RÉVÉLATIONS

Je ne savais plus quoi faire. Depuis ma dernière rencontre avec Hwan Baek, je ne savais plus du tout quoi penser de ma famille. Tout était chamboulé, tous mes souvenirs, mes espoirs. Mes rêves. Et même mes relations. Depuis que je savais ça, j'avais envie d'en parler avec Nao Ji. Oui, moi, sa soeur qui le frappait, avait cette envie constante de lui parler. Sans aucunes arrières pensées, sans une once d'envie de lui faire du mal. Je voulais le mettre au courant pour maman, car après tout, c'était aussi sa mère, et il a vécu comme moi sa mort. Il était en droit de savoir ça. Je lui avais donc envoyé un message pour lui dire que je voulais parler avec lui de maman, mais il était malade et ne voulait pas vraiment bouger. J'avais donc décidé d'aller moi-même le chercher dans le dortoir des wonsungi, et l'emmener dehors où les curieux n'auraient pas d'oreilles. Je n'étais jamais venue dans le dortoir des jaunes pour voir mon frère, ça a toujours été pour autre chose, et ça me surprenait également. Je longeais les chambres jusqu'à arriver à celle de mon petit frère, et toqua. « Nao Ji ? C'est Nao Mi, tu peux m'ouvrir ? » mais je n'attendis pas qu'il m'ouvre. J'ouvrais doucement la porte en passant la tête dans l'ouverture, pour voir s'il était dans son lit. Je me permis d'entrer, un léger sourire sur les lèvres. « Tu peux mettre une veste ou te balader avec ta couverture ? Je veux pas te parler ici, on pourrait aller dehors, ou sur le toit, si tu veux, et peux.. » ma voix, douce, m'étonnait énormément. J'avais l'air fatiguée, et je l'étais vraiment. Fatiguée physiquement, et moralement. J'en avais marre de toujours me battre, j'avais pour une fois envie d'abandonner mes mensonges et me réconcilier avec tout le monde. Dont Nao Ji.

RÉVÉLATIONS

Jc'était vraiment pas la joie ces derniers jours. J'étais sortis de l'hôpital parce que je voulais profiter des wonsungis encore un peu... Pas comme un pressentiment mais... j'avais l'intuition que c'était bientôt finis, quand même. J'avais demander une permission de deux ou trois jours et maloe s'était promis de me ramener à l'hôpital après ça. Mais j'avais envie de les entendre rire, de manger encore une ou deux fois avec eux, de discuter dans a chambre, d'aller voir logan. J'avais envie de... vivre. Quand naomi m'avait envoyé ce sms, j'étais resté surpris un petit moment avant de lui répondre. J'étais fatigué, tellement fatigué. Le visage pâle et les muscles en compotes, je lui avait dit que je ne pouvait pas me lever, et elle avait donc décider de venir quand même. étonné mais surpris dans le bon sens du terme, j'avait néanmoins été dans l'incapacité à bouger de mon lit dans l'immédiat. Enroulés dans mes couvertures, j'avait les genoux remontés contre ma poitrine qui me faisait un mal de chien. Inspire, expire naoji, ça va aller. Quand la porte s'ouvre un peu après avoir eu un petit toc toc timide, je me retourne, essayant de détendre mes traits fatigués et la main sur mon t-shirt, et le sourire de naomi me fait sourire aussi. Sa douceur me surprend encore une fois, mais j'accepte. ça fait du bien, presque. C'est bizarre, mais ça fait du bien. salut, entre, entre dit-je d'une petite voix. Je me lève doucement de mon lit et me tiens au lit le temps de calmer mon souffle. Chaque mouvement me fatigue et chaque mouvement me fait mal, mais je sourit à naomi attend, je met juste un pull. je me dirige vers mon armoire et en sort un gros pull bien chaud que j'enfile en retenant mes grimaces de douleur. Ceci fait, je me retourne et m'approche de ma soeur, remarquant non sans mal sa mine fatiguée. Presque qu'elle ferait aussi peur que moi. ça va? viens, hm, on va dans le jardin, y'as pas grand monde au dortoir aujourd'hui, ils sont tous en cours ajoutais-je, ouvrant la porte pour la suivre dans le couloir. Je prend les devant et descend (lentement) les escaliers qui mènent au rez-de chaussé et me dirige vers le jardin de la maison, pour m'asseoir sur un banc en boi au fond de celui-ci. Dès que mes fesses rencontrent le bois, je peut pas m'empêcher de soupirer très profondément, essayant de calmer mon coeur. J'essayais de faire genre de rien ou que c'était juste une grosse grippe, en me tournant vers ma soeur. tu voulais parler de... maman? l'avait-je un seul jour considérer comme tel ?

