just fight until you die
Invité
Invité
just fight until you die | Dim 25 Jan - 22:26 Citer EditerSupprimer
Parfois il aimerait un échappatoire. Un punching-ball humain sur lequel frapper pour se défouler. C’était une chose inconcevable pour une personne qui se devait d’être aussi intègre que l’était Kazuya, son rôle était de protéger sa désormais bien-aimée et non pas de casser la gueule à la première personne qui ne lui revenait pas. Enfin si, il aurait pu le faire mais pour sa couverture il s’abstenait. Lorsqu’il était encore au Japon il lui arrivait quelques fois de sortir dans la rue et de prendre le premier mec qui ne lui revenait pas pour cible en le cognant jusqu’à ce qu’il soit las. Un coin de rue isolé et mal fréquenté comme échappatoire et un homme pour défouloir. Ce n’était pas glorieux. Depuis trois ans il n’avait pas une seule fois mis son poing dans la face d’un pauvre innocent n’ayant rien demandé. Enfin si. Une seule fois. Pour stopper la bagarre, pour jouer le surveillant à sa manière. Kazuya était un garde du corps, il n’était pas taillé pour incarner un surveillant de couloir ; ses principes allaient même à l’inverse de ce que son métier de couverture lui demandait. Le dernier debout gagnait, il n’y avait pas à séparer deux personnes en plein combat, il n’y avait rien de plus honteux à ça. Il y connaissait quelque chose, lui qui s’était fait interrompre par Perséphone elle-même tandis qu’il était en pleine épreuve de force contre ce qui lui servait de frère, un abruti de première, un connard renommé Seo Ji.
Marchant tranquillement dans les couloirs de l’université, observant quelques élèves plus dans l’intention de surveiller un comportement suspect qui pourrait apparaitre comme une menace pour sa belle, il posa longuement son regard vide d’expression sur le type à qui il avait justement foutu son poing dans la gueule quelques semaines plus tôt pour calmer ses pulsions d’étudiant en furie. Il avait le visage abimé, sans doute par une précédente bagarre ; surement pas le genre de bagarre d’enfant par contre. Kazuya savait reconnaître les boursoufflures liées à la puissance d’un poing ou d’une arme quelconque. Il les avait à peu près toutes subies lui-même. Le suivant à pas rythmés, il finit par lui attraper le poignet au détour d’un couloir tandis que ces derniers se vidaient. L’heure du déjeuner faisait partie des moments de paix que les étudiants offraient à leurs surveillants. « Tu me dis où tu t’es fait ça et je te laisse partir. » Il ne le lâcherait pas. Il serait sans pitié. Il le persécuterait jusqu’à ce qu’il soit sûr une bonne fois pour toute qu’il n’aille pas répéter à quiconque que le pion « celui en chemise qui s’emmerde à mourir » frappe un peu trop bien pour que ce soit innocent. Sa couverture il y tenait, c’était sa survie ; leur survie. Il en avait complètement rien à foutre que le mec le prenne pour un fou ou ait peur. Rien du tout. « Car si c’est dans l’enceinte de l’école je t’en refous une. » Il le regardait avec son regard froid et sérieux. Ca lui avait échappé en fait, pour son petit plaisir personnel.
Invité
Invité
Re: just fight until you die | Mar 3 Fév - 23:32 Citer EditerSupprimer
Just fight until you die” ft.Kazuya
Une journée de merde. J'avais commencé la matinée avec deux heures d'anglais puis j'avais enchaîner sur l'entraînement de hockey. Étant en section sport, je faisais pratiquement que ça de la journée, mon coach me disait que pour la saison prochaine un recruteur allait sûrement venir pour voir mes performances. Je vivais alors dans le stress, je devais devenir encore meilleur, toujours meilleur. J'étais un des meilleurs, c'était pourquoi j'étais -alors que j'étais en première année- le capitaine de l'équipe. L'université était devenue la meilleure dans ce sport, grâce à moi, je le savais, je me savais fort. Mais je n'étais pas du genre à le crier sur tout les toits. Ce n'était pas pour cela que ma journée était une journée de merde. Un mec était venu me chercher la merde hier soir, un mec d'une autre équipe qui ne m'aimait décidément pas. On s'était tabassé, et bien sûr, vu ma chance de merde, j'avais eu trois gars contre moi au final. J'étais doué pour me battre, mais je ne faisais pas vraiment le poids contre trois mecs. Je ne voulais même pas savoir l'état de mon torse, je n'avais pas osé le regard et vu la tape derrière la tête de mon père, ça ne devait pas être joli à voir. Marchant dans les couloirs, je sentais les regards des autres élèves sur moi, je ne disais pas grand chose, me contentant de me dépêcher d'aller dans ma salle de classe pour mon cours de marketing. J'hésitais à y aller, mais j'avais dis à mes employés que j'allais être absent aujourd'hui. Jouer une double vie, ça avait beaucoup trop de contraintes à mes yeux.
