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perdue entre toi, moi et la musique » seoko
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perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Dim 1 Fév - 23:41 Citer EditerSupprimer
perdue entre toi, moi et la musique
perdue entre
toi, moi et la musique
toi, moi et la musique
ISE MOEKO x NAM HO SEOK
musiqe, chorégraphie, vêtements | et quand tout change autour de toi, quand tu crois que tes épaules vont tenir, c'est à ce moment la que tu t'écroule et que plus rien ne vas ✻✻✻ J'ai mal, ça souffre en dedans dans mon corps, dans mon coeur. C'est le thème d'aujourd'hui. Souffrance. Une semaine après le tremblement de terre, une semaine et quelques heures après hoseok. Quelques jours après areum. J'ai mal, tellement mal. Il est tard, très tard, mais les lumières du studio de danse sont toujours allumées, et la musique résonne contre les murs, contre le miroir. Miroir, tu me vois toi, tu es bien le seul d'ailleurs. Mes gestes sont lents, ils sont musique, ils sont tristesses. Sur mes joues, ça fait mal aussi les larmes, tout fait mal aujourd'hui. J'arrive pas à évacuer, trop de choses, trop de gens, trop de problèmes. J'ai mal putain, dans mon corps, en dedans. Respire, moeko, respire. Je m'observe quelques instants, qui dure des heures, dans le miroir. Mes yeux fatiguées, ça se voit que je vais mal ? Ici, personne ne me voit, je peut le faire. Il est tard. Quel heure est-il ? Pieds nu sur le parquet, je ferme les yeux. Respire, respire. Mes poumons bougent mais mon coeur lui, c'est comme si il s'était arrêté de vivre. C'est trop dur aujourd'hui, c'est trop dur maintenant. Et les notes de pianos résonnent dans mes oreilles, dans mon esprit, et ça me transporte, et peu à peu, j'y arrive. J'essais d'oublier, mais j'oublie rien, je me laisse juste aller. Mes larme,s mon corps, les gestes du contemporain dans mon âme. si la scène se jouait au ralentis, on entendrait mon souffle hésitant s'échapper de mes lèvres, on verrait les muscles de mon corps se tendre, mon dos se cambrer sur le sol. sol froid, mais rassurant, il ne tombera pas. Plus ? J'ai mal en dedans. Mais je respire, et la danse me chavire, me transporte, et quand je danse plus rien n'existe. C'que ça m'as manqué putain. Danser. Puis les mouvements ne s'arrêtent pas, jusqu'à ce que mon dos rencontre le sol. J'ai mal aussi à la cheville, mais j'ai besoin d'extérioriser. Alors je danse. Je danse encore, parce que ça au moins, ça me fait pas de mal. Pas trop en tout cas. Et les notes voltigent dans mon coeur, et je n'entend rien d'autre que a musique, et je ne sens rien d'autre que le parquet et mes pieds qui s'envolent, et mon corps qui se tend. Et les cheveux, mes cheveux, ils sont libres. J'aimerais que moi je soit aussi libre, j'ai mal de souffrir. quand est-ce que ça va s'arrêter ? Je n'entend pas, si quelqu'un rentre, je n'entend rien, j'ai peur, j'ai le droit moi aussi, d'avoir peur et mal ?
© charney
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Re: perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Lun 2 Fév - 0:50 Citer EditerSupprimer
perdu entre toi, moi et la musique
Je ne sais plus ce que je dois faire. Je ne sais plus quelles décisions prendre, je ne sais plus ce que je dois penser, où je dois aller, à qui je dois parler. Entre mon altercation avec Moeko il y a un peu plus d'une semaine, ma discussion avec Hee Jae concernant ma décision ou non de quitter le crew, ce tremblement de terre qui m'a fait réaliser tout un tas de choses... Je suis perdu. Je n'ai même plus envie de voir qui que ce soit. Même pas Sam Yong. En fait, j'ai beaucoup trop peur de l'affronter, je suis d'ailleurs étonné qu'il ne m'ait pas encore contacté. Il doit penser que quelque chose se trame. J'en suis sûr.
J'ai besoin de me poser, réfléchir à tout ça mais j'ai aussi envie de me changer les idées. Si je le pouvais, je partirais, j'abandonnerais tout. Mais je suis tellement proche de mes objectifs, avoir été contacté par une agence très récemment aurait dû me redonner le sourire, mais j'ai du mal à me réjouir, j'ai l'impression d'être un traître. J'ai besoin de me défouler, j'ai besoin de danser. Ça a toujours été la solution à tout, la danse. Lorsque je me suis disputé, de temps en temps, avec Samy, j'allais danser. Quand je ratais quelque chose, j'allais danser. Quand j'étais contrarié à l'époque où j'ai compris qu'on m'avait caché mes parents biologiques, j'allais danser.
Je me suis rendu à la salle de danse pour assouvir mon besoin. Il n'y a que cet endroit où je me sens bien. Je me demande parfois comment je ferai si jamais je quitte réellement le crew. Quitter le groupe d'une part. Ne plus voir Moeko d'autre part. Est-ce qu'elle allait bien ? Ça me trottait dans la tête depuis le tremblement de terre. Je n'avais même pas eu le temps de la détester que je me retrouvais à m'inquiéter. Mais le trop plein de fierté en moi a fait que je n'ai pas daigné lui envoyer ne serait-ce qu'un message. Je n'y arrive pas.
J'arrive au pas de la porte de notre salle de danse. J'aurais dû me douter qu'elle n'était pas vide, j'aurais dû le deviner. Je ne bouge plus, j'observe. Parce qu'elle est là. Elle que je n'ai pas vu depuis un peu plus d'une semaine. Elle que je déteste tout autant que je l'aime, je crois. Elle est là, elle danse. Le problème, c'est que je sais lire ses mouvements, je sais ressentir la joie ou la peine quand elle danse. Et là, je le sens, je le sais, ça ne va pas. J'ai envie de la serrer dans mes bras, de lui demander pourquoi. Mais je ne bouge pas, j'observe juste. Faire demi-tour ? Ce serait sage, oui. Mais même ça, je n'y arrive pas. Elle est là, je peux lui demander ce que je voulais lui demander. Je peux tenter de réparer les pots casser. Je peux aussi tout terminer de manière définitive. Mais je ne sais pas moi-même ce que je veux.
J'avance vers la chaîne hi-fi qui diffuse la musique, je me fais discret. Puis j'éteins la musique. Je ne dis pas un mot, je ne peux pas. Mais je voulais qu'elle sache que j'étais là. Je voulais espérer qu'elle ferait ce premier pas qui m'est si difficile.
