darling, i will be loving you 'til we're 70
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darling, i will be loving you 'til we're 70 | Mar 27 Jan - 0:28 Citer EditerSupprimer
darling, i will be loving you 'til we're 70
Ça ne me prend qu'une ou deux minutes aller sortir la chaise roulante et la déplier, m'assurant que le frein est en place et les appuies-pieds verrouillés. J'ouvre sa portière, installant la chaise de façon à faciliter la tâche pour tout le monde même si je ne devrais clairement pas forcer autant, encore moins après m'être fracturé deux côtes. « J'espère que tu comptes pas sortir tous les jours, sinon tu vas me tuer. » Je blague à moitié avant de passer les cinq prochaines minutes à l'aider pour passer de la voiture à la chaise, expirant longuement une fois la tâche réussie. Un petit dix secondes de pause et je me secoue les puces pour reprendre le boulot, fermant la portière pour enfin le ramener à l'intérieur. « Souviens-toi que je t'ai averti avoir changé plusieurs trucs qui ont été brisé, mais j'ai gardé toutes les factures si jamais ça te plait pas. » Je peux entendre la voix de mamie qui m'a lâché un coup de fil la semaine dernière, me sermonnant de ne pas prendre mon repos au sérieux. Probablement une mauvaise manie que je tiens de mes parents. À peine la porte ouverte et Noah poussé à l'intérieur que le bruit de griffes contre le plancher me vient aux oreilles. Fermant la porte d'entrée, je pose un index autoritaire en direction de la boule de poils qui pointe joyeusement son museau dans le secteur. « Hep ! Non. Assis, Canada. » Le chien m'obéit, posant son derrière par terre à moins d'un mètre de son maître pour le regarder avec un regard brillant d'enthousiasme. « En voilà un qui pensait que tu l'avais abandonné. »
darling, i will be loving you 'til we're 70
featuring kwon noah & na hae jin.
E
nfin il peut revenir à la maison après tout ce temps à me laisser tout seul avec mon anxiété et des médicaments que je passe de longues minutes à dévisager chaque jour. Je ne lui en veut pas, évidemment, mais ça a été si long de devoir rester enfermer entre quatre murs sans vraiment pouvoir aller le voir. Très long. Dès que l'annonce avait été faite, rien n'aurait pu m'empêcher d'aller le chercher. Pas même ce mal de tête qui continue de faire rage, ni cette vision toujours un peu brouillée malgré mes nouvelles lunettes ou encore le fait que je dois éviter de conduire. De retour de l'hôpital, je stationne la voiture de Noah à la maison - oublions la mienne, j'en suis encore à me débattre avec les assurances pour en acheter une nouvelle - et le regarde un long moment en silence, pianotant du bout des doigts contre le volant. Je refuse d'admettre que l'aider à embarquer dans la voiture a suffit à m'épuiser et que je ne dirais pas non à aller me reposer, mais ça doit se sentir. Il n'est pas idiot. Peut-être aurais-je dû me reposer davantage plutôt que de courir à gauche et à droite pour réparer et remplacer ce qui avait été endommagé par le tremblement de terre. Je devrais aussi penser à téléphoner mes parents, au cas où afin de m'assurer que je ne suis pas en train d’aggraver mon cas comme un gros imbécile. Ce qui est probablement déjà le cas. Je devrais être sur pied depuis tous ces jours qui ont passées, pourtant j'en suis encore avec ces symptômes qui persistent. Mes doigts glissent le long du volant pour tomber contre mes cuisses et je me motive mentalement en me disant qu'une fois à l'intérieur je pourrais prendre du repos. « Je vais sortir la chaise. » Avant de quitter mon siège, je me penche en sa direction pour lui voler un baiser pour le distraire de ma propre condition, mais aussi parce qu'il m'a horriblement manqué. Ça fait un peu étrange de se retrouver seul à seul pour la première fois depuis notre chicane qui a été suivit d'une catastrophe naturelle. Rien de bien gras, mais comme on a pas pu en reparler, ça me pèse encore sur la conscience.Ça ne me prend qu'une ou deux minutes aller sortir la chaise roulante et la déplier, m'assurant que le frein est en place et les appuies-pieds verrouillés. J'ouvre sa portière, installant la chaise de façon à faciliter la tâche pour tout le monde même si je ne devrais clairement pas forcer autant, encore moins après m'être fracturé deux côtes. « J'espère que tu comptes pas sortir tous les jours, sinon tu vas me tuer. » Je blague à moitié avant de passer les cinq prochaines minutes à l'aider pour passer de la voiture à la chaise, expirant longuement une fois la tâche réussie. Un petit dix secondes de pause et je me secoue les puces pour reprendre le boulot, fermant la portière pour enfin le ramener à l'intérieur. « Souviens-toi que je t'ai averti avoir changé plusieurs trucs qui ont été brisé, mais j'ai gardé toutes les factures si jamais ça te plait pas. » Je peux entendre la voix de mamie qui m'a lâché un coup de fil la semaine dernière, me sermonnant de ne pas prendre mon repos au sérieux. Probablement une mauvaise manie que je tiens de mes parents. À peine la porte ouverte et Noah poussé à l'intérieur que le bruit de griffes contre le plancher me vient aux oreilles. Fermant la porte d'entrée, je pose un index autoritaire en direction de la boule de poils qui pointe joyeusement son museau dans le secteur. « Hep ! Non. Assis, Canada. » Le chien m'obéit, posant son derrière par terre à moins d'un mètre de son maître pour le regarder avec un regard brillant d'enthousiasme. « En voilà un qui pensait que tu l'avais abandonné. »