(event) ce n'est pas si grave ; ft. jaehwan
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(event) ce n'est pas si grave ; ft. jaehwan | Lun 19 Jan - 18:24 Citer EditerSupprimer
tenue } J'allais tranquillement à mon travaille quand il y a eu le tremblement de terre. Je n'en avais jamais ressenti un aussi puissant et long que celui ci, c'était à croire que la Terre entière allait se fendre en deux. Je la ressentais énormément alors que j'étais dans le bus de ville que je prenais tous les matins qui m'emmenait au travail. Je regardais par la fenêtre, de peur qu'il nous arrive quelque chose quand d'un coup le bus s'arrêta net, avant de se soulever d'un côté pour tomber de l'autre. Je m'agrippais comme je le pouvais au siège devant moi, protégeant ma tête au maximum. Tout le monde criait, moi y compris. Le bus se renversa de mon côté, sur un tas de débris. Cachée comme je le pouvais, j'entendis la vitre se briser sous la force et je sentis quelque chose s'enfoncer dans mes côtes, et me griffer les jambes. Un cri de douleur s'échappa de ma bouche, et dès que le bus arrêta de bouger, je relevais la tête en regardant de suite ce qui m'avait touché. Le bus était tombé sur des débris de quelque chose qui s'était effondré, et un grand morceau de bois m'avait frappé les côtes, et un tas de ferraille m'avait arraché et griffé la jambe. Prenant la douleur sur moi, j'essayais de monter dans l'allée du milieu à l'aide de mes bras, avant qu'un homme vienne me soulever après m'avoir demandé si j'avais mal autre part. Je me laissais entièrement faire, et marchait difficilement - entre le bus penché et mes blessures - pour sortir par la vitre avant du bus, que quelqu'un avait sûrement du briser pour sortir. L'homme m'aida à sortir et je le remerciais d'une toute petite voix, assez faiblarde. Ce n'était qu'une fois dehors que je me mettais à nouveau à paniquer, et à penser aux autres : Nao Ji, Jae Hwan, Bo Won, Min Ki, et tout le reste.. La panique m'envahissait et je sortais mon téléphone de la poche de ma veste, qui avait par le plus grand des miracles rien subit. J'essayais d'appeler Nao Ji, mais rien, aucun signal. Je soupirais, bien sûr qu'il n'y avait plus de réseau. Mais ce n'était pas comme ça que j'allais être rassurée. Ils allaient bien ? Je ne savais même pas où ils étaient exactement ! Si ça se trouve, j'étais la moins blessée de toutes. La panique me fit monter les larmes aux yeux alors que je regardais autour de moi en me mordant les ongles, inquiète. Par pitié, que personne ne soit blessée. Je m'en fichais complètement de mes blessures, du sang qui perlait sur ma jambe, et de la douleur que je ressentais dans ma côte sous la main que j'avais posé dessus. De la douleur que je ressentais en respirant.
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Re: (event) ce n'est pas si grave ; ft. jaehwan | Lun 19 Jan - 19:16 Citer EditerSupprimer
Cela devait être une journée comme toutes les autres autres. Boulot, école, douche et dodo. Puis rebelote. Ce n'était pas un pauvre petit tremblement de terre qui allait changer quoi que ce soit. Mais personne n'avait anticipé celui-ci ; s'il fallait le placer sur l'échelle de Richter, ce séisme devait être d'amplitude quelque chose comme soixante neuf.
Jaehwan était au travail lorsque tout cela se passa ; seul dans l'izakaya, il préparait l'ouverture mais le sol se mit à trembler, avant que les murs et le plafonds ne le suivent. Le temps sembla extrêmement long et ce n'étaient les cris, les klaxons et les sirènes à l'extérieur qui grondèrent à l'extérieur, le jeune homme n'aurait jamais vraiment récupéré ses esprits.
