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[ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Dim 15 Fév - 21:12 Citer EditerSupprimer
i crave you
▼ Ses doigts délaissaient peu à peu leur ancrage, glissant le long de sa peau chaude. Craintifs d'être fautifs, ils ne savaient où se poser sans attiser son mal-être tandis que son souffle s'était alourdi des reproches qu'il se murmurait seul. Taz avait ouvert une brèche dans sa forteresse de silence et de lâcheté, quelque chose qui finirait par lui nuire tôt ou tard. Qui le fragilisait d'ores et déjà, fissurant ses acquis, ébranlant son savoir, embrasant ses désirs. De cette façon, l'honnêteté s'imposait par cette frêle ouverture. Il avait cessé de réfléchir un instant, cessé cette mascarade infâme qui se voulait trop prudente. Il gardait la sensation de son épiderme frémissant au bout des doigts, cet interdit qui appelait à la violation des règles et secouait son corps de frissons de sa simple chaleur. Il baissa les yeux, ses lèvres entrouvertes brûlantes de son souffle, murmurant inlassablement quelques syllabes de chacun des mots que l'aîné pouvait prononcer ; avec peine, et un semblant de douleur. Avec légèreté, et un soupçon de tendresse. Il était certes un homme, mais voilà longtemps qu'il avait gagné cette lutte contre sa conscience, qu'il s'était autorisé à ce qu'il ressentait. Le syrien ne comprenait qu'à la perfection ce combat intérieur, mais ne l'approuvait pas pour le simple fait de ne plus le partager. Il s'était laissé aller à l'addiction, au péché le plus délicieux qu'il puisse exister sous son enveloppe charnelle irrésistible. Pourquoi donc personne ne pouvait le voir de la façon dont il le voyait, lire en ses sourires, en ses regards, et comprendre qu'il n'était pas fou à lier mais bien fou d'amour ?Dewei ravivait les souvenirs encore frais, réveillait cette ardeur au travers de ses mots, et son regard accrochant le sien, Tasyr ne parvenait à suivre le fil de ses phrases. Seul le préoccupait la fièvre de ses pupilles se dilatant qu'il refusait de lâcher des yeux, sa propre respiration perdant de sa régularité. « C'était pas du simple sexe non. Ça n'était pas ce que je voulais. » Le rescapé n'était pas certain de contredire ses mots pour ne pas les avoir entendus, mais il suivait le mouvement de ses lèvres avec avidité alors que sa main regagnait du terrain sur sa musculature. Il lui sembla alors que son aîné attendait une réponse de sa part et, quoiqu'il n'en fut pas certain, ses joues se teintèrent d'une pâle couleur rouge. Du bout des lèvres, avec peine, il bredouilla quelques mots, des excuses insensées pour ne l'avoir écouté, et fut réduit au plus délectable des silences. Ses paupières closes dans l'instant, Tasyr referma son poing sur le tissu par l'intérieur, forçant maladroitement leurs troncs à s'entrechoquer. Il soupirait discrètement de ses attaques dentues, repoussait ses canines de son désir de goûter à son baiser à pleine bouche. Ses dents s'enfonçaient tantôt dans sa lèvre inférieure lorsque la poigne du sango se faisait plus dérangeante sur son corps, et tantôt il la chatouillait du bout de la langue pour y panser sa morsure lorsqu'il le relâchait. Il avait désiré sa bouche trop avidement pour ne pas profiter de l'opportunité offerte, la teintant par leurs assauts partagés d'une douce couleur vermeille. Le goût sur sa langue recréait cet extase qui le faisait frémir de tout son être, signe de la drogue douce qui s'infiltrait dans ses veines pour combattre son manque. Las de lutter, il étouffa le faible son de sa satisfaction contre la chair de Dewei qu'il quitta cependant pour poser son front contre le sien. Son souffle s'était considérablement raccourci et réchauffé, mais le coin de ses lèvres s'étirait en un sourire trahissant sa satisfaction. « C'était du sexe avec toi dont j'avais envie, avec l'homme qui a su donner chaud à l'homme que je suis, et qui lui a fait oublier les lois primaires de la nature. C'est la première fois aussi pour moi. » Pantelant, le plus jeune cessa de racler la surface de sa peau de ses ongles et retira sa main de son emplacement, joignant ses deux bras autour du cou du chinois pour fourrager tendrement ses cheveux. Il se rassit correctement sur le haut de ses cuisses et plissa le nez en une moue dérangée par le sens de ses aveux, les joues rosées. Il avait prévu certes de lui faire comprendre son attachement lors de cette ultime soirée, mais non pas de déborder ainsi avec tant d'aisance et se mettre à nu. Afin de cacher sa honte et oublier ce qu'il percevait comme une faute, le syrien exerça une pression sur la nuque de l'autre, le forçant à approcher son cou et l'invitant de son souffle erratique à le dévorer à sa guise. « Reste avec moi toute la soirée. Je t'avais dis que j'avais envie d'un câlin. » Par le rire qui avait résonné si simplement, si tintant, Taz avait oublié ses soucis, ses maux et ses peurs. De l'orage qui grondait faiblement à l'extérieur à celui qu'il s'apprêtait à monter de toutes pièces. Aucune crainte ne dévorait son être ; tout semblait naturel. Car tout l'était. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Jeu 26 Fév - 16:18 Citer EditerSupprimer
séras meu number one
