Don't follow me i'm lost too ft. Bang Jordan
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Don't follow me i'm lost too ft. Bang Jordan | Mer 4 Fév - 18:06 Citer EditerSupprimer
Don't follow me i'm lost too Ft. Bang Jordan
Aujourd'hui, le ciel était gris, pas un rayon de lumière ou de chaleur n'arrivait à traverser l'épais manteau des nuages qui englobait le ciel azur. Rien de beau à l'horizon, rien pour me remonter le moral. Même pas le mélodieux sifflement des oiseaux ne parvenait à mes oreilles. Je contemplais absent, le paysage monochrome tout en marchant dans une rythme las. Une raison à ce manque de motivation et de gaieté ? Pas vraiment, enfin rien de justifiable, c'est comme ça y a rien à expliquer à ma situation. Je devrai sourire à la vie, me dire que le monde est beau, mais moi je ne peux pas. J'ai une situation financière convenable grâce à mes parents, une situation sociale qui me convient, je profite probablement pleinement de mes journées.... Alors pourquoi la déprime ? C'est comme ça. Je suis bipolaire et je le sais bien, je me connais trop. Je n'ai même plus à me pauser la question du pourquoi. Si j'ai un coup de blues, c'est que je suis dans une période de « bad » comme on pourrait dire. Des médicaments ? Oh non c'est pire, si je couple ça avec mes neuroleptiques, je me jetterai probablement d'un toit. Non, il n'y a rien de marrant dans ce que je viens de dire. Dans ces moments là, je dois m’abstenir de prendre des calmants ou des somnifères, car ils ne peuvent qu’aggraver mon cas. Du coup, ma paranoïa reprend trop le dessus par rapport à mon subconscient... Mais bon, vu mon état dans ces moments là, j'ai rien à craindre vis à vis de mes pulsions émotionnelles ou de mon anxiété, je suis tellement insipide, abattu quand je déprime.... Alors je m'isole le temps que ça passe puis je me gave à nouveau de médicament jusqu'au moment ou je craque à nouveau. Cool ma vie non ?
Aujourd'hui mon plan c'était de m'isoler à la bibliothèque, vous savez là ou personne ne va... Y a que les personnes louches ou les drogués qui viennent. Je fais partie de quel groupe ? Des deux je pense si on considère mes médicaments comme de la drogue. Essayez la morphine vous allez voir hahaha. Je marchais lentement dans le campus en direction du bâtiment, lorsque soudainement je sentis une présence. Je me retournais et, vis alors ce mec ; il était déjà là quand j'étais sorti des cours, il prenait le même chemin que moi depuis avant. On s'en fout non ? Pas moi. Il y avait des chances que ce n'était pas une coïncidence, il me suivait ? Je me retournais à nouveau, mais de façon bien moins discrète et bien plus grossière. Je le lorgnais avant de regarder à nouveau devant moi. Quelques pas après, il était encore derrière moi. Mon rythme cardiaque commençait à accélérer, mes muscles se crispaient, je serrais le poing. Mes jambes se stoppèrent. -Tu veux quoi sérieux ?! Lui dis-je froidement ; c'est cool de jouer les gros durs avec un moral plombé et une expression morbide. Très crédible.... Je reprenais ma marche sans même l'avoir regardé en espérant que ça le dissuaderait de me suivre.
Don't follow me i'm lost too Ft. Bang Jordan
Aujourd'hui, le ciel était gris, pas un rayon de lumière ou de chaleur n'arrivait à traverser l'épais manteau des nuages qui englobait le ciel azur. Rien de beau à l'horizon, rien pour me remonter le moral. Même pas le mélodieux sifflement des oiseaux ne parvenait à mes oreilles. Je contemplais absent, le paysage monochrome tout en marchant dans une rythme las. Une raison à ce manque de motivation et de gaieté ? Pas vraiment, enfin rien de justifiable, c'est comme ça y a rien à expliquer à ma situation. Je devrai sourire à la vie, me dire que le monde est beau, mais moi je ne peux pas. J'ai une situation financière convenable grâce à mes parents, une situation sociale qui me convient, je profite probablement pleinement de mes journées.... Alors pourquoi la déprime ? C'est comme ça. Je suis bipolaire et je le sais bien, je me connais trop. Je n'ai même plus à me pauser la question du pourquoi. Si j'ai un coup de blues, c'est que je suis dans une période de « bad » comme on pourrait dire. Des médicaments ? Oh non c'est pire, si je couple ça avec mes neuroleptiques, je me jetterai probablement d'un toit. Non, il n'y a rien de marrant dans ce que je viens de dire. Dans ces moments là, je dois m’abstenir de prendre des calmants ou des somnifères, car ils ne peuvent qu’aggraver mon cas. Du coup, ma paranoïa reprend trop le dessus par rapport à mon subconscient... Mais bon, vu mon état dans ces moments là, j'ai rien à craindre vis à vis de mes pulsions émotionnelles ou de mon anxiété, je suis tellement insipide, abattu quand je déprime.... Alors je m'isole le temps que ça passe puis je me gave à nouveau de médicament jusqu'au moment ou je craque à nouveau. Cool ma vie non ?
