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    :: Défouloir :: 2015

[ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r

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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Dim 26 Avr - 0:39
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Je ne croyais qu'en toi et j'étais heureux
« Laisse moi seul, j'étais seul de toute manière, je n'ai personne, rien n'a de sens. Emporte ce doux confort, ce soir, je vais me mettre mal. En ce beau jour, ce jour magnifique, ce jour où tu me manques. Ce soir, je serais effondré, parce que je n'ai confiance qu'en toi, je ne veux que toi. »

Il avait bu ses rares mots à en devenir ivre, perçu ses battements de cœur à en devenir sourd, touché sa peau à n'en porter que son unique texture sur la pulpe. Chacun de ses gestes étaient emprunts d'une timidité indécente, d'une crainte abusive et d'un désir de velours. Les doigts curieux qu'il avait laissés courir sur sa peau remontèrent en un effleurement volatile jusqu'à se poser sur sa nuque, et le syrien se permit une trêve en plein incendie pour nicher son menton sur son épaule. Il referma les yeux et s'imprégna une fois encore de son parfum subtil, les sourcils froncés sous l'urgence. Non pas celle de son corps nu qui réclamait le sien à l'en frôler dangereusement, ni même celle propre à la boule fragile qui menaçait d'imploser en électrisant ses pores avides de luxure et de débauche. L'omniprésente angoisse de devoir délaisser un Graal durement acquis et de laisser son âme dans ce crime sentimental plongeait le garçon dans un état second alimenté par le désespoir, la douleur et une forme de raison. Il agissait enfin en homme pour protéger un être important, chéri. Il agissait en homme pour éviter les catastrophes. Pour cette raison, Tasyr mettait de côté la violence de leur affection, l'effusion haineuse de leur amour. Vaine tentative sans doute, mais ce soir, il désirait marquer son esprit de sa tendresse, ancrer en lui l'image d'un adolescent presque entièrement adulte qui assume son besoin d'aimer et de l'être en retour. Peut-être ainsi saurait-il faire la différence, savoir conserver une place infime dans son cœur en dépit de tout. Il se devait au moins d'essayer en acharné.

« o-okay.. » Assurer qu'il allait bien serait idiot. Affirmer qu'il n'avait pas peur serait le mensonge le plus évident. De ses muscles à sa voix, tout tremblait désagréablement bien que le syrien tenta vainement de ne rien en laisser paraître. Sa bouche humide de ses baisers embrassait chaque parcelle de son cou avec panique tandis que ses doigts s'enroulaient dans les cheveux à la base de sa nuque. Ses joues brûlaient de la vue plongeante offerte sur sa nudité dévoilée. Gain de temps. Hors, lorsque le moment fatidique arrivant où il ne pouvait plus divertir son corps, il cribla ses lèvres d'un nouveau baiser prometteur et éphémère et s'exécuta, présentant honteusement un dos meurtri et plus bleuté que laiteux. Son souffle désordonné s'écoulait entre les bras qu'il avait croisés contre le mur, croissant toujours plus dans l'erratique et la panique au point d'en devenir difficile. Terrorisé. Sa chaleur, son brasier, ne parvenait plus à l'apaiser, sa présence derrière lui le gênait ; Tasyr ferma le yeux pour tenter d'oublier quel nouveau stade ils s'apprêtaient à gravir, quel nouveau terrain de jeux ils pouvaient découvrir ensemble. Son échec cuisant fut accueilli par un râle de frayeur quand il réalisa réellement quelle image il pouvait offrir à l'instant en cette position si peu flatteuse à ses yeux, et une nouvelle fois le plus jeune se surprit à retarder l'échéance. « T'as quelque chose au moins ? Je refuse de chopper quoi que ce soit ! Puis pourquoi c'est toi qui.. » Il ne comprenait plus grand chose, seulement que sa gorge qui se serrait, que sa voix qui s'étranglait et son souffle saccadé nuisaient à la parole. Qu'il craignait plus que tout ce qui arrivait, qu'il angoissait à l'idée de s'abandonner entre ses bras. Mais aussi et surtout qu'envers et contre tout, c'était son unique souhait, le plus ardemment désiré. 
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Mer 13 Mai - 23:33
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séras meu number one

