Je trainais dans ma chambre pour une journée de repos bien méritée. J’étais franchement crevée ces derniers temps et rien ne pourra me faire sortir de sous ma couette aujourd’hui. J’étais plus que déterminée à rattraper les heures de sommeils et de faire ma feignante sous ma couette. Même si on était en plein milieu de l’après midi et j’avais sûrement quelques choses de plus constructif à faire … Non, à bien y réfléchir rien ne me venait. J’avais juste envie de faire ma larve et de baver sur mon oreiller en écoutant de la musique. Je somnolais à moitié lorsque mon téléphone se mit à vibrer sous mon oreiller. Je grogne un instant mais finis par trouver assez de courage pour lire le sms que j’ai reçu. Quand le nom hot Nara apparait sur mon écran un sourire niais étire mes lèvres et loin de me sentir aussi fatiguée qu’avant, sa surprise m’intrigue et j’ai plus qu’envie de la voir. Je me demande déjà ce qu’elle m’a réservé ! Si c’est une séance de body painting en duo je ne dis pas non ! Je dirais même plutôt oui … Je saute hors de mon lit avec un regain d’énergie fabuleux. J’attrape ma trousse de maquillage et ma brosse. Je me fais une rapide beauté et enfile une tenue décontracte pour simplement traverser le couleur. Ma filleule n’était qu’à deux chambres de moi, je pouvais donc me permettre d’y aller pied nue. J’enfilais un short rapidement et mon bandeau qui maintenait ma poitrine avant de mettre mon pull blanc. Il était confortable au possible et j’adorais le mettre. Et au moins Nara verrait que j’ai changé de piercing et j’ai mit celui qu’elle m’a offert. J’arrive devant sa chambre et je toc rapidement avant d’entrée, je fais comme chez moi. de toute façon je sais que Bo Won n’est pas là. La première vision que je vois en entrant me fait rougir et si j’aurais du détourner mon regard je me surprends à la mater avec plus d’insistance … Putain, ses petites fesses sont … on en croquerait. Je referme vite la porte vu comme elle me l’intime. « Mais qu’est-ce que tu fous ?! » Je lui souris quand elle me regarde et elle replonge sous son lit … en parlant à je ne sais qui. « Ca serait plutôt à toi de venir embrasser ta marraine. » répliquais-je amusée en m’accroupissant à côté d’elle. «  Y a quoi sous ton lit ? » Putain ma filleule m’étonnera toujours quand même … Je lui tapote les fesses pour la décider à m’expliquer à quoi elle jouait.

Mais qu’est-ce que … ? Je n’ai pas vraiment le temps de me poser des questions que la voilà déjà a me coller un baiser sur la joue avant de me dire d’aller sur le lit. Je rougis. Avec mes pensées qui n’ont rien de … catholique. Et puis ce n’est pas de ma faute … elle a mit une jupe courte, si courte qu’elle pourrait être tout aussi bien nue devant moi. Et si ça peut choquer ou surprendre le plus prude des asiatiques, c’est simplement une véritable torture pour moi. Je zieute sur sa peau blanche en mordillant ma lèvre inférieure ; ses cuisses sont si fines et si douces. Je ris gênée quand elle me pinça la peau du ventre. Je frissonne et lui donne un petit coup pour la taquiner. Surprise de sa demande je l’exécute tout de même et grimpe sur son lit sans vraiment comprendre. Oui, Nara je rêve souvent de terminer avec toi dans un lit … mais aussi soudainement, je suis prise de cours. Je m’assois donc en tailleurs en regardant ma filleule d’un œil attendrit. Elle est adorable à faire je ne sais quoi avec son sourire enfantin et sa bouille adorable. Je la fixe en ramenant mes jambes contre moi et pose ma joue sur mes genoux. Elle dispose de al viande séchée sur le sol et pendant une seconde j’imagine une souris sortir de sous son lit et je dois avouer que j’en perds le sourire. Mais je lui fais confiance et quand elle me rejoint sur le lit je viens me rapprocher d’elle. Son parfum me chatouille le nez et ça m’arrache un sourire un peu niais. Encore. Quand elle me tendit son paquet je pris un morceau de viande séchée que je me mis à mâchouiller en me sentant de plus en plus euphorique, sans trop savoir pourquoi, son excitation était contagieuse. Je regardais dans sa direction et lâchais un faible «  Omo ! » en voyant la patte d’un chiot sortir de dessous le lit. Si je m’attendais à  ça … Puis j’aperçus un petit chiot carrément craquant … Il est … oh le bébé. L’éclat de rire de Nara me fit la regarder. Elle est belle quand elle rigole Nara. Elle est jolie quand elle sourit Nara. Elle est torride Nara, tout le temps. Je passe une main tendre dans ses cheveux en souriant. « Tu t’es trouvé un chiot ! » lui murmurais-je pour ne pas faire peur au petit animal tapit sous le lit. Je me penchais la tête en avant pour le regarder dans sa cachette. Il était à l’envers et je tentais de l’attirer mais il restait dans son petit coin. « Ce petit cœur est adorable !! Tu vas le garder ici ? » Demandais-je un peu bêtement.