▼ Quoi de plus normal que la peur de l'inconnu ? Dewei ne craignait le garçon qui lui faisait face, il ne l'avait d'ailleurs jamais craint, pourtant la force des sentiments qu'il pensait ressentir à son égare, eux le faisaient trembler. Et le chinois n'avait jamais eut l'habitude de se retrouver ainsi, démuni et pantelant quant à la réalité qui le frappait. Un homme lui faisait découvrir ce que personne n'avait réussit à faire, son estomac se tordait agréablement devant lui, ses jambes étaient coton et ne le tenaient plus. Il perdait toutes notions, ne voyait que lui et surtout, envers et contre tout, éprouvait le besoin viscéral d'être à ses côtés. Pouvoir simplement l'effleurer du bout des doigts, inspirer et expirer un air identique au sien. Des choses futiles, des gamineries, mais sa vérité avant tout. Dewei avait besoin d'un Tasyr dans sa vie. Ses lèvres une fois détachées des autres, lui brûlaient délicieusement et instinctivement la pointe de sa langue les humecta pour recueillir les dernière parcelles de ce baiser qui lui laissait un goût sucré sur le palé. Et doucement il frémissait. Vulnérable comme rarement, le regard baissé sur ses propres mains tordant le haut du syrien, le plus âgé gardait une respiration calme, ne voulant pas se laisser aller totalement à ses émotions, ne voulant pas se laisser emporter. Au delà des barrières de la morale qu'il, un jour, pourrait dépasser, sa fierté quant à elle n'était pas mince affaire à anéantir. Il ne pouvait simplement pas le regarder droit dans les yeux après ça, il serait gêné et non, ce n'était pas envisageable. Sa force de caractère il se devait de la conserver, même si en cour de route il voyait toutes les cloisons forgées avec les années, s’effondrer telle des châteaux de cartes emportés par le vent. Tasyr le rendait faible, il en était conscient. Sans qu'il ne puisse lutter, le plus jeune c'était glissé à la place de faiblesse dérangeante et même s'il avait retourné des montagnes, Dewei n'aurait pu rien y faire. Dans le fond, très loin, il appréciait que son autre soit à cette place. Tout son être se réchauffa brusquement lorsque les mots lui parvinrent et lentement il redressa son visages pour oser le regarder les yeux à demi clos. Sa respiration c'était en un instant accélérée et cette boule dans son ventre, cette boule qui pourrait très bien être assimilée à du bonheur éclata, le faisant frissonner de tout son soul. C'était ça, cet état qui lui faisait craindre l'après, qui le poussait à s'effrayer lui-même, désormais spectateur de sa personne qui réagissait seule. Et pourtant, c'était aussi bon, aussi bon que perturbant, mais Dewei en redemandait car ces sensations étaient agréables, beaucoup trop pour qu'elles ne cessent de l'animer à présent. Lâchant le t-shirt froissé, le chinois posa l'une de ses mains fébrilement sur le bras de l'autre et le pressa brièvement tandis que son visage se rapprocha de sa nuque dégagée. Sa vision se brouilla en même temps que son souffle chaud butait sur le cou du plus jeune en de longues vagues. Et au moment ou les paroles s'envolèrent sa respiration en fit de même. Le rire échappé le fit redescendre et son sourire perdu par l'ambiance sérieuse refit surface, étirant sa bouche en un rictus malicieux, tiré sur le côté. « Un câlin ? » Il murmura, toujours rivé sur sa jugulaire, le bout de son nez l'effleura. A quoi bon réfléchir ? A quoi bon se poser des questions et douter ? Le Sango ne voulait plus être lâche, confronté à cette adrénaline qui l'emportait vers une folie douce. Il ne souhaitait vivre avec les regrets de se dire que, ouais s'il n'était pas parti les fois précédentes, ça aurait pu être bien. Parce que ça aurait été avec Tasyr. Sa langue laissa une traînée mouillée sur sa peau blanche, ses doigts glissèrent dans son dos, déviant très vite plus au sud pour se poser finalement sur ses fesses, sans hésitation. Dewei apposa de nombreux baisers volatiles sur sa nuque tendrement puis redressa son visage. Il le sonda un instant, son sourire ne le quittant pas « Ok. » Ses mains se pressèrent contre son postérieur, poussa le plus jeune à le surplomber, redressant son visage, Dewei arqua un sourcil. « Embrasses moi comme si c'était la dernière fois, rends moi encore plus fou qu'à présent. » Sa voix suavement grave l'engloba et résonna comme la sentence d'un procès achevé après une bataille acharnée. Dans tous les cas, ce soir il serait à lui. - esta noite tu vais me conhecer, esta noite não vais te arrepender. tu precisas de mim, e eu de ti, hoje serás a meu number one. ce soir tu me connaîtra, ce soir tu ne regretteras pas. tu as besoin de moi et moi de toi, aujourd'hui tu seras mon numéro un. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Ven 27 Fév - 0:23 Citer EditerSupprimer
i crave you
▼ Il y avait cette chose qui électrisait l'air et le chargeait d'un élément qu'il ne parvenait à identifier. L'éclat joyeux incontrôlé qui l'avait secoué ne leur appartenait pas, un tabou exclu de leur bulle d'inconfort et de rage. Étrangement, il était pourtant bon de ne pas avoir à craindre les représailles immédiates pourtant, de les repousser au jour où la distance les anéantira. De ses doigts conquérants, le diablotin retraçait les courbes et les imperfections qui s'offraient à lui, s'attardait sur une parcelle de peau qu'il devinait plus sensible qu'une autre. Sa proposition n'avait pas été réfléchie, synonyme même de la spontanéité : elle traduisait son besoin dernier. Cette envie qui s'était mutée en nécessité, celle de lui, et celle d'un « eux ». Mais l'air était chargé, et l'adolescent s'agaçait de ne parvenir à le sonder. Il y avait cette tension électrique de leurs touchés, cette fougue de leurs baisers, et un soupçon d'aisance qui avait manqué la première fois. Il pointait enfin du doigt cette