Sans vraiment se faire prier le Syrien se retourna, dévoilant son dos à Dewei qui un instant, un très court instant, resta faiblement interdit par le spectacle qui s'offrait à ses yeux. Ce n'était pas ses reins, ni même ses fesses découvertes, mais plutôt ces marques bleutées, un peu partout dispersaient sur sa peau qui lui arrachaient la parole. Il s'autorisa et les regarder, mimant le geste de les effleurer, mais n'y fit rien. Il ne posa pas de questions non plus, se contentant de ses suppositions, qui, quelques part avaient le dont de l'énerver au plus haut point. Qui avait bien pu lui faire ça ? Le chinois n'en savait rien et c'était probablement mieux ainsi. Détournant son regard des tâches, très certainement douloureuse encore, il profita de la vue finalement. Se mordant l'intérieur de la joue jusqu'à ce qu'un goût de rouille ne lui titille le bout de la langue, tant cela paraissait irréel. Et il sourit même sans cillé, caché de Tasyr, il se sentait respirer correctement et à l'aise avant tout. Un léger rire mêlé à un grognement d'agacement, Dewei se recula d'un pas, regardant autour de lui. Quelque chose ? Il n'avait pas pensé à ça, il n'avait même pas songé que les choses déraperaient ainsi, alors non, il n'était pas le genre de mec à se promener dans la rue, préservatif dans la poche. Quoi que si, il était ce genre de type, mais plus depuis quelques temps. « Bouges pas. » Ce n'était pas un ordre, mais plutôt un vaine supplication étouffée d'un trop plein de fierté. Hésitant, sans même remettre son boxer, il se détourna avant de regagner sa chambre d'un pas pressé. Pourquoi fallait-il que Tasyr pense à ce genre de choses ? Retournant presque son étagère, il trouva le saint graal après avoir fait tomber au sol la plus part de ses sous-vêtements. Il regarda l’emballage, les yeux luisant et inspira fortement. C'était bien trop concret pour lui, bien trop vrai pour qu'il ne puisse se laisser aller complètement. Le Hongkongais était là dans sa chambre, sans un vêtement sur lui, tandis qu'à côté, l'objet de ses désirs les plus sombres l'attendait pantelant. Ouais, tout était beaucoup trop bizarre. Il retourna enfin dans le salon, ouvrant le plastique et s'appliquant lui-même la protection, le faisant soupirer faiblement. A bonne distance il resta, observant le plus jeune d'un œil carnassier. Ses doutes étaient importants, mais sa faim de lui, l'était encore plus. Doucement il s'avança à nouveau, collant cette fois son torse contre son dos, son bas ventre brûlant contre son postérieur et il lui mordit l'épaule hargneusement comme pour lui dire, ça y est. Pansant la morsure d'un bref cou de muscle mouillé, il dériva sur sa nuque qu'il taquina, désireux. « Ok ? » susurrant-il entre deux assauts, exerçant déjà quelques pressions désordonnée contre sa chute de reins qu'il se voyait déjà meurtrir, mais avec amour, bien entendu.

Et près de lui, il n'y avait plus de questions, il n'y avait plus de doutes. Il n'y avait que lui, lui et sa douloureuse perfection.
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Dim 17 Mai - 19:54
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Je ne croyais qu'en toi et j'étais heureux
Il regrettait de l'avoir imploré au moyen d'un ordre craintif. Il regrettait d'avoir réclamé la solitude, laquelle lui permettait de réaliser l'ampleur des choses, la violence de son envie et le désespoir dans l'attende d'un geste tendre. Ses dents claquaient sous l'angoisse qui partageait désormais son bas ventre avec le torrent de ses désirs tandis que ses ongles courts raclaient la surface plane du mur pourtant imparfait. Son souffle échoué contre ses bras ne cessait d'accélérer. Tasyr aurait préféré ne jamais parler protection. Qu'il agisse dans l'instant, qu'il le brise dans la douleur de sa ferveur ; et quand bien même tout n'aurait duré qu'une frivole seconde, ils l'auraient fait. Le hongkongais n'aurait jamais eu à comprendre l'espace vide de sa chambre, l'adolescent aurait profité de l'étreinte chaude de ses bras puissants pour s'abandonner contre son torse large, frémir de son souffle désordonné contre sa peau réceptive. Le fantasme était l'unique concept l'accrochant encore à ce mur, le décourageant de fuir à toutes jambes face au plus grand obstacle qu'il n'ait jamais rencontré. Le fantasme le plus réel qu'il n'ait jamais osé rêver.

