no worries, we own the night. Patronyme 1
feat.
Dénomination 2 | | may our hearts be full like our drinks tonight, may we sing and dance til we lose our mind. we are only young if we seize the night, and tonight, we own the night; for tonight, i'm famous, i'm king and i'll be remembered for centuries. |
Avachie dans son lit, elle fixait sa cuisse. Il n’y avait plus de bandage, elle était capable de marcher correctement, et la douleur, si elle y était, n’était que minime. Mais la cicatrice y était toujours, elle, et elle y était certainement pour un bout… peut-être pour toujours, mais elle osait espérer que non. Un long soupir s’échappa d’entre ses lèvres et elle se tourna presque brusquement sur le ventre, enfonçant sa tête dans son oreiller et resserrant son portable entre ses doigts, attendant presque désespérément qu’un de ses contacts ne lui fasse signe de vie. N’importe qui, vraiment. que ce soit bobae pour l’envoyer bouler ou meili pour lui parler d’un projet peu intéressant en cours de marketing, non mais vraiment n’importe quoi, mais tout le monde était occupé en ce moment, et elle était seule avec sa solitude – et sa petite déprime passagère, pour ne pas citer toutes les raisons pour lesquelles elle broyait du noir. Elle ne cessait de le répéter ; certains étaient plus malheureux, étaient actuellement au chevet d’un être mourant ou en train de se battre pour vivre, et elle chignait prétentieusement dans son lit pour quelque futilité… mais rien n’y faisait. Et juste comme elle commençait à s’assoupir, l’engin vibra au creux de sa main. Ce qui, bien évidemment, eut pour effet de la faire sursauter, mais elle ne perdit pas de temps pour l’empoigner, les yeux déjà grands ouverts et tout pleins d’espoir. Dewei. En y pensant, elle n’avait même pas pris de ses nouvelles, depuis le tremblement de terre. Mais vu le texto qu’il venait de lui envoyer, ça n’allait pas très bien, et ce n’était pas nécessairement à cause du tremblement de terre…
Elle lui renvoya une réponse ou deux, confirmant l’endroit où il se trouvait et lui disant de ne pas bouger, puis elle enfila les premiers vêtements qu’elle pu trouver – un tee-shirt trop grand et un sweatpant, rien de très chic, mais ça ferait l’affaire. En moins de cinq minutes, elle s’était déjà échappée de sa chambre et se dirigeait vers les dortoirs des sangos, peu soucieuse que quelqu’un ne la remarque, du moment où elle pouvait rejoindre le plus vieux sans trop de trouble. Et lorsqu’elle arriva enfin à sa porte, elle prit à peine le temps de toquer avant de l’ouvrir, s’appuyant au cadrage de porte et croisant les bras, le toisant du regard. « tu viens, beau gosse ? » fit-elle, l’air sérieux, comme si elle se préparait à le gronder pour une quelconque raison. « ça va pas le faire, si tu broies du noir seul. » cette fois, elle haussa un sourcil et se décolla du cadrage, ses mains se posant sur ses hanches plutôt. « j’connais tous pleins d’endroits à saccager, tu vas voir, ça défoule. mais avant, tu m’expliques ce qu’il se passe. » | | © Gasmask | |
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