Prévenant, et chanceux peut-être, ce dernier enfonça tout ce qu'il trouvait d'utile dans son sac à dos. Matériaux de premier soin, de l'eau, des conserves et autres denrées dans les placards de la cuisine. Tout ce qui pouvait servir à lui ou quelqu'un d'autre et qui passait sous sa main se retrouvèrent dans son sac. Les dégâts à l'extérieur étaient phénoménaux et il ne comprenait pas comment l'établissement dans lequel il se trouvait, lui, ne s'était pas effondré. Dans son malheur il avait eu un petit peu de chance, peut être. Mais c'était un miracle qu'il ne pouvait laisser sans suite. Les réseaux mobiles indisponibles, Jae Hwan était sans nouvelle de ses meilleurs amis. Son inquiétude première fut Nao Mi. Mais Hye Na, Malee, Jin Kyung et plein d'autres étaient probablement dans une situation grave. S'il avait la chance d'être indemne, lui, d'autres se retrouvaient peut-être sous des gravas.
Jae Hwan n'avait clairement pas envie de devenir un héros ; il n'en avait ni le cœur, ni les épaules. Mais il n'était pas un lâche, non plus. D'autant plus qu'il était un peu idiot, en plus. Prenant son cœur – et non pas son courage – à deux mains, il quitta son abri et s'enfonça dans la ville. S'enfonça dans le chaos. Les civils se regroupaient et se dirigeaient vers les abris désignés. Tous convergeaient vers une direction, sauf un étudiant. T-shirt, pantalon, basket, casquette et un sac à dos ; ce dernier n'était pas très bien armé contre cette situation de crise. Mais qui pouvait être suffisamment prévoyant pour s'être préparé à CA ?
A cette heure-ci, Nao Mi s'était sans doute rendue à son lieu de travail. Dans quel état et dans quelle situation pouvait-elle se trouver ? La simple penser qu'elle soit blessée effrayait Jae Hwan. Mais lui donnait la motivation pour aller la rejoindre au plus vite. Le jeune homme traversait les ruelles, les grands axes étant pour la plupart détruits. Sur le chemin, il trouva une bicyclette qu'il emprunta avec une once de culpabilité. De toute manière, s'il était là, c'est que personne ne l'avait pris, n'est-ce pas ? Il roula pendant de longues minutes, suivant son seul instinct, jusqu'à apercevoir un bus renversé. Et devant ce bus, une jeune femme.
« YAAAAH NAOMI » Hurla Jae Hwan en sautant de son véhicule et en courant vers la demoiselle, qu'il serra contre lui, dans ses deux bras. « BORDEL C'EST LA PREMIERE FOIS QUE JE SUIS AUSSI CONTENT DE TE VOIR » Continua le bonhomme avant de relâcher son étreinte, remarquant qu'elle était blessée. Il déposa son sac à dos par terre et continua : « Fait moi voir ça. Et après, je t'amène à l'abri »
Jaehwan était au travail lorsque tout cela se passa ; seul dans l'izakaya, il préparait l'ouverture mais le sol se mit à trembler, avant que les murs et le plafonds ne le suivent. Le temps sembla extrêmement long et ce n'étaient les cris, les klaxons et les sirènes à l'extérieur qui grondèrent à l'extérieur, le jeune homme n'aurait jamais vraiment récupéré ses esprits.
Prévenant, et chanceux peut-être, ce dernier enfonça tout ce qu'il trouvait d'utile dans son sac à dos. Matériaux de premier soin, de l'eau, des conserves et autres denrées dans les placards de la cuisine. Tout ce qui pouvait servir à lui ou quelqu'un d'autre et qui passait sous sa main se retrouvèrent dans son sac. Les dégâts à l'extérieur étaient phénoménaux et il ne comprenait pas comment l'établissement dans lequel il se trouvait, lui, ne s'était pas effondré. Dans son malheur il avait eu un petit peu de chance, peut être. Mais c'était un miracle qu'il ne pouvait laisser sans suite. Les réseaux mobiles indisponibles, Jae Hwan était sans nouvelle de ses meilleurs amis. Son inquiétude première fut Nao Mi. Mais Hye Na, Malee, Jin Kyung et plein d'autres étaient probablement dans une situation grave. S'il avait la chance d'être indemne, lui, d'autres se retrouvaient peut-être sous des gravas.
Jae Hwan n'avait clairement pas envie de devenir un héros ; il n'en avait ni le cœur, ni les épaules. Mais il n'était pas un lâche, non plus. D'autant plus qu'il était un peu idiot, en plus. Prenant son cœur – et non pas son courage – à deux mains, il quitta son abri et s'enfonça dans la ville. S'enfonça dans le chaos. Les civils se regroupaient et se dirigeaient vers les abris désignés. Tous convergeaient vers une direction, sauf un étudiant. T-shirt, pantalon, basket, casquette et un sac à dos ; ce dernier n'était pas très bien armé contre cette situation de crise. Mais qui pouvait être suffisamment prévoyant pour s'être préparé à CA ?
