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no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG
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no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Sam 31 Jan - 12:13 Citer EditerSupprimer
Il n'était pas rare de croiser cette tête toujours soigneusement coiffée très tard au lycée. Tous les moyens étaient bons pour AeJung, tant qu'elle arrivait à retarder ce moment qu'elle redoutait tant: celui de repartir chez elle. Entre ses parents et elle, c'était une bien longue histoire. Comme si elle payait pour des actes dont elle n'était même pas fautive.
Le soleil était couché depuis deux bonnes heures, tandis que la jeune femme traînait encore, lisant - pour la première fois depuis longtemps - tranquillement son livre. Depuis qu'elle avait commencé à être protégée par leur professeur principale, les camarades d'AeJung n'avaient peut être pas arrêté de la maltraiter - les insultes et les attaques avaient redoublé d'intensité - mais au moins, elle se sentait plus ou moins en sécurité.
AeJung ouvrit son casier avec inquiétude. On lui cachait très souvent des surprises aussi désagréables les unes que les autres. Rien à signaler. Elle poussa un soupir de soulagement. il se fait tard, je ne crains rien, se réjouissait-elle intérieurement. Un moment de répit bien éphémère, puisque, sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, elle s'était retrouvée tirer par les cheveux, en arrière.
Elle ferma les yeux et pria fort. Elle priait intérieurement n'importe qu'elle divinité qui entendrait ses larmes silencieuse. Ça allait se passer comme d'habitude. On allait de moquer d'elle, lui voler son argent, lui déchirer ses livres et lui éparpiller ses feuilles de cours.
Elle serra des poignets jusqu'à s'en blanchir les phalanges. Elle devait se rendre à l'évidence : personne ne viendrait la sauver. Le petit groupe qui s'était déplacé jusqu'à elle, elle le connaissait très bien. Leur popularité n'avait rien d'une blague. AeJung était leur petit jouet, leur bouc-émissaire et ça, elle le savait très bien.
Elle ne répondait pas à leurs moqueries, préférant de taire et baisser les yeux, laissant les dominants faire leur travail. Elle voyait ses feuilles de cours virevolter autour d'elle, son projet qui lui tenait tant finir dans le sac d'une de ces hyènes dont le rire sonnait tellement faux à ses oreilles.
Ils repartaient enfin.
AeJung retomba à terre, recroquevillée,les jambes tremblotantes, les cheveux à moitié relâchés, la vue brouillée par les larmes. Elle pleurait, sanglotait, sans pour autant crier son désespoir sur tous les toits. Elle se mit à ranger ses feuilles, à califourchon, essayant d'ignorer les rires de ses agresseurs qui se faisaient, malgré la distance entre eux, de plus en plus forts. On aurait dit un mauvais remake de Cendrillon. La féerie en moins.
Il n'était pas rare de croiser cette tête toujours soigneusement coiffée très tard au lycée. Tous les moyens étaient bons pour AeJung, tant qu'elle arrivait à retarder ce moment qu'elle redoutait tant: celui de repartir chez elle. Entre ses parents et elle, c'était une bien longue histoire. Comme si elle payait pour des actes dont elle n'était même pas fautive.
Le soleil était couché depuis deux bonnes heures, tandis que la jeune femme traînait encore, lisant - pour la première fois depuis longtemps - tranquillement son livre. Depuis qu'elle avait commencé à être protégée par leur professeur principale, les camarades d'AeJung n'avaient peut être pas arrêté de la maltraiter - les insultes et les attaques avaient redoublé d'intensité - mais au moins, elle se sentait plus ou moins en sécurité.
AeJung ouvrit son casier avec inquiétude. On lui cachait très souvent des surprises aussi désagréables les unes que les autres. Rien à signaler. Elle poussa un soupir de soulagement. il se fait tard, je ne crains rien, se réjouissait-elle intérieurement. Un moment de répit bien éphémère, puisque, sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, elle s'était retrouvée tirer par les cheveux, en arrière.
Elle ferma les yeux et pria fort. Elle priait intérieurement n'importe qu'elle divinité qui entendrait ses larmes silencieuse. Ça allait se passer comme d'habitude. On allait de moquer d'elle, lui voler son argent, lui déchirer ses livres et lui éparpiller ses feuilles de cours.
Elle serra des poignets jusqu'à s'en blanchir les phalanges. Elle devait se rendre à l'évidence : personne ne viendrait la sauver. Le petit groupe qui s'était déplacé jusqu'à elle, elle le connaissait très bien. Leur popularité n'avait rien d'une blague. AeJung était leur petit jouet, leur bouc-émissaire et ça, elle le savait très bien.
Elle ne répondait pas à leurs moqueries, préférant de taire et baisser les yeux, laissant les dominants faire leur travail. Elle voyait ses feuilles de cours virevolter autour d'elle, son projet qui lui tenait tant finir dans le sac d'une de ces hyènes dont le rire sonnait tellement faux à ses oreilles.
Ils repartaient enfin.
AeJung retomba à terre, recroquevillée,les jambes tremblotantes, les cheveux à moitié relâchés, la vue brouillée par les larmes. Elle pleurait, sanglotait, sans pour autant crier son désespoir sur tous les toits. Elle se mit à ranger ses feuilles, à califourchon, essayant d'ignorer les rires de ses agresseurs qui se faisaient, malgré la distance entre eux, de plus en plus forts. On aurait dit un mauvais remake de Cendrillon. La féerie en moins.
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Re: no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Sam 31 Jan - 16:44 Citer EditerSupprimer
Pourquoi je bossais toujours au dernier moment ? Si j'avais révisé ce contrôle directement, je ne serais pas contraint à faire l'impasse sur ma petite séance de skate ce soir. A défaut de ne plus pouvoir pratiquer des sports typiquement extrêmes, je me contentais d'une simple planche à roulettes. Ceci était terriblement frustrant pour un mec comme moi. En tout cas, cette dernière année au lycée s'avérait bien longue et ... insupportable. J'étais plutôt un scientifique alors ce devoir de philosophie ne m'inspirait guère. Ainsi, je fermais violemment mon livre avant de ranger ce dernier dans mon sac. J'avais encore des affaires à récupérer dans le casier. La planche sous le bras, je déambulais dans les divers couloirs du lycée. Il était déjà tard et malheureusement, le dîner avait sûrement refroidi entre temps. J'échappais un soupir, me demandant si mon amie de seconde se trouvait chez moi, encore une fois. Il faut dire que depuis quelques temps, la jeune fille squattait pas mal mais à vrai dire, je n'avais rien contre ça. A vrai dire, je préférais la savoir en sécurité dans ma demeure que dehors... Une moue légèrement fatiguée sur le visage, j'entendis des bruits venant des casiers... Marchant un peu plus rapidement, les rires dont la portée se réduisait petit à petit me donnaient la puce à l'oreille. Ae Jung ? Je finis par courir, un peu inquiet pour cette empotée. Pourquoi était-elle restée aussi tard ? Non, ce n'était pas de sa faute si ces mecs, ces nanas étaient complètement atteints. Et dire que ma mère avait pensé arranger son cas en la protégeant... Ces bourreaux se servaient de cette excuse pour la martyriser un peu plus. J'avais pensé que son cas allait s'arranger au lycée puisque normalement, les élèves étaient plus malins mais apparemment, je m'étais bien trompé. Tournant vers la droite, j'aperçus la silhouette de mon amie, recroquevillée sur elle-même. Je n'étais pas arrivé à temps, du moins pour péter la gueule à ces types. Je m'approchais de la belle, l'aidant à ramasser ses papiers à moitié déchirés. « Tu veux que j'aille les chercher ? » Je relevais la tête, apercevant finalement des larmes coulées le long de ses joues. Mauvaise idée. Je n'avais pas envie qu'ils la voient brisée, encore une fois.. Je poussais un soupir avant de poser ma main sur son menton pour l'obliger à me regarder. « Ae. Je t'ai déjà dit de ne pas pleurer pour des types comme eux. » Mon sourire se voulait réconfortant mais je savais qu'il serait insuffisant pour qu'elle arrête ses tremblements... J'étais là maintenant. Ce n'était pas rassurant ?