J'ai besoin de me poser, réfléchir à tout ça mais j'ai aussi envie de me changer les idées. Si je le pouvais, je partirais, j'abandonnerais tout. Mais je suis tellement proche de mes objectifs, avoir été contacté par une agence très récemment aurait dû me redonner le sourire, mais j'ai du mal à me réjouir, j'ai l'impression d'être un traître. J'ai besoin de me défouler, j'ai besoin de danser. Ça a toujours été la solution à tout, la danse. Lorsque je me suis disputé, de temps en temps, avec Samy, j'allais danser. Quand je ratais quelque chose, j'allais danser. Quand j'étais contrarié à l'époque où j'ai compris qu'on m'avait caché mes parents biologiques, j'allais danser.
Je me suis rendu à la salle de danse pour assouvir mon besoin. Il n'y a que cet endroit où je me sens bien. Je me demande parfois comment je ferai si jamais je quitte réellement le crew. Quitter le groupe d'une part. Ne plus voir Moeko d'autre part. Est-ce qu'elle allait bien ? Ça me trottait dans la tête depuis le tremblement de terre. Je n'avais même pas eu le temps de la détester que je me retrouvais à m'inquiéter. Mais le trop plein de fierté en moi a fait que je n'ai pas daigné lui envoyer ne serait-ce qu'un message. Je n'y arrive pas.
J'arrive au pas de la porte de notre salle de danse. J'aurais dû me douter qu'elle n'était pas vide, j'aurais dû le deviner. Je ne bouge plus, j'observe. Parce qu'elle est là. Elle que je n'ai pas vu depuis un peu plus d'une semaine. Elle que je déteste tout autant que je l'aime, je crois. Elle est là, elle danse. Le problème, c'est que je sais lire ses mouvements, je sais ressentir la joie ou la peine quand elle danse. Et là, je le sens, je le sais, ça ne va pas. J'ai envie de la serrer dans mes bras, de lui demander pourquoi. Mais je ne bouge pas, j'observe juste. Faire demi-tour ? Ce serait sage, oui. Mais même ça, je n'y arrive pas. Elle est là, je peux lui demander ce que je voulais lui demander. Je peux tenter de réparer les pots casser. Je peux aussi tout terminer de manière définitive. Mais je ne sais pas moi-même ce que je veux.
J'avance vers la chaîne hi-fi qui diffuse la musique, je me fais discret. Puis j'éteins la musique. Je ne dis pas un mot, je ne peux pas. Mais je voulais qu'elle sache que j'étais là. Je voulais espérer qu'elle ferait ce premier pas qui m'est si difficile.
© charney
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Re: perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Lun 2 Fév - 1:24 Citer EditerSupprimer
respire, respire. Tu sens, les mouvements ? comme ça me fait du bien, comme ça détend, presque, presque que je pourrait aler mieux. Si j'oubliais. rien qu'un peu, un tout petit peu. Mais c'est ur aujourd'hui, et puis se sera dur demain, alors juste pour oublier un peu, je danse comme si c'était toute ma vie, comme si ça enlèverais le mal, comme si tout, tout ça, c'était la juste pour enlever un peu les aiguilles de mon coeur. Je préfère avoir mal à la cheville, à la jambe même, qui est encore bleutée, puis aux pieds parce que les pointes, ça fait longtemps que j'en ai pas fait, mais je préfère tout ça a la peine de coeur. ça fait tellement mal, c'est comme si il s'était transformé en petit morceaux de glace, et qu'il avait explosé, et que tout les morceaux s'étaient planté à l'intérieur de moi. ça fait mal. Mais je respire, et tant qu'on respire, tout vas bien non ? C'est ce que je crois, même si ça fait mal un peu, même si mes larmes continuent de pleurer.
Mais la musique s’éteint. Pourquoi ? Je refuse d'ouvrir les eux, je refuse de cambrer mon corps pour me relever, je refuse. Mais je le fait, parce que ma respiration, elle est pas seule dans la pièce, y'as quelqu'un. Je sais qui. Je ne veux pas voir, j'ai peur, bien trop peur de son regard. Alors je me suis redressée, et droite sur mes jambes, j'ai ouvert les yeux. J'ai pris le temps d'essuyer mes joues, doucement, comme si toucher ça ferait encore plus mal que pleurer. Et mes yeux ont rencontrés son regard. dur, perdu, apeuré, haineux, aimant. Hoseok. Un frisson parcours mon corps parce que j'ai mal d'avance, au coeur et au corps. J'inspire, doucement. ça fait si mal, son regard, mais je ne peut pas m'empêcher de le regarder, de le dévorer, de me faire dévorer. Tout ça, c'est ta faute, moeko. t'es qu'une idiote. Voilà ton péché, il est la devant toi. J'inspire doucement. J'ose, j'avance, mais c'est trop facile de tomber dans ses bras, ça ferait trop mal aussi, alors j'avance mais je détourne le regard, et je rallume la musique. La musique qui apaise les meurs. Elle va peut-être nous aider. peut-être un peu. Puis j'hésite.
quelques instants juste, puis mes doigts, les siens, nos peaux, nous deux. Et la musique change, et je sait. C'est la seule chose sur quoi nous sommes d'accord, c'est nos poumons, nos vibrations. Alors j'ai glissé mes doigts dans les siens, je les ai liés, juste le temps de faire quelques pas pour me retrouver au centre de la pièce, et je me suis tournée vers lui, et je l'ai regardé. Et je me suis assise, puis couchée, puis j'ai attendu. Fait un pas, toi aussi. Fait un pas je t'en pris.
perdue entre toi, moi et la musique
respire, respire. Tu sens, les mouvements ? comme ça me fait du bien, comme ça détend, presque, presque que je pourrait aler mieux. Si j'oubliais. rien qu'un peu, un tout petit peu. Mais c'est ur aujourd'hui, et puis se sera dur demain, alors juste pour oublier un peu, je danse comme si c'était toute ma vie, comme si ça enlèverais le mal, comme si tout, tout ça, c'était la juste pour enlever un peu les aiguilles de mon coeur. Je préfère avoir mal à la cheville, à la jambe même, qui est encore bleutée, puis aux pieds parce que les pointes, ça fait longtemps que j'en ai pas fait, mais je préfère tout ça a la peine de coeur. ça fait tellement mal, c'est comme si il s'était transformé en petit morceaux de glace, et qu'il avait explosé, et que tout les morceaux s'étaient planté à l'intérieur de moi. ça fait mal. Mais je respire, et tant qu'on respire, tout vas bien non ? C'est ce que je crois, même si ça fait mal un peu, même si mes larmes continuent de pleurer.
