Page 2 sur 2 • 1, 2
1 + 1 = Fenêtres
Invité
Invité
Re: 1 + 1 = Fenêtres | Lun 23 Mar - 17:54 Citer EditerSupprimer
“Pourquoi ça existe les maths au fait ?”
Gon & Mei Li
Tenue
« Tu crois vraiment à toutes ces rumeurs alors. » J'avais trop parlé je crois. Je restais bouche bée en le regardant, ne sachant pas quoi lui répondre sur le coup. J'analysais la situation silencieusement, remuant mes paroles dans ma tête avant de me lancer.
« Des... Des rumeurs ? »
J'étais, bien évidemment, au courant des rumeurs sur le professeurs. Disons que tout n'était pas en sa faveur. Pour ma part, s'il était pyromane, je crois que l'école ne l'aurait pas garder. Alors, ces rumeurs je les croyais à 50 % disons. J'étais sceptique, mais quand même, je me laissais tomber dans les bras de ces histoires à dormir debout. Qui sait.
« Ne vous en faites pas avec ces rumeurs... Ce n'est que pour satisfaire les curieux et les jaloux. »
Je souriais nerveusement en regardant mon cahier, fuyant son regard. J'étais légèrement mal à l'aise en sa présence tout d'un coup et il ne m'aida par lorsqu'il s'accouda contre son bureau, affichant un sourire en coin trop craquant. Je fronçais légèrement les sourcils en le regardant vite fait.
« Oui... Mon exercice... »
Avec les explications qu'il m'avait donné, je me mis à la tâche, écrivant les réponses aux endroits appropriés. Une fois terminé, je relevais ma tête et poussa mon cahier vers le professeur.
« Alors ? Je crois que c'est bon cette fois ! »
En étant près de lui, je pus voir une cicatrice de brûlure sur ses mains. Je ne l'avais jamais remarqué avant, mais elle était bien là. je ne pus m'empêcher de fixer contre mon gré. Trop curieuse, trop soucieuse de connaître l'histoire derrière cette marque de guerre.
« Tu crois vraiment à toutes ces rumeurs alors. » J'avais trop parlé je crois. Je restais bouche bée en le regardant, ne sachant pas quoi lui répondre sur le coup. J'analysais la situation silencieusement, remuant mes paroles dans ma tête avant de me lancer.
« Des... Des rumeurs ? »
J'étais, bien évidemment, au courant des rumeurs sur le professeurs. Disons que tout n'était pas en sa faveur. Pour ma part, s'il était pyromane, je crois que l'école ne l'aurait pas garder. Alors, ces rumeurs je les croyais à 50 % disons. J'étais sceptique, mais quand même, je me laissais tomber dans les bras de ces histoires à dormir debout. Qui sait.
« Ne vous en faites pas avec ces rumeurs... Ce n'est que pour satisfaire les curieux et les jaloux. »
Je souriais nerveusement en regardant mon cahier, fuyant son regard. J'étais légèrement mal à l'aise en sa présence tout d'un coup et il ne m'aida par lorsqu'il s'accouda contre son bureau, affichant un sourire en coin trop craquant. Je fronçais légèrement les sourcils en le regardant vite fait.
« Oui... Mon exercice... »
Avec les explications qu'il m'avait donné, je me mis à la tâche, écrivant les réponses aux endroits appropriés. Une fois terminé, je relevais ma tête et poussa mon cahier vers le professeur.
« Alors ? Je crois que c'est bon cette fois ! »
En étant près de lui, je pus voir une cicatrice de brûlure sur ses mains. Je ne l'avais jamais remarqué avant, mais elle était bien là. je ne pus m'empêcher de fixer contre mon gré. Trop curieuse, trop soucieuse de connaître l'histoire derrière cette marque de guerre.
luckyred.
