur à en devenir habituels. Hors, plus que tout et plus que cette situation haïssable, le syrien craignait d'être repoussé, de voir ses sentiments non partagés et de perdre tout ce à quoi il aspirait : et de ses coups, et de son cœur. Il fronça les sourcils, sa respiration erratique noyée contre l'épiderme finement doré de son cou. Le garçon craignait tant une hypothèse et son opposée qu'il refusait d'avancer, désireux de stagner à jamais dans cette posture chaleureuse, étreint avec ferveur. « Je sais. » Un éclat de rire bref lui avait échappé, un peu trop cristallin pour avoir été feint. Surpris de sa propre voix, le gamin remonta une main à ses lèvres pour y plaquer le dos, main qu'il envoya par la suite sur sa nuque pour la cajoler de ses ongles en guise d'excuse. Il savait et avait compris seul qu'il n'était pas tous les autres, qu'il était si différent et aussi si à part. Et il craignait souvent que Dewei ne favorise la banalité et la simplicité que représentaient les étudiants lambda. Soudain, les gestes du plus jeune se stoppèrent, sa respiration se fit plus lourde et il vacilla un instant, prenant plus ample appui sur le corps du dessous. Il s'était tant préparé à des mots tels qu'il ne savait plus les accueillir, ni même y répondre, son seul nom soupiré en signe d'acceptation. C'était étrange, bien plus que leur position tout compte fait. Tasyr se redressa en prenant sa stabilité de ses deux mains posées sur le torse du hongkongais. Ses pupilles se teintaient d'un feu tumultueux et incertain, se voilaient d'incompréhension, s'arrondissaient de tendresse mais se noircirent de colère. Il baissa la tête en frémissant, capturant le coin de ses lèvres entre ses dents en s'obligeant à la réflexion sans parvenir à trouver la réponse à sa question. Puis, puisant dans l'audace qu'il lui restait, il redressa fièrement le menton, dispersa ses mains sur le corps de son aîné. L'une obligea sa nuque à se baisser, l'autre força son haut à se soulever. Le garçon retraça cette ligne si désirable et désirée entre ses abdominaux du bout des doigts tandis qu'il posa un bref baiser courroucé sur ses lèvres encore rouges. Gagné peu à peu par la colère puis la fureur et l'indignation de son humiliation, il colla leurs fronts, effleurant son nez du bout du sien, les yeux clos. « Si t'as besoin de moi, pourquoi tu m'as laissé la dernière fois ? On aura jamais plus l'occasion, et tu as préféré m'humilier en me laissant tout seul. » Bien qu'il glissait alors dans ses mots une part de son départ secret, il avait préféré insister sur ce point. Hors, bien qu'il avait pour habitude de lui faire la tête des jours entiers si ce n'était l'espace d'une vie dans son ensemble, Taz avait décidé que ce soir, il ne le pouvait et ne le devait. Son ton ferme s'adoucissant, il abaissa ses épaules, comme débarrassé de ses soucis. « J'aimais ça pourtant, au moins autant que je t'aime, d'ailleurs. Ou alors c'était justement pour cette raison. » Et ses mots avaient été étrangement simples à avouer, ne secouant pas même son être de honte et gêne, n'haussant pas sa voix vers les aiguës. Après tout, aurait-il du prendre peur d'avouer une si affligeante banalité que la vérité de l'aimer ? ▬ Yeah you can start over you can run free, you can find other fish in the sea. You can pretend it's meant to be but you can't stay away from me. I can still hear you making that sound. Baby I'm preying on you tonight : hunt you down eat you alive. Just like animals Animals |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Dim 15 Fév - 3:56 Citer EditerSupprimer
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▼ Et dans sa déchéance il n'avait rien trouvé d'autre à faire que de se raccrocher à quelqu'un. Quelqu'un avec qui le repentit était bon, était doux. Quelqu'un qui, malgré les ressemblances, n'en était que plus différent et attirant en même temps. Il c'était accroché en dépit de tout, de peur de chuter à nouveau encore, cette fois beaucoup plus, dans les méandres de sa misérable vie. Et il c'était perdu, dans des sentiments incontrôlables qui le submergeaient, le rendait meilleur, mais l'anéantiraient au final. Seulement à cet instant, l'un blottit contre l'autre, Dewei ne c'était jamais autant senti chez lui. Cette impression d'appartenance, d'avoir trouvé sa place dans ce monde qui semblait pourtant ne pas être le sien. Pour la première fois il n'avait pas envie de s'enfuir, bien qu'il ait fait ça durant toute sa maigre existence. Il avait envie de rester, pour voir ou tout ça le mènerait parce qu'une voix lui criait que ça pourrait être bien. Oui. Qu'il avait peut-être une chance lui aussi d'être heureux enfin, de ne plus avoir peur, d'oublier son passé désastreux pour tout recommencer du début, avec lui. Avec Tasyr - L'amour ça fait du bien, sa tord les tripes, ça rend taré, ça brise le cœur.L'orage à l’extérieur semblait se calmer doucement, les éclaires ne ravageaient plus la pénombre de la