A cette heure-ci, Nao Mi s'était sans doute rendue à son lieu de travail. Dans quel état et dans quelle situation pouvait-elle se trouver ? La simple penser qu'elle soit blessée effrayait Jae Hwan. Mais lui donnait la motivation pour aller la rejoindre au plus vite. Le jeune homme traversait les ruelles, les grands axes étant pour la plupart détruits. Sur le chemin, il trouva une bicyclette qu'il emprunta avec une once de culpabilité. De toute manière, s'il était là, c'est que personne ne l'avait pris, n'est-ce pas ? Il roula pendant de longues minutes, suivant son seul instinct, jusqu'à apercevoir un bus renversé. Et devant ce bus, une jeune femme.
« YAAAAH NAOMI » Hurla Jae Hwan en sautant de son véhicule et en courant vers la demoiselle, qu'il serra contre lui, dans ses deux bras. « BORDEL C'EST LA PREMIERE FOIS QUE JE SUIS AUSSI CONTENT DE TE VOIR » Continua le bonhomme avant de relâcher son étreinte, remarquant qu'elle était blessée. Il déposa son sac à dos par terre et continua : « Fait moi voir ça. Et après, je t'amène à l'abri »
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Re: (event) ce n'est pas si grave ; ft. jaehwan | Lun 19 Jan - 23:19 Citer EditerSupprimer
J'avais l'air complètement perdue, abattue. Je regardais tout ce qu'il se passait autour, presque sans comprendre. Je voyais l'homme qui m'avait sorti du bus aider d'autres personnes, dans des états plus grave. Un autre homme soignait le chauffeur du bus qui était vraiment dans un piteux état et que ne pouvait apparemment pas bouger, et donc aller à l'hôpital tant qu'il n'était pas stabilisé. Je n'osais pas bouger. Le monde s'activait autour de moi, et pourtant, je ne bougeais pas, trop prise par la peur. C'était comme si je ne voyais pas tout ce qu'il se passait, comme si j'étais dans un autre monde. Le monde des blessés, sûrement. Le froid commençait à m'envahir, ce froid qu'on ressent sous le choc, sous les blessures. Je croisais doucement les bras en refermant en même temps ma veste. Une grimace déforma légèrement mon visage sous la douleur que mon coude contre ma côte accentuait.
Je regardais autour de moi pour trouver un endroit où m'asseoir, sans risquer de détruire quelque chose de plus. J'avais repéré un petit muret qui avait étrangement vécu au tremblement de terre, et m’apprêtait à me diriger vers ce dit muret et m'y asseoir quand j'entendis mon prénom crié au loin. Je me retournais et cherchais du regard d'où ça venait, sentait l'immense soulagement en ayant reconnu la voix de Jae Hwan. Ce n'est qu'en le voyant que j'eus un grand sourire. Enfin, avant qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me serre contre lui. Je grimaçais tout en l'enlaçant fort. Très fort. J'étais tellement soulagée de le voir, de voir qu'il n'avait rien. Mais moi c'était différent, et qu'il me serre d'une telle force dans ses bras me tuait à petit feu. J'eus quand même un petit rire - qui me fit atrocement souffrir - à ses paroles « Avoue que tu ne m'aimes pas » Je me reculais en posant une main sur ma côte douloureuse, en relevant les yeux pour le regarder. « Je te préviens, ce ne doit pas être très beau.. » Je me mettais sur le côté pour lui montre toute ma jambe droite, entièrement recouverte de coupures partielles mais aussi de plus grosses coupures, et une grande coupure bien profonde. Merci au tas de ferraille et aux morceaux de verre. Et aussi à ma jupe, puisque je suppose qu'un jeans m'aurait évité pas mal de coupures, mais bon. Une fois qu'il a tout inspecté, je retire avec du mal la manche de mon manteau, puis soulève lentement mon pull pour lui montrer mes côtes. Je grimaçais. Ça avait l'air bien plus mauvais que je ne le pensais. Ce n'était même pas bleu. C'était un de ces hématomes rouge ou violet, presque noir. Je grimaçais rien qu'en voyant la couleur qui ne présageait rien de bon. « J'ai mal, quand je bouge, quand je respire.. ou même quand je parle » J'avais un très, très petit sourire. Je pense que c'était même une côte cassée, ou quelque chose comme ça. Je rebaissais doucement mon haut avant de le regarder, et regarder s'il avait quelque chose lui aussi, une blessure ou quoi que ce soit d'autre.
