Tenue | Il y a un lien qui me sépare de cet univers lumineux et bruyant. Une ficelle me rappelant sans cesse que je n’ai rien d’une bourgeoise, mais une campagnarde ennuyante. Une jeune femme qui laisse l’odeur de l’océan derrière elle. Il n’empêche que ma liaison avec cette ville lumineuse n’est pas établie. J’observe ceux déambulant autour de moi, mais je reste fixé à ma théorie. Les gens de la grande ne ville ne veulent qu’une chose ou presque. Cinquante pour cent des gens pensent à s’amuser, vingt-cinq pour cent pensent à lever les jambes bien hautes, dix pour cent passent à l’argent et le pouvoir, dix pour cent des gens aimeraient disparaitre et le cinq pour cent sont comme moi. Cinq petits pour cent veulent vivre une vie qui leur appartient. Ils ne veulent pas de la vie de célébrité ou d’une vie riche. Ils sont comme moi, ils vivent égoïstement. La petite pauvresse que je suis ne veut plus écouter les commentaires des riches… ceux de la ville. Si seulement cette pensée était aussi facile !



Si la décompression est un médicament chez l’homme, je devais m’en faire prescrire. Il me semble normal de partir au boulot en laissant un large sourire prendre place sur notre visage. Mais, quand tout te tombe dessus, il s’efface aussi rapidement. Moi qui croyais vivre ma plus belle journée voilai qu’elle débuta effroyablement : un pied dans une crotte de chien, une auto qui m’éclabousse et mon patron qui me renvoie. Il m’annonça simplement ‘’Mademoiselle Nam, nous vous remercions pour vos quelques mois de services, mais nous devons faire des coupures. Le commerce ne va très bien…’’  Des sottises toutes droites sorties de la bouche d’un vieux cochon. Il laisse partir après qu’une plainte pour harcèlement lui est collée au front. Comment devrais-je le prendre ? M’enfuyant en laissant toutes mes larmes sortirent de mon corps ?  C’est mal me connaître. Au lieu, je sortis simplement en m’allumant une cigarette. La première bouffer me fit un bien, la deuxième me calma et la troisième m’apporta au paradis. Il ne s’agit que de tabac, mais c’était un bout de toxine magique.  

Réfléchissant sagement dans mon coin, je quittais mon ancien emploi. Laissant derrière lui un an de loyal service. Je ne pourrais jamais m’habituer à ne pas revenir. Ce travail faisait partie de ma routine. Au fond de moi la tristesse débutait. Il fallait me changer les idées. Dire que nous sommes vendredi ! Un vendredi matin. Je m’arrêtais à un banc pour m’assoir, recherchant mon portable dans mon sac. La chasse au trésor se termina rapidement. Sortant de la poche de tissu mon cellulaire, je composais le numéro d’un ami. Lorsqu’un ‘’allo’’ apparu, mes larmes de frustration sortirent.

Il m’écoutait brièvement en concluant par une suggestion. Une offre et ressemblant à un ordre : ‘’Min Ra vas te reposer. Prend un bon bain, choisi une robe dans tes tenus et je te ramasse avec les autres vers neuf heures trente et dix heures. Sois prête !’’. Il mit aussitôt terme à la conversation. Je regardais mon appareil sans savoir comment réagir. Avait-il raison ? Que prévoyait-il ?

Écoutant de bon cœur ça demande. J’embarquais dans l’autobus pour me rendre chez moi.

Douze heures savaient écouler depuis le lever du soleil. Ma journée avait été comblée par un pot de crème glacée et des films d’horreur. Mais, il était l’heure. L’heure de me changer les idées. J’avais pris une douche une heure plutôt, il ne me restait cas enfiler ma robe. Une robe à 13 233 won( 15 $-10.58 € ). Rien d’extra !