nouveauté. La peur s'était effacée et chacun des actes de son aîné lui tirèrent des frissons de mal-aise. Tasyr s'était conditionné au point d'en accepter la passivité dans la gestuelle du requin et se trouvait dérouté de chacun des baisers qu'il apposait au creux de sa nuque nacrée. Il peinait à garder le contrôle de son souffle déjà malmené, enfonçait ses ongles dans le cou de son Némésis, mais rejetait irrémédiablement sa tête en arrière pour lui offrir sa peau. Elle, son visage, ses épaules ou son cou. Son corps ou son âme. Il pouvait tout prendre, tout embrasser, tout embraser, ça n'était jamais qu'un des présents qu'il comptait lui offrir pour un temps qu'il entrevoyait naïvement comme une éternité en dépit des intempéries. Comme si c'était la dernière fois. Les deux mains posées à plat sur le dossier du canapé, son visage perché plus haut que le sien, le diablotin n'avait pu réprimer un son étouffé entre ses lèvres. La surprise n'en était pas tant la cause, mais plutôt la douleur infligée par ces quelques mots d'une requête alléchante. Taz ancra ses ongles dans la matière sous ses paumes et fit traversé d'un frémissement conséquent : devinait-il de son comportement quelque chose qu'il lui était interdit de savoir ? Il baissa les yeux en réprimant un hoquet lâche sous la boule qui se formait au creux de sa gorge. Sa demande simple suffit à elle seule à raviver le doute et l'incertitude des jours et semaines à venir, la douleur de quitter ce qui avait fait de lui quelqu'un de meilleur, sa peur de replonger tête la première dans ce qu'il fut, son désespoir de laisser la personne qui avait participé sans le savoir à la découverte d'un soit qu'il ne se connaissait pas. Il avait cette sensation de ne pas être mauvais, cette envie de croire que le soleil brillerait toujours, tant qu'il était à ses côtés. Et qu'importe leurs différences et leur vécu, leurs ressemblances et leur aversion, ce soleil ne se ternissait ni de ses poings ni de ses rires. Le plaisir de s'apprendre « à lui ». La chaleur diffuse provoquée par la présence de ses mains contre ses fesses acheva la bataille, le ramena d'un saut violent à l'instant présent et il signa le traité d'annexion pour ce soir sans grand regret. Il n'avait ni la force, ni l'envie de lutter contre un pouvoir qui le dépassait. Ni la foi, ni le courage de repousser ce qu'il désirait ardemment. Embrasses moi comme si c'était la dernière fois. Les mots raisonnaient dans un tumulte incessant, mais il ne fut pas assez sage pour s'en tenir à si peu. Un sourire amère étira ses lèvres, presque semblable à un rictus peiné, et il posa tout d'abord son menton sur le crâne du hongkongais. Tasyr remonta ses mains à l'arrière de sa tête et resta un instant à contempler le vide qui s'offrait derrière le volume de leur siège. Dewei avait tout anéanti. Ce qu'il pensait savoir, ce qu'il pensait être, mais aussi les quelques différences qui subsistaient. Jamais il n'avait eu cette impression d'être son cadet de deux ans, d'être un étudiant d'une filière autre, d'avoir vécu des choses qu'il n'imaginait sans doute pas. Il avait tout brisé, puisqu'ils s'en moquaient. Le syrien n'était lui qu'en sa compagnie, et là alors prenait le sens de son identité. Il s'installa à son aise, les genoux de chaque côté de ses cuisses et son torse frêle noyé contre un tronc plus large et mieux sculpté. Il avait cette envie de ne pas céder à la hargne de leur entité -pas tout de suite peut-être. Fébrilement et d'un geste presque craintif, ses doigts longèrent sa nuque pour retracer la courbe de sa mâchoire et remonter sur ses joues. Le gamin pencha son propre visage en avant et déposa un baiser sur son front. « Il y a vraiment trop de choses que tu dois savoir.. » Il ignorait pourquoi maintenant, pourquoi cet instant précis pour laisser planer le doute. Néanmoins, il migra très vite vers sa bouche qu'il recouvrit d'un timide baiser qui ne lui ressemblait pas et ne s'identifiait pas dans chaque élan de témérité qu'il avait démontré plus tôt. Peu à peu gagné par la ferveur de son goût addictif, il remonta ses mains à ses tempes pour passer ses doigts entre les mèches du chinois et s'appliqua à presser plus fermement ses lèvres, sa tête se penchant sur le côté dans un geste mécanique. Au fil de l'engouement pour cet acte prisé, il s'autorisa à entrer dans son jeu en oubliant de masquer le contentement qui ronronnait au fond de sa gorge, perdit le contrôle de son corps qui cherchait la chaleur de son homologue en le heurtant avec douceur plusieurs fois. Avec une forme de pudeur, le syrien insinua sa langue dans l'échange qu'il avait initié, incertain toutefois des gestes à esquisser, des comportements à adopter, de la maturité ou non de ses actes. Les joues rouges de sa bravoure moindre, il n'avait de cesse de ruminer de volubiles questionnements vains, puis se résigna promptement à reprendre son souffle. Taz imposa une faible distance entre leurs lèvres l'espace d'un instant bref, noyant sa première et unique vérité contre une bouche qu'il ne quittait des yeux. « C'est mal tu penses, si je suis tombé fou amoureux de toi ? » De crainte de subir le poids d'une réponse qu'il n'attendait pas et ressentir cette lancinante douleur qui poignardait son cœur, le garçon prit de cours l'homme qu'il avait accepté chérir d'un nouveau baiser d'une même tonalité langoureuse. Cette fois, Dewei semblait avoir aspiré le rôle qu'il tenait la fois dernière, laissant le plus jeune pantelant dans son inexpérience mais de sa bonne volonté, guidant une scène qu'il avait repassé dans son esprit des milliers de fois. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Mer 11 Mar - 2:05 Citer EditerSupprimer