Pourquoi je bossais toujours au dernier moment ? Si j'avais révisé ce contrôle directement, je ne serais pas contraint à faire l'impasse sur ma petite séance de skate ce soir. A défaut de ne plus pouvoir pratiquer des sports typiquement extrêmes, je me contentais d'une simple planche à roulettes. Ceci était terriblement frustrant pour un mec comme moi. En tout cas, cette dernière année au lycée s'avérait bien longue et ... insupportable. J'étais plutôt un scientifique alors ce devoir de philosophie ne m'inspirait guère. Ainsi, je fermais violemment mon livre avant de ranger ce dernier dans mon sac. J'avais encore des affaires à récupérer dans le casier. La planche sous le bras, je déambulais dans les divers couloirs du lycée. Il était déjà tard et malheureusement, le dîner avait sûrement refroidi entre temps. J'échappais un soupir, me demandant si mon amie de seconde se trouvait chez moi, encore une fois. Il faut dire que depuis quelques temps, la jeune fille squattait pas mal mais à vrai dire, je n'avais rien contre ça. A vrai dire, je préférais la savoir en sécurité dans ma demeure que dehors... Une moue légèrement fatiguée sur le visage, j'entendis des bruits venant des casiers... Marchant un peu plus rapidement, les rires dont la portée se réduisait petit à petit me donnaient la puce à l'oreille. Ae Jung ? Je finis par courir, un peu inquiet pour cette empotée. Pourquoi était-elle restée aussi tard ? Non, ce n'était pas de sa faute si ces mecs, ces nanas étaient complètement atteints. Et dire que ma mère avait pensé arranger son cas en la protégeant... Ces bourreaux se servaient de cette excuse pour la martyriser un peu plus. J'avais pensé que son cas allait s'arranger au lycée puisque normalement, les élèves étaient plus malins mais apparemment, je m'étais bien trompé. Tournant vers la droite, j'aperçus la silhouette de mon amie, recroquevillée sur elle-même. Je n'étais pas arrivé à temps, du moins pour péter la gueule à ces types. Je m'approchais de la belle, l'aidant à ramasser ses papiers à moitié déchirés. « Tu veux que j'aille les chercher ? » Je relevais la tête, apercevant finalement des larmes coulées le long de ses joues. Mauvaise idée. Je n'avais pas envie qu'ils la voient brisée, encore une fois.. Je poussais un soupir avant de poser ma main sur son menton pour l'obliger à me regarder. « Ae. Je t'ai déjà dit de ne pas pleurer pour des types comme eux. » Mon sourire se voulait réconfortant mais je savais qu'il serait insuffisant pour qu'elle arrête ses tremblements... J'étais là maintenant. Ce n'était pas rassurant ?
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Re: no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Sam 31 Jan - 21:03 Citer EditerSupprimer
Le silence assourdissant qui régnait ne l’aidait absolument pas à retrouver son calme, contrairement à d’habitude. On aurait dit que quelque chose manquait, comme une pièce d’un puzzle, pour qu’elle aille mieux. Elle n’ira jamais mieux, et ça, elle le savait bien, très bien, même. Mais malgré tout, elle ne voulait qu’une illusion, qu’un semblant de bonheur, aussi éphémère soit-il. Elle ne demandait rien, rien du tout à part le fait d’être seule et en paix. Si elle avait la possibilité d’aller vivre dans une île déserte, coupée de tout contact humain, elle accepterait sans hésitations. Parce que le monde irait beaucoup mieux sans elle, sans l’une de ces personnes qui ne servaient à rien à part parsemer le malheur. Les personnes pour qui elle comptait étaient quasiment inexistantes. Même ses parents ne voulaient pas d’elle. S’ils pouvaient la vendre au premier venu, ils le feraient avec joie. Sauf que leur position et leur popularité ne leur permettaient pas de faire ce genre de transactions bien plus qu’illégales – inhumaines -. Des bruits de pas. Le cauchemar n’était donc pas fini ? Sûrement. Qu’est ce qu’ils voulaient, encore ? L’argent qui allait lui permettre de survivre durant cette semaine, ils le lui avaient pris, toutes ses feuilles de cours étaient éparpillées un peu partout, pire que ça, le peu de dignité qui lui restait avait été piétiné. fausse alerte . La douce voix de son interlocuteur , qu’elle reconnaitrait entre mille, l’obligeait à redescendre des nuages. « Non. Ça ne servira à rien. A part empirer les choses. » Elle s'empressa de répondre, le ton de sa voix se voulant neutre et impassible. Elle voulait le rassurer, lui montrer qu'elle n'avait pas besoin de lui, qu'elle n'avait besoin de personne. Ce qui avait bien évidemment échoué, sa voix avait craqué et AeJung allait se remettre à pleurer. Larmes qu’elle essayait difficilement de ravaler dès qu'elle sentit les doigts de Jin Kyung, le fils de l’institutrice qui l’avait prise sous son aile, son aîné de deux ans, relever son menton avec la même douceur que ses paroles. « Je ne pleure pas pour eux, Jin Kyung. Je pleure pour la dignité que je n’ai plus.Je pleure ma honte. » Sa voix avait craqué . C’était bien plus fort qu’elle. Les larmes coulaient d’elles-mêmes, elle ne pouvait rien y faire. Même si ça n’arrangerait rien. Pleurer ne règlera jamais ses problèmes. Se plaindre à ce jeune homme non plus. De toutes les façons, elle était destinée à finir comme ça, non ? « Pourquoi,Jin Kyung, pourquoi ? Pourquoi moi, parmi tous les élèves du lycée, parmi tous les petits nouveaux ? » Elle ne s’en était même pas rendu compte, qu’elle s’était collée à son torse. Elle ne s’en était pas du tout rendu compte, qu’elle serrait son t-shirt comme si sa vie en dépendait. Jusque là, la dongsaeng n’avait jamais osé parler à son aîné informellement, et n'avait jamais pensé aux contacts physiques qu'ils pouvaient avoir. C’était une autre preuve de l’instabilité de son esprit, en cet instant même.
Le silence assourdissant qui régnait ne l’aidait absolument pas à retrouver son calme, contrairement à d’habitude. On aurait dit que quelque chose manquait, comme une pièce d’un puzzle, pour qu’elle aille mieux. Elle n’ira jamais mieux, et ça, elle le savait bien, très bien, même. Mais malgré tout, elle ne voulait qu’une illusion, qu’un semblant de bonheur, aussi éphémère soit-il. Elle ne demandait rien, rien du tout à part le fait d’être seule et en paix. Si elle avait la possibilité d’aller vivre dans une île déserte, coupée de tout contact humain, elle accepterait sans hésitations. Parce que le monde irait beaucoup mieux sans elle, sans l’une de ces personnes qui ne servaient à rien à part parsemer le malheur. Les personnes pour qui elle comptait étaient quasiment inexistantes. Même ses parents ne voulaient pas d’elle. S’ils pouvaient la vendre au premier venu, ils le feraient avec joie. Sauf que leur position et leur popularité ne leur permettaient pas de faire ce genre de transactions bien plus qu’illégales – inhumaines -. Des bruits de pas. Le cauchemar n’était donc pas fini ? Sûrement. Qu’est ce qu’ils voulaient, encore ? L’argent qui allait lui permettre de survivre durant cette semaine, ils le lui avaient pris, toutes ses feuilles de cours étaient éparpillées un peu partout, pire que ça, le peu de dignité qui lui restait avait été piétiné. fausse alerte . La douce voix de son interlocuteur , qu’elle reconnaitrait entre mille, l’obligeait à redescendre des nuages. « Non. Ça ne servira à rien. A part empirer les choses. » Elle s'empressa de répondre, le ton de sa voix se voulant neutre et impassible. Elle voulait le rassurer, lui montrer qu'elle n'avait pas besoin de lui, qu'elle n'avait besoin de personne. Ce qui avait bien évidemment échoué, sa voix avait craqué et AeJung allait se remettre à pleurer. Larmes qu’elle essayait difficilement de ravaler dès qu'elle sentit les doigts de Jin Kyung, le fils de l’institutrice qui l’avait prise sous son aile, son aîné de deux ans, relever son menton avec la même douceur que ses paroles. « Je ne pleure pas pour eux, Jin Kyung. Je pleure pour la dignité que je n’ai plus.Je pleure ma honte. » Sa voix avait craqué . C’était bien plus fort qu’elle. Les larmes coulaient d’elles-mêmes, elle ne pouvait rien y faire. Même si ça n’arrangerait rien. Pleurer ne règlera jamais ses problèmes. Se plaindre à ce jeune homme non plus. De toutes les façons, elle était destinée à finir comme ça, non ? « Pourquoi,Jin Kyung, pourquoi ? Pourquoi moi, parmi tous les élèves du lycée, parmi tous les petits nouveaux ? » Elle ne s’en était même pas rendu compte, qu’elle s’était collée à son torse. Elle ne s’en était pas du tout rendu compte, qu’elle serrait son t-shirt comme si sa vie en dépendait. Jusque là, la dongsaeng n’avait jamais osé parler à son aîné informellement, et n'avait jamais pensé aux contacts physiques qu'ils pouvaient avoir. C’était une autre preuve de l’instabilité de son esprit, en cet instant même.
