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Une autre bagarre ft. SEO JI.
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Re: Une autre bagarre ft. SEO JI. | Mar 3 Fév - 20:54 Citer EditerSupprimer
Une autre bagarre” ft.Seo Ji
Je riais comme un débile, essayant de montrer que j'allais bien. Malheureusement pour moi, ton visage devenait encore plus dur et je me prenais un putain de coup dans la nuque. Si je ne te connaissais pas, je t'aurais sauté dessus. Ton coup me fit perdre l'équilibre quelques secondes et je crachais une petite glaire de sang. Tu voulais m'achever ou quoi ? J'allais tomber si ça continuait. Je comprenais alors que tu voulais juste me remettre à ma place, je levais les yeux une fraction de secondes. Pourquoi les gens que je ne connaissais pas énormément s'inquiétaient autant pour moi ? Je ne comprenais pas trop ce principe, j'avais l'impression d'être son gosse et je me faisais engueuler pour une bagarre. Dans ma tête, je ne restais pas fautif, le mec m'avait cherché et j'allais sûrement le laminer aux prochains matchs juste pour me venger et voir sa tête se décomposer en se rendant compte qu'il n'est qu'une grosse merde.
Mais ce n'était pas la question ici, je regardais le sol en fronçant un peu les sourcils. J'avais mal au visage, et dieu sait combien j'aimais mon visage. Je ne me trouvais pas forcément beau, mais je prenais soin de moi un minimum, j'aimais me regarder et me dire : pas mal. Avec ses blessures, j'allais surtout m'énerver juste chaque matin.
A ta remarque, je lâchais juste un :
« Je rigole si je veux, t'es pas mon père ou de ma famille, rire n'a jamais fait de mal à personne. »
J'étais rebelle, donc forcément je te répondais mal. J'allais me faire peut-être défoncer mais j'étais une personne beaucoup trop franche pour me la fermer. Tu me disais alors des choses qui me faisaient frisonner, je faisais du hockey depuis mes quatre ans, et tu me disais que je n'étais rien et qu'en quelques leçons tu pouvais te débrouiller...
Je riais comme un débile, essayant de montrer que j'allais bien. Malheureusement pour moi, ton visage devenait encore plus dur et je me prenais un putain de coup dans la nuque. Si je ne te connaissais pas, je t'aurais sauté dessus. Ton coup me fit perdre l'équilibre quelques secondes et je crachais une petite glaire de sang. Tu voulais m'achever ou quoi ? J'allais tomber si ça continuait. Je comprenais alors que tu voulais juste me remettre à ma place, je levais les yeux une fraction de secondes. Pourquoi les gens que je ne connaissais pas énormément s'inquiétaient autant pour moi ? Je ne comprenais pas trop ce principe, j'avais l'impression d'être son gosse et je me faisais engueuler pour une bagarre. Dans ma tête, je ne restais pas fautif, le mec m'avait cherché et j'allais sûrement le laminer aux prochains matchs juste pour me venger et voir sa tête se décomposer en se rendant compte qu'il n'est qu'une grosse merde.
Mais ce n'était pas la question ici, je regardais le sol en fronçant un peu les sourcils. J'avais mal au visage, et dieu sait combien j'aimais mon visage. Je ne me trouvais pas forcément beau, mais je prenais soin de moi un minimum, j'aimais me regarder et me dire : pas mal. Avec ses blessures, j'allais surtout m'énerver juste chaque matin.
A ta remarque, je lâchais juste un :
« Je rigole si je veux, t'es pas mon père ou de ma famille, rire n'a jamais fait de mal à personne. »
J'étais rebelle, donc forcément je te répondais mal. J'allais me faire peut-être défoncer mais j'étais une personne beaucoup trop franche pour me la fermer. Tu me disais alors des choses qui me faisaient frisonner, je faisais du hockey depuis mes quatre ans, et tu me disais que je n'étais rien et qu'en quelques leçons tu pouvais te débrouiller...