Je me redressais pour laisser un peu cette pauvre bête seule. Elle finirait bien par sortir, ne serait-ce que pour manger. Il avait si adorable avec sa couleur marron ! Je n’y connais rien en chien, je sais juste que ça bave et que ça adore faire la fête à son maitre en le voyant. Ah, et aussi que ça pouvait prendre des bains. Alors vous voyez, moi et les chiens on ne se connait pas beaucoup, mais si c’était celui de ma douce Nara alors j’allais pour sûre, l’adorer. Quand elle glissa ses mains autour de moi je du poser mon regard sur quelque chose de neutre pour ne pas craquer. Le plafond me sembla une bonne idée. Si elle savait ce que je pensais, je crois qu’elle me repousserait. C’est dingue putain. C’est une fille mais j’en sais rien … elle me fait un effet de malade … Quand je la vois j’ai du mal à déglutir, elle me fait craquer. Je ne tombe pas amoureuse, mais elle m’attendri. J’essaye de ne pas être trop tactile avec elle, parce que souvent mes mains se perdent sur son ventre ou sur ses hanches. Parce que je rêverais de caresser sa poitrine, rien qu’une fois, pour voir l’effet que ça fait, et je l’avoue, plusieurs fois j’ai voulu l’embrasser. Et pas ce genre de baiser voler et chaste. Le genre de baiser qui vous enflamme et qui vous donne envie de plus. Je suis un monstre de penser comme ça. La pauvre, elle ne mérite pas ça … Je me laisse aller contre elle en tournant mon visage vers le sien. Mauvaise idée ses lèvres me narguent et me font envie. Je fixe le mur devant moi en fronçant les sourcils. Je l’écoute parler, je me concentre tout de même pour ne pas la faire parler dans le vent. Je lui souris et acquiesce « Tu as bien fait ! Mais tu l’as acheté où ? Ca t’as pris comme ça, comme soudaine envie ? » Je lui souris en me blottissant un peu plus contre elle, elle me caresse la main et je la regarde faire distraitement. Alors quand elle me demande le nom de ce petit chiot dont je serais la marraine aussi je lâche sans hésitation «  Eros ? » Quoi de mieux que le dieu de l’amour et de l’érotisme pour symboliser cette boule de poil. « Je serais vraiment sa marraine ? » lui demandais-je un sourire fier aux lèvres ! « T’es trop adorable ma Nana. » Je ris doucement et vient déposer un baiser sur sa joue. Sans faire exprès je frôle la commissure de ses lèvres. C’était pas voulu, ce n’était pas cherché, c’est soudain et … plaisant. Je ne fais que la frôler, un si court instant mais c’est déjà plus que je n’aurais cru pouvoir avoir.  Pendant une seconde je ne bouge plus, cherchant à inscrire cette sensation dans mon esprit, et l’air de rien pour ne pas me confondre en excuse et en rougissant je lui demande «  Il a quel âge ? » La diversion reste la meilleure option.

C’est vrai que l’avantage d’être riche était que ce genre de folie paraissait tout à fait normal. Je souris en coin, amusée de l’attitude de ma filleule. Les animaux étaient pourtant interdit dans les chambres mais bon nom étaient les étudiants qui en avait un. Il n’y avait qu’à voir Ji Hoon et ses serpents. Ou pire … Les Gumiho. A cette pensée je me mis à pouffer amusée de la situation. Je caressais instinctivement le bras de ma protégée et l’écoutais me parler de ce petit chiot tout adorable. Qui n’aurait pas craqué ? Je ne l’aurais sans doute pas acheté mais c’est certain que j’aurais craqué. Je rougis à sa demande et lui donna un petit coup d’épaule. « Mon activité préférée. » Je viens lui mordiller l’épaule pour donner un petit côté coquin à ma remarque. Je mets à rire à sa remarque en me tournant vers. J’arque même un sourcil faussement offusqué. Moi quelqu’un de débauché ? Je suis la fille la plus sage et la plus pure qui soit. Je hairflip avant de me retrouver allonger sur le dos. Ok, c’est vrai, ce baiser mal calculé m’a un peu beaucoup chamboulé et que de la voir me surplomber ça à quelque chose … de grisant. Je mordille ma lèvre et ferme à peine les yeux quand je la sens se pencher. Instinctivement j’entrouvre mes lèvres. Je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais ce bisou qu’elle me fait, aussi mal cadré que le mien, m’arrache un frisson. Faut pas qu’elle fasse ça … Faut pas que je le fasse non plus. Mes mains se perdent déjà sur ses hanches, innocemment, sans trop vouloir plus, même si l’empreinte de mes doigts caresse sa