séras meu number one
▼ Son être tout entier transpirait un parfum d'inconnu excitant, son épiderme retranscrivait une faible chaire de poule alléchante et même son souffle quelque peu désordonné annonçait l'ébauche d'un renouveau. D'une nouveauté qu'il n'aurait songé apprivoiser par le passé, mais dont il était demandeur à présent. Dewei n'avait rien d'un garçon normalement constitué. Il était même à éviter tant sa réputation n'avait rien de plaisant et malgré ses défauts aussi gros que l'univers lui même, quelqu'un avait su le rendre faible, faible comme il n'avait jamais été. Cette personne se tenant aujourd'hui à califourchon sur ses cuisses. Il n'avait jamais approché de prés ou de loin les sensations que l'on pouvait ressentir lorsqu'un amour, quel qu'il soit, s'imposait à nous. Pourtant dans ce siège inconfortable, ses mains flattant un fessier masculin et lui, suppliant presque de se faire entraîner dans les méandres d'un pêché absolu, le chinois voulait croire qu'il y touchait enfin. La chaleur montait dans son corps par vague ravageuses, sa pression sanguine importante pulsait tellement fort qu'elle en arrivait à résonner dans ses oreilles, ses yeux ne quittaient plus leur vis à vis. Il ne savait pas, il n'y connaissait rien seulement à cet instant, l’appellation même le frappa. Sa définition de l'amour se forgea, prenant un léger goût épicé de Syrie. Il c'était éprit d'un homme, de toutes les manières possibles, se faisant anéantir par une bombe humaine qu'il n'aurait osé croire un jour. Il était fou de lui, fou d'un Tasyr hésitant, dérangé, bagarreur, jaloux et pourtant parfait éclairé par la lumière de la lune. Les nuages c'étaient dissipés, comme le flou dans lequel était plongé le plus âgé en arrivant et cette dernière brillait tellement ce soir qu'on aurait pu croire qu'elle les berçait d'un accord à fauter, d'un accord absolu. Dewei était fou oui, fou le mot était exacte. Le plus jeune le rendait taré, totalement malade d'un virus bien plus puissant que n'importe lequel et aucun remède n'existait. Dieu merci, car il n'en avait clairement pas besoin. Quelqu'un, un jour à dit Cueillez des aujourd'hui, les roses de la vie. En dépit de son inexpérience, de ses gestes chevrotants et de la douce couleur pourpre qui ornait ses joues rebondis, Dewei comptait profiter de l'instant présent sans que les conséquences de ses actes n'effleurent son esprit. Il avait un Tasyr désirable face à lui et beaucoup trop longtemps il avait refoulé ses envies pour qu'elles n'explosent à présent. Sa supplication résonnait encore autour de lui, il ne se trouva même pas ridicule à quémander ainsi car pour la première fois ses paroles lui avaient échappé sans qu'il n'ai pu réfléchir à leur impacte. Il voulait l'embrasser, sentir à nouveau ses lèvres se mouver contre le sienne et surtout se laisser envahir par la frénésie que représentait les baisers du plus jeune. D'une seconde à l'autre il se retrouva, le visage contre le buste devant lui et le chinois s'accorda une minute de répit, les yeux clos il respira fortement, humant l'odeur de son autre. C'est au moment ou son subconscient s’interrogea sur les mots qu'il venait de percevoir, que ses yeux à nouveau ouvert c'étaient voilés de questionnement, qu'une bouche demandée, vint taquiner la sienne avec une hésitation enivrante. Son souffle se bloqua furtivement, chamboulant son pouls qui repartait déjà au galop alors que l'une de ses mains remonta, passant sous le t-shirt de son voisin, exerçant dans son dos des caresses appuyées. Étirant plus encore son cou, réclamant d'avantage, surpassant ses doutes quant à quoi faire il se laissa entraîner et accentua lui aussi l'échange qui vira crescendo au passionné. Peut-être qu'il griffa sa peau dans l'euphorie, peut-être qu'il pressa son jeans aussi, dans tous les cas, sa langue malicieuse n'avait pas attendu bien longtemps avant d'aller humidifier les lèvres de l'autre, souhaitant retrouver sa complice. Tout, tout de Dewei réclamait Tasyr à croire qu’inconsciemment il lui était devenu indispensable, vitale et ça le bouffait, du moins ça le boufferait demain, présentement il n'y pensait même plus. La respiration courte il recula lui aussi son visage, achevant leur étreinte et inspirant fortement pour attraper la plus fine miette d'oxygène. Les yeux à demi clos il distinguait quand même le plus jeune et même si ses tympans bourdonnaient fortement il perçu les paroles de ce dernier. Paroles qui l'achevèrent une bonne fois pour toute. Pris de cours sa bouche se plaqua à nouveau sur les secondes et cette fois ci Dewei s'appliqua à le serrer contre lui. Il le broyait probablement, mais il devait encaisser ce qu'il avait entendu, assumer aussi et contrôler avant tout l’ouragan désormais enclenché dans son ventre. Durement il planta ses dents dans sa langue et se reculant, le poussa brièvement pour le voir un peu mieux. Son souffle chaud butait toujours contre le visage du plus jeune et il le sonda, de haut en bas le regard impassible. Il déglutit se trouvant fou dans l'instant, mais de la même manière que l'avait Tasyr la seconde passée, sa bouche s'entrouvrit. « Et toi, tu trouves ça mal si je te dis que tu me rends faible ? Que tu me retourne à en perdre la raison ? » La fin sonna en un murmure tandis que ses yeux c'étaient enfuit sur la droite. Très vite il le fixa à nouveau et animé d'une soudaine confiance, du bout de sa langue il retraça la mâchoire de son autre avant de la mordre doucement à la fin. « J'ai envie de toi Tasyr. » Il susurra proche de son oreille appuyant sur son prénom. « Et je t'anéantirais pour tout ça un jour, mais pas ce soir. Non vraiment pas ce soir. » Pour souligner ses parole le Hongkongais plongea dans son cou et le marqua avec hargne, laissant ses ongles sur ses côtes le lacérer avec ferveur. Son corps offert serait son nouveau terrain de jeu favori, il le marquerait, jusqu'à la dernière parcelle de peau. Parce qu'il était fou de lui, mais fou avant tout. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Sam 14 Mar - 17:44 Citer EditerSupprimer