« N'importe quoi HAHAHA ! Non mais là ! Tu me fais un sketch ! Si tu crois qu'avec quelques leçons tu peux gagner des matchs ? N'importe quoi hahaha ! Je fais ça depuis que je suis petit, c'est toute ma vie, alors je peux te dire que c'est pas en quelques heures qu'on devient bon, mais en des années. Donc oui je me considère comme fort, car j'ai eu ma bourse grâce au sport. Je ne suis pas remplaçable. »
Je ne voulais pas être remplaçable, mes amis savaient à quel point le sport était ma vie, je ne savais que faire ça et je n'aimais pas que cela. Si un jour je perdais le sport, je perdrais tout........ J'avais failli arrêter l'année dernière, je m'en souvenais et mon père avait pleuré alors que j'avais ravalé mes émotions... Il savait que ne plus faire du sport était comme une mort pour moi.© charney
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Re: Une autre bagarre ft. SEO JI. | Mer 4 Fév - 9:35 Citer EditerSupprimer
by ashling sur epicode
une autre bagarre
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Seoji ne pouvait pas dire qu'il n'aimait pas ces petits caïds de rue, qui essayaient de se faire remarquer, d'être rebelle. Après tout, il avait lui aussi une affinité plus que prononcée pour les combats, il ne pouvait donc pas leur en vouloir pour une activité qu'il pratiquait aussi, et régulièrement en plus de ça. La seule chose qu'il n'aimait pas dans ces batailles puériles, c'était les motifs. Parce que généralement, il n'y en avait aucun. Et si il y en avait, alors c'était une raison ridicule, comme un mot de travers ou un regard hautain. Il suffisait décidément d'un rien pour que l'humeur de quelqu'un parte en cacahuète.
Et des fois, il se disait qu'il devrait arrêter de surveiller ces jeunes comme ses propres enfants. Parce que ce n'est pas le cas, et que franchement, ça ne fait que le rendre plus vieux encore. Seulement, à chaque fois qu'il se décide à les laisser tranquilles, à les laisser vivre leurs vies comme ça leur chantent, il se passe toujours quelque chose pour le faire changer d'avis. Logan était le meilleur exemple pour illustrer ces propos. Lorsque Seoji ne s'occupait de lui, il finissait toujours par se rendre compte que le jeune wonsugi était allé se mettre dans un pétrin pas possible. Et c'était égoïste, mais il avait l'impression que s'il ne le sauvait pas, alors personne d'autre ne le ferait. Parce qu'il avait l'impression d'être le seul à pouvoir le sauver. Alors peut-être que oui, Seoji était devenu trop collant avec l'âge, et il s'était radouci après son périple en Chine. Mais jusque-là, il ne se l'était jamais reproché, car il savait quand redevenir sérieux et se reprendre en main. Il ne comptait pas laisser ces poussins s'envoler d'eux-même de sitôt en tout cas, ça c'était certain. Parce que c'était évident qu'ils allaient s'écraser après avoir essayés de voler, et il voulait voir tout sauf cette chute. Il voulait les voir heureux, il voulait les voir vivre une vie qu'il n'était pas autorisé à vivre. Profitez, faites quelque chose de cette vie, elle vous appartient. Il ne le disait jamais, mais le pensait fortement.
Lorsque Minsuk lui répondit, Seoji se sentit passer du gris irrité au noir colérique. C'est qu'il se permettait de ramener sa fraise en plus ?
« Aish, sérieusement... » soupira Seoji en continuant de marcher, se frottant le front pour essayer de détendre les rides qui se creusaient là.
Minsuk avait raison cependant, il n'était pas son père, il n'avait rien à lui dire. Et si le garçon n'était pas reconnaissant, c'était tout à fait son droit après tout, jamais il n'avait demandé directement à recevoir de l'aide. Il suffisait pourtant de quelques mots pour régler ce genre de situations, mais Minsuk ne les prononceraient surement jamais. Il était trop fier pour cela, et sa fierté, il la protégeait mieux que son visage. Seoji se demandait si il allait mourir d'inquiétude ou de colère à cause de lui, désormais, parce que la seule envie qui brûlait sa conscience en ce moment-même était de frapper Minsuk. Mais il fit de son mieux pour se retenir de relever sa main contre lui.