Mais la musique s’éteint. Pourquoi ? Je refuse d'ouvrir les eux, je refuse de cambrer mon corps pour me relever, je refuse. Mais je le fait, parce que ma respiration, elle est pas seule dans la pièce, y'as quelqu'un. Je sais qui. Je ne veux pas voir, j'ai peur, bien trop peur de son regard. Alors je me suis redressée, et droite sur mes jambes, j'ai ouvert les yeux. J'ai pris le temps d'essuyer mes joues, doucement, comme si toucher ça ferait encore plus mal que pleurer. Et mes yeux ont rencontrés son regard. dur, perdu, apeuré, haineux, aimant. Hoseok. Un frisson parcours mon corps parce que j'ai mal d'avance, au coeur et au corps. J'inspire, doucement. ça fait si mal, son regard, mais je ne peut pas m'empêcher de le regarder, de le dévorer, de me faire dévorer. Tout ça, c'est ta faute, moeko. t'es qu'une idiote. Voilà ton péché, il est la devant toi. J'inspire doucement. J'ose, j'avance, mais c'est trop facile de tomber dans ses bras, ça ferait trop mal aussi, alors j'avance mais je détourne le regard, et je rallume la musique. La musique qui apaise les meurs. Elle va peut-être nous aider. peut-être un peu. Puis j'hésite.
quelques instants juste, puis mes doigts, les siens, nos peaux, nous deux. Et la musique change, et je sait. C'est la seule chose sur quoi nous sommes d'accord, c'est nos poumons, nos vibrations. Alors j'ai glissé mes doigts dans les siens, je les ai liés, juste le temps de faire quelques pas pour me retrouver au centre de la pièce, et je me suis tournée vers lui, et je l'ai regardé. Et je me suis assise, puis couchée, puis j'ai attendu. Fait un pas, toi aussi. Fait un pas je t'en pris.
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Re: perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Mar 3 Fév - 1:55 Citer EditerSupprimer
perdu entre toi, moi et la musique
J'avais espéré, prié, demandé à ne pas tomber sur elle. Tout le monde, sauf elle. Je m'étais juré de ne plus jamais croiser son regard et ça avait plutôt bien fonctionné durant un peu plus d'une semaine. Ça n'avait pas été évident pour moi de penser comme cela étant donné l'incident du tremblement de terre. Mes pensées étaient pour la plupart allées vers elle. Je ne pouvais pas nier le fait de m'inquiéter, même si je tentais d'enfouir tous nos souvenirs, toutes nos blessures et nos sourires, je ne pouvais pas oublier et je ne pouvais pas prétendre ne rien en avoir à faire.
Mais elle était là, dans cette salle à danser. Je connaissais son langage, je connaissais le moindre de ces gestes, je savais leur signification et je comprenais tellement ce qu'elle disait à travers la danse que ça me faisait mal de la savoir comme ça. J'avais été humilié ce soir là dans la boîte mais j'avais été le pire des enculés. Je le sais, je le reconnais mais je ne reviendrai pas sur le débat de sa sexualité encore une fois, je ne voulais pas remettre ça sur le tapis car c'est ce qui nous a brisé. Là, quand je la vois, je vois simplement une femme, une femme qui compte pour moi, que ce soit parce que je la hais ou bien au contraire, une femme qui souffre et qui le fait savoir à travers ses gestes. Mais personne n'est là, elle est seule, alors qui pourrait bien l'entendre, qui pourrait bien voir sa détresse. Elle a besoin de quelqu'un et ce n'est pas de moi, mais malheureusement je suis la personne qui est tombée à ce moment précis.
Une hésitation, faire demi-tour ? Je ne sais pas. Je suis lâche, je l'ai toujours été mais je ne veux plus l'être. Je dois assumer mes conneries, et puis je suis venu danser. Maintenant qu'elle est là, je veux aussi savoir ce qu'il s'est passé il y a une semaine, j'espère vraiment qu'elle n'a pas été blessée. Tant physiquement que dans son coeur. J'espère qu'elle n'a perdu personne. Je l'espère, j'ai envie de lui demander mais je ne le ferai pas. J'ai simplement éteint la musique pour qu'elle sache ma présence dans la même pièce qu'elle. Comment va-t-elle réagir ? Comment va-t-elle m'accueillir ?
Elle se relève, elle s'avance. Je m'attends au pire, à la pire des sentence mais je suis prêt à recevoir tout ce qu'elle a à me donner. Elle peut me frapper, elle peut me cracher dessus, je crois que je ne pourrais pas répliquer. Car je sais ô combien j'ai été mauvais. Mais elle ne fait que rallumer la musique. Un silence, comblé par cette douce mélodie. Je ne la regarde pas alors je ne sais pas si elle me regarde.
Puis ses doigts, ses doigts si doux viennent effleurer les miens. Pourquoi m'infliger ça ? Pourquoi me provoquer ? Je n'ai pas envie de lâcher sa main. Elle se diriger vers le milieu de la pièce, sa main toujours liée à la mienne, je la suis, mes yeux toujours dirigés vers le sol. Elle lâche ma main, je la regarde. J'ose la regarder. Elle est si belle. Elle l'a toujours été. Elle s'assoit alors par terre pour ensuite s'allonger. Toujours pas un seul mot. qu'attend-t-elle de moi ? Que dois-je faire ? Dois-je m'en aller ? Je devrais tenir la promesse que j'ai faite, celle de ne plus jamais la voir. Je tremble et je sers les poings. C'est dur, vraiment. Mais je craque, je vais m'asseoir à côté d'elle. Je ne m'allonge pas, je lui tourne le dos, incapable d'affronter réellement son regard. Mais je me suis assis tout de même, j'ai besoin d'être proche d'elle. Que dire ? Que faire ? Le silence me fait du mal, je crois qu'il faut briser la glace.
« Tu es en vie, Dieu merci. »
La seule chose que je fus capable de lui dire.
Mais elle était là, dans cette salle à danser. Je connaissais son langage, je connaissais le moindre de ces gestes, je savais leur signification et je comprenais tellement ce qu'elle disait à travers la danse que ça me faisait mal de la savoir comme ça. J'avais été humilié ce soir là dans la boîte mais j'avais été le pire des enculés. Je le sais, je le reconnais mais je ne reviendrai pas sur le débat de sa sexualité encore une fois, je ne voulais pas remettre ça sur le tapis car c'est ce qui nous a brisé. Là, quand je la vois, je vois simplement une femme, une femme qui compte pour moi, que ce soit parce que je la hais ou bien au contraire, une femme qui souffre et qui le fait savoir à travers ses gestes. Mais personne n'est là, elle est seule, alors qui pourrait bien l'entendre, qui pourrait bien voir sa détresse. Elle a besoin de quelqu'un et ce n'est pas de moi, mais malheureusement je suis la personne qui est tombée à ce moment précis.
