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KazuBae + Save me from boken part

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KazuBae + Save me from boken part | Mar 27 Jan - 13:14
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   Kazuya & Bo Bae
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elle porte des baskets au lieu des talons et une veste en jean

E
lle court, elle court pour sauver sa peau. Elle court à en perdre son souffle. Elle n’entend même plus l’écho de ses pas dans cette petite ruelle qu’elle pense pouvoir la protéger. Elle fuit. Des ombres, des rires gras. Elle fuit, le cœur battant. Il bat si fort qu’elle n’entend plus que lui. Sa gorge est sèche. Sa poitrine la brûle. Elle trébuche. Ses mains s’écorchent sur le sol mouillé de la vie. Son jean préféré est maintenant abimé d’un accroc qu’elle pourra peut-être reprendre. Ses genoux sont couverts d’égratignures, celles qui disparaissent parmi ces bleus et ses plaies qui couvrent son corps. J’ai froid. Mon cœur me fait mal et respirer devient une torture. Je me relève. Je vacille, je trébuche, mais si je m’arrête ça serait encore pire. Je suis paniquée, à l’affût sans rien pouvoir voir. Un voile opaque et noir me tombe sur les yeux, des œillères qui me font paniquer. Je ne vois rien, je ne comprends rien, je pourrais réussir à m’en sortir si seulement je ne laissais pas la panique m’envahir. Mais je n’ai jamais appris à gérer ça quand, dans ma bouche, un goût de fer me donne des hauts le cœur. Je n’ai jamais appris à gérer ça, quand, dans le creux de mon ventre, une douleur me courbe et me met à genoux. Je crois que j’ai finis par connaitre les ruelles de cette ville par cœur. Je les évite pourtant … Je me contente des axes principaux, ces axes où il y a du monde mais chaque fois qu’ils me tombent dessus ils se font plus rudes, plus sévères, comme pour me faire payer mon affront. Je reprends ma course effrénée. Retourner dans la rue principale. Retourner dans la rue principale. C’est tout ce que j’arrive à imaginer dans mon esprit ; comme un but, un but qui arrive à me faire tenir debout. Avant même que je ne réalise cet homme m’attrape par les cheveux et me jette sol. L’arrêt est brusque. Je sens tout mon corps se heurter au sol avant de rouler dessus. Putain. Il aurait pu viser autre part que sur cette flaque d’eau. Pensais-je bêtement. C’est toujours les petits détails auxquels je m’accroche dans ce genre de moment. Comme pour fuir ce qui arrive, comme pour garder contact avec la réalité. Mes doigts se crispent sur le sol froid alors que je fixe leurs chaussures sales. Elles le sont toujours. N’ont-ils pas de femmes pour s’occuper de ça ? A quoi ce résume leur vie … ? Courir dans une ruelle après une jeune fille et la frapper pour lui faire passer un message ? Et après ? Et après ils font quoi ? Ils rentrent chez eux ? Embrasse leur femme, borde leur fille ? Vont manger, un bon repas tout chaud, délicieux, que leur petite femme qui n’a pas la moindre idée du métier que fait son mari lui a préparé. Elle est fière, elle, de dire à ses réunions tous les jeudis avec ses copines du quartier que son mari est un vendeur en assurance qui gagne bien sa vie. Une vie trop rangées, trop parfaite. Une vie où la baise se faire le samedi. Entre 21h et 21h10. Une vie écœurante qui m’arrache un rire. Je les provoque. Comme toujours. Je suis morte de trouille. J’ai cette boule dans la gorge qui m’empêche d’éclater en sanglot devant eux. Mais j’ai trop de fierté.  Cette même fierté que je me trainais quand j’étais à l’école, quand on se moquait de mes vêtements troués, quand on se moquait de l’orphelinat d’où je venais. Je gardais toujours la tête haute, je leur faisais croire que rien ne m’atteignait. Je souriais. Insouciante, je riais même, mais au fond de moi c’était des bleus. Des plaies qu’ils ne cessaient de rouvrir, encore et encore … Je pensais sincèrement qu’en grandissant tout ça changerait … j’avais tort. « Putain t’aime nous faire courir salope. » Crache l’un des hommes. Ce ne sont jamais les mêmes. Je me redresse et m’adosse à ce mur en soufflant sur une mèche de cheveux qui retombe sur mes yeux. Je grimace, je me tiens le ventre, ils ne m’ont pas raté ces salauds. « Allez y. Finissons-en … j’ai des courses à faire. » Je m’appuie sur le mur pour me relever. Je devrais me taire, mais je n’ai jamais appris à le faire. Son pied balaye les