« Mais oui bien sûr. C'est pas comme si on pouvaient tous être remplacés demain si on mourraient ce soir, voyons. » ironisa d'un ton affreusement sarcastique le japonais.
Pessimiste un jour, pessimiste toujours. Il avait beau arborer un sourire joyeux la plupart du temps, il y avait ces moments ou il réfléchissait sur sa vie et celles des autres, et ou il comprenait qu'ils n'étaient pas indispensables. Alors oui, peut-être que certaines personnes les manqueraient, oui. Mais on les oublieraient vite, ensuite. Ce n'est pas comme si le monde allait s'arrêter de tourner pour eux non plus.
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Re: Une autre bagarre ft. SEO JI. | Mer 4 Fév - 20:58 Citer EditerSupprimer
Une autre bagarre” ft.Seo Ji
Mon père m'avait toujours dit que mon comportement était lié à mon passé, que j'étais violent car je ne montrais jamais mes sentiments. Je savais que c'était le cas, mais je n'aimais pas trop montrer mon mal être aux autres personnes, je préférais tout garder et dès qu'on me faisait chier j'éclatais tout simplement, je tapais, je devenais un fou furieux sans m'en rendre compte. J'étais un rebelle ? Peut-être. Un caïd ? Je ne pense pas. J'étais toujours du genre à aller aider les grands-mères du quartier, le week-end j'aidais mon père et j'allais voir mes amis après avoir endormi mon grand-père. Mon père me considérait comme un idiot pas doué et surtout trop renfermé.
Je voyais très bien à ton expression faciale que mon comportement t'énervait, que mes réactions t'énervaient. Je détestais quand on me faisait la leçon, j'aimais fuir cela car je ne me sentais pas à mon aise face à ce genre de choses. Ton petit soupir d'énervement me faisait penser à moi, je faisais toujours cela quand je ne savais plus quoi faire ou que je me retenais de faire quelque chose.
Je fermais les yeux avant de sortir de mon sac un paquet de mouchoir pour commencer à retirer le sang, je laissais de grosses traces rougeâtres sur ma peau blanche et bleutés à certains endroits. Je ne savais que faire de tes paroles, tu ressemblais à un père alors que tu ne devais même pas toucher les trente ans. Tu me donnais des leçons comme si tu savais tout de la vie et je ne comprenais pas cela.
Cependant tes paroles me faisaient particulièrement mal au cœur. On disparaît et on oublie... Je n'ai jamais oublier la mort de mes parents et à mes yeux ils ne sont pas remplaçables. Bien sûr mon père actuel n'est pas mon père, mais je l'aime tout autant. Je me souvenais alors de tout comme si je me prenais une claque. Allais-je être aussi inutile à ce monde ? Je ne comprenais pas comment tu pouvais dire cela alors une telle légèreté. Et c'est donc avec énervement et tristesse que je te répondais.
Je fronçais les sourcils, j'étais encore plus énervé et je n'avais qu'une envie : me casser. Je caressais mes mains afin d'enlever le sang qui s'était accumulé dessus avant de commencer à marcher assez rapidement, je n'aimais pas du tout cela, je n'aimais pas tes paroles, je n'aimais pas que les gens me regardent comme si j'étais un monstre.
Mon père m'avait toujours dit que mon comportement était lié à mon passé, que j'étais violent car je ne montrais jamais mes sentiments. Je savais que c'était le cas, mais je n'aimais pas trop montrer mon mal être aux autres personnes, je préférais tout garder et dès qu'on me faisait chier j'éclatais tout simplement, je tapais, je devenais un fou furieux sans m'en rendre compte. J'étais un rebelle ? Peut-être. Un caïd ? Je ne pense pas. J'étais toujours du genre à aller aider les grands-mères du quartier, le week-end j'aidais mon père et j'allais voir mes amis après avoir endormi mon grand-père. Mon père me considérait comme un idiot pas doué et surtout trop renfermé.