Invité
Invité
Re: 1 + 1 = Fenêtres | Ven 27 Mar - 21:56 Citer EditerSupprimer
Gon n'avait jamais compris à quoi les rumeurs pouvaient bien servir. Dans tous les cas, il avait toujours eu une très mauvaise réputation et si ça l'avait énormément blessé pendant son adolescence, cela faisait depuis très longtemps qu'il l'avait accepté et qu'il n'y portait plus aucune attention. En grandissant, on ne s'intéressait plus trop du regard des autres sur sa personne. Après tout ça ne le changerait pas, ça ne pourrait pas le changer. Le professeur expliqua certaines formules à Mei Li et la laissa compléter à nouveau, espérant qu'elle ait compris cette fois-ci. Une fois qu'elle eut terminé, le prof s'apprêta à lire ce qu'elle avait noté mais il sentit son regard devenir insistant et tourna la tête pour l'observer. Elle regardait sa main, ou plus précisément la cicatrice de brûlure qui y était encrée. Gon se sentit un peu mal à l'aise face à tant de curiosité. Il allait lui demander d'arrêter de regarder avec autant d'insistance mais fut interrompu, la porte de sa classe s'ouvrant pour accueillir un collègue de travail. « Gon, ta fille est arrivée. » La petite fille apparut, ses longs cheveux longs attachés en deux couettes maladroites et un sac à dos légèrement trop grand sur le dos. Elle s'empressa d'entrer dans la pièce et s'approcha de son père sans un mot, observant avec méfiance Mei Li. Pris de court, Gon soupira, alla installer sa gamine sur ses genoux et se concentra de nouveau sur l'exercice qu'il corrigea en quelques secondes. « Tu as raison, c'est bien correct. Tu as vu, ça n'était pas si compliqué que ça au final. » Le professeur força un sourire et observa Haneul. Si Gon avait des cicatrices sur les mains et les bras, Haneul, elle, en avait sur le visage, la défigurant à moitié. En réalité, elle restait assez mignonne malgré ces traces rosées, mais Gon ne pouvait s'empêcher d'avoir un pincement au coeur à chaque fois qu'il la regardait. Sévère, il lui demanda : « Comment ça se fait que tu arrives si tôt ? » La petite plissa des yeux, muette, tandis qu'elle recommença à observer Mei Li avec beaucoup de curiosité.
Gon se tourna lui aussi en direction de son élève. « Je ne vais pas te retenir plus longtemps, tu peux disposer maintenant que tu as compris ton exercice. » Elle n'avait pas à le voir jouer les papas après tout. Mais Gon voyait bien que Mei Li avait envie de rester, d'en connaître plus à son sujet. Haneul alla alors aggriper la main de l'élève, parlant finalement. « Papa, c'est qui elle ? » Haneul n'avait jamais été polie..elle n'était qu'une enfant après tout. Gon soupira à nouveau, adressant un regard désolé à Mei Li.
“Pourquoi ça existe les maths au fait ?”
Gon & Mei Li
Gon n'avait jamais compris à quoi les rumeurs pouvaient bien servir. Dans tous les cas, il avait toujours eu une très mauvaise réputation et si ça l'avait énormément blessé pendant son adolescence, cela faisait depuis très longtemps qu'il l'avait accepté et qu'il n'y portait plus aucune attention. En grandissant, on ne s'intéressait plus trop du regard des autres sur sa personne. Après tout ça ne le changerait pas, ça ne pourrait pas le changer. Le professeur expliqua certaines formules à Mei Li et la laissa compléter à nouveau, espérant qu'elle ait compris cette fois-ci. Une fois qu'elle eut terminé, le prof s'apprêta à lire ce qu'elle avait noté mais il sentit son regard devenir insistant et tourna la tête pour l'observer. Elle regardait sa main, ou plus précisément la cicatrice de brûlure qui y était encrée. Gon se sentit un peu mal à l'aise face à tant de curiosité. Il allait lui demander d'arrêter de regarder avec autant d'insistance mais fut interrompu, la porte de sa classe s'ouvrant pour accueillir un collègue de travail. « Gon, ta fille est arrivée. » La petite fille apparut, ses longs cheveux longs attachés en deux couettes maladroites et un sac à dos légèrement trop grand sur le dos. Elle s'empressa d'entrer dans la pièce et s'approcha de son père sans un mot, observant avec méfiance Mei Li. Pris de court, Gon soupira, alla installer sa gamine sur ses genoux et se concentra de nouveau sur l'exercice qu'il corrigea en quelques secondes. « Tu as raison, c'est bien correct. Tu as vu, ça n'était pas si compliqué que ça au final. » Le professeur força un sourire et observa Haneul. Si Gon avait des cicatrices sur les mains et les bras, Haneul, elle, en avait sur le visage, la défigurant à moitié. En réalité, elle restait assez mignonne malgré ces traces rosées, mais Gon ne pouvait s'empêcher d'avoir un pincement au coeur à chaque fois qu'il la regardait. Sévère, il lui demanda : « Comment ça se fait que tu arrives si tôt ? » La petite plissa des yeux, muette, tandis qu'elle recommença à observer Mei Li avec beaucoup de curiosité.