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Re: no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Dim 1 Fév - 11:23 Citer EditerSupprimer
Empirer les choses... Mais comment ils pourraient le faire ? Après tout, ils harcelaient la jeune fille depuis trop longtemps maintenant. Je savais qu'elle avait peur dés qu'elle se retrouvait devant l'entrée. Je doutais même qu'elle soit calme rien que dans la ville. Séoul était sûrement une très grande ville mais on fréquentait tous les mêmes quartiers et finalement, elle n'était jamais en sécurité. Le seul moment de répit, elle le trouvait seulement quand elle était dans mes bras. Sûrement. Ma mère lui avait proposé un foyer provisoire mais la tension était toujours palpable. Elle n'avait aucune pause. Elle pensait toujours à ses tortionnaires, à ses incapables, à ses connards. Le problème, c'était l'absence de la réaction de la jeune femme. Pourquoi la lycéenne ne leur criait pas dessus ? Pourquoi elle ne les frappait pas ? Quoi qu'elle fasse, ils rigoleront encore et encore. L protéger n'aidait en rien. Je n'étais pas tout le temps là pour elle et personnellement, je ne voulais pas endosser le rôle de héros protecteur. Je voulais qu'elle y arrive seule mais elle était trop brisée pour arriver à faire quelque chose. Du coup, j'étais encore là ce soir à lui remonter le moral. C'était presque devenu habituel et je voulais qu'elle cesse de pleurer. Elle devait réagir, bon sang ! Ae Jung avait attendu depuis trop longtemps.. C'était à croire qu'ils n'allaient jamais s'arrêter. Elle ne pouvait plus supporter ses attaques incessantes et ses larmes le prouvaient très bien. Remontant son visage, j'essuyais ses larmes une par une. « Ce n'est pas à eux d'avoir honte ? » murmurai-je. Je comprenais ses dires mais aucun mot ne venait pour la réconforter. A vrai dire, la jeune femme se laissait faire depuis bien longtemps. Alors, oui, elle avait perdu une sorte de dignité en se laissant traiter de la sorte. Tous les deux, nous n'avions pas le même tempérament. Il était alors difficile de lui donner des conseils. Au fond, Ae Jung avait sûrement réfléchi à des moyens de se venger mais ce n'était pas dans son tempérament de réagir. Ainsi, elle était bloquée dans un cercle vicieux et malheureusement, ce n'était pas à moi de le faire à sa place. « Pleurer ne t'aidera pas, Ae. Cette histoire dure depuis trop longtemps maintenant. » A mon avis, je ne risquais pas de supporter cette situation une année de plus. Je ne devais pas me mêler de ces histoires. Certes, j'avais déjà eu l'occasion de la défendre mais voir ses larmes me brisait le cœur, petit à petit. Je me sentais impuissant mais encore une fois, je ne pouvais rien faire. Ce n'était pas à moi de le faire. Ma mère l'avait déjà aidé et les harcèlements s'étaient empirés. Que faire ? Je poussais un soupir silencieux, un peu gêné qu'elle pleure autant. Il faut dire que la scène était assez... particulière. Sa tête contre mon torse, mon t-shirt un tantinet mouillé par ses larmes.. En plein milieu d'un couloir. Cela ne sonnait pas comme un rêve. Mordillant ma lèvre inférieure, je glissais ma main droite sur son dos afin d'effectuer plusieurs caresses. « Calme toi. » Je la serrais un peu plus contre moi avant de déposer un baiser sur le haut de son crâne. « Ils vont s'en lasser, crois moi. On commence vraiment à grandir à partir du lycée. Même si patienter n'est pas la meilleure des solutions. » Cessant mes caresses, je plongeais de nouveau mon regard dans le sien. « Tu veux venir chez moi ? »
Empirer les choses... Mais comment ils pourraient le faire ? Après tout, ils harcelaient la jeune fille depuis trop longtemps maintenant. Je savais qu'elle avait peur dés qu'elle se retrouvait devant l'entrée. Je doutais même qu'elle soit calme rien que dans la ville. Séoul était sûrement une très grande ville mais on fréquentait tous les mêmes quartiers et finalement, elle n'était jamais en sécurité. Le seul moment de répit, elle le trouvait seulement quand elle était dans mes bras. Sûrement. Ma mère lui avait proposé un foyer provisoire mais la tension était toujours palpable. Elle n'avait aucune pause. Elle pensait toujours à ses tortionnaires, à ses incapables, à ses connards. Le problème, c'était l'absence de la réaction de la jeune femme. Pourquoi la lycéenne ne leur criait pas dessus ? Pourquoi elle ne les frappait pas ? Quoi qu'elle fasse, ils rigoleront encore et encore. L protéger n'aidait en rien. Je n'étais pas tout le temps là pour elle et personnellement, je ne voulais pas endosser le rôle de héros protecteur. Je voulais qu'elle y arrive seule mais elle était trop brisée pour arriver à faire quelque chose. Du coup, j'étais encore là ce soir à lui remonter le moral. C'était presque devenu habituel et je voulais qu'elle cesse de pleurer. Elle devait réagir, bon sang ! Ae Jung avait attendu depuis trop longtemps.. C'était à croire qu'ils n'allaient jamais s'arrêter. Elle ne pouvait plus supporter ses attaques incessantes et ses larmes le prouvaient très bien. Remontant son visage, j'essuyais ses larmes une par une. « Ce n'est pas à eux d'avoir honte ? » murmurai-je. Je comprenais ses dires mais aucun mot ne venait pour la réconforter. A vrai dire, la jeune femme se laissait faire depuis bien longtemps. Alors, oui, elle avait perdu une sorte de dignité en se laissant traiter de la sorte. Tous les deux, nous n'avions pas le même tempérament. Il était alors difficile de lui donner des conseils. Au fond, Ae Jung avait sûrement réfléchi à des moyens de se venger mais ce n'était pas dans son tempérament de réagir. Ainsi, elle était bloquée dans un cercle vicieux et malheureusement, ce n'était pas à moi de le faire à sa place. « Pleurer ne t'aidera pas, Ae. Cette histoire dure depuis trop longtemps maintenant. » A mon avis, je ne risquais pas de supporter cette situation une année de plus. Je ne devais pas me mêler de ces histoires. Certes, j'avais déjà eu l'occasion de la défendre mais voir ses larmes me brisait le cœur, petit à petit. Je me sentais impuissant mais encore une fois, je ne pouvais rien faire. Ce n'était pas à moi de le faire. Ma mère l'avait déjà aidé et les harcèlements s'étaient empirés. Que faire ? Je poussais un soupir silencieux, un peu gêné qu'elle pleure autant. Il faut dire que la scène était assez... particulière. Sa tête contre mon torse, mon t-shirt un tantinet mouillé par ses larmes.. En plein milieu d'un couloir. Cela ne sonnait pas comme un rêve. Mordillant ma lèvre inférieure, je glissais ma main droite sur son dos afin d'effectuer plusieurs caresses. « Calme toi. » Je la serrais un peu plus contre moi avant de déposer un baiser sur le haut de son crâne. « Ils vont s'en lasser, crois moi. On commence vraiment à grandir à partir du lycée. Même si patienter n'est pas la meilleure des solutions. » Cessant mes caresses, je plongeais de nouveau mon regard dans le sien. « Tu veux venir chez moi ? »