Un grognement mêlant surprise et satisfaction échappa à son contrôle pourtant vigilant lorsque le plus âgé le combla de nouveau de son épiderme brûlant, réduisant en miettes infimes l'idée d'escapade qu'il avait nourri un instant. Le syrien remonta ses mains le long des siennes pour encercler de ses doigts ses avants-bras dorés, le front posé contre le mur. Ses traits se tendirent dans un couinement bref, les flatteries de ses assauts, ses dents et sa langue ayant tôt fait de raviver plus durement encore son ardeur. « A-attends.. pas ok, non. » La peur prenait le pas sur l'envie. Non pas celle de l'acte en lui-même, quoiqu'elle existait en surface, mais la peur de ne pas apprécier, la peur au contraire d'aimer tant à en être incapable de s'en passer, la peur de l'aimer davantage, la peur de ne pas réussir à se détacher. La crainte de raffermir l'emprise folle des griffes étreignant sa poitrine.

D'un geste soudain, Taz pivota son buste, la main longeant son bras jusqu'à sa nuque et l'autre servant d'unique appui contre le mur. Malgré les rougeurs de ses joues, il captura ses lèvres des siennes en plusieurs baisers chastes et brefs, désireux d'assouvir sa soif et d'en ancrer chaque détails dans sa mémoire. Lorsqu'il fut satisfait, le gamin retourna nicher son visage contre son bras et soustraire de sa vue potentielle le carmin de ses pommettes. Sa main libre chercha la sienne, entrelaçant ses doigts sans demander son avis, à aucun moment. Comme toujours. « C'est ok maintenant. »

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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Lun 18 Mai - 20:47
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La crainte se lisait dans ses yeux comme jamais elle ne s'était lu. Celle qui représentait les doutes, la peur de mal faire les choses, de se dégonfler et peut-être de tout réduire à néant. La crainte de le voir s'envoler loin de lui après coup, la crainte qu'il ne disparaisse pour ne plus revenir ensuite. Alors ses doigts, fermement accrochés sur ses hanches les raclaient fortement pour qu'au pire des cas, le Syrien se souvienne de cette nuit encore et toujours, du moins jusqu'à ce que ces griffures ne disparaissent elles aussi. Ses jambes tremblantes ne le portaient plus vraiment, tandis que sa tête lourde tournait légèrement. Le trop plein d'émotions, de sentiments, tout s’entremêle devenant un joli bordel. Son être n'aspire pourtant qu'au sien, et si, mais si, si.

Murmurant un vague Ok ? Il plissa ses yeux lorsqu'il perçu la réponse du plus jeune et s'apprêta déjà à se reculer lorsque ce dernier se retourna finalement. Ses yeux qui se plissent, puis qui se froissent alors que leurs lèvres à vif s'attrapent à nouveau. Dewei le serra encore un peu plus. Toujours plus comme pour lui dire n'ai pas peur, tout ira bien désormais. Pourtant même au fond de lui, le Chinois n'était pas certain quant à la véracité de ces propos, mais il voulait que tout ailles pour le mieux, car il n'y avait pas d'autres alternatives possibles, du moins qu'il acceptait d'assimiler.