Gon se tourna lui aussi en direction de son élève. « Je ne vais pas te retenir plus longtemps, tu peux disposer maintenant que tu as compris ton exercice. » Elle n'avait pas à le voir jouer les papas après tout. Mais Gon voyait bien que Mei Li avait envie de rester, d'en connaître plus à son sujet. Haneul alla alors aggriper la main de l'élève, parlant finalement. « Papa, c'est qui elle ? » Haneul n'avait jamais été polie..elle n'était qu'une enfant après tout. Gon soupira à nouveau, adressant un regard désolé à Mei Li.
luckyred.
Invité
Invité
Re: 1 + 1 = Fenêtres | Sam 28 Mar - 15:48 Citer EditerSupprimer
“Pourquoi ça existe les maths au fait ?”
Gon & Mei Li
Tenue
J'attendais presque avec impatience son constat. J'avais vraiment envie de savoir si j'avais bien fait mon exercice. Mais lorsque je posais mon regard sur l'une de ses mains, je vis cette cicatrice dont tout le monde parlait. J'avais bien entendu les rumeurs qui courrait sur ce professeur, mais je ne voulais pas toutes les croire puisque certaines disaient qu'il avait fait exprès de tuer sa femme, d'autres disaient que c'était un accident, d'autre disait que c'était parce qu'il était dépressif. Bref, toutes sortes de stupidités dont je croyais malheureusement à 50%.
Étant trop curieuse, je ne pouvais détacher mon regard de sa blessure, attendant des explications, comme si je pouvais lire son histoire en fixant la cicatrice. Puis, je fus sortis de ma bulle en entendant l'un de ses collègues de travail parler de sa fille. Je retournais ma tête en direction de la petite qui entrait. N'étant pas super subtile, je fixais le visage de la petite. Ce n'était pas du dégoût, mais de la pitié que mon visage affichait. Elle aussi avait été victime de ce feu.
La regardant prendre place sur son père, je ne pus m'empêcher de les regarder tous les deux, secouant ma tête pour me sortir de cette fixation impoli. Je regardais mon exercice, mal à l'aise. Je fus néanmoins contente de savoir que j'avais enfin compris. Je m'apprêtais à me lever, n'ayant pas vraiment envie de partir, voulant connaître leur histoire, mais je n'avais pas le choix. Il me dit que je pouvais disposer, alors j'allais devoir partir. Hochant la tête, je me levais, mais la petite me prit la main. Je la regardais dans les yeux, souriant lorsqu'elle demanda qui j'étais.
« Une élève... Toi aussi, tu vas à l'école, non ? »
Je regardais le professeur et lui sourit, lui montrant que cela ne me dérangeais pas du tout. J'adorais les enfants après tout et elle était trop mignonne.
« Je m'appelle Mei Li, et toi ? »
Je lui pris doucement sa main, la lui caressant avec mon pouce. Je crois que j'allais rester un peu plus longtemps finalement.
J'attendais presque avec impatience son constat. J'avais vraiment envie de savoir si j'avais bien fait mon exercice. Mais lorsque je posais mon regard sur l'une de ses mains, je vis cette cicatrice dont tout le monde parlait. J'avais bien entendu les rumeurs qui courrait sur ce professeur, mais je ne voulais pas toutes les croire puisque certaines disaient qu'il avait fait exprès de tuer sa femme, d'autres disaient que c'était un accident, d'autre disait que c'était parce qu'il était dépressif. Bref, toutes sortes de stupidités dont je croyais malheureusement à 50%.
Étant trop curieuse, je ne pouvais détacher mon regard de sa blessure, attendant des explications, comme si je pouvais lire son histoire en fixant la cicatrice. Puis, je fus sortis de ma bulle en entendant l'un de ses collègues de travail parler de sa fille. Je retournais ma tête en direction de la petite qui entrait. N'étant pas super subtile, je fixais le visage de la petite. Ce n'était pas du dégoût, mais de la pitié que mon visage affichait. Elle aussi avait été victime de ce feu.
La regardant prendre place sur son père, je ne pus m'empêcher de les regarder tous les deux, secouant ma tête pour me sortir de cette fixation impoli. Je regardais mon exercice, mal à l'aise. Je fus néanmoins contente de savoir que j'avais enfin compris. Je m'apprêtais à me lever, n'ayant pas vraiment envie de partir, voulant connaître leur histoire, mais je n'avais pas le choix. Il me dit que je pouvais disposer, alors j'allais devoir partir. Hochant la tête, je me levais, mais la petite me prit la main. Je la regardais dans les yeux, souriant lorsqu'elle demanda qui j'étais.