Je venais de terminer d’appliquer mon mascara quand mon téléphone sonna. Un texte affichant un  ‘’descend tes fesses ! ‘’.  Ce que je fis.  Courant, sautant par-dessus des marches, j’ouvris la porte d’entrée en embarquant dans la voiture me faisant face.  Nous roulions tranquillement vers un bar/boîte de nuit.

C'est en arrivant que je compris ! Ils allaient courir après les filles et me laisser dans mon coin. En rentrant, je laissais le troupeau de lion partir à la chasse.  Tandis  que moi, je me dirigeais vers le bar  en demandant un barman ‘’donnez-moi ce que vous avez de plus fort !’’.  Ce n’était pas une si bonne idée, mais je m’en foutais ! Je voulais boire et m’amuser.  Je souriais au barman et mon voisin et pris mon verre d’un coup. Le liquide traversait ma gorge en laissant derrière lui une sensation de brûlure. Mes traits se crispaient. Je demandais un deuxième remplissage.  –débutons la soirée Min Ra- me dis-je à moi-même.

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Quelle ânerie commença telle ? Dire que l’alcool allait tout régler est un bien grand rêve. Qui sait ce qui se passait à instant dans sa petite tête avide. Il semblerait que la liberté qui lui a été offerte, un peu plutôt dans la journée,  n’a qu’apporté que du regret. Son petit corps se crispait à l’idée de ne plus avoir d’emplois. Un emploi qui apportait un revenu. Un revenu qu’elle avait décidé de dépenser dans le liquide d’or. Bien que le goût soit ignoble en lui-même, son corps réclamait ce thé pècheresse à saveur diverse.

C’était bien le dernier de ses soucis pour l’instant. Du moins, si on peut dire. Sa petite tête se penchait en regardant l’homme au côté d’elle.   Une pensé lui traversa l’esprit – je dois ressembler à une fille découragée de la vie.- ses lèvres s’élargissent en affichant un sourire qui lui fut agréablement rendu. Cependant, son attention fut détournée par son premier verre. En un coup sec, le liquide descendit le long de sa tranchée en laissant une brûlure constante. Un mal comme un bien, car d’une petite voix, elle en réclama un autre. Ne portant pas très attention à ce qui l’entoure sauf au regard qui se faisait lourd. Appuyant son menton contre sa paume gauche, son regard noisette regardait l’homme à l’apparence délinquante. Comme toute femme digne de son sexe, Min Ra regardait les traits de son voisin. Un long visage, une peau pâle dont toutes coréennes rêvent, des traits physiques étrangers, un petit nez et des lèvres tentatrices. Il n’avait rien pour lui ! On ne se cachera pas la vérité. Dans un bref instant, elle crut l’entendre parler japonais. Venait-il de la mettre en garde ? Avait-elle compris ? Mais, ses oreilles lui jouaient peut-être une plaisanterie de mauvais goût. Ignorant son imagination futile pour attraper son deuxième verre. Ne voulant pas ressentir la même sensation, elle le but une première gorger. Une gorgée lui créant une nouvelle grimace. L’effet ne changeant pas ! Qu’elle le boive vite ou non, elle ressentait toujours la même et désagréable sensation. On pourrait la comparé à un enfant dégustant un met qui n’apprécie pas.

Surprise, elle remarque du coin de l’œil que l’inconnu commanda la même chose. Il voulait sa mort d’après elle. Qui, sauf sa personne, voudrait se noyer dans l’eau brunâtre du contenu.  Ne réalisant pas ce qui débuta, Min Ra détourna le regard deux secondes vers le barman. Bien occupé avec une serveuse. Entendant de près un raclement de gorge, son attention revient sur l’étranger. Elle l’écoutait attentivement en voulant comprendre chaque syllabe. Une prononciation mal prononcer qui laissa un rire sortir. Il essaie du moins, l’accent était toutefois monstrueux. ‘’Nice to meet you Joseph ! I’m Min Ra.’’ laissait-elle sortir. Bien que l’anglais ne soit pas sa langue maîtresse, elle se débrouillait assez bien. Replaçât une mèche derrière son oreille, elle ajouta ‘’Where are u from ? ‘’ Pensant avoir mal prononcé sa question, Nam la répétait en coréen ‘’d’où venez-vous ?’’.  La nervosité montant en elle. Prenant son verre de nouveau, elle l’appelait. Ce ne fut pas une grimace, mais un soupire qui sortit. Sa conscience l’avertissait de sa limite. Une jeune Coréenne japonaise pompette allait surement envahir l’établissement bientôt.

