still, a great deal of light falls on everything
bodies have their own fire which they
consume to live: they burn.

enormous fairy tale eyes,
like two aquamarine lights illumining darkness,
eyes of such depth that lit first one felt
one might fall into them as
into a sea, a sea of feeling.

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2001. La petite Chaeyi voit la jour après plus de cinq ans d’attente pour les deux trentenaires, qui rêve d’avoir un enfant depuis leur mariage. Après des années subir la pression sociale et à essayer de concevoir l’enfant rêvée, voilà que la petite fille pointe enfin le bout de son nez. 2002. Avant même de savoir réellement marcher, la jeune fille fait ses premières essais sur le dos d’un poney ; bien sûr, ici, elle a son favori celui qu’elle réclame à chaque fois et avec qui elle partagera son temps encore de nombreuses années. 2003. La nouvelle princesse de la famille fait leur bonheur de tout le monde ; de ses parents à ses arrières grands-parents, la bouille rosée et joyeuse de Chaeyi est un cadeau tombé du ciel pour qui les ambitions et les attentes pour l’avenir sont grande. Trop grandes. 2004. Première année à la maternelle, Chaeyi lâche des torrents de larmes lorsque son père l’abandonne à la rentrée avant de lui promettre de ne plus jamais pleurer, à condition de pouvoir faire du poney tous les mercredis et samedis. 2005. La cavalière, bien qu’encore jeune et débutante, commence les séances de voltige sur son poney préféré ; séances durant lesquelles les éclats de rire et les chutes seront nombreuses, mais Chaeyi n’est pas du genre à abandonner, au contraire. 2006. La jeune fille est douée pour la voltige, bien plus qu’elle ne l’est pour l’école. Sa mère est ravie, si elle continue ainsi elle pourra faire de la compétition et devenir professionnelle. C’est que ce qu’elle lui rabâche au grand dam de son père. 2007. Chaeyi prépare ses premières compétions junior amateur en voltige, sa génitrice la pousse toujours plus pour qu’elle réussisse. Et les premiers désaccords avec son père commencent, les premières disputes éclatent. 2008. Du haut de ses sept ans, Chaeyi ne comprend pas vraiment la situation lorsqu’on lui annonce le séparation de ses parents, leur divorce ; juste que maman et papa ne vivront plus ensemble, qu’elle vivre avec son père à présent et que sa mère a quitté la maison.

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2009. Son père décide de déménager à Séoul, pour trouver la meilleure qualité d’enseignement pour sa fille mais Chaeyi n’aime pas apprendre, elle n’aime pas l’école. Pour faire passer la pilule, son père lui offre son propre poney de voltige : Jinju. 2010. Dans son nouveau quartier, les enfants de son âge son nombreux mais rare sont ceux qui acceptent de jouer avec la petite nouvelle. Elle trouvera une amitié rare et éternelle chez trois autres jeunes, des têtes brûlées comme elle. 2011. Son père décide de se remarier. Chaeyi va avoir une deuxième mère et surtout, un grand-frère ; elle en a toujours rêvé. Mais très vite, la jeune fille déchante, elle n’est pas la bienvenue dans cette nouveau famille et Suwon la déteste, même si elle n’a rien fait pour mériter une telle animosité de sa part. 2012. Ses relations avec sa belle-famille ne s’améliorent pas malgré tous les mots rassurants de son père. Dans ce climat hostile, elle commence les compétitions en pro elite minime et sa mère déménage à son tour à Séoul pour l’accompagner ou bien la pousser au mieux. Son père ne voit pas cela d’un très bon œil et Chaeyi commence à subir une pression intense. 2013. Son ascension dans le monde des compétitions est remarquable, et la jeune fille se place rapidement dans les premières du pays en voltige individuel. Si sa mère est incroyablement fière d’elle, Chaeyi, elle, a du mal à soutenir la pression de la compétition et de la rivalité. 2014. L’adolescente tombe amoureuse pour la première fois, l’enjouée sans gêne qu’elle est se retrouve bien timide devant les grands yeux de son ainé de deux ans. Le garçon lui a été présenté par l’ainé féminin de son groupe d’ami, et très vite, la complicité avec Chaeyi nait. Pourtant ce sera sa grand-sœur de cœur qui finira par sortir avec lui. 2015. Lorsque l’âge du passage de minime à senior arrive, Chaeyi annonce vouloir arrêter la compétition. Sa mère n’est pas de cet avis et lui fait bien comprendre. Heureusement, elle peut compter sur son père qui préfère de toute façon qu’elle se concentre sur ses études.

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2016. Chaeyi décide de réapprendre à profiter de la voltige comme elle l’aime, ainsi elle commence à s’intéresser à la voltige cosaque. Très vite, l’envie de se focaliser sur le spectacle nait mais elle refuse que cela aille plus loin que le loisir et le plaisir. 2017. Etant une des seuls voltigeuse de spectacle de sa génération, son club lui propose rapidement de participer à des tournages en tant que cascadeuse. Et elle double cette année-là pour la première fois dans un film historique. 2018. Deux de ses meilleurs amis entrent à l’université Yonsei et les deux plus jeunes du groupe leur promettent de les rejoindre dans deux ans. Au cours de son sixième doublage de films et dramas, Chaeyi fait une chute importante ; plus de six semaines de plâtre pour une fracture du coude, qui laissera des séquelles à vie. 2019. Dernière année de lycée et dernière ligne droite pour l’université, le dossier de Chaeyi n’est pas terrible, les études ne sont vraiment pas sa tasse de thé, mais elle se doit d’entrer à Yonsei pour ses amis, pour son père. Alors elle enchaine les heures de tutorat avec le beau Yeongbin, le garçon lui apporte bien plus d’une précieuse aide pour ses études, il lui apporte également sa première relation amoureuse et l’affection dont elle a besoin. 2020. Le travail acharné de Chaeyi et le soutien inébranlable de son petit-ami ont payé, et la jeune fille entre à Yonsei en journalisme. Prise par la nouveauté de la vie étudiante et de toutes ses possibilités, la belle histoire qu’elle vit avec Yeongbin n’est plus compatible et elle vit ainsi sa première rupture, restant heureusement en bon terme avec le jeune homme. 2021. Chaeyi passe ses examens avec succès pour sa plus grande surprise, peut-être a-t-elle bien fait de choisir le journalisme. À présent majeur, son père considère qu’il est temps pour elle de se responsabiliser et décide qu’elle devra travailler pour payer tout ce qui n’est pas scolaire ou logement. Ainsi, la jeune femme dégotte un emploi rêvé chez l’Amortentia en tant que serveuse pour subvenir à ses besoins.

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