miens avec une facilité déconcertante. Je retombe au sol comme une pauvre chose sans force. Je déteste cette impression de plus rien contrôler de mon corps. je souffle, brusquement, parce que je suis énervée, humiliée. Le coup part. Il m’assène un chassé sur la hanche, là où mon os est prédominant. Je pousse un cri. Ça fait mal. Ça fait beaucoup trop mal pour être supportable. L’un d’eux m’attrape le visage pour me soulever, je ne sais même plus si mes pieds touchent le sol. Il me jette contre cette ben à ordure et se presse contre moi. Il pu la sueur. Son haleine chargée me donne envie de vomir. « Tu veux que je t’apprenne à être gentille » me susurre-t-il d’une voix rauque et pleine de sous entendu. Sa main froide et râpeuse se perd déjà sur mon ventre et remonte jusqu’à ma poitrine qu’il presse sans ménagement. Ca m’électrocute. Je me débats, je le repousse mais il a plus de force que moi. Sa gifle me sonne et c’est sa joue que je me mets à mordre le plus fort possible. Il pousse un cri si tonitruant qu’il me décolle un tympan. Profitant de cet instant de surprise pour m’enfuir, je le repousse brusquement d’un coup de genoux sur l’entrejambe. Je ne sais pas ce qui les empêche de me courir après. Je ne sais pas où je trouve la force d’avancer aussi vite. Je vois déjà son … collègue m’insulter de tous les noms et se mettre à ma poursuite. Plus que 20 mètres. Je cours, comme si retrouver la lumière me sauvera. Plus que 10 mètres. J’accélère. J’ai mal partout mais me stopper serait encore pire. Je cours. Plus que 5 mètres. Je trébuche, je vacille mais je reprends ma course. C’est toujours le même schéma. Et s’il changeait pour une fois ? La lumière des néons de la ville m’éblouisse et mon corps heurte brusquement quelque chose de dur. Je me raccroche par réflexe à ce qui me semble être un buste. J’ai le souffle court, du sang plein la bouche suintant de ma lèvre éclatée. Ma pommette est bleuté et mon t-shirt déchiré. Je relève mon visage vers… cet homme. Je le fixe, sans un mot, le regard fiévreux et perdu. « Aide moi. » ma supplique est fatiguée, désespérée. C’est la première que je m’adresse à lui aussi directement … Pourtant je le connais, je sais qui c’est … Mais je n’ai jamais eu l’occasion de lui parler pourtant ce soir … « Kazuya … aide moi. » Je pourrais le supplier mais c’est déjà trop pour moi de lui demander de l’aide. Ma course folle m’a scié les jambes et je m’effondre un peu plus contre lui. déjà, derrière moi, ces deux hommes déboulaient pour me chercher.
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Re: KazuBae + Save me from boken part | Mar 27 Jan - 23:54
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La nuit tombe et le voilà réduit à faire du lèche-vitrine. Kazuya n’attache pas une grande importance à toute la société de consommation au sein de laquelle tout ce monde vit. Il n’éprouve d’ailleurs aucune attirance envers toutes les vitrines illuminées qui crient au premier pigeon qui saura dépenser une somme astronomique pour s’offrir les bouts de tissus, les formes de porcelaines ou bien les nouveaux produits à la mode, pour une somme astronomique. Il se contente de flâner, ses yeux cherchent un objet qui pourrait plaire à Sora sauf qu’il est tellement nul à ça que rien ne l’attire. Son manque d’empathie et de compréhension à son égard lui empêche même de se mettre à sa place et de s’imaginer ce qu’elle pourrait désirer. Dur d’être un garde du corps repenti. Un mafieux à qui on a arraché la notion de sentiments en oubliant un bout. Heureusement pour lui ses amis en connaissaient plus sur le rayon, notamment ce Don Juan de Takuya. Non pas que Kazuya ne s’en sort pas avec les femmes mais il est tellement maladroit qu’il préférait dans ces moments-là appeler son bro à l’aide. Avec toutes les filles qu’il enchainait, alternait, chevauchait ou qu’importait, il ne devait pas être en manque d’idées de ce côté-là. Fallait-il encore qu’il réponde. Tout aurait été trop facile si ça avait été le cas. Un soupire plus tard il refourgua son téléphone dans sa poche. Après tout il n’était pas non plus obligé d’offrir quoi que ce soit. A la base son geste partait d’une bonne attention, et aussi d’une envie de lui rentre la pareille pour le saké qu’il avait descendu sans respect avec son bro, alors autant ne pas se forcer si aucune idée ne lui venait. Du moins c’est ce qu’il en déduisit pour son excuse personnelle.