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Deux petites voix lui viennent à l’esprit. Une est revêtue de sa longue robe blanche et affiche fièrement ses ailes tandis que la deuxième est cornue. Sa conscience venait de se réveiller. Endormis depuis son arrivée dans le bar. Sa route lui offrait deux chemins. Une sécuritaire puis une route sans fond.  Son ange et son démon flottaient aux dessus de ses épaules. Son corps voulait s’amuser et perde l’apparence ’angélique’’ et ‘’bonne fille’’. Cependant, d’un autre côté l'angoisse l'envahissait.  S’allumant comme une alarme d’urgence. Que pouvait-elle bien choisir ?  Une partie voulait laisser son côté ‘’dépravé’’ sortir, mais l’autre souhaitait qu’elle reste en cage. Le mélange sanguin en était peut-être la cause. On connait bien la réputation d’une Japonaise et celle de la Coréenne. On se retrouve avec la timide-renfermée et la timide-ouverte-américanisée. Pourquoi ne pas devenir la Coréenne qu’elle est ? Son corps souhaitait draguer malgré son absence totale de connaissance. Elle qui n’avait jamais osé faire les yeux doux. Une demoiselle non une femme aux paroles facilement indéniable. Bien que sa sagesse ainsi que son sérieux sont les premières choses qu’on remarque, sa personnalité vulgaire et grossière aimait les discussions chaudes et sadiques. Son corps qui vibrait gagna. Ses pulsions féminines avaient pris les règnes de cette soirée arrosée. Nam Min Ra fonce sans regarder !

Ses yeux observaient de nouveau l’homme lui faisant face. Une veste en jean, chandail ou débardeur blanc, deux petites boucles d’oreilles. Son style, son accent lui confirmait qu’il n’était pas d’ici. Joseph avait-il dit ? Un nom qui sortait étrangement de sa fine bouche rosée. Bien que son anglais soit passable, les noms étranges sont un défi. Souriant en attend le nom de la cité des anges, elle connaissait très bien. Une ville de richesse et de gloire cachant la pauvreté. Soupirant en vidant son dernier verre de la soirée … peut-être. Mais, trop tard le serveur lui en remet un sans demander. Bien qu’elle soit assise, ce nectar des dieux commençait à lui faire effet. Une chaleur lui monta à la tête. Un verre ou deux de plus et notre mi- Coréenne mi- Japonaise allait se dévêtir en dansant. Son niveau de tolérance allait bientôt être atteint. Pas étonnant pour une femme ne tenant pas l’alcool… ‘’HO ! Los Angeles ! The city of angel ! Is the beautiful city.’’ dit-elle. Elle voulait juste prendre une gorgée, mais un soupir de soulagement y sortit.

Regardant le nouveau la coupe, une main musclée se déposa sur son épaule. Sous l’effet de la surprise, elle foudroyait la main . Que croyait-il faire ? Allait-il vraiment lui offrir un soutien? S'inquiétait-il vraiment ? Pourquoi avait-il l'air soucieux de sa personne ?Un inconnu ? Naïvement, Min Ra y crut. « What…Qu’as-tu ? »  Sa bouche s’ouvrir pour se refermer aussi vite. Levant la main pour repousser l’intrus sur son épaule. Mais laisse tomber en voyant son sourire charmeur qu’il lui lançait. Son corps se redressa, un magnifique sourire se dessinait sur ses lèvres et Nam leva son verre en criant ‘’Kanpai’’ comme sa mère disait si bien !