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Re: (event) ce n'est pas si grave ; ft. jaehwan | Mar 20 Jan - 0:05 Citer EditerSupprimer
On se serait cru dans un mauvais film américain. Une fin du monde non prévue, un ciel rouge écarlate, la terre fendue, la ville à feu et à sang. C'était un spectacle de désolation qu'on croyait ne pas pouvoir arriver. Et pourtant, on était en plein dedans. En plein dans ce scénario tout droit sortit du cauchemar. Jae Hwan, alors qu'il pédalait de toutes ses forces pour rejoindre le centre ville où devait théoriquement se trouver son amie d'enfance, ne pouvait que constater les dégâts. Des bâtiments en train de s'écrouler, des personnes hurlant ou pleurant. Tout semblait pourtant irréel. Presque surnaturel. Le jeune adulte s'estimait heureux d'en être sorti indemne. Mais avec ce qu'il voyait, il se disait que c'était carrément miraculeux.
Quoi qu'il en soit, il n'arrivait pas à se calmer. Son cœur faisait des bonds dans tous les sens et il avait la douloureuse impression que sa cage thoracique allait exploser. Mais lorsqu'il aperçu Nao Mi, au loin, parmi de nombreuses autres personnes, il ressentit un soulagement encore plus énorme que s'il s'était retenu de faire caca pendant cinq jours. Il ne put s'empêcher de courir vers elle – façon mauvais film, encore une fois – et la prendre dans ses bras. Sa main appuyant contre sa tête, il sentait le parfum de la demoiselle qui le calma. Pour un moment. Jusqu'à ce qu'il remarque les blessures de cette dernière.
« SERIEUSEMENT. C'est la première chose que tu me dis en me voyant » Lâcha l'étudiant en reculant d'un mini-pas, regardant de haut en bas son amie, à deux reprises, examinant l'état général de la vendeuse. « Ce n'est effectivement pas très beau. Mais regarde le bon côté des choses. Tu... » Il commença sa phrase mais ne pût la finir. Des ''bons côtés des choses'', il n'y en avait pas des masses, aujourd'hui. « Oublie. Quand je te répètes que les jeans c'est plus mieux. Pourquoi vous vous sentez toujours obligée de porter des jupes... Attention ça va piquer un peu » Marmonna finalement Jae Hwan dans son coréen approximatif alors qu'il sortait de son sac à dos sa trousse de premier soin. C'est vrai ça. Pourquoi toujours des jupes. En plus de se faire zieuter par des pervers et de devoir s'épiler toutes les trois semaines, ça n'avait que des inconvénients.
Nao Mi était dans un sale état. Entre la taillade, les hématomes et le choc psychologique... Jae Hwan passa un coup d'antiseptique là où c'était nécessaire avant d'y apposer un pansement puis un bandage. Quant aux côtes, il n'avait pas vraiment de solutions si ce n'était l'amener à l'abri. Même pas la peine de penser à un hôpital, dans ce genre de situation.
« Arrête de te plaindre. Si t'as mal, alors ne bouge pas. Et ne respire pas. Et ne parle pas, tant qu'on y est » Grommela l'étudiant alors qu'il partageait sa trousse avec d'autres personnes. Il sortit ensuite une bouteille d'eau qu'il donna à son amie. Avant de se mettre dos à elle, accroupis. « Bois. Et grimpe sur mon dos. Je t'amène à l'abri le plus proche. Et arrête de me dévorer du regard, je n'ai rien. Juste une furieuse envie d'aller aux toilettes... »
Quoi qu'il en soit, il n'arrivait pas à se calmer. Son cœur faisait des bonds dans tous les sens et il avait la douloureuse impression que sa cage thoracique allait exploser. Mais lorsqu'il aperçu Nao Mi, au loin, parmi de nombreuses autres personnes, il ressentit un soulagement encore plus énorme que s'il s'était retenu de faire caca pendant cinq jours. Il ne put s'empêcher de courir vers elle – façon mauvais film, encore une fois – et la prendre dans ses bras. Sa main appuyant contre sa tête, il sentait le parfum de la demoiselle qui le calma. Pour un moment. Jusqu'à ce qu'il remarque les blessures de cette dernière.