Je voyais très bien à ton expression faciale que mon comportement t'énervait, que mes réactions t'énervaient. Je détestais quand on me faisait la leçon, j'aimais fuir cela car je ne me sentais pas à mon aise face à ce genre de choses. Ton petit soupir d'énervement me faisait penser à moi, je faisais toujours cela quand je ne savais plus quoi faire ou que je me retenais de faire quelque chose.
Je fermais les yeux avant de sortir de mon sac un paquet de mouchoir pour commencer à retirer le sang, je laissais de grosses traces rougeâtres sur ma peau blanche et bleutés à certains endroits. Je ne savais que faire de tes paroles, tu ressemblais à un père alors que tu ne devais même pas toucher les trente ans. Tu me donnais des leçons comme si tu savais tout de la vie et je ne comprenais pas cela.
Cependant tes paroles me faisaient particulièrement mal au cœur. On disparaît et on oublie... Je n'ai jamais oublier la mort de mes parents et à mes yeux ils ne sont pas remplaçables. Bien sûr mon père actuel n'est pas mon père, mais je l'aime tout autant. Je me souvenais alors de tout comme si je me prenais une claque. Allais-je être aussi inutile à ce monde ? Je ne comprenais pas comment tu pouvais dire cela alors une telle légèreté. Et c'est donc avec énervement et tristesse que je te répondais.
« Si quelqu'un meurt, elle ne peut pas être remplacé. Et au pire si c'est ça j'ai qu'à aller me tuer et comme ça on en reparle plus, tu te feras plus chier à venir me sauver, l'équipe de hockey sera toujours au top, bah oui je meurs donc rien ne changera et les gens s'en foutront. Tss. »
Je fronçais les sourcils, j'étais encore plus énervé et je n'avais qu'une envie : me casser. Je caressais mes mains afin d'enlever le sang qui s'était accumulé dessus avant de commencer à marcher assez rapidement, je n'aimais pas du tout cela, je n'aimais pas tes paroles, je n'aimais pas que les gens me regardent comme si j'étais un monstre.
© charney
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Re: Une autre bagarre ft. SEO JI. | Ven 6 Fév - 13:54 Citer EditerSupprimer
by ashling sur epicode
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Et c'est un gosse, plus jeune que lui, qui lui faisait la morale maintenant. Seoji avait la désagréable impression que les rôles venaient soudainement de s'inverser, et ça le contrariait énormément. Parce qu'il avait tout de même la fierté et l'autorité d'un chef de clan de yakuzas, il n'était pas non plus du genre à se laisser marcher sur les pieds, à laisser quelqu'un piétiner sur ses plates-bandes sans trouver quelque à y redire.
Mais Minsuk poussait Seoji à réfléchir à ce qu'il avait dit quelques minutes plus tôt, cette histoire que si quelqu'un mourrait, alors il serait aussitôt remplacé. Parce que pour le japonais, c'était comme cela que marchait le monde. Bien sûr, les gens qui connaissaient le défunt seraient tristes : certains ne s'en remettraient jamais, et chercheraient même à rejoindre le mort en question. Mais le monde en lui-même ne s'arrêtait pas là, et continuait de tourner. Quelque part dans le monde, une naissance voir plusieurs naissances venaient compenser cette mort, et ainsi va la vie. C'est sûr qu'un raisonnement comme le sien était extrêmement négatif et défaitiste, mais il ne faisait que souligner les faits. Il n'inventait rien, c'était la vérité pure et dure.