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Re: no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Lun 2 Fév - 11:38 Citer EditerSupprimer
Un léger rire traversa les lèvres de la lycéenne. Non pas un rire joyeux, venant du fond du cœur, mais plutôt un de ceux remplis d’amertume, de haine. Eux, avoir honte ? Non. AeJung était bien loin d’être idiote, elle savait bien que dans le monde, seule la loi de la jungle s’imposait. Chacun se battait pour régner, chacun se battait pour pouvoir un jour arriver au trône, et pour ça, ils écrasaient les faibles. Ils écrasaient tous ceux qui osaient interrompre leur marche. « Je ne pense pas, non. Pourquoi ils auraient honte, ce n’est pas eux qui sont là, à ma place, maintenant, en train de pleurer. » Elle n’avait jamais réussi à totalement cracher son venin sur eux, et même lorsqu’elle le faisait, ses affaires finissaient dans la cuvette des toilettes. Enfin ça, c’était au collège. Les préadolescents en manque d’autorité sur les autres. C’était un peu à cause du collège qu’elle était devenue ce qu’elle est maintenant – et à cause de ses parents, surtout. Une peureuse qui s’efface pour qu’on ne fasse pas attention à elle. « Je sais, Jin Kyung, beaucoup trop longtemps, même. Mais qu’est ce que tu veux que j’y fasse ? » Il était vrai que pleurer ne lui servait à rien. Elle avait grandi, elle était au lycée et malgré tout, elle pleurnichait toujours sous les jupons de sa maman…quelle maman, déjà ? Son aîné se mit à légèrement caresser son dos. Elle essayait d’inspirer et d’expirer, doucement, comme si son mécanisme respiratoire allait expulser toute la négativité qu’elle gardait en elle. Elle se plia gentiment à son ordre en secouant de haut en bas sa tête. « J’essaye, j’essaye. » répondit simplement AeJung. Et ce ne fut qu’au moment où il déposa un baiser sur son crâne qu’elle s’apaisa complètement. C’était fou à quel point elle n’avait besoin que de lui pour qu’elle se sente mieux. Elle n’avait presque pas de connaissances, alors l’amitié, elle ne connaissait absolument pas. « Je doute vraiment qu’ils changent avec l’âge. Mais je patienterai. » Lorsque son regard croisa le sien encore une fois, elle avait changé d’expression. Elle paraissait beaucoup plus sereine. Un sourire timide avait même fait son apparition. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne s’était pas sentie autant à l’aise avec quelqu’un. « Je veux refuser, mais je n’ai pas envie que tu me fasses une leçon sur l’histoire de la vie, alors…. » Bon d’accord, d’un côté, elle voulait retarder le moment fatidique où elle devrait passer le seul de la porte d’entrée, chez elle, parce qu’elle voulait – pour la énième fois – éviter le regard de sa mère biologique. Et qu’elle se sentait tellement en sécurité chez la famille Kim. « Kyungie, je..voudrais te poser une question. » Et voilà son côté paranoïaque qui reprenait le dessus. « Tu fais partie des garçons les plus populaires du lycée, et tu pouvais très bien faire…comme eux. Alors pourquoi tu..tu me protèges ? Je sais très bien que je n’en vaux pas la peine, tu n’as pas besoin de faire semblant. » AeJung se posait toujours cette question, parce qu’elle avait beau faire comme si de rien n’était, elle savait très bien qu’elle était un autre poids sur ses épaules.
Un léger rire traversa les lèvres de la lycéenne. Non pas un rire joyeux, venant du fond du cœur, mais plutôt un de ceux remplis d’amertume, de haine. Eux, avoir honte ? Non. AeJung était bien loin d’être idiote, elle savait bien que dans le monde, seule la loi de la jungle s’imposait. Chacun se battait pour régner, chacun se battait pour pouvoir un jour arriver au trône, et pour ça, ils écrasaient les faibles. Ils écrasaient tous ceux qui osaient interrompre leur marche. « Je ne pense pas, non. Pourquoi ils auraient honte, ce n’est pas eux qui sont là, à ma place, maintenant, en train de pleurer. » Elle n’avait jamais réussi à totalement cracher son venin sur eux, et même lorsqu’elle le faisait, ses affaires finissaient dans la cuvette des toilettes. Enfin ça, c’était au collège. Les préadolescents en manque d’autorité sur les autres. C’était un peu à cause du collège qu’elle était devenue ce qu’elle est maintenant – et à cause de ses parents, surtout. Une peureuse qui s’efface pour qu’on ne fasse pas attention à elle. « Je sais, Jin Kyung, beaucoup trop longtemps, même. Mais qu’est ce que tu veux que j’y fasse ? » Il était vrai que pleurer ne lui servait à rien. Elle avait grandi, elle était au lycée et malgré tout, elle pleurnichait toujours sous les jupons de sa maman…quelle maman, déjà ? Son aîné se mit à légèrement caresser son dos. Elle essayait d’inspirer et d’expirer, doucement, comme si son mécanisme respiratoire allait expulser toute la négativité qu’elle gardait en elle. Elle se plia gentiment à son ordre en secouant de haut en bas sa tête. « J’essaye, j’essaye. » répondit simplement AeJung. Et ce ne fut qu’au moment où il déposa un baiser sur son crâne qu’elle s’apaisa complètement. C’était fou à quel point elle n’avait besoin que de lui pour qu’elle se sente mieux. Elle n’avait presque pas de connaissances, alors l’amitié, elle ne connaissait absolument pas. « Je doute vraiment qu’ils changent avec l’âge. Mais je patienterai. » Lorsque son regard croisa le sien encore une fois, elle avait changé d’expression. Elle paraissait beaucoup plus sereine. Un sourire timide avait même fait son apparition. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne s’était pas sentie autant à l’aise avec quelqu’un. « Je veux refuser, mais je n’ai pas envie que tu me fasses une leçon sur l’histoire de la vie, alors…. » Bon d’accord, d’un côté, elle voulait retarder le moment fatidique où elle devrait passer le seul de la porte d’entrée, chez elle, parce qu’elle voulait – pour la énième fois – éviter le regard de sa mère biologique. Et qu’elle se sentait tellement en sécurité chez la famille Kim. « Kyungie, je..voudrais te poser une question. » Et voilà son côté paranoïaque qui reprenait le dessus. « Tu fais partie des garçons les plus populaires du lycée, et tu pouvais très bien faire…comme eux. Alors pourquoi tu..tu me protèges ? Je sais très bien que je n’en vaux pas la peine, tu n’as pas besoin de faire semblant. » AeJung se posait toujours cette question, parce qu’elle avait beau faire comme si de rien n’était, elle savait très bien qu’elle était un autre poids sur ses épaules.