peau fine. « 9 semaines. » répétais-je comme pour me donner bonne conscience. Tu vois je t’écoute. I think I sick. Sometimes I beg, I bite my tongue. I crave to dare to kiss you. Je me redresse quand elle me tapote la cuisse, non s’en avoir lorgné sur la chute de ses reins. Putain, franchement, je me sens comme ces gros porcs de mecs qui reluquent une innocente jeune fille … Je me penche vers ce chiot il me fait de la peine ce petit cœur. Je souris amusée à sa remarque et lui dit «  Si tu veux voir mes seins il te suffit de demander. » Ok je l’avoue je joue avec le feu, mais c’est tellement tentant avec elle … Je sais ce qui le ferait sortir ! Je dépose des bouts de viandes et attire la jeune fille que je fais rouler sur moi jusqu’au coin le plus reculé du lit. Autant dire qu’on ne pas beaucoup d’espace sur ce lit une place. « Ne fais pas de bruits le temps qu’il sorte … » murmurais-je mes lèvres si près de son visage. Je dois me faire violence pour m’allonger à côté d’elle. Je me blottis contre elle en cuillère et glisse une main sur son ventre que je caresse distraitement, du bout des doigts. Descendant sur sa jupe et remontant doucement. « Il a l’air d’aimer la viande … avec un peu de chance tu pourras l’attraper avant qu’il ne retourne sous le lit. » Lui murmurais-je doucement.

Ne te tourne pas comme ça Nara, ne te tourne pas vers moi, pas aussi près … Je peux sentir son souffle se mêler au mien. Inconsciemment j’ai décalé mon souffle par rapporte au sien pour pouvoir inspirer son souffle. Elle sent le bonbon, un parfum fruité qui donne à ses lèvres une envie de … les picorer. Sa main sur sa cuisse ne m’a jamais parut aussi brûlante et je frissonne, cherchant sa chaleur. Mon regard se perd dans le sien et j’aimerais m’y noyer. Franchir les quelques centimètres qui nous sépare et l’embrasser. Mais après ça ? Comment réagirait-elle ? Elle me repousserait c’est sûre …. C’est une chose d’être bi ou d’aimer les filles, s’en est une autre d’embrasser n’importe qui. C’est comme si tous les hétéro du monde pouvait se rouler des pelles quand bon leur semble … Il faut un minimum d’attirance, et c’est ça le souci avec Nara. C’est qu’il y en a trop ! Parfois j’en viens à me dégoûter moi-même de ce que je peux penser, ou dire, ou faire … Je ne devrais pas abuser d’elle de cette façon, cette confiance qu’elle m’accorde, cette relation qu’on depuis 4 ans … Elle était là quand j’ai eu besoin d’elle, d’une amie, d’une personne … Elle était là quand je me suis perdue. Alors je n’ai pas le droit de toucher son corps comme je le fais. Mes pensées sont tout sauf saines, tout sauf innocentes. Je suis désolée Nara, mais la tension entre nous me rends dingue. Faut que je me lève de ce lit et que je mette de la distance entre elle et moi. Que j’arrête de m’imaginer embrasser son ventre, caresser sa poitrine et … stop. Je sens son nez se frotter au mien et je me fais violence pour ne pas céder. La voilà qui retombe sur le dos. Elle fixe son plafond en mâchouillant finalement un bout de viande. Pourquoi ? Pourquoi faut-il que je la trouve à croquer dans ce genre de situation. Je lui souris doucement en tentant de me faire une petite place sur le dos mais j’abandonne bien vite. Je finis par me tourner et observe l profil de ma filleule que je dessine en glissant mon doigt de son front à son nez, en glissant sur ses lèvres doucement pour finir sur son menton. J’hésite. Je me stop. Sa gorge m’appelle. Mais je me retiens. J’ai envie de déposer un baiser sur sa joue, mais j’en fais rien. J’ai envie de me blottir contre elle, mais je me colle au mur. Je me mors la lèvre et j’attends que ce chiot sorte de dessous le lit. Putain Eros fait vite s’il te plait … Je déglutis et finis par lui prendre de la viande séché en me redressant doucement. J’ai chaud fait chier. Elle me donne chaud. Elle et son corps, elle et son sourire et … putain, elle tout entière. J’en peux plus, faut que je fasse autour chose que fixer ses lèvres qui mâchonne ce bout de viande. Le chiot se met doucement à apparaitre et pour ne pas le faire fuir je tente d’appeler ma filleule. Ma main se perd sur son ventre, je pose doucement ma pause sur celui-ci et le tapote doucement pour attirer son attention. Je lui montre son chiot qui se trouve maintenant au milieu de la pièce.