« SERIEUSEMENT. C'est la première chose que tu me dis en me voyant » Lâcha l'étudiant en reculant d'un mini-pas, regardant de haut en bas son amie, à deux reprises, examinant l'état général de la vendeuse. « Ce n'est effectivement pas très beau. Mais regarde le bon côté des choses. Tu... » Il commença sa phrase mais ne pût la finir. Des ''bons côtés des choses'', il n'y en avait pas des masses, aujourd'hui. « Oublie. Quand je te répètes que les jeans c'est plus mieux. Pourquoi vous vous sentez toujours obligée de porter des jupes... Attention ça va piquer un peu » Marmonna finalement Jae Hwan dans son coréen approximatif alors qu'il sortait de son sac à dos sa trousse de premier soin. C'est vrai ça. Pourquoi toujours des jupes. En plus de se faire zieuter par des pervers et de devoir s'épiler toutes les trois semaines, ça n'avait que des inconvénients.
Nao Mi était dans un sale état. Entre la taillade, les hématomes et le choc psychologique... Jae Hwan passa un coup d'antiseptique là où c'était nécessaire avant d'y apposer un pansement puis un bandage. Quant aux côtes, il n'avait pas vraiment de solutions si ce n'était l'amener à l'abri. Même pas la peine de penser à un hôpital, dans ce genre de situation.
« Arrête de te plaindre. Si t'as mal, alors ne bouge pas. Et ne respire pas. Et ne parle pas, tant qu'on y est » Grommela l'étudiant alors qu'il partageait sa trousse avec d'autres personnes. Il sortit ensuite une bouteille d'eau qu'il donna à son amie. Avant de se mettre dos à elle, accroupis. « Bois. Et grimpe sur mon dos. Je t'amène à l'abri le plus proche. Et arrête de me dévorer du regard, je n'ai rien. Juste une furieuse envie d'aller aux toilettes... »
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Re: (event) ce n'est pas si grave ; ft. jaehwan | Mar 20 Jan - 1:11 Citer EditerSupprimer
J'étais tout de même contente de savoir que Jae Hwan allait bien. C'était au moins une personne en moins, je n'avais plus à m'inquiéter pour lui. Mais du coup, mes pensées allaient directement pour Nao Ji, ce petit frère avec qui j'avais fait - un peu - la paix. Et mes autres amis. Mais je ne savais pas où ils étaient et je ne pouvais pas les joindre, donc je ne devais pas m'inquiéter pour eux, tout du moins ce n'était pas le moment pour ça. Pour l'instant, je devais pour une fois me soigner moi, et me mettre à l'abri. Facile à dire mais difficile à faire, puisque le moindre petit abri était anéanti, ou alors il ne restait pas grand chose de ces derniers. J'avais du mal à imaginer qu'il puisse y avoir un abri sûr pour tout le monde, en dehors de l'hôpital. Et du gymnase de l'université, comme le criait les hauts parleurs.
Je regardais Jae Hwan me... sermonner ? Décidément, ce mec avait le chic pour me faire rire même si c'était la fin du monde. Je pourrais être en train de mourir qu'il trouverait toujours un truc à dire pour me faire rire. « Voyons le bon côté des choses, si je meurs c'est avec toi, en riant ? » disais-je dans un sourire amusé. Son humeur était contagieuse, tout du moins l'était avec moi, et ça m'aidait grandement. Et je levais les yeux au ciel - rempli de fumé des bâtiments qui s'étaient effondrés - lorsqu'il me sermonna à nouveau, sur ma jupe cette fois-ci. C'était quasiment sûr qu'il allait me dire quelque chose sur ça. « Ah car tu n'aimes pas me voir en jupe ? ~ » disais-je avec un sourire légèrement en coin, comme charmeur. Avant de rire. « Pas de ma faute si ça attire les hommes, et que ça permet de vendre. Puis je me sens plus libre, un peu comme vous quand vous vous trimbalez nu ou un boxer chez vous, vous vous sentez aussi plus libre ! » Je n'étais même pas sûre si c'était pour cette raison là, mais en tout cas, moi, c'était pour ça que j'aimais les jupes, robes, tout ça. Et je me laissais donc soigner tout en discutant et en le regardant faire. J'eus un petit sourire, ravie qu'il soit là pour s'occuper de moi. « Merci. T'as appris à faire ça chez les scouts ? » Je ne me moquais pas, non. Loin de là !
