ma nuit à un gout de nouveau jour » naogan.
Invité
Invité
ma nuit à un gout de nouveau jour » naogan. | Lun 2 Fév - 16:17 Citer EditerSupprimer
ma nuit, mon nouveau jour
Je vole. C'est si doux, dans les nuages, c'est si doux le vent sur mon visage, l'air pur, mon sourire, l'amour. Je vole, c'est si doux ici, c'est toujours la vie ? J'inspire, j'expire. ça ne fait pas mal ? Je suis toujours en vie ? Autour de moi c'est beau, c'est abstrait mais c'est beau, un peu de blanc, un peu de couleur, de l'amour et des rires. J'aurais aimé que ma vie se résume au rire d'une personne que j'aime. J'aurais aimé que ça se finisse en douceur, après avoir vécu longtemps, après avoir vécu soixante dix ans au moins, peut-être un peu moins, un peu plus. Mais personne ne m'as donner sa vie, et c'est ainsi. Dieu du soleil, tu câline mes joues de tes rayons avec tant de délicatesse, pourquoi veux-tu absolument rendre triste les gens que je veux voir heureux ? Vrai que c'est doux, ce dans quoi tu m'as plongé, là et maintenant, vrai que je pourrait m'y arrêter, m'asseoir et, du bout des doigts toucher. Fermer les yeux et respirer.
Mais j'ouvre les yeux. C'est banc autour de moi, mais le bip, bip à côté de moi ne fait pas aussi rêver que le chant d'un oiseau. J'ouvre les yeux et le plafond d'une chambre d'hôpital m’accueille avec le sourire d'un vieil ami. hey naoji, tu es encore la? Je détourne la tête, et la larme qui coule au coin de mon oeil, c'est juste pour dire au monde vas t'en, moi je suis encore vivant Le rideau autour de mon lit est ouvert, et le lit à côté du miens est lui aussi occupé. Je ferme les yeux. Qu'est ce qu'il s'est passé déjà ? Je me souviens avoir eu mal, trop mal pour vaincre, trop mal pour survivre, juste accepter, les bras du soleil et sa chaleur destructrice. Mais j'ouvre à nouveau les yeux, et je regarde le lit à côté du miens. Et je ne le connais que trop ien, le corps qui somnole pas loin du miens. logan... un murmure, à peine audible. Quel heure il est, quel jour on est ? Je tourne la tête vers la fenêtre et regarde le ciel. Noir et sombre, la nuit je meurt moi. Je tourne à nouveau la tête. Logan ? C'est logan. Poussé par l'envie d'un refuge, je me lève, je grimace un peu, j'inspire. tout les gestes sont durs aujourd'hui. Je soupire doucement, fébrilement, et je regarde mes bras. trop de choses sur mes bras, j'arrache tout avec gémissement. La machine s'éteint, ou du moins, le bip n'est plus bip, bip, mais biiip. mais elle ment la machine, je ne suis pas encore mort, je suis debout même, quelques pas en titubant, jusqu'au lit de mon voisin. Logan. Doucement, je grimpe dans son lit, et me couche près de lui, sous la couverture. Ma tête rencontre son torse, et je suis faigué d'avoir bougé. logan... un murmure encore.
Mais j'ouvre les yeux. C'est banc autour de moi, mais le bip, bip à côté de moi ne fait pas aussi rêver que le chant d'un oiseau. J'ouvre les yeux et le plafond d'une chambre d'hôpital m’accueille avec le sourire d'un vieil ami. hey naoji, tu es encore la? Je détourne la tête, et la larme qui coule au coin de mon oeil, c'est juste pour dire au monde vas t'en, moi je suis encore vivant Le rideau autour de mon lit est ouvert, et le lit à côté du miens est lui aussi occupé. Je ferme les yeux. Qu'est ce qu'il s'est passé déjà ? Je me souviens avoir eu mal, trop mal pour vaincre, trop mal pour survivre, juste accepter, les bras du soleil et sa chaleur destructrice. Mais j'ouvre à nouveau les yeux, et je regarde le lit à côté du miens. Et je ne le connais que trop ien, le corps qui somnole pas loin du miens. logan... un murmure, à peine audible. Quel heure il est, quel jour on est ? Je tourne la tête vers la fenêtre et regarde le ciel. Noir et sombre, la nuit je meurt moi. Je tourne à nouveau la tête. Logan ? C'est logan. Poussé par l'envie d'un refuge, je me lève, je grimace un peu, j'inspire. tout les gestes sont durs aujourd'hui. Je soupire doucement, fébrilement, et je regarde mes bras. trop de choses sur mes bras, j'arrache tout avec gémissement. La machine s'éteint, ou du moins, le bip n'est plus bip, bip, mais biiip. mais elle ment la machine, je ne suis pas encore mort, je suis debout même, quelques pas en titubant, jusqu'au lit de mon voisin. Logan. Doucement, je grimpe dans son lit, et me couche près de lui, sous la couverture. Ma tête rencontre son torse, et je suis faigué d'avoir bougé. logan... un murmure encore.