i crave you
▼ Il avait eu cette forme de sourire, ce rictus qu'on ne définissait pas, qui n'appartenait ni au haut ni au bas. Il était heureux dans son malheur, car qu'importe le futur, il n'avait décidé de ne jamais s'égarer de cette voie dangereusement sinueuse qui leur appartenait. Ça n'était pas les mots qu'il avait attendus, ceux qu'il avait désirés. Définitivement. Ils étaient mieux encore : il savait lire entre ses lignes, puiser ses pensées au bout de ses lèvres pleines. Une fois de plus, le feu naissait de ses entrailles et se propageait à chaque parcelle de son être désireux. La brûlure s'en ressentait si vive qu'il sembla au garçon n'avoir jamais été en si mauvaise posture, pris entre les griffes d'un ennemi qu'il avait appelé à s'en briser la voix. Ses flans se déchiraient sous sa poigne, son cou rougissait de ses assauts, ne battants qu'au rythme de ses inspirations saccadées. La ligne juvénile de son visage se crispait sous ses coups de crocs, le stress et l'intimidation venant se mêler à la danse en quelques valses névrosées. Son nom prenait de la valeur chaque fois que Dewei en prononçait les syllabes de sa voix suave, étonnamment rauque dans l'instant. Courageux mais dépaysé, piégé en infériorité, Tasyr s'abandonnait toujours davantage à la dextérité qu'il trouvait chez son aîné, laissa la carapace se briser. Il n'avait jamais eu la moindre crédibilité à ses côtés, et acceptait cette défaite en exprimant les soupires que son souffle imposait. « Tue moi demain. » N'était-ce pas là ce qu'il y avait de mieux ? « Demain » tout changerait, y avait-il seulement une aube à leur histoire, non pas une nuit éternelle, noire d'un velours étouffant ? Sa main gauche se perdit une fois de plus entre des mèches qu'il affectionnait, les malmenant d'une douceur abrupte. L'autre, gagnant en audace, outrepassa la première frontière imposée en retraçant son épaule et les lignes de son corps à même la peau, descendant peu à peu pour s'installer sur le territoire sud de son ventre que ses ongles s’évertuaient à conquérir. « Dewei hyungnim, j'ai chaud.. » Sa voix s'achevant en un couinement de honte, le syrien nicha son visage au creux de son cou : il lui était impossible d'user des justes paroles si tôt, alors que son corps et son cœur s'accordaient enfin à l'unisson sur un sentiment le dévastant. Néanmoins, les baisers éphémères dont il flatta la base de la nuque du hongkongais trahirent son empressement. Ses dents s'implantèrent sur son épiderme que sa langue humidifia, ses poings blanc se resserrèrent dans un élan de violence contre le tissu dont il le délesta d'un geste assuré. Et lorsque Tasyr se redressa, ce ne fut jamais que pour déposer un nouveau baiser contre la peau chaude de sa clavicule. « T'es à moi. » La haine n'est qu'un amour amaigri et estompé ; sans doute étaient-ils les seuls à pouvoir comprendre une signification telle. C'est comme cela que tout marchait. C'est pour cela que tout marchait. La limite fine n'attendait qu'à être franchie, dans un sens où dans l'autre, pour revenir en arrière puis s'offrir un avenir. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Sam 21 Mar - 15:17 Citer EditerSupprimer
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▼ S'essouffler, inspirer, expirer d'une douloureuse affliction. S'évertuer, s'enflammer, s'enrager d'une passion dévastatrice et délectable. Il le tuerait demain, un autre jour, plus tard car à présent il n'en avait pas la force, ni même l'envie. Réduit moi à néant enrôle moi dans ton existence misérable, à nous deux on l'a rendra plus merveilleuse car nous somme la brillance d'un diamant, l'enchantement dans les yeux d'un enfant. Son être n'avait cessé d'enfler d'une douce chaleur se rependant de la plante de ses pieds à son cuir chevelu. Dewei le touchait franchement puis l'effleurer le temps d'après, incertain quant à ses gestes. Ses phalanges le brûlaient dû au contacte qu'il exerçait sur la peau laiteuse de son vis à vis et il continuait de l'explorer sans crainte, laissant ses doigts se balader de droite à gauche, s'évadant régulièrement sous le t-shirt qu'il trouvait dérangeant. Ses lèvres taquines, butinaient son cou avec ferveur, remontant jusque son oreille qu'il mordillait brièvement. Il n'y avait pas de secret, pas de technique pré-dictée seulement, la respiration devenant courte du plus jeune qu'il percevait lui indiquait qu'il ne s'y prenait pas si mal que ça. Ses mains moites finirent par s'implanter sur la chute de reins offerte, froissant le tissu dans leur conquête d'un plus. Le chinois en voulait d'avantage, toujours plus et la divine folie le gagnait par vagues et torrent. Il se noierait bientôt, boirait la tasse d'un désir qui, après tant de temps refoulé, exploserait telle une grenade dégoupillée. Les