Je riais alors qu'il grommelait contre moi. Pour pas changer ! « Hors de question, ça te ferait trop de vacances ! T'avais qu'à ne pas venir à ma rescousse tel un preux chevalier sur ton beau destrier ! » ajoutais-je en lançant un regard vers l'endroit où il avait abandonné un vélo - qui n'était même pas le sien, mais ça ne m'étonnait pas qu'il l'ait volé - pour faire les quelques derniers mètres en courant. Je prenais la bouteille d'eau qu'il me tendait pour en boire une bonne partie, avant de le voir s'accroupir devant moi, dos à moi. Je le regardais en fronçant les sourcils, puis rigola légèrement à sa dernière phrase. « Alors vas-y ! T'es un homme non, dans des moments comme ça tu peux le faire en pleine nature - ou plutôt ville.. Et puis je risque d'appuyer sur ta vessie si je grimpe sur ton dos ! » Ce qui serait affreusement tueur pour Jae Hwan. Et pour moi-même, puisqu'il n'arrêtera pas de se plaindre tout le long. « Mais bon, puisque tu y tiens ! » Je me penchais pour enlacer son cou de mes bras en faisant bien sûr attention à ne pas l'étrangler, et grimpa sur son dos. Je laissais échapper un léger bruit de douleur, mais pris sur moi-même. Il fallait bien souffrir pour y arriver.
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Re: (event) ce n'est pas si grave ; ft. jaehwan | Mer 28 Jan - 20:13 Citer EditerSupprimer
Nao Mi allait bien. Ou du moins, presque. Mis à part quelques petits hématomes de rien du tout, potentiellement quelques côtes cassées et une jambe en sang, elle n'avait presque rien. C'était presque aussi bien que Jae Hwan qui n'avait rien. Mais ce n'était pas pire que ces pauvres gens qui pleuraient larmes et sang, car ils avaient perdu bien plus qu'un peu de mot ou d'os. Mais tout allait bien, puisqu'elle allait « bien ». Même dans ses rêves les plus fous, il ne s'était imaginé tomber sur elle ; Le destin faisait parfois bien les choses. Et si elle était capable de rire à ses blagues ridicules, c'est qu'ils allaient s'en sortir. Le jeune homme n'hésita malgré tout pas à sermonner la demoiselle. Qui sait, peut-être qu'il n'en aurait plus l'occasion, plus tard ? Il fallait de toute manière détendre l'atmosphère ; Marcher dans un Séoul semi-apocalyptique n'était pas bon pour le moral. C'est pour ça qu'avoir un Jae Hwan en forme à ses côtés, ça n'apportait que des avantages.
« COMMENT CA SI TU MEURS ? » Grommela l'étudiant en fronçant les sourcils. Aujourd'hui, les termes à proscrire étaient légions. Mais le premier qu'il avait mis dans cette liste, c'était bien le verbe mourir. Jae Hwan fit signe à Nao Mi de faire attention à ce qu'elle disait, sinon quoi il l'a tuerait, justement. Sérieusement.
La conversation suit bien entendu son cours et porte sur l'utilisation des jupes plutôt que des pantalons. Madame, bien entendu, s'imagine plus maligne que tout le monde en provoquant frontalement son sauveur. « JE PREFERE LES SHORTS OK ? » Répondit ce dernier en grognant, une fois de plus. Pour des raisons qu'il ignorait, le sino-coréen ne pouvait s'empêcher de parler très fort. Peut-être parce qu'il avait l'impression d'entendre très mal, ses oreilles sifflant encore. « Je... Vois pas le rapport. L'équivalent d'un boxer chez les filles, c'est le soutif. Pas la jupe. » Rajouta Jae Hwan en arquant un sourcil. Évitons les détails à ce niveau là, pour ne pas choquer les plus jeunes.