S’attardant sur une dernière vitrine par pure indécision, il reprit sa route en direction de sa voiture, le nez plongé dans son écran de téléphone portable.  A peine eut-il le temps de s’attarder sur le texto reçu de Takuya qu’il se prit un projectile de plein fouet. Il avait assez de jugeote pour en déduire instinctivement qu’il ne s’agissait pas d’un projectile mais bel et bien d’un humain. Dans l’incompréhension il identifia la demoiselle qui incontestablement devait s’échapper d’un cours de boxe ou venait de se faire passer à tabac. La bonne réponse était simple et d’un niveau débutant : seconde option. « Aide moi. » Rangeant son téléphone dans sa poche sans aucune précipitation il observa cette jeune femme dont le visage avait du mal à recadrer avec la situation dans laquelle il l’avait déjà vue. Il fallait qu’il trouve mais la jeune femme ne lui en laissa pas le temps. Du moins elle intervint de nouveau lorsqu’il réussit à remettre un nom sur ses traits : Lim Bo Bae. Aucun élève ne lui échappait. Son regard posé prit une toute autre tournure lorsque l’ancienne pyobeom prononça son nom qui sonna comme un glas. Seules ses pupilles couleur encre exprimèrent sa surprise tandis qu’il resta figé sans bougé et insensible aux petits poings de la jeune femme refermés sur son manteau. « Bo Bae j’ai l’impression que tu viens de tomber du ciel et que tu débarques d’un film de gladiateurs, en quoi veux-tu que je t’aide ? » Sa couverture prenait le dessus, son humour aussi. Pourtant il savait que quelque chose ne tournait pas rond et qu’elle était menacée ; il était tout sauf le dernier des ignorants concernant ce type de violences. L’aider de qui, de quoi ? D’instinct il songea à une course poursuite, il était évident que vu son état Bo Bae venait de se faire passer à tabac et qu’elle cherchait à échapper à quelqu’un, son souffle court et rapide en témoignait, pourtant où étaient passés ses agresseurs ? Si elle avait réussi à les semer alors tant mieux pour elle, il se contenterait de la ramener chez elle. « Dis-moi où tu habites, je vais t’y reconduire. » Subissant l’affalement de la jeune femme, il la retint d’une main passée dans son dos, c’est alors qu’en relevant le nez il vit deux types effectuer une course en leur direction. Leur regard en disait long et visaient indéniablement la martyre dont il venait d’hériter. « Suis-moi. » annonça-t-il sèchement. Fini la blague, son masque était tombé avant l’heure. Bo Bae n’avait pas le choix, la nuit était peut-être tombée mais ils restaient dans un axe de rue principale. Il l’aiderait, oui. Il ne pouvait la laisser subir autant de violences qu’en racontait son corps par ces deux types qui bientôt les rejoindraient dans le coin de rue discret au sein duquel Kazuya avait trainé la brunette à pas rapides. Rapidement il l’avait emmenée en la guidant de son aura protectrice, l’expression prendre sous son aile n’aura jamais été aussi imagée.

De pied ferme il attendrait les bourreaux, en attendant il prit le soin de se tourner vers la victime. « Reste dans un coin et cris si on t’approche. Et si tu pouvais ne pas regarder… » Il était presque gêné. Gêné que sa couverture soit autant percée à jour pour si peu mais après tout il ne pouvait pas laisser une demoiselle innocente se faire tabasser. Encore moins lorsqu’elle lui demandait de l’aide. « Bref fais ce que tu veux, je les ai vu courir au loin ils devraient pas tarder. Tu leur diras que pour la discrétion c’est vraiment des na… » nazes. Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’ils étaient déjà là et prêts à en découdre.  Ils baragouinèrent une phrase que Kazuya ne comprit pas, il y avait trop d’adrénaline. Enfin il allait pouvoir mettre son poing dans la gueule de quelqu’un sans aucune retenue. Enfin on lui offrait de la viande humaine comme punching-ball. Génial. « Messieurs. » Il sonna le début du combat tranquillement, n’en faisant qu’à sa tête et ignorant toute insulte, menace ou discours futile que le camp adverse tentait de lui infliger. Peu importe d’où ces types venaient ils ne pourraient faire face aux poings d’un yakuza. L’éducation de Kazuya l’avait programmé comme une machine de guerre et c’est sans aucun scrupule qu’il commença sa distribution de coups de poings. La difficulté résidait dans leur supériorité numérique mais si ce n’était que ça…

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Re: KazuBae + Save me from boken part | Jeu 29 Jan - 16:21
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S