© charney
Invité
Invité
Re: ma nuit à un gout de nouveau jour » naogan. | Mer 4 Fév - 16:20 Citer EditerSupprimer
ma nuit, mon nouveau jour
J’ai mal. J’ose à peine bouger de peur d’attiser la douleur qui me ronge l’être. Je me demande encore comment j’ai fait pour me rendre à l’hôpital. Comment le jeune homme qui m’accompagnait, surtout, se sentait. Parce que j’avais beau être en piteux était, sa situation n’était pas meilleure que la mienne, au contraire. Mes yeux valsèrent lentement sur le plafond blanc. Tout semblait s’être calmé, si l’on faisait abstraction de la tonne de blessés qui entrait constamment à l’hôpital. Suite à ce trop plein d’émotions fortes, j’avais fini par m’endormir, tendant de garder une position qui ne dérangerait ni ma jambe plâtrée, ni mon bras endommagé.
Le bruit d’une machine me tire des bras de Morphée. Ce ne sont très certainement pas les miennes, puisqu’elles m’ont été retirées beaucoup plus tôt, dans le courant de la soirée. Mes yeux se referment sous la fatigue qui immobilise mon corps, mais bien rapidement, je sens le matelas de mon lit se mouvoir. Je sens mon flanc s’allumer d’une vive chaleur, une tête se pose contre mon torse. Naoji... Mon murmure résonne dans la pièce à présent silencieuse, la machine ayant cessé ses caprices. J’ouvre de nouveau les yeux pour rencontrer la tignasse de mon comparse, relevant mon bras encore valide pour y poser mes doigts. Il ne semble pas blessé. Le tremblement l’a-t-il épargné? Que fait-il à l’hôpital si… Mon cœur se serre lentement à la pensée qui me traverse l’esprit. Est-ce vrai? Est-ce que le moment que je redoute le plus arrive enfin…? Mes dents s’attaquent lentement à ma lèvre inférieure alors que je tente de me redresser pour mieux le regarder, l’effort inhumain que je tente de faire ne portant toutefois pas fruit. Pardonne-moi… Je pousse un faible soupir, ma main logée dans sa chevelure glissant doucement jusqu’au creux de son dos, remontant contre sa hanche pour le serrer du mieux possible contre mon corps. Je ne veux le voir s’envoler, je ne veux point voir la lumière qui illumine son regard s’éteindre à jamais. Je bouge du mieux possible mon bras en mauvais état, le bout de mes doigts glissant contre le menton de mon cadet, se faufilant sous ce dernier pour relever son faciès, y posant un regard protecteur, presque possessif. Il me semble si faible, si fatigué. Comme si traverser de son lit au mien avait été comme courir un marathon alors qu’il n’y avait qu’un peu plus de deux mètres. Tu n’auras pas vu la neige… Il n’aura pas vu des tonnes de choses… Je pose tendrement mes lèvres contre son front, maintenant cette position même après cette marque d’affection. Je veux m’assurer qu’il est vraiment tangible. Que ce ne sont pas les antidouleurs qui me font halluciner. Qu’il est bien au creux de mes bras, que son cœur bat encore comme s’il n’y avait aucun problème. Pour m’assurer qu’il était encore mien, même pour un infime instant.