Le courage l'enivrant, Tasyr retrouva sa place initiale dos à lui, et c'est ainsi qu'il comprit pour de bon que les choses allaient dès lors changer, empruntant un virage à risque et le risque il aimait. L'une de ses mains glissa sur son ventre, le flattant vaguement, tandis que l'autre restait fermement encrée sur ses flancs, les malmenant. Chacune de ses mains représentaient à merveille le combat internet que le Sango se livrait depuis le moment ou il l'avait trouvé là, sur ce canapé. Une part de lui, transpirait d'amour pour Tasyr, alors que l'autre, tout aussi folle, suintait d'une haine sans nom à son égare. L'amour passionné n'a pas de limites à dit un sage.

Inspirant une bonne fois pour toute, nichant son visage dans son coup il murmura simplement «  désolé... » et le pénétra d'un coup de rein sec, dans un râle affamé qu'il dissimula contre sa peau laiteuse. Sans franchement réaliser, la frénésie le gagnant il ne bougea plus, se contentant de laisser traîner ses doigts, jusqu'aux cuisses frêles du plus jeune. «  T'es à moi. »

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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Lun 18 Mai - 22:25
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Je ne croyais qu'en toi et j'étais heureux
Le feu irradiait son organisme, provoquant une réaction en chaîne et l'explosion du plus infime de ses atomes, lequel se dilatait et consumait les autres à son tour. Son sang n'avait fait qu'un tour, se déplaçant lourdement entre ses veines marquées et retracées par l'ombre de ses pensées ; magma torrentiel engourdissant son corps, basalte figé dans ses jambes devenues lourdes et incapable de supporter le poids de son être pourtant chétif. Il avait enduré bien plus d'horreurs et de douleurs que la majorité des gens de Séoul, et certainement bien moins que cette infime partie plus éteinte encore que lui, mais n'aurait jamais songé un instant que le crime amoureux serait d'une rançon si dévastatrice. L'incompréhension, la déception, la crainte et la colère, formaient une boule indigeste nouant sa gorge sèche et, malgré la présence de son bras soustrayant les rougeurs de ses joues, il avait démontré le premier signe de faiblesse. Un hoquet l'avait secoué, le syrien peinait à maintenir les sanglots de peine entre ses dents serrées. Il avait imaginé pire ; il s'était attendu pourtant à tellement mieux. Fantasmes adolescents, rêves de l'épris confronté à la réalité des choses. Il rejetait du plus profond de son être la douleur assaillant vivement ses hanches, mais maintenait ses paupières closes pour ne pas pleurer pour si peu. S'appeler Tasyr, c'était refuser de craquer face à ses propres désirs ; c'était avoir connu des douleurs bien plus violentes et en avoir forgé une fierté.

Lorsque sa peau devint trop moite pour en supporter la proximité, le garçon éloigna son front de son avant-bras et osa caler sa nuque contre l'épaule du hongkongais. Dewei et ses mots achevaient d'enfoncer l'épine au fond de son organe palpitant, d'une façon qui lui convenait pourtant, qu'il appréciait à l'excès. Le corps malmené du diablotin s'habituant lentement à la présence qui paralysait son bassin, il en profita pour poser ses paumes sur le dos de ses mains et déposer un furtif baiser contre sa joue chaude. Il nécessitait son contact et sa présence pour détendre ses muscles en alerte ; ce contact-même qui, peu auparavant encore, le plongeait dans un état de stress et de vigilance particulièrement puissant. Ce contact-même qui meurtrissait sa peau par le passé, et aujourd'hui encore d'une façon pourtant fort différente. Tasyr aurait aimé lui dire à nouveau qu'il l'appréciait trop, qu'il l'aimait même, qu'il voulait que cette soirée marque le début d'un quelque chose de plus intime et continu. Seulement, la honte du départ étreignait sa poitrine, et il se contenta de rapprocher son corps du sien davantage, les mots fusant entre deux grincements de dents douloureux. « J'ai besoin de toi, tu sais ? » Et qu'importe si les sentiments changeaient avec le temps, si Chronos perturbait les éléments, c'était une vérité qui resterait à son cœur inchangée. En tant qu'ennemi ou amant, il était son repère le plus rassurant.

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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | Mar 30 Juin - 21:42
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END lol
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Re: [ /!\ ] Stare at me while I crave you » D e s y r | 
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