on attitude me déstabilise mais j’ai l’esprit trop embrumé pour comprendre quoique ce soit. il range son téléphone avec un lenteur que je calcule de mon esprit fiévreux. Il ne semble pas comprendre l’ampleur de la situation, ni même réalisé ce qui était entrain de se passer …  Mais son calme apparent, cette distance qu’il mettait, cette attitude décontracté qu’il affichait devant mon visage légèrement tuméfié et la panique dans mon regard, me troubla. Comme si, comme si tout ça n’existait pas.  Comme si je n’étais jamais sortie de cette ruelle en trombe. Comme si je n’avais jamais été attaqué et que mon corps était indemne. J’étais fatiguée de courir. Il fallait que je trébuche sur quelqu’un pour accepter de ne plus être seule, mais de lui murmurer de m’aider avait été une surprise comme pour moi. Jamais je ne me serais cru capable de lui demander ça. Mais c’était sorti si naturellement ... Je crois qu’il arrive toujours un moment où l’être humain atteint son point de non retour. Ce moment où on craque, et où on abandonne tout. Alors aide-moi putain. Son calme me glace, mon esprit si fatigué finit même par se convaincre que finalement cette situation n’est rien de grave. Qu’elle est tout à fait normal … Comme si voir une jeune fille sortir d’une ruelle couverte de bleus avait quelque chose de … classique. Pourquoi ce ne l’atteint pas. Pourquoi tu sembles si détaché ? Cette réserve qu’il émet me fait frissonner autant qu’elle me rassure, aussi paradoxal que ça puisse paraitre. Où j’habite ? Pendant une seconde j’ai oublié. J’aurais bien dit l’appartement de Shin mais il n’est pas là et je n’ai pas ses clés sur moi. Le Kurss. J’habite au Kurss, aussi étrange que ça puisse paraitre. Sa main dans mon dos me soulage. Qu’est-ce que tu fou Bo Bae … pourquoi tu l’impliques dedans ? Tes emmerdes ne regardent que toi … Pourquoi tu … Parce que j’en peux plus. J’ai du mal à reprendre ma respiration. J’ai du mal à tenir debout. Et déjà on doit repartir. L’expression, soudain sérieuse, de Kazuya fait stopper mon cœur. Je le fixe, le souffle court alors qu’il m’entraine dans une ruelle. Il a comprit ? Il a saisi … ? Son attitude me parait alors soudain beaucoup plus … logique. Même s’il n’y a plus aucune logique depuis longtemps dans ma vie. Je le suis sans réfléchir. Il m’aurait dit de monter dans une voiture et de partir au bout du monde que je l’aurais fait. Il m’explique ce qu’il compte faire, j’acquiesce sans vraiment saisir ses paroles. Il parle trop, trop vite, je fixe ses lèvres intensément pour tenter de saisir un maximum de choses. La ruelle, si on m’approche je cris, que je ne regarde pas … Je relève mon visage vers lui en murmurant un faible d’accord. C’est bizarre. Ce poids sur mon ventre s’efface doucement … Ces hommes ne me font plus peur. Je les fixe arrivé par-dessus l’épaule de Kazuya. Comme une barrière derrière laquelle je suis protégé, je me sens intouchable. Ils ne peuvent pas m’atteindre. Kazuya prend rapidement les choses en mains. Je recule jusqu’à buter contre le mur. Je me laisse glisser et fixe devant moi. Je dois lutter pour ne pas tourner la tête vers eux. Je prends sur moi … si tu pouvais ne pas regarder. Je m’accroche à ses mots. Les coups pleuvent, les bruits et les gémissements me retournent l’estomac. J’ai l’impression que ça dure une éternité et après de longues minutes, ou quelques secondes, le calme revient. Je me risque à zieuter en direction de Kazuya, m’attendant presque à le voir en difficulté mais à ses pieds les corps tremblant et gémissant de mes poursuiveurs gisent. Fébrile je me relève en m’avançant vers lui. Il semble essoufflé. Je marche sur quelque chose, pas assez fort pour le casser avant de me rendre compte que c’est un téléphone. Sûrement le sien … Je le ramasse en vérifiant qu’il ne soit pas abîmée et m’approche du surveillant. Je ne sais même pas si je peux le toucher. Je tiens le téléphone sans un mot, crispant mes doigts dessus. Je fixe le jeune homme. Qu’est-ce que je suis censée dire dans ce genre de situation ? Merci ? Mon regard se baisser sur ses poings. Il y a du sang dessus mais je ne sais pas si c’est le sien où celui de, … mon regarde se baisser sur les deux hommes, eux. « Tu es blessé … ? » demandais-je dans un murmure en relevant mon regard vers lui. Mon pull est couvert de sang. Je le tire pour couvrir un peu plus mon ventre et ferme ma veste. Un hématome apparait déjà sur ma hanche. Je ne poserais pas de questions. Je m’approche de lui et glisse son téléphone dans sa poche sans un mot. « Désolée … » soufflais-je sans un mot avant de me détourner. Je vais rentrer chez moi maintenant. C’est tout ce qu’il me reste à faire. Et … ne faudrait-il pas que je m’assure complètement qu’il aille bien … Alors tu vas partir juste comme ça en tournant le dos à celui qui viens de te sauver. Les relations humaines m’ont toujours échappé, et je n’ai jamais agis comme il le fallait. Cette fois je décide de m’arrêter et de me tourner vers lui. Je grimace et tient mes côtes. J’arrive pas à me tenir droite mais je ne veux pas paraitre misérable alors je serre les dents. Je le fixe en décollant une mèche de mes cheveux qui collait à mes lèvres meurtris. Et armée de mon expression naïve dont je n’arrive pas à me défaire, je lui demande innocemment «  Tu veux que je te raccompagne chez toi ? » Bo Bae … tu inverses les rôles … Et il s’en est largement mieux sortie que toi tu sais. Mais j’en sais rien. J’ai l’air d’une enfant perdue dans un monde d’adulte. J’ai mal partout et je vacille un instant. Il faut que je m’allonge.