Une hésitation, faire demi-tour ? Je ne sais pas. Je suis lâche, je l'ai toujours été mais je ne veux plus l'être. Je dois assumer mes conneries, et puis je suis venu danser. Maintenant qu'elle est là, je veux aussi savoir ce qu'il s'est passé il y a une semaine, j'espère vraiment qu'elle n'a pas été blessée. Tant physiquement que dans son coeur. J'espère qu'elle n'a perdu personne. Je l'espère, j'ai envie de lui demander mais je ne le ferai pas. J'ai simplement éteint la musique pour qu'elle sache ma présence dans la même pièce qu'elle. Comment va-t-elle réagir ? Comment va-t-elle m'accueillir ?
Elle se relève, elle s'avance. Je m'attends au pire, à la pire des sentence mais je suis prêt à recevoir tout ce qu'elle a à me donner. Elle peut me frapper, elle peut me cracher dessus, je crois que je ne pourrais pas répliquer. Car je sais ô combien j'ai été mauvais. Mais elle ne fait que rallumer la musique. Un silence, comblé par cette douce mélodie. Je ne la regarde pas alors je ne sais pas si elle me regarde.
Puis ses doigts, ses doigts si doux viennent effleurer les miens. Pourquoi m'infliger ça ? Pourquoi me provoquer ? Je n'ai pas envie de lâcher sa main. Elle se diriger vers le milieu de la pièce, sa main toujours liée à la mienne, je la suis, mes yeux toujours dirigés vers le sol. Elle lâche ma main, je la regarde. J'ose la regarder. Elle est si belle. Elle l'a toujours été. Elle s'assoit alors par terre pour ensuite s'allonger. Toujours pas un seul mot. qu'attend-t-elle de moi ? Que dois-je faire ? Dois-je m'en aller ? Je devrais tenir la promesse que j'ai faite, celle de ne plus jamais la voir. Je tremble et je sers les poings. C'est dur, vraiment. Mais je craque, je vais m'asseoir à côté d'elle. Je ne m'allonge pas, je lui tourne le dos, incapable d'affronter réellement son regard. Mais je me suis assis tout de même, j'ai besoin d'être proche d'elle. Que dire ? Que faire ? Le silence me fait du mal, je crois qu'il faut briser la glace.
« Tu es en vie, Dieu merci. »
La seule chose que je fus capable de lui dire.
© charney
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Re: perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Mer 4 Fév - 1:21 Citer EditerSupprimer
les yeux fermés, j'attend. comme une sentence, la réaction de hoseok, mais ses doigts ne quittent pas les miens, il ne s'en va pas, il me suis. Mon coeur rate un battement. Serait-ce possible, que nous ne nous arrachions pas le coeur aujourd'hui? Est-ce-possible, d'avoir un peu de réconfort ? Moeko, moeko, reprend toi. Il est ton bourreau, mais la seule chose qui hante ton esprit, inlassablement, en boucle, comme un hurlement, c'est ses bras autour de toi. As-tu perdue la tête ? J'inspire, doucement, respirer, respirer, tant qu'on respire tout vas bien. Je suis si apeurée, si inoffensive, si... fatiguée. Je me couche sur le sol et mon ventre bouge au fur et à mesure que je respire. Je ferme les yeux quelques instants. L'introduction sur cette version est longue, ça nous laisse tout le temps de nous demander si nous en sommes capable. Danser ? Danser c'est parler, c'est pleurer, danser c'est nous. J'ouvre les yeux et observe son dos. Sa voix casse la mélodie du piano et mes lèvres s'entre ouvrent en un frémissement apaisé. Il parle, il me parle. Mais moi, j'en suis incapable, et je referme les yeux, attendant le moment, mes bras bougent d'eux-même, alors que la voix du chanteur résonne dans la salle. Et alors ils e couche et je m'emballe, mais la larme qui perle au coin de mon œil ne m'empêchera pas de danser. Et il sait, et lui aussi il danse. La danse, notre seule parole. Et quand mes doigts agrippent les siens alors que la chorégraphie va bon train, je ne peut m'empêcher de tourner la tête et le regarder. L'instant qui ne dure qu'une seconde pourrait durer une éternité, et elle dure tout ce temps dans mon esprit. Ses yeux, son regard, son visage. C'est si dur. Mais je ne peut pas m'empêcher de l'aimer. Je le déteste de me faire ça, il me déteste de me voir. Mais oublie, moeko, oublie. Danse, tant que tu danse vous vous comprendrez. Et alors il tire sur tes bras avec puissance, et la chorégraphie s'en suis. Vous la connaissez si bien, c'est votre mélodie. Vous l'avez répéter, danser, encore, souvent, toute les nuits. Et son corps contre le miens me fait pleurer. Je ne peut plus tenir mes larme, mes émotions coulent sur mon visage alors que nous dansons. Et comme si pleurer me fait du bien, un sourire s'ajoute sur mes lèvres. tu pleures et tu souris ? Moeko, as-tu perdu toute trace d'esprit en toi ? Je souffle doucement, mes yeux rivés sur lui. Nos regard si loin, si proches, nos lèvres, si proches, nos visages, nos doigts encore une fois liés. Encore une fois le temps se fige entre deux note, et j'essais. de parler, d'ouvrir la bouche mais ma gorge est trop nouée alors, je ne dit rien. Je danse. C'est comme ça qu'on parle non ?
perdue entre toi, moi et la musique
“Va te faire foutre, je te déteste,
Je t’aime, j’ai besoin de toi!”
chorégraphie - décrite jusqu'à 47 secondes
Je t’aime, j’ai besoin de toi!”