RÉVÉLATIONS

Je regardais mon frère, et fut assez surprise qu'il soit à ce point malade. Je n'avais pas l'habitude de le voir comme ça. Tout du moins, pas autant que là. Je n'étais pas sûre de ce que je ressentais en ce moment même. De la compassion, de l'inquiétude ? Les deux ? Je n'avais jamais ressenti ça pour Nao Ji, mais le voir dans un tel état m'inquiétais apparemment, plus que je ne l'aurais jamais imaginé. Je le regardais tout simplement faire, et allais l'aider à mettre sa veste. J'avais peur qu'il me rembarre en faisant ça, puisque je ne l'avais jamais aidé, pour rien. Je me reculais avant même qu'il ne dise quoi que ce soit, préférant éviter de me prendre la tête avec lui. Je relevais les yeux pour regarder son visage. Il n'avait vraiment pas bonne mine. Le maquillage m'aidait énormément à avoir une plus belle mine, mais lui ne pouvait pas. Je me sentais presque désolée de le faire bouger ainsi. Mais je le suivis, sans un mot. Je supposais que leur dortoir était agencé comme le mien, mais je gardais tout de même une petite distance et restais en retrait, sans pour autant agrandir la distance entre lui et moi. J'allais m'installer à côté de lui sur le banc, et eu un très léger sourire triste en l'entend dire maman. De mes souvenirs d'enfant, je crois ne jamais l'avoir entendu dire ce mot. « Hm, oui... » Je baissais les yeux sur mon sac, où étaient les lettres que m'avaient donné Hwan Baek. Je savais bien que les garder sur moi était risqué, si je me faisais prendre mon sac. Mais je ne pouvais pas m'en détacher. Je sorti lentement la petite pochette transparente qui contenait toutes les lettres de maman, et la montra à Nao Ji. « Ce sont des lettres, de maman... Hwan Baek, un ami pyo, me les a donné.. » Je ne quittais pas les lettres des yeux, en sachant parfaitement la question que se posait mon frère en ce moment même : pourquoi un de mes amis avait des lettres de ma mère ? J'avalais difficilement ma salive, essayant de ravaler les larmes que je sentais monter à mes yeux. « Maman n'a pas fini comme ça uniquement à cause de papa, et de toi.. Sa famille.. Sa famille l'a aussi abandonné, elle n'a pas voulu l'aider.. » Je relevais les yeux pour regarder droit devant moi, pour ne pas que des larmes roulent sur mes joues. Pendant tout ce temps, j'avais mis la mort de maman sur le dos de Nao Ji et de l'infidélité de mon père. Pourtant, ce n'était qu'à moitié vrai. Une énorme partie de ma haine contre mon frère était basée sur des suppositions, fausses.

RÉVÉLATIONS

J'avais l'air faible, impuissant, malade. J'étais blanc, tremblant, mais je n'avait pas peur. Je savait que le dieu du soleil n'en avait pas encore finis de moi sur terre, c'était pas l'heure. Assis la sur le banc, j'observait naomi avec un peu de peur. Pas elle, pas la peur de l'habitude, pas la violence. non, sa fatigue, sa mine abattue. Cette peur la, que quelque chose n'allait pas, en dehors du fait que j'existe dans sa vie. Je m'étais fait à l'idée d'être le point noir de sa vie, au final. Quand elle reprit finalement la parole, je ne comprenait vraiment rien de ce qu'elle me disait. En plus de mon état, du froid dans mon coeur et des tremblements qui m'agitaient légèrement, je ne saisissais pas ou ma soeur voulait en venir. Je pose alors mon regard sur la pochette, puis regarde naomi sans comprendre, mais parler me demande des efforts alors je me contente de la regarder et d'écouter. Le fait qu'elle pointe que j'avait été la perte de sa mère, de sa famille, le point noir de oute sa vie me faisait ma au coeur, mais apparemment, c'était pire. Sa famille... A vrai dire, je connaissait si peu la père de naomi, que je n'avait jamais pensé une seule secnde au reste de la famille, que se soit du côté de mon père, ou du côté de ma mère, ou pire encore, du côté de celle de naomi. Je peux voir? dit-je doucement en glissant mes doigts sur la pochette transparente. Des lettres de maman, ou des lettres pour maman...? d'n geste mal assuré, je m'empare d'une lettre que j'ouvre avec délicatesse pour la lire en diagonale. Le contenu me frappa, bien que j'étais surement le moins concerné par tout ça.