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Re: KazuBae + Save me from boken part | Sam 31 Jan - 18:23
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Son premier poing est parti et sonne le glas d’un combat qu’il sait gagné d’avance. Ce n’est pas de la surestime mais de l’objectivité. Peu importe d’où venaient ces mecs, sauf s’ils faisaient partie d’un autre clan il savait qu’il pourrait les battre, ses entrainements furent assez intenses pour pouvoir maitriser deux combattants correctes à lui tout seul. On ne lui avait pas confié la garde de l’héritière d’un des plus gros clan mafieux pour rien, il était un minimum capable de la protéger. Les coups valsaient et il s’éclatait, c’était une sorte de cadeau qu’on lui offrait pour le récompenser de toute cette inaction qu’il avait pu subir ces dernières années. Il en oublia complètement Bo Bae tant il se revigorait à user de ses poings, coudes, genoux pour mettre à terre les hommes. Le dernier fut achevé d’un coup de genoux à l’estomac, une spécialité du père Koizumi transmise à son fils, et un gémissement plus tard l’homme fut à terre. Pris d’une envie de continuer l’humiliation il écrasa son pied sur la tête de ce dernier, la lui collant violemment à terre tandis qu’une soudaine tension lui fit ressentir la présence d’une paire de yeux le fixant. Pivotant doucement la tête il vit Bo Bae l’observant et c’est dans un calme olympien l’air de rien qu’il se redressa, dégageant son pied en espérant qu’elle aurait loupé ce détail. « Voilà. » ou comment en finir avec une situation gênante en un mot. « Non ça va. » Il n’était pas blessé, il lui fallait juste se trouver un mouchoir dans ses poches pour s’essuyer les mains et tout serait comme neuf. Il n’avait même pas eu besoin de sortir ses armes, en fait il faisait mieux d’éviter puisqu’il restait encore sous couverture. Il la remercia pour son téléphone, l’observant et ne pouvant s’empêcher de se demander si elle n’avait pas froid vêtue de la sorte. « Ne le sois pas, ça fait plus de bien que ce que tu peux penser. » A peine eut-il le temps de terminer sa phrase que Bo Bae s’en allait déjà. Il était quelque peu confus mais à moins que ce ne soit par honte ou par peur cette petite manquait clairement de reconnaissance. Qu’importait, il n’avait pas agi dans ce but-là. Laissé seul avec les deux hommes gisants à terre, Kazuya comptait attendre un laps de temps suffisant pour s’assurer que la jeune femme se serait assez éloignée avant qu’il ne laisse les deux agresseurs se remettre de leur bataille. Il ne les avait pas tués, non, il s’agissait simplement de leur montrer qu’il y avait quelqu’un pour veiller sur cette demoiselle. Ce simple fait les persuadaient sans doute de ne pas recommencer, s’amuser à prendre à part une jeune femme en pleine rue pouvait vite ne plus être aussi drôle que prévu. Tandis qu’il abaissait sa tête vers les corps des deux hommes, la voix de Bo Bae retentit de nouveau à sa surprise. Relevant le menton il l’aperçut et comme s’il avait pu prendre du recul sur la situation il se rendit compte à quel niveau elle était mal en point. Ses parcelles de peau visibles étaient abimées de blessures, certes superficielles mais il faudrait les soigner. Etait-elle vraiment sérieuse en lui proposant de le raccompagner ? Malgré la gravité de la situation qui pour Kazuya n’avait rien d’extraordinaire finalement, il était presque étrangement relaxé. Un sourire amusé prit place sur ses lèvres tandis qu’un rire fini par s’échapper d’entre elles. « Ne me pique pas mes répliques, c’est plutôt à moi de dire ça. » Vu son état la question ne se posait même pas. La jeune femme commença d’ailleurs à tituber, raison pour laquelle il devenait urgent qu’ils partent d’ici. « Je te ramène. » Ce n’était pas une question mais une ferme affirmation, le même genre qu’il offrait à Sora lorsqu’il ne lui laissait pas le choix. Il la détaillait, remarquant à quel point elle se portait faible. Ce n’était sincèrement pas beau à voir. « Tu ne tiens même plus debout… grimpe sur mon dos, je ne suis pas garé loin. » Il s’approcha d’elle et s’abaissa à sa hauteur afin de l’aider lorsqu’il réalisa soudainement. « Bo Bae, deux secondes. » Qu’elle s’arrête un instant, il avait une importante question à lui poser avant de partir. Comme quelque chose qui lui était venu soudainement en s’imposant presque comme quelque chose de parfaitement plausible. « Ça arrive souvent ? » Sous peu les hommes seraient de nouveau debout, il n’avait s’agit que d’une petite correction. Néanmoins si les faits se répétaient régulièrement alors une simple castagne ne leur serait pas suffisante.
