onnerie. ENFIN. Sans un mot, le voilà qui enfourne toutes ses affaires dans son sac, et sort en quatrième vitesse. Pourquoi ? Parce qu'il avait lu le menu de la semaine, et aujourd'hui ? C'était les steack. Un bon steak frite. Owi. Il avait faim rien qu'a y penser. Et il en aurait un, quitte a le piquer dans une assiette. Non mais oh. Du coup, voilà notre affamé qui commence a partir en quatrième vitesse pour avoir sa pitance. Et qui évite la dinde de quatrième année qui avait déjà essayé de s'inviter a son repas. Ah non, le repas, c'était avec des gens de valeur. Et le voilà qui se retrouve a faire le monde qui attendait déjà de manger SES steak. Ouais, il avait le sens de la propriété ce petit. Et donc qui avance millimètre par millimètre, parce que c'est déjà ca de prit sur les gens derrières. Bref, c'était long, ca prenait du temps, et lui il avait faim. Et visiblement la personne derrière semblait avoir faim. Ce qui lui attira un sourire . Non tu n'auras PAS MON steak. Puis le voilà qui prend un plateau, et les couverts et qui attend que ca avance. Il le sentait mal. Il y avait encore une dizaine de personnes devant. Aie. Le graal se rapprochait, quand enfin il posa son plateau sur les rails. Il en profita pour regarder qui était derrière. Et son expression guillerette se transforma en une grimace puis un sourire. La compétition allait donc commencer. Chang Dylan, le président, et aussi gros mangeur que lui était derrière. Ils allaient être au coude a coude, pour avoir leur steak. Puis ce fût les entrées. Il soupirait avant de voir une salade de tomates. Oh non, mieux de la salade. Non finalement les tomates. Mais le bol qu'il avait choisi semblait déjà en mauvaise posture, une main se rapprochait de SON bol. Et le voilà qui sans réfléchir brandit lui aussi sa main pour le prendre, avant de de dire en fixant son camarade
« Bonjour mec »
Oui il aurait SON repas de rêve, et c'est pas Dylan qui allait l'en empêcher.

e venais de me saisir de MA salade de tomate, celle qui semblait avoir été faite pour moi, qui était sublime. Bref je m'étais tourné vers Dylan avec un sourire en le saluant, quand celui ci me fixait d'un air outré. Oh oh... Le monsieur ne semblait pas content, n'est ce pas? Et quand il répondit qu'il avait peut être prit les tomates mais qu'il se battrait pour le steak, Jun le gratifia d'un grand sourire conquérant. Et de répondre d'une manière immature
"Essaie un peu president. Je ne te laisserais pas faire... Je suis devant toiiii"
Et il se retourna pour continuer d'avancer et de voir les dessert. Il y avait un peu de tout, du gateau de soja, au cupcakes en passant par... Un éclair au chocolat? Un éclat de gourmandise passait sur son visage. Ca lui donnait presque faim cette histoire. Bref, voilà notre conquérant, qui jette un regard a droite, et a gauche, et qui commence a tendre la main vers le graal sucré quand il vit une autre main se pointer dans son champs de vision et se saisir de l'objet de sa convoitise. Et le voilà qui tourne la tête outré vers la personne qui venait de s'en saisir.
"YAAAAH."
Deception et colére. Oh que oui, il allait avoir ce foutu steak. S'il n'avait pas son éclair, il aurait le steak, n'en déplaise a Dylan. Et tout en fixant d'un air mauvais la pauvre victime qui venait de prendre son dessert, il se saisit d'une salade de fruit d'un air totalement dépité, avant de traîner de mauvaise grâce son plateau jusqu'au stand suivant.

l venait de lui chouraver son éclair au chocolat l'enfoiré. Et l'énervement se voyait sur son visage, il venait de lui voler son du, son précieux, sa bouffe. La bouffe, chez lui c'était sacré, une religion a part entière. On ne la volait pas, on ne la gâchait pas. Bref, il fixait son camarade d'un air furieux. Ce qui avait manifestement le don de le faire jubiler, puisqu'il ne pouvait rater son sourire de satisfaction quand il avait saisi l'éclair. Mais l'heure n'était pas a se crêper le chignon, non, l'heure était au steak. Et il allait l'avoir., quitte a jouer des coudes. Un simple regard sur le stand confirmait sa crainte, il n'y en aurait pas assez pour tout le monde. Et il y avait des chances pour que le dernier soit servi dans ces eaux là. Alors il s'avançait d'un pas conquérant, tel un guerrier Huns, le plateau devant lui, tel un sabre, le regard décidé. Et il était au coude a coude avec mister Dylan. Et il refusait de lui laisser SON steak. Et le voilà qui au moment même au la nana tendait l'assiette a la fille de devant, il se positionnait, jusqu'à entendre Dylan répondre «PREUMS ». Whut ? Et s'engagea un, des plus combats de regards les plus longs de sa vie, fixer Dylan dans les yeux en essayant d'anticiper le moment fatidique ou il tendrait la matin, et ou lui la tendrait également. Un duel de far west dans le restaurant universitaire, c'était du plus bel effet non ? Et le voilà qui se lance et qui tend la main vers l'assiette que la dame s'apprêtait a tendre quand il entendit un raclement de gorge suivi d'un « je peux ? » Et de voir une main se tendre entre eux deux pour se saisir du dernier steak. Le duel de regard se muait en regard en regard de « mais qu'est ce qu'on fait maintenant ? », sans bouger, c'était trop... déroutant.

atastrophe. Envolée la viande. Son envie de jouer les carnivores sanguins allait donc rester inassouvie... C'était ce qui se confirmait en entendant Dylan demander si un morceau ne restait pas quelque part pour lui, et la réaction de la dinde qui servait les steacks. Sans même lever un regard vers eux, elle faisait non de la tête en leur disant qu'il restait du poisson... Ou du poisson. Et avec des légumes parce que les frites étaient elles aussi finies. A ces mots Jun, ne parvint même pas a retenir son expression dégoutée.
« J'croyais qu'on payait pour manger ce qu'on voulait moi.... Putain, des légumes et du poiscaille. J'aurais su, j'aurais été manger au restaurant. »
Et le voilà qui continue sa tête a peine rassurée et content
« J'ai payé pour un steak. Je veux MON steak. Qu'est ce que c'est que cette fac, nom de diou ! »
Et le voilà qui se bloque devant la grosse dinde, et qui prend un air décidé, et qui la fixe avec un air conspirateur.
« Je suis sur que vous en avez encore dans la cuisine, que vous allez manger APRES votre service.... Le prezou et moi, ON A FAIM. »
Oui, un Jun affamé, c'est un Jun agressif. Et la pauvre dame allait en faire les frais. Si elle ne prenait pas la fuite avant. Et voilà le chef de cuisine qui débarque et se pose a côté de sa dinde. Mais Jun n'allait pas déclarer forfait si vite. Oh que non. Messe basse entre les deux dindons, et regard perplexe du chef de cuisine, qui redemande.
« Poisson monsieur ? »
Et le voilà qui reprend son manège.
« Je veux UN STEACK.. Qu'est ce que vous ne comprenez pas la dedans ? »
Et il croise les bras d'un air buté. Oui, il voulait sa viande. Et il l'aurait, foi de Jun.