Aujourd'hui mon plan c'était de m'isoler à la bibliothèque, vous savez là ou personne ne va... Y a que les personnes louches ou les drogués qui viennent. Je fais partie de quel groupe ? Des deux je pense si on considère mes médicaments comme de la drogue. Essayez la morphine vous allez voir hahaha. Je marchais lentement dans le campus en direction du bâtiment, lorsque soudainement je sentis une présence. Je me retournais et, vis alors ce mec ; il était déjà là quand j'étais sorti des cours, il prenait le même chemin que moi depuis avant. On s'en fout non ? Pas moi. Il y avait des chances que ce n'était pas une coïncidence, il me suivait ? Je me retournais à nouveau, mais de façon bien moins discrète et bien plus grossière. Je le lorgnais avant de regarder à nouveau devant moi. Quelques pas après, il était encore derrière moi. Mon rythme cardiaque commençait à accélérer, mes muscles se crispaient, je serrais le poing. Mes jambes se stoppèrent. -Tu veux quoi sérieux ?! Lui dis-je froidement ; c'est cool de jouer les gros durs avec un moral plombé et une expression morbide. Très crédible.... Je reprenais ma marche sans même l'avoir regardé en espérant que ça le dissuaderait de me suivre.
- HRP:
- Monsieur part dans son délire de parano~
charney
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Re: Don't follow me i'm lost too ft. Bang Jordan | Jeu 5 Fév - 21:55 Citer EditerSupprimer
Baby, there's a shark in the water. There's something underneath my bed. Oh, please believe I said... Baby, there's a shark in the water. I caught them barking at the moon. Better be soon... We are Minhyun & Jordan
Don't follow me i'm lost too.
Jordan n'avait absolument pas prévu de ne rien faire aujourd'hui. Au départ, il devait juste suivre une bande d'amis et faire la fête jusque très tard dans la nuit mais au dernier moment, tout s'était désisté. Nous étions au beau milieu de l'après-midi et il en venait à se demander si, ce soir, il n'allait pas devoir se coucher tôt pour évité le profond ennuie qui pointait le bout de son nez. C'était execrable, plus fort encore que de ne pas avoir un seul rayon de soleil. Ses pas foulaient la pelouse de la court, parfois y trainant le pied pour voir avec bonheur, quelques brins s'arrachés. Il n'avait rien à faire et ne savait même plus quoi penser. Il fouilla dans sa poche et en sortie un petit tube qu'il ouvrit. Il vida le contenu du tube dans le creux de sa main et trois cachets en sortir. Un bleu, un rouge et noir et un blanc. Il ne les avait pas prit ça faisait un moment. Il se devait de les prendre au moins aujourd'hui. Il récupéra, dans son sac, une petite bouteille d'eau. Il jeta au fond de sa gorge les médicaments et avala le tout avec de l'eau. Il grimaça, détestant s'imaginer son corps sous l'emprise de ses pilules. Avait-il seulement le choix ? Il prit une profonde inspiration et jeta la bouteille et le tube dans son sac qu'il jeta sur son épaule et reprendre sa route comme si de rien n'était.
Quelques longues minutes plus tard, c'était le jour et la nuit. Il n'était plus du tout ennuyé, plus du tout dans ses songes et encore moins déprimé. Il respirait la joie de vivre, ça se lisait sur son visage, quoi qu'un peu trop. Les anti-psychotique tirait toujours le signal d'alarme de manière exagéré de son cerveau et ça lui donnait une excitation sans borne que nul ne pouvait calmer. Une voix. Sèche. Désagréable. Presque une menace. Il haussa un sourcil tout en relevant la tête, détaillant le dos du garçon qui venait de parler. C'était vraiment lui ? Entendait-il, par hasard, des voix dans sa tête ? Non, il n'était pas encore schizophrène. Il accéléra le bas et dépassa le jeune homme. Il fit volte-face et se stoppa, lui barrant littéralement la route. « Tu crois que je te suis ? » Passé l'étonnement de la question, il adopta un large sourire, lui donnant presque la tête d'un illuminé complet. « Je te suis pas, je marche derrière tes pas ! Oh, et si je te suivais, ça fait quoi ? » Il ne pouvait quand même pas deviner que le jeune homme était dans une mauvaise passe et qu'il était exactement comme lui. Comment aurait-il pu le deviner d'ailleurs ? Ce genre de symptôme ne se lit pas sur le visage. Quoi que. Il saisit le bras du jeune homme. « Viens, on marche à deux. » Ouais, comme ça, sans explication.
Quelques longues minutes plus tard, c'était le jour et la nuit. Il n'était plus du tout ennuyé, plus du tout dans ses songes et encore moins déprimé. Il respirait la joie de vivre, ça se lisait sur son visage, quoi qu'un peu trop. Les anti-psychotique tirait toujours le signal d'alarme de manière exagéré de son cerveau et ça lui donnait une excitation sans borne que nul ne pouvait calmer. Une voix. Sèche. Désagréable. Presque une menace. Il haussa un sourcil tout en relevant la tête, détaillant le dos du garçon qui venait de parler. C'était vraiment lui ? Entendait-il, par hasard, des voix dans sa tête ? Non, il n'était pas encore schizophrène. Il accéléra le bas et dépassa le jeune homme. Il fit volte-face et se stoppa, lui barrant littéralement la route. « Tu crois que je te suis ? » Passé l'étonnement de la question, il adopta un large sourire, lui donnant presque la tête d'un illuminé complet. « Je te suis pas, je marche derrière tes pas ! Oh, et si je te suivais, ça fait quoi ? » Il ne pouvait quand même pas deviner que le jeune homme était dans une mauvaise passe et qu'il était exactement comme lui. Comment aurait-il pu le deviner d'ailleurs ? Ce genre de symptôme ne se lit pas sur le visage. Quoi que. Il saisit le bras du jeune homme. « Viens, on marche à deux. » Ouais, comme ça, sans explication.
(c) crackle bones