Portant le verre à ses lèvres, le liquide descendit rapidement. En le déposant , un bruit de claquement se fit attendre. Accompagné d'un ‘’KYA!’’ de soulagement. Sous ce son enfantin, l’ange flottant disparu. Une fêtarde qui voulait danser, rire, crier, chanter et plus apparu. La présence de Monsieur belle gueule était qu’un plus !

‘’Que venez-vous faire à Séoul ? ‘’  Questionnait-elle en coréen. Rentrant dans l’atmosphère, son sourire rejoignait celui du jeune homme. Un mélange d’enjôleurs et provoquant prit se mit en action.


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Une musique lui vient à l’oreille, de belles paroles cachées derrière un brouhaha  agité. L’ambiance qui les entourait est l’image classique d’une soirée. La fameuse caricature d’un téléroman à a noix. Cette scène bidons que nous avons tous hâte de voir terminés ou bien d’apercevoir le faux pas d’un d’entre eux. L’homme et la femme qui ne se sont jamais croisés. Échangeant un bref regard pour entamer un dialogue  varié. Des paroles ayant un sens de quelques minutes. Des verres qui vas et-viens juste qu’au moment que chaque téléspectateur attendre. Un faible sourire, un regard fuyant, une main qui délaisse sa tendresse pour autres choses. Cependant, la jeune asiatique assise tranquillement n’y pensait pas. Son cerveau ne lui envoyait plus de signaux. C’était bien terminé. Son sourire charmeur avait brisé la timidité que l’adulte avait établie. Un mur retombant pour laisser la lumière immiscer entre eux.  Sa crainte savait affaiblit.  Son soulagement savait emparer d’elle. L’homme qui était vis-à-vis elle avait en quelques minutes faite s’estomper l’accumulation de tourment qui avait pris forme en elle. Le bien fait d’échanger propos lui fit un bien. Qui allait peut-être se terminer mal ! Pour l’instant, la simple idée d’être prit comme un lot ne lui vient pas à l’esprit. Ce qui lui venait en tête n’était qu’un surnom qui restait graver dans sa mémoire.  Ce petit brin de fraîcheur et de pureté appréciait l’ironie qui lui défilait sous les yeux.  

Au commencement, sa venue dans ce bar courtois était programmée par ses amis. Des gens voulant lui faire oublier ses soucis lors d’une seule et unique soirée. Mais, lorsque la porte s’ouvrit sur la musique, l’éclairage, l’odeur, ils disparurent en la laissant debout. Ce bref instant de solitude lui avait offert l’opportunité de se laisser charmer. Charmer par un liquide pècheresse. Un porteur de malédiction qui ne pourrait jamais l’avoir. Par la faute du produit de Lucifer, son sourire avait pu se dessiner sur son visage miel.

Sous l’effet de l’émotion et pour éviter de répondre à sa question, le verre se leva sous un santé. Rien de très extravagant. Elle était certaine d’une chose : hors de question que ses problèmes continuent !  Il valait mieux les cacher sous le tapis que des dévoiler. Sous un regard froid rempli de mystère, sa compréhension fut secouée. L’homme en face d’elle pouvait être n’importe qui. Un malfrat, un homme rechercher, un connard, un fou dangereux, un simple individu bien normal.  Sa naïveté était présente et ne voulait pas disparaitre. Son insouciance envers les gens est un de ses pires défauts. Et cette soirée n’y échappa pas. Croyant aveuglement tous les commentaires sortant de sa bouche en forme d’éclipse.  Elle s’ouvrait et fermait et dieu la garde de toutes tentassions lui venant en tête.