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Re: KazuBae + Save me from boken part | Mar 3 Fév - 1:55
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Q
ui vous êtes c’est qui vous êtes, nous sommes des menteurs, nous sommes des voleurs, nous sommes des drogués. On prend notre bonheur comme acquis jusqu’à ce qu’on se fasse du mal ou qu’on blesse quelqu’un d’autre. Nous sommes rancuniers, et une fois face à nos erreurs, nous réinventons le passé, nous nous réinventons, du moins, nous essayons. Nous sommes fier et en proie à la luxure et nous sommes pleins de défauts... Et finalement, un matin on se retrouve au pied du mur en se rendant compte nos démons nous rattrapent. Et on a beau vouloir courir, les ignorer, ils sont là, belle et bien là et ils ne semblent pas vouloir disparaitre, au contraire, ils se font de plus en plus fort, de plus en plus violent. Alors j’essaye de grimper ce mur, de le dépasser, parce que je me dis que peut-être, derrière, il y a quelque  chose de meilleurs qui m’attend. Vous savez, comme un champ vert parsemé de coquelicot, un arc en ciel, une cascade d’eau pure, des licornes et des papillons. Et au milieu, il y aurait Shin, bien habillé, il m’attendrait souriant et soulagé. Il serait fier de moi parce que j’ai réussi. Ouais mais je ne savais pas ce qui se trouvait derrière ce mur, et si ça se trouve c’était le néant complet, rien ne m’attendais, ce mur c’était le point final à toute mes conneries, alors je me contentais de m’y adosser, de m’asseoir et de faire ami-ami avec ces ombres. Et ce que je savais très bien, en revanche, c’est que chaque seconde passée en sa compagnie n’allait qu’ajouter à la souffrance que j’endurerais plus tard. Je n’étais qu’une droguée de la vie n’ayant que des réserves limitées de stupéfiants, je ne couperais pas à l’instant de vérité. Celle où je ne pourrais plus fuir et où je devrais affronter la réalité. Plus je courais après ma dose plus je m’essouffle. Mais comme à chaque fois je me dis que toute façon j’ai bien le temps … que c’est encore loin, que d’ici là … peut-être que les choses seraient différentes. Alors je m’accroche à cet infime espoir que finalement, tout ne soit pas perdu. Je me tiens droite face à Kazuya. Mon regard est fiévreux. Je le vois double mais je reste debout. Est-ce que c’est une question de fierté ? J’en sais rien, il m’a vu le supplié pour un peu d’aider, et ma fierté s’est fait la malle à ce moment. Il sourit à ma phrase et je dois avouer que je suis surprise. Et gênée. Je détourne le regard en rougissant. Je te ramène. Je n’aurais pas le courage de le contre dire, ni même l’envie je crois. J’acquiesce doucement en avançant vers lui, mais quand il me proposa de grimper sur son dos j’eu un mouvement de recul. Je levais mon regard vers lui et déglutit. Il se présentait à moi et je ne savais comment réagir. Quoi lui dire. Ça me gênait. Grimpait sur son dos me dérangeait. Je ne suis jamais monté sur le dos de quelqu’un, en dehors de celui de Shin. Ce n’était pas temps que c’était un homme, ni même cette proximité que nous aurons … mais c’est cette image que nous donnerions de nous ne ferait qu’attirer l’attention moi qui passait mon temps à me faire invisible. Pas de maquillage, une coiffure simple. Une couleur de cheveux terne tout comme mes vêtements. Cette seule folie de dénuder mon ventre est cachée par ma veste en jean dont le dernier bouton a sauté. « Ka.. » soufflais-je doucement pour lui dire de se redresser mais sa question me coupa dans mon élan et je le fixais. Souvent … ? Ce n’est pas anodin, ni de la malchance. Je pourrais lui mentir, mais il vient de m’aider alors je lui dois bien ça. J’acquiesce simplement sans savoir quoi lui dire. « C’est compliqué. » C’est tout ce que je trouve toujours à dire. Que c’est compliqué, que c’est une longue histoire … Je souris pauvrement à Kazuya et me redresse pour montrer que ça va. Que ca ira toujours. « Je vais marcher ça ira. » Mais j’ai la tête qui tourne et je retrousse doucement mon nez en fixant la fin de la ruelle. Mes jambes sont lourdes, mon corps est engourdie, je n’ai plus conscience de rien. Je fais un pas, un seul avant de trébucher. Je me relève doucement en soupirant ce trop plein d’air en moi. Chassant ce nœud sur ma poitrine. Mon regard est vitreux quand je me tourne vers Kazuya, on penserait presque je serais sur le point de pleurer, mais j’ai cette lueur lointaine qui donne à mon regard l’impression de divaguer. Est-ce qu’on peut avoir de la fièvre rien que