Le bruit d’une machine me tire des bras de Morphée. Ce ne sont très certainement pas les miennes, puisqu’elles m’ont été retirées beaucoup plus tôt, dans le courant de la soirée. Mes yeux se referment sous la fatigue qui immobilise mon corps, mais bien rapidement, je sens le matelas de mon lit se mouvoir. Je sens mon flanc s’allumer d’une vive chaleur, une tête se pose contre mon torse. Naoji... Mon murmure résonne dans la pièce à présent silencieuse, la machine ayant cessé ses caprices. J’ouvre de nouveau les yeux pour rencontrer la tignasse de mon comparse, relevant mon bras encore valide pour y poser mes doigts. Il ne semble pas blessé. Le tremblement l’a-t-il épargné? Que fait-il à l’hôpital si… Mon cœur se serre lentement à la pensée qui me traverse l’esprit. Est-ce vrai? Est-ce que le moment que je redoute le plus arrive enfin…? Mes dents s’attaquent lentement à ma lèvre inférieure alors que je tente de me redresser pour mieux le regarder, l’effort inhumain que je tente de faire ne portant toutefois pas fruit. Pardonne-moi… Je pousse un faible soupir, ma main logée dans sa chevelure glissant doucement jusqu’au creux de son dos, remontant contre sa hanche pour le serrer du mieux possible contre mon corps. Je ne veux le voir s’envoler, je ne veux point voir la lumière qui illumine son regard s’éteindre à jamais. Je bouge du mieux possible mon bras en mauvais état, le bout de mes doigts glissant contre le menton de mon cadet, se faufilant sous ce dernier pour relever son faciès, y posant un regard protecteur, presque possessif. Il me semble si faible, si fatigué. Comme si traverser de son lit au mien avait été comme courir un marathon alors qu’il n’y avait qu’un peu plus de deux mètres. Tu n’auras pas vu la neige… Il n’aura pas vu des tonnes de choses… Je pose tendrement mes lèvres contre son front, maintenant cette position même après cette marque d’affection. Je veux m’assurer qu’il est vraiment tangible. Que ce ne sont pas les antidouleurs qui me font halluciner. Qu’il est bien au creux de mes bras, que son cœur bat encore comme s’il n’y avait aucun problème. Pour m’assurer qu’il était encore mien, même pour un infime instant.
© charney
Invité
Invité
Re: ma nuit à un gout de nouveau jour » naogan. | Mer 4 Fév - 23:32 Citer EditerSupprimer
ma nuit, mon nouveau jour
Mon prénom dans ses lèvres, mon prénom dans son coeur. J'espère. J'espère si fort que l'on ne m'oubliera pas. Mais tout finit par s'oublier, avec le temps. Je serait poussière, un souvenir douloureux, puis au fur et à mesure, je serais un souvenir heureux, puis je serait un vague quelque chose qui réchauffe le coeur quand on se sent seul, pour finalement disparaître doucement, et reprendre la place parmi les étoiles. Et ses doigts dans mes cheveux, le contact simple et chaleureux d'un ami qui veille sur vous pour les derniers moments. Je sourit, mais même sourire ça fait mal, alors je soupire doucement. Mon coeur bat, mais si faiblement. Mon souffle chaud sur la peau de mon ami, son souffle qui murmure encore. Quand il bouge, j'essais de bouger aussi mais c'est trop dur. trop dur de respirer, trop dur de se battre encore. Mais bizarrement, j'ai mal sans l'avoir, j'ai envie que tout s'arrête pour pouvoir me reposer. Enfin. mhh.. Les yeux clos, je me laisse faire, parce que logan n'est que douceur, il me serre contre lui et je passe mon bras autour de sa taille, venant la loger au creux de sa taille, ma tête posée contre son torse. Quand il soulève mon visage, j'ouvre le yeux, tout doucement, comme si c'était le pire des mouvements, mais je sourit d'une telle douceur à son regard. tu es beau logan... Je ferme à nouveau les yeux après avoir accroché son regard quelques secondes, comme pour lui dire tout combien je l'aime. C'est pas très grave... j'ai vu... pleins de belles choses tout en murmure, je me cale à nouveau contre lui, acceptant avec plaisir ses geste. Je passe doucement ma main sur sa taille, la caressant doucement. tu sais, logan.. je suis très content de t'avoir avec moi ce soir L'ambiance va aux confessions, aux douceurs de la nuit, comme ce chocolat que tu bois à minuit, alors que dans la chambre la lumière est tamisée. Et je sourit, parce que c'est doux, ici. tu veux bien me raconter quelque chose?