Je chantonnais alors en silence pour faire passer le temps, les couloirs étaient vraiment trop immenses et je me faisais chier. Cependant, on me tira d'un seul coup sur le bras et je sursautais comme un petit chaton découvrant l'eau pour la première fois. Mon visage totalement boursouflé et couvert de pansement se tourna donc vers le tien et je te voyais. Putain, tout mais pas toi, tu étais le pion chiant, le surveillant qui avait osé me taper il y a quelques semaines à cause d'une bataille. Je ne t'aimais pas, je ne te faisais pas confiance.
Ta question m'énervait, je n'aimais pas qu'on me pose des questions sur ma vie privée. Je voyais clair dans ton jeu : Oh mon dieu, mes pauvres couloirs, je dois les protéger... On était plus au lycée à mes yeux, et un surveillant n'avait rien à foutre ici. A ta question, je levais les yeux au ciel en donnant un petit coup de bras pour que tu me lâches.
Je soupirais, je n'étais vraiment pas d'humeur, j'avais mal au crâne et je voulais juste rentrer chez moi. Bref, j'étais d'une humeur de con.
« Et puis au pire j'fais ce que j'veux, on est pas au lycée, ni au collège. Donc c'est bon, fais pas chier sérieux. En plus tu peux parler, genre le mec qui m'a frappé et qui est pion veut me faire la leçon, en fait tu vaux pas mieux que moi. »
J'étais trop franc, et ma franchise allait me mener à ma perte un jour.
Une journée de merde. J'avais commencé la matinée avec deux heures d'anglais puis j'avais enchaîner sur l'entraînement de hockey. Étant en section sport, je faisais pratiquement que ça de la journée, mon coach me disait que pour la saison prochaine un recruteur allait sûrement venir pour voir mes performances. Je vivais alors dans le stress, je devais devenir encore meilleur, toujours meilleur. J'étais un des meilleurs, c'était pourquoi j'étais -alors que j'étais en première année- le capitaine de l'équipe. L'université était devenue la meilleure dans ce sport, grâce à moi, je le savais, je me savais fort. Mais je n'étais pas du genre à le crier sur tout les toits. Ce n'était pas pour cela que ma journée était une journée de merde. Un mec était venu me chercher la merde hier soir, un mec d'une autre équipe qui ne m'aimait décidément pas. On s'était tabassé, et bien sûr, vu ma chance de merde, j'avais eu trois gars contre moi au final. J'étais doué pour me battre, mais je ne faisais pas vraiment le poids contre trois mecs. Je ne voulais même pas savoir l'état de mon torse, je n'avais pas osé le regard et vu la tape derrière la tête de mon père, ça ne devait pas être joli à voir. Marchant dans les couloirs, je sentais les regards des autres élèves sur moi, je ne disais pas grand chose, me contentant de me dépêcher d'aller dans ma salle de classe pour mon cours de marketing. J'hésitais à y aller, mais j'avais dis à mes employés que j'allais être absent aujourd'hui. Jouer une double vie, ça avait beaucoup trop de contraintes à mes yeux.
Je chantonnais alors en silence pour faire passer le temps, les couloirs étaient vraiment trop immenses et je me faisais chier. Cependant, on me tira d'un seul coup sur le bras et je sursautais comme un petit chaton découvrant l'eau pour la première fois. Mon visage totalement boursouflé et couvert de pansement se tourna donc vers le tien et je te voyais. Putain, tout mais pas toi, tu étais le pion chiant, le surveillant qui avait osé me taper il y a quelques semaines à cause d'une bataille. Je ne t'aimais pas, je ne te faisais pas confiance.