RÉVÉLATIONS

« Des lettres de maman.. » Je le laissais prendre une lettre, et le regardait. Toutes les lettres étaient destinées à la même personne, et disaient à peu près la même chose. Une lettre de ma mère destinée à sa soeur, que je ne connaissais pas, puisqu'elle m'a toujours dit qu'elle avait disparu. C'étaient des lettres d'excuses auprès de sa soeur, s'excusant du mal qu'elle a pu faire en étant plus jeune, de quelques petites démences qu'elle a eu et qui les ont séparé. Elle lui demandait de l'excuser, et d'accepter de prendre soin de ses enfants. Elle n'a jamais dit dans aucune de ses lettres ma fille et Nao Ji, non, toujours mes enfants. Elle demandait à sa soeur de prendre soin de ses enfants, car ils n'avaient rien fait, ils n'avaient pas à subir la colère de leur tante. Elle disait aussi que si elle mourrait, elle savait très bien que papa n'allait pas réussir à nous élever et nous donner la belle vie qu'on méritait. J'avais classé les lettres par ordre chronologique, puisqu'elle marquait la date dans les coin de chaque page. Et celle qu'avait pris mon frère était une des dernières, où elle écrivait de l'hôpital, dans ses moments de lucidité. L'écriture était tremblante, et on voyait par endroit des taches d'eau, preuve qu'elle pleurait en écrivant. Elle ajoutait qu'elle ne savait pas si elle pourrait écrire d'autres lettres, ne sachant pas quel était le bon moment pour partir. Depuis que j'ai ces lettres, je les ai relu deux trois fois, et je savais très bien que je pleurais à chaque fois en lisant les dernières lettres. J'osais finalement lever les yeux pour regarder mon petit frère, et le voir aussi tremblant me pinça légèrement le coeur. Je savais que j'allais avoir froid, mais je décidais d'enlever mon manteau pour le mettre sur les épaules de Nao Ji. Ce n'était pas grand chose, mais ça allait peut-être éviter qu'il tremble un peu ? « Tu veux lire d'autres lettres, ou.. ça te suffit.. ? » Je tenais fermement les autres lettres. « C'est à peu près pareil dans chaque lettres.. mais celle que tu as.. fait parti des dernières qu'elle a écrite, quand.. » j'avais du mal à terminer ma phrase, et je pris un petit moment avant de réussir à terminer « quand elle était à l'hôpital, avant de partir.. »