mots de Tasyr avaient sur lui l'effet d'un électrochoc. Il frissonnait, pinçant sa bouche fortement, plissant ses paupières camouflant ses orbites sombres d'envie. Son bassin s'animait lui aussi tandis que son souffle bouillant se saccadait à mesure que les minute défilaient. Il était fou de lui, d'une façon qui lui était totalement inédite et il appréciait ça, la fougue de l'instant et c'est uniquement en la présence du syrien qu'il devenait ainsi, qu'il devenait lui. Son t-shirt s'envola finalement, démarrant sur ses bras une fine chaire de poule. La bouche posée sur sa clavicule s'affairait à lui faite perdre la raison et le temps d'une minute Dewei bascula en arrière sa tête et entrouvrit ses lèvres pleines. Il avait besoin d'air. « Tasyr.. » Son murmure s'évanouit rapidement tant il fût faiblement exprimé et sans rien contrôler lui même, le chinois se leva, poussant son autre a en faire de même. Ses yeux plongés dans les siens, l'une de ses mains posée sur son buste, il le fit reculer jusqu'à ce qu'ils ne butent contre l'un des murs du salon. Sans plus attendre et en un geste expérimenté, il délesta l'autre de son haut comme ce dernier l'avait fait l'instant d'avant. Collant directement son torse à celui lui faisant face, Dewei se mordit l’intérieur de la joue avant d'esquisser un sourire carnassier. Les barrières étaient définitivement tombées. Fébrile, sa langue s'aventura sur la bouche délaissée de Tasyr, y laissant une traînée mouillée puis il fondit à nouveau sur sa chaire, l'entraînant dans le surréalisme d'un échange passionné. Ses doigts retrouvèrent leur place sur les hanches du syrien qu'il griffa partiellement tandis que sa personne toute entière s'écrasait un peu plus encore contre son corps désirablement malmené. La pulpe de ses extrémités joua un instant à la lisière de son pantalon avant que l'une de ses mains ne se glisse en dessous, à même son épiderme qu'il empoigna sans hésitation. Un faible grognement de satisfaction le quitta, entre leur baiser, non vraiment ce soir il ne le tuerait pas, du moins pas au premier sens du terme. les fauves sont lâchés. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Lun 30 Mar - 1:13 Citer EditerSupprimer
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▼ Il ne savait plus quelle était sa réalité, il ignorait jusqu'où s'étendait son rêve. Initiateur ou initié. Tout prenait une teinte passionnée, tout s’imprégnait d'une senteur vivace, tout avait un goût de lui sur sa langue rosée. Qu'il le marque au fer rouge de ses griffes meurtrières, qu'il cause la défaillance de son être et l'asymétrie de son âme. Qu'il le brise comme la proie chassée et convoitée d'un appétit félin et roi d'un coup de crocs bien placé. Qu'il soit son jouet ne serait-ce qu'une nuit, et il serait pour toujours à lui, portant son nom en cicatrice incurable. Et ça faisait mal à l'égo d'être dépendant. Et ça faisait mal à l'Homme d'être dominé. Et ça mettait du baume au cœur de charrier l'être aimé, volatiles caresses et innombrables baisers. Hwang Tasyr attiré, Hwang Tasyr attisé. Tasyr colérique, si illogique. Taz amoureux, Taz désireux. Désir si fougueux. Et pourtant si bientôt consumé, effrité. Homme échappé, dompté, homme blessé, inconnu oublié. Qu'importe demain, la nuit appartient à la jeunesse éternelle et se prolonge tant que l'on ferme les yeux. Il y avait simplement à ne plus les rouvrir. Le syrien peinait à suivre le rythme. Un bref instant, il s'était montré audacieux et téméraire dans une forme de courage frôlant l'exception, mais il craignait désormais de se retrouver en présence d'un félin qu'il aurait éveillé. Il ancra ses avants-bras contre le mur froid, et tenta de s'y fondre un court instant pour échapper au supplice du martyr, aux brûlures de son être qui soupirait seul sans son consentement. La timidité de l'enfant aspirait la vanité de l'homme. Simplement n'avait-il pas prévu de rencontrer à nouveau sa bouche si désirable, laquelle happa sa crainte pour poser son orgueil au coin de ses lèvres rougies, sans quoi il aurait songé à fuir. C'était un combat qu'il refusait d'abandonner, qu'il avait rêvé d'engager. Il était conscient des épreuves qu'il lui fallait endurer, mais le Graal de l'enjeu n'avait d'égal. « hayati .. » Tasyr ignorait s'il avait perçu sa complainte et plus que tout, cette intime appellation réservée à leurs écrans portables où la crainte n'avait lieu d'être. Gonflé d'une témérité nouvelle -certainement plus conséquente que la précédente, il plaça l'une de ses mains dans le milieu de son dos pour le rafler de ses ongles courts, s'imprégnant de sa chaleur. La seconde plus habile empoigna avec fermeté le bord de son pantalon dans lequel elle se glissa pour le ramener contre ses hanches avides. Le contact électrisa son corps enflammé, et il captura à nouveau de ses dents la lèvre inférieure du hongkongais pour la cribler d'attentions diverses. Jusqu'à sa limite, jusqu'à temps que son souffle s'en retrouve désorganisé de la plus furieuse des façons. « Allons jusqu'au bout cette fois, hayati. » Il ne cherchait plus à fuir, et espérait que Dewei en fasse de même, veillant à détacher chaque syllabe. Chaque syllabe et même ce mot, doux et soigné, qu'il avait ponctué d'un sourire encourageant. C'était l'épreuve la plus difficile -et agréable pourtant, avouer sans faille son appartenance et l'inviter à la dernière danse. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Ven 3 Avr - 1:21 Citer EditerSupprimer
séras meu number one