Le jeune adulte se mit donc à panser les blessures de madame, qui ne pouvait s'empêcher de se moquer de son sauveur. Ah... Heureusement qu'elle était blessée, sinon il l'aurait bâillonnée pour qu'elle s'arrête de parler. Il leva simplement la tête, et regarda Nao Mi avec une expression complètement blasée, mais qu'elle ne pouvait que comprendre. Les deux coréens se connaissaient tellement qu'ils n'avaient besoin de dire quoi que ce soit pour se faire comprendre de l'autre.
« Le vélo, je l'ai emprunté. JUSTE EMPRUNTE. Ne te fais pas de films. » Cela faisait un moment que Jae Hwan n'avait plus volé quoi que ce soit ; Alors oui, il lui arrivait d'emprunter des choses, involontairement. Mais il prenait toujours soin de rendre les objets qu'il ''empruntait''. Toujours.
Il se mit ensuite par terre, dos à la jeune femme, l'invitant à grimper sur lui. Il avait envie de faire pipi mais c'était secondaire ; Ce dont il avait le plus envie, c'était d'amener la « relou » dans un abri où elle pourrait se faire soigner correctement. Il s'en voulait de partir ainsi, parce que d'autres personnes avaient besoin d'aide. Mais il ne pouvait aider tout le monde. « Allez. Accroches toi bien, on y va. » Lança l'ex roublard, souriant pour la première fois depuis un moment. « Si tu es fatiguée, dors. Evite juste de me baver dessus, j'ai encore un crédit sur mon t-shirt. » Plaisanta-t-il une dernière fois avant de se lever. Et de se diriger vers l'école.
« COMMENT CA SI TU MEURS ? » Grommela l'étudiant en fronçant les sourcils. Aujourd'hui, les termes à proscrire étaient légions. Mais le premier qu'il avait mis dans cette liste, c'était bien le verbe mourir. Jae Hwan fit signe à Nao Mi de faire attention à ce qu'elle disait, sinon quoi il l'a tuerait, justement. Sérieusement.
La conversation suit bien entendu son cours et porte sur l'utilisation des jupes plutôt que des pantalons. Madame, bien entendu, s'imagine plus maligne que tout le monde en provoquant frontalement son sauveur. « JE PREFERE LES SHORTS OK ? » Répondit ce dernier en grognant, une fois de plus. Pour des raisons qu'il ignorait, le sino-coréen ne pouvait s'empêcher de parler très fort. Peut-être parce qu'il avait l'impression d'entendre très mal, ses oreilles sifflant encore. « Je... Vois pas le rapport. L'équivalent d'un boxer chez les filles, c'est le soutif. Pas la jupe. » Rajouta Jae Hwan en arquant un sourcil. Évitons les détails à ce niveau là, pour ne pas choquer les plus jeunes.
Le jeune adulte se mit donc à panser les blessures de madame, qui ne pouvait s'empêcher de se moquer de son sauveur. Ah... Heureusement qu'elle était blessée, sinon il l'aurait bâillonnée pour qu'elle s'arrête de parler. Il leva simplement la tête, et regarda Nao Mi avec une expression complètement blasée, mais qu'elle ne pouvait que comprendre. Les deux coréens se connaissaient tellement qu'ils n'avaient besoin de dire quoi que ce soit pour se faire comprendre de l'autre.
« Le vélo, je l'ai emprunté. JUSTE EMPRUNTE. Ne te fais pas de films. » Cela faisait un moment que Jae Hwan n'avait plus volé quoi que ce soit ; Alors oui, il lui arrivait d'emprunter des choses, involontairement. Mais il prenait toujours soin de rendre les objets qu'il ''empruntait''. Toujours.
Il se mit ensuite par terre, dos à la jeune femme, l'invitant à grimper sur lui. Il avait envie de faire pipi mais c'était secondaire ; Ce dont il avait le plus envie, c'était d'amener la « relou » dans un abri où elle pourrait se faire soigner correctement. Il s'en voulait de partir ainsi, parce que d'autres personnes avaient besoin d'aide. Mais il ne pouvait aider tout le monde. « Allez. Accroches toi bien, on y va. » Lança l'ex roublard, souriant pour la première fois depuis un moment. « Si tu es fatiguée, dors. Evite juste de me baver dessus, j'ai encore un crédit sur mon t-shirt. » Plaisanta-t-il une dernière fois avant de se lever. Et de se diriger vers l'école.
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