pièce, les grondements quant à eux se faisaient plus lointain au fil des secondes. Le chinois n'osait plus bouger, laissant se propres mots en suspension contre ses lèvres fines. Il avait besoin de lui, peut-être d'une manière plus forte que ce ne fût le cas pour d'autre personne. Ça lui en tordait l'estomac, mais il avait senti que c'était le moment de les dire, ces mots. Il n'était pas très habile, ne savait pas comment exprimer ses sentiments, avait certainement un peu honte aussi parce qu'il n'avait jamais prononcé ça pour quelqu'un d'autre. Parce que des premières fois avec Tasyr, il en vivait depuis le début et qu'au font de lui Dewei était intimement convaincu qu'il y'en aurait d'autre. Les yeux vagabonds , rivés sur le mur devant lui, ses doigts posés de part et d'autre du corps de son voisin il aurait aimé qu'à ce moment les choses soient beaucoup plus simple. Qu'il puisse faire ce que bon lui semble sans que la gêne ne s’immisce pour le bloquer dans ses actions. Il avait besoin de lui, d'une force indéniable qu'il ne saurait s'expliquer à lui même, mais les faits étaient là. Il le cherchait dans tous les couloirs, entendait son prénom lancé à la volé alors que pas du tout et surtout, le soir en regagnant son dortoir, il ne pouvait s'empêcher de lorgner sur cet être endormie, sur cet être qu'il trouvait merveilleusement beau éclairé simplement des rayons de la lune. Proche de lui comme maintenant le hongkongais ne pouvait que se sentir complet, parce que c'était ainsi, les choses se voulaient telles qu'elles et même si ce n'était pas 'normal' même si ça le brusquait faiblement, même si ce n'était pas lui tout simplement, Dewei n'avait plus la force de lutter contre ses sentiments à l’égare de Tasyr. Il voulait juste profiter, et pouvoir avoir la prétention de dire que oui, il était à lui, il lui appartenait. Il s'y était attendu, Dewei savait qu'à un moment donné l'épisode de la fois précédente serait remis sur le tapis et sincèrement ça le fit sourire, bien qu'il frissonna passablement, aussi. Le touché du plus jeune contre son ventre fit se contracter ce dernier et il soupira, portant son attention sur la main aventureuse glissée sous son t-shirt. « J'ai eu peur. » Et il s'ouvrait, ça aussi c'était une première fois. « J'ai eu peur, non pas de toi, mais bien de moi. Des mes envies folles sur le moment et de toutes ces pensées qui s'entrechoquaient. J'ai pas assumé Tasyr, c'était .. Je sais pas. Tout est allé tellement vite que ouais, ça m'a dépassé. » Se grattant la nuque, mis à nue légèrement le chinois n'avait pu que dire la vérité car conscient que son autre méritait une explication après le coup qu'il lui avait fait. Ce n'était pas des grandes paroles, c'était simplement murmuré, un peu hésitant et cela représentait presque à la perfection l'état dans lequel se trouvait le plus âgé. Il était perdu, il ne savait plus rien, mais aujourd'hui il assumait. Sinon il y'a bien longtemps que l’intrus entre ses jambes ne serait plus à cette place. Sa pression sanguine augmenta lorsque le je t'aime fût perçu et assimilé, son souffle se fit plus long l'instant d'après et aussi futile cela puisse-t-il être, il eut l'impression qu'un million de papillons s'envolèrent dans son ventre. La comparaison se fit rire une seconde et il se répéta ses mots plusieurs fois. Personne ne les lui avait jamais dit, ou du moins aussi sincèrement qu'à présent. « Moi aussi, j'aimais. Et c'était bien ça le problème. On est deux mecs ! J'veux dire, j'ai clairement jamais ressenti ça pour un quelconque garçon avant, même une fille d'ailleurs. La logique voudrait que ce soit un homme et une femme. Alors oui ça m'a fait peur, parce que j'avais envie de toi bordel ! » Sa voix tinta comme une supplication et s'il avait pu, Dewei se serait tiré les cheveux. Sa langue lui brûlait par le trop plein de révélations, mais il n'en avait pas terminé, il voulait continuer, bien trop lancé pour s'arrêter en si bon chemin. « Si tu crois que les jours qui on suivit l'épisode de la cabane ont été simple pour moi alors détrompes toi. T'imagines même pas à quel point j'me suis retrouvé con à me poser toutes ces questions et en même temps j'avais envie, besoin même de te voir, mais tu n'étais pas là. J'ai jamais vécu ça Tasyr, avec personne, c'était juste du sexe pour du sexe, mais avec toi.. » Son regard brûlant du désir qu'il pouvait bien lui porter chercha le sien. « Avec toi je savais que ça allait être plus que ça, donc je suis parti. Mais j'ai plus envie de partir désormais, alors ne me dit pas qu'on aura plus d'autres occasions. S'il te plait. » Parce qu'il avait entendu ces mots, oui. Et pour anéantir la gêne qui venait de s'abattre sur lui, une nouvelle fois il s'empara de ses lèvres, les mordant avec hargne, empoignant son t-shirt et fermant fortement les paupières. Oui il aurait voulu que tout soit beaucoup plus simple, vraiment. |
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