Minsuk sortit un paquet de mouchoirs pour essayer d'essuyer le sang qui séchait sur son visage. Seoji le regarda faire, en remarquant le changement du ton de sa voix lorsqu'il lui répondit. C'était étrange, c'était presque quelque chose qui ressemblait à de la...tristesse ? Mais avant qu'il n'ai pu répondre quoi que ce soit, voir s'excuser peut-être, Minsuk s'éloigna de lui à grand pas, d'une allure rapide, comme pour essayer de le semer. Mais essayer de semer un yakuza était peine perdue. Seoji le rattrapa en quelques secondes, et posa sa main sur son épaule pour l'arrêter, et le retourner vers lui.
« C'est bon, arrête ta crise. J'ai dit une connerie, okay ? Je suis désolé, je réfléchirais plus la prochaine fois avant de dire ce genre de trucs. » avoua-t-il de mauvaise grâce, en grattant son nez comme il faisait toujours lorsqu'il était gêné, ou faisait quelque chose qu'il ne faisait pas d'habitude.
Et s'excuser n'était effectivement pas quelque chose que le japonais était habitué à faire. Généralement, c'était les autres qui se répandaient en excuses, et pas le contraire. Parce que lui, il se contentait de frapper d'abord et de parler ensuite, et qu'il ne s'excusait jamais d'un coup mal-placé, même si il avait tord. Il avait trop d'honneur et de fierté pour faire cela, pour oser baisser la tête face à un potentiel ennemi, et ainsi créer une brèche dans sa garde. Seoji récupéra le mouchoir que Minsuk tenait encore dans sa main, et le força à s'asseoir sur des cagettes en bois entreposées dans la rue, pour frotter les endroits de son visage ou le sang était collé à l'épiderme.
« Mais crois-moi, tu vas vraiment mal-finir si tu continue à te battre comme ça. Tu pourrais vraiment crever, et personne te plaindra parce qu'ils sauront que c'était dans ton caractère de commencer des bagarres comme ça, sur l'intuition. » essaya-t-il d'expliquer, le visage sérieux et moins énervé.
A vrai dire, sa colère s'était dissipée au moment ou ils avaient parlés de mort. Parce que ce n'était pas quelque chose qui s'abordait facilement, même entre amis. Et là, ils avaient commencés à en parler, et c'était un sujet vraiment délicat à aborder. Enfin, Seoji en parlait toujours librement, parce qu'il savait que son heure viendrait un jour ou l'autre, et il avait déjà bien trop de morts sur la conscience pour être mal-à-l'aise en parlant de ça.
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Re: Une autre bagarre ft. SEO JI. | Ven 20 Fév - 18:12 Citer EditerSupprimer
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Je ne supportais pas ce que tu venais de dire, donc on était rien dans la société ? Rien que cette idée me dégoûtais, j'étais quelqu'un et je le savais, j'avais une certaine importance dans ce monde mais je ne savais pas vraiment laquelle. Bien sûr, je pensais que j'étais juste utile en tant que joueur de hockey. En plus de cela, je ne t'avais pas menti, l'équipe de hockey ne remportait pas beaucoup de match avant mon arrivée à la faculté, mais maintenant, elle gagnait tout. Un hasard ? Je ne croyais pas vraiment au hasard, tout avait un rôle.
Je n'aimais tellement pas cette façon de pensée que je m'énervais tout seul dans ma pensée. Je ne pouvais pas m'empêcher de murmurer des « putains », des « n'importe quoi lui ». Le monde arrêterait de tourner pour des gens, et si on pensait ainsi, je préférais mourir. J'avais une pensée positive de l'univers, de notre planète, de notre rôle. Pour moi, tout le monde servait à quelque chose, de bien ou de mauvais, mais l'existence des gens avaient une utilité certaine et les événements de la vie pourraient leur permettre de remplir leur rôles.
J'essayais alors de te semer, pour éviter de m'énerver ou quoi, tu m'avais saoulé à un point pas possible. Toujours avec le mouchoir sur mon visage, j'essuyais comme je pouvais le sang qui avait séché, les gens me rendaient bizarrement mais je m'en foutais des regards. J'avais appris à faire abstraction de tout cela.