« Une élève... Toi aussi, tu vas à l'école, non ? »
Je regardais le professeur et lui sourit, lui montrant que cela ne me dérangeais pas du tout. J'adorais les enfants après tout et elle était trop mignonne.
« Je m'appelle Mei Li, et toi ? »
Je lui pris doucement sa main, la lui caressant avec mon pouce. Je crois que j'allais rester un peu plus longtemps finalement.
luckyred.
Invité
Invité
Re: 1 + 1 = Fenêtres | Dim 29 Mar - 10:20 Citer EditerSupprimer
Rares étaient les élèves qui avaient vu Haneul pour le moment. Pourtant, la petite allait passer beaucoup de temps dans cette université puisque personne ne pouvait la garder entre le temps qu'elle finisse les cours et le temps que son père finisse de travailler. Alors, elle venait ici et attendait sagement que son père termine de voir ses derniers élèves, trier ses dossiers ou autres choses de ce genre. Le professeur l'empêchait de se promener un peu partout car il ne pouvait toujours pas être sûr et certain que l'auteur du feu n'était pas de cette unif. Haneul était une gamine très silencieuse, qui avait l'art de vous regarder jusqu'à ce que vous en soyez mal à l'aise. Mei Li en était la victime aujourd'hui, mais la petite semblait bien vouloir répondre à ses questions, semblant même légèrement amusée par la situation. Si elle avait tout l'apparence de sa mère, Haneul avait hérité du caractère et de l'intelligence de son père. « Bien sûr que je vais à l'école, même si j'aime pas. » s'enquit-elle en soupirant avec exagération. Elle regarda un instant le regard intimidant de son père avant de baisser les yeux et la tête et dire d'une toute petite voix ; « Je m'appelle Haneul. » d'un ton plus poli. La petite ne sursauta pas lorsque l'étudiante lui prit doucement la main, mais parut surprise d'un geste si réconfortant de la part d'une jeune femme. Soudainement timide, elle descendit des genoux de son père pour s'accrocher à Mei Li, sans un mot. C'était sa façon de lui faire comprendre qu'elle voulait passer un peu plus de temps avec elle. Gon soupira à son tour et finit par sourire doucement. « Je pense qu'elle t'aime bien. Je ne voulais pas te mêler à tout ça mais...ça te dérangerait de rester un peu plus longtemps avec elle? » Gon savait que Haneul était encore choquée par la mort de sa mère et la voir aussi paisible était très rare..il ne pouvait donc pas être sévère avec ce genre de caprice qu'elle faisait parfois.
“Pourquoi ça existe les maths au fait ?”
Gon & Mei Li
Rares étaient les élèves qui avaient vu Haneul pour le moment. Pourtant, la petite allait passer beaucoup de temps dans cette université puisque personne ne pouvait la garder entre le temps qu'elle finisse les cours et le temps que son père finisse de travailler. Alors, elle venait ici et attendait sagement que son père termine de voir ses derniers élèves, trier ses dossiers ou autres choses de ce genre. Le professeur l'empêchait de se promener un peu partout car il ne pouvait toujours pas être sûr et certain que l'auteur du feu n'était pas de cette unif. Haneul était une gamine très silencieuse, qui avait l'art de vous regarder jusqu'à ce que vous en soyez mal à l'aise. Mei Li en était la victime aujourd'hui, mais la petite semblait bien vouloir répondre à ses questions, semblant même légèrement amusée par la situation. Si elle avait tout l'apparence de sa mère, Haneul avait hérité du caractère et de l'intelligence de son père. « Bien sûr que je vais à l'école, même si j'aime pas. » s'enquit-elle en soupirant avec exagération. Elle regarda un instant le regard intimidant de son père avant de baisser les yeux et la tête et dire d'une toute petite voix ; « Je m'appelle Haneul. » d'un ton plus poli. La petite ne sursauta pas lorsque l'étudiante lui prit doucement la main, mais parut surprise d'un geste si réconfortant de la part d'une jeune femme. Soudainement timide, elle descendit des genoux de son père pour s'accrocher à Mei Li, sans un mot. C'était sa façon de lui faire comprendre qu'elle voulait passer un peu plus de temps avec elle. Gon soupira à son tour et finit par sourire doucement. « Je pense qu'elle t'aime bien. Je ne voulais pas te mêler à tout ça mais...ça te dérangerait de rester un peu plus longtemps avec elle? » Gon savait que Haneul était encore choquée par la mort de sa mère et la voir aussi paisible était très rare..il ne pouvait donc pas être sévère avec ce genre de caprice qu'elle faisait parfois.
luckyred.