© charney
Invité
Invité
Re: ma nuit à un gout de nouveau jour » naogan. | Jeu 5 Fév - 0:06 Citer EditerSupprimer
ma nuit, mon nouveau jour
L’atmosphère est légère. Et pourtant, je me sens si lourd. Mon corps est lourd, ma tête est lourde et, surtout, plus les secondes passent, plus mon cœur se fait lourd. Toute cette effervescence due à cette journée noire semble retomber. Je prends conscience que les choses ne seront peut-être plus comme avant, que nous auront tous du chemin à faire pour se remettre de cet évènement. La panique que j’avais ressentie plus tôt, à savoir si mes amis étaient indemnes, à savoir si mon homme se portait bien, me revint rapidement à la gorge. Les faibles paroles de mon ami me ramenèrent toutefois à la réalité et je déglutis lentement, caressant avec attention son cuir chevelu. Et tu es magnifique, Naoji… Je le laissai se blottir. Mon cœur se serra une nouvelle fois de voir à quel point tout lui semblait être un effort inimaginable… Te raconter quelque chose…? Murmurai-je, ma main remontant de haut en bas le long de son dos, d’un geste rassurant, peut-être pour me rassurer moi plutôt que Naoji. Je t’avais parlé de Dylan, non..? Nous sommes ensemble depuis Noël.. Un fin sourire se logea sur mon visage à cette pensée alors que je me remémorais notre dernière rencontre. Ici même, dans cet hôpital. Dans des circonstances si différentes et pourtant si semblables.
Sans que je ne puisse vraiment mettre le doigt sur la raison, mes yeux s’emplirent de larmes. Je clignai plusieurs fois dans le but de les chasser, ou du moins de les retenir, ce qui ne fut pas un franc succès. Ma main se posa doucement contre sa joue, que je caressai du bout du pouce, mon sourire restant sur mon visage, mais se teintant d’une pointe de tristesse. Ne me quitte pas maintenant… Réussis-je à murmurer, la gorge tellement serrée que la douleur en était insupportable. Quelle demande égoïste que de lui demander de rester avec moi alors qu’il ne pouvait contrôler cet aspect de son existence. J’ai besoin de toi… Confession à cœur ouvert d’un ami, d’une personne qui l’aimait plus que de conscience. D’un jeune homme qui se rendait compte un peu trop tard de son attachement pour le garçon lové au creux de ses bras.
Sans que je ne puisse vraiment mettre le doigt sur la raison, mes yeux s’emplirent de larmes. Je clignai plusieurs fois dans le but de les chasser, ou du moins de les retenir, ce qui ne fut pas un franc succès. Ma main se posa doucement contre sa joue, que je caressai du bout du pouce, mon sourire restant sur mon visage, mais se teintant d’une pointe de tristesse. Ne me quitte pas maintenant… Réussis-je à murmurer, la gorge tellement serrée que la douleur en était insupportable. Quelle demande égoïste que de lui demander de rester avec moi alors qu’il ne pouvait contrôler cet aspect de son existence. J’ai besoin de toi… Confession à cœur ouvert d’un ami, d’une personne qui l’aimait plus que de conscience. D’un jeune homme qui se rendait compte un peu trop tard de son attachement pour le garçon lové au creux de ses bras.
© charney
Invité
Invité
Re: ma nuit à un gout de nouveau jour » naogan. | Jeu 5 Fév - 1:27 Citer EditerSupprimer
ma nuit, mon nouveau jour
qui y as t-il après la mort ? Après la dernière fois qu'on vois le visage de ceux qu'on aime, après le dernier sourire, après le dernier souffle ? Qui y as t-il après la lueur dans leur yeux, celle de la tristesse, de l'absolue douleur mélangé à l'amour immense et au chagrin ? Moi, moi j'imaginais rien par contre, je ne voulais pas oublier. Le rire de maloe, les caresses de logan, la chaleur rassurante de monnah, la main de keoni sur mon épaule. Je ne voulais pas oublier l'année à la fac, les bagarres et les belles rencontres. Je ne voulait pas oublier la chaleur d'un sourire et la tristesse des larmes. Je ne voulait pas oublier qui je suis, qui ils sont. Je n'ai plus la force aujourd'hui, de m'inquiéter ou quoi, je suis juste... si calme. Les yeux clos, le geste de logan sur mon dos insuffle à mon coeur sa dose quotidienne d'amour et peut-être que j'arriverais à rester éveillé un peu plus longtemps. si fatigué, j'étais si épuisé.