Je sentais alors une main se posait sur mon épaule. Dans ma tête, j'allais super rapidement mais à cause de mes blessures je ressemblais en vrai à un petit vieux essayant de s'enfuir de la maison de retraite. Je clignais des yeux en te regardant, ressemblant vraiment à un débile à ce moment donné.
Je t'écoutais alors parler, tu t'excusais, je ne pensais pas que tu serais capable de faire ce genre de choses avant aujourd'hui, j'hésitais en quelques sortes à t'offrir mon pardon, t'étais con, donc bon...
Je te laissais alors m'essuyer le visage, c'était un peu plus simple. Je ferais les yeux pour te laisser totalement faire, tu pouvais rien faire de mal de toutes manières alors je m'en foutais. J'adorais d'une certaine manière qu'on s'occupe de moi ainsi, même si je le dirais jamais. Comme dirait papa : tu fais ton dur, mais tu es encore un gamin.
Je soupirais à tes paroles, ouvrant un œil, celui-ci était tout petit comme un chinois.
Je ne supportais pas ce que tu venais de dire, donc on était rien dans la société ? Rien que cette idée me dégoûtais, j'étais quelqu'un et je le savais, j'avais une certaine importance dans ce monde mais je ne savais pas vraiment laquelle. Bien sûr, je pensais que j'étais juste utile en tant que joueur de hockey. En plus de cela, je ne t'avais pas menti, l'équipe de hockey ne remportait pas beaucoup de match avant mon arrivée à la faculté, mais maintenant, elle gagnait tout. Un hasard ? Je ne croyais pas vraiment au hasard, tout avait un rôle.
Je n'aimais tellement pas cette façon de pensée que je m'énervais tout seul dans ma pensée. Je ne pouvais pas m'empêcher de murmurer des « putains », des « n'importe quoi lui ». Le monde arrêterait de tourner pour des gens, et si on pensait ainsi, je préférais mourir. J'avais une pensée positive de l'univers, de notre planète, de notre rôle. Pour moi, tout le monde servait à quelque chose, de bien ou de mauvais, mais l'existence des gens avaient une utilité certaine et les événements de la vie pourraient leur permettre de remplir leur rôles.
J'essayais alors de te semer, pour éviter de m'énerver ou quoi, tu m'avais saoulé à un point pas possible. Toujours avec le mouchoir sur mon visage, j'essuyais comme je pouvais le sang qui avait séché, les gens me rendaient bizarrement mais je m'en foutais des regards. J'avais appris à faire abstraction de tout cela.
Je sentais alors une main se posait sur mon épaule. Dans ma tête, j'allais super rapidement mais à cause de mes blessures je ressemblais en vrai à un petit vieux essayant de s'enfuir de la maison de retraite. Je clignais des yeux en te regardant, ressemblant vraiment à un débile à ce moment donné.
Je t'écoutais alors parler, tu t'excusais, je ne pensais pas que tu serais capable de faire ce genre de choses avant aujourd'hui, j'hésitais en quelques sortes à t'offrir mon pardon, t'étais con, donc bon...
« Déjà je fais pas une crise tsch. Ouais bah réfléchis, car on dirait que t'as pas d'cerveau là. Genre ça s'dit pas ce genre de choses. »
Ton petit geste était mignon, mais je faisais comme si j'étais encore en colère, ça valait mieux.Je te laissais alors m'essuyer le visage, c'était un peu plus simple. Je ferais les yeux pour te laisser totalement faire, tu pouvais rien faire de mal de toutes manières alors je m'en foutais. J'adorais d'une certaine manière qu'on s'occupe de moi ainsi, même si je le dirais jamais. Comme dirait papa : tu fais ton dur, mais tu es encore un gamin.
Je soupirais à tes paroles, ouvrant un œil, celui-ci était tout petit comme un chinois.