Écoutant attentivement ses élocutions peu incompréhensibles, Min Ra ne put se retenir. Apportant une de ses mains pour y former un poing, elle y ria en cachant sa bouche.  Entre le côté ridicule et adorable de la situation, la Coréenne prit le temps de bien évoluer chaque syllabe.  Passage ? Avait-elle bien compris. Il était donc en visite ? Pour faire du touriste ? C'est lorsqu’elle le voit interagir avec ses mains qu’elle commença à comprendre. Imitant son signe d’avion en laissant sortir un ‘’ Airplane’’ . Avait-elle bien prononcé le mot en avion en anglais ? Le laissant terminé son long discoure explicatif. Associant ainsi chacun des mots pour y avoir du sens.

Lorsqu’il termina, Minnie de son surnom rassemblait le tout pour mieux comprendre. Si et seulement si, elle avait bien compris. Il avait tout quitté pour venir rejoindre sa sœur près de Séoul.  À ses yeux, cet acte était admiratif et étrange. ‘’Donc, tu as laissé ta vie américaine pour rejoindre ta sœur qui n’est pas à Séoul, mais après ?’’ vérifia telle en coréen.

Se laissant porter par son sourire charmeur et ses rires, l’Asiatique l’imita. En lui offrant un petit sourire séduisant. À sa grande surprise Joseph lui commanda un autre verre. Son regard bien fixe sur le l'objet lui donnait le goût de refuser poliment. Toutefois hélasse la politesse que sa mère lui avait apprise l’empêchait. Le fait de refuser la boisson était digne d’une des pires impolitesses autant que manger dans un plat d’un autre. Le gratifiant d’un large sourire de remerciement, elle déposait ses lèvres contre  le verre et prit une faible gorgée. Une gorgée équivalant à une cuillère à café. Son côté pompette allait surgir trop vite. Les quatre signaux savaient allumer.

-Pourquoi je suis ici seule ? Pourquoi ne suis-je pas assise devant un drama ? Mes amis, mes soi-disant amis mon laisser tomber pour trouver une demoiselle qui veut bien se mettre à genoux pour être mieux faire face à napoléon – pensa-t-elle. Sa langue bien son roulement pour empêcher toute vulgarité sortir. Que pouvait-elle dire ? Min Ra ne voulait pas passer pour une fille à la recherche d’une nuit. ‘’ J’étais venu avec des amis pour oublier la journée que j’ai vécu, mais ils m’ont laissé tomber pour s’amuser autrement.’’ Dit-elle en pointant du doigt les hommes sur la piste de danse. Dont un venait de se faire tourner de bord par une fausse blonde.  

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Lorsque nous ouvrons les yeux pour la première fois de la journée, nous sommes accueillis par les rayons réconfortants du soleil. Cette salutation matinale vient apporter en nous un réconfort. Un message invisible nous annonçant que la journée sera agréablement pacifique. Une matinée ou une soirée paisible. Cette source de vitamine pouvait être un signe de malheur comme il en était exemple parfait, aujourd’hui. Pour Min Ra, le commencement avait été digne du pire drama. Une journée dont elle serait restée au lit étendu dans ses draps blancs. Bien que pour le moment, elle vit chez son frère. Si l’avenir pouvait être lu, son horoscope n’aurait pas été caché derrière de belles paroles. Bien que l’enfer d’un début d’histoire ait été bordélique, la fin pourrait être intéressante.

Son regard enfantin et sa peau lisse peu laissé croire que cette beauté est d’une finesse exemplaire. Sous ce regard, miel on ne doutera point que cet enfant est une ‘’sadique’’ convertie en perverse refouler.  Mis dans une cage qui est verrouillée puisque la Japonaise n’a jamais encore goûté le goût de chair nue. Pour cette raison, l’image de la petite vierge pure et innocente lui collait à la peau. Du moins, si on la connaît. L’apparence est trompeurs ditons. Ce dicton n’a rien de faux. Malgré son physique on pourrait bien croire que Min Ra est une femme à couchette allant de lit en lit pour profiter de l’innocence des hommes en manques de sauteries. C’était ce qu’elle espérait laisser paraitre. Qui ne serait pas gêné d’avouer que sa cerise n’a pas été dégustée. Cet aspect de la vie était les plaisanteries de ses amis masculins. Ils aiment la taquiner en lançant des paris sur qui la prendrait entre eux. Assurément, il y a de quoi à plaisanter, mais tout de même. Il ne faut pas mettre de l’huile sur le feu.