chorégraphie - décrite jusqu'à 47 secondes
les yeux fermés, j'attend. comme une sentence, la réaction de hoseok, mais ses doigts ne quittent pas les miens, il ne s'en va pas, il me suis. Mon coeur rate un battement. Serait-ce possible, que nous ne nous arrachions pas le coeur aujourd'hui? Est-ce-possible, d'avoir un peu de réconfort ? Moeko, moeko, reprend toi. Il est ton bourreau, mais la seule chose qui hante ton esprit, inlassablement, en boucle, comme un hurlement, c'est ses bras autour de toi. As-tu perdue la tête ? J'inspire, doucement, respirer, respirer, tant qu'on respire tout vas bien. Je suis si apeurée, si inoffensive, si... fatiguée. Je me couche sur le sol et mon ventre bouge au fur et à mesure que je respire. Je ferme les yeux quelques instants. L'introduction sur cette version est longue, ça nous laisse tout le temps de nous demander si nous en sommes capable. Danser ? Danser c'est parler, c'est pleurer, danser c'est nous. J'ouvre les yeux et observe son dos. Sa voix casse la mélodie du piano et mes lèvres s'entre ouvrent en un frémissement apaisé. Il parle, il me parle. Mais moi, j'en suis incapable, et je referme les yeux, attendant le moment, mes bras bougent d'eux-même, alors que la voix du chanteur résonne dans la salle. Et alors ils e couche et je m'emballe, mais la larme qui perle au coin de mon œil ne m'empêchera pas de danser. Et il sait, et lui aussi il danse. La danse, notre seule parole. Et quand mes doigts agrippent les siens alors que la chorégraphie va bon train, je ne peut m'empêcher de tourner la tête et le regarder. L'instant qui ne dure qu'une seconde pourrait durer une éternité, et elle dure tout ce temps dans mon esprit. Ses yeux, son regard, son visage. C'est si dur. Mais je ne peut pas m'empêcher de l'aimer. Je le déteste de me faire ça, il me déteste de me voir. Mais oublie, moeko, oublie. Danse, tant que tu danse vous vous comprendrez. Et alors il tire sur tes bras avec puissance, et la chorégraphie s'en suis. Vous la connaissez si bien, c'est votre mélodie. Vous l'avez répéter, danser, encore, souvent, toute les nuits. Et son corps contre le miens me fait pleurer. Je ne peut plus tenir mes larme, mes émotions coulent sur mon visage alors que nous dansons. Et comme si pleurer me fait du bien, un sourire s'ajoute sur mes lèvres. tu pleures et tu souris ? Moeko, as-tu perdu toute trace d'esprit en toi ? Je souffle doucement, mes yeux rivés sur lui. Nos regard si loin, si proches, nos lèvres, si proches, nos visages, nos doigts encore une fois liés. Encore une fois le temps se fige entre deux note, et j'essais. de parler, d'ouvrir la bouche mais ma gorge est trop nouée alors, je ne dit rien. Je danse. C'est comme ça qu'on parle non ?
© charney
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Re: perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Mer 4 Fév - 16:55 Citer EditerSupprimer
perdu entre toi, moi et la musique
Close your eyes and I'll kill you in the rain. Say anything, whatever you'd like to say to me. ▬ Elle a relancé la musique et cette dernière change finalement. Je connais par coeur cette mélodie, je connais par coeur les paroles mais surtout les pas qui vont avec. Mais je vais simplement m'asseoir à ses côtés. Suis-je prêt à danser à nouveau avec elle ? Mais je sais tellement bien qu'elle ne parlera pas et que le seul moyen pour nous de communiquer à présent, c'est la danse. Uniquement la danse. Alors après lui avoir exprimé mon soulagement quant au fait qu'elle soit en vie après le tremblement de terre. Je finis par la rejoindre complètement et je m'allonge à ses côtés, la jambe replie inversement à la sienne.
Je la laisse commencer, c'est à elle d'entamer la chorégraphie. Ces pas vus et revus un millier de fois, combien de fois, combien d'heures à répéter cet enchaînement. On le trouvait si beau. Mais qui aurait cru qu'il aurait pu si bien coller à notre situation. Puis c'est à mon tour de faire bouger mes bras de telle manière à suivre la chorégraphie. C'est un peu comme le langage des signes. But I still need love 'cause I'm just a man. Je me tourne alors de mon côté, comme c'est prévu, je profite de cette seconde pour souffler car je sais que la suite ne va pas être évidente. Non pas que la chorégraphie soit compliquée, mais simplement parce que je la fais avec elle. Puis vient ce pas. Je dois tendre ma main pour que nos doigts se croisent. Je ne la regarde pas. Pas encore. Va-t-elle le faire ? Va-t-elle accepter de prendre ma main ? Oui. Nos doigts se croisent réellement, je retourne ma tête difficilement vers elle. Que ressent-elle ? Que me dit-elle ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à deviner ses pensées ? Les pas s'enchaînent. Nous n'avons pas le temps. Je me colle à elle et puis je me relève de moitié pour alors la tirer vers moi. Je me relève et je fais un salto. Elle était toujours admirative de ce salto. Et puis vient ce moment difficile. J'hésite un demi-temps. Demi temps qui me ferait presque perdre le fil, je suis en retard. On se retrouve alors face à face, presque collés l'un à l'autre. Nos visages sont si proches, mais je ferme les yeux. Je suis trop lâche. Je ne peux pas lui faire face. This ain't love, it's clear to see. Et nous continuons. Je passe ma main autour de sa taille. Nous nous retournons, puis bras dessus, bras dessous, nous enchaînons. Moi qui était persuadé qu'il n'y aurait plus de nous. S'enchaînent alors tous ces pas. Il n'y a plus de contact mais une synchronisation qui nous connaît bien. J'y mets toute mon énergie comme si je vivais cette chorégraphie. Oh won't you stay with me ? 'Cause you're all I need. Et puis j'attrape ses mains une nouvelle fois. Je la rattrape alors qu'elle saute vers moi. Je déteste ce moment. Je le déteste. Il a toujours été mon moment préféré mais aujourd'hui je le déteste. Nous sommes tête contre tête et je sens mes larmes couler. La suite... Dois-je continuer ?