par des coups ? Je baisse mon regard vers mon ventre et écarte les pans de ma veste pour dévoiler cet hématome violacé sur ma hanche qui se perd sous mon jean. Il me brûle, le frottement du tissu rêche de mon pantalon sur ce bleu me fait grimacer. Je n’ose imaginer la douleur si, portée sur le dos de Kazuya, il appuiera dessus. Et puis j’ai honte … j’ai tellement honte d’être si faible devant lui. « Je peux marcher Kazuya. » assurais-je d’une voix vacillante. J’ai de l’audace et de la connerie plein la tête. Je me détourne le précédent dans cette ruelle, mes pas sont lents, je tente de marcher droit mais les lumières m’éblouissent. J’ai le cœur qui lâche comme un grand huit tant je n’arrive pas à évaluer la distance entre le sol et moi … Je me donne du courage. Du courage pour avancer. Mais j’ai des vertiges et je me sens basculer en arrière. Et c’est contre le torse du jeune homme que mon dos but. Pourquoi tu restes avec moi ? Mes mains cherchent les siennes pour ne pas sombrer. Je m’y cramponne. Elles sont pleines de sang mais je les serre, tremblante. Tu peux aller jusqu’à sa voiture Bo Bae … tu as connu pire. Tu as connu tellement pire et tu as toujours su rentrer au Kurss saine et sauve. Ma poigne faible sur son corps qui me parait comme un roc, si dur, inébranlable. « Je te fais perdre ton temps … » soufflais-je douloureuse en me détestant si fort de ne pas le laisser me porter. Je vois des points lumineux qui m’arrache une grimace tant ma tête me brûle. Je m’appuie sur lui pour me redresser, les hommes se relèvent doucement du sol et c’est maintenant si on veut partir. Je me tourne face à lui « Ok … » Ok j’abandonne … porte moi … « Pas sur le dos … » articulais-je faiblement, consciente pourtant que je devais très certainement faire chier. Mais est-ce qu’il comprendrait … la douleur sur ma hanche, ce sentiment de n’être qu’un poids, ce sentiment de me reposer sur lui qui pourrait devenir dangereusement familier. Si je m’abandonne contre ton dos rien qu’une fois Kazuya je risque d’y prendre goût. Cette chaleur, cette sensation de flotter … je suis une droguée de la vie, si tu me donnes une dose de répit je vais replonger Kazuya. Laisse-moi avoir la sensation de garder le contrôle quand tout m’échappe. Allons à cette voiture. Rentrons. Ramène moi juste à mon lit … ce soir il me suffira. Et demain … peut être que tout ira bien.
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Re: KazuBae + Save me from boken part | Jeu 5 Fév - 21:32
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Ses poings se déchainent, sa bestialité parle pour lui. Trop de fois il s’était contenu, trop de fois il avait ressenti cette envie de cogner qu’il avait appris à réprimer malgré le long apprentissage de l’art du combat qu’il avait subi. Tout dans sa vie n’était que frustration. Ces derniers temps les choses s’étaient arrangées de ce côté, enfin il avait pu toucher Sora autrement qu’en tant que garde du corps. A quel prix ? Ca il ne le savait pas encore très bien lui-même tant il était perdu. Tant d’interrogations qui donnèrent à ce moment de violence un plaisir exquis prenant fin lorsque la raison lui fit face. Le regard de Bo Bae porté sur lui le tira subitement hors de sa jouissance, sans quoi il aurait probablement fini par tuer ces gars dont l’un gisait à terre une joue moulée à la forme du bitume. Kazuya le garde du corps trop consciencieux revint à lui, ses instincts bestiaux se canalisant petit à petit dans un souffle qui reflétait à peine l’effort. Tout s’enchaine rapidement, Bo Bae est trop rapide et fuyante comme un chat errant. C’est ingrat mais après tout il ne viendra pas s’en plaindre, il était formé pour supporter ce genre d’attitude. Il n’attendait plus aucune reconnaissance de personne depuis le jour où il avait enfin compris dans sa tête de gamin que même ceux qui lui devaient leur vie ne le remercieraient jamais correctement. Ce n’était pas une gamine qui lui ferait changer d’avis. Une gamine titubante et prête à tomber à terre d’épuisement. Il fallait qu’ils traversent la rue pleine de piétons, pleine d’autant de regard curieux qu’indifférents. La solution était simple, puisqu’elle ne pouvait pas marcher correctement et assez rapidement il la porterait de la manière la moins suspecte possible aux yeux du commun des mortels. Il eut le sentiment d’avoir dit quelque chose de mal voir presque d’offusquant lorsqu’il le lui proposa. Elle réagissait comme quelqu’un ayant été traumatisé, comme si monter sur son dos