Et ce soir, l’huile avait été mise une fois de trop dans le feu. Elle voulait oublier sa journée de merde. Ils l’avaient avertis de s’habiller de beaux vêtements, de se préparer calmement et qu’ils allaient s’occuper de sa personne. Ils lui offraient un traitement royal. Les enfoirés ! Ils avaient bien joué d’elle ! Min Ra était assis au bar, les jambes dénudées croiser une sur l’autre, laissant sa peau miel être caché par une robe noir et beige tandis que sa chevelure est remontée. Rien d’extravagant, rien de trop osé, rien de coûteux que des choses trouver dans les friperies du quartier. Peut-être avaient-ils honte d’elle justement. Quel dommage ! Car, la Coréenne était en compagnie d’un homme étrangement séduisant et mystérieux. Abordant une carrure presque digne des films d’espions. L’homme séduisant assis au bar voulant séduire la femme délaissée. Comique non?

Il se semblait un peu perdu lorsqu’elle lui parlait de sa vie américaine, mais Nam ne restait pas fixer sur son questionnement. À sa surprise, elle comprit rapidement qu’il était jumeau et non un simple grand frère. Un frère  trop soucieux de sa jeune sœur. Après tout, il n’y a rien de plus ennuis qu’un homme ayant le sistre complexe. « you and your sister , you are twins ! Nice. » Prononça telle en se trompant de verbe. C’était amusant de la voir prononcer ‘’twins’’ qui sortie ‘’twinsu’’.

Son regard ce détournait du monsieur belle gueule pour regarder un peu la piste de danse. Les corps bougeaient un contre l’autre, les vas et vient des gens tout était digne … de chien en chaleur. Voilà le clicher qui passa deux secondes en tête de Minnie. Absurde ? Non. Puisque Min Ra comparait les femmes existées à des poussins. Mais, passons. Rencontrant son récit avant de pointer ses amis qui tentait tout pour séduire des demoiselles trop belles pour eux. Les regardants en oubliant Joseph, elle sursauta en attendant le verre résonner. Affichant son air de surprise, elle posa de nouveau ses yeux sur lui. Ses traits avaient pris une autre allure alors que son anglais disparu pour devenir du japonais. La bouche ouverte, elle restait sous le choc que l’homme qu’elle croyait anglais venait de parler sa langue.

Prise par la stupeur, Min Ra ne répondit pas sur le champ en le voyant continuer sans lui laisser la moindre chance de lui répondre. C’était à cet instant la panique totale dans sa tête. Mille et une questions lui traversaient l’esprit. Allait-elle vraiment croire ses propos ? Était-il un américain à l’origine japonaise ? Mais, comme à son habitude, elle laissa le nuage de questionnement partir au vent. Reprenant ses esprits après deux secondes d’absence. Fermant sa bouche pour l’ouvrir de nouveau « Tu parles japonais ? » demanda telle en japonais.

Prenant sa main qu’il lui proposa. « Ils ne sont pas si nazes, heu … merci … heu oui pour oublier le temps d’une soirée. » Non choqué ! Mais encore pris de surprise, ses bégaiements en étaient la preuve. Serrant doucement sa main en débarquant de son tabouret, elle lui affichait  un de ses sourires secrets « Oui ! Avec plaisir ! » Laissait-elle normalement sortir. C’était plus simple. Cette langue lui est ses deuxièmes bébés.



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