Je la laisse commencer, c'est à elle d'entamer la chorégraphie. Ces pas vus et revus un millier de fois, combien de fois, combien d'heures à répéter cet enchaînement. On le trouvait si beau. Mais qui aurait cru qu'il aurait pu si bien coller à notre situation. Puis c'est à mon tour de faire bouger mes bras de telle manière à suivre la chorégraphie. C'est un peu comme le langage des signes. But I still need love 'cause I'm just a man. Je me tourne alors de mon côté, comme c'est prévu, je profite de cette seconde pour souffler car je sais que la suite ne va pas être évidente. Non pas que la chorégraphie soit compliquée, mais simplement parce que je la fais avec elle. Puis vient ce pas. Je dois tendre ma main pour que nos doigts se croisent. Je ne la regarde pas. Pas encore. Va-t-elle le faire ? Va-t-elle accepter de prendre ma main ? Oui. Nos doigts se croisent réellement, je retourne ma tête difficilement vers elle. Que ressent-elle ? Que me dit-elle ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à deviner ses pensées ? Les pas s'enchaînent. Nous n'avons pas le temps. Je me colle à elle et puis je me relève de moitié pour alors la tirer vers moi. Je me relève et je fais un salto. Elle était toujours admirative de ce salto. Et puis vient ce moment difficile. J'hésite un demi-temps. Demi temps qui me ferait presque perdre le fil, je suis en retard. On se retrouve alors face à face, presque collés l'un à l'autre. Nos visages sont si proches, mais je ferme les yeux. Je suis trop lâche. Je ne peux pas lui faire face. This ain't love, it's clear to see. Et nous continuons. Je passe ma main autour de sa taille. Nous nous retournons, puis bras dessus, bras dessous, nous enchaînons. Moi qui était persuadé qu'il n'y aurait plus de nous. S'enchaînent alors tous ces pas. Il n'y a plus de contact mais une synchronisation qui nous connaît bien. J'y mets toute mon énergie comme si je vivais cette chorégraphie. Oh won't you stay with me ? 'Cause you're all I need. Et puis j'attrape ses mains une nouvelle fois. Je la rattrape alors qu'elle saute vers moi. Je déteste ce moment. Je le déteste. Il a toujours été mon moment préféré mais aujourd'hui je le déteste. Nous sommes tête contre tête et je sens mes larmes couler. La suite... Dois-je continuer ?
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Re: perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Jeu 5 Fév - 23:56 Citer EditerSupprimer
darling stay with me. C'est bizarre, nos sentiments. ça fait tellement mal. Devrait-je me dire que ce n'est pas normal ? Je le sais, si fort, si.. trop. ça fait mal et ça fait du bien que mes larmes coulent sur mes jouent. Silencieusement, elles sont encore rare mais elles sont la, et dans un soupire entrecoupé de fremissement, j'extériorise, alors que bras dessus, bras dessous, le temps se fige quelques millièmes de secondes. Et nous dansons avec toute notre energie, et ç fait mal à ma jambe mais du bien à mon coeur, alors c'est bon non ? Retiens ta douleur, ou plutôt, laisse la partir. Le bleu qui fait toue ta jambe n'est qu'une couleur un peu différente. Oh won't you stay with me ? 'Cause you're all I need. Et c'est si énergique, mieux qu'une drogue, la danse est un soulagement. Et tout mon mal, il s'en va, avec toute cette énergie. Mais le temps. Le temps se fige lorsque je m'élance contre lui. Lorsque mon corps et clairment collé au siens et que ses bras autour de ma taille me retienne. J'ai pas envie que tu me lâche, me lâche plus, plus jamais... Nos front se touche, ses larmes coulent, j'ai vu quand j'ai ouvert les yeux une fraction de seconde. On a hésité, une seconde. Et j'ai passé mes jambes autour de ses hanches, et jes glissé mes mains dans ses cheveux, dans sa nuque. Dans ses cheveux, je les tire un peu, et alors que je frissonne, je laisse ma tête glisser dans son cou, ne pouvant plus retenir mes larmes, ni mes sanglots. a quoi bon se cacher. because you're all i need. Et je m'accroche à lui comme si c'était la seule chose tangible de toute mon existence. Ma douleur, ma douleur si vive s'appelle ho seok. j'ai eu tellement peur... La tension de toute cette semaine bien trop forte pour moi finit par sortir maintenant, à cet instant précis. Le tremblement de terre, hoseok juste avant ça, la drogue, la rupture avec areum, la peur. La peur si forte, si palpable tellement elle fait mal. Ma phrase n'as été qu'un murmure entrecoupée de larmes. hoseok... Ma gorge est bien trop nouée pour réussir à parler. Je ne suis plus que terreur. Soigne moi, panse moi.
perdue entre toi, moi et la musique
darling stay with me. C'est bizarre, nos sentiments. ça fait tellement mal. Devrait-je me dire que ce n'est pas normal ? Je le sais, si fort, si.. trop. ça fait mal et ça fait du bien que mes larmes coulent sur mes jouent. Silencieusement, elles sont encore rare mais elles sont la, et dans un soupire entrecoupé de fremissement, j'extériorise, alors que bras dessus, bras dessous, le temps se fige quelques millièmes de secondes. Et nous dansons avec toute notre energie, et ç fait mal à ma jambe mais du bien à mon coeur, alors c'est bon non ? Retiens ta douleur, ou plutôt, laisse la partir. Le bleu qui fait toue ta jambe n'est qu'une couleur un peu différente. Oh won't you stay with me ? 'Cause you're all I need. Et c'est si énergique, mieux qu'une drogue, la danse est un soulagement. Et tout mon mal, il s'en va, avec toute cette énergie. Mais le temps. Le temps se fige lorsque je m'élance contre lui. Lorsque mon corps et clairment collé au siens et que ses bras autour de ma taille me retienne. J'ai pas envie que tu me lâche, me lâche plus, plus jamais... Nos front se touche, ses larmes coulent, j'ai vu quand j'ai ouvert les yeux une fraction de seconde. On a hésité, une seconde. Et j'ai passé mes jambes autour de ses hanches, et jes glissé mes mains dans ses cheveux, dans sa nuque. Dans ses cheveux, je les tire un peu, et alors que je frissonne, je laisse ma tête glisser dans son cou, ne pouvant plus retenir mes larmes, ni mes sanglots. a quoi bon se cacher. because you're all i need. Et je m'accroche à lui comme si c'était la seule chose tangible de toute mon existence. Ma douleur, ma douleur si vive s'appelle ho seok. j'ai eu tellement peur... La tension de toute cette semaine bien trop forte pour moi finit par sortir maintenant, à cet instant précis. Le tremblement de terre, hoseok juste avant ça, la drogue, la rupture avec areum, la peur. La peur si forte, si palpable tellement elle fait mal. Ma phrase n'as été qu'un murmure entrecoupée de larmes. hoseok... Ma gorge est bien trop nouée pour réussir à parler. Je ne suis plus que terreur. Soigne moi, panse moi.