▼ Il n'était plus que soupires désorganisés et chaleur beaucoup trop étouffante. Son être bouillonnait à n'en plus pouvoir, des bouffées de chaleur lui faisaient perdre la tête, tout ça était beaucoup trop surréaliste et bon pour seulement exister. Ses lèvres tantôt à dévorer les siennes avait chuté un peu plus au sud s'amusant sur ses clavicules désormais tandis que ses doigts sensibilisaient la zone en dessous de son nombril juste au dessus du jeans. Il voulait devenir encore plus fou, perdre la raison et aller au bout de ses envies, Dewei avait beaucoup trop refoulé, patienté et ce soir dans cette fraternité désertée il n'en pouvait simplement plus. Son cœur à tout moment franchirait sa cage thoracique et s'exhiberait aux yeux de tous tant il battait à un rythme effréné. Entre ses mains fébrile le chinois semblait voir ses émotions se décupler alors qu'une simple caresse innocente le faisait frissonner de tout son long. Il avait beau ne pas aimer déranger ses habitudes, cette nouveauté là, il l'aimait énormément. Un mot murmuré, ses oreilles qui bourdonnent pourtant il n'était même pas certain d'avoir perçu ce qu'il pensait avoir entendu. Ce surnom qu'il n'avait pas comprit la première fois puis qui avait prit de l'importance lorsqu'il l'avait enfin saisi. Il inspira profondément tout en mordillant son épaule alors que l'un de ses pouces s'aventurait sur le bouton du pantalon de son autre, pantelant légèrement contre lui. Son propre bas ventre s'échauffait furieusement et au file des minutes qui s'écoulaient Dewei le sentait prendre en ampleur le rendant inconfortable, enfermé dans son vêtement. Tu sais Tasyr, je crois que cette nuit je serais capable de n'importe quoi pour toi. Alors s'il te plaît, fais que ce jour ne soit pas le dernier et rends moi accroc à toi, bien qu'au final ce soit déjà le cas probablement. Il s'arrêta dans ses gestes lorsqu'il l'entendit parler à nouveau et ces simples paroles suffirent à faire exploser cette boule dans son ventre. Il avait chaud, il avait froid, il se foutait du reste il le voulait juste lui, maintenant contre ce mur ou par terre Dewei s'en foutait. Il l'aimait, d'un amour qui le boufferait probablement, mais il le voulait et il l'aimait. « Ok. » Fût la seule chose que le chinois réussit à articuler, entre sa mâchoire contractée. Oubliant ses hésitations, d'un geste tout de même peu assuré et brusque il fit voler le bouton qu'il tripotait plutôt, tira sur la fermeture juste après et à deux mains, abaissa le jeans du plus jeune qui s'échoua à ses pieds. Sans vraiment s'en rendre compte son regard se posa sur le boxer et fortement il se mordit la lèvre inférieure. Alors c'était maintenant ? Rassemblant son courage, il retrouva d'abord le regard de l'autre, le sien étant emplis d'une luxure palpable. Du bout des doigts, il effleura son membre à travers le tissu puis referma sa main contre lui, le pressant doucement. Son visage plongea à nouveau sur le sien et il aspira sa bouche se rapprochant de plus belle. Et sous mes doigts Tasyr, alors tu seras toi. Et sous les tiens, je vivrais enfin. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Jeu 9 Avr - 1:08 Citer EditerSupprimer
i crave you
▼ La diffuse chaleur de ses reins gagnait son être déjà conquis en des teintes nuancées. La curiosité avait cédé la place à la fougue, hargneuse et brûlante d'avidité pour lui. Tasyr, une fois la porte à une potentielle relation ouverte, avait toujours fait preuve d'une confiance étonnante là où personne ne l'attendait. Une passion infaillible dévorante, presque désinvolte, là où la peur sévissait chez son reflet humain. Une part de lui, et c'en était la raison première, s'était simplement acclimatée à l'idée du refus. Puisque rien n'irait jusqu'au bout, il n'avait pas à avoir peur, telle était l'évidence. C'était aussi l'explication à cette nuance de brun au fond des yeux, à cette tâche froide représentant la peur sous ses pupilles voilées de désir. Son corps frémissait, ses sourcils se fronçaient, sa bouche happait tantôt l'air, tantôt sa complice, mais sous ses doigts devenus trop entreprenants, le syrien se sentit envahi d'une terreur inconnue. Une fois encore, l'évidence sévissait ; c'était maintenant.Les rôles échangés, Tasyr subissait avec un délice tétanisant chacune des excursions sur sa peau diaphane, chacune des brûlures qui, étonnamment, retiraient la honte épineuse de son corps. Inconsciemment, le garçon cherchait la fraîcheur du mur pour maintenir son être à une température décente, haïssant ce sentiment d'implosion imminente. Crispé, ses gestes se suspendaient dans les airs pour retomber avant même d'aboutir. Cependant, peut-être parce qu'il avait envie de croire à la simplicité des actes, il se rassurait à la pression de ses lèvres, aux mots qu'il comprenait sans besoin d'user de voix. Qu'importe, elle aurait été d'un maigre recours en tous les cas, étouffée ou rauque, épuisée ou inexistante. Incertain quant à ses gestes, intimidé par le déroulement précipité par leurs êtres cupides d'amour sous toutes ses formes, Taz remonta l'ongle de son index en un mouvement longiligne partant de la base de sa nuque à la chute de ses reins. Il s'agissait d'une roue de paon, un subterfuge visant à masquer les tremblements de ses bras, l'engouement de son cœur et la terreur de son regard. Tout comme cette façon d'effleurer son oreille de ses lèvres l'était, ou ces baisers désordonnés au creux de son cou. Ils n'en étaient pas moins agréables, suaves. Très vite, le plus jeune, une cheville