lui avait injecté une vision d’horreur. Elle n’aurait pourtant pas le choix, c’était le moyen le plus discret d’affronter la foule. Dans son état et au vu de ses blessures il serait contraint de l’appuyer pour qu’elle marche, les gens l’auraient vue et ça lui aurait posé problème. Oh, au cas où ils croiseraient quelqu’un de leur connaissance il pourrait passer pour le surveillant à la bonté d’âme qui aide même les anciens élèves en dehors de l’enceinte scolaire cependant ce type d’exposition il n’en voulait pas. Il suffisait à Bo Bae de grimper sur son dos et de baisser la tête pour cacher son visage et elle ne serait que la potentielle petite amie, sœur, cousine, ou qu’importait, d’Eiji Kazuya. Rien de très gratifiant ou tape à l’œil. Il fallait jouer sur la sécurité, le nombre de précautions que prenait Kazuya par jours pouvait sembler totalement paranoïaque pourtant il y était obligé. En plus d’être son rôle il y jouait la vie de Sora. C’était dans les moments les plus stupides et les moins évidents que tout le travail effectué depuis trois ans pouvait s’écrouler.C’est compliqué. Donc ça arrive souvent. Il aurait dû s’en douter, une personne de son gabarit ne serait plus debout avec tant de blessures si elle n’y avait pas déjà été confrontée. Son visage ne se dérida pas au fébrile sourire de façade de la jeune femme. Dieu que ça l’agaçait lorsque les faibles faisaient de la résistance mais comme à son habitude il ne releva pas en se contentant de vérifier que la situation était son contrôle. Même avec une personne n’ayant aucune autorité sur lui son comportement en ce genre de situation restait fidèle à ce qu’il était d’habitude. Un pas et la voilà de nouveau à terre. « On a pas le temps pour les prouesses artistiques et la surestime de soi mademoiselle, dans 10 secondes. » S’ils trainaient un peu plus il aurait à les tuer, chose à laquelle il n’avait pas envie d’arriver pour deux raisons : premièrement s’il se battait une deuxième fois il serait évident que quelque chose ne tournait pas rond chez lui, deuxièmement il serait obligé de les tuer pour s’assurer qu’il n’y aurait aucune bavure. Autant éviter tout ça et s’en aller tant qu’il en était encore temps. Au pire il les tuerait si jamais ils venaient à s’en prendre à lui, ça ce n’était pas un problème mais dans l’instant ça en était clairement un.
« C’est une blague. » Elle venait de se casser la gueule, de galérer à se relever, elle lui montrait un énorme hématome et dans toute cette contradiction lui annonçait que oui, elle allait bien marcher seule. Femmes, femmes… elle commença à s’avancer telle la proie facile qu’elle était tandis qu’il sentit du mouvement derrière lui. Il n’avait pas sonné ces mecs à vie, forcément l’un d’eux reprenait déjà l’initiative de tenter de se relever. Dans une rapidité d’une extrême discrétion il balaya l’une des jambes du vautour qui tentait de se relever, celui-ci s’écrasant au sol il shoota sans aucune gêne dans ce qui lui servait de tête de con. Un ballon de football aurait eu droit au même shoot. Bien. Bo Bae en était toujours au même point, il était temps de partir. A peine eut-il avancé vers elle qu’elle s’affala sur lui, avec l’effort elle n’avait pas du notifier les couinements du chien à terre. « Disons que malgré la situation tu fais la difficile. » Il fallait tout de même lui dire hein. Il haussa les épaules comme si ça lui était égal. A vrai dire oui elle lui faisait perdre son temps mais il était trop serviable pour se l’avouer lui-même. Elle s’avoua vaincu, ne perdant pas une minute de plus il l’embarqua tel un sac de marchandise par-dessus son épaule. C’était le moyen le plus rapide et autant dire que ça ne l’arrangeait pas vraiment. « Ca va comme ça ? On changera en chemin si c’est trop inconfortable. » Sauf qu’ils étaient déjà en chemin. Il n’avait pas perdu une seconde afin de les perdre dans la foule au cas où ils se décideraient à les suivre. Cependant Kazuya savait très bien comment ça fonctionnait. Ces mecs ne les suivraient pas ils attendraient soit de retrouver Bo Bae seule ou bien chercheraient à avoir leur revanche contre lui pour l’honneur et la vengeance en revenant à plusieurs. « Tu aurais pu leur faire un doigt d’honneur ou quelque chose en partant… ça t’aurait fait ton petit moment de gloire. » Il ne pouvait pas s’en empêcher. Dans sa grande antipathie il ne se rendait pas bien compte de ce que tout cela pouvait représenter pour l’ancienne pyobeom.
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