Ta question m'énervait, je n'aimais pas qu'on me pose des questions sur ma vie privée. Je voyais clair dans ton jeu : Oh mon dieu, mes pauvres couloirs, je dois les protéger... On était plus au lycée à mes yeux, et un surveillant n'avait rien à foutre ici. A ta question, je levais les yeux au ciel en donnant un petit coup de bras pour que tu me lâches.
« C'était pas dans ton genre couloir le pion, même pas l'établissement alors me fais pas chier aish. C'est quoi ces gens qui s'amusent à venir me poser des questions ? »
Je soupirais, je n'étais vraiment pas d'humeur, j'avais mal au crâne et je voulais juste rentrer chez moi. Bref, j'étais d'une humeur de con.
« Et puis au pire j'fais ce que j'veux, on est pas au lycée, ni au collège. Donc c'est bon, fais pas chier sérieux. En plus tu peux parler, genre le mec qui m'a frappé et qui est pion veut me faire la leçon, en fait tu vaux pas mieux que moi. »
J'étais trop franc, et ma franchise allait me mener à ma perte un jour.
© charney
Invité
Invité
Re: just fight until you die | Lun 9 Fév - 21:09 Citer EditerSupprimer
Ce petit con avait une tête qui ne lui revenait pas. Cet air arrogant sur sa gueule lui rappelait étrangement quelqu’un, quelqu’un dont le nom le faisait grincer des dents et ce encore plus fort depuis leur bataille dont les traces n’avaient pas totalement disparu du visage de Kazuya. Qu’il se rassure le coup de lâche qu’il lui avait foutu à l’entrejambe n’avait, lui, engendré aucune séquelles lui permettant de se taper sa sœur dans la foulée. Dit comme ça ça paraissait presque simple. Libérant l’étudiant de son emprise le regard de Kazuya n’aurait su trouver de définition. A la fois empli de folie et de rage une pointe de questionnement demeurait au fond de ses pupilles. Ce n’était pas dans ses habitudes de s’emballer de la sorte et en même temps il en avait rien à foutre, tout ce qu’il souhaitait c’était ignorer les questionnements qui fleurissaient en lui. « Arrête de faire le beau et réponds moi. » Ces gamins franchement… ils auraient été plusieurs à se prendre des poings dans la gueule si ça n’avait tenu qu’à lui. D’ailleurs, le dos de sa main vola, corrigeant le sale gosse d’une frappe sur sa tête. « Tu comprends pas quoi dans la notion de réponse putain ? » Sans trop savoir pourquoi Kazuya s’emportait, lui qui était habituellement l’homme calme de la situation se laissait presque aller à son rôle de surveillant de couloir. La vérité était en fait ailleurs, il avait besoin d’un défouloir et d’une petite victime. Il restait un yakuza malgré tout et son comportement de délinquant repointait le bout de son nez. « M’abaisse pas au niveau de ta connerie p’tit con. » Il poussait la provocation trop loin là. Le regard du japonais restait sévère et sa tonalité étrangement calme. « J’ai pas envie d’avoir à sortir les poings une nouvelle fois devant tout le monde pour calmer un gamin à l’égo surdimensionné. Donc autant le faire maintenant. » Il enfonça son poing droit dans sa main gauche faisant mine de se préparer au combat l’air tout à fait serein. Il ne savait pas trop ce qu’il foutait mais il prenait un malin plaisir à le faire. Quitte à le faire flipper un peu… et s’il se rebellait il aurait pas trop de mal à le canaliser de toute façon.
Invité
Invité
Re: just fight until you die | Ven 20 Fév - 18:27 Citer EditerSupprimer
Just fight until you die” ft.Kazuya
Je n'étais certainement pas quelqu'un d'arrogant, c'était loin d'être mon genre, je me trouvais pas mal, mais sans plus, je n'étais pas un dieu et je le savais pertinemment. Mon seul défaut était mon caractère beaucoup trop explosif. Je te regardais alors dans les yeux, ayant l'impression d'être dans un gag. Étais-tu con à ce point ? Je ne comprenais pas pourquoi tu me disais de me répéter alors que j'avais clairement répondu à ta question, tu devais devenir sénile sûrement. Un long soupir s'échappait de mes lèvres tandis que je passais ma main sur ma frange pour la plaquer un peu en arrière, bien sûr elle se remettait rapidement en position mais je m'en foutais un peu.