« Mmmm mon père me plaindra, mon grand-père aussi, et mes potes hein ! Au pire les autres je m'en tape. Et puis je me bats seulement quand on fait le con avec moi, voilà tout. Et j'vais pas mourir, j'vais pas jusqu'à la mort, j'suis pas con t'sais ? »
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Re: Une autre bagarre ft. SEO JI. | Lun 9 Mar - 15:34 Citer EditerSupprimer
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Le yakuza semblait peut-être en premier abord posséder une immense fierté et haute estime de lui-même, mais ce n'était qu'une vulgaire façade qu'il aimait dresser face aux autres, pour gagner leur respect. Parce qu'en étant qui il était, c'est-à-dire rien de moins et rien de plus qu'un meurtrier, Seoji savait qu'il n'était qu'un nombre parmi tant d'autres. Un simple soldat qui se battait pour des valeurs morales perdues depuis longtemps dans certaines sociétés. La seule chose qui l'empêchait de se considérer entièrement comme un objet était bien les relations qu'il entretenait en-dehors du travail. Parce que les gens qu'il connaissait ne pourraient jamais le remplacer, même si le monde le faisait.
La tentative que Minsuk mit en place pour lui échapper fit tiquer le japonais, qui le laissa faire, sans essayer de lui courir après, du moins pas immédiatement. Combien de personnes avait-il ennuyé déjà par le passé avec ce genre de dictons, de morales à deux balles. Une fois, ses juniors du clan Katô s'étaient moqués de lui en lui disant qu'il aurait du s'appeler Pascal, comme dans l'émission à la télé. Ça le faisait toujours rire, mais amèrement. Il voulait protéger tout le monde, essayer de sauver tous ceux qu'il pouvait sauver dans sa vie. Malheureusement, il ne pensait jamais à se sauver lui-même en premier.
Minsuk était énervé, et c'était plus qu'évident. Seoji soupira en secouant la tête de droite à gauche, à nouveau, son regard évitant celui du plus jeune. Il l'avouait difficilement, mais il était coupable sur ce coup-là. Forcément, vivre avec un passé tel que le sien influençait énormément sa façon de penser.
« Je le ferais plus à l'avenir si tu n'aime pas ça. Mais je m'excuserais pas deux fois alors rappelle-toi bien de celle-là ! » s'exclama-t-il pour le prévenir, pressant fortement sur une de ses plaies pour appuyer ses mots.
Seoji recula de quelques pas pour éviter la vengeance de Minsuk, qui allait certainement essayer de le frapper pour lui faire mal. Plus il regardait ses dongsaengs dans ce genre d'état pathétique et plus il se disait que le monde ne tournait pas rond, et aussi qu'il se faisait vieux. Trop vieux pour courir après les petits jeunes dans la merde jusqu'au cou, trop vieux pour les aider à se battre contre le courant, et pas dans le vide. Il croisa les bras sur sa poitrine en continuant d'observer Minsuk, qu'il considérait presque comme son propre fils. Il avait des dizaines de fils à ce compte-là, franchement. Sa remarque fit sourire d'un air narquois le japonais, qui haussa un sourcil.
« T'es pas con, t'es sûr de ça ? » plaisanta-t-il en riant derrière le dos de sa main.
La scène de bagarre de tout-à-l'heure se transformait petit à petit en quelque chose de plus chaleureux, de plus familier. C'était le Minsuk auquel Seoji était habitué, pas celui qui se battait h24 dés qu'on lui lançait une petite pique pas bien méchante. A vrai dire, le yakuza n'avait aucune idée de comment raisonner Minsuk. Il n'était pas flic, il ne pouvait pas non plus le garder enfermé pour s'assurer qu'il ne causerait aucun trouble en ville. Et au jour d'aujourd'hui, il ne se considérait pas comme apte à lui faire changer d'attitude. Mais il pouvait au moins protéger le jeune garçon, jusqu'à ce que dernier ne trouve un moyen de se contrôler.
« C'est pas tout ça, mais ce combat m'a donné faim. On va se faire une bouffe ? Je paye. » déclara-t-il en passant une main sur son ventre.
C'est que ça affame, les batailles de rue.
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