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Re: perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Jeu 26 Fév - 0:44 Citer EditerSupprimer
perdu entre toi, moi et la musique
Comment aurais-je pu imaginer un jour que je referai cette chorégraphie avec autant de difficulté. Je n'ose pas, j'ai peur, je déteste le moindre des pas qui me rapproche de toi parce que je ne sais justement plus sur quel pied danser avec toi. J'avais pourtant pris la décision de ne plus te voir, de te rayer de ma vie. J'en suis même venu jusqu'à faire savoir à Heejae que j'allais tout quitter. Alors pourquoi je danse encore ? Je veux juste une dernière danse, avant l'ombre et l'indifférence. Lorsque vient le moment où nos fronts se touchent, j'hésite, je n'ai même pas envie d'aller plus loin, je ne m'en sens pas capable. Je pleure, j'ai pourtant essayé de les contenir ces larmes mais je n'y arrive pas et j'espère que tu ne le vois pas. Tu as passé tes jambes autour de moi, j'ai compris alors qu'on allait en rester là. Je sens tes mains dans mes cheveux et ta tête dans ma nuque. Ta peau contre la mienne, je ne sais trop pourquoi, ça me fait du bien alors que j'en ai peur depuis notre dernière rencontre. Et je sens tes larmes couler, toi aussi alors, toi aussi tu es perdue ? Que devons-nous faire ? Je te serre dans mes bras le plus fort possible. Je ne veux plus te perdre, je regrette les mots que j'ai pu te dire, je ne veux plus te savoir loin de moi. Je veux que tu restes près de moi, juste près de moi. Tu as eu peur. Et moi aussi. J'ai eu tellement peur... Tellement peur d'apprendre ta mort ou pire encore... « Je suis tellement désolé... Moeko... Tellement... » Je n'arrive pas à trouver les mots. Je n'arrive pas à exprimer le fond de ma pensée. Je n'arrive pas à lui avouer clairement que j'ai été stupide tout le long parce qu'au fond je ne pourrai jamais accepter la vérité. Si j'accepte tout ça, si j'accepte la situation, je la perdrai. J'admettrai qu'elle ne peut être mienne, qu'elle ne peut être avec moi, être contre moi, ne faire qu'un avec moi. Comment accepter de la laisser s'en aller ? Est-il plus intelligent de passer pour un monstre avec elle et obtenir ce que je veux ? Ou alors la laisser partir et arrêter de la faire souffrir. Je ne sais pas, je ne sais plus. « Je ne sais plus quoi faire, Moeko... » Je la repose au sol. Je m'effondre. Je ne peux plus être ce mec fort qui lui balance des mots durs en pleine face. Je craque, je suis dépassé par la situation, par mes volontés, par mes choix. Je ne sais plus, je me recroqueville au sol. « Pourquoi... Pourquoi les choses ne sont pas simples... »
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Re: perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Ven 27 Fév - 1:27 Citer EditerSupprimer
La peur au ventre, l'acide dans le cœur, les larmes sur les joues. Elle à eu tellement peur, elle est tellement fatiguée, lessivée, terrorisée, déprimée. Et elle vivra jamais le happy-end, elle vivra jamais gentiment, sagement, il lui faut du complexe pour qu'elle se sente vivre. Elle est dure avec elle-même, elle à peur c'est tout, elle à juste trop peur pour vivre normalement. Tomber dans l'oublie, tomber dans la normalité, les lendemains de routines, les rêves foutu dans les placards pour les oublier. Moeko elle sait pas faire, elle veut pas, elle arrive pas. Mais elle à eu tellement peur, elle est tellement détraquée la belle. Elle a l'impression que la vie est une chienne. Et alors, elle s'accroche à sa souffrance, elle s'accroche encore plus fort à hoseok de peur qu'il se détourne. Elle préfère encore la haine que la peine, elle préfère souffrir que d'arrêter d'exister. Si il se détourne elle disparaît, c'est ça dans sa tête, c'est l'abstrait de la tristesse, la complexité de l'amour. Amour tu dis ? Elle est comme une vitre qui explose, son cœur souffre trop qu'elle sait plus comment le gérer. Pour la première fois depuis longtemps (trop longtemps) moeko est complètement paumée. Elle sait plus quoi faire, elle sait plus gérer. Alors elle passe ses deux mains dans les cheveux d'hoseok, elle les sert, peut-être un peu trop violemment mais elle veut pas le lâcher. Et elle pourrait se laisser hanter encore des heures par la musique et par les mains de ce mâle sur elle. Pas n'importe qui. Hoseok. Et hoseok qui s'excuse, qui pleure, qui hésite lui aussi. Aussi perdue que toi ma vieille. Alors elle ne retiens plus ses tremblements, ni ses pleurs, elle hoquette la belle dans ses bras. Pourquoi tout était si compliqué, pourquoi rien ne vouait être simple ici ? La musique hante la pièce et cache un peu nos pleurs, elle nous enveloppe entre ses notes, elle nous cache du monde extérieurs. La bulle si triste avec un trop pleins de sentiments qu'on s'est construis. Et j'accepte de le lâcher, de reposer mes pieds sur e sol quand il s'affaisse. Et il glisse, il tombe, et dans son cœur à la belle c'est l'avalanche. Elle prend le temps d'essuyer ses joues, d'essayer de respirer sans trembler, de dégager son visage de ses cheveux et elle baisse les yeux. Il a l'air si désorienté.. Elle s'en veux d'être ce qu'elle est. Elle fait souffrir le monde autour d'elle, elle à pitié d'elle même, elle aimerais ne plus exister pour arrêter de faire souffrir le monde autour d'elle. Elle se laisse tomber sur le sol, elle aussi, elle s'approche du visage de l'âme qui souffre et glisse ses doigts sur sa peau. « j'm'en veux tellement hoseok... de te faire souffrir. Tellement... » elle murmure mais sa voix est rauque, cassée, pleine de larmes. Elle reste la, près de lui sans oser le toucher plus.