mhh, mhh dit-je doucement, en ouvrant la lettre pour la parcourir en silence. ce qu'elle reflétait était tel que la famille de la mère de naomi l'avait rejeté toute sa vie, et même si je n'avait jamais vraiment considéré la mère de naomi comme ma mère, je savait que c'était surement elle qui me détestait le moins dans la maison. Je lui apportait parfois à boire ou je restait simplement dans le salon, et elle a toujours été douce avec moi. C'est la jalousie et la haine de naomi qui me poussait à toujours partir. Ou poussait mon père à me jeter chez les voisins, au choix. Quand j'arrive à la fin de la lettre je relève les yeux vers naomi et la regarde quelque secondes, le visage dénué de réels sentiments, avant de baisser la tête à nouveau, regarder la lettre sans la voir et soupire longuement, troublée par mes tremblements. quand ma soeur posa sa veste sur mes épaules, je la regarde, surpris. merci.. murmurais-je avant de l'écouter parler. elle avait l'air anéantie, devrait-je lui avouer mes secrets, à moi aussi ? Le tiraillement entre lui dire toute la vérité et cacher ça jusqu'à ma mort me bouleversait, et la mine de naomi me faisait mal au coeur, aussi étonnant que cela puisse paraître, je l'ai toujours aimée.  mh, je crois que j'ai pas besoin d'en lire une autre... quelques secondes passent avant que je la regarde à nouveau. Je retiens ma main qui veux se poser sur on genoux. Sommes-nous aussi proche ? Je n'ose pas. et hwan baek dans tout ça... ? si il a les lettres ça veux dire qu'il est... de ta famille?  Je baisse à nouveau le regard, je l'écoute puis attend le silence. tu sais, naomi... j'ai aussi un secret... un souffle. Peut-être une flèche dans son coeur, peut-être encore de la souffrance à supporter pour elle. Mais qu'est ce qui est pire au juste ? L'apprendre le jour de ma mort ? quand logan lui donnera une invitation pour mes funérailles ? Serait-ce pas la pire des punitions que je pourrait lui infliger ?

RÉVÉLATIONS

Je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais aussi douce avec Nao Ji. Peut-être que de savoir ça, savoir que la mort de ma mère n'était pas seulement à cause de l'enfant issu d'une infidélité de son mari, mais aussi à cause de sa famille. Je devais m'excuser, m'excuser de lui avoir fait subit tout ça. Même si je savais pertinemment que tout ce que je lui ai fait n'allait pas disparaître comme ça. Mais je devais au moins lui dire qu'à partir de maintenant, je voulais vraiment changer avec lui. Je relevais les yeux pour le regarder, lorsqu'il parlait de Hwan Baek. Il avait raison, il faisait parti de ma famille « Oui... » disais-je doucement, avant de reprendre « C'est le fils de la soeur de ma mère.. donc c'est mon cousin.. » et je n'arrivais pas pour autant à être heureuse de cette nouvelle. Je l'aimais énormément, on s'entendait très bien en tant qu'amis, le premier que j'ai eu en arrivant chez les pyobeoms. Et pourtant, savoir qu'il faisait parti de ma famille, pour l'instant, ne me rendait pas heureuse. Je rangeais lentement les lettres de ma mère, dans le silence, avant que mon petit frère le brise. Je relevais les yeux vers lui, fronçant les sourcils. « Quoi comme secret.. ? » Je ne pouvais pas imaginer ne serait-ce qu'un seul secret. Je me demandais s'il avait prévu de me dire ce secret, ou si ce n'était que parce que je lui avais montré ces lettres qu'il s'était décidé à m'en parler. Quoiqu'il en soit, je le regardais avec attention, oubliant le froid qui commençait à me faire frissonner.

RÉVÉLATIONS

A la révélation de la famille, j'hoche doucement la tête en regardant l'herbe mouillée à mes pieds. Le ciel avait pleuré pleins de larmes et il faisait froid, mais j'avait comme l'impression que le coeur de ma soeur était encore plus gelé que ça. Son regard dans le miens, j'avait encore un peu plus de mal à respirer. Que c'était dur, de s'avouer une vérité caché pendant dix huit ans. Je ... suis malade. Je déglutis et comme si son regard envoyait des flèches en plein dans mon coeur, je baisse les yeux. depuis longtemps. mon coeur, mh. je joue avec mes mains, un peu mal à l'aise comment dire. mon coeur est trop petit par rapport à mon coeur, il st atrophié, et si je ne me fait pas greffer un nouveau coeur, je risque de mourir. déjà la, c'était dur à encaisser... mais c'était pas finis. Je suis en permission pour être là, j'ai fait une crise cardiaque... mon coeur commence à lâcher. J'aurais du vivre jusqu'à vingt ou vingt et un an mais je force trop sur mon corps pour toi, pour papa, pour maman, mais ça jamais je ne le dirais. Si je force, c'est surtout et avant tout pour moi. j'ai plus beaucoup de temps. Comme si un poids venaient de quitter mes épaules, j'ose relever la tête vers naomi, mais ce que je sais pertinemment, c'est qu'il viens de se poser sur les siennes. Encore plus lourde pour son petit corps. Femme forte mais quand il s'ne passe trop, tout le monde craque, même lee naomi.