Mais un sourire étire mes lèvres, si naturel, si heureux. C'est super logan... je suis tellement heureux pour toi Les secondes passent et c'est comme si je sentais son coeur accélérer, se serrer, pleurer de l'intérieur, jusqu'à ce que les larmes finissent par couler de l'extérieur. Mais je n'avait pas la force de bouger la tête pour observer son regard. Dans ma tête, je visualisait son sourire si fin et si doux, ses yeux et ses traits. Je l'observais heureux. Je ne voulait pas voir ses larmes, entendre ses pleurs. Je suis désolé logan, le dieu du soleil m'appelle... arrivais-je à murmuré, à moitié endormi contre lui. C'est comme si sa présence me rassurait et me permettait de dormir enfin, apaisé. tu sais... Ma voix est si basse. Enfin je crois, je n'ai pas vraiment conscience. Mais c'est le coeur qui parle, pas les lèvres. je t'aime très fort, logan
Mais un sourire étire mes lèvres, si naturel, si heureux. C'est super logan... je suis tellement heureux pour toi Les secondes passent et c'est comme si je sentais son coeur accélérer, se serrer, pleurer de l'intérieur, jusqu'à ce que les larmes finissent par couler de l'extérieur. Mais je n'avait pas la force de bouger la tête pour observer son regard. Dans ma tête, je visualisait son sourire si fin et si doux, ses yeux et ses traits. Je l'observais heureux. Je ne voulait pas voir ses larmes, entendre ses pleurs. Je suis désolé logan, le dieu du soleil m'appelle... arrivais-je à murmuré, à moitié endormi contre lui. C'est comme si sa présence me rassurait et me permettait de dormir enfin, apaisé. tu sais... Ma voix est si basse. Enfin je crois, je n'ai pas vraiment conscience. Mais c'est le coeur qui parle, pas les lèvres. je t'aime très fort, logan
© charney
Invité
Invité
Re: ma nuit à un gout de nouveau jour » naogan. | Jeu 5 Fév - 2:01 Citer EditerSupprimer
ma nuit, mon nouveau jour
Pourquoi la vie est-elle si injuste? Pourquoi s’acharne-t-elle autant sur les gens qui ne méritent rien de tout ce qui peut leur arriver? Pourquoi décide-t-elle de reprendre les meilleurs et de redonner une chance à tous ces fils de putes qui devraient finir au trou? C’était une question que je me posais de plus en plus. Je me disais que tout était si fragile, si éphémère. Que tout pouvait basculer à tout moment et avec le tremblement de terre, j’avais bien vu que personne n’était en sécurité. Que même si l’on se croyait plus fort que tout, la nature avait toujours son mot à dire. Même en ayant des arguments en béton pour contrer ses attaques, nous n’y pouvions rien. Et je me sentais si impuissant, dans ce lit d’hôpital, le jeune Wonsungi entre les bras, si faible et si endormi.