perdue entre toi, moi et la musique
La peur au ventre, l'acide dans le cœur, les larmes sur les joues. Elle à eu tellement peur, elle est tellement fatiguée, lessivée, terrorisée, déprimée. Et elle vivra jamais le happy-end, elle vivra jamais gentiment, sagement, il lui faut du complexe pour qu'elle se sente vivre. Elle est dure avec elle-même, elle à peur c'est tout, elle à juste trop peur pour vivre normalement. Tomber dans l'oublie, tomber dans la normalité, les lendemains de routines, les rêves foutu dans les placards pour les oublier. Moeko elle sait pas faire, elle veut pas, elle arrive pas. Mais elle à eu tellement peur, elle est tellement détraquée la belle. Elle a l'impression que la vie est une chienne. Et alors, elle s'accroche à sa souffrance, elle s'accroche encore plus fort à hoseok de peur qu'il se détourne. Elle préfère encore la haine que la peine, elle préfère souffrir que d'arrêter d'exister. Si il se détourne elle disparaît, c'est ça dans sa tête, c'est l'abstrait de la tristesse, la complexité de l'amour. Amour tu dis ? Elle est comme une vitre qui explose, son cœur souffre trop qu'elle sait plus comment le gérer. Pour la première fois depuis longtemps (trop longtemps) moeko est complètement paumée. Elle sait plus quoi faire, elle sait plus gérer. Alors elle passe ses deux mains dans les cheveux d'hoseok, elle les sert, peut-être un peu trop violemment mais elle veut pas le lâcher. Et elle pourrait se laisser hanter encore des heures par la musique et par les mains de ce mâle sur elle. Pas n'importe qui. Hoseok. Et hoseok qui s'excuse, qui pleure, qui hésite lui aussi. Aussi perdue que toi ma vieille. Alors elle ne retiens plus ses tremblements, ni ses pleurs, elle hoquette la belle dans ses bras. Pourquoi tout était si compliqué, pourquoi rien ne vouait être simple ici ? La musique hante la pièce et cache un peu nos pleurs, elle nous enveloppe entre ses notes, elle nous cache du monde extérieurs. La bulle si triste avec un trop pleins de sentiments qu'on s'est construis. Et j'accepte de le lâcher, de reposer mes pieds sur e sol quand il s'affaisse. Et il glisse, il tombe, et dans son cœur à la belle c'est l'avalanche. Elle prend le temps d'essuyer ses joues, d'essayer de respirer sans trembler, de dégager son visage de ses cheveux et elle baisse les yeux. Il a l'air si désorienté.. Elle s'en veux d'être ce qu'elle est. Elle fait souffrir le monde autour d'elle, elle à pitié d'elle même, elle aimerais ne plus exister pour arrêter de faire souffrir le monde autour d'elle. Elle se laisse tomber sur le sol, elle aussi, elle s'approche du visage de l'âme qui souffre et glisse ses doigts sur sa peau. « j'm'en veux tellement hoseok... de te faire souffrir. Tellement... » elle murmure mais sa voix est rauque, cassée, pleine de larmes. Elle reste la, près de lui sans oser le toucher plus.
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Re: perdue entre toi, moi et la musique » seoko | Ven 27 Mar - 22:12 Citer EditerSupprimer
perdu entre toi, moi et la musique
Les mots me reviennent peu à peu. Je suis désolé, c'est les seules choses que je suis capable de dire car j'ai le sentiment que je ne le dirai jamais assez. J'ai l'impression que mon comportement est impardonnable, je ne sais même pas pourquoi elle ne me frappe pas, elle devrait, elle devrait se venger pour toutes les mauvaises choses, toutes mes mauvaises paroles, tout ce qui lui a été nocif. Mais elle agit à l'opposé. Et j'aimerais tellement croire que c'est parce qu'au fond elle m'aime. C'est ce que j'aimerais, ce que je désire le plus. Toutes ces émotions des derniers jours, tout ça me fait prendre conscience qu'elle est ce que j'ai de plus précieux et que je fais tout à l'envers, que je prends sans cesse le risque de la perdre réellement.
Je demande pourquoi, je prie pour qu'elle ait une réponse, je prie pour que les choses soient simples et s'arrangent dans mon sens. Je suis égoïste. On dit souvent que lorsque l'on veut quelque chose on doit tout faire pour l'obtenir, mais à force de penser ainsi j'en oublie presque que je ne suis pas seul dans l'histoire. Je réalise, doucement, mais tellement tard. Je me mets en position foetale, j'ai peur, je me sens vulnérable parce que je dis des choses tellement différentes de ce que je dis lorsque je joue mon homme intouchable et sûr de lui.
Et sa voix, sa voix si douce. Cette voix qui me donne des frissons quoiqu'il arrive. Quand elle est en colère contre moi, quand elle me parle simplement ou là encore, lorsqu'elle est désolée. Elle s'en veut alors qu'elle ne devrait pas. Elle vit sa vie, elle ne peut avoir à se sentir responsable pour ma connerie, pour mon attachement. Je ne peux pas accepter qu'elle porte une part de ce fardeau. « Je t'en prie... Moeko... ne t'excuse pas. C'est déjà bien assez difficile, mais je ne pourrai pas accepter que tu te sentes désolée... » Malgré tout, sa présence non loin de moi me rassure et me fait du bien. Alors je me redresse légèrement pour pouvoir passer mes bras autour d'elle et la serrer contre moi. « Des fois je me demande ce que j'ai fait pour que ma vie soit aussi compliquée. Mes parents sont morts et je connais une personne comme toi qui me fait perdre littéralement la tête. J'ai réussi à surmonter la première épreuve, je finirai bien un jour par ne plus te désirer comme je le fais maintenant, hein ? Dis moi qu'un jour j'accepterai enfin ce que veut ton coeur, dis moi qu'un jour on pourra passer à autre chose... Dis moi que les choses vont s'arranger... »
Je demande pourquoi, je prie pour qu'elle ait une réponse, je prie pour que les choses soient simples et s'arrangent dans mon sens. Je suis égoïste. On dit souvent que lorsque l'on veut quelque chose on doit tout faire pour l'obtenir, mais à force de penser ainsi j'en oublie presque que je ne suis pas seul dans l'histoire. Je réalise, doucement, mais tellement tard. Je me mets en position foetale, j'ai peur, je me sens vulnérable parce que je dis des choses tellement différentes de ce que je dis lorsque je joue mon homme intouchable et sûr de lui.
Et sa voix, sa voix si douce. Cette voix qui me donne des frissons quoiqu'il arrive. Quand elle est en colère contre moi, quand elle me parle simplement ou là encore, lorsqu'elle est désolée. Elle s'en veut alors qu'elle ne devrait pas. Elle vit sa vie, elle ne peut avoir à se sentir responsable pour ma connerie, pour mon attachement. Je ne peux pas accepter qu'elle porte une part de ce fardeau. « Je t'en prie... Moeko... ne t'excuse pas. C'est déjà bien assez difficile, mais je ne pourrai pas accepter que tu te sentes désolée... » Malgré tout, sa présence non loin de moi me rassure et me fait du bien. Alors je me redresse légèrement pour pouvoir passer mes bras autour d'elle et la serrer contre moi. « Des fois je me demande ce que j'ai fait pour que ma vie soit aussi compliquée. Mes parents sont morts et je connais une personne comme toi qui me fait perdre littéralement la tête. J'ai réussi à surmonter la première épreuve, je finirai bien un jour par ne plus te désirer comme je le fais maintenant, hein ? Dis moi qu'un jour j'accepterai enfin ce que veut ton coeur, dis moi qu'un jour on pourra passer à autre chose... Dis moi que les choses vont s'arranger... »
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