RÉVÉLATIONS

Je suis malade. Des mots qui me firent froid dans le dos. Je le regardais, imaginant à l'instant des centaines de possibilité, tout en ayant des centaines de questions qui me passaient par la tête en quelques secondes. Qu'est-ce qu'il a ? Est-ce grave ? Est-ce que c'est incurable ? Y a-t-il un moyen de soigner cette malade ? Si non, est-ce que je pouvais faire quelque chose pour l'aider à aller mieux ? Combien de temps est-ce qu'il avait devant lui si la maladie était grave ? Pourtant, je n'osais pas le lui demander, le faire crouler sous les questions. J'attendais qu'il me parle, lentement. Son coeur était le problème. Rien qu'à cette révélation, mon propre coeur se serra. Ce n'était jamais bon signe lorsque c'était une maladie du coeur, je l'avais pas mal entendu lorsque j'étais à l'hôpital pour ma mère. J'essayais de me calmer, et l'écoutais parler. Mais au fur et à mesure de ses explications, je sentais les larmes monter, et mon coeur se serrer. Je le regardais un très, très long moment, sans rien dire. Il allait mourir. Il était malade du coeur et je l'ai battu, encore et encore, sans le savoir. Et si j'avais aggravé sa maladie, en faisant ça ? J'essayais, je forçais pour retenir mes larmes. Mais je n'y arrivais pas. Une, deux, puis plusieurs coulaient, et j'essayais de les essuyer à chaque fois. Sans même prévenir, je le prenais doucement dans mes bras et l'enlaçais. C'était la première fois que je le prenais dans mes bras, et je m'en voulais que ça soit aussi tard. « Tu.. Tu ne peux pas avoir de greffe.. ? » Je voulais qu'il soit sauver, je voulais qu'il vive. Et comme c'était le seul moyen.. « Je vais travailler, encore plus. Je vais reprendre l'argent pour papa. Tu en as plus besoin, Nao Ji... » Je parlais avec la voix cassée, à cause des larmes. Je le serrais un peu plus dans mes bras, sans pour autant lui faire du mal. « Je suis désolée d'avoir été une aussi mauvaise soeur.. Je.. Je ne veux pas.. que tu meurs.. » De plus grandes larmes roulaient sur mes yeux, des larmes que je ne pouvais plus retenir.

RÉVÉLATIONS

Ses larmes sur ses joues. encore des larmes. tu vois, dieu du soleil, c'est ça que je voulais pas, c'est pour ça que je voulais rien à dire à personne. ça me fait tellement mal, de les voir souffrir et pleurer. ça me fait tellement mal, plus que ce que tout ce que tu m'infliges. Même Naomi, je n'ai pas envie de la voir pleurer. Quand elle s'approche et me prend dans ses bras, je ne peut pas m'empêcher de soupirer longuement, cassé par les tremblement de mon corps et de ma gorge. Les larmes coulent aussi doucement sur mes joues. Moins douloureuses que les siennes cependant (j'ai l'impression de crée de l'acide sur les gens). Je ferme les yeux à son contact, et passe maladroitement un bras autour d'elle. si bizarre, mais si réconfortant. C'est triste non, que nous arrivons à faire ça que maintenant. Lentement, je secoue ma tête de droite à gauche. Une greffe. Comme j'en ai eu envie. arrête, arrête... comme une supplication, un murmure dans son oreille. C'était si dur de l'entendre, combien ça devait être dur de le dire pour elle. je suis sur liste d'attente... mais c'est dur de trouver compatibilité... Avec douceur, je caresse son dos, laissant ma voix se calmer avant de reprendre ça sert à rien de travailler plus, naomi. je manque pas d'argent... ma mère paye tout les frais d'hopital. Je me détache doucement d'elle, pas beaucoup, juste pour passer mes deux mains sur ses joues, essuyant du pouce ses larmes, comme si ça allait les faire s'arrêter. Perturbé, je ne savais pas trop quoi dire. mes yeux parleront pour moi.