« Putain mais j't'ai répondu ducon ! J'ai dis : pas dans ton couloir et dans l'établissement, tu veux quoi de plus à part ça ? Sérieux, faut apprendre à écouter au lieu de faire chier là, j'ai rien fais et tu viens me chercher. N'importe quoi. »
Je levais les yeux au ciel, comme un adolescent en crise d'adolescence, j'étais quelqu'un qui s'énervait assez rapidement et ça devait clairement se voir, néanmoins je m'en foutais pas mal sur le moment. Je ne comprenais pas pourquoi les gens ne m'écoutaient pas quand je répondais.
Je me prenais une petite baffe derrière la tête et je faisais tout pour rester calme. Je ne devais pas m'énerver, je ne devais pas sortir de mes gongs, juste respirer calmement comme m'avait appris papa pour m'éviter de me battre avec n'importe qui. Son comportement était tellement... exécrable que j'avais envie de le tuer tout simplement, mais je restais calme.
Je te voyais donc faire semblant de te préparer pour combattre. Me prenais-tu pour un débile à ce point où je rêvais ? J'arquais alors un sourcil, ne bougeant pas d'un poil, je n'avais pas peur. Juste pour rire un coup, je faisais semblant d'être paniqué, imitant les acteurs dans les drama. Je mettais ma main devant ma bouche en mode : mon dieu avant de dire.
Je ne pouvais pas m'empêcher de rire, pas méchamment contre toi mais juste à ma connerie.
Je n'étais certainement pas quelqu'un d'arrogant, c'était loin d'être mon genre, je me trouvais pas mal, mais sans plus, je n'étais pas un dieu et je le savais pertinemment. Mon seul défaut était mon caractère beaucoup trop explosif. Je te regardais alors dans les yeux, ayant l'impression d'être dans un gag. Étais-tu con à ce point ? Je ne comprenais pas pourquoi tu me disais de me répéter alors que j'avais clairement répondu à ta question, tu devais devenir sénile sûrement. Un long soupir s'échappait de mes lèvres tandis que je passais ma main sur ma frange pour la plaquer un peu en arrière, bien sûr elle se remettait rapidement en position mais je m'en foutais un peu.
« Putain mais j't'ai répondu ducon ! J'ai dis : pas dans ton couloir et dans l'établissement, tu veux quoi de plus à part ça ? Sérieux, faut apprendre à écouter au lieu de faire chier là, j'ai rien fais et tu viens me chercher. N'importe quoi. »
Je levais les yeux au ciel, comme un adolescent en crise d'adolescence, j'étais quelqu'un qui s'énervait assez rapidement et ça devait clairement se voir, néanmoins je m'en foutais pas mal sur le moment. Je ne comprenais pas pourquoi les gens ne m'écoutaient pas quand je répondais.
Je me prenais une petite baffe derrière la tête et je faisais tout pour rester calme. Je ne devais pas m'énerver, je ne devais pas sortir de mes gongs, juste respirer calmement comme m'avait appris papa pour m'éviter de me battre avec n'importe qui. Son comportement était tellement... exécrable que j'avais envie de le tuer tout simplement, mais je restais calme.
Je te voyais donc faire semblant de te préparer pour combattre. Me prenais-tu pour un débile à ce point où je rêvais ? J'arquais alors un sourcil, ne bougeant pas d'un poil, je n'avais pas peur. Juste pour rire un coup, je faisais semblant d'être paniqué, imitant les acteurs dans les drama. Je mettais ma main devant ma bouche en mode : mon dieu avant de dire.
« OLALALALALA NE ME FAITES PAS DE MAL OLALALAAL ! »
Je ne pouvais pas m'empêcher de rire, pas méchamment contre toi mais juste à ma connerie.
© charney
Contenu sponsorisé