Le plus lentement possible, je me laissai un peu plus glisser dans mon lit pour que ma tête se retrouve au même niveau que celle de Naoji. Je ne sais trop comment j’avais fait, mais j’avais réussit à retenir les larmes qui menaçaient de tomber. Je savais qu’elles étaient toujours tout près. Qu’elles attendaient tout simplement que je laisse ma garde tomber pour revenir à l’assaut. Je le tirai un peu plus contre moi, ignorant totalement la douleur lancinante qui mitraillait mon bras. Je t’aime. Je posai une nouvelle fois mes lèvres contre son front, puis contre le bout de son nez, voulant lui montrer une dernière fois à quel point je tenais à lui. Je t’aime et je t’aimerai toujours, Naoji… Je serrai ses fines hanches entre mes doigts, le collant tout contre moi, comme si je pouvais lui transmettre ma chaleur, comme si cette dernière pouvait simplement le sauver des griffes de son destin. Si seulement j’en avais la possibilité…
Le plus lentement possible, je me laissai un peu plus glisser dans mon lit pour que ma tête se retrouve au même niveau que celle de Naoji. Je ne sais trop comment j’avais fait, mais j’avais réussit à retenir les larmes qui menaçaient de tomber. Je savais qu’elles étaient toujours tout près. Qu’elles attendaient tout simplement que je laisse ma garde tomber pour revenir à l’assaut. Je le tirai un peu plus contre moi, ignorant totalement la douleur lancinante qui mitraillait mon bras. Je t’aime. Je posai une nouvelle fois mes lèvres contre son front, puis contre le bout de son nez, voulant lui montrer une dernière fois à quel point je tenais à lui. Je t’aime et je t’aimerai toujours, Naoji… Je serrai ses fines hanches entre mes doigts, le collant tout contre moi, comme si je pouvais lui transmettre ma chaleur, comme si cette dernière pouvait simplement le sauver des griffes de son destin. Si seulement j’en avais la possibilité…
© charney
Invité
Invité
Re: ma nuit à un gout de nouveau jour » naogan. | Sam 14 Fév - 11:18 Citer EditerSupprimer
ma nuit, mon nouveau jour
Je t’aime. Les mots sont si doux quand ils sont prononcés avec une tel force. Les mots sont si forts lorsqu'ils viennent du coeur, du vrai coeur. Je t’aime et je t’aimerai toujours, Naoji… Et le sourire sur mes lèvres, alors que du peu de forces qu'il me reste, je m'accroche à lui, bougeant légèrement la tête pour la relever et ouvrir les yeux dans un combat intérieur. Son regard, ses traits, tout resteras avec moi, avec moi. jusqu'à quoi ? qui y-as t'il après dites moi ? tu ne m'oublieras pas, hein? Et je sourit. Mon sourire figé dans un calme qui ne ressemble pas au cadet. Mais un sourire sincère, un sourire d'amour fort, d'amour sincère. Mais ma tête retombe très vite contre le corps de logan, et je referme les yeux.Un léger soupire passe mes lèvres. tu leur diras hein.. A qui naoji, essais de t'exprimer... que je les aime Doucement, je trouve la peau de logan sous mes doigts et sa chaleur tout contre moi. Et c'est si doux, d'avoir quelqu'un contre soi quand on...
© charney
Invité
Invité
Re: ma nuit à un gout de nouveau jour » naogan. | Sam 14 Fév - 14:46 Citer EditerSupprimer
ma nuit, mon nouveau jour
Des promesses. Des mots qui resteront gravés dans mon cœur jusqu’à la fin de mes jours. J’hoche lentement de la tête pour lui dire que oui, je le ferai. Je ferai tout ce qu’il me demanderait. Je serre lentement son frêle corps contre le mien en le sentant ainsi se blottir, fermant les yeux. Profiter. Chérir cet instant, comme il était le dernier. Lui ériger une place de choix au fond de mes pensées. Lui donner plus d’importance que qui que ce soit, comme j’avais accordée à Naoji une place importance dans mon existence. J’entrouvris doucement les lèvres pour lui répondre, mais me coupai dans mon élan, ma gorge se serrant douloureusement. Son souffle, pourtant si faible, que je sentais buter contre ma chemise d’hôpital, n’était plus. Son corps était vide de vie, vide de mouvement. Vide de Naoji. Je relevai délicatement son visage du bout des doigts, le prénom de mon cadet s’échappant difficilement d’entre mes lèvres, dans le seul but de la voir retomber lourdement contre mon torse, sans aucune réaction. Il me faut un moment pour assimiler que c’est fini. Qu’il n’y a plus rien à faire. Que même si je le secoue légèrement en le suppliant de me revenir, ça ne fonctionnera plus. Je me brise. Je cède. J’éclate. Un torrent de larmes dévale mes joues alors que je m’accroche au corps de mon jeune ami, me disant que rien de tout ceci n’est réel, que je me réveillerai et que tout sera redevenu à la normale. Mais la douleur stridente qui traverse ma jambe me ramène sur terre, me montre en plein face à quel point la réalité est dure et cruelle. Je me résigne à appuyer contre le bouton de mon lit, le brouhaha du personnel médical se faisant déjà entendre dans le corridor non loin. Jamais je n’oublierai..
© charney
Contenu sponsorisé