après l'autre, retira l'entrave de son jean pour le repousser d'un geste impatient. Son front trouva sa place habituelle contre la clavicule de Dewei tandis que ses mains moites luttaient contre la fermeture du pantalon du hongkongais, glissées bas dans un moment d'inattention. Son souffle irrégulier trahissait sa peine à l'effort mêlée à son irascible besoin d'enchaîner leurs âmes au moyen de leurs corps. Hors, malgré sa peur de l'inconnu, sa crainte de n'être à la hauteur, de ne savoir agir, la peau chaude de son buste qu'il parsemait de tendres baisers lui rappelait combien il pouvait avoir envie, et de lui, et de ça. Combien le contact de ses mains à cet endroit encore inconnu de sa poigne était revigorant, satisfaisant. Entre deux batailles vaines pour faire sauter l'attache de la fermeture, le syrien abaissa son propre sous-vêtement à mi-cuisses, les yeux fermement clos sous la honte lancinante de cette supplication silencieuse. Et il n'en resta pas là, se découvrant bien plus charitable, bien moins égoïste qu'à l'accoutumée. Sitôt la guerre remportée contre le pantalon qui glissa, les doigts de l'adolescent partirent à la conquête de son corps en redessinant son aine et le tracé naturel de son chemin du bonheur. |
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Sam 25 Avr - 0:25 Citer EditerSupprimer
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▼ Le silence qui régnait sur les lieux en maître n'était brisé que par de vaines complaintes enivrantes, bouleversantes et pourtant timides dû au faits. Dehors la lune était haute et dévoilée à tous, malgré que peu de temps avant l'orage battait son plein. Les chambres étaient vides en cette veille de week end, les Sangos avaient désertés et il était encore beaucoup trop tôt pour qu'ils n'osent rentrer retrouver leur réalité d'étudiant. Et pourtant, en cette nuit calme à présent, deux corps s'apprenaient et deux cœurs s'apprivoisaient. Dewei, dans sa folie de l'instant en avait oublié jusqu'à son propre prénom. Ses yeux clos de crainte, il laissait ses mains aller à leur bon vouloir, parsemant la peau laiteuse de son autre, de caresses volatiles qui demain ne seraient déjà plus. Dans sa tête se rejouait le film de toutes leurs premières fois, du premier coup de poing, au premier regard en coin, puis du premier intérêt et enfin le baiser et la première caresse. Ses lèvres bouffés par la plus jeune s'étiraient en un fin sourire, tandis qu'il s'affairait plus au sud de son corps à lui. Il c'était résolu quant à comprendre pourquoi il était ici, contre Tasyr à l'embrasser et le toucher d'une manière qui dépassait la moral de bien des gens. Il en avait simplement marre de toute ses barrières qu'il c'était imposé à sa propre personne, ce soir, sous les rayons de la pleine lune fière, Dewei voulait vivre et c'est dans ses bras qu'il était le mieux, qu'il se sentait chez lui. Parce que ses mots avaient eu un impacte plus important que ceux des autre, parce que son regard enfantin tantôt, homme ensuite l'avait marqué à chaud, parce qu'il était Tasyr et qu'avec ses défauts gros comme le monde, ce puérile gamin avait touché son cœur alors que personne ne s'y attendait. Son souffle irrégulière se perdait contre la bouche de son vis à vis, il ne comprenait plus rien et tout allait beaucoup trop vite. Sans vraiment s'en rendre compte, Le Hongkongais se retrouva démuni de son pantalon à son tour et quant il le senti arriver à ses cheville, son inspiration se fit plus forte et plus longue. Un pied après l'autre, il se libéra de l'emprise, envoyant le jeans valser un peu plus loin dans le salon. Autant qu'ils étaient, ils ne se souciaient pas qu'une personne puisse les surprendre, en toute honnêteté Dewei n'en avait rien à cirer. La folie. Sa main hésitante continua d'exercer un touché lent, parfois il l'effleurait à peine, puis la seconde d'après ses doigts contre son épiderme bouillant se faisaient plus appuyés. Le plus jeune c'était lui même débarrassé de son boxer, rendant la tache plus facile au chinois. Peut-être qu'il ne lui aurait pas ôté de lui-même, peut-être que ce bout de tissu représentait encore cette porte d'échappatoire, pourtant à présent il se retrouvait à giser contre ces cuisses fine, plus rien ne faisait obstacle, et c'était la réalité, la vraie. Dewei soupirait faiblement, enclin au plaisir dans lequel il perdait pied complètement. Son regard, depuis que les derniers vêtements avaient quitté l'être devant lui, n'avait pas décroché du sien et s'il l'avait pu, le hongkongais l'aurait dévoré de ses simples yeux. Tasyr, dans le plus simple appareil haletant presque, était l'un des meilleurs spectacle qu'il n'avait pu voir. Spectacle qui lui permettait de comprendre pourquoi c'était lui et personne d'autre, pourquoi cet homme et pas un autre. Au milieu de tout ses défauts il n'en était que plus beau et il lui appartenait, du moins pour ce soir. Mordant sa lèvre inférieur en sentant ces doigts sur son aine, il lui embrassa la tempe, laissant sa langue taquiner sa joue puis son oreille qu'il mordilla. « Retournes toi.. » susurra-t-il, bien que peu sûr de lui. Sa voix tremblait tout comme son corps et, se saisissant de son propre boxer, il se le retira lui aussi dans un sourire presque timide. Ses joues étaient rouges dû à la température élevée de son corps, mais s'il n'y avait pas eu ça, alors peut-être qu'après ces mots, cette actions, les joues de Dewei se seraient teintées d'une couleur rosée. |
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