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Re: no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Mar 3 Fév - 14:19 Citer EditerSupprimer
Pourquoi ils auraient honte ? La réponse me semblait bien évidente à mes yeux. Certes, je doutais du fait qu'ils ressentent quelque chose vis-à-vis de cette situation. Ils étaient sûrement trop idiots pour réfléchir aux conséquences. Néanmoins, ils devraient avoir honte de maltraiter une personne sans défense ainsi. S'ils se croyaient si forts, ils devraient plutôt s'en prendre aux bonnes personnes. De mon point de vue, je pourrais très bien régler mes comptes avec ces individus qui osaient la faire pleurer. Alors oui, ils devraient avoir honte de blesser quelqu'un pour rien qui plus est. Si Ae Jung avait cherché à provoquer leur colère, les retournements de situation pourraient être plus légitimes. Même si... Ah, je ne savais plus quoi faire pour la jeune fille. J'avais l'impression qu'elle s'enfonçait un peu plus, quitte à faire une dépression. Après tout, c'était un risque ? Depuis des années, elle était oppressée et personnellement, la fréquence de ses larmes commençait à me faire paniquer. La demoiselle ne pouvait plus se montrer patiente. Je savais qu'elle allait exploser un jour ou l'autre et comme d'habitude, ils se moqueront car ces gens-là ne savent faire que ça. J'étais plutôt pessimiste contrairement à mes habitudes. De toute manière, la vie était remplie de coups durs. Nous étions tous différents. Ma réaction aurait été bien différente mais si j'avais été à sa place ? C'était si facile à dire mais je crois que mon tempérament ne pourrait pas le supporter bien longtemps. J'avais toujours réussi à sortir de mes angoisses, de la tristesse qui m'avait gagné lors de la mort de mon cousin. J'avais beau cherché à montrer comme quoi j'avais dépassé tout cela, il est vrai que cette histoire reste une grosse amertume. Mais soit, le sujet n'était pas celui-ci. « Tu n'as qu'à leur répondre une bonne fois pour toutes. » Il y avait des choses à faire. Elles étaient juste difficiles à accepter et à faire. Mais elle n'était plus seule maintenant... N'a t-elle pas remarqué ? Je poussais un profond soupir tout en me montrant attentionné. Lui caressant le dos, la serrant un peu contre moi. Je tentais d'aider la jeune femme mais à force j'avais peur de ne plus avoir la force de continuer avec elle. D'ailleurs, il ne lui restait plus qu'un an avant que je m'envole. Sentant le souffle de la demoiselle sur mon cou, je remarquais qu'elle s'apaisait petit à petit. C'était déjà un très bon point. Lui proposant d'aller chez moi, je fixais Ae Jung d'un air innocent. « Quelle piètre image.. » Je la gratifiais d'un sourire avant de lui rendre les feuilles. M'apprêtant à me relever, je fus surpris par ses mots. Je me sentais presque offensé pour le coup... « Parce que je fais semblant ? » balançai-je, un peu excédé. Wahou. Je ne cherchais pas à obtenir une quelconque récompense... Mais de là à douter de ma sincérité, j'étais vexé. Oui carrément. J'avais fait beaucoup de choses pour elle de mon propre gré. Alors comment osait-elle me dire des trucs pareils ? « Je sais pas trop quoi penser... On n'est pas tous comme eux. Pourquoi tu aimes autant les clichés ? On n'est pas dans un film, Ae Jung. »
Pourquoi ils auraient honte ? La réponse me semblait bien évidente à mes yeux. Certes, je doutais du fait qu'ils ressentent quelque chose vis-à-vis de cette situation. Ils étaient sûrement trop idiots pour réfléchir aux conséquences. Néanmoins, ils devraient avoir honte de maltraiter une personne sans défense ainsi. S'ils se croyaient si forts, ils devraient plutôt s'en prendre aux bonnes personnes. De mon point de vue, je pourrais très bien régler mes comptes avec ces individus qui osaient la faire pleurer. Alors oui, ils devraient avoir honte de blesser quelqu'un pour rien qui plus est. Si Ae Jung avait cherché à provoquer leur colère, les retournements de situation pourraient être plus légitimes. Même si... Ah, je ne savais plus quoi faire pour la jeune fille. J'avais l'impression qu'elle s'enfonçait un peu plus, quitte à faire une dépression. Après tout, c'était un risque ? Depuis des années, elle était oppressée et personnellement, la fréquence de ses larmes commençait à me faire paniquer. La demoiselle ne pouvait plus se montrer patiente. Je savais qu'elle allait exploser un jour ou l'autre et comme d'habitude, ils se moqueront car ces gens-là ne savent faire que ça. J'étais plutôt pessimiste contrairement à mes habitudes. De toute manière, la vie était remplie de coups durs. Nous étions tous différents. Ma réaction aurait été bien différente mais si j'avais été à sa place ? C'était si facile à dire mais je crois que mon tempérament ne pourrait pas le supporter bien longtemps. J'avais toujours réussi à sortir de mes angoisses, de la tristesse qui m'avait gagné lors de la mort de mon cousin. J'avais beau cherché à montrer comme quoi j'avais dépassé tout cela, il est vrai que cette histoire reste une grosse amertume. Mais soit, le sujet n'était pas celui-ci. « Tu n'as qu'à leur répondre une bonne fois pour toutes. » Il y avait des choses à faire. Elles étaient juste difficiles à accepter et à faire. Mais elle n'était plus seule maintenant... N'a t-elle pas remarqué ? Je poussais un profond soupir tout en me montrant attentionné. Lui caressant le dos, la serrant un peu contre moi. Je tentais d'aider la jeune femme mais à force j'avais peur de ne plus avoir la force de continuer avec elle. D'ailleurs, il ne lui restait plus qu'un an avant que je m'envole. Sentant le souffle de la demoiselle sur mon cou, je remarquais qu'elle s'apaisait petit à petit. C'était déjà un très bon point. Lui proposant d'aller chez moi, je fixais Ae Jung d'un air innocent. « Quelle piètre image.. » Je la gratifiais d'un sourire avant de lui rendre les feuilles. M'apprêtant à me relever, je fus surpris par ses mots. Je me sentais presque offensé pour le coup... « Parce que je fais semblant ? » balançai-je, un peu excédé. Wahou. Je ne cherchais pas à obtenir une quelconque récompense... Mais de là à douter de ma sincérité, j'étais vexé. Oui carrément. J'avais fait beaucoup de choses pour elle de mon propre gré. Alors comment osait-elle me dire des trucs pareils ? « Je sais pas trop quoi penser... On n'est pas tous comme eux. Pourquoi tu aimes autant les clichés ? On n'est pas dans un film, Ae Jung. »
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Re: no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Ven 6 Fév - 17:36 Citer EditerSupprimer
« Plus facile à dire qu'à faire... » chuchota-t-elle en soupirant. Jin Kyung la connaissait depuis quelques temps déjà, et il avait du cerner son caractère il y a bien longtemps. Elle n'était pas un livre ouvert, loin de là, mais Ae Jung lui faisait tellement confiance.En fait, elle avait plus peur pour lui et sa réputation que pour elle - même s'il n'avait pas besoin d'elle pour être le fantasme de toutes les filles du lycée -, parce que, sans qu'elle prenne le temps de s'en rendre compte, il s'était introduit dans sa vie, comme s'il en avait toujours fait partie. Elle n'avait pas cherché à le repousser, elle s'était toujours sentie à l'aise, à ses côtés. Seul, et lui seul, avait toujours réussi à contenir les démons qui somnolaient en elle. Elle se sentait égoïste, parce qu'à force de le voir toujours là aux bons moments, elle finissait par se demander si elle ne valait pas plus que ses persécuteurs. Il était toujours là pour elle, toujours là pour essuyer ses larmes, alors qu'elle? Rien. Elle ne connaissait pas grand chose sur lui, alors que lui au contraire,toute sa vie. Intérieurement, alors qu'elle rangeait son sac et les dernières feuilles que lui tendait son aîné, elle réfléchissait à un bon nombre de choses. Il lui semblait qu’elle ne servait à rien, à part enfoncer avec elle tous ceux qui s’approchaient d’elle. « Tu vas pas me croire, mais des fois, quand je me sens mal, je rêve que tout ça n'est que de passage, que dans quelques années, ça sera à leur tour de souffrir. Et pour tout te dire, ça me donne le courage de me lever le matin. » sans oublier ta présence, avait-elle voulu dire. Enfin, ça, elle l’avait gardée pour elle, comme d’habitude.
Sans s'en rendre compte, elle l'avait blessée, et ça, ça se voyait. Elle avait parlé innocemment, loin de se rendre compte de la blessure qu'elle pouvait lui avoir infligé, sans s’en rendre compte. Ae Jung arrivait toujours à douter de sa sincérité, malgré tout ce qu’il faisait pour elle. Elle se sentait coupable, vraiment coupable, maintenant. Son « parce que je le fais semblant » lui fit froid dans le dos. Elle n’était pas habituée à le voir comme ça. Son intention n’était pas de le vexer, mais plutôt…d’apaiser ses doutes, elle qui avait été trahie par tant de personnes, personnes qui se cachaient sous des masques d’anges. « Je… » elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Alors, elle se leva, et s’inclina. Une fois, deux fois. « Désolée. Je ne suis qu’une idiote. Je ne cherchais pas à te blesser, loin de là. Je ne chercherai jamais à le faire. C’est juste que lorsque je m’attache aux gens, ils finissent toujours par me laisser tomber. » un moment de silence. « Si je t’avais posé cette question, c'est pas parce que j'aime les clichés ou quoi que ce soit.Mais parce que j’ai peur de te perdre, Jin Kyung.J'ai vraiment peur de te perdre. »
« Plus facile à dire qu'à faire... » chuchota-t-elle en soupirant. Jin Kyung la connaissait depuis quelques temps déjà, et il avait du cerner son caractère il y a bien longtemps. Elle n'était pas un livre ouvert, loin de là, mais Ae Jung lui faisait tellement confiance.En fait, elle avait plus peur pour lui et sa réputation que pour elle - même s'il n'avait pas besoin d'elle pour être le fantasme de toutes les filles du lycée -, parce que, sans qu'elle prenne le temps de s'en rendre compte, il s'était introduit dans sa vie, comme s'il en avait toujours fait partie. Elle n'avait pas cherché à le repousser, elle s'était toujours sentie à l'aise, à ses côtés. Seul, et lui seul, avait toujours réussi à contenir les démons qui somnolaient en elle. Elle se sentait égoïste, parce qu'à force de le voir toujours là aux bons moments, elle finissait par se demander si elle ne valait pas plus que ses persécuteurs. Il était toujours là pour elle, toujours là pour essuyer ses larmes, alors qu'elle? Rien. Elle ne connaissait pas grand chose sur lui, alors que lui au contraire,toute sa vie. Intérieurement, alors qu'elle rangeait son sac et les dernières feuilles que lui tendait son aîné, elle réfléchissait à un bon nombre de choses. Il lui semblait qu’elle ne servait à rien, à part enfoncer avec elle tous ceux qui s’approchaient d’elle. « Tu vas pas me croire, mais des fois, quand je me sens mal, je rêve que tout ça n'est que de passage, que dans quelques années, ça sera à leur tour de souffrir. Et pour tout te dire, ça me donne le courage de me lever le matin. » sans oublier ta présence, avait-elle voulu dire. Enfin, ça, elle l’avait gardée pour elle, comme d’habitude.
Sans s'en rendre compte, elle l'avait blessée, et ça, ça se voyait. Elle avait parlé innocemment, loin de se rendre compte de la blessure qu'elle pouvait lui avoir infligé, sans s’en rendre compte. Ae Jung arrivait toujours à douter de sa sincérité, malgré tout ce qu’il faisait pour elle. Elle se sentait coupable, vraiment coupable, maintenant. Son « parce que je le fais semblant » lui fit froid dans le dos. Elle n’était pas habituée à le voir comme ça. Son intention n’était pas de le vexer, mais plutôt…d’apaiser ses doutes, elle qui avait été trahie par tant de personnes, personnes qui se cachaient sous des masques d’anges. « Je… » elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Alors, elle se leva, et s’inclina. Une fois, deux fois. « Désolée. Je ne suis qu’une idiote. Je ne cherchais pas à te blesser, loin de là. Je ne chercherai jamais à le faire. C’est juste que lorsque je m’attache aux gens, ils finissent toujours par me laisser tomber. » un moment de silence. « Si je t’avais posé cette question, c'est pas parce que j'aime les clichés ou quoi que ce soit.Mais parce que j’ai peur de te perdre, Jin Kyung.J'ai vraiment peur de te perdre. »
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Re: no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Sam 7 Fév - 12:46 Citer EditerSupprimer
Si c'était aussi facile.. Bizarrement, j'arrivais à comprendre ce qu'elle ressentait même si je n'avais jamais eu l'occasion de me faire harceler comme ce bout de jeune fille fragile. J'aurais aimé que certaines parties de ma vie ne soient qu'un simple cauchemar parfois. J'aurais aimé que la mort de mon cousin ne soit pas réelle mais malheureusement, la douleur qui me parcourait à chaque fois que je pensais à lui l'était vraiment, elle. J'aurais aimé aussi atterrir comme il faut lors de cette dernière séance de parcours. Pourtant, je n'avais pas eu le choix et j'arrivais à vivre avec, au fil du temps. Certes, les débuts étaient difficiles lorsqu'on se retrouvait en plein milieu de la situation ou lorsque les gens avaient le culot de vous le rappeler sans cesse. Par exemple, lorsqu'on m'informa que mon cousin était mort sous les coups de son propre père. J'étais malgré tout resté un homme souriant parce que je devais tout simplement.. vivre. C'était bête à dire mais lorsque les choses les plus horribles vous arrivent, croyez moi, attraper la bouée de sauvetage reste une corvée insupportable. Alors, même si la situation était différente, je voulais être là pour la demoiselle. Elle peinait à s'en sortir seule et je n'étais pas dérangé à l'idée de lui jeter cette bouée en employant toute ma force. Ses mots m'attristent un peu. Je n'aimais pas vraiment sa façon de penser mais je pouvais aussi comprendre son esprit de vengeance. Ae Jung avait passé de nombreuses années à dérouiller car malheureusement, le monde n'était pas rempli de personnes douces et agréables. Trop facile là aussi. Je mordillais ma lèvre inférieure, caressant ses cheveux pour lui donner un peu de réconfort et l'attention qu'elle n'a jamais eu. « Et toi tu régneras sur le monde ? » ajoutai-je avec le sourire. Je tentais de dédramatiser la situation même si la jeune demoiselle ne m'en donnait pas forcément les moyens. Ses pensées étaient sombres et personnellement, je ne possédais aucune baguette magique. J'espérais juste que ma présence la réconforte sauf que finalement, elle avait réussi à me braquer. En fait, elle m'avait clairement pris par surprise. Certes, j'aurais pu prendre ses dires autrement mais... Tout homme a son interprétation différente. C'est notamment pour cette raison que sa situation était difficile. Je ne pouvais pas me montrer compréhensible à chaque fois. Elle paraissait faible mais j'arrivais à déceler une force de caractère bien dissimulée. Cependant, sa tristesse l'empêchait sûrement de la voir. Je l'observais faire quelques courbettes, me sentant quelque peu gêné. Pourquoi elle était obligée de se rabaisser en se traitant d'idiote ? Je poussais un bref soupir avant d'échapper un rire légèrement frustré. Je m'approchais ensuite d'elle, profitant de l'occasion pour l'agripper. En effet, je tirais Ae Jung vers moi en exerçant une petite force sur sa hanche. J'esquissais un sourire joueur. Comment je devais lui en vouloir après ses dires ? « Ah ? Et comment je pourrais te prouver l'inverse ? Pourquoi je partirais aussi alors que j'ai une belle demoiselle dans mes bras très souvent ? » Je lui fis un léger clin d’œil avant d'obliger la jeune femme à marcher. On n'allait pas rester dans cet endroit maudit toute la soirée, non ? Regardant droit devant moi, je repris la parole aussitôt. « Je suis même certain que c'est toi qui partira.. Ouais, quand tu n'auras plus besoin de moi. » Je jetais un coup d'oeil vers Ae Jung, un brin moqueur.
Si c'était aussi facile.. Bizarrement, j'arrivais à comprendre ce qu'elle ressentait même si je n'avais jamais eu l'occasion de me faire harceler comme ce bout de jeune fille fragile. J'aurais aimé que certaines parties de ma vie ne soient qu'un simple cauchemar parfois. J'aurais aimé que la mort de mon cousin ne soit pas réelle mais malheureusement, la douleur qui me parcourait à chaque fois que je pensais à lui l'était vraiment, elle. J'aurais aimé aussi atterrir comme il faut lors de cette dernière séance de parcours. Pourtant, je n'avais pas eu le choix et j'arrivais à vivre avec, au fil du temps. Certes, les débuts étaient difficiles lorsqu'on se retrouvait en plein milieu de la situation ou lorsque les gens avaient le culot de vous le rappeler sans cesse. Par exemple, lorsqu'on m'informa que mon cousin était mort sous les coups de son propre père. J'étais malgré tout resté un homme souriant parce que je devais tout simplement.. vivre. C'était bête à dire mais lorsque les choses les plus horribles vous arrivent, croyez moi, attraper la bouée de sauvetage reste une corvée insupportable. Alors, même si la situation était différente, je voulais être là pour la demoiselle. Elle peinait à s'en sortir seule et je n'étais pas dérangé à l'idée de lui jeter cette bouée en employant toute ma force. Ses mots m'attristent un peu. Je n'aimais pas vraiment sa façon de penser mais je pouvais aussi comprendre son esprit de vengeance. Ae Jung avait passé de nombreuses années à dérouiller car malheureusement, le monde n'était pas rempli de personnes douces et agréables. Trop facile là aussi. Je mordillais ma lèvre inférieure, caressant ses cheveux pour lui donner un peu de réconfort et l'attention qu'elle n'a jamais eu. « Et toi tu régneras sur le monde ? » ajoutai-je avec le sourire. Je tentais de dédramatiser la situation même si la jeune demoiselle ne m'en donnait pas forcément les moyens. Ses pensées étaient sombres et personnellement, je ne possédais aucune baguette magique. J'espérais juste que ma présence la réconforte sauf que finalement, elle avait réussi à me braquer. En fait, elle m'avait clairement pris par surprise. Certes, j'aurais pu prendre ses dires autrement mais... Tout homme a son interprétation différente. C'est notamment pour cette raison que sa situation était difficile. Je ne pouvais pas me montrer compréhensible à chaque fois. Elle paraissait faible mais j'arrivais à déceler une force de caractère bien dissimulée. Cependant, sa tristesse l'empêchait sûrement de la voir. Je l'observais faire quelques courbettes, me sentant quelque peu gêné. Pourquoi elle était obligée de se rabaisser en se traitant d'idiote ? Je poussais un bref soupir avant d'échapper un rire légèrement frustré. Je m'approchais ensuite d'elle, profitant de l'occasion pour l'agripper. En effet, je tirais Ae Jung vers moi en exerçant une petite force sur sa hanche. J'esquissais un sourire joueur. Comment je devais lui en vouloir après ses dires ? « Ah ? Et comment je pourrais te prouver l'inverse ? Pourquoi je partirais aussi alors que j'ai une belle demoiselle dans mes bras très souvent ? » Je lui fis un léger clin d’œil avant d'obliger la jeune femme à marcher. On n'allait pas rester dans cet endroit maudit toute la soirée, non ? Regardant droit devant moi, je repris la parole aussitôt. « Je suis même certain que c'est toi qui partira.. Ouais, quand tu n'auras plus besoin de moi. » Je jetais un coup d'oeil vers Ae Jung, un brin moqueur.
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Re: no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Dim 8 Fév - 16:36 Citer EditerSupprimer
La remarque de son aîné arriva à lui arracher un petit rire, timide, comme elle, mais que l'on pouvait considérer comme une géante avancée à ses yeux. Plus jeunes, les filles rêvaient du prince charmant qui les emmèneraient au pays des rêves, mais maintenant, leur vision du beau cavalier à monture impressionnante avait été souillée. On pouvait dire qu'Ae Jung était bien plus que chanceuse d'avoir un garçon aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur à ses côtés, ce qui changeait des brutes qu'elle côtoyait chaque jour. " Quand je règnerai sur le monde, je t'élirai sans hésitations pour être celui qui gouvernera à mes côtés." répondit-elle simplement, comme si le fait de simplement en parler leur permettrait d'exaucer cette folie. Ce n'était pas de son habitude de dire ce genre de choses, encore moins avec son seul ami. Généralement, elle se contentait de sourire et gardait ses pensées pour elle. Là, c'était différent. Elle l'avait blessé, et ça, Ae Jung en était consciente. Elle s'attendait à ce qu'il la laisse ici, parce qu'à ses yeux, c'était ce qu'elle méritait. Mais elle ne se doutait pas une seconde qu'il...allait la prendre dans ses bras, comme ça. Finir aussi proche de lui, ça la gênait vraiment. Ae Jung essayait d'éviter le regard de son prince charmant, s'il était possible de le dire comme ça, au maximum. Pas que ça lui déplaisait d'être complimentée comme ça - qui n'a jamais aimé être complimenté? - , mais plutôt que ça lui faisait bizarre,voilà. Lorsqu'ils se remirent alors à marcher, elle fuyait toujours son regard. Gênant, très gênant comme situation, même. "Je te demande pardon? finit-elle enfin par répondre. Elle ne l'abandonnerait jamais. Ae Jung n'était certes pas très claire quand il s'agissait de parler d'amitié ou de montrer des signes d'affection, mais quand elle s'attachait, elle devenait pire que de la colle.Elle se sentait légèrement indignée, bien qu'elle savait qu'il ne faisait que la taquiner gentiment, comme il savait si bien le faire."Tu sais très bien que je ne le ferai jamais. Et puis...et puis, j'ai un très beau garçon à mes côtés, la perle rare, alors pourquoi je penserais à une telle chose?" Jamais elle n'avait pensé parler d'une façon aussi intime que ça avec quelqu'un, et encore moins avec un garçon. Elle se sentait normale. Elle comprenait enfin - grâce à lui, en quelques sortes - que l'amitié était un bien précieux dont il fallait faire bon usage."Tu sais, j'entends tellement de choses positives sur toi, de la part des filles surtout. On dit qu'elles font tout pour que tu sois dans leur cercle de connaissances! C'est impressionnant, je trouve. " Pour une fille aussi isolée qu'Ae Jung, être proche d'une personne aussi aimée que respectée lui semblait impossible."J'en ai de la chance, en fait." Elle lui sourit sincèrement. Elle se sentait fière de lui. Elle voulait que son précieux oppa reste au sommet de la pyramide, qu'il continue à la rendre aussi heureuse que maintenant.
La remarque de son aîné arriva à lui arracher un petit rire, timide, comme elle, mais que l'on pouvait considérer comme une géante avancée à ses yeux. Plus jeunes, les filles rêvaient du prince charmant qui les emmèneraient au pays des rêves, mais maintenant, leur vision du beau cavalier à monture impressionnante avait été souillée. On pouvait dire qu'Ae Jung était bien plus que chanceuse d'avoir un garçon aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur à ses côtés, ce qui changeait des brutes qu'elle côtoyait chaque jour. " Quand je règnerai sur le monde, je t'élirai sans hésitations pour être celui qui gouvernera à mes côtés." répondit-elle simplement, comme si le fait de simplement en parler leur permettrait d'exaucer cette folie. Ce n'était pas de son habitude de dire ce genre de choses, encore moins avec son seul ami. Généralement, elle se contentait de sourire et gardait ses pensées pour elle. Là, c'était différent. Elle l'avait blessé, et ça, Ae Jung en était consciente. Elle s'attendait à ce qu'il la laisse ici, parce qu'à ses yeux, c'était ce qu'elle méritait. Mais elle ne se doutait pas une seconde qu'il...allait la prendre dans ses bras, comme ça. Finir aussi proche de lui, ça la gênait vraiment. Ae Jung essayait d'éviter le regard de son prince charmant, s'il était possible de le dire comme ça, au maximum. Pas que ça lui déplaisait d'être complimentée comme ça - qui n'a jamais aimé être complimenté? - , mais plutôt que ça lui faisait bizarre,voilà. Lorsqu'ils se remirent alors à marcher, elle fuyait toujours son regard. Gênant, très gênant comme situation, même. "Je te demande pardon? finit-elle enfin par répondre. Elle ne l'abandonnerait jamais. Ae Jung n'était certes pas très claire quand il s'agissait de parler d'amitié ou de montrer des signes d'affection, mais quand elle s'attachait, elle devenait pire que de la colle.Elle se sentait légèrement indignée, bien qu'elle savait qu'il ne faisait que la taquiner gentiment, comme il savait si bien le faire."Tu sais très bien que je ne le ferai jamais. Et puis...et puis, j'ai un très beau garçon à mes côtés, la perle rare, alors pourquoi je penserais à une telle chose?" Jamais elle n'avait pensé parler d'une façon aussi intime que ça avec quelqu'un, et encore moins avec un garçon. Elle se sentait normale. Elle comprenait enfin - grâce à lui, en quelques sortes - que l'amitié était un bien précieux dont il fallait faire bon usage."Tu sais, j'entends tellement de choses positives sur toi, de la part des filles surtout. On dit qu'elles font tout pour que tu sois dans leur cercle de connaissances! C'est impressionnant, je trouve. " Pour une fille aussi isolée qu'Ae Jung, être proche d'une personne aussi aimée que respectée lui semblait impossible."J'en ai de la chance, en fait." Elle lui sourit sincèrement. Elle se sentait fière de lui. Elle voulait que son précieux oppa reste au sommet de la pyramide, qu'il continue à la rendre aussi heureuse que maintenant.
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Re: no matter what, you've always been by my side + AEKYUNG | Ven 13 Fév - 19:29 Citer EditerSupprimer
Je lâchai un rire quand la jeune femme fit ce magnifique aveu. Je posais ma main sur mon cœur, comme si j'étais complètement secoué par cette attention. Et pourquoi pas d'ailleurs ? « Tu m'as touché en plein cœur. » La gratifiant finalement d'un sourire, j'avais perdu vite celui-ci lors d'une certaine incompréhension. Parfois, on avait tendance à retenir ce qui nous plaisait ou non. Personnellement, je savais que la demoiselle n'avait pas un mauvais fond sauf que j'avais une petite fierté et bizarrement, je m'étais vexé rapidement. D'habitude, j'étais plus réfléchi, plus long à la détente sauf que je détestais le fait qu'elle puisse remettre en question notre relation. Clairement, je ne pensais pas qu'elle puisse douter de mes dires, de ma position alors que je faisais tout pour la rassurer. C'était souvent difficile, c'était souvent répétitif. Enfin... Un jour, les choses allaient évoluer dans le bon sens pour elle. J'osais l'espérer. Finalement, j'obligeais la jeune femme à se relever puis à se coller un peu contre moi. Je n'étais pas en manque d'affection.. J'étais juste un jeune homme très tactile et puis zut, pourquoi je me priverais au juste ? En étant à ses côtés lors de ses pires moments, je m'étais fait une place dans sa bulle, dans son intimité. J'avais tendance à voir les choses ainsi et tant pis si Ae Jung n'était pas habituée à ce genre de comportements. Sa mine gênée venait de le prouver … Cette fille avait raté pas mal de choses mais il n'y avait aucun mal. Après tout, elle était encore jeune. J'esquissais un sourire tandis que la jeune femme finit par prendre la parole à son tour. « Très beau garçon ? Hum, ça correspond bien à ma description. » plaisantai-je tout en avançant dans le couloir à ses côtés. Il ne faudrait pas que ces mecs l'attendent.. Au pire des cas, j'étais là et je le resterai pendant longtemps encore... Après tout, la jeune femme venait clairement de le confirmer. Si j'avais son autorisation alors.. J'étais sauvé. La gratifiant encore une fois d'un sourire, je l'écoutais d'une oreille quand Ae Jung décida de parler de ma côte de popularité avec les filles. Ce n'était pas comme si je cherchais à capter leur attention. Je n'étais même pas le mec numéro 1 dans leurs listes et je m'en portais très bien. Cependant, mon amie semblait être drôlement intéressée. « Tu t'extasies vraiment pour un rien, Ae. » Je lui fis un simple sourire avant de fourrer ma main dans ses cheveux pour la décoiffer encore plus. « Et arrête de parler de ça. Je m'en fiche moi. » Jetant un coup d’œil vers derrière, je remarquai qu'on avait rien oublié. « Mais si tu veux un autographe, on peut toujours s'arranger. » Rigolant une nouvelle fois, on arrivait finalement à l'entrée du lycée complètement vide. Bon tant mieux, c'était une bonne chose de faite.
Je lâchai un rire quand la jeune femme fit ce magnifique aveu. Je posais ma main sur mon cœur, comme si j'étais complètement secoué par cette attention. Et pourquoi pas d'ailleurs ? « Tu m'as touché en plein cœur. » La gratifiant finalement d'un sourire, j'avais perdu vite celui-ci lors d'une certaine incompréhension. Parfois, on avait tendance à retenir ce qui nous plaisait ou non. Personnellement, je savais que la demoiselle n'avait pas un mauvais fond sauf que j'avais une petite fierté et bizarrement, je m'étais vexé rapidement. D'habitude, j'étais plus réfléchi, plus long à la détente sauf que je détestais le fait qu'elle puisse remettre en question notre relation. Clairement, je ne pensais pas qu'elle puisse douter de mes dires, de ma position alors que je faisais tout pour la rassurer. C'était souvent difficile, c'était souvent répétitif. Enfin... Un jour, les choses allaient évoluer dans le bon sens pour elle. J'osais l'espérer. Finalement, j'obligeais la jeune femme à se relever puis à se coller un peu contre moi. Je n'étais pas en manque d'affection.. J'étais juste un jeune homme très tactile et puis zut, pourquoi je me priverais au juste ? En étant à ses côtés lors de ses pires moments, je m'étais fait une place dans sa bulle, dans son intimité. J'avais tendance à voir les choses ainsi et tant pis si Ae Jung n'était pas habituée à ce genre de comportements. Sa mine gênée venait de le prouver … Cette fille avait raté pas mal de choses mais il n'y avait aucun mal. Après tout, elle était encore jeune. J'esquissais un sourire tandis que la jeune femme finit par prendre la parole à son tour. « Très beau garçon ? Hum, ça correspond bien à ma description. » plaisantai-je tout en avançant dans le couloir à ses côtés. Il ne faudrait pas que ces mecs l'attendent.. Au pire des cas, j'étais là et je le resterai pendant longtemps encore... Après tout, la jeune femme venait clairement de le confirmer. Si j'avais son autorisation alors.. J'étais sauvé. La gratifiant encore une fois d'un sourire, je l'écoutais d'une oreille quand Ae Jung décida de parler de ma côte de popularité avec les filles. Ce n'était pas comme si je cherchais à capter leur attention. Je n'étais même pas le mec numéro 1 dans leurs listes et je m'en portais très bien. Cependant, mon amie semblait être drôlement intéressée. « Tu t'extasies vraiment pour un rien, Ae. » Je lui fis un simple sourire avant de fourrer ma main dans ses cheveux pour la décoiffer encore plus. « Et arrête de parler de ça. Je m'en fiche moi. » Jetant un coup d’œil vers derrière, je remarquai qu'on avait rien oublié. « Mais si tu veux un autographe, on peut toujours s'arranger. » Rigolant une nouvelle fois, on arrivait finalement à l'entrée du lycée complètement vide